Bon cop bad cop

On a un nouveau dans la chambre et en plus, c'est un nouveau au club des aventuriers. Bien sûr, j'ai décréter que c'était mon devoir de m'assurer que c'est un type bien. Ben quoi? On dort dans la même chambre! Et si jamais il s'avère être un psychopathe maniaco dépressif ou un pervers obsédé par les petites choses. Mieux vaut ne pas penser au pire, c'est à dire un être possédé par une entité démoniaque qui cherche à nous laver le cerveau pour monter un armée machiavélique et étendre son pouvoir jusqu'à la voie lactée.

C'est pourquoi j'ai dit à Joy qu'on se devait de lui faire un interrogatoire digne de ce nom et comme Eden était présent, c'est un témoin alors il devient notre complice par défaut jusqu'au bout sous peine de représailles en chatouillis et en gavage de beignes.

Nous avons donc mit en place notre plan ultra élaboré et improvisé afin de coincer notre vic-euh camarade de chambre. Nous avons déplacés un bureau au centre de la pièce avec une chaise et une lampe de chevet sur le coin. Les lumières de la chambre sont éteintes et j'ai mit du tape sur les bouton pour pas qu'il réussisse à allumer. Seul la lampe de bureau doit être allumée. Sur le bureau, il y a un mot pour piéger la proie " Assied-toi et tu auras des biscuits. Même si t'en veux pas, t'es obligé de t'asseoir sinon... Gare à toi!".

Nous avons préétablis une stratégie classique. Je serai le mauvais flic et Joy le bon flic. Eden lui... bah c'est le complice alors il reste complice! Tout est prêt et nous attendons tous, tapis dans l'ombre, que notre suspect arrive. Il n'a pas le choix d'arriver bientôt puisque c'est bientôt le couvre-feu. Je suis prête à le cuisiner et lui tirer les vers du nez!!!!

Samy ne savait pas trop ce qui était le pire, être fatigué en cours, ou bien fatigué par les cours. En attendant, il n’avait plus qu’une envie, tomber dans son lit. D’ailleurs, il n’avait pas encore eu le temps de trop bien connaître ses colocataires. Le jeune homme n’avait pas trop prit le temps de connaître qui que ce soit de toute façon.

Il grimpa les marches dans le dortoir pour rejoindre sa chambre et alors qu’il tourna doucement la poignée de la porte, Sam se souvint d’un truc qu’il avait oublié de demander au surveillant concernant le couvre-feu. Il referma la porte et redescendit les marches pour trouver le surveillant du dortoir. En réalité, il voulait surtout savoir si on était obligé de dormir au dortoir chaque soir. Des fois que sa famille soit de passage dans le coin, il voulait être sûr de pouvoir passer un peu de temps avec eux.

Bien, l’info en poche et 10 minutes de perdu plus tard. Sam entra enfin dans la pièce pour constater que les lumières semblaient éteintes… ah non elles étaient éteintes sauf une. Samuel mit un moment à entrer, ne comprenant rien à ce qu’il se passait dans cette pièce. Bon, il savait que les deux jeunes femmes étaient assez particulières… En plus d’être dans le même club que lui. Bon, fallait admettre que Sam avait pensé d’office à autres choses concernant ce club….

- Je ne sais pas à quoi vous jouez la, mais honnêtement, je ne suis pas trop d’humeur.

Samuel s’approcha du bureau avec la lampe et prit le mot sur la table. Des biscuits, non mais sérieux. Comme si ça marché avec lui. Le rouquin observa la pièce de ses yeux vairon cherchant des formes qui pourrait se trahir. Ah, tiens, en voilà une. Samuel la fixa un petit moment avant de lâcher d’un ton calme mais sérieux. Se disant qu’il pouvait faire un petit effort afin que la collocation se passe au mieux. Samuel essayait surtout de ne pas se laisser gagner par l’irritation.

- Sérieusement, je m’assiérais quand vous serez sorti et pas avant.