Il est mignon Pablo, le tombeur de ces dames, à rougir pour un petit bisou posé sur sa joue. Elle l’aurait bien taquiné, Tsumugi, s’il ne l’avait pas fait avant elle. Ouvrant de grands yeux, elle rit nerveusement en imaginant ce qui aurait effectivement pu se passer s’il avait tourné un peu plus la tête vers elle.
« Bah ! J’aurais fait attention quand même ! »
Elle souffle du nez. Et récupère les photos. Elle doit en donner une à Pablo en souvenir et elle les examine une à une, sourire aux lèvres.
« En vrai… Je les aime toutes… »
Son regard s’attarde sur le cliché sur lequel il a, le plus, ronchonné. Entre le rouge à lèvre rouge de Pablo et les millions de paillettes, elle les trouve absolument fabuleux et bien plus classe que ce cher Edward. Elle l’aurait bien encadrée celle-là. Avec celle où ils ont l’air d’être sur une affiche de film. La jeune fille hésite un instant avant qu’un sourire mutin n'étire ses lèvres.
« Tiens… » Dit-elle en lui tendant la photo la plus pailletée. « Comme ça… Tu te souviendras que le jour de mon anniversaire, tu as perdu ta virilité. »
Le pauvre, et dire qu’il ne peut rien répliquer, sauf pour la forme parce que c’est son anniversaire. Ça lui apprendra à l’afficher en plein milieu du couloir. Et puis si elle devait montrer les images à ses amies, Tsumugi est certaine qu’il préférerait que jamais, au grand jamais, que quelqu’un tombe sur Edwarblo Morallen Sailor Moonisé. Les photos rangées dans son sac, elle lui rend sa bousculade en sortant du puriruka et le suit bien volontiers dans le centre-ville. Son sourire semblant ne plus vouloir la quitter, elle apprécie vraiment ce moment passé avec lui, qui l’empêche de penser à ses préoccupations du moment. Elle est d’autant plus touchée lorsqu’il lui offre de nouvelles barrettes.
« Elles sont superbes ! » Lui répond-elle en accrochant les nouvelles dans ses cheveux et en rangeant les anciennes dans son sac pour lui montrer comme elle apprécie son cadeau.
Guillerette, elle s’autorise quelques pas sautillants lorsqu’ils arrivent près du bar. Tsumugi n’est pas contre un peu de chaleur. C’est vrai qu’il fait frais dehors malgré sa veste qui la protège. Et encore une fois, Pablo se montre adorable, lui offrant les boissons, la laissant commencer au billard. Le regardant au loin, une pensée parasite vient effleurer sa conscience et la troubler. Pourquoi tout ça ? Le jeune homme est véritablement adorable avec elle. Certes, c’est son anniversaire. Mais c’est aussi la Saint-Valentin et elle sait qu’ailleurs, ce ne sont pas seulement les femmes qui offrent des chocolats ou des cadeaux. Est-ce qu’il se montre si généreux en toute amitié ou a-t-il d’autres idées plus liées à son jeu de drague ? Tsumugi se sent rougir malgré elle et chasse ses idées. Ce serait flatteur pour elle et arrivée plus tôt dans l’année, elle en aurait été toute émoustillée, mais à présent… Les choses sont différentes.
Quand il revient vers elle et qu’ils commencent vraiment à jouer, elle laisse de côté ses doutes et profite simplement de l’instant, préférant s’amuser, observer, ne pas se faire trop d’idées et se promettant de mettre les choses au clair avec lui si elle devait le faire. Quitte à lui parler de… La cerise sur le gâteau ? Relevant la tête de la table de billard, elle hausse un sourcil interrogateur. Une nouvelle surprise ? Il exagère, elle ne s’y attendait pas. Elle ne peut cependant pas s’empêcher de sourire lorsqu’il l’invite à se retourner.
Il est là. Moins décoiffé et froissé qu’au petit matin. Mieux habillé aussi. Mais toujours aussi séduisant. Dans sa poitrine, son cœur s'emballe, ses yeux le parcourent, fuient son regard quand ses joues se réchauffent. L’incident lui revient en mémoire. Ses peurs. Ses doutes. Son sourire se crispe. Se fige. Elle cherche alors dans la salle quelque chose, quelqu’un, un point d’ancrage. Son regard dévie vers l’entrée, espérant presque y voir passer la tête de Nissa et d’autres camarades. Mais elle espère en vain. Pablo le lui fait comprendre en passant son bras autour des épaules de Nolan.
Son cadeau.
Tsumugi se sent trahi. Par Pablo l’organisateur, par Nissa qui n’est pas là pour mettre fin à cette vaste blague, par les dieux qui doivent bien rigoler de son trouble.
Un cauchemar.
Elle se bête et gauche Tsumugi, incapable de dire un mot, bien trop surprise, passant par toutes les couleurs en comprenant ce qui se joue. Il est là. Elle est là. Pablo s’en va. Un rencard. Les tourtereaux. Elle s’empourpre et n’ose plus regarder Nolan. Elle voudrait fuir, mais ses neurones refusent obstinément d’aligner les étapes d’un parfait plan d'extraction de situation dangereuse. Lever un pied pour le poser devant l’autre lui semble presque impossible. Elle ne peut que regarder son fourbe camarade et son air satisfait qui s’éloignent. Une belle nuit… Des photos dignes d’affiche de film. Etait-ce des indices sur ce qu’il préparait véritablement ?
« Je… Pablo ..! Rev... Tu … Il… Mais ..! »
Incapable d’aligner une suite de mots cohérente, elle lève les yeux vers Le Lidec. Rencard. Tourtereaux. Elle détourne les yeux, stressée, angoissée. Elle se sent grillée. Cramée même. Comment Pablo a-t-il su ? Rencard. Tourtereaux… Hésitante, elle lève à nouveau la tête vers lui.
« S-Salut… »
Lissant le devant de sa robe pour se donner contenance, elle regarde les billets dans la main de Nolan, le cœur battant à tout rompre et détourne à nouveau les yeux.
« J-je… Je comprendrais si… Si tu veux rentrer… Je… Je sais pas où il a la tête…! »
Nerveuse, elle rit tout en se passant la main dans les cheveux. Elle sourit, même si elle sait qu’il sonne faux. Nolan avait sûrement bien d’autres choses à faire. Peut-être même avait-il lui-même prévu un autre rencard avec une fille de son choix. Elle se sent mal Tsumugi. Heureusement qu’elle tient encore sa queue de billard, cela empêche à ses mains de trop trembler.
- Pablo K. MoraElève ; en 3ème année■ Age : 30■ Messages : 484■ Inscrit le : 25/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
Le 14 février, ce n’est pas SEULEMENT la Saint-Valentin. Y’a deux semaines, j’ai surpris Nissa en pleine conversation au téléphone qui parlait de l’anniversaire de Tsumugi. Ni une ni deux, j’me suis pas privé pour lui demander quand c’était. Hé, une occasion pareil, ça s’rate pas. Elle m’a expliqué qu’elle avait prévu de passer fêter ça entre amies avec une fille qui est loin et tout, une intention super sympa en vrai, et qu’elle savait pas encore ce qu’elle allait préparer d’autres. Du coup j’ai enchaîné et vu que j’avais une p’tite idée de comment lui fêter, on s’est arrangé pour se partager la fin de journée de Tsu’. Ouais, la principale concernée à même pas eu son mot à dire… mais j’suis sûr qu’elle appréciera le final ! L'invité surprise par contre, j'sais pas s'il s'en remettra...
Ce matin du coup, j’suis resté muet sur le projet quand Tsu m’a offert ses chocolats. Même pas un bon anniversaire ou quoi, j’ai fait style « j’suis pas au courant » comme la logique le voudrait. On s’est retrouvé en classe à l’heure des cours et le midi j’suis allé faire sa fête à Yulian. Il est pas prêt de l’oublier aussi celui-là, héhé. A la fin du dernier cours, juste en sortant de classe, j’ai interpellé Tsu’ avant que Nissa l’embarque :
Hé Tsu’, on s’rejoint à 17h30 devant le campus, j’t’embarque en ville ! T’as cru que j’allais pas capter que c’était ton anniv’ ou quoi ?! Hahaha !
Tant pis pour les gens dans l’couloir, zéro gêne à l’afficher ! Et puis j’suis pas peu fier de l’effet de surprise quand j’vois sa tête. Après ça, j’suis allé au baseball me dépenser, que j’ai quitté avec un peu d’avance pour partir m’changer. A mini-anniv’ improvisé, tenue correcte exigée. Jean noir, t-shirt blanc et haori sur le dos, je me met en chemin vers l’entrée du campus et attend la miss, adossé contre la grille, les mains dans les poches. J’me redresse quand elle arrive et on file aussitôt prendre le bus, discutant en chemin :
Je te dévoile pas tout d’un coup, seulement une étape après l’autre, okay ? Et me demande pas combien y’en a, c’est pas du jeu !
Je la laisse cogiter, m’embêter pour savoir sans craquer ne serait-ce qu’un dizième de seconde… Et puis finalement, arrivé dans le quartier Motodachi et alors que le bus s’arrête, je lui dévoile la première partie du plan :
Attention, on est bientôt arrivé. Prépare-toi ma grande, parce qu’on va au karaoké : y’a pas d’anniversaire sans musique !
Et sans lui laisser l’occasion de s’y opposer, je sors du bus en l’entrainant avec moi. Je la relâche mais l’incite à me suivre pour qu’on aille s’engouffrer dans un karaoké tout près, nous payant un p’tit quart d’heure dans une salle close pour chanter sans se prendre la tête. Je lui lance alors avec un petit sourire en coin :
J’te laisse choisir les 2 premières, on chante ensemble si tu veux ! La troisième par contre, elle est pour moi.
- Tenue de Pablo:
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So small in a massive universe, I'll find my place when I stop living with this curse
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Dans son sac attendent les chocolats, prêts à être distribués. A part Nissa, et Pablo croisé dans le couloir, ses amies du palier sont les premières à en profiter, Lou, Emma, qu’elles considèrent comme étant les plus proches d’elle, ne serait-ce que parce qu’elles ont partagé un bout de son quotidien, dormant avec elle, riant avec elle, partageant quelques confidences, qu’elles soient familiales ou concernent des complexes difficiles à comprendre pour les autres. Au réfectoire, elle mange rapidement et croise Seito, à qui elle donne ses chocolats, s’amusant de son égarement et son empressement à goûter un chocolat. Puis vérifiant l’heure, à peine huit heures passé de huit minutes, elle se dit avoir le temps de passer voir Nolan avant le début des cours. Juste en sortant de la cafétéria, elle manque percuter Shin-san et toute heureuse, l’arrête avant de lui donner ses chocolats, lui répétant le même discours préparé qu’à Mori-san au sujet de ses chocolats d’amitié. Le jeune homme lui paraît insensible à son cadeau et ne peut s’empêcher de lui préciser qui n’est pas obligé d’accepter, ni même y répondre au White Day, qu’elle le faisait surtout pour le plaisir avant de poursuivre sa route... Malgré elle, un peu moins assurée.
À mesure qu’elle se rapproche du dortoir des étudiants, Tsumugi se demande si c’est une bonne idée, si elle ne devrait pas attendre un autre moment, plus tard dans la journée. Mais elle prendrait aussi le risque de le rater et elle se voyait mal les glisser dans son casier. Il est de toute façon trop tard pour faire demi-tour, elle est déjà devant le bâtiment. Connaissant le numéro de sa chambre pour y être allé une ou deux fois, elle s’y présente, en ayant l’impression de sentir des regards sur sa nuque. Évidemment, qu’une fille, qui n’a pas spécialement l’habitude d’être là se pointe le jour de la saint-valentin, c’est suspicieux. Mais cela ne veut rien dire, elle n’a que des chocolats d’amitié à offrir. Enfin… Si l’on considère que ses chocolats spéciaux « super-héros » en sont. Elle a l’impression que les autres lisent en elle, qu’à se pointer directement devant sa chambre, elle trahit ses sentiments. Mal à l’aise, elle hésite. Elle n’a qu’une envie, partir. Et si jamais il n’en veut pas ? Et si le mot est de trop ? Elle n’a pas pu s’empêcher de l’ajouter la veille, alors qu’en rentrant de chez Naoki elle s’était mise à faire le point sur les tremblements de son coeur. Déglutissant difficilement, rassemblant le peu de courage qu’il lui reste, elle frappe trois coups, espérant qu’il soit là, mais pas son colocataire.
« L-Le Lidec-san ? » Appelle-t-elle en rapprochant son visage de la porte.
Il ne répond pas. Elle hésite, mais elle est là et refuse de baisser les bras malgré la gêne. Elle tape un peu plus fort et l’appelle. Pitié, qu’il soit là. Puis elle entend un :
« Hm.. C'qui...? » Endormi.
Son coeur manque un battement. Son petit poing se serre pour cacher les tremblements qui animent ses mains. Et elle s’ordonne de se calmer. Ce ne sont que des chocolats… « D’amitié.
« C’est Tsumugi… Tsumugi Sato… » Se sent-elle obligé d’ajouter, au cas où il en connaîtrait plusieurs ou qu’il ne la resitue pas. Ce qui, lui briserait le coeur.
L’oreille, presque collée contre la porte, elle l’entend lui parler, de sa voix ensommeillée.
« Oh Sato-san ?.. Euh.. Attends... »
Elle attend un instant, l’entend se lever puis il lui dit qu'elle peut entrer.
Rattrapant son courage qui menace de s’échapper, elle pousse la porte et prend une inspiration avant de passer l’encadrement et de refermer derrière elle. Ses paupières papillonnent le temps de s’accoutumer à l’obscurité et elle s’approche de lui.
« Bonjour… » Se sent-elle obligée de chuchoter. « Je… Je suis désolée… Je t’ai … réveillé ? »
« Bonjour Sato-chan ! Euh.. Un peu mais, t'inquiètes c'est rien ! Tu voulais me dire quelque chose? »
Il allume la lumière, elle le voit enfin distinctement. Elle a déjà vu Le Lidec souriant, riant lorsqu’ils s’amusent, concentré quand il s’use la santé sur le terrain d’entrainement, fragile lorsqu’il abaisse ses barrières, gêné, quand leurs regards se croisent… Première fois qu’elle peut observer le Nolan à peine éveillé, les cheveux en bataille, le visage froissé par les marques de l’oreiller. Elle ne peut s’empêcher de le trouver mignon. Plus que mignon même alors que ses prunelles détaillent avec délices les traits de son visage avant de croiser ses yeux vairons, s’empourprer et reprendre pieds dans la réalité. Il lui faisait déjà oublier le but de sa mission.
« Je… Oui ! Enfin… Plutôt, te … Donner quelque chose… » Dit-elle, la voix hésitante, montant un peu dans les aigus.
« Quelque chose ? » Demande-t-il, d’un air perplexe avant que ses joues ne se mettent à chauffer. Probablement a-t-il fait le lien avec la date. Elle voudrait l’admirer un peu plus, cette rougeur à ses pommettes.
Qu’il se taise ce coeur qui bat trop fort. Qu’elles se calment ces mains qui s’agitent frénétiques. Ouvrant son sac, elle en cherche la boîte destinée à Nolan et quand elle met la main dessus, elle lui échappe, tombe et roule aux pieds du jeune homme. Se baissant trop précipitamment pour la récupérer, elle en trébuche. Il met ses mains en avant pour la rattraper par réflexe, mais trop tard elle finit à genou devant lui. Elle est, littéralement, tomber à genou à ses pieds. Si les divinités s’amusent à se moquer d’elle, si elle aurait pu lui faire la blague pour chasser son malaise, elle ne trouve pas les mots et panique.
« Mer** ! » Jure t-elle, en se redressant, rouge de honte. « C’est pour toi …! » Souffle-t-elle en lui tendant ses chocolats.
« Ça va ?! » Demande le jeune homme qui en voyant la boîte, rougit d'un coup et la prends, l’air un peu hésitant. « Tu.. Des chocolats pour moi ? Je.. Merci, c'est gentil. Euh.. »
Elle lève les yeux vers lui, se dit qu’elle n’aurait pas dû en voyant son visage rougit, comme faisant écho à ses propres rougeurs. Elle est presque contente de ne pas avoir fait de chocolat spécialement pour lui. Considérant son état pour de simple chocolat d’ami, la remise aurait été bien plus compliquée.
« O-oui ! Pour toi ! De rien… »
Elle se relève en prenant appui sur le bord du lit. La voyant faire, Nolan se recule un peu et elle se presse d’autant plus, jugeant elle-même sa présence indésirable dans la pièce. Elle ne sait pas si elle va vomir ou s’évanouir. Elle ajuste son sac sur son épaule et détourne les yeux en sentant les larmes y monter.
« Je … Vais être en retard ! J-J’y vais ! » Dit-elle précipitamment, tout son texte, sur les chocolats d’amitié, oublié, elle n’aurait pas su lui mentir de toute façon. Pas sans réciter son texte mécaniquement à la manière d’un robot.
« Je m'y attendais pas... Mais at- attend ! » Commence-t-il.
Elle n’en entend pas plus, refermant la porte derrière elle vivement. Le dos droit, le sang bourdonnant à ses oreilles, elle marche vite dans le couloir, pressée de s’éloigner, retrouver l’air frais du dehors. Jamais elle n’aurait pensé pire distribution de chocolat. Une fois hors du bâtiment, elle inspire profondément, cherche son calme, mais repense à ce qu’il s’est passé. Sa chute, son bug.. Le mouvement de recul de Nolan. Son visage rougit… Qui sans raison apparente se superpose à celle où il boit dans son bubble tea. Stop ! S’en est trop pour Tsumugi qui se frappe le front du plat de la main. Poursuivie par ses visions du jeune homme aux cheveux en épis, elle rejoint sa salle de cours et affichant son éternel sourire enjoué, profite que le professeur ne soit pas encore là pour donner aux garçons leur chocolat d’amitié. Même à Paul, garçon timide, récemment débarqué avec qui elle n’a pas tant échangé.
Pour Tsumugi, la journée passe lentement, comme pour lui rappeler qu’elle n’a aucune prise sur le temps et ne pourra pas oublier si vite l’incident du matin. Nolan non plus d’ailleurs. Mais quelle idée ! À midi, déjeunant avec son amie de toujours, elle lui raconte le désastre des chocolats et se souvient alors qu’elle ne lui a pas précisé qu’il s’agissait de chocolat d’amitié. L’envie est forte de lui envoyer un message pour le lui expliquer, mais, curieusement défaitiste, elle pense qu’il les a sûrement déjà jeté. Le mieux serait de faire profil bas et d'éviter de lui parler de le croiser ces prochains jours… Ces prochaines semaines… Ce prochain mois. Serait-ce seulement possible quand sa seule espérance de la journée est de voir Nolan franchir la porte de sa chambre lorsqu’il vient voir son colocataire ?
À la fin de la journée, en quittant la salle de cours, elle a la surprise de se faire interpeller par Pablo. Les yeux ronds de surprise, elle ne sait comment réagir. Elle, qui ne lui avait pas donné sa date d’anniversaire, ni a personne d’autres dans la classe se retrouve soudainement au centre d’une attention dont elle ne voulait pas et qui lui fait monter le rouge aux joues.
« O-Ok ! 17h30 ! » Répond-elle à Pablo après avoir lancé un coup d'œil à Nissa.
Elle est touchée, Tsumugi. Sur le chemin jusqu’au gymnase, elle ne peut s’empêcher de sourire. Les désagréments du matin oubliés au profit d’une soirée surprise. Attendant les membres du club sans aller se changer, elle offre ses chocolats à ses senpai et Lizzy, pour qui elle a une grande admiration.
Puis, pas peu fière d’avoir fini son travail de distribution d’amour, elle rejoint Nissa et très vite, elles appellent Hina, restée à Nagoya. Elle leur parle de sa hâte, à l’idée de sortir le soir, demande à être aidé pour savoir comment s’habiller, puis aborde des sujets plus sérieux. Que fera Nissa lorsqu’elle ne sera pas là ? Osera-t-elle aller voir Maya ? Tsumugi l’espère de tout cœur. Après tout, rien ne lui interdis de passer sa saint-valentin avec une amie n’est-ce-pas ?
Quant à sa surprise, jamais elle ne s’y serait attendue. Dans la salle du karaoké, Tsumugi, ivre de bonheur, choisit ses chansons sur la console. Un quart d’heure. Cela ne leur laisse pas beaucoup de temps, mais tout de même assez pour un duo et deux solos à son avis. Alors pour se mettre directement dans le bain et pouvoir se lâcher complètement pour profiter au maximum, Tsumugi choisit une de ses chansons du moment susceptible d’être connue par Pablo autre que ses openings d’anime qui pourrait lui poser problème. Dès les premières notes, la jeune fille commence doucement à danser sur place.
« Up with it, girl. Rock with it, girl. Show dem it, girl ! Bada bang bang ! »
Il place l’intro, mais quand elle commence à son tour, elle s’oublie et pour le fun réalise quelques pas de danse du clip sans se soucier de savoir si elle les exécute correctement.
« Come on, come on, turn the radio on. It's Friday night and I won't be long. Gotta do my hair, put my make up on ! It's Friday night and I won't be long ! »
Là, dans la salle aux murs insonorisés, elle a l'occasion unique de pouvoir tout extérioriser. Sa honte, sa gêne du matin, sa peur quant à la prochaine fois où elle croisera Le Lidec au détour d’un couloir, sa déception à l’idée qu’il ait jeté ses chocolats. Elle a de toute façon prévu de ne pas le revoir de si tôt, quitte à fuir de sa chambre s’il vient voir Mori-san. Satisfaite, rassérénée, la jeune fille passe son micro à Pablo une fois son solo passé.
« That tonigh’s gonna be a good night ! » Commence-t-il à chanter.
Si Tsumugi en a les larmes aux yeux, cela ne l’empêche pas de se lever et de venir sauter, danser à ses côtés, chanter à tue-tête sans se soucier de savoir si elle chante juste ou pas, dans le micro ou pas, simplement heureuse de pouvoir profiter de sa fête, rire, chanter, danser, à s’en casser les pieds et la voix.
Quand ils sortent enfin, Pablo l'entraîne vers un purikula, ces photomatons japonais à thème. Il insiste pour leur payer la séance. Émue, elle finit par accepter tout en ayant le sentiment de ne pas mériter autant. À l’étage des photomatons, ils prennent leur temps pour choisir leur thème. Pablo désespérant qu’elle en choisisse un trop « girly » pour lui.
« Macho ! » Se moque-t-elle gentiment, lui évitant le thème « barbie » mais pas celui « Sailor Moon ».
Il a beau râler, il se prête au jeu et se montre être une véritable guerrière, combattant pour l’amour et la justice. Armée du stylet pour les retouches photos, sur un des clichés, elle s’ajoute les accessoires du prince Endymion et à lui ceux de Sailor Moon, le rouge à lèvre compris, argumentant d’un « C’est mon anniversaire ! » Pour qu’il n’efface pas ses retouches. Sur la dernière, elle lui accorde le droit de sauver sa virilité et de se protéger des paillettes, dont elle a abusé sur une autre.
Attendant l’impression des photos, Tsumugi lui lance un regard en coin. Elle sourit, hésite, puis profitant qu’il n’y ai pas trop de monde pour les observer, elle l’appelle:
« Pablo ? »
Se rapprochant, se haussant sur la pointe des pieds, prenant appui sur lui, elle dépose un baiser léger sur sa joue.
« Merci… Pour tout ça… Je suis… Vraiment touchée, que tu y ais pensé…»
- Pablo K. MoraElève ; en 3ème année■ Age : 30■ Messages : 484■ Inscrit le : 25/02/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
Les chansons passent et Tsu’ se débrouille mieux qu’elle le laissait penser ! Mieux même, elle se prend au jeu et se lâche, ce qui m’fait plaisir. On chante ensemble, puis chacun son tour et pour clotûrer ça bien, je change la chanson de Black eyed peas, non seulement parce qu’elle est festive, mais aussi parce qu’elle passe un p’tit message. Ce soir, elle passera une bonne soirée, en tout cas j’espère bien qu’elle le sera vu ce que j’ai prévu de lui organiser !
on finit par en sortir, continuant de chanter à tue-tête et se dirigeant vers le porchain arrêt. Un purikura, clairement pas le genre de trucs dans lequel j’me rends d’habitude, mais les filles aiment bien ce genre de trucs et après tout, c’est sa journée. A peine entré, j’insiste pour lui payer. C’est ma façon de lui faire un petit cadeau, à défaut de moyens plus gros pour faire mieux.
Macho, macho… Tout d’suite les grands mots ! J’me laisse déguiser mais j’tiens quand même à garder un minimum de virilité…
Je ronchonne en lui donnant un petit coup de coude et la laisse choisir, rigolant derrière elle alors que les thèmes défilent sur les écrans. C’est fou ce que le japon est doué pour ce genre de trucs, et si nul dans d’autres. J’dois avouer que Sailor Moon, ça m’fait bien marrer. Jouer les super-héros, enfin, héroïne pour le coup, ça m’va bien au corps ! J’en profite pour surjouer, pliant les bras pour montrer les muscles, puis mettant les poings sur les hanches avec fierté, avant de croiser les bras, dos à Tsumugi, pour se la jouer duo mystérieux.
Ouais bah heureusement que c’est ton anniversaire, sinon j’serai pas ici ! Hé attends attends, pas celui là, en vrai c’était mieux bien le rouge foncé là !
Pas le rouge à lèvres rose, trop girly, mais le rouge j’veux bien céder. Tant qu’à faire autant avoir un minimum la main dessus ! Je ronchonne quand j’vois la tonne de paillettes en lui disant qu’on va ressembler à des vampires de Twilight, et lui pique le stylet pour faire les retouches de la dernière. Au dessus de notre photo dos à dos, j’met un genre de cadre type « affiche de film », écrit nos noms de chaque côté et met des étoiles, une bobine de film par ci par là, un filtre noir et blanc à l’ancienne et tout le tralala. On attend l’impression et j’lui laisse prendre ses préférés, lui demandant juste de garder une pour moi. Le choix fait, j’range la photo dans la poche intérieure de ma veste et me frotte les mains, prêt à repartir.
Qu’est-ce qu’il y a Tsu’, on a oublié un truc ?
J’tourne la tête vers elle et à ce moment là, elle se hisse sur la pointe des pieds pour m’prendre au dépourvue. Un peu surpris, j’sens mes joues chauffer et j’cligne des yeux, montant la main à ma joue avant de rigoler.
De rien Tsu’, ça m’fait plaisir. Mais m’refait pas des coups comme ça, j’ai cru que t’allais m’embrasser ! Imagine si j’avais tourné encore plus la tête !
Je la taquine en la poussant quand j’passe à côté d’elle, puis la pousse encore pour qu’elle passe devant et qu’on sorte du puriruka. L’heure défile à vitesse grand V et j’ai d’autres projets sur le feu, dont un qui concerne la demoiselle. On se ballade un peu dans le centre et je profite du chemin pour lui offrir des barrettes à cheveux, vu qu’elle en met souvent et en tout genre. C’est pas un cadeau très onéreux, mais c’est tout ce que j’peux faire avec mon mini-budget, en plus de l’inviter. Faut dire aussi, y’a une partie de mon argent de poche qui est passé dans la soirée de ce soir.
C’est pas grand-chose mais j’espère qu’elles te plairont !
On continue de se balader et, l’air de rien, j’finis par lui proposer d’aller se réchauffer dans un bar, nous dirigeant vers celui que j’ai en tête et qui nous amène en bord du centre-ville, pour revenir discrètement plus proche du campus. Je lui propose un billard vu que la table trône au centre du bar et la laisse aller commander nos boissons, le temps d’envoyer un long message qui a son importance.
Désolé d’te déranger mec, y’a urgence. J’étais en train de jouer au billard dans un bar dans le centre-ville, mais y’a le barman qui me cherche des noises. Il veut pas que j’sorte parce qu’il croit que j’ai volé un truc de merde et si il continue avec ses piques racistes, j’vais finir vriller… T’as moyen de venir m’chercher ? Préviens pas le bahut stp, sinon j’vais avoir mes grands-parents sur le dos alors que j’ai rien fait.
Je range mon téléphone, le grand sourire aux lèvres et met les boules de billard dans le triangle, le temps de les caler comme il faut. Tsu’ revient avec nos boissons et je fais signe au barman que c’est moi qui paie.
J’te laisse commencer, j’vais régler !
Je file au bar et paie la note, revenant ensuite jouer avec Tsumugi. On tire quelques coups, quelques boules jaunes et rouges filent dans les trous et la compétition est bien installée. Un quart d’heure plus tard, une silhouette passe l’entrée, me faisant afficher un énorme sourire carnassier. Alors qu’il approche, l’air inquiet ou incrédule, sûrement de voir que je ne suis pas du tout énervé, je parle un peu plus fort à Tsumugi pour que Nolan m’entende.
Et voilà la cerise sur le gâteau, la surprise du chef. Ma chère Tsumugi, mon dernier cadeau pour ton anniversaire est juste derrière toi.
A ces mots, je confie la queue de billard à Nolan en passant le bras autour de ses épaules. Je les regarde l’un après l’autre, savourant ma petite victoire et leur tête pleine d’incompréhension, puis sort deux billets de cinéma de ma poche. Les deux billets que j’avais gagné à Halloween et que j’ai pas utilisé, puisque Seito m’avait invité avec les siens.
Bon, j’avoue, c’est un petit cadeau pour toi aussi Nolan. Désolé pour le faux prétexte, tu me ronchonneras dessus demain... mais voilà, tu es là, Tsumugi est là, et moi je m’en vais ! Je vous souhaite un bon premier rencard les tourtereaux !
J’donne une bonne petite tape dans le dos de Nolan, fait un clin d’œil à Tsumugi et file chercher ma veste, les laissant se débrouiller entre grandes personnes et le sourire aux lèvres.
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Le 14 Février 2018
- Nolan Le LidecA l'université ; 2è année■ Age : 28■ Messages : 1094■ Inscrit le : 17/01/2021■ Mes clubs :
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How to save a life in Kobe ?
Feat Tsumugi
La première partie se réfère au début du post de Tsumugi : Ici
Le mercredi je n’ai qu’une heure de cours à midi trente. J’en profite toujours pour dormir une heure de plus le matin. Seulement une pour éviter les décalages et puis je fais tous mes devoirs le reste de la matinée. Sauf que ce n’est pas le cas de la majorité des autres étudiants. J’entends qu’on toque à la porte. Pas envie de bouger, je grommelle dans mon oreiller. Mais on insiste, purée... Pas de réponse d’Orion, je vois qu’il s’est déjà levé, super discret. Je cligne des yeux quand j’entends que c’est Tsumugi. Ben, qu’est-ce qu’elle vient faire à la fac aussi tôt ?
J’ai pas encore la lumière à tous les étages mais j’arrive à ne pas oublier d’enfiler un t-shirt et passer une serviette sur mon visage avant de lui permettre d’entrer. Tsumugi fait quelques pas dans ma chambre et chuchote. Oui elle m’a réveillé, mais je n’arrive pas à lui en vouloir. Elle doit avoir une bonne raison. J’allume la lumière, grimace un peu et attend sa réponse. Pourquoi elle est aussi gênée ? Oh ? Quelque chose pour moi ? Aaah ! Mais c’est la Saint Valentin ! Je me sens rougir pendant que Tsumugi fouille dans son sac.
Toute stressée, sa boîte tombe à mes pieds, je n’ai même pas le temps de me baisser qu’elle l’attrape, enfin, en trébuchant. La pauvre, j’essaie de la retenir mais j’ai encore le corps raide et endormi. En la voyant à genoux au sol je me recule pour ne pas la gêner encore plus. Je m’inquiète, Tsumugi me tend la boîte. Je bafouille, demande si c’est bien ce que je crois, la remercie. C’est bien des chocolats pour moi. Je n’ai même pas le temps de parler plus qu’elle est déjà parti, elle a fuit même ! Me voilà tout seul assis sur le bord de mon lit.
« Mais... Je sais même pas si c’est... d'amitié ou... »
Pour-pourquoi elle serait aussi gênée sinon ? Je ne sais pas quoi en penser ! Déjà que parfois quand on se voit, il y a des moments de silences gênants, maintenant ce floue. Je n’ose pas ouvrir la boîte tout de suite, et s’il y a une déclaration dedans ? Quand midi arrive et que je retrouve Seito, je lui en parle tout de suite pour avoir son avis. Et il ne manque pas d’en faire autant par rapport aux chocolats que lui a offert Mathéo... Sérieusement ? Et il est hétéro lui ? Et moi je suis un Don Juan. Ca me tue qu’aucun des deux ne réalisent que non, ce ne sont pas des chocolats d’amitiés. J’ai du mal à me décider entre si ça m’agace ou si je trouve mignon comme les yeux de mon Rinbo brillent quand il parle de lui.
Par rapport à Tsumugi, Seito ne comprend pas trop pourquoi elle a paniqué sachant qu’il a aussi eu des chocolats de sa part. Oh mer**... Mais si elle n'a paniqué que pour moi... Ca veut dire... Qu’elle... Wow... J’ai peur de me faire des idées, je l’aime bien, ça... Ca me dérangerait pas que ce ne soit pas d’amitié, je crois ? Je sais pas... Mon cœur qui bat un peu trop vite doit savoir mieux que moi. J’ai plus très faim d’un coup et donne mon dessert à Seito.
J’essaie de suivre en cours mais la scène me repasse dans la tête. Pourquoi Tsumugi est venue avant les cours alors qu’on aurait pu se voir après ? Elle ne voulait pas qu’on la voit ? Parce que c’est pas juste de l’amitié ? Je déteste me poser des questions comme çaaa ! C’est bien pour ça que je m’intéresse pas aux filles. Enfin, d’habitude... Quoi que, je ne cherche rien, ça arrive par hasard. Heureusement que je n’ai pas d’autres cours aujourd’hui. Je passe à mon casier et vois toutes les boites qui en tombent. Elles viennent soit de filles que je ne connais pas, soit du club ou de ma classe. Oh, y’en a un d’un garçon, il a quitté le club lui par contre. Bon ben ça fait beaucoup de chocolats ! Je ne vais pas pouvoir tout manger tout seul mais j’ai les parfaits acolytes pour ça.
Je sors du bâtiment direction ma chambre. Il faut que j’ouvre la boîte de Tsumugi. S’il.. S’il y a une déclaration... On verra hein ! Au lieu de ça, j’y trouve un petit mot tout mignon.
Avec des petits cœurs à côté. Elle est vraiment trop mignonne. Je regarde de plus près ses chocolats. Ils n’ont pas été achetés, ça se voit tout de suite. Il y a même des cookies ! J’en goûte un, les morceaux de chocolats sont croquants mais le biscuit est fondant, j’adore, c’est vraiment trop bon ! Elle n’a pas été radine sur la taille, c’est bien Tsumugi ça. Il faut que je la vois en face, mais ça me stresse...
La journée passe, mes révisions m’aident à penser à autre chose jusqu’aux heures de club. Il y a moins de monde d’ailleurs aujourd’hui. En même temps vu le jour qu’on est, certains ont mieux à faire. A 18h je vais me doucher. La serviette sur la tête pour la sécher, je consulte mon portable et y voit un message de Pablo. A coup sûr pour se vanter de son nombre de boîtes reçues. Ou pas... Put*** mais dans quel bordel il se fout lui ?! Si le mec est raciste je ne pense pas qu’il réagira mieux en voyant ma tête mais je peux au moins faire en sorte que ça dégénère pas. Au pire, je lui paierai ce qu’il a soit-disant volé. Je m’habille en vitesse et part en direction du bar après lui avoir répondu. J’y entre presque en trombe et cherche Pablo des yeux.
« Ca va ? Ben il est où l’barman ? »
Pourquoi il sourit comme un abruti ? ET POURQUOI TSUMUGI EST LA ?! C’est son anniversaire aujourd’hui ?! Purée c’est quoi cette journée, j’en peux plus moi.
« Mais qu’est-ce que tu racontes cabr*n ?! »
C’est moi la cerise ? Ok j’suis rouge comme pas possible mais c’est pas une raison. J’comprends pas. Comment ça un cadeau pour moi aussi ? Me faire courir jusqu’ici ? J’fais déjà du cardio tous les jours, qu’est-ce qu’il m’chante ce timbré ? Avec ses places de cinéma.
« Quoi tourtereaux ?! Comment ça tu pars ? Attends Pab- ! »
La porte d’entrée se ferme. Tsumugi non plus ne comprends rien et en perd son japonais. Purée il va me le payer ! Me piéger comme ça. J’ai pas b’soin d’lui pour avoir des... Des... Rencards... Bon p’têt que si, mais j’ai rien demandé là ! C’est la voix de Tsumugi qui me fait sortir de mes pensées bordéliques. Si je veux rentrer... Non, c’est pas que ça me dérange c’est juste... Ok déjà stop, parle avec ta bouche elle ne lit pas dans les pensées. Je disais donc...
« Non, ça me dérange pas de rester. Euh, moi non plus... Tu-tu... Hem... Merci pour les chocolats, ils étaient très bons ! Surtout les cookies... »
Parle plus doucement abruti. Voilà pourquoi je ne cherche personne, je perds toujours mes moyens... Je prends toujours des mois pour comprendre et assumer. Je regarde ce que Tsumugi tient dans sa main.
« Tu veux refaire une queue... Une partie ! De billard j’veux dire... »
Quel con, j’ai honte de moi... Je cache mon visage derrière ma main et n’ose plus la regarder.
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Ft. Pablo et Nolan
Le 14 Février 2018
Pablo partit, seule avec Nolan, Tsumugi se demande si c’est une punition, une vengeance, si dans une autre vie elle n’a pas heurtée une divinité qui s’est dit que ce serait bien de lui faire retrouver Nolan sitôt après avoir gaffé avec lui. Elle commence à regretter d’avoir pensé à l’éviter, s’éloigner le temps de lui faire oublier tout ça, peut-être le temps qu’elle oublie elle-même. Elle a donné trop d’idées au dieu qui tire les ficelles de son existence. Les choses, auraient-elles pu être pires ? Oui ? Non ? Elle ne saurait le dire. Son cœur tambourine dans sa poitrine et au fond… Tsumugi est heureuse de pouvoir le voir, d’être à ses côtés, de sentir cette douce chaleur l’envelopper et les papillons s’envoler quand il refuse sa proposition d’échappatoire. Alors l’idée d’un rencard avec elle ne le dérange pas ? Elle se sent rougir, et plus encore lorsqu’il lui parle de ses chocolats du matin.
« O-oh ? T-tu les as mangés alors ..! » S’étonne-t-elle en levant brièvement les yeux vers son visage. « Je suis contente… Si ça t’a plu… »
Elle est touchée, Tsumugi, elle qui pensait qu’il n’y toucherait pas, qu’il aurait pu les jeter ou les donner à quelqu’un d’autre. Son cœur se gonfle de joie et pendant un moment, elle oublie que cela a été la pire remise de chocolat de toute sa vie. Il les a mangés… Alors qu’elle ne lui avait même précisé que c’étaient des chocolats d’amitié. Il a dû s'en douter. Surement. Il ne peut en être autrement. Et si une pointe chatouille désagréablement son cœur, Tsumugi commence tout juste à se détendre un peu lorsque Nolan se décide à l’achever. Refaire une queue… De surprise, elle lève les yeux vers lui, ses paupières papillonnent le temps de comprendre ce qu’il veut dire et sans pouvoir s’en empêcher, se met à rigoler. Faire une queue. Avec toute cette tension accumulée au cours de la journée, les émotions des dernières minutes, elle craque. Elle en pleure même et passe ses doigts sous ses yeux pour en chasser l’humidité.
« Pardon ! » Souffle-t-elle, amusée, réprimant un nouvel excès d'hilarité. « Je m’y attendais pas… J’aimerais bien… J’aimerais bien refaire une queue avec toi… »
Il est gêné. Tout autant qu’elle. Elle le voit bien, mais ne peut s’empêcher de se moquer un peu. Après tout, l’humour les avait souvent aidés à affronter leurs silences gênés.
« … Mais je ne sais pas si… Enfin… On pourrait peut-être juste finir la partie en cours ? Ce serait dommage de ne pas pouvoir profiter des billets à cause du couvre-feu… Non ? »
Elle n’ose pas lui dire qu’elle tremble tellement qu’elle se sent bien incapable de remettre toutes les boules dans les trous sans devoir y passer la nuit.
- Nolan Le LidecA l'université ; 2è année■ Age : 28■ Messages : 1094■ Inscrit le : 17/01/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-103
❖ Arrivé(e) en : Avril 2016
How to save a life in Kobe ?
Feat Tsumugi
Allez respire, c’est Tsumugi, je la connais. Il n’y a pas de raison de paniquer, on s’est même déjà fait un... Un câlin. J’essaie de ne pas faire attention au tambour dans ma poitrine, qui s’emballe encore plus lorsqu’elle lève ses jolis yeux vers moi. Ce qui ne m’aide pas du tout ! Je ne comprends pas pourquoi elle est aussi surprise que je les ai mangés. Ah, mais ! C’est vrai que... Ils ne sont pas vraiment d’amitiés, enfin un peu, mais plus que ça ? Et le fait que je les ai mangé quand même, ça veut dire quelque chose non ? Je commence à sentir mes joues chauffer quand je lui réponds.
« O-oui, oui bien sûr ! T’as pris ton temps pour m’en faire en plus... »
Et c’est la seule boîte que je ne partagerai pas avec les autres, j’ai envie de... De la garder juste pour moi. J’y repense et sens des papillons dans mon ventre. Qui me font dire des bêtises, enfin plus que d’habitude. Au moins, Tsumugi se met à rire et ça détend l’atmosphère. Je souris en l’observant, avec ses petites larmes aux coins des yeux. Je préfère la voir comme ça plutôt qu’angoissée comme ce matin. Je pourrais faire n’importe quelles pitreries pour la faire rire à en avoir mal au ventre.
« C’est ça moque toi... »
Je bougonne gentiment, sans arrêter de sourire. J’arrive enfin à trouver la force de me rapprocher d’elle pour attraper la queue de billard laissée par ce traître de Pablo. Enfin traître, est-ce qu’il s’est douté de quelque chose ou c’est du pur hasard ? Il ne nous a pas vu tant que ça ensemble, si ? Quand on jouait ? Peu importe, maintenant on est là, seuls, tous les deux. Et ce n’est pas juste... Juste en amitié. Respire ! Ou tu vas tomber la tête la première sur la table de billard et c’est ta tête qui va être poussée dans un trou par Tsumugi ! Enfin, elle est trop gentille pour faire ça. Elle fait d’ailleurs remarqué qu’il vaut mieux terminer la partie entamée si on veut avoir le temps de voir un film.
« Ah oui tu as raison. D’accord, quelles boules sont les tiennes ? J’ai pas joué au billard depuis un moment, je suis sûrement rouillé. »
Attends... On va aller au cinéma, juste tous les deux. Comme un... Oh mon dieu, billard d’abord, faut pas que j’y pense maintenant ! Je souffle pour aider une nouvelle bouffée d’air à remplir mes poumons. Tsumugi m’indique quelles boules lui appartiennent et apparemment c’était au tour de Pablo de jouer. Bon...
« C’est parti... »
Je choisi une boule, réfléchit à où la frapper puis me lance. Sauf qu’elle ne va pas du tout où je voulais. Dépité, je tourne la tête vers Tsumugi avant de pouffer devant mon échec. Au moins, je me sens moins seul car elle aussi peine à faire disparaître les couleurs sur la table.
« On pourrait presque compter les points au nombre de ratés ahah ! »
Autant en rire ! Je passe un bon moment, à se moquer de nous-mêmes. J’ai remarqué comme ses doigts tremblaient et les miens ne sont pas en meilleur état. Ca ne nous empêche pas de nous amuser.
« Sinon on peut... Euh... S’aider, en visant à deux on devrait y arriver, j’espère, sauf si on est deux boulets ! Et euh, va pas croire.. Je compte pas en profiter... »
Qu’elle ne s’imagine pas que je veuille me mettre derrière elle pour la guider. Non, non là c’est moi qui fais un arrêt cardiaque. Quand elle accepte, je me contente d’être à ses côtés et passer mon doigt autour du bâton pour l’aider à trouver sa trajectoire. Ses cheveux caressent ma joue et les petits poils de mon cou se hérissent. Je fais un gros effort pour rester calme. Elle prépare son tir et... Yes ! Elle rentre !
« Ouais, t’as réussi ! On forme une bonne équipe ! »
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Ft. Pablo et Nolan
Le 14 Février 2018
Tsumugi rit. Se moque. Pourtant, Nolan ne s'en offusque pas. Au contraire, il sourit à son tour. Comme elle aime le voir ainsi. Comme elle aime savoir que ses éclats et les bêtises qu'elle pourrait sortir trouveront leur écho avec lui. Le jeune homme a l'art et la manière de tout illuminer sur son passage et d'une réplique comique, voulue ou accidentelle, chasser les tensions les plus désagréables. Ne reste que cette boule d'anxiété mêlée à un peu d'excitation et surtout la joie de le voir. Et dire qu’elle s'était imaginé l'éviter. Mais quelle bêtise, elle regrette d'autant plus de ne pas avoir osé lui offrir plus le matin même. Quitte à être grillée sur ses sentiments… Elle aurait pu faire l'effort de trouver mieux comme déclaration que prendre la fuite. Et Nolan dans tout ça qui avait mangé malgré tout ses chocolats, qui acceptait de rester avec elle compte tenu des circonstances. Pourrait-il ressentir pour elle la même tendresse qu'elle a son égard ? Elle a peur, Tsumugi, de se faire des idées, elle a peur de croire et d'espérer. Pourtant, alors qu'il se rapproche et reprend avec elle la partie en cours, elle ne peut s'empêcher de penser qu'il doit assez l'apprécier. A moins qu’il ne cherche juste à lui faire plaisir parce que Pablo a parlé d'anniversaire.
L'esprit préoccupé, les doigts tremblants, la jeune fille n'arrive plus à faire mouche. Ses boules tapent les unes contre les autres, se heurtent aux bords mais refusent obstinément de passer dans les trous. Ils sont là, hilares, à les regarder tourner autour de la table et chercher le meilleur angle pour tirer et lamentablement échouer. Tsumugi tente d'ignorer le garçon à ses côtés, mais il attire à lui son attention comme le plus attirant des aimants. Encore loupé. Heureusement que Nolan est tout aussi doué qu'elle, sinon elle se sentirait vraiment gênée. Mieux encore, il trouve à rire de leur maladresse et elle se sent moins seule quand son regard s'attarde sur les mains du jeune homme. Lui aussi. Il tremble. Cela la fait sourire et elle lui en est reconnaissante, de toujours chercher, trouver un moyen de rire et s'amuser alors que beaucoup d'autres auraient sûrement abandonné pour ramasser et recoller les lambeaux de leur fierté piétinée.
Puis, il lui propose de s'entraider. Interdite, elle le fixe, cherchant à comprendre ce qu’il veut dire, attendant des explications qui ne viennent pas vraiment. Juste une remarque à laquelle elle secoue la tête.
"N-non non ! Y a pas de soucis je ne pense pas à mal !" Répond-t-elle sans savoir ce qu’il pense.
Mais lorsqu’il prend place à ses côtés, si proche qu'elle en sent son souffle sur sa peau, elle s’empourpre à la pensée que cela ne l'aurait pas dérangée qu'il en profite un peu plus… Qu'elle en profite un peu plus. Retenant sa respiration, elle tire un petit coup sec sans regarder ce qu'elle fait.
"Oui !! " S'exclame-t-elle sur le coup.
Après tant d'échecs, partager cette réussite avec Nolan a une douce saveur. Souriant d'une oreille à l'autre elle tourne la tête vers la sienne, oubliant une fraction de seconde leur proximité avant que son regard ne croise le sien. Son cœur s'emballe. Et dire qu'en se penchant à peine elle aurait pu l'effleurer de ses lèvres. Ecarlate, elle se redresse vivement et balbutie.
"Eum… J-je… C'est à mon tour de tenir ta queue." Dit-elle en pointant du doigts son bâton et prenant place à son tour à ses côtés pour l'aider à viser. Retenant son souffle et espérant que son cœur ne batte qu'à ses oreilles. Mais lorsqu’il tire, la boule ne fait pas du tout ce qu’elle aurait dû faire. "Oups … Je crois que c'est peut-être mieux quand c'est toi qui vise et moi qui tape…"
Ils changent à nouveau de place. Nolan à son côté. Sa main glissant légèrement sur le revêtement de la table, elle effleure de ses doigts le poignet du jeune homme. Se forçant au calme, se forçant à respirer malgré sa proximité et essaye de se convaincre elle-même qu'il ne s'est rien passé et retrouve sa position initiale. Il sent bon. Nolan.
"Avoue… Tout ça c'était fait exprès ! Tu as utilisé ta rinbo-vision pour que je ne puisse plus me passer de toi hein ?" Chuchote-elle, pour faire passer son embarras.
- Nolan Le LidecA l'université ; 2è année■ Age : 28■ Messages : 1094■ Inscrit le : 17/01/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-103
❖ Arrivé(e) en : Avril 2016
How to save a life in Kobe ?
Feat Tsumugi
Elle a vraiment un beau sourire, Tsumugi. Avant je n’y faisais pas trop attention, la voyais juste comme une partenaire de jeux vidéos et de grignotage de sucreries. Il a fallu une rencontre hasardeuse pour que je la découvre sous un autre jour et que, plus rien ne soit pareil. J’ai l’impression que mon cœur est monté seul dans un ascenseur et a du mal à se faire à l’élévation. Ça donne le tournis sans être désagréable. C’est ce que je ressens quand elle s’exclame après avoir réussi son coup, après qu’elle me sourit. Qu’elle dit que c’est à son tour de...
« Ma.. Qu-..hein ?! Ah ! Oui ! »
Oula... Il faut vraiment qu’on fasse attention à ce qu’on dit, ou plutôt le contexte... J’ai eu un coup de chaud d’un coup. A quoi je pense moi ?! Bien sûr, c’est mon tour au billard. Hm, bon. Même en courant sur la piste je manque moins d’oxygène. Les doigts tremblants, je me penche pour viser la boule la plus proche, aidé de Tsumugi. Pour moi c’est un beau loupé !
« Oui peut-être bien. »
On va tout de suite savoir si c’était un coup de chance. Tsumigi fait glisser sa main sur le rebord en bois de la table et frôle mon poignet. C’est un contact minuscule mais qui me provoque des petits picotements sur le bras. J’aimerais bien la reprendre dans mes bras comme à l’arrêt de bus, mais ce serait étranger là comme ça. Pourtant être tout proche d’elle ne va pas m’aider à penser à autre chose. Je peux quand même compter sur ses plaisanteries pour trouver l’air qu’il me manque. C’est un peu comme si on se partageait la même bouée. Même si, je réalise ce que Tsumugi vient de dire et que c’est plutôt comme si elle venait d’y planter une aiguille ! Sa façon de chuchoter près de mon oreille me cloue sur place.
« Mais, mais non, j’oserais pas ! C’est pas très loyal ! »
Est-ce que... C’est un message caché ? Je me fais peut-être des films.
« Mais... T’aimes bien, être avec moi ? J’veux dire... Ça t’as pas déçu que... Que Pablo parte et que je prenne sa place ? T’aurais peut-être préféré rester avec lui... »
Après tout, Tsumugi préférerait peut-être un mec qui a plus confiance en lui et sait lui faire sentir qu’elle est spéciale, surtout le jour de son anniversaire. Anniversaire que, d’ailleurs, je ne lui ai toujours pas souhaité tellement je suis perturbé. Je n’ose pas la regarder en lui posant cette question. J’avoue que sa réponse me fait un peu peur, ça me ferait sûrement mal de la voir se débattre dans son explication pour ne pas me faire de la peine et cacher la vérité.
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Ft. Pablo et Nolan
Le 14 Février 2018
Elle ne se rend qu’après-coup de ce qu’elle lui dit, la façon dont il pourrait le percevoir, le comprendre, au-delà du jeu et il aurait bien raison. Il hante ses pensées, ses rêves, les pages de ses cahiers. Elle est heureuse quand elle le voit, quand ils passent du temps, juste à proximité l’un de l’autre. Elle aime et recherche son regard autant qu’elle le fuit. Est-ce qu’il pourrait lire en elle à cause d’une possible double interprétation ? Non, peut-être pas. Tsumugi souffle du nez, amusée. Bien sûr que non qu’il n’aurait pas utilisé son pouvoir contre elle. Ce serait triché. Elle aurait bien répliqué, mais le jeune homme la surprend soudainement avec ses questions. Des interrogations redoutables et redoutées. Un frisson désagréable lui remonte le long de l’échine alors qu’en elle, ses entrailles se tordent à lui en faire mal.
Un ange passe alors qu’elle contemple ses traits.
« Le L… Le… N-Nolan… »
Elle a osé. Et ses joues virant à l’écarlate, elle baisse les yeux, bien en peine d’assumer l’appeler par son prénom alors qu’elle ne lui a pas demandé s’il l’accepterait. Relevant ses prunelles finalement, elle l’observe un instant et tente l’humour, forçant un sourire taquin.
« T’es conscient que je suis censé te tirer les oreilles, là ? » Demande-t-elle, à voix basse, soufflant nerveusement du nez.
Elle sourit encore, cherche autre chose à dire pour détendre l’atmosphère, mais elle est consciente que cette fois l’humour ne la sauvera pas et Nolan, avec des questions aussi directes, ne lui laisse pas d’autres choix que de lui répondre en toute sincérité.
« C-c’est… Plutôt moi qui ai peur que… Que tu sois… Que tu… Sois coincé ici avec moi… A-alors que tu aurais pu être avec… Quelqu’un d’autre… »
Tsumugi, peinant à trouver ses mots, cherche au moins son souffle. Elle n’a même pas encore répondu correctement qu’elle se sent déjà épuisée. La montagne à gravir lui semble si haute et elle n’en est qu’au premier pas. Se décidant à poser la queue de billard, pour ne pas risquer de partir avec si elle devait s’enfuir à nouveau, elle se demande s’il est réellement temps pour elle de monter sur l'échafaud, accepter sa punition, pour ne pas avoir osé, pour avoir laissé planer l’incertitude. Elle aurait dû faire plus. Ne pas laisser de doute quant à ses sentiments et lui préparer une belle déclaration quitte à se faire jeter en beauté. Elle a une pensée pour Naoki qui lui a dit, pas plus tard que la veille, qu’il fallait foncer quitte à être déçu, au lieu de regretter de ne pas avoir tenté. Tant pis. Elle n’est pas préparée, menace d’hyperventiler et assaillit par ses pensées, craint de lui dire tout et n’importe quoi.
« Si Pablo n’avait pas fait tout ça… Je t’aurais évité jusqu’à la fin de l’année pour être certaine que tu oublies … Tout ce qui s’est passé ce matin… »
S’il y a mieux comme entrée en matière, Tsumugi y trouve à souffler du nez.
« Enfin… C’est ce que je m’étais dit que je ferais, mais ça n’aurait pas été possible, p-parce que … »
Inspirant difficilement, elle ramène ses mains contre elle et joue nerveusement avec ses doigts.
« Parce que… J’aime… Être avec toi… D’autant plus quand on est juste… Tous les deux parce que… J’ai… L’impression de découvrir qui tu es vraiment et j-j’aime un peu plus à chaque fois celui que je découvre… »
Le cœur pris dans un étau, la gorge et la bouche sèche, Tsumugi n’ose plus affronter ni son regard, ni sa vision et place ses mains devant le visage. Vient-elle clairement de lui avouer ses sentiments ? Et avec sa déclaration vient la peur du rejet.
« Je voulais t’offrir plus… Ce matin... Mais j’ai pas osé… Et j’ai paniqué parce que… Ce n’était pas… Des chocolats très honnêtes… »
Retenant, son souffle, elle abaisse légèrement ses mains, découvrant un regard anxieux et embué qu’elle lève vers lui. Quitte à se faire jeter, autant l’affronter en le regardant droit dans les yeux. Essayer du moins.
« ça répond à tes questions..? » Demande-t-elle finalement, la voix brisée.
- Nolan Le LidecA l'université ; 2è année■ Age : 28■ Messages : 1094■ Inscrit le : 17/01/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-103
❖ Arrivé(e) en : Avril 2016
How to save a life in Kobe ?
Feat Tsumugi
J’ai l’impression d’avoir dit une bêtise ou gâché l’ambiance avec mes questions. Le silence est insupportable, j’ai envie de me cacher. Mon souffle se coupe quand Tsumugi m’appelle par mon prénom. C’est la première fois. Je comprends que ça représente quelque chose pour elle, son regard me fuit et je ne l’ai jamais vu aussi rouge. Je ne peux pas m’empêcher de la trouver mignonne comme ça. Quand elle menace de me tirer les oreilles, je ne suis pas étonné. Tsumugi tente de détendre l’atmosphère mais ça ne fonctionne pas cette fois, j’ai vraiment besoin de savoir.
« A-ah bon ? »
J’aimerais pouvoir la mettre plus à l’aise mais l’air a déjà du mal à atteindre mes poumons. Mes oreilles surchauffent, quant à mes doigts, ils sont crispés sur la queue de billard. Comment je pourrais vouloir être avec quelqu’un d’autre quand il n’y avait personne à l’origine ? Si elle savait... Et plus que ça. C’est une fille que j’apprécie beaucoup, qui avec quelques mots m’a montré qu’elle me comprenait et s’inquiétait pour moi. Une fille qui a su me rassurer quand j’en avais besoin, il faudrait être bête pour vouloir être avec une autre.
Comme si... Comme si je lui aurais laissé l’occasion de m’éviter toute l’année. Je n’aurais pas supporté que notre dernier contact soit ce jour. Je n’aurais pas supporter de ne plus lui parler, de ne plus rire avec elle. Mon cœur se serre rien qu’en l’imaginant. Je ne pensais pas m’être autant attaché à Tsumugi depuis qu’on se connaît. Jamais je n’aurais pu oublier et passer à autre chose en fait.
J’inspire consciemment, parce que j’ai l’impression que mon corps a oublié comment faire. Elle n’aurait pas pu finalement ? Ca me soulage. Mais mon cœur continue ses bonds quand Tsumugi avoue aimer être avec moi et découvrir qui je suis. La bouche entreouverte, j’essaie de trouver quelque chose à dire mais rien ne vient, alors je la laisse continuer. Ca me touche d’entendre ça. En dehors de mes gamineries, j’ai toujours... Non, je cache ma peur d’être inintéressant derrière mes gamineries, parce que je me dis qu’il vaut mieux être drôle qu’indigne d’intérêt. Qu’au moins, on voudra toujours graviter autour de moi pour rire. En dehors de Malory, je ne pensais plus que c’était possible que l’amitié aille au-delà des rires et des bons moments, avant que tout change à Kobe.
Tsumugi revient enfin sur ses chocolats de ce matin. Mon sang bat tellement fort contre mes tempes que j’ai presque l’impression que sa voix bourdonne à mes oreilles. M’offrir plus ? Des chocolats pas très honnêtes ? Donc c’est vraiment ce que je pense... Elle... Elle ne me voit pas juste comme un ami... Je souffle entre mes lèvres, c’est wow... J’ai du mal à le croire, c’est tellement rapide. Irréel. La tête baissée, je souris timidement. J’ai du mal à répondre à son regard mais je finis par relever les yeux vers les siens.
« Je... Oui... Même plus... »
La pauvre, à cause de moi elle a l’air terrorisée, terrorisée à l’idée que peut-être je ne partage pas ce qu’elle ressent. C’est à moi de lui parler franchement, du moins essayer. Je peux le faire, elle a fait l’effort pour moi. Je prends appuie sur la canne, mon seul repère dans tout ce flot d’émotions que je ne contrôle plus.
« Toute la journée... J’ai... J’ai pas arrêté de m’demander pourquoi t’étais parti comme ça... J’osais pas... Croire que ça pouvait vouloir dire quelque chose... »
Trop peur de me faire de faux espoirs et pas même certain de ce que j’en penserais moi-même.
« Merci, de... De pas juste me voir comme le clown qui ne sait rien faire d’autre... »
C’est pourtant un peu l’image que je donne. Malgré ça, Tsumugi a su me faire déposer mon costume et voir le clown triste qui se cache dessous. J’ai envie de la rassurer à mon tour, qu’elle sache que je suis content d’être là.
« Tu sais... Je me sens pas coincé. Si Pablo ne m’avait pas appelé, j’aurais été dans ma chambre à encore me poser mille questions, tout seul. Et puis... »
C’est difficile de parler à cœur ouvert, même après que j’ai eu toutes ces réponses sincères de sa part. Je ne sais pas pourquoi en amitié je peux exprimer mes émotions clairement alors que dès qu’il s’agit de plus, j’ai si peur que les mots restent coincés dans ma gorge.
« Moi non plus je... Je n’ai pas envie d’être... Avec quelqu’un d’autre. En fait, peut-être même que si ça n’avait pas été toi, je serais parti... Je veux dire, j’aime bi-.. j’aime, être avec toi aussi... »
Je peux vraiment faire mieux que ça, il faut que... Que je sois plus clair. J’ai beau être un athlète, mon cœur a du mal à garder le rythme, je sens qu’il va exploser.
« J’ai fini par avoir une idée pour... Pour ce matin, mais je les ai goûté parce que... J’suis pas doué pour ces choses-là mais ça.. Je crois que ça me ferait plaisir qu’on... Que nous...’Fin tu vois ? »
Bien joué Nolan, c’est super clair ce que tu dis. Je veux disparaître ! Même en sachant que Tsumugi ne se moquera pas de moi, je mords ma lèvre d’embarras.
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
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❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Ft. Pablo et Nolan
Le 14 Février 2018
Lorsque ce n’est pas elle, c’est lui. Les yeux baissés, ou détournés, comme si ne pas se regarder pouvait faciliter l’expression, moins déranger. Faire face à son reflet ne devrait pourtant pas faire si peur. Après ses aveux, Tsumugi est bien en peine de garder ses orbes rivés sur Nolan. Pourtant, durant le va-et-vient incessant de ses prunelles, entre lui et le sol, les murs et la table, elle voit la rougeur de son visage, le discret sourire qui étire ses lèvres. Si elle ne s’est pas échappée, c’est sûrement grâce à ce dernier qui couve en elle, une graine d’espoir. Elle s’autorise à respirer avant que son regard ne croise le sien.
Elle a répondu à ses questions. Même celles qu’il n’a pas formulées. Embarrassée, elle se passe la main sur la nuque, ose un petit sourire crispé de sa bouche qui lui semble si sèche. Droite, gauche. Droite. Vert. Marron… Encore une fois, elle ne sait dans lequel se plonger, mais loin de la déranger, l’angoisser, elle préfère les admirer. Après tout ce qu’elle lui a dit, elle n’est pas certaine de pouvoir le faire avant un bon moment, s’il ne peut lui offrir que son amitié. La peur lui rongeant les entrailles, elle attend patiemment qu’il trouve lui-même ses mots. Elle se surprend à penser qu’elle préférait qu’il arrache le pansement d’un coup sec plutôt qu’il prenne des gants avec elle pour lui signifier qu’elle ne représente rien de plus à ses yeux qu’une amie de couloir.
Tordant ses mains, Tsumugi se sent encore coupable d’avoir fui le matin et de l’avoir laissé avec des questions auxquelles il n’aurait pu répondre lui-même. Elle sourit pourtant à l’idée qu’ainsi, elle a passé du temps à hanter son esprit. Elle se sentirait presque honteuse de prendre plaisir à savoir qu’elle l’a perturbé au point qu’il ne puisse la chasser de ses pensées. Presque seulement. Mais elle chasse vite son contentement quand les mots de Nolan lui tordent le cœur et compriment ses poumons. Elle pince un peu les lèvres. A la fois touchée et vexée qu’il ose la remercier de le voir tel qu’il est. Quel imbécile. Un clown qui ne sait rien faire d’autre. Il a tellement plus à offrir. Il est tellement plus que ce qu’il montre. Elle voudrait lui dire, Tsumugi, qu’il lui aurait paru beaucoup plus vide s’il n’était qu’un clown souriant prêt à offrir blagues et facéties pour un oui, pour un non. Oh, qu’elle aime cette sensibilité, cette timidité, cette confiance ébréchée qu’elle aimerait réparer en tapant dessus à coup de courage, à coup de tendresse… Il la touche, la fait fondre dans sa vulnérabilité, sa maladresse. S’il savait comme elle a juste envie d’être à ses côtés, l’épauler, l’enlacer.
Émue, se morigénant intérieurement d’être si sensible, la jeune fille passe le bord de son pouce au coin de son œil pour en chasser une larme vagabonde. Elle a déjà trop pleuré la veille à cause de cette histoire. Elle ne tient pas à avoir plus honte. D’autant plus qu’ils ne sont pas seuls dans le bar, même si Tsumugi n’en a plus vraiment conscience. Pour elle, il n’y a que Nolan et elle, dans leur bulle d’émotion où ils peinent à respirer l’air raréfié. Merci à Pablo d’avoir écourté la longueur de la liste de questions de Nolan et le temps passé à se les poser. Merci à Pablo de lui avoir offert l’opportunité de savoir que Nolan aime aussi être avec elle. Touchée, un poids libérant ses épaules et sa cage thoracique, elle relâche la pression en un mi-rire-mi-soupir. Elle se sent soudainement spéciale, aux yeux de Nolan. Si ce n’était pas elle, il serait parti. Il serait parti si ce n’était pas elle. Le bouton d’espoir s’épanouit, libère des papillons qui la chatouille de l’intérieur. Elle voudrait les retenir encore un peu, car la suite lui paraît trouble et lui fait froncer légèrement les sourcils.
« Une… Idée ? » Répète-t-elle tout bas.
Il n’est pas doué pour parler de ces choses-là. Elle n’est pas douée pour les interpréter. Ou plutôt, elle a peur de mal interpréter. On ? Nous ? Voit-elle ? Eux ? Eux… De ses mains, elle cache le bas de son visage. Derrière, ses lèvres esquissent un sourire qu’elle peine à contenir. Ne pas se faire d’idées. Elle se mordille la lèvre, inspire doucement avant d’oser lui répondre.
« Je… Je voudrais bien te dire... Oui ? Mais je ne suis pas vraiment certaine de vraiment… Comprendre où tu veux en venir. Tu veux dire... Qu’on…? »
Elle peine, panique un peu, n’arrive pas à formuler ce qu’elle s’interdit d’espérer qu’il pense peut-être.
« … Passe du temps… Ensemble ? ». Finit-elle, hésitante, se sentant bête, se frappant intérieurement le front et se traitant d’imbécile.
Qu’il soit plus clair dans ses propos. Tsumugi craint de faire un malaise s’il n’abrège pas leurs souffrances.
« Je… D-dis moi vraiment ce que tu penses parce que... J-je… Je regrette presque de ne pas être doté de la capacité de lire dans tes pensées… »
Elle lâche un rire, aussi bref que gêné.
« J’ai peur de mal comprendre… »
- Nolan Le LidecA l'université ; 2è année■ Age : 28■ Messages : 1094■ Inscrit le : 17/01/2021■ Mes clubs :
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Feat Tsumugi
Je l’ai perdue. A ne pas savoir choisir mes mots, à ne pas oser dire clairement les choses. Tsumugi tente de comprendre avec le peu que je lui donne mais me fait vite comprendre qu’elle non plus n’a pas envie de se faire de faux espoirs en comprenant de travers. J’aimerais pouvoir lui dire que ce que je ressens est fort mais que pour l’instant j’en ai peur, que j’ai malgré tout envie d’essayer de voir jusqu’où nous deux pourrait mener. Mais ça ne sort pas, tous ces mots restent bloqués dans mes pensées.
« Pardon ! Je voulais dire... »
J’inspire profondément, ferme les yeux deux secondes et essaie de me reprendre. Ma gorge est sèche, autant que mes lèvres que même ma langue passée dessus ne rend pas plus humide. Je remercie la patience dont elle fait preuve. Sans la douceur qu’elle affiche et ses tentatives de me détendre avec de l’humour, je ne crois pas que j’y arriverais. Je me sens désarçonné et à la fois, en confiance. Si les choses étaient plus simple, je l’aurais enlacé et il n’y aurait pas eu besoin de mot.
« ... Que j’aimerais bien oui, qu’on passe plus de temps ensemble pour... Pour voir si... Si toi et moi on peut vraiment être plus que des amis... »
Bientôt, très bientôt, il nous faudrait passer quelques minutes dans une chambre froide. Je n’ose pas regarder mon reflet dans la glace au fond de la pièce, de peur de ne pas me reconnaître.
« Je préfère qu’on... Prenne notre temps, enfin pas trop ! Juste... Juste un peu... »
Je ne veux plus perdre des précieux moments comme avec Riku. Cette fois, j’ai bien l’intention de suivre mon cœur s’il me dit de foncer. Mais j’ai quand même besoin qu’on ne se précipite pas, de mettre de l’ordre dans ma tête toute chamboulée. La raison qui m’y pousse, c’est que je m’attache très fort aux personnes qui comptent pour moi et ça fait trop mal quand la finalité est négative... J’ai trop de mal à supporter les déceptions relationnelles. La faute à des émotions parfois trop intenses ressenties d’un coup et qui me submergent.
« J’oublie depuis tout à l’heure... Joyeux anniversaire Tsumugi... »
Je me rends compte comme les syllabes de son prénom sont aussi douces qu’elle peut l’être. Pour la première fois, je trouve le courage d'esquisser un mouvement vers elle. Timide, maladroit mais présent. Je caresse le côté de sa main de mes doigts et espère qu'elle les prendra dans les siens.
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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Ft. Pablo et Nolan
Le 14 Février 2018
Il prend son temps, mais Nolan joue le jeu, répond à ses exigences, s’explique enfin clairement. Et elle comprend. Si une autre aurait pu se sentir déçue qu’il ne franchisse pas d’un bond l’étape suivante, Tsumugi, elle ne peut s’empêcher de sourire. L’espoir a fleuri et libère ses senteurs et son doux nectar qui coule à flot, cascade et gorge son cœur si soudainement que la jeune fille le croirait sur le point d’éclater. Est-il possible d’être aussi heureuse et rassurée qu’en cet instant ? Elle a l’impression qu’il ne parle pas en son nom. Se pourrait-il qu’il ait lu en elle ? Dans son passé ? Ses souvenirs ? Elle avait demandé du temps elle aussi. Pour ne pas aller trop vite, parce qu’elle ne savait pas ce qu’elle ressentait, si cela valait le coup de tenter, d'expérimenter alors qu’elle ne savait pas si elle pourrait l’aimer. Du temps. Pour faire le point. Pour souffler. Respirer. Apprendre à se connaître. S’apprivoiser. Cela ne lui avait pas servi à l’époque, de vouloir avancer sans se précipiter et finir par en avoir le cœur brisé. Elle a fini par penser qu’il fallait saisir les opportunités lorsqu'elles se présentaient. Elle y a cédé une fois, par envie, par désir. Et elle ne regrette pas même si elle a dû lutter contre sa nature. Elle aurait cédé une deuxième fois, si Nolan lui avait demandé de devenir sa petite-amie. Pour ne pas risquer de le perdre en voulant prendre son temps.
Elle s’est déjà précipitée. Ses sentiments, bien que fort, omniprésents, ont surgi si soudainement… Elle le pense encore. Nolan n’a pas parlé en son nom. Il a parlé pour elle. Pour eux. Elle le découvre, prudent, patient et le sentiment qu’elle pourra lui faire confiance à l’avenir pour ne pas la brusquer se fraye doucement, mais sûrement, son chemin vers son cœur. Ses paroles sonnent à ses oreilles comme une promesse. Et le regard chargé de toute la tendresse qu’elle éprouve à son égard, elle hoche lentement la tête.
« Ça me va… Parfaitement… » Souffle-t-elle, souriante, avant qu’il ne la surprenne en lui offrant son propre prénom, souffler avec douceur d’entre ses lèvres.
Un frisson lui parcourt l’échine, remonte jusqu’aux petits cheveux à la base de sa nuque qu’il soulève sur son passage. Loin d’être désagréable, elle profite de l’effet.
« Merci ! » Souffle-t-elle, ne sachant pas ce qui la touche le plus. Qu’il ait pensé à le lui souhaiter ? Son présent si bien choisi pour cette journée riche en émotion ? Sa douceur ? Sa patience ?
Baissant timidement les yeux vers sa main lorsqu'elle en sent le prime effleurement, elle n’ose bouger de peur de le faire fuir, ou de fuir elle-même. Sa caresse maladroite provoque des picotements sur sa peau et dans son cœur. Ils volent s’agitent et dansent les papillons, sur un rythme qui s’endiable lorsqu’elle relève les yeux vers lui. Lentement, timidement, son poignet pivote jusqu’à ce que ses doigts tremblants puissent se glisser dans sa main offerte. Elle lui sourit, rayonnante, espère ne plus avoir à le lâcher alors que sa main presse légèrement la sienne et que du pouce elle lui en caresse le dos.
Ses orbes se détournant de lui, elle regarde les deux dernières boules sur la table de billard. Elles les narguent et Tsumugi, après toutes ces émotions, n’a plus envie de jouer. Elle n’en est pas capable. Alors sur un coup de tête, elle les pousse de sa main libre et les regarde disparaître en affichant un air faussement surpris.
« Oh ! Regarde ! On a fini par toutes les avoir ! » Dit-elle, amusée avant qu’un soupir de l’autre côté du bar ne lui fasse lever les yeux vers le reste de la salle. Elle s’empourpre en croisant le regard du barman, depuis quand est-il là à les fixer ? Se tournant à nouveau vers son rouge voisin qui la fait brièvement sourire, elle lui demande: « Euh… ç-ça t’embête si … On commence à migrer ? Je… Crois que… J’ai l’impression que je vais étouffer si on reste ici plus longtemps… »
- Nolan Le LidecA l'université ; 2è année■ Age : 28■ Messages : 1094■ Inscrit le : 17/01/2021■ Mes clubs :
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Feat Tsumugi
Je m’autorise un soupire de soulagement lorsque Tsumugi comprend cette fois ce que j’ai voulu dire et qu’elle est même d’accord pour qu’on prenne le temps qu’il faut. J’ai l’impression d’enfin ouvrir les yeux sur la façon dont elle me regarde. Je dois faire partie des rares personnes qui sont aveugles avant même de tomber amoureux pour ne pas l’avoir remarqué. D’ordinaire, la gêne aurait encore pris le dessus mais je me surprend à simplement lui sourire et la regarder avec la même tendresse. La seule envie qui m’habite c’est de la serrer contre moi avant que mon cœur, qui fait toujours des bonds dans ma poitrine, ne lâche. Aucun entraînement ne pourra jamais le préparer à résister aux papillons qui lui courent après. Je n’en ai pas envie de toute manière.
Je préfère profiter de la chaleur qui entoure ma main quand elle entoure mes doigts des siens. Sentir la chair de poule qui s’étale le long de mon bras à son pouce qui caresse ma peau. C’est dingue ce qu’un petit geste peut avoir comme effet, je me sens flotter à en avoir presque le vertige. Peut-être que me perdre dans ses yeux brillants y est pour quelque chose. Tsumugi les détourne pour s’attarder sur la table de billard. Ah oui, le billard, je l’avais presque oublié tant c’est devenu insignifiant tout d’un coup ! Je ne crois pas que... Tsumugi règle le problème d’un coup de main et je ris franchement en m’appuyant sur le rebord. Nos pensées sont vraiment connectées.
« Des vrais as ! »
Il me faut une seconde pour comprendre ce qui l’a fait subitement rougir. Mais quel voyeur ! Tous les barmans sont pareils ! Je soupçonne qu’ils choisissent ce métier pour écouter les ragots des autres ! J’hallucine complètement en me rendant compte que la table de billard à côté de la notre aussi profite bien du spectacle. A croire qu’on est devenu les acteurs d’un drama japonais. Je partage sans surprise l’avis de Tsumugi.
« Oui allons-y, il y a trop de curieux dans les parages. »
Le poids sur ma poitrine commence enfin à s’en aller et je retrouve peu à peu mes moyens. Il va vraiment falloir que je travaille là-dessus... Sans lâcher la main de Tsumugi, je nous guide jusqu’à la sortie de la salle. J’entends une femme chuchoter à son amie qu’on est mignons et je ne vais pas nier que ça me fait sourire de nouveau. Une fois sur le trottoir, j’en profite pour prendre un bol d‘air frais, la climatisation n’aurait pas été de trop. A moins qu’elle ai été allumée depuis le début... J’ai le sentiment d’avoir retenu ma respiration plusieurs fois d’affilé, pas au point d’en suffoquer mais presque. Je me tourne vers Tsumugi pour m’assurer qu’elle va bien.
« Ca va mieux ? Le cinéma n’est pas loin, on va pouvoir se poser et grignoter quelque chose. »
Ca nous fera pas de mal, un peu de sucre pour se remettre de toutes ces émotions. J’ai encore du mal à croire à l’enchaînement de ce qui vient de se passer. Est-ce que c’est vraiment un coup de Cupidon à la Saint-Valentin ? Valentino cette année. Je suis arrivé en panique pour soit-disant aider un ami, je ressors à la main de la fille avec qui j’ai envie d’être, avec qui les choses auraient sûrement traîné encore longtemps sans aucune intervention. Pourtant, là tout de suite, alors que je marche près de Tsumugi, rien ne me paraît plus évident. Je le ressens au fond de moi. Il faudra que je remercie Pablo, même s’il risque d’avoir les chevilles qui enflent.
Tsumugi et moi marchons côte-à côte dans le silence mais sans défaire l’étreinte de nos mains. C’est un moment de calme agréable, qui sert à reprendre un peu nos esprits mais sans s’éloigner de l’autre pour autant. C’est en tout cas le sentiment que j’ai. Le cinéma du centre-ville est enfin visible et voilà qu’on doit choisir quel film regarder.
« Hmm à cette période de l’année il n’y a pas grand chose... »
Après quelques minutes de réflexion, c’est Fullmetal Alchemist, sortie en fin d’année et toujours à l’affiche, qui l’emporte ! Star Wars a un rencard c’est pas super, les films d’actions non plus. On a un peu opté pour le moins pire. J’espère que ce sera bien même si, dans le cas contraire, j’aurais tout de même passé un super moment avec Tsumugi.
« Au pire si le live est nul, on pourra s’en moquer ! »
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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Ft. Pablo et Nolan
Le 14 Février 2018
Suivant le regard de Nolan, Tsumugi remarque à son tour que le barman n’est pas le seul à les observer. La table de billard d’à côté, les fléchettes un peu plus loin, plus entre les mains des joueurs que sur la cible. Pivoine, Tsumugi hoche vigoureusement la tête avant de vérifier qu’elle n’oublie rien et suivre le jeune homme. Combien de personnes avaient assisté à sa déclaration ? Pourquoi avait-il fallu que ce soit dans un bar aussi ? Au moins, il ne s’agissait que d’inconnus qui ne les reconnaîtraient sûrement pas s’ils les recroisent le lendemain. Cela aurait été différent si Pablo était resté pour les observer. Quoi qu’avec lui dans les parages, Tsumugi n’était pas certaine que Nolan se serait ainsi rapproché d’elle pour qu’ils jouent à deux, ni qu’elle se serait allé à ses confidences. Lorsqu’ils passent les portes, elle se sent presque soulagée de ne pas voir l’ombre d’une touffe violette qui les épie en souriant d’un air… Moqueur ? Fier ? Un mélange des deux peut-être, pour avoir réussi son coup. Chassant Pablo, son sourire, ses expressions, ses taquineries qu’elle l’imaginait déjà prononcer en classe, de ses pensées, Tsumugi préfère se concentrer sur l’instant présent. Profiter de cette main qui tient la sienne, sa chaleur, sa force… Lever les yeux vers le profil de Nolan lorsqu’il inspire comme s’il sortait un concours d’apnée et se plonger dans son regard lorsqu’il se tourne vers elle.
« Oui ! Beaucoup mieux ! » Répond-elle à sa question en pressant légèrement les doigts et hochant la tête avant que son sourire ne se fasse plus taquin. « C’est plutôt à moi de te demander si tu vas bien… Un peu plus longtemps à l’intérieur et j’aurais été obligé de jouer à la sirène pour te sauver de l’asphyxie…»
De taquineuse, la voilà à détourner le regard au souvenir de ce message un peu trop révélateur quelques jours plutôt, alors qu’ils se mettent en route vers le cinéma. Qu'elle respire où il faudra que Nolan se trouve des capacités de tritons pour l'aider. Accueillant le silence entre eux comme un ami perdu de vue depuis longtemps, Tsumugi se surprend à sourire de ses pensées. Et dire qu’elle n’aurait pas imaginé, quelques heures plus tôt, pouvoir se promener main dans la main avec Nolan et que cela lui paraisse tout à fait normal. Comme un couple, alors qu’ils ne le sont pas. Pas tout à fait. Pas encore. Intérieurement, elle se moque d’eux, de leurs peurs, leurs craintes, alors que dans leur bulle elle a l’impression que rien ne pourrait lui arriver. Leur arriver. Tsumugi aimerait simplement que cette sensation ne disparaisse pas le lendemain, que la bulle n’éclate pas sitôt passé les douze coups de minuit, où plutôt les dix du couvre-feu, que Nolan ne s’éveille jamais et reste plongé avec elle dans ce monde irréel, que leurs cœurs continuent de battre sur le même tempo, que leurs échanges, entre sourires et regards entendus perdurent. Au moins, l’air est plus respirable et son cœur, lorsqu’ils arrivent au cinéma, est plus léger.
« Le plus intéressant, c’est Black Panther, mais vu qu’il est sorti aujourd’hui, je doute qu’on trouve de la place et ce serait peut-être plus sympa d’y aller avec les autres. » Renchérit-elle avant qu’ils ne se mettent d’accord pour fullmetal. « La séance va pas tarder, on a tout juste le temps de prendre nos tickets et des trucs à grignoter ! »
Joignant le geste à la parole, elle entraîne son… Ami ? Camarade ? Flirt ? Potentiel petit-ami ? Futur-copain ? Se demandant comment elle doit considérer le jeune homme, ils se dirigent vers les caisses, commandent leurs places avant de passer par la boutique. Intérieurement, Tsumugi abandonne ses réflexions. Il est juste Nolan, le garçon qui la fait sourire et qui lui tenait la main jusqu’à ce qu'ils soient obligés de se lâcher pour récupérer leurs victuailles, soit un paquet de pop-corn sucré à partager et des jus de fruits. Tsumugi récupère aussi des onigiris fourrés à la viande. Si elle a encore les entrailles nouées, elle sent bien que son estomac risque de se rappeler à elle et elle ne sait pas s’ils auront le temps de véritablement manger avant de rentrer.
Une fois passés à la caisse, Tsumugi vérifie le numéro de la salle, ainsi que leurs numéros de sièges. Tout en haut, au milieu, au moins, ils ne seront pas gênés par les spectateurs du fond… Et se laisse guider par Nolan qui a un meilleur sens de l’orientation et de l’observation qu’elle. La salle est petite, et peu remplie compte tenu de sa date de sortie. Elle se sentirait presque seule au monde avec lui et ce n’est pas pour lui déplaire. Tout en grimpant les marches, Tsumugi fait attention à ne pas trébucher ou renverser son gobelet de jus de mangue. Arrivé à leurs places, Tsumugi pose ses affaires et prend le temps de récupérer le plaid mis à disposition sur son siège et le déplie avant de prendre place et le poser sur ses genoux. Elle hésite un court instant avant de lever les yeux vers Nolan.
« O-on partage ? » Propose-t-elle en lui présentant le bord de la couverture, bien qu'il doit en avoir une lui aussi.
- Nolan Le LidecA l'université ; 2è année■ Age : 28■ Messages : 1094■ Inscrit le : 17/01/2021■ Mes clubs :
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Feat Tsumugi
Il nous a suffit de passer une simple porte pour retrouver nos moyens. Je pensais que les miens avaient disparus pour de bon. Mon cœur commence enfin à coopérer et je reprends doucement une respiration normale. Un détail qui n’a bien sûr pas échappé à Tsumugi. En fait ce n’est pas très bon pour moi qu’elle soit si observatrice ! Je ricane pour cacher ma gêne et il n’est pas question que je sois le seul à en faire les frais.
« Ah ? Je croyais que mon sourire colgate ne suffisait pas, j’suis content que si finalement ! »
Oui c’est le même moi qui il y a trente secondes, n’arrivait pas à placer deux mots sans bafouiller et transpercer le sol des yeux. Je caresse le dos de sa main de mon pouce en voyant Tsumugi détourner les yeux. Me rendre compte de ce que j’insinue ne me provoque pas le malaise habituel. Je me mentirais à moi-même en disant que j’aimerais l’enlacer et l’embrasser. Seulement j’ai de mon côté remarqué comme prendre notre temps avait eu l’air de la soulager, de la rassurer. Rien ne presse, ce qu’on fera ensemble n’aura pas moins de valeur sous prétexte qu’on ne franchit pas le pas tout de suite.
Notre petite bulle nous porte jusqu’au cinéma, où on se rappelle qu’on est doués de paroles. Tout est redevenu comme avant, en sachant qu’il y a bien plus à présent. Le vrai dilemme est face à nous, quel film regarder ? Black Panther, je dois absolument le voir ! Mais Tsumugi a raison, c’est mieux à plusieurs, je suis sûr que Pablo et Seito voudront le voir aussi. Et je demanderai à Emma si ça lui dit également, qu’on passe un moment ensemble. Le choix est vite fait.
« Oui, faudrait leur proposer. C’est parti pour Fullmetal, ça sent la nostalgie, j’espère qu’on sera pas déçus ! »
Les places achetées, je me laisse entraîné par Tsumugi. Ma... Qu’est-ce qu’on est du coup ? Un flirt ? Ma presque-petite-amie ? Certainement pas une amie en tout cas. Bref, c’est pas important, on est là, c’est tout ce qui compte ! C’est la fille avec qui je me sens bien et dont je ne veux pas lâcher la main. On n’a pourtant pas le choix avec nos grignotages. Un seau de pop-corn pour deux et deux jus de fruits. J’évite le soda pour limiter la casse niveau sucre. Je ne suis pas censé faire cet écart par rapport à ma diète mais tant pis ! En plus, Tsumugi a acheté des onigiris à la viande. Elle a eu raison, on ne pourra pas manger sur le campus ce soir.
On se retrouve dans une petite salle, un peu vide, rien d’étonnant depuis le temps que le film est sorti. Je nous guide jusqu’à nos places, en hauteur et bien au milieu, mes préférées ! En France, il n’y a pas de plaid dans les cinémas, c’est vachement une bonne idée pour se mettre à l’aise, en plus des sièges réglables. Je pose mes affaires et le rose me monte aux joues quand Tsumugi propose de partager sa couverture.
« Oh... Oui, si tu veux. »
A peine dessous que sentir sa chaleur me fait l’effet d’un cocon. J’hésite à fermer les yeux pour piquer un somme au lieu de regarder le film. Ce ne serait pas très correct, surtout pour un rencard ! Il n’empêche que son parfum fruité et fleuri à la fois est entêtant. Je pique un pop-corn dans le seau pour sortir de cet état un peu flottant.
« C’est qui ton personnage préféré ? Et que t’aurais peur de voir gâché ? »
C’est une coutume d’avoir peur des live action. On ne sait jamais à quoi s’attendre alors autant ne rien espérer dès le début ! Le film commence enfin quelques minutes plus tard. Bon, la perruque de Ed me fait pouffer et j’en chuchote un mot à Tsumugi, comme quoi le budget perruque ne devait pas être élevé. Par contre, l’armure d’Al est géniale ! Finalement niveau effets spéciaux, ça se regarde. Je suis moins fan du jeu d’acteur mais ça reste assez drôle. Ma main frôle celle de Tsumugi dans le seau et je m’amuse en lui piquant le pop-corn qu’elle avait saisi, avant de le lancer dans ma bouche. Je lui jette un regard en coin pendant que la lumière de l’écran me permet de voir son visage.
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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Le 14 Février 2018
Nolan acceptant la couverture, elle se penche vers lui pour le couvrir, mais le laisse ajuster comme il l’entend. Entre la luminosité déclinante de la salle, les fauteuils, le plaid et son parfum, Tsumugi n’a qu’une envie, se blottir contre lui. Elle n’ose cependant pas et se contente de retirer discrètement ses chaussures pour ramener ses pieds sous ses fesses, cachant ainsi ses jambes et soupirant d’aise.
« Mon personnage préféré ? Glutonny bien sûr ! » Sort-elle, un air amusé avant de rire et mettre une main devant sa bouche et parler plus bas: « Non, je déconne, il me traumatise lui ! Mon personnage préféré, c’est Ed et vu que c’est un des principaux, ça me ferait mal qu’il soit gâché… Et toi ? »
Le film commençant, elle se cale confortablement. Pas de surprise pour le début, bien qu’elle grimace à la vue du corps mal formé et peine à étouffer un rire à la remarque de Nolan. Et effectivement, à part sa perruque, ça va et elle n’a pas à trop critiquer… Mis à part le jeu d’acteur de Winry qui lui tape sur les nerfs et la fait soupirer plus d’une fois avant qu’elle n’en fasse la remarque à son compagnon de visionnage. Absorbée par le film, elle ne fait pas attention à la main du garçon dans le paquet de pop-corn et y plonge la sienne, frôlant ses doigts, ce qui fait remonter des petits frissons le long de son bras et colorer ses joues. Attrapant un pop-corn l’air de rien, elle ne s’attendait pas à ce qu’il le lui pique.
« Hey » Souffle-t-elle, hésitant entre l’indignation et la satisfaction d’avoir eu un contact plus prolongé avec sa main pendant leur minie bataille du pop-corn.
Croisant son regard en coin, elle lui tire la langue avant de se mettre à sourire, vaincue et charmée. Du moins pour cette bataille. Le surveillant du coin de l’œil, elle attend une occasion et quand il plonge sa main dans le seau et en ressort avec son butin, elle attrape son poignet à deux mains et se penchant vers lui, elle gobe le grain maïs sucré, avant de reprendre sa place en se souvenant du contact de ses doigts sur ses lèvres qu'elle caresse distraitement. Elle lui adresse néanmoins un petit air défiant et se rapproche de son oreille pour lui chuchoter.
« Fait gaffe la prochaine fois, tu risquerais de perdre des doigts ! »
Ponctuant son avertissement d’un sourire qui avec la coloration de ses joues finit de gâcher son effet dramatique, elle se replonge dans le film. Ils en arrivent au moment où ils rencontrent cet alchimiste fou qui fait Tsumugi se tendre, connaissant déjà l’histoire et appréhendant l’un des moments les plus fatidiques. Cela ne manque pas et sans pouvoir les en empêcher, les larmes roulent sur ses joues à la vue de la pauvre chimère.
- Nolan Le LidecA l'université ; 2è année■ Age : 28■ Messages : 1094■ Inscrit le : 17/01/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-103
❖ Arrivé(e) en : Avril 2016
How to save a life in Kobe ?
Feat Tsumugi
Tsumugi retire ses chaussures pour se mettre complètement à l’aise, trop mignonne. Manquerait juste que je la prenne dans mes bras et ce serait parfait. Je n’ose pas pour le moment, mais ce n’est pas l’envie qui me manque. Avant le début du film, on discute de notre personnage préféré. Ce qui est sûr, c’est que le même nous a filé des cauchemars !
« Oh Glutonny, tu vois la scène où il ouvre grand sa bouche là, avec les yeux blancs ? C’est le pire trauma ! Moi mon préféré hmm... C’est difficile ! Il y a Scar... Mais je dirais Mustang, il a trop la classe avec ses gants ! »
Les lumières s’éteignent et le film commence après une série de pubs. Le corps de l’homonculus de leur mère est dégueulasse bien comme il faut, on est tout de suite dans l’ambiance. Petite blague sur la perruque pour faire passer le côté gore. Tsumugi soupire plusieurs fois, je remarque que c’est souvent quand Winry est à l’écran. Bingo, elle ne l’aime pas du tout ahah ! C’est vrai que son jeu fait un peu forcé, je lui chuchote penser comme elle. Mise à part ça, le film se regarde bien. J’en mange mes popcorn sans quitter l’écran des yeux, quitte à frôler les doigts de Tsumugi, et braver le frisson qui remonte les miens pour lui en piquer un.
« Hihi... »
Elle me tire la langue et je lui rends la pareille. Je ne m’attendais pas à ce que Tsumugi attrape mon poignet pour manger le prochain popcorn que je tenais. Entre mes doigts qui touchent ses lèvres et ses mains qui agrippent la mienne, ça suffit à ce que mes joues s’échauffent. Où est passé la Tsumugi toute gênée du bar ?!
« Eh...! »
Il faut encore qu’elle chuchote à mon oreille et là je me retiens de ne pas me reculer. Les cheveux de ma nuque se hérissent, non seulement par son souffle contre ma peau mais aussi par ses mots. L’image de Tsumugi qui me mord les doigts n’est pas ce que j’appellerai très... Nette... Il fait un peu chaud là. Je déglutis et essaie de cacher ma perturbation.
« T’as vraiment du sang de requin, t’es une femme-poisson de One Piece... Tsumu-chwan...! »
J’imite bien sûr Sanji, le plus grand dragueur de tous les mangas. On se concentre de nouveau sur le film. La scène qui arrive n’est pas celle que je préfère, je la déteste même, tant elle est horrible. Shô Tucker, une belle enflure qui a fusionné sa propre fille avec son chien. Un coup d’œil à mes côtés suffit pour que je vois Tsumugi pleurer. Oh non, la pauvre... Je ne pensais pas que ça la ferait réagir comme ça, mais c’est vrai qu’elle m’a déjà montré être sensible.
Je glisse mon bras gauche, toujours sous le plaid pour tirer doucement sur sa manche. Je l’allonge ensuite afin qu’elle vienne se blottir contre moi si elle veut. Puis de ma main droite j’essuie doucement les larmes sur ses joues. Ça me fait trop de peine de la voir toucher comme ça. J’ai réagi pareil la première fois que je l’ai vu. Je pose un petit bisou sur sa tempe pour la rassurer. La sentir contre moi me fait presque oublier cette horrible scène, je n’ai plus envie de la lâcher et caresse son bras doucement. C’est agréable de partager notre chaleur.
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Ft. Pablo et Nolan
Le 14 Février 2018
Tsumu-chwan… Voilà que Nolan se la joue grand séducteur. Si le rôle de Sanji ne lui va pas, elle l’aurait plus volontiers accordé à Pablo qui ne cesse de courir après toutes les jolies filles du campus, cela ne l’empêche pas de se sentir rougir et, après un soufflement de nez amusé, peiner à faire disparaître son petit sourire. Elle se sent bête, niaise, à s’enthousiasmer pour si peu et à part en remontant un peu le plaid sur son cou pour cacher le bas de son visage un court instant, elle n’a rien pour l’aider à garder contenance.
« Au moins, ça va les femmes-requins de One Piece elles sont jolies..! » Glisse-t-elle, prenant sa remarque pour un compliment, avant de reporter son attention sur l’écran.
Heureusement, qu’il n’y a pas grand monde dans la salle. S’ils font attention à ne pas parler trop fort, il est certain qu’ils en auraient beaucoup gêné avec leurs chuchotements. Se plongeant dans le film, elle redoute le moment où apparaîtrait la chimère. Le manga l’ayant déjà perturbée, elle se prépare psychologiquement et se pense assez « forte » pour affronter sa vision. Tsumugi ne s’attendait pas à ce que les émotions éprouvées durant l’animé soient décuplées avec le live action. Sa peine pour la petite fille, autant que son dégoût pour Tucker lui font verser des larmes qui la surprennent. Elle l’est d’autant plus encore lorsqu’elle sent sa manche être tirée et voir Nolan lui ouvrir le bras en une invitation silencieuse à venir se blottir contre lui. Elle hésite à peine avant de se glisser sous son aile protectrice, le cœur battant la chamade.
Les gestes de Nolan sont doux, assurés et rassurants. Elle se demande, amusée et touchée, lorsqu’il efface les traces de sa tristesse, où est passé le Nolan qui au bar tremblait devant le billard ? La jeune fille ferme les yeux, profitant de la tendresse et de la chaleur de ses gestes sur ses joues, de son baiser sur sa tempe avant de caler sa tête contre son épaule, frissonnant sous ses caresses. Elle se sent si bien, si protégée qu’elle en oublie le film un moment, seulement bercée par le son de son propre cœur qui bat à ses tempes et le parfum du garçon qui ravit ses sens.
Enfermée dans sa bulle, profitant juste de la chaleur et de la douceur de l’instant, elle voit les images sans regarder le film. Perds un peu le fil, la bobine et l’aiguille qui va avec, plus focalisée sur la main, posée sur son bras, sur ce torse qui se soulève au rythme de sa respiration, sur ce visage finalement si près du sien… Ed et Al ont beau se disputer, Tsumugi lève les yeux, observe le beau profil du garçon qui la met dans tous ses états un instant, se demande si en réalité, elle n’est juste pas en train de rêver. Elle n’a pas envie de se réveiller, Tsumugi. Pas encore… Pas maintenant. Mais cette fois, si c’en est encore un, elle veut bien s’obliger à ignorer l’alarme du matin et poursuivre ses songes, blottie, aux creux des bras de Nolan. Son regard se pose sur son grain de beauté, suit la ligne de son nez, puis caresse la courbe de ses lèvres. Et dire qu’en baissant juste un peu la tête, il pourrait… Il pourrait… Le cœur affolé, le visage en feu, elle reporte son attention sur le grand écran.
« Oh… » Grimace t-elle, plus tard, voyant Glutonny ouvrir sa bouche. « Lui, ils l’ont pas raté… » Souffle-t-elle, dérangée par sa vision. « Rien que pour lui, je sens que je vais me retrouver à devoir regarder un truc mignon pour ne pas cauchemarder… »
Si le ton de l'humour aide un peu à faire passer l'horreur qui l'inspire, les informations qu'elle dévoile sont véridiques. Tsumugi ne compte plus le nombre d'épisodes de my little poney qu'elle a visionnés après ses sessions films d'horreur. Mais en regardant Nolan du coin de l'œil, elle se dit qu'avec la soirée qu'ils ont passé, cela compense bien tous les Glutonny réunit. Amusée par ses propres pensées, elle les partage avec Nolan qui lui aussi a subi le traumatisme "glutonny". Mais entre la pensée et la parole, Tsumugi n'a pas imaginé que cela puisse sonner comme une nouvelle déclaration.
Sous le plaid, elle cherche son bras libre, l’effleure puis glisse sa main dans la sienne, se crispant parfois lors des moments tendus de l’histoire. Ils en arrivent aux meilleures scènes d’action du film et Tsumugi se plonge dans les combats. Si elle sourit, satisfaite, lorsque l’armée des mannequins se fait décimer tant ils lui étaient dérangeants, elle a plus de peine à la mort de Lust et effacé vivement une larme lorsque Ed parle de son corps à Al.
« Y aura sûrement un deuxième. » Dit-elle à voix basse lorsque le générique de fin se lance.
Délogeant ses jambes, elle s’étire légèrement sans quitter le cocon protecteur des bras de Nolan. Un petit coup d’œil à son téléphone pour vérifier l’heure lui confirme que les deux heures de film sont passées bien trop vite à son goût. Dans la salle, les gens se lèvent déjà, même si les lumières ne sont pas encore allumées. Elle, elle n’a pas envie de bouger. Pas encore. Au moins jusqu’à la fin du générique…
« Nolan ? » Appelle-t-elle doucement. « Tu voudrais pas… »
Elle s’interrompt, se mordille la lèvre, cherchant ses mots. Dans sa poitrine, son cœur se serre à l’idée qu’ils doivent désormais rentrer, que demain, ils devront aller en cours, que peut-être, ils sont dans un univers parallèle et qu’ils ne pourront jamais plus être si proches. Elle a peur Tsumugi, que cette bulle dans laquelle ils sont ne soit vraiment qu’une bulle, fragile, prête à éclater à tout instant et qu’une fois à l’air libre tout soit comme avant… Peut-être en moins bien car plus gênant. Les étreintes chaleureuses de Nolan, sa douceur, son attention, elle y a pris goût et déteste celui qui à un jour dit que toutes les bonnes choses ont une fin. Il ne devrait pas y avoir de fin au bonheur.
« … À défaut d’arrêter le temps… Nous faire faire un petit retour en arrière …? J’ai pas envie que ça s’arrête…» Avoue-t-elle finalement, le regard fuyant..
- Nolan Le LidecA l'université ; 2è année■ Age : 28■ Messages : 1094■ Inscrit le : 17/01/2021■ Mes clubs :
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How to save a life in Kobe ?
Feat Tsumugi
Je regrette presque qu’on soit plongés dans le noir et que je ne puisse pas la voir pouffer en rougissant. L’image que je m’en fais est des plus jolies, avec ses petits yeux brillants.
« C’est vrai... »
Ca confirme qu’elle en fait forcément partie. Tsumugi a tout d’une belle sirène, ça me fait me demander pourquoi je ne m’en suis pas rendu compte plus tôt. J’ai au moins été tout de suite attiré par son côté joueur et drôle, inconsciemment c’est comme ça que ça a accroché. Et c’est comme ça que je me retrouve à la consoler dans mes bras lors de l’une des scènes les plus rageantes du manga. Mon cœur s’accélère à son contact, je la resserre contre moi, en oubliant ma gêne du bar. Il n’y a plus de film pendant un instant, juste elle et moi, l’un contre l’autre, nos respirations qui se synchronisent. C’est seulement après quelques instants que j’arrête de fixer les sièges devant moi pour regarder l’écran. Au pire moment. Glutonny.
« Ouais, dégueu... »
J’écoute Tsumugi et souris à sa révélation. Moi qui la voyais n’avoir pas peur des films d’horreur et compagnie !
« Pour oublier ce qui fait peur ou dégoûte ? C’est ça qu’est mignon. Tu regardes quoi ? »
Les rougeurs reviennent quand Tsumugi affirme que notre soirée compense tous les Glutonny réunis. C’est sûr que ce n’est pas à lui que je vais penser en rentrant ce soir, loin de là. Je suis content qu’elle passe un aussi bon moment que moi, d’être sûr qu’elle n’est pas mal à l’aise et surtout, qu’on partage le même sentiment. Je sursaute à sa main qui frôle mon bras puis trouve la mienne et la serre sous le plaid. Parfois elle se crispe et mon pouce contre son bras le caresse doucement. Les scènes d’actions sont plutôt prenantes. Ils ont vraiment cherché le réaliste des mannequins, c’est déroutant. J’ai toujours aimé la relation entre Ed et Al, toujours là l’un pour l’autre même dans les moments difficiles. La scène émotion passée, le générique défile.
« Peut-être, mais je pense pas que j’irai le voir, l’anime me suffit bien. Et toi ? »
Tsumugi s’étire sans quitter mes bras. Des personnes se lèvent déjà mais je ne suis pas pressé de bouger. On est bien là comme ça. Je baisse légèrement la tête, ses cheveux caressant ma joue, quand elle m’interpelle et chuchote.
« Quoi ? »
Je ne comprends pas tout de suite où Tsumugi veut en venir en parlant de remonter le temps pour que ça ne s’arrête pas. Pour la regarder, maintenant que les lumières sont rallumées, je m’écarte légèrement d’elle, sans pour autant rompre notre contact. Elle n’ose pas me regarder et je réfléchis. Oh ! Tout de suite, c’est un sourire que j’affiche, elle est adorable, je craque complètement ! Sans la prévenir, puisqu’elle ne me regarde pas, je pose mes lèvres sur sa joue. Sa peau est douce et chaude contre mes lèvres. Je reste ainsi quelques secondes avant de me reculer.
« Ce serait dommage de faire un retour en arrière quand je peux aussi l’accélérer jusqu’à demain, non ? »
Pour moi, il est évident que j’ai envie de passer d’autres moments avec elle, qui je suis sûr, finiront par gommer la peur de foncer bien au fond de moi. A aucun moment je n’en ai douté et j’espère réussir à la rassurer en lui faisant savoir.
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 331■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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Ft. Pablo et Nolan
Le 14 Février 2018
Le temps se fige. Comme elle. Comme son cœur qui manque un battement avant de repartir de plus belle, comme s’il se préparait à sortir de sa poitrine et de ses petites jambes tenter de suivre le rythme imposé par Nolan. Nolan. Le contact prolongé de ses lèvres sur sa joue réveille les papillons qui, de toutes façons, ne dormaient pas vraiment. Ils s’amusent à papillonner sous sa peau, faisant naître à sa surface des frissons qui propagent dans toutes les directions.
Levant ses yeux grands ouverts vers Nolan qui s’éloigne, le rouge lui monte aux joues, comme cette main vers son visage qui arrête sa course à quelques centimètres de sa peau, sans oser aller plus loin pour ne pas effacer la sensation de son baiser. Elle retient difficilement un sourire qui s'agrandit aux dires du jeune homme. Pourrait-il y avoir pour elle homme plus rassurant à cet instant ? À elle qui a si peur et préfère rester dans un tendre passé, il tend la main et ouvre une porte vers l’avenir. Le regard brillant, elle souffle du nez.
« Allons-y alors ! » Souffle-t-elle avant de s'interrompre quant à l’écran, une nouvelle scène apparaît. Du corps d’Envy, calciné par Mustang, s’extirpe une drôle de bestiole, aux yeux de Tsumugi, à mi-chemin entre un fœtus d'animal vu dans un livre de science et un lézard. Une moue dégoûtée déforme ses lèvres avant qu’elle ne se tourne à nouveau vers Nolan. « Mmmh… Y aura bien un deuxième ! Je t’ai dit tout à l’heure que je ne savais pas trop si j’irais le voir au ciné, mais je pense quand même le regarder. » Elle sourit, plus taquine. « Si tu préfères te contenter de l’animer, c’est pas grave, je trouverais quelqu’un d’autre pour une soirée film.»
Dans la salle, il reste plus qu’eux. Des employés du cinéma sont déjà là pour remplacer les équipements utilisés et nettoyer rapidement la salle. S’ils ne leur disent rien, Tsumugi comprend qu’elle et Nolan les dérangent dans leur travail. C’est vrai qu’ils doivent se dépêcher, la séance suivante ne devrait pas tarder. Sauf si, vu l’heure, c’était la dernière et qu’ils n’attendent que de pouvoir rentrer chez eux. À regret, elle glisse ses pieds dans ses chaussures et rassemble leurs affaires, leurs déchets. Lorsqu’un des agents passe devant eux dans le rang juste en dessous, elle lui tend le plaid encore tiède de leur chaleur. Il lui semble qu’il fait soudainement plus froid et ce n’est pas qu’à cause de l’air conditionné. Elle était bien mieux entre les bras qu’elle a quitté.
En sortant du cinéma, ils se dirigent directement vers l’arrêt de bus. Tsumugi sourit, alors qu’elle sort de son sac les onigiris et en lui en tend un s’il le veut. Elle a une impression de déjà vu. Eux deux, un arrêt, de la nourriture. Manquerait plus qu’elle lui fasse un câlin pour recharger ses batteries. Elle reste pensive un instant, finissant rapidement ce qui lui sert de repas du soir, jusqu’à ce que le bus arrive et s’arrête à leur niveau. Contrairement à leur première balade en bus, Tsumugi ne se contente pas de regarder ses pieds. Profitant de la foule compacte, elle se rapproche de Nolan et s’accroche à lui au lieu de la poignée au-dessus d’elle. S’ils ne peuvent pas trop parler durant le voyage, elle lève de temps à autre les yeux vers son visage, croisant parfois son regard, échangeant quelques sourires, timides, complices, entendus, son cœur manquant quelques battements par moment.
Pour Tsumugi, le trajet du retour est bien trop court, pourtant l’heure ne cesse de filer comme leur rappelle si bien le gardien lorsqu’ils arrivent aux grilles du campus. Si Nolan a encore une heure de battement, Tsumugi, elle, doit se dépêcher de retrouver sa chambre. Ce qui la rassure, c’est qu’ils ne sont pas les seuls à avoir profité d’une soirée en extérieur. Cherchant un peu ses mots, ne sachant comment dire au revoir à Nolan alors qu’elle ne souhaite que poursuivre l’instant, Tsumugi se mordille la lèvre inférieure.
« Je crois que j’ai passé une de mes meilleures saint-valentin d’anniversaire... » Confie-t-elle en soufflant du nez avant de lui sourire. « Merci… Bon… Et bien… Je… »
Elle se passe une main dans les cheveux, détourne le regard et pointe la direction de son dortoir.
« Je dois aller par là alors… On se reverra bientôt…? » Dit-elle, à mi-chemin entre l’affirmation et la demande d’affirmation.
La jeune fille lui sourit à nouveau.
« Tu feras pas de cauchemar hein ? Mais bon si jamais tu as besoin qu'une requine te rassure… Tu connais mon numéro ! Haha-ha… Je ferais mieux d’y aller… »
Prenant les lambeaux de son courage à deux mains, elle les noue, s’en fait des ailes et refusant de partir sans un dernier contact avec lui, elle se rapproche, le cœur battant, se hausse sur la pointe des pieds et pose au coin de sa lèvre un baiser plume. À peine un effleurement fugace qui comme tout le reste lui fait prendre de chaudes couleurs.
« Bonne nuit… Nolan… » Souffle-t-elle.
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Feat Tsumugi
Je pourrais presque sentir son cœur battre le long de sa joue, ou je crois que ce sont bien ses battements qui rebondissent sur mon pouce au creux de son poignet. Même si Tsumugi me dévisage comme si un troisième œil venait de pousser sur mon front, mon sourire n’est pas prêt de s’en aller. Elle est belle comme ça, toute perdue. Je ne me suis éloigné que depuis quelques secondes, mais la chaleur de sa peau me manque déjà. Vu comme j’étais gêné au début de nos disons, petites déclarations, je pensais finir par faire une bourde monumentale, mais je me rends compte que tout se fait naturellement avec Tsumugi, je n’ai même pas besoin de réfléchir. Ni pour trouver les mots qui parviennent à la rassurer, ni pour les sceller sur sa joue.
On a bien fait de rester profiter du générique pour être seuls, non seulement pour ce petit moment, mais aussi pour la petite scène de fin. De mieux en mieux dans les détails, la moue dégoûtée de Tsumugi me fait pouffer.
« Eeeeh non mais si tu vas le voir, je veux bien me dévouer, elle est pas si mal la perruque d’Ed ! »
Ma main à couper qu’elle a dit ça exprès, mais je me laisse volontiers piégé ! Il est temps de partir, le personnel arrive déjà pour nettoyer. Ils ne sont pas censés attendre que tout le monde soit sorti par politesse ? Ahlala... J’attends que Tsumugi ait remis ses chaussures, mon gobelet vide en main, qui fini vite dans celles d’un agent de propreté. J’aurais bien gardé le plaid un peu plus longtemps !
L’arrêt de bus me rappelle des souvenirs, notre premier câlin. Qui aurait cru qu’il y en aurait d’autres de prévus. Je prends l’onigiri acheté par Tsumugi, elle a eu raison d’anticiper, j’ai une faim de loup, les émotions ça creuse ! Cette fois, Tsumugi se tient à mon bras pendant le trajet, on s’échange des regards et des sourires et je me retiens de juste la prendre contre moi. Le bus roule bien trop vite et nous empêche d’en profiter encore un peu. C’est à nosu de descendre. Il y a d’autres étudiants qui se hâtent pour retourner dans leur dortoir mais je fais à peine attention à eux. Tout ce qui m’importe, c’est celle qui marche à côté de moi. Je n’ai pas envie de la quitter mais on a la chance de ne pas être loin l’un de l’autre ! Je suis heureux qu’elle ait aimé sa soirée Saint-Valentin d’anniversaire. Même sa date de naissance lui correspond.
« C’est vrai ? Moi c’était ma première vraie Saint-Valentin, et sûre que ce sera la meilleure. »
Oh non, pas le retour des bégaiements, elle est adorable !
« Oui, quoi que bientôt ça sonne loin... Peut-être à demain ! »
C’est beaucoup mieux dit comme ça. J’ai bien l’intention de faire de beaux rêves, les cauchemars je ne sais même plus ce que c’est !
« C’est à moi de m’inquiéter de ça, mais t’as tes vidéos mignonnes alors ça va. Oui, les surveillants sont pas très patients ici... Etre rassuré à coup d’aileron c’est un concept... »
A mon tour de me figer sur place. Son baiser est comme une plume qui caresse ma joue, voire presque mes lèvres. Un frisson me traverse jusque dans ma nuque, c’est agréable.
« Bonne nuit Tsumugi. »
Je lui souris puis la regarde entrer dans son bâtiment avant de rejoindre le mien. Arrivé dans ma chambre, je me laisse tomber de tout mon long sur mon lit. On discute un peu avec Orion, pas comme si je pouvais lui cacher mon état. Il n’est que 22h mais même à minuit, je ne pense pas pouvoir dormir après une soirée pareille. J’en reviens toujours pas.
#terminé
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