Jeudi 15 Mars 2018 – Vers 16h20
Il a réagit au nom de Patch et se met à miauler en se frottant à Sato-san... J'en tombe un peu des nues et reste sans expression mais sans voix, au discours du cuisinier. Tous les deux jours, il faisait le tour du voisinage pour nourrir les animaux, dont Chenille... Enfin, Patch... Dans un sens, je me demande pourquoi il ne l'a pas pris avec lui comme il était seul mais, il n'avait peut-être pas le droit aux animaux là où il habite.... Habitait ? Peu importe, j'attrape machinalement le sachet qu'il me tend et je l'observe un peu absent. Mm ? Attend, il m'a demandé quoi ? Ca ressemble à des croquettes pour chat mais c'est un peu différent. Rien n'est écrit sur le sachet et ça n'a pas l'air d'être de la marque donc... Ils les auraient fait lui même ? C'est possible de cuisiner pour les chats ?
Sa voix me sort un peu de mon état second d'observation et je me masse un peu l'arrière de la nuque, signe trahissant ma gêne pour ses remerciements d'une sincérité sans nom.
« De rien... Je- Oui, vous pouvez.» dis-je en lui tendant à nouveau le sachet.
Je m'accroupis et le regarde nourrir mon chat, vivant visiblement sa meilleure vie au vue des ronronnements puissants qui sort de son petit corps.
« C'est plus lui qui m'a adopté que l'inverse... Je ne pouvais pas me résoudre à le laisser sous la pluie et...» Heisuke adorait les chats... « … mon colocataire de l'époque aimait les chats...»
Mon cœur a nouveau serré, je tente de ne pas laisser ce sentiment nostalgique, étrange mélange entre bonheur, tristesse et de regrets, s'installer sur mon visage. Sato-san n'a pas à subir mes états d'âme et premier amour déchu. Tout le monde n'est pas prêt à savoir que le capitaine de basket peut, tout aussi bien, aller sur la rive jugée « normale » de la société japonaise, que sur l'autre. Je ne me suis jamais réellement caché avec Heisuke, sauf lorsqu'il est entré dans son agence, donc plusieurs personnes doivent le savoir ou l'avoir oublié en me voyant avec Ayano au bras.
À mon tour, je ressens le besoin de remercier cet homme qui a bravé les regards noirs de la société pour faire ce qui lui semblait juste.
« Merci de les avoir nourris malgré les réticences du voisinage Sato-san...»
- InvitéInvité
C'est alors que tu remarques quelque chose de différent, les grand tableaux de résultats. Tu sais que tu ne devrais pas regarder mais c'est bien plus fort que toi, tu va chercher un nom en particulier. Et tu sautille presque de joie, te retenant juste assez pour ne pas avoir l'air ridicule. En tout cas, Keitô passe son année c'est génial il va pouvoir passer en Quatr... Attends non.. il l'est déjà.
Panique à bord! Il va partir? Non c'est impensable. Tu dit rapidement au revoir a ton collègue pour te diriger.. ou tu ne sais pas encore, le secrétariat est le plus proche et tu va aborder la jeune demoiselle en lui demandant un tout petit ridicule mini service. Le numéro d'une chambre. Et c'est en négociant un dessert en plus que tu finis par l'obtenir. Tu ne manque pas de partir le plus rapidement possible vers la pièce concernée. Il doit être quoi.. 16h passées maintenant? Mais tu regarde cette foutue porte sans oser taper.. Tu ne sais même pas pourquoi tu es venu.. c'est idiot...Mais quitte a être ici..
Tu fini par taper a cette foutue porte en espérant presque que Keitô ne soit pas là.. ou qu'il soit là mais que ça ne semble pas bizarre. Aller encore un petit moment.. Non tu peux pas partir.. pas maintenant que ce que tu as fait à enfin permis de te rapprocher de lui. Bien sûr c'est pas grand chose mais déjà quelque chose et tu veux quand même continuer.. tu ne sais pas ou ça ira mais tu peux pas le voir partir sans savoir ou il va..
- Keitô?
- Keitô HeikiA l'université ; 2è année■ Age : 34■ Messages : 5093■ Inscrit le : 06/07/2013■ Mes clubs :
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❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-5
❖ Arrivé(e) en : Avril 2013
On pourrait croire que la création d'un discours est simple mais il faut prendre en compte la timidité de l'autre et surtout ce qu'il pense et éprouve afin que l'on soit raccord... Car oui, plutôt que de faire un discours chacun, nous avons opté pour la solution « un pour les deux », nous obligeant à communiquer... Cela nous a pris tout le reste de la matinée et il était déjà l'heure du repas lorsque nous avons enfin achevé notre texte, espérant que cela conviendra aux grands chefs. Heureusement pour nous, maintenant je sais que nous ne subirons pas de censure et je peux quitter les lieux de la répétition l'esprit tranquille. Lorsque je regardes mon téléphone, il est déjà 16h... Le gymnase étant inutilisable à cause des décors pour la remise des diplômes, il n’y a pas d’entraînement de basket aujourd’hui. Même si je n’en ai pas spécialement envie, je vais enfin pouvoir boucler mes bagages…
Seul dans la chambre, je range mes affaires, mes pensées tournant dans ma tête comme un vieux disques rayés. Avec le retour de mes souvenirs perdus, cette fin d’année est une page qui se tourne pour moi, sur bien des points. Ils me font voir différemment les choses car si je pensais être indifférent en terminant mes études artistiques, je suis en réalité assez nostalgique et mitigé… Heureux d’aller de l’avant mais une part de moi est triste de ne pas avoir fait l’acte fou de suivre celui qui obnubilait toutes mes pensées… Bien sûr, cela n’aurait pas été raisonnable et aurait sans doute été inutile… Qu’aurais-je gagné sinon de ne pas être diplômé, ne pas voir ma petite sœur grandir et vivre, peut-être seul, dans une ville que je n’aime pas… Rien n’indique que Heisuke m’aurait accepté, ni que je serais parvenu à devenir son guitariste ou même qu’il m’aimerait encore aujourd’hui…
Cette pensée parvient encore à serrer mon cœur car je l’ai vu dans ses yeux, après le concert de Noël, cette lueur d'autrefois. Bien qu'elle ne semblait pas briller autant, ternie par le verre opaque du temps, ma présence a sût faire scintiller ses magnifiques yeux azurs l'espace d'un instant. Un simple échange de regard, un sourire, une pensée transmise... Je n'ai plus le droit de faire parti de sa vie tant qu'il choisira de vivre son rêve même si pour cela, je dois survivre dans les méandres de mon cauchemar d'antan.
Un soupire s'évade de mes lèvres, je ne dois plus y penser. Mon amnésie m'a permis de me raisonner à propos de cet amour désormais impossible et d'en guérir plus facilement... Comme si ça avait été facile à vivre de ne pas me souvenir de lui. C'est à la fois une bénédiction et une malédiction qui m'a permis d'avancer malgré la souffrance et l'angoisse de vivre sans savoir s'il l'on reproduit les mêmes erreurs. Ouvrant mon armoire, j'écarte les vêtements afin d'accéder au dessin que Tessa m'avait offert à l'époque. Les coins en papier, se déchirent lorsque je cherche à les décrocher et je remercie intérieurement Tessa pour son idée de génie. Heureusement que nous n'avions pas pris la solution de facilité en collant le ruban adhésif directement sur le dessin... Même si cette scène ne se reproduira plus, je ne peux m'empêcher de l'admirer. Elle n'avait jamais pu y assister réellement mais Tessa avait réussi à retranscrire parfaitement le calme du parc et les sentiments que nous avions avec Heisuke. J'espère qu'elle ne laissera pas son talent tomber dans l'oubli car elle est faite pour ça.
Soudain, je vois Chenille se diriger vers la porte, comme lorsque Takahashi-san s'apprête à entrer mais... La porte ne s'ouvre pas... Bizarre, il doit avoir une nouvelle lubie. C'est un chat après tout... Puis l'on toque à la porte et je m'excuse intérieurement d'avoir douté de lui. Nonchalamment, je pose le dessin de Tessa sur mon bureau et me dirige vers la boule de poils, déjà prête à s'enfuir dès que la porte sera ouverte.
« Toi, tu restes là... »
«Keitô ?»
Mm ? Cette voix ne m'est pas inconnue mais j'ai soudainement un doute sur la personne à qui elle peut appartenir. Après tout, que ferait un cuisinier dans les dortoirs à cette heure-ci ? Non pas qu'une loi l'en empêche, c'est plus qu'en général, le personnel de cuisine ne vient pas dans ce bâtiment. Mon chat tenu par un bras, j'ouvre de l'autre pour vérifier l'identité du visiteur et bingo, c'est bien Sato-san. Il a le don de me surprendre avec ses façons de faire peu communes. C'était déjà le cas avec le message de bonne année et les photos du chien familial... J'admets que cela m'a amusé et, après quelques jours à obtenir une photo correcte du chat et chercher comment envoyer une photo par message, je lui ai répondu avec une photo de Mushi-chan*... Souhaiter la bonne année, plusieurs jours après le nouvel an, peut paraître impoli mais j'ai l'impression qu'il l'a bien pris tout de même.
« Sato-san ? Que se passe-t-il ?»
Kemushi s'agite dans mes bras et ça va être compliqué de discuter la porte ouverte.
« Entrez vite avant que le chat ne sorte...»
Je m'éloigne rapidement de la porte et lâche un Chenille, pas très heureux d'avoir râté sa sortie, sur mon lit. Patience, c'est presque fini, dès demain tu seras chez les parents avec de grands espaces.
*Mushi-chan : diminutif de Kemushi, Chenille en Japonais. Mushi = insecte et -chan est aussi utilisé pour les animaux mignons tel que les chats.
Emme
- InvitéInvité
Ton regard passe de Keitô à la boule de poil qu'il à sous le bras et beaucoup de choses te traverse l'esprit. D'abord qu'il à l'air bien mieux, il a le teint plus vivant, le regard bien moins vide et globalement il respire mieux la santé que la dernière fois ce qui te rassure quand même pas mal. Au moins tu n'aura pas a essayer de gentiment lui faire la leçon sur l'importance de prendre soin de soi. C'est déjà ça de gagner, surtout vu l'urgence de la situation qui va demander autre chose comme discussion. Ensuite tu remarque le chat, oh que tu le connais bien ce chat, la forme de sa tête, son petit regard, ses couleurs. C'est Patch! Enfin anciennement Patch, il a du lui donner un autre nom depuis.
Oh euh.. oui pardon.
Tu entres dans la chambre sans même avoir penser jusque là en venant, tu voulais lui parler de la suite, de l'année d'après mais tu n'avais clairement pas imaginer mettre un pied dans sa chambre. C'est presque intime non? Bon c'est pas le moment! Tu as une mission à accomplir. Tu t'arrêtes prêt du lit et va laisser le chat te renifler la main, tu doutes un peu qu'il se souvienne de toi depuis le temps mais tu es heureux de le voir aussi en forme. Surtout après l'avoir vu très affaibli et maigre.. et définitivement plus petit.
Désolé de débarqué comme ça.. en sortant du travail j'ai vu les résultats d'examens.. félicitations! J'aurais surement pu le dire par message mais je trouves ça assez impersonnel..
Bon en tout cas ça justifie ta présence et tu regarde un peu autour de toi, là encore ta panique monte d'un cran, tout est déjà vide. Ca y est c'est sûr il va partir.. tu ne sais pas où mais loin. Et merde de merde de crotte de bordel. Il faut absolument que tu trouves quelque chose pour savoir, garder un contact. Quelque chose, n'importe quoi. Aller inspire et essaye de réfléchir, obtenir l'information sans paraitre totalement suspect.. tu marche sur des oeufs et pas des frais!
J'imagine que tu va partir pour de grandes études ensuite, tes résultats étaient franchement bons! Tu as déjà une idée de où tu va?
- Keitô HeikiA l'université ; 2è année■ Age : 34■ Messages : 5093■ Inscrit le : 06/07/2013■ Mes clubs :
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« Merci Sato-san. »
« J'imagine que tu va partir pour de grandes études ensuite, tes résultats étaient franchement bons! Tu as déjà une idée de où tu va? »
De grandes études ? Dans un sens oui, mais pas de la manière dont il le pense. Lentement, je fais non de la tête et lui indiquer la chaise du bureau s’il souhaite s’asseoir.
« Je suis le premier surpris par mes résultats… Je ne comptes pas continuer dans cette voie.»
Quel choix s’offrait à moi de toutes manières ? Le conservatoire ? Enseigner ? Très peu pour moi. Je sais que j’ai des facilités en guitare mais je ne suis pas le plus grand pédagogue qui soit. J’avais choisi ce cursus par amour pour la musique et parce que Heisuke, l’avait choisi également. Passer le plus de temps possible avec lui était tout ce qui comptait donc, s’il avait choisi la littérature à la place, je ne sais pas si je ne l’aurais pas bêtement suivi…
Soudain, alors que j’allais préciser que je ne changeais pas d’établissement, je remarque Kemushi en train de lécher les doigts de Hiroki, ce qu’il ne fait qu’à moi habituellement, et j’en suis très surpris. Je les observe avant de dire simplement.
« Il a l’air de beaucoup vous apprécier… C’est rare qu’il fasse ça… »
À part moi, il ne l’a fait qu’à Heisuke lorsqu’on était encore colocataire. Il faut dire qu’il nous a vu comme ses sauveurs quand il était petit donc c’était sa manière de nous remercier. Du moins… C’est ce que je pensais avant de le voir faire avec un inconnu…
Emme
- InvitéInvité
Et la réponse viens assez vite, il ne continue pas dans la musique? Voilà qui est.. euh.. positif? Tu ne saurais pas dire, il veut continuer des études mais pas dans cette voie, ça veux dire quoi? Il part ou non finalement? C'est trop compliqué et tu veux tout savoir tout de suite, la patience n'est pas non plus dans tes attributions. Avant même de pouvoir avoir une suite tu sens quelque chose d'humide et râpeux sur tes doigts, surpris tu baisse la tête vers le chat et souris en t'accroupissant pour le caresser. On dirais bien que Patch se souviens de toi. Ce qui surprends Keitô.. à juste titre..
Vraiment? Je ne sais pas, j'ai un bon feeling avec les chats..avant de travailler ici j'étais dans un petit restaurant en tant qu'apprenti.. je nourrissait tout un tas de chatons dans la ruelle en face. Le tiens ressemble beaucoup à un petit que j'avais appeler Patch.. il a disparu du jour au lendemain, j'espère vraiment que quelqu'un l'a adopté.
C'est surement la façon la plus simple de raconter l'histoire sans lui dire qu'il l'a vu faire, après tout, il ne mens pas non? Il passe juste un petit détail de l'histoire sous silence en continuant les caresses pour le chaton. Oh bien sûr que c'est ton adorable petit Patch, bien plus grand et bien nourri maintenant et son poil est magnifique mais ça reste le même. Tu es véritablement heureux pour lui et tu ne pourra jamais assez remercier cette petite boule de poil de t'avoir fait "rencontrer" Keitô. Si en plus tu peux marquer des points comme ça tu ne va pas t'en privé, mais peut être que te voir trop familier avec son chat est gênant? Tu te redresse avec le sourire quand même.
Enfin.. ehm tu me disais que tu allait continuer tes études dans un autre domaine c'est ça? Tu as déjà une idée de quoi étudier et où?
Tu espère que la question ne sonne pas trop intrusive et juste.. de la curiosité, parce que tu ne voudrais pas qu'il se sente mal ou oppressé par tes demande. Mais tu sens petit a petit que tu va devoir lui dire au revoir. Après tout il y a plein d'autres écoles ailleurs et tu n'aura pas le temps d'ici son départ d'avouer tout ce que tu voudrais et puis ce n'est pas vraiment le moment non? Il est prêt pour ses quelques vacances, pas à se prendre la tête. Ah ça y est.. tu as mal au coeur.. mais qu'est ce que tu pourrais y faire.. sa vie et son bonheur importe bien plus que ton petit toi.
- Keitô HeikiA l'université ; 2è année■ Age : 34■ Messages : 5093■ Inscrit le : 06/07/2013■ Mes clubs :
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Sato-san m'explique qu'il a un bon feeling avec les chats et qu'il jouait les bons samaritains en nourrissant les félins de la rue lorsqu'il travaillait dans un restaurant. Puis, c'est là qu'il me dit que Chenille ressemble à un des chatons qu'il nourrissait et qui a soudainement disparu... Le temps que l'information parvienne à mon cerveau pré-occupé par mes souvenirs, je réponds par réflexe à sa question.
« Ici, en Sport. Spécialité Basket...»
Il y avait un petit restaurant pas loin, non ? Quand il dit la ruelle d'en face, il parle quand même pas de celle qui longe le parc du campus, si ? Car il pourrait très bien être à l'autre bout de la ville aussi... Le carton où je l'ai trouvé, c'était pas une sorte de carton de livraison ? Raah je ne sais plus, ça remonte à trop loin et il pleuvait, comment je pourrais m'en souvenir ? Mes yeux se posent sur le cuisinier et plusieurs questions se bousculent en même temps, si bien qu'aucunes ne sortent pendant plusieurs secondes avant qu'un son ne s'échappe de mes lèvres.
« À côté du parc...»
Ça ne veut rien dire et je m'en rends compte qu'après m'être entendu prononcer ses mots. Rapidement, je me reprends et m'explique à mon tour, m'évitant ainsi de poser des questions qui seraient peut-être sans aucun rapport.
« Je l'ai trouvé dans un carton dans la rue qui longe le parc du campus... Il pleuvait, il m'a suivi donc... je l'ai emmené avec moi. Est-ce que... »
Voilà que je fais ce que je déteste le plus : ne pas finir une phrase ou une question. Mais j'ai l'impression que ma question est ridicule ou que je cours après une chimère, le monde serait vraiment petit...
« Était-ce dans cette rue-là que vous vous occupiez du chaton lui ressemblant ? Patch ? »
Emme
- PNJNon validé ; bouhouhou■ Age : 35■ Messages : 6400■ Inscrit le : 31/03/2008
- InvitéInvité
Tu écoutes donc le jeune homme t'expliquer ou et comment il a récupérer Chenille, ou Patch, parce qu'il n'y a rien qui puisse prouver que ce soit le cas.. si ce ne sont tes souvenirs que tu ne peux pas vraiment partager sans devenir le stalker qui lui cours après. Tu essaye de visualiser a nouveau cet endroit précis, ce moment précis et l'exercice n'est pas si difficile vu le nombre de fois ou tu l'as fait, juste pour graver le visage de ce crush inattendu dans ta mémoire. Et tu fini par hocher la tête à sa question, il semble bien- et de toute manière c'est le cas- que la ruelle dont il parle est également celle ou tu nourrissait les chatons.
Oui, c'est bien là. Je leur donnais tous les deux jours, même si le voisinage n'était pas très.. positif.. Soit disant que j'encourageais la reproduction des chats errant. Comme si j'allais pouvoir laisser ces adorables boules de poil mourir de faim sérieusement..
Tu n'as pas tellement le temps de continuer a expliquer pourquoi les deux vénérables ancêtres du voisinage étaient en réalité de vieilles harpies aigries que le chat passe entre tes cuisses. Bien sur par reflexe tu essaye d'éviter de l'écraser en bougeant et te met a rire en sachant très bien que c'est idiot de le faire mais ça te rends juste profondément heureux. Tu adorerais avoir un chat chez toi aussi. Ou un animal quelconque en réalité, ça ramènerais de la vie dans ton appartement et ne ferais en soit de mal a personne. Tu arriverais peut être même à apprendre à te responsabilisé, on peux toujours rêver. En tout cas tu fini par attraper la petite boule de poil et venir le poser un peu plus loin devant toi pour t'accroupir.
Tu m'autorise a lui donner une petite friandise?
Tu sort un sachet de la poche de ta veste, des friandises maisons évidemment que tu garde dans ta poche au cas ou tu trouve justement un animal errant à nourrir. Si tu connais le spot c'est sûr que tu peux lui donner bien mieux mais tu ne va quand même pas transporter des boites de pâté ce serait absolument immonde. Alors le compromis est dans cette friandise a l'allure de boulette-croquette faite maison. Mais là encore, Chenille/Patch est le chat légitime de Keitô et c'est à lui de choisir s'il veut bien lui donner ou non. Tu lui tends même le sachet s'il veut le lui donner lui même. Tu aime Patch bien sûr mais c'est son papa qui à le dernier mot et tu ne va outrepasser l'autorité de celui-ci.
En tout cas on dirais que Pat.. Chenille se souviens de moi, c'est trop mignon.. merci de l'avoir sauvé..
Tu le pense réellement, sauver un chat comme ça, sans rien demander et en plus avoir la décence d'être un jeune homme des plus sexy.. tu ne peux que dire merci.. pour tout ce qu'il est et pas juste avoir sauver cette boule de poil. Tu espère qu'un jour tu pourra lui raconter tout ça sans avoir peur de le faire fuir.. un jour lointain. Tu t'y accroches en tout cas.
- Keitô HeikiA l'université ; 2è année■ Age : 34■ Messages : 5093■ Inscrit le : 06/07/2013■ Mes clubs :
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Le 15.03.18
- InvitéInvité
Bon d'accord je lui donne alors, faut pas t'inquiété je l'ai cuisiner moi même et il n'y a pas de danger pour Pa... Chenille..
Et puis le chaton... qui n'est plus chaton maintenant il ronronne comme jamais et tu ne peux pas t'empêcher d'être juste heureux et lui gratouiller le dos et profiter du contacte de la fourrure, vraiment tu est malheureux de ne pas pouvoir en avoir.. mais tu n'est jamais certain de pouvoir donner une bonne vie a ces animaux et si tu avait le malheur de les rendre malheureux tu t'en voudrais pour l'éternité. C'est surement pour ça qu'on dit qu'une personne qui aime les animaux est une meilleure personne. Donc tu es sur que Keitô est absolument adorable et tu rêverais de lui dire sans pouvoir le faire. Ta vie est si triste de ne pas pouvoir t'exprimer.
Ah.. ton colocataire devait être une bonne personne alors.. et toi aussi, les animaux ne se trompent pas là dessus. Normalement?
Tu remarques un certain changement chez le jeune homme sans savoir quoi en faire et retourne gratouiller le ventre du chat en sachant qu'il est confiant pour te laisser faire et qu'il doit vivre sa meilleure vie actuellement. Tu ne va pas lui en vouloir de profiter, deux papa qui le couvre d'amour et s'occupe de lui. Il le mérite, ce chat doit être un support émotionnel comme beaucoup d'autres chats d'ailleurs et mérite ces moments de pause et d'amour. Vraiment tu commencerait presque a vouloir essayer d'en avoir un maintenant, il va falloir que tu aille dans un refuge faire bénévole un moment pour évacuer tout cet amour.
Oh c'est rien tu sais.. je pense honnêtement que si on a les moyens d'aider des animaux et de leur rendre la vie un tout petit peu plus belle on doit le faire. Et puis surtout, je me fiche de ce que dise les autres. Je ne vis pas ma vie pour faire plaisir aux gens mais pour moi.. et je ne vois pas pourquoi je devrais être malheureux pour faire plaisir a des inconnus qui prennent plaisir a juger une vie qui ne leur appartient pas.. Je sais bien que c'est pas supposé être normal ce que je dis.. désolé.. ma manière de vivre choque suffisamment de gens.. m'en veux pas trop d'accord?
Tu t'en veux déjà toi même de te laisser aller et te livrer ainsi si facilement. Tant qu'à y être tu n'a qu'a tout de suite dire que tu préfère les hommes, que tu es loin d'être vierge vu ton âge et que tu as un crush sur lui, la panique serait assez violente non? Mais bon.. peut être que ce petit éclat va te permettre de jauger ce qu'il pense.. et un jour te permettre d'aborder la question.. si seulement c'était si simple hein?
Bon de toute façon.. si ça te gêne oublie.. c'est pas.. comme si j'avais une place d'importance, je dois juste être le cuisinier un peu collant pour toi...
- Keitô HeikiA l'université ; 2è année■ Age : 34■ Messages : 5093■ Inscrit le : 06/07/2013■ Mes clubs :
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Le 15.03.18
Jeudi 15 Mars 2018 – Vers 16h25
Il me demande de ne pas m'inquiéter, ce que je ne suis nullement. Sato-san n'est pas quelqu'un de malveillant aussi bien envers les humains que vers les animaux. Lorsqu'il dit que Heisuke devait être une bonne personne, je ne dis rien et sert les poings discrètement. Oui, il l'était. Il doit sûrement l'être encore mais bien trop occupé pour pouvoir prendre soin d'un animal de compagnie. Déjà qu'il ne pouvait pas ne serait-ce que prendre de mes nouvelles après mon accident... À moins qu'il ne l'ai f-... Non Keitô, ça suffit, arrête d'y penser c'est du passé maintenant.
Le cuisinier m'a complimenté également, répétant ce qu'il m'avait dit lors du voyage à Hakuba. Avec le recul, notre échange ce jour-là m'avait fait du bien. J'avais pu oublier, quelques instants, ma déprime concernant le chanteur toujours trop présent dans mon cœur.
Silencieux, je l'écoute me confier sa manière de voir les choses que je ne peux que suivre. Il se fiche de ce que pense les autres et vit sa vie pour lui, qu'importe le qu'en dira-t-on. Même si je fais un peu plus attention à ce que ressentent les autres, en ma position de capitaine et président d'un club, je garde tout de même ma propre façon de voir les choses. Et mon avis sur la société et le mode de vie au Japon parvient toujours à m'énerver.
Sato-san me demande de ne pas trop lui en vouloir avant de se dévaloriser. Un cuisinier un peu collant... Il n'a peut-être pas tord car c'est vrai que je ne saurais définir la nature de notre relation, ni pourquoi il est dans ma chambre actuellement... Quand j'y pense, je l'ai laissé entrer sans même en ressentir une gêne. Pourquoi ? L'habitude de le voir ? Le respect ? Un mélange des deux sûrement. Peu importe, il pense ne pas être important et il se trompe.
« Vous ne devriez pas vous excuser de penser ainsi. Au contraire, je trouve votre manière de vivre plus saine et normale que tout ceux pouvant être choqués par la votre. Vivez comme vous l'entendez sans vous soucier du regard d'autrui. Cela vous permet de voir ce qui est réellement important pour vous et de venir en aide à ceux qui en on vraiment besoin. Vous n'êtes pas qu'un cuisinier un peu collant, vous êtes également le sauveur des fêtes... Et des chats ?»
Je ne suis pas doué pour remonter le moral des gens. Plusieurs fois, j'ai tenté de le faire avec Tessa, mais je sentais bien qu'elle ne pouvait pas se confier autant que moi je pouvais le faire avec elle. Une légère frustration mais je respecte son choix malgré tout. Parler du « sauveur des fêtes » me rappelle ma sœur et un léger sourire éclairci mon visage assombri.
« Ne changez pas pour autrui, ça n'en vaut pas la peine car ils peuvent disparaître de votre vie aussi vite qu'ils y sont entrés.»
- InvitéInvité
Tu ouvres la bouche comme pour tenter de le faire taire ou de ne pas dire ce genre de chose. Pas que ça ne te plaise pas, au contraire. Mais tu ne sais pas comment réagir, c'est comme avoir enfin réussi a avoir une approbation de tes choix et tu ne sais pas si tu dois y croire. Tu as tellement entendu le contraire que tu n'arrives pas à faire confiance à ce que tu entends, surtout lorsque ça vient du jeune homme que tu veux à tout prix impressionné et garder dans ton cercle de proximité. Et ton coeur ou même ton esprit n'est pas prêt à croire tout ce que tu entends là tout de suite. La seule chose qui te sauve c'est surement. Tu ne peux qu'esquisser un sourire.
Oui.. tu as raison.. le sauveur des fêtes et des chats ce sont quand même des titres plus qu'honorables. Merci.. de comprendre.. c'est pas souvent..
Et bien sûr, il t'achève avec une dernière phrase qui déclenche clairement des envies de câlin et de fuite en même temps et tu ne sais pas quoi dire. Tu hésites clairement entre la possibilité de pousser ta chance, puisque toute cette journée est une chance assez extrême, entre le fait de le voir, qu'il reste ici, le chat et tout ça. Tu dois avoir un ange gardien d'une motivation aujourd'hui.. Ou tu pourrais juste repartir, dire que tu as fait une belle avancée et tant mieux mais.. Mais qu'est ce que tu as envie de pousser ta chance.
Vous savez à force d'être aussi gentil j'ai envie de vous remercier d'un câlin.. vous me laisseriez?
Visiblement la tentative de fuite n'était pas une priorité, tentons d'en avoir toujours plus, tu es gourmand il faut dire, que ce soit en nourriture, ce qui est loin d'être un secret, mais en relation aussi. L'image du cuisinier collant n'était pas si mauvaise, tu te donnes toujours à fond dans tes relations avec une personne du moment que tu l'apprécie.. et l'univers sait comme tu apprécie Keitô.
- Keitô HeikiA l'université ; 2è année■ Age : 34■ Messages : 5093■ Inscrit le : 06/07/2013■ Mes clubs :
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Le 15.03.18
Jeudi 15 Mars 2018 – Vers 16h25
Alors que je lui donne ma façon de penser, sur le fait qu'il ne devrait pas s'excuser de sa manière de vivre, j'observe ses réactions... Je ne sais pas si ce que je lui dis le choque ou le surprend mais de nombreuses émotions qui m'échappent semble passer dans son regard. Cela ne m'empêche pas de lui dire ce que je pense et il m'en remercie avec un sourire... ému ? Difficile à dire vu que je ne le connais pas réellement. Inclinant la tête pour signifier que ce n'est rien, je reste cependant interloqué lorsqu'il me demande si je le laisserai me faire un câlin.
Est-ce une plaisanterie ? Après tout, quel adulte travaillant dans un établissement scolaire, oserait proposer une embrassade à un étudiant, dans sa chambre... Il suffit que Takahashi-san rentre pile à ce moment-là et s'en est finit pour sa réputation, la mienne et peut-être même, son travail... Même si Takahashi-san n'a pas l'air d'être la personne la plus abjecte qui soit, nous ne sommes pas à l'abri des rumeurs. Rien que sa présence ici pourrait lui être problématique en cas de rumeurs malveillantes... Je sais que Sato-san ne semble pas avoir peur du contact physique, vu qu'il a prit ma main, sans aucune hésitation, pour me guider rapidement durant le festival mais un câlin... Oui, il doit s'agir d'une plaisanterie...
« Même si vous tenez à votre réputation de cuisinier collant, je doute que cela soit bien raisonnable de plaisanter ainsi dans la chambre d'un étudiant Sato-san... »
Ma voix n'est pas froide, comme elle aurait pu l'être en cas de reproche, mais elle n'est pas des plus chaleureuses non plus. Un juste milieu pour garder une discussion respectueuse sans pour autant le maintenir à distance.
- InvitéInvité
Mais tu sais aussi a quel point c'est loin d'être acceptable ici et parfois tu rêverais vraiment d'être dans un pays un tout petit peu plus européen ou le contact physique n'est pas tant.. caché? Règlementé? Effacé? Tu voudrais juste recevoir des câlins parfois, tu n'y peux rien si tu te sens juste esseulé et qu'il te manque de la chaleur humaine, tu es décidément pas né dans la bonne partie du monde. Enfin, c'est pas non plus le problème de Keitô actuellement et tu n'a pas envie de te pencher sur ce soucis de société qui te pourri la vie. Et surtout il va falloir que tu pense a une réponse actuellement, si tu continue a te laisser aller a tes instincts tout ça va vite dégénéré et maintenant que tu as enfin réussi a établir un lien ne serait-ce que ténu tu voudrais pas tout raté.
Hmm... pour dire la vérité je ne plaisante pas, je suis une personne tactile et assez impulsive alors c'est réellement comment je me sens. Mais je ne t'y pousserais jamais bien sûr, je sais me comporter correctement tu sais? Enfin.. tu peux le prendre comme une blague si c'est plus.. simple et agréable pour toi..
Tu va encore sourire et regarder non si subtilement la porte, c'est que ça commence a être embarassant et connaissant ton habilité sociale exceptionnelle tu devrais vraiment considéré de partir très vite avant d'en dire bien trop sur toi pour ton propre bien. Alors tu va sagement commencer un pas en arrière oubliant ton sachet de friandise dans la chambre par la même occasion mais ce n'est plus du tout dans tes priorités actuellement.
Je.. pense que je devrais y aller, encore une fois je te félicite pour le diplôme et euh.. j'espère qu'on pourra se revoir, tu sais tu as mon numero n'hésite pas si jamais...
Tu attends quand même qu'il accepte ton départ pour ne pas avoir l'air de fuir en courant ou de couper court à la discussion ou même de l'éviter ce qui serait assez malpoli selon toi.
- Keitô HeikiA l'université ; 2è année■ Age : 34■ Messages : 5093■ Inscrit le : 06/07/2013■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-5
❖ Arrivé(e) en : Avril 2013
Le 15.03.18
Jeudi 15 Mars 2018 – Vers 16h30
Un léger silence s'installe après que mes mots aient quittés mes lèvres. Ne devrait-il rigoler pour montrer son hilarité ? Lui qui est, du peu que je l'ai vu, d'un naturel joyeux et bon vivant ? Au contraire, le silence semble lourd et le sourire qu'il étire terne... Qu'ai-je manqué ? L'ai-je insulté ou blessé dans mes paroles ? Je n'ai pourtant pas l'impression d'avoir dis quelque chose d'insultant... C'est pour la réputation de cuisinier collant ? Il en plaisantait lui-même il y a quelques minutes, ça n'aurait pas de sens...
Puis, il se racle la gorge et m'annonce le fait qu'il est une personne tactile et impulsive, donc qu'il était sérieux dans sa demande... Ne pas m'y pousser ?! Encore heureux... Ça serait pire que d'être juste collant et surtout, ça serait presque criminel... Je ne sais pas du tout comment prendre cette information, ni comment réagir à cet aveux. Même en le sachant, ce n'est pas pour autant que ça va changer le fait que proposer une accolade, a un étudiant de son établissement, dans sa chambre ce n'est pas une bonne chose à faire... Tactile ou pas, jamais je n'aurais accepté de prendre un tel risque alors que je vise un avenir où la réputation fais beaucoup.
Sato-san recule d'un pas, en regardant légèrement la porte de la chambre, avant d'annoncer son départ et me féliciter une dernière fois pour mon diplôme. Il me précise également qu'il espère pouvoir me voir à nouveau et que j'ai son numéro en cas de besoin... La situation étant un peu étrange, je hoche juste la tête alors qu'il ouvre la porte pour sortir. Restant ensuite à la même place pendant quelques secondes. Franchement, je ne sais pas trop expliquer ce qui vient de se passer mais c'était une ambiance un peu bizarre, non ?
Je ferais mieux de ne plus y penser et de reprendre là où je me suis arrêté. Lentement, je reprends le rangement de mes affaires, essayant de ne plus penser à cet étrange cuisinier.
#Terminé