- Elève ; en 2ème année■ Age : 30■ Messages : 856■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016

- Personnel ; prof d'arts plastiques■ Age : 26■ Messages : 751■ Inscrit le : 27/08/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 27 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1 (Appart)
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2016
Gareth N. Kobayashi
Re: Tu n'étais pas mienne, mais je t'ai perdu tout autant
Mar 5 Juil 2022 - 21:08

♫ Je t’ai perdu ♫
A quoi aurait ressemblé notre histoire si nous nous étions mariés ? Nous nous sommes aimés. D’un amour véritable, à l’image des contes de fée. Le soupçon de magie et le coup de foudre au premier regard avaient suivi le chemin de la flèche de Cupidon. Un tir parfait, sans accroc, une relation vouée à perdurer. Un an, deux ans, jusqu’à six ans d’étincelle et de brasier flamboyant. Mais les pouvoirs de Cupidon n’allument que la flamme, qu’il faut nourrir, sous peine que les cendres ne prennent le dessus. De notre histoire ne reste que des cendres encore chaudes. Pourtant à défaut du mariage, nous avons combattu nombre de démons, conçus un enfant... Aurais-je dû accepter ? Notre couple aurait-il tenu ? Avais-je tout gâché ? Je n’aurais jamais les réponses à ces questions. Je me sens vide. Mon humeur ne fait que fluctuer. Des montagnes russes qui me donnent la nausée que j’ai de plus en plus de mal à contenir. Tantôt souriant, tantôt aigri, et jamais au moment opportun. Autant regarder un bambin faire entrer son cube à la place de la sphère.
Je me sens idiot. Aurais-je dû l’épouser ? Etait-ce ma faute ? J’ai eu besoin d’en parler à une personne de confiance. Entendre la voix d’Ashton m’avait fait tant de bien. Ses mots rassurants s’étaient efforcés à me faire sortir de mon cocon qui de protecteur devenait oppresseur. La larve sort de sa chrysalide, un joli papillon en sort. Pour mieux s’empêtrer dans la toile cruelle qui l’attend. La vie d’un papillon n’est qu’éphémère, vaut-elle alors la peine ? L’amour veut-il la peine que l’on laisse battre son cœur pour lui. Il avait battu et il bat toujours, le mien. Mais ça n’a pas suffit. Virevolter contre ses lèvres pour mieux m’écraser, l’étreindre pour mieux sentir le froid à son départ. J’ai l’impression d’être tombé dans un enchevêtrement de ronces dont je peine à me sortir, ou dont je n’ai peut-être pas envie de m’enfuir. Saigner me paraît plus simple que maintenir mon faux sourire. La douleur est une amie honnête et sincère.
Aux grands maux les grands remèdes, je quitte la salle des professeurs. Cette salle devenue mon refuge par la quantité de travail qu’elle m’offre. Pas de vacances pour les gardiens des nouvelles pouces. Je préfère de loin me plonger dans une bonne lecture de dissertation que dans le tréfonds de mes souvenirs. Il y a peut-être réellement un Dieu quelque part pourvu d’une balance au-dessus de nos têtes. Ma relation avec Yukio s’améliore, celle avec Hanae se détériore... Le prix à payer ? Un juste équilibre ? Pourrons-nous être amis, elle et moi ? Le gâteau sous sa couche de sucre glace n’est plus. Serons-nous capable d’en concocter un nouveau ? Au goût âcre du regret ou sucré de la nostalgie ? J’inspire profondément, fais faux bond à mes collègues qui accourent au self. Les gargouillis de mon ventre ne sont qu’un lointain souvenir, incapable de dire quand j’ai eu faim ce mois-ci. En pilote automatique je me traîne jusqu’au seul endroit qui saura recueillir ma peine.
Mais l’atelier comporte déjà un occupant et pas des moindres. Petit grain de sable égaré par le vent. Chassons ensemble ce crabe prenant un malin plaisir à pincer nos poitrines. Peut-être la douleur sourde disparaîtra enfin. Peut-être parviendrais-je à me convaincre que nous avons pris la bonne décision. Je ne veux pas me remémorer notre discussion, il n’y a aucun remède. Rien qu’une évidence fatidique.
« Toi et moi, peut-être que c’est notre destin qui est écrit ainsi... »
Je m’avance doucement pour ne pas trop surprendre Mori-kun. Une soudaine envie de rejoindre le club d’arts plastiques ? Ce n’est pas l’impression qu’il me laisse. Les livres sont le sanctuaire qu’il a choisi. Et pourtant, le voilà devant moi. J’avance encore, et me laisse glisser contre le mur à ses côtés. Une distance raisonnable nous sépare mais elle semble désuète face à ce qui nous relie.
« Il n'y a qu'une sorte de bonheur, mais le malheur prend mille formes différentes. Qui a dit ça déjà... ? »
Je suis certain qu’il possède la réponse.
Je me sens idiot. Aurais-je dû l’épouser ? Etait-ce ma faute ? J’ai eu besoin d’en parler à une personne de confiance. Entendre la voix d’Ashton m’avait fait tant de bien. Ses mots rassurants s’étaient efforcés à me faire sortir de mon cocon qui de protecteur devenait oppresseur. La larve sort de sa chrysalide, un joli papillon en sort. Pour mieux s’empêtrer dans la toile cruelle qui l’attend. La vie d’un papillon n’est qu’éphémère, vaut-elle alors la peine ? L’amour veut-il la peine que l’on laisse battre son cœur pour lui. Il avait battu et il bat toujours, le mien. Mais ça n’a pas suffit. Virevolter contre ses lèvres pour mieux m’écraser, l’étreindre pour mieux sentir le froid à son départ. J’ai l’impression d’être tombé dans un enchevêtrement de ronces dont je peine à me sortir, ou dont je n’ai peut-être pas envie de m’enfuir. Saigner me paraît plus simple que maintenir mon faux sourire. La douleur est une amie honnête et sincère.
Aux grands maux les grands remèdes, je quitte la salle des professeurs. Cette salle devenue mon refuge par la quantité de travail qu’elle m’offre. Pas de vacances pour les gardiens des nouvelles pouces. Je préfère de loin me plonger dans une bonne lecture de dissertation que dans le tréfonds de mes souvenirs. Il y a peut-être réellement un Dieu quelque part pourvu d’une balance au-dessus de nos têtes. Ma relation avec Yukio s’améliore, celle avec Hanae se détériore... Le prix à payer ? Un juste équilibre ? Pourrons-nous être amis, elle et moi ? Le gâteau sous sa couche de sucre glace n’est plus. Serons-nous capable d’en concocter un nouveau ? Au goût âcre du regret ou sucré de la nostalgie ? J’inspire profondément, fais faux bond à mes collègues qui accourent au self. Les gargouillis de mon ventre ne sont qu’un lointain souvenir, incapable de dire quand j’ai eu faim ce mois-ci. En pilote automatique je me traîne jusqu’au seul endroit qui saura recueillir ma peine.
Mais l’atelier comporte déjà un occupant et pas des moindres. Petit grain de sable égaré par le vent. Chassons ensemble ce crabe prenant un malin plaisir à pincer nos poitrines. Peut-être la douleur sourde disparaîtra enfin. Peut-être parviendrais-je à me convaincre que nous avons pris la bonne décision. Je ne veux pas me remémorer notre discussion, il n’y a aucun remède. Rien qu’une évidence fatidique.
« Toi et moi, peut-être que c’est notre destin qui est écrit ainsi... »
Je m’avance doucement pour ne pas trop surprendre Mori-kun. Une soudaine envie de rejoindre le club d’arts plastiques ? Ce n’est pas l’impression qu’il me laisse. Les livres sont le sanctuaire qu’il a choisi. Et pourtant, le voilà devant moi. J’avance encore, et me laisse glisser contre le mur à ses côtés. Une distance raisonnable nous sépare mais elle semble désuète face à ce qui nous relie.
« Il n'y a qu'une sorte de bonheur, mais le malheur prend mille formes différentes. Qui a dit ça déjà... ? »
Je suis certain qu’il possède la réponse.
Codage par Libella sur Graphiorum

Gareth gazouille en japonais #00cc99
Gareth gazouille en anglais #9933cc
Chiaki gazouille en japonais/anglais #6699cc
Hanae parle en japonais/anglais #cc99cc
- Elève ; en 2ème année■ Age : 30■ Messages : 856■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016

- Personnel ; prof d'arts plastiques■ Age : 26■ Messages : 751■ Inscrit le : 27/08/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 27 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1 (Appart)
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2016
Gareth N. Kobayashi
Re: Tu n'étais pas mienne, mais je t'ai perdu tout autant
Ven 22 Juil 2022 - 17:19

♫ Je t’ai perdu ♫
C’est la troisième fois que Mori-kun et moi nous retrouvons tous les deux à discuter. Je crois pouvoir affirmer sans me tromper que nous ne nous sommes jamais mieux compris qu’en cet instant. La distance naturellement présente entre un élève et son professeur n’est que dérisoire face à la douleur...
Sans rien ajouter à son incontestée vivacité d’esprit, je souris tristement en fermant les yeux quelques secondes. L’odeur de peinture à l’huile, de gouache ou encore d’acrylique me monte aux narines et possède un aspect étonnamment réconfortant. Rien ne peut arriver de pire entouré de ces effluves, elles forment un cocon que nul ne peut transpercer.
« Oui moi aussi... Malheureusement se sont souvent les plus longues... »
Quand bien même, je ne parviens pas à mettre le doigt sur la présence de Mori-kun dans cette salle. J’ai beau chercher, retracer chaque contact que j’ai pu avoir avec lui, l’art ne me semble toujours pas avoir posé ses doigts sur lui en dehors du body painting passé. Il ne m’a pas l’air d’attendre quelqu’un mais plutôt de se cacher aux yeux du monde. Ou des siens. En la matière, un certain talent réside en lui. Tel que Mori-kun pourrait bien ne jamais parvenir à terminer la partie de cache-cache dans laquelle il s’est lancé éperdument.
« A quel chapitre en est la tienne ? Je suis étonné de te rencontrer ici. »
Sans rien ajouter à son incontestée vivacité d’esprit, je souris tristement en fermant les yeux quelques secondes. L’odeur de peinture à l’huile, de gouache ou encore d’acrylique me monte aux narines et possède un aspect étonnamment réconfortant. Rien ne peut arriver de pire entouré de ces effluves, elles forment un cocon que nul ne peut transpercer.
« Oui moi aussi... Malheureusement se sont souvent les plus longues... »
Quand bien même, je ne parviens pas à mettre le doigt sur la présence de Mori-kun dans cette salle. J’ai beau chercher, retracer chaque contact que j’ai pu avoir avec lui, l’art ne me semble toujours pas avoir posé ses doigts sur lui en dehors du body painting passé. Il ne m’a pas l’air d’attendre quelqu’un mais plutôt de se cacher aux yeux du monde. Ou des siens. En la matière, un certain talent réside en lui. Tel que Mori-kun pourrait bien ne jamais parvenir à terminer la partie de cache-cache dans laquelle il s’est lancé éperdument.
« A quel chapitre en est la tienne ? Je suis étonné de te rencontrer ici. »
Codage par Libella sur Graphiorum

Gareth gazouille en japonais #00cc99
Gareth gazouille en anglais #9933cc
Chiaki gazouille en japonais/anglais #6699cc
Hanae parle en japonais/anglais #cc99cc
- Elève ; en 2ème année■ Age : 30■ Messages : 856■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016

- Personnel ; prof d'arts plastiques■ Age : 26■ Messages : 751■ Inscrit le : 27/08/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 27 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1 (Appart)
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2016
Gareth N. Kobayashi
Re: Tu n'étais pas mienne, mais je t'ai perdu tout autant
Lun 25 Juil 2022 - 19:41

♫ Je t’ai perdu ♫
Un chapitre bien tristement connu. Le héros faisant appel à toutes ses dernière forces, à toute sa volonté pour un ultime combat, celui qui lui coûtera la vie mais qui, par un coup du destin, pourrait en avoir sauver tant d’autres. La véritable finalité n’est pas toujours celle que l’on perçoit en premier, trop aveuglé et affaibli par notre défaite. D’ordinaire il m’appartient à moi en tant que professeur de remonter le moral de mon élève. Mais aujourd’hui, dans cette salle d’arts plastiques, je n’exerce plus. Le pinceau pédagogue restera bien rangé dans sa trousse.
« Je ne suis pas sûr pour la mienne non plus... Le mien serait plutôt... Le chapitre où le héros profite enfin d’un moment de paix avant qu’une explosion fiche tout en l’air... »
La déflagration a tout emporté sur son passage, ne laissant que des corps carbonisés, disloqués ou de pauvres survivants agonisant, mais dont le dernier souffle clôturera ce sinistre chapitre.
Pour en sortir, je n’ai d’autre choix que de m’enquérir de lire celui de Mori-kun. Je m’en sens encore capable. Plutôt ça que de tourner la page et découvrir l’envers u décors. Lire ce chapitre où le héros se rend compte qu’il est par miracle, le seul encore debout. Dans toute sa puissance, il n’est voué qu’à la souffrance et la solitude, condamné à être le personnage principal, celui qui se doit d’avancer, page par page, malgré son cœur éprouvé.
Mais c’est lâche de ma part. Provoquer ses larmes pour inhiber les miennes. Je n’avais pas prévu ce scénario.
« Eh Mori-kun, ne pleure pas... Quoi que, en fait si tu en as besoin tu peux autant que tu veux. »
Je tire un paquet de mouchoir du sac à mes pieds et le pose entre nous deux, à sa portée.
« Tu veux en parler ? Ou tu préfères... Dessiner ou peindre ? Parfois ça aide plus qu’essayer de mettre des mots sur ce qu’on ressent. »
C’est peut-être ce que son subconscient a voulu lui soumettre. Las des mots, las des autres, de devoir encaisser chaque échanges de paroles désuètes. Des dialogues qui freinent l’histoire, l’empêchent d’aller à l’essentiel, qui perdent le héros et se soldent par un lecteur désabusé refermant ce livre mal écrit. Est bien sadique celui ou celle qui manie nos plumes.
« Je ne suis pas sûr pour la mienne non plus... Le mien serait plutôt... Le chapitre où le héros profite enfin d’un moment de paix avant qu’une explosion fiche tout en l’air... »
La déflagration a tout emporté sur son passage, ne laissant que des corps carbonisés, disloqués ou de pauvres survivants agonisant, mais dont le dernier souffle clôturera ce sinistre chapitre.
Pour en sortir, je n’ai d’autre choix que de m’enquérir de lire celui de Mori-kun. Je m’en sens encore capable. Plutôt ça que de tourner la page et découvrir l’envers u décors. Lire ce chapitre où le héros se rend compte qu’il est par miracle, le seul encore debout. Dans toute sa puissance, il n’est voué qu’à la souffrance et la solitude, condamné à être le personnage principal, celui qui se doit d’avancer, page par page, malgré son cœur éprouvé.
Mais c’est lâche de ma part. Provoquer ses larmes pour inhiber les miennes. Je n’avais pas prévu ce scénario.
« Eh Mori-kun, ne pleure pas... Quoi que, en fait si tu en as besoin tu peux autant que tu veux. »
Je tire un paquet de mouchoir du sac à mes pieds et le pose entre nous deux, à sa portée.
« Tu veux en parler ? Ou tu préfères... Dessiner ou peindre ? Parfois ça aide plus qu’essayer de mettre des mots sur ce qu’on ressent. »
C’est peut-être ce que son subconscient a voulu lui soumettre. Las des mots, las des autres, de devoir encaisser chaque échanges de paroles désuètes. Des dialogues qui freinent l’histoire, l’empêchent d’aller à l’essentiel, qui perdent le héros et se soldent par un lecteur désabusé refermant ce livre mal écrit. Est bien sadique celui ou celle qui manie nos plumes.
Codage par Libella sur Graphiorum

Gareth gazouille en japonais #00cc99
Gareth gazouille en anglais #9933cc
Chiaki gazouille en japonais/anglais #6699cc
Hanae parle en japonais/anglais #cc99cc
- Elève ; en 2ème année■ Age : 30■ Messages : 856■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016

- Personnel ; prof d'arts plastiques■ Age : 26■ Messages : 751■ Inscrit le : 27/08/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 27 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1 (Appart)
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2016
Gareth N. Kobayashi
Re: Tu n'étais pas mienne, mais je t'ai perdu tout autant
Jeu 28 Juil 2022 - 19:11

♫ Je t’ai perdu ♫
Ce tête-à-tête est à des années lumières des deux précédents. Jusqu’ici, Mori-kun avait toujours fait preuve d’une certaine véhémence et hargne vis-à-vis de mes paroles, mes conseils. Chaque mot de ma part avait dû être longuement réfléchi afin de maintenir un équilibre propice à l’échange.
Aujourd’hui, mon élève n’est que l’ombre de lui-même. Lui d’habitude si enclin à poser ses mots, bien qu’acide sur la vie et tout ce qui la compose, ne parvient à rien d’autre qu’à laisser ses larmes couler. J’en viens à regretter les moments où il avait encore la force de me repousser. Celle témoignant qu’il restait encore une âme rebelle et en colère sous cette couche de désespoir. Mais cette pellicule n’avait fait que gangrener jusqu’à dominer les lieux, affaiblir son cœur et ses défenses.
Par respect pour le bien le plus précieux de chaque être, sa dignité, je détourne les yeux alors que les larmes dévalent ses joues. Mais alors que je m’attendais à ce que le flot se tarit, ses sanglots redoublent. Le paquet de mouchoir termine entre ses doigts tremblants que j’observe, impuissant. Sa voix est un véritable crève-cœur pour moi, j’aimerai le débarrasser de cette tristesse qui l’accable. Pour quoi en faire, aucune espèce d’idée, tant qu’elle allégerait son âme.
Je n’ai aucun mal à me retrouver dans ses questions. Des efforts, nous en avons fait, Hanae et moi. Nous sommes désespérément accrochés à cette corde menaçant de céder sous notre poids. Et tout ça pour quoi ?! Pour en revenir au point de départ, là où tout a basculé. Continuer sur cette voie ne nous aurait rien apporté si ce n’est une souffrance supplémentaire, que je ne suis pas certain que j’aurais pu supporter.
« Oui, je sais ce que c’est... »
Une boule se forme dans ma gorge aux images qui défilent dans ma tête. Je la secoue pour rester concentré sur Mori-kun. Rien n’aurait pu me préparer à entendre la suite. De menteur ? Ses parents... Ceux-là il me tardait de les avoir en face de moi ! Par elle, je comprends qu’il parle de sa sœur. Alors il a vraiment fini par essayer ? Tout ça pour, quoi ?! J’aimerais avoir mal entendu. Un psy ? Je ne doute pas qu’il en ait besoin pour son propre bien être personnel, mais ici, il n’était pas question de cela. Par-dessus le marché Mori-kun souffrait d’une peine de cœur ? Pourquoi donc le sort s’acharnait-il sur cet enfant... La boule dans ma gorge a glissé jusque dans ma poitrine. Malgré ses efforts, rien ne s’est amélioré, au contraire... C’est pourtant moi qui lui avait assuré qu’essayer une autre approche avec sa sœur allait forcément apporter quelque chose de bon. C’était sans compter sur les bourreaux lui servant de parents.
« Je suis tellement désolé Mori-kun... Je pensais vraiment qu’en essayant ça porterait ses fruits... Tu n’as pas à t’en vouloir, tu n’y es pour rien. Ce que tu pouvais tu l’as fais, j’en suis sûr. Ce n’est pas toi le problème sache-le, c’est ce dont ils veulent que tu te persuades. »
Je serre les poings à m’en faire blanchir les jointures. Quelque chose ne tourne pas rond chez ses parents mais c’est pire que ce que j’imaginais. Ils sont littéralement en train de le détruire psychologiquement. Est-ce que je peux laisser cela arriver sous mes yeux ? C’est hors de question ! Autant démissionner tout de suite !
Mon regard tombe sur l’opercule d’une canette autour de son annulaire gauche. Assez intriguant pour calmer mes pensées fulminantes. Nous reviendrons sur le sujet de ses parents plus tard, encore trop sensible, je peux le sentir.
« Qu’est-ce que c’est, à ton doigt ? Ça a un rapport avec le fait que tu essaies d’être amoureux ? »
Est-ce une sorte, de bague ? Ça m’en a tout l’air mais, alors pourquoi affirme-t-il que ça ne marche pas ?
Aujourd’hui, mon élève n’est que l’ombre de lui-même. Lui d’habitude si enclin à poser ses mots, bien qu’acide sur la vie et tout ce qui la compose, ne parvient à rien d’autre qu’à laisser ses larmes couler. J’en viens à regretter les moments où il avait encore la force de me repousser. Celle témoignant qu’il restait encore une âme rebelle et en colère sous cette couche de désespoir. Mais cette pellicule n’avait fait que gangrener jusqu’à dominer les lieux, affaiblir son cœur et ses défenses.
Par respect pour le bien le plus précieux de chaque être, sa dignité, je détourne les yeux alors que les larmes dévalent ses joues. Mais alors que je m’attendais à ce que le flot se tarit, ses sanglots redoublent. Le paquet de mouchoir termine entre ses doigts tremblants que j’observe, impuissant. Sa voix est un véritable crève-cœur pour moi, j’aimerai le débarrasser de cette tristesse qui l’accable. Pour quoi en faire, aucune espèce d’idée, tant qu’elle allégerait son âme.
Je n’ai aucun mal à me retrouver dans ses questions. Des efforts, nous en avons fait, Hanae et moi. Nous sommes désespérément accrochés à cette corde menaçant de céder sous notre poids. Et tout ça pour quoi ?! Pour en revenir au point de départ, là où tout a basculé. Continuer sur cette voie ne nous aurait rien apporté si ce n’est une souffrance supplémentaire, que je ne suis pas certain que j’aurais pu supporter.
« Oui, je sais ce que c’est... »
Une boule se forme dans ma gorge aux images qui défilent dans ma tête. Je la secoue pour rester concentré sur Mori-kun. Rien n’aurait pu me préparer à entendre la suite. De menteur ? Ses parents... Ceux-là il me tardait de les avoir en face de moi ! Par elle, je comprends qu’il parle de sa sœur. Alors il a vraiment fini par essayer ? Tout ça pour, quoi ?! J’aimerais avoir mal entendu. Un psy ? Je ne doute pas qu’il en ait besoin pour son propre bien être personnel, mais ici, il n’était pas question de cela. Par-dessus le marché Mori-kun souffrait d’une peine de cœur ? Pourquoi donc le sort s’acharnait-il sur cet enfant... La boule dans ma gorge a glissé jusque dans ma poitrine. Malgré ses efforts, rien ne s’est amélioré, au contraire... C’est pourtant moi qui lui avait assuré qu’essayer une autre approche avec sa sœur allait forcément apporter quelque chose de bon. C’était sans compter sur les bourreaux lui servant de parents.
« Je suis tellement désolé Mori-kun... Je pensais vraiment qu’en essayant ça porterait ses fruits... Tu n’as pas à t’en vouloir, tu n’y es pour rien. Ce que tu pouvais tu l’as fais, j’en suis sûr. Ce n’est pas toi le problème sache-le, c’est ce dont ils veulent que tu te persuades. »
Je serre les poings à m’en faire blanchir les jointures. Quelque chose ne tourne pas rond chez ses parents mais c’est pire que ce que j’imaginais. Ils sont littéralement en train de le détruire psychologiquement. Est-ce que je peux laisser cela arriver sous mes yeux ? C’est hors de question ! Autant démissionner tout de suite !
Mon regard tombe sur l’opercule d’une canette autour de son annulaire gauche. Assez intriguant pour calmer mes pensées fulminantes. Nous reviendrons sur le sujet de ses parents plus tard, encore trop sensible, je peux le sentir.
« Qu’est-ce que c’est, à ton doigt ? Ça a un rapport avec le fait que tu essaies d’être amoureux ? »
Est-ce une sorte, de bague ? Ça m’en a tout l’air mais, alors pourquoi affirme-t-il que ça ne marche pas ?
Codage par Libella sur Graphiorum

Gareth gazouille en japonais #00cc99
Gareth gazouille en anglais #9933cc
Chiaki gazouille en japonais/anglais #6699cc
Hanae parle en japonais/anglais #cc99cc
- Elève ; en 2ème année■ Age : 30■ Messages : 856■ Inscrit le : 27/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|