Dans la cuisine du club, Lou fait sauter quelques baies dans du sucre. L’odeur réconfortante la sort un peu du stress ambiant de la semaine. Elle n’est pas venue au club, lundi dernier. Elle flippait beaucoup trop pour ses premiers examens. Finalement, le Japonais s’est bien passé, l’histoire et la géographie aussi. La physique, un peu moins.
Aujourd’hui, ce n’était que sport. Le sport, Lou, elle le maîtrise bien. Heureusement pour elle. Elle a donné son maximum ce matin, avant de s’écrouler sur ses livres de cours après manger. Elle a révisé, révisé, et encore révisé, pour demain. Littérature et anglais. Elle flippe, mais elle a bien travaillé. Tout devrait bien se passer.
Et alors qu’elle pensait sécher le club ce soir encore, elle a décidé de faire un petit pas de côté sur son planning de révision. Elle a vraiment, mais VRAIMENT, besoin de se détendre.
Elle a opté pour une recette simple. Une qu’elle peut faire les yeux fermés. Une amandine aux myrtilles. La recette française, elle l’a empruntée à sa mère. C’est un gâteau que Lou aime tout particulièrement. Pas facile à réaliser, mais vraiment réconfortant à manger. Et alors que la pâte brisée repose au frais, elle s’occupe de la garniture.
La crème d’amande l’attend, aussi, mais il ne manque plus que les myrtilles. Elle en gardé quelques unes, fraîches, mais elle aime les faire revenir. Dans du sucre, du beurre et un peu de jus. Le rhum, c’est meilleur, mais l’alcool n’est pas bienvenue à l’école.
Puis il n’y a plus qu’à foncer la tarte, mettre les myrtilles et la crème d’amande. Tout ça au four, 180 degrés, pendant une vingtaine de minutes. Peut-être trente, le four est capricieux. Et au repos ! Lou retourne à son plan de travail, salue Emma Walker, qui vient de se mettre au travail, sur la paillasse à côté, et pose ses mains sur sa tête.
Plus qu’à attendre.
Deux minutes.
Cinq minutes.
Dix minutes, passent.
Mais ça ne sentirait pas le cramé ? Lou ne s’en rend pas compte, perdue sans ses pensées, mais elle n’a pas découpé le papier sulfurisé, et la feuille s’est coincée dans les résistances du four. Elle prend petit à petit feu.
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-1
❖ Arrivé(e) en : Début Décembre 2017
Ça fait à peu près une semaine que je suis « revenue » à Kobe High School. À part que ça fait juste SUPER bizarre, j’essaie de bien vivre avec ça. En même temps, on est dans le méga rush des examens, pas le temps de niaiser. Même si ça fait deux millions d’années que je parle japonais, je trouve ça des fois lourd de le faire, ma concentration trouve ça vraiment intense.
Aujourd’hui, j’ai étudié comme une folle, surtout pour mon examen de psychologie. Je dois dire que je ne sais pas encore pourquoi j’ai pris cette matière… Je me dis que ça peut me permettre de comprendre un peu mieux la nature humaine dans l’histoire… J’sais pas si ça a rapport. Bref. J’ai la tête en compote et je n’ai absolument pas d’énergie pour aller faire un tour au club de danse, en tout cas pas aujourd’hui. Pour le moment, j’ai envie de ne pas trop réfléchir… Non, je ne vais pas moins réfléchir au club de cuisine. En tout cas… C’est juste une bonne occasion pour débuter des cadeaux de Noël – parce qu’offrir de la bouffe comme cadeau, ça ne peut qu’être une bonne idée –.
Mes écouteurs sur la tête, à fond dans ma musique, je m’installe tranquillement à une table et je cherche un petit carnet dans mon sac. Après un petit moment : le voilà ! Mon livre de recette. Pas convaincue, je feuillette mon cahier, à la recherche des recettes de Noël, ou du moins, des idées de recettes.
Je laisse tomber un écouteur, pensive pendant un moment. Je ne crois pas que je serais productive aujourd’hui. Je vais peut-être faire juste des muffins, quelque chose de sucré, d’agréable et d’assez simple. Ou des cookies… Quelque chose qui va me remonter le moral durant les journées d’études. Je vais être peut-être gentille et partager avec Sumire et Meyu.
Je m’active finalement, commençant à sortir mes ingrédients, toujours avec de la musique qui joue dans une de mes oreilles.
- Elève ; en 1ère année■ Age : 25■ Messages : 384■ Inscrit le : 09/09/2022■ Mes clubs :
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❖ Arrivé(e) en : Septembre 2017
Le lundi 11 décembre 2017

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Si je mets de côté ce repas de Noël que j’anticipe beaucoup d’avance, je pense aussi qu’il va falloir que je trouve un petit quelque chose pour Meyu et Sumire. Ce sont pas mal les personnes avec lesquelles je suis la plus proche depuis mon retour.
C’est une odeur un peu étrange qui me sort de mes rêveries. Je renifle un peu, question de voir si je me trompe ou si j’ai « raison ». Mais en vrai, même après avoir essayé de trouver ce que ça sentait… J’ai l’impression que quelqu’un chose brûle. Je regarde autour de moi, je ne sais pas si c’est la faute à quelqu’un ou pas. Tant qu’on ne doive pas évacuer et que le système d’incendie ne se mette pas en marche…
Je jette un coup d’œil à ma voisine de plan de travail et lui demande :
- S’cuse moi, tu ne trouves pas que ça sent bizarre ?
Ça sent un peu le brûler. Mais je ne sais pas si la demoiselle le remarque aussi. Je me dis que peut-être juste mon nez qui me dit que ça sent le brûler, mais qu’en réalité tout est beau. Je me dis qu’un deuxième avis n’est jamais de trop. Peut-être aussi que je me trompe et que ça ne sent pas du tout le brûler, mais autre chose.
Je sais que ce n’est pas de mon côté, je n’ai rien fait chauffer pour le moment.
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Le lundi 11 décembre 2017
Bizarre ? Comment ça, bizarre ?
Lou fronce des sourcils, et dévisage Emma. Elles ne se connaissent pas bien. En fait, que de vue. La blonde est arrivée à l’école en début du mois. A part une brève présentation, et quelques salutations dans les couloirs, elles sont comme des inconnues.
Bizarre. Oui. En fait, ça sent bizarre.
Plus que bizarre, ça sent le cramé. Le nez de Lou s’agite, puis son corps aussi. Elle se tourne vers les plaques, mais rien sur le feu. Elle regarde toutes les paillasses, mais tout semble bien se passer. Puis, les fours.
Puis, son four.
Mais ça ne fait que quelques minutes, tout au plus ! Elle n’a quand même pas pû pousser le thermostat si haut ! Les tartes, ça ne crame pas en si peu. Le tic-tac de son minuteur commence à la stresser. Elle ne s’est pas trompée, quand même ?
« M*rde... » Grommelle-t-elle. Elle n’aurait pas dû venir. La sieste aurait été mieux. Si on ne sait pas se servir de sa tête, on ne fait pas de gâteaux ! Il y a bien longtemps qu’elle n’a rien laissé cramé. Elle s’élance vers son four, attrape une manique et ouvre la porte.
Un grand nuage de fumée.
D’un geste précis, elle sort le gâteau. Il n’a rien, heureusement. Mais le papier continue de brûler.
« S’il te plaît ! De l’eau. »
Elle se tourne vers Emma, le regard un peu désespéré.

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Et puis je l’entends dire un gros mot. Ah.
Ça sent mauvais.
Dans tous les sens du terme en ce moment.
Puis je vois la fumée qui sort du four. AH OUAIS ELLE A RAISON. MARDE. S’parce que je n’ai pas envie que 1. Le détecteur de fumée parte. Si ça part, ça va être la catastrophe. Genre que les gicleurs se mettent de la partie, pis qu’on doive évacuer le bâtiment pour un accident aussi bête que ça. (Au moins l’avantage, ce serait qu’on pourrait voir de beaux pompiers… J’ose vraiment espérer que les pompiers ont une aussi bonne réputation ici que dans mon lointain chez moi, mais je ne sais plus… Est-ce qu’ils ont également des calendriers avec des pompiers sexy ? Probablement pas). Et que 2. … J’sais plus.
Bref.
DE L’EAU. OUAIS C’EST BIEN DE L’EAU. VRAIMENT.
- Oui.
Même pas une hésitation.
Fais style que tu sais ce que tu fais. Sans hésiter je prends mon bol que j’aie sali auparavant pour faire ma recette. Je me dépêche vraiment d’aller prendre de l’eau. Pour vrai, je ne perds pas de temps. Je veux tellement pas qu’une belle pluie se met à tomber sur notre tête à cause d’un excès de fumée et peut-être un beaucoup de feu.
OK. EN VRAI J’AI UN MOMENT D’HÉSITATION. C’est que je me dis que je devrais le…
PIS ZÛT (pour ne pas dire autre chose). J’ai crissé* l’eau sur son moule et tout. Tant pis.
En priant pour que ça suffise.
- C’est bon là ?, demandai-je un peu anxieuse au vu de la situation.
*Déposé sans aucune délicatesse. (du moins, dans ce cas-ci)
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Le lundi 11 décembre 2017
« Je..c-crois que... » Une pause. « Oui ? »
Le cadavre de la tarte de Lou repose sur la grille du four. Elle le regarde, lasse, sans plus vraiment savoir que faire. Est-ce qu’elle peut la rattraper ? Éponger l’eau et la remettre au four, ni vu, ni connu ? Non. Lou en doute. Elle n’a aucune idée du goût de la tarte à l’eau. La crème amande n’avait pas encore eu le temps de figer, et elle commence à trancher au contact de l’eau qui réchauffe. Sans parler des myrtilles, qui se mettent à nager dans cette soupe sucrée.
Lou ne sait plus vraiment quoi faire.
Son cœur est serré. Elle n’aime pas gâcher la nourriture. Mais là, il n’y a plus rien à faire. Et même si jeter l’eau, c’était mieux que de déclencher l’alarme incendie, la lycéenne se sent toute ridicule. Si seulement elle avait pensé à découper le tour de papier cuisson avant. Ou préféré beurrer son moule. C’est plus difficile pour détourer, mais c’est souvent meilleur… et bien moins dangereux.
Le regard de Lou tourne vers Emma. Elle a été sympa, la blonde. Et vive, aussi. Elle a tout fait bien, comme il fallait, sans même se poser de questions. Les yeux de Lou se remplissent d’un peu de larmes. Elles ne coulent pas. Mais elles pourraient déborder. La lycéenne se mord les joues en répondant, la voix sourde :
« Je crois qu’elle est morte, ma tarte… »
Sous le choc, elle ne sait vraiment plus quoi faire.

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Non, mais je ne veux pas la laisser dans cet état. C’est vrai que sa tarte est morte et je comprends ABSOLUMENT son sentiment en ce moment. J’aurais probablement eu une réaction similaire. Mais je ne veux pas qu’elle se laisse abattre.
- Allons choupette…
Je ne peux pas m’empêcher d’être triste en voyant sa petite mine. Je m’approche d’elle assez doucement, pour qu’elle comprenne mes intentions. Si jamais elle ne souhaite pas que je la prenne dans mes bras, elle n’aura qu’à se dégager. J’ajoute d’une voix douce :
- Ce n’est pas grave, tu sais ? Il nous arrive toujours des trucs pas cool en cuisine. T’sais, moi j’ai déjà renversé un plat en sortant du four… C’était irrécupérable. Genre... Le tout avait alors fini à la poubelle, c'était vraiment triste, surtout que ça avait l'air TELLEMENT BON. Et que j'avais faim. Alors je comprends. C'est juste que je ne sais pas trop comment m'y prendre. Je suis fille unique, je n'ai pas l'habitude de prendre soin de plus jeunes... En tout cas, je ne sais pas si je fais de la marde ou pas...
Je ne suis pas convaincue que mes paroles soient les plus rassurantes. Je pense que l’idéal c’est de ne pas trop s’attarder à ce qui vient de se passer et se tourner à autre chose.
- Est-ce que tu veux m’aider à terminer mes cookies ? On pourrait leur donner des formes amusantes. Et après, si tu veux, on pourrait faire une recette qui te remontrerait le moral si ça te dit…
Enfin, je dis ça comme ça. Je ne veux pas l’obliger non plus. Je veux seulement qu’elle soit de meilleure humeur. D’ailleurs, je lâche mon étreinte pour la regarder avec un sourire qui se veut doux et rassurant.
- Enfin, ce n’est pas une obligation ! Je veux seulement que tu affiches un beau sourire en sortant d'ici.
En disant ça, je rougis légèrement. Je n’ai pas l’habitude de m’occuper de plus jeunes de la sorte vraiment, ça me fait un peu étrange. Mais en même temps, ça me fait du bien à mon moral.
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Le lundi 11 décembre 2017
Lou se laisse aller dans les bras d’Emma. Elle n’a pas pour habitude d’être particulièrement tactile, mais le contact lui fait immédiatement du bien. C’est ridicule, faire tout un plat pour quelque chose d’aussi couillon qu’une tarte loupée. C’était même pas une tarte importante, rien qu’un petit plaisir, qu’elle comptait grignoter avant son prochain examen. Juste un petit boost sucré, qui donne matière à tenir une journée de plus.
Ce n’est en fait pas tant la tarte le problème.
Dans les bras d’Emma, elle laisse couler une ou deux larmes. C’est agréable, de pleurer. Elle ne voulait pas se montrer aussi faible et ridicule, mais la blonde est réconfortante. Elle a beaucoup stressé, Lou, ces derniers jours. Elle n’est pas du tout à l’aise avec les études, et les révisions d’examens ont été très difficiles pour elle.
Ses parents ne lui mettent pas la pression, contrairement à son grand frère, mais Lou a envie de faire les choses bien. Depuis qu’elle est arrivée à Kobe, tout son monde a été bouleversé. Et même si elle préfère sourire devant sa famille, pour se montrer inébranlable, Lou aussi a parfois du mal avec ce grand changement. Elle, son frère, sa soeur, et ses parents ont vécu pendant des années dans la maison de sa grand-mère, dans la campagne japonaise.
Mamie lui manque. Ses copines lui manquent. Même ses profs lui manquent. Lou n’a pas du mal à s’intégrer à Kobe mais ce mois-ci, plus que tous les autres, a été dur. En perte de repères, elle a travaillé comme jamais. C’est le moment d’être la meilleure version d’elle-même. Et cette pression, elle explose dans les bras d’Emma.
« Merci… » Elle essuie ses dernières larmes avec sa manche, avant de se redresser. Lou est désolée pour Emma. Les deux filles ne se connaissent pas, et elle s’est complètement laissée aller. « Je veux bien, pour les cookies… »
Histoire de ne pas rester sur un échec, et de pouvoir changer ses idées. Elle sort doucement de l’étreinte, et récupère le cadavre de tarte. Elle jette le tout à la poubelle, le cœur un peu serré. C’est dommage, tant de gachi. Puis elle nettoie le plat à tarte, avant de retrouver Emma à sa paillasse.
« Comment je peux t’aider ? »

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Bref. Je lui laisse avoir de la peine dans mes bras, jusqu’à ce que ce ne soit plus nécessaire pour elle. Elle me remercie. J’en rougis légèrement, mais je lui souris doucement.
- Ça me fait plaisir. Si tu as besoin de quoi que ce soit, je suis là, ok ?
Je veux juste m’assurer, que même si on ne se connaît pas énormément qu’elle puisse se confier à quelqu’un… Enfin, tout dépendant à quel point elle se sent à l’aise aussi… Ou si elle en ressent le besoin également. BREF. SI ELLE VEUT. Je ne la force pas à quoi que ce soit. À l’heure actuelle… il faut seulement qu’elle ait bien et qu’on fasse et mange des cookies ensemble pour que tout se passe pour le mieux.
Je la laisse faire son deuil de tarte. Je relis ma recette parce que je ne sais momentanément plus où je suis rendue. Prise d’un doute, je vais avec mon téléphone sur le site de Ricardo… Quel homme ce Ricardo. J’veux dire… Il a aucune gêne à dire que sa recette est la meilleure. C’est un quasi dieu de la cuisine québécoise – j’sais pas s’il est connu ailleurs –. Bref. On ne jure que par Ricardo. En même temps… On ne peut pas dire que ce sont des recettes dégueulasse non plus, il est toujours une valeur sûre. Bref. Ricardo = Vie.
Sur ma table de travail, j’ai deux bols. Un premier avec mes ingrédients secs et un second avec les ingrédients « mouillés ». AH OUI. OK. Je vois où je suis rendue maintenant. Je suis un peu dans les patates, j’avais oublié. Bref. Ça va. Ok. Juste mettre les ingrédients secs dans les ingrédients « mouillés » avec les brisures et la vie est belle. Après il ne restera jusqu’à mettre la pâte à biscuit sur ma plaque et mettre le tout au four.
- Alors… On va mettre les ingrédients dans ce bol-ci, pour mélanger tous les ingrédients ensemble et les brisures de chocolats et après on va pouvoir faire des formes qu’on mettra sur la plaque.
Je laisse la demoiselle choisir si elle préfère mettre les ingrédients dans le bol ou si elle veut plutôt mélanger la mixture. Je m’occupe de la seconde partie. L’un ou l’autre m’importe peu, c’est juste pour qu’elle puisse donner un coup de main dans cette tâche.
Alors qu’on « travaille fort », je me permets de lui poser la question un peu débilos que j’ai en tête, mais qui est quand même assez importante.
- Je suis vraiment pas douée avec les noms, est-ce que tu veux me rappeler le tien s’il te plaît ? Moi c’est Emma Walker, si jamais !
Comme ça, c’est un peu moins gênant. Enfin, c’est quand même un peu gênant, mais un peu moins une fois que tu connais le nom de la personne.
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