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- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 713■ Inscrit le : 13/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
I need you because...
hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.
7 mai 2018
Elle referma la porte derrière elle. Vérifia plusieurs fois que son appartement était bien fermé, la paranoïa que quelqu'un entre dans son logement sans son consentement était impenssable. Pour elle, c'était son jardin secret et un lieu privé. Elle ne faisait rentrer que rares personnes ! Elle prit une ligne de bus pour se rendre à KHS. Les élèves étaient agglutinés devant le portail, attendant leurs copains. Cela pouvait lui rappeler des vagues souvenirs de sa période de lycée, mais elle y venait avec ces anciens amis Fuji ou Oliver perdu de vue depuis qu'ils se sont engagés ensemble. La distance, quelle connerie.
Beck était habillée avec son chemisier rose clair, qu'elle avait pu acheter lors des emplettes avec Moon. La jeune femme pouvait se plaire dans cet ensemble rose et noir, qui lui donnait du style ainsi que ses petits talons de 5 cms. Elle marchait dans les couloirs et saluant les quelques élèves qui s'y trouvaient. La psychologue commençait à connaître quelques têtes depuis les nombreuses consultations qui furent nombreuses dans son bureau. Au bout de dix minutes de marche, sans se faire arrêter par les professeurs pour discuter, la jeune femme arriva à son bureau et voyant qu'il y avait pas l'élève qui était attendu à ce moment là de la journée. Peut être malade ? Elle ira donc s'enfermer dans son bureau et consulter les quelques dossiers des élèves qui venaient la voir aujourd'hui sur son ordinateur portable. Le silence était présent dans la pièce et Beck jeta un œil à l'horloge murale.
« - En retard de dix minutes ? On ne m'a pas prévenue...»
« halloween »
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 674■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
+16 I need you because... I want to die. (Attention, depression, pensées suicidaires.)
Alya, c'était après leur grosse dispute et les révélations de son amie sur ses pensées suicidaires.
Akira, elle l'avait surprise tard le soir sur le toit du dortoir un jour après. Kazane n'a pas réussi à mentir à la surveillante et celle-ci lui a fait comprendre que la psychologue n'était pas là pour décorer.
Et puis était venu Genichiro Mitsugu qui avait pris le temps d'appeler sa fille entre deux missions pour les forces de défense japonaises.
Il s'inquiétait des notes en baisse de sa fille et celle-ci avait craqué au téléphone.
Chagrin, détresse, colère et envie de mourir... Ces sentiments ont tourbillonnés dans l'esprit et le cœur de la jeune femme au point qu’elle a fondu en larme devant son père qui restait coi devant un tel déluge de larmes et de colère.
Il aurait voulu être là.
Il aurait voulu prendre sa fille dans ses bras, lui dire que tout irait bien... Que c'est normal à son âge.
Il aurait voulu passer plus du temps avec son seul enfant.
Malheureusement, son devoir envers son pays l'empêchait de s'occuper de ce qu'il avait de plus précieux... Sa fille.
Kazane ne lui en voulait pas, elle aimait son père, c'était à ses yeux son seul véritable parent... Mais, son absence lui pesait et cela entraînait inexorablement un sentiment de solitude pour la jeune femme.
Tout ce que le militaire avait réussi à faire, c'était de convaincre Kazane d'aller voir une psychologue. Ça l'avait aidé à surmonter son divorce, alors il espérait que cela aiderait sa fille à s'en sortir.
Il avait déjà perdu son mariage, il refusait de perdre son enfant. Son frère s’était donné la mort il y’a dix ans… Il ne voulait pas que la dépression lui prenne son enfant… Il ne le supporterait pas… Aucun père ne le supporterait.
Alors, la lycéenne avait écouté ces trois personnes et, après avoir englouti un sandwich, elle s'était rendue au bureau de madame Beck Oribe sans rien dire à personne.
Bien-sûr, elle gardait sa fierté et avait répondu de manière évasive à Alya et Akira… Mais son père avait fait promettre à Kazane de faire la démarche… Et Kazane tient toujours ses promesses.
D'un pas décidé, la demoiselle avait traversé le campus à la recherche du bureau tant recherché. Après s'être trompé deux fois de couloir, l'unique enfant des Mitsugu avait trouvé l'antre de la psychologue.
Une porte en bois où trônait une plaque ayant sur sa surface l'inscription "Beck Oribe. Psychologue clinicienne."
Après avoir rassemblé son courage et vaincu l'apréhension qui la paralysée, Kazane frappa trois coups avec force sur la porte... En espérant qu'Oribe-san soit présente et non à la salle du personnel à bavarder… Elle trouverait cela insupportable d’avoir fait tout ce chemin pour ne recevoir comme réponse le silence ou pire encore…Un « non, je n'ai pas le temps ! ».
Si cela arrivait, le volcan gronderait à nouveau et Mitsugu n’avait pas envie d’exploser sur un membre du personnel…
Vraiment pas…
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 713■ Inscrit le : 13/02/2023
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❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
I need you because...
hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.
7 mai 2018
Ce genre de comportement pouvait la faire douter d'un instant sur sa carrière entamé dans la psychologie il y a nombreuses années, mais la jeune femme se remettait un coup de pied aux fesses pour se dire "non, tu n'es pas mauvaise. Tu ne conviens pas à tout le monde, comme n'importe quel professionnel du médical."
Mais malgré son incompétence que certains n'hésiteraient pas à lui cracher à la gueule, Beck avait quand même des patients qui venaient la consulter plusieurs fois et tolérant que leur soucis ne peuvent pas se régler en un claquement de doigt, sinon cela se saurait ! La jeune femme se confortait dans l'idée qu'elle donnait le meilleur d'elle-même pour parvenir à la fin des méchants soucis des élèves ou du moins de les apaiser. Elle reste humaine et non une machine.
Son bureau restait un endroit cosy, réconfortant avec de nombreuses peluches que l'on pouvait câliner en cas de détresse et des fleurs qui ornaient les meubles, de multiples couleurs. Surtout des lys qui venaient s'y confondre et l'odeur embaumante de toute la pièce. La jeune femme adorait cette odeur, malgré que certains puissent la détester. Le tic tac incessant de l'horloge murale continuaient chaque seconde à rythmer les écrits de la psychologue qui pianotait sur son clavier d'ordinateur. Elle jetait de temps en temps son regard sur les rapports papiers pour les recopier au propre numériquement pour avoir une preuve du suivie de l'élève sur KHS. Parfois, certains élèves étaient plus à l'aise à consulter en dehors du bureau et préféraient aller en extérieur. Encore une fois, Beck s'adaptait à la personne.
« - Toujours personne...»
Elle soupirait dans son coin. Beck n'aimait pas qu'on ne la prévienne pas, surtout qu'elle aurait pu laisser la place à quelqu'un qui en aurait peut être besoin, mais parfois il est difficile d'avoir une place pour une consultation étant donné que depuis son arrivée, il y avait de la demande. Quelques coups de téléphones pour lui demander s'il y avait de la disponibilité et cette gêne de devoir leur dire que le rendez-vous ne sera que dans deux mois ou plus. Etant la seule psychologue de l'établissement, elle ne pouvait pas s'occuper de tout le monde en même temps. Le travail d'un psychologue est de longue haleine et de l'investissement aussi personnel malgré tout. Epuisant.
Quand soudain la porte vint à frapper, comme ci c'était le retardataire. La jeune femme se lèvera de sa chaise pour se diriger d'un pas vif vers la porte. Si c'était la personne qui était en retard, elle devra tout simplement s'excuser. Enfin, par politesse. Tout le monde ne le fait pas. A sa plus grande surprise, ce n'était pas la personne qu'elle attendait.
« - Bonjour, qu'est-ce qui vous amène ici ? Vous n'êtes pas mon premier rendez-vous...»
Beck constata que la salle d'attente était toujours vide, d'où le fait que son interlocutrice avait décidé de frapper à la porte et elle avait tout à fait raison. Elle se poussera pour laisser passer la demoiselle et l'inviter à entrer dans le bureau, pour refermer la porte derrière elle une fois rentrée.
« halloween »
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 674■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Elle avait un regard fatigué qui fut vite occulté par une expression de surprise lorsque ses yeux étaient posés sur la lycéenne.
-« Bonjour, qu'est-ce qui vous amène ici ? Vous n'êtes pas mon premier rendez-vous...»
Kazane s'inclina rapidement, formant un angle de 90° avec le haut de son corps afin de saluer avec respect la psychologue.
Puis, elle se redressa et planta ses yeux marron dans ceux de son interlocutrice avec un regard empli de détermination.
-« Oribe-Sensei ! Veuillez excuser mon intrusion, je me nomme Mitsugu Kazane et... »
Mitsugu bégaya, les mots s’étaient étranglés dans sa gorge. Ce n'était pas normal pour elle... D'habitude, elle s'exprimait très bien, ne craignant pas l'opinion d'autrui pour dire ses idées et avis. La première a aimé les examens oraux et donner des discours, la voilà réduite au silence en plein milieu de sa phrase.
Mais là, elle devait avouer da détresse psychologique. Elle devait admettre qu'elle avait besoin d'aide... Admettre qu'elle était faible... Cela, Kazane n'y arrivait pas...
Elle devait passer en pilote automatique.
Alors, elle fit ce qu'elle faisait de mieux.
Être franche, sans filtre et sans le moindre détour.
-« J'ai besoin de vous car... depuis trois mois, j'ai juste envie de crever, Oribe-Sensei. »
La voix de l'adolescente était calme, froide, mesurée... Comme si la chose qu'elle venait de dire était une banalité sans la moindre importance. Elle ne conaissait pas Beck Oribe. Juste des bruit de couloir de ceux qui l'appréciaient pour sa beauté ou pour l'aide qu'elle leur avait apporté... D'autres, la trouvait innutile ou stupide. Kazane ne s'était jamais fiée aux racontards, elle préférait faire son propre avis sur les personnes plutôt que se fier aux opinions d'autrui... Pour le meilleur comme pour le pire.
Cpenedant, Mitsugu avait peur d'avoir dérangé une membre du personnel... Et que cela se répercute sur sa bourse d'étude. Si Oribe trouvait le comportement de la jeune fille impoli, elle pourrait se plaindre et faire sauter le peu d'argent qu'avait Kazane pour s'offrir ses études au lycée.
-« Après, si vous n'avez pas le temps ou l'envie, je comprendrais aisément... »
La lueur de détermination disparue du regard de Kazane, ne laissant derrière elle que des yeux fatigués où des cernes se devinaient sous le léger maquillage de la jeune femme.
Puis elle réalisa un pas en arrière, serrant la bandoulière de son sac à main qui lui sciait l'épaule, prête à partir sous l'ordre de la psychologue.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 713■ Inscrit le : 13/02/2023
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❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
I need you because...
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7 mai 2018
La mort est parfois une issue bien belle pour éviter d'être emmerder, être dans une tombe sans que personne ne vienne se recueillir c'était parfois la meilleure des solutions. Mais la jeune femme ne voulait pas que cela arrive, c'était une élève et elle avait l'air jeune. Il ne fallait pas penser à cela.
« - Je peux comprendre mais il est parfois difficile d'avoir un rendez-vous. C'est plusieurs mois d'attente, mais je peux mesurer votre détresse...»
Elle montrait le siège pour que cette dernière s'assoit et se mette à l'aise. Se dirigeant vers la bouilloire pour faire bouillir de l'eau et puis faire un thé. Elle n'avait pas de rendez-vous dans deux heures et la jeune femme mentirait si elle ne voulait pas accueillir l'élève qui avait l'air mal dans sa peau.
Combien de fois la jeune femme avait eu envie de pousser l'arme-à-gauche, c'était un moment qui fut compliqué dans sa vie d'adolescente alors la psychologue se sentait touchée quand la brunette avait passé la porte de son bureau pour parler de ce qui ne la met pas du tout à l'aise. Elle voulait l'aider et ne voulait absolument pas échouer dans sa tâche et elle voulait prendre parfois ces jeunes dans les bras et les mettre à l'aise. Mais Beck ne le ferait pas.
« - Ne vous en faites pas, racontez moi alors ce qui ne vas pas. Je n'aime pas vous voir dans ce mood...»
Beck entendit l'eau bouillir et l'eau arrêter dans la bouilloire. Elle sortie deux tasses et mit la caisse qui contenait les thés différents pour en proposer à Kazane. La jeune femme afficha un petit sourire pour écouter son interlocutrice qui avait besoin d'aide.
« halloween »
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 674■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Dormir.
Oublier.
Disparaître.
L'atmosphère chaleureuse du lieu contrastait cruellement avec l'obscurité qui semblait engloutir son âme et ponctionner toute son énergie vitale.
La lycéenne observa autour d'elle, prenant conscience de la douceur qui émanait de chaque recoin de la pièce.
Les peluches, soigneusement disposées, semblaient attendre dans l'ombre, prêtes à offrir un semblant de réconfort à ceux qui en avaient besoin. Les fleurs, éclatantes de couleurs vives, apportaient une touche de vie à cet espace paisible.
Parmi elles, le lys, majestueux et élégant, semblait se dresser en sentinelles, leur parfum enivrant flottait dans l'air, embaumant chaque souffle de cette pièce, créant une ambiance à la fois apaisante et mélancolique.
Pour Kazane, c'était comme si ce lieu était une bulle de douceur au milieu de l'obscurité qui l'entourait. Un havre de paix où elle pourrait peut-être laisser tomber ses défenses, où elle pouvait peut-être se permettre d'être vulnérable... Tout dépendrait de comment serait la psychologue.
L'adolescente s'approcha doucement des peluches, hésitant un instant d'en saisir une entre ses mains tremblantes, mais elle s'en détourna rapidement pour rejoindre un des fauteuils en face de la psychologue.
Kazane s'installa lentement, faisant attention à sa jupe et croisant ses longues jambes drapées de noirs. Elle était droite et fixait Beck dans les yeux avec un regard las.
Mitsugu accepta le thé, prenant un thé vert classique japonais.
Elle remercia ma psychologue avec toutes les formalités classiques nipponnes avant de soupirer longuement... Le pire restait à venir.
Puis, vint la phrase fatidique, celle que la lycéenne appréhendait depuis qu'elle attendait dans la salle d'attente.
-« Ne vous en faites pas, racontez moi alors ce qui ne vas pas. Je n'aime pas vous voir dans ce mood...»
L'adolescente soupira longuement et baisa la tête, ses longs cheveux noir tombant devant ses yeux... Son serre-tête blanc était tombé à ses pieds. Puis, elle murmura.
-« Oribe-Sensei, je ne sais par où commencer... Juste qu'aujourd'hui, et ce, depuis trois mois, je me rabaisse.
Je sais que si je disparaissais, ça ne changera la vie de personnes et que ça aiderait même mes proches. »
La jeune femme fit une pause, haletante et serrant les poings, elle sentait ses ongles rentrer dans sa chair, marquant celle-ci de sillons rouges.
-« Ma mère danserait de joie de s'être débarrassée de sa fille unique incapable...
Mon père n'aurait plus à payer pour une débile comme moi.
Alya n'aurait plus à supporter une pleureuse insupportable comme amie.
Hariaya vivrait une scolarité paisible et Hina s'en fouterait...
Désolée... Je vous dérange, Oribe-Sensei. »
Kazane regardait le sol où son serre-tête jonchait à ses pieds.
Les larmes étaient au seuil des paupières de la jeune femme, mais sa fierté restait son dernier rempart.
Mitsugu n’osait pas regarder Beck en face, elle avait trop honte de s’être livrée ainsi… C’était décousu… Insipide… Stupide… Tout comme elle percevait son existence.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 713■ Inscrit le : 13/02/2023
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❖ Âge : 29 ans
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7 mai 2018
Elle voyait bien la souffrance de cette dernière.
C'était quelque chose qu'elle traînait comme un boulet, qui l'empêchait d'avancer et cette carapace qu'elle démontrait à ces interlocuteurs n'étaient simplement qu'une façade tout simplement. Pour se montrer forte et indestructible.
Comment ne pas vouloir soutenir quelqu'un comme Kazane ? La psychologue voulait faire tout son possible pour tenter de la rassurer, d'essayer d''utiliser les mots justes et réconfortants. Elle ne voulait pas utiliser des mots bateau pour ne pas paraître comme une adulte trop lourde comme certains qui pourraient dire "t'inquiète ça va aller, ne les écoutent pas."
« - Il ne faut pas vous rabaisser. Je ne vous connais pas, mais j'en suis certaine que vous avez des qualités comme tout le monde sur cette terre. Ne soyez pas trop sévère avec vous même.»
Sous ses mots, la jeune femme se reconnaissait un peu dans Mitsugu. Toujours à vouloir être la meilleure, toujours vouloir paraître forte alors qu'en fait nous ne sommes qu'une montagne de cristal qui ne se briserait qu'en mille morceau quand la société viendrait nous mettre une vilaine pichenette dessus. Comme un château de carte qui s'effondre alors que nous avons mis énormément de temps à construire.
La vie est bien cruelle, mais elle semble l'avoir été davantage pour la jeune fille qui se trouvait en face d'elle. Beck mettra alors de l'eau bouillante dans sa tasse pour se servir d'un thé qui était aux fruits rouges et dont l'odeur émanait dans la pièce, venant se mélanger à l'odeur du Lys. La jeune femme voulait tenter de détendre l'atmosphère et puis essayer de rassurer quand même Kazane.
« - Mitsugu chan... Vous en faites pas, je ne pense pas que ces personnes là soient malveillante ou souhaite votre malheur. Mais j'ai plutôt l'impression que votre estime de vous même et concernant la considération qu'à votre mère de vous, vous touche énormément... Cela bloque justement cette épanouissement dont vous avez besoin.»
Beck semblait noter quelques trucs dans son carnet concernant la situation de la brune. Elle était désolée de voir autant d'adolescents souffrir du relationnel avec leurs géniteurs. Avoir l'impression de leur être redevable alors que pas du tout.
C'était horrible.
« - Vous n'êtes pas débile. Vous êtes venue ici parce que vous en ressentez le besoin et c'est une preuve d'intelligence en soit. Peut être que quelqu'un vous y a poussé, mais vous avez fait déjà un très grand pas mademoiselle Mitsugu chan.»
« - Vous avez tord de penser que vous n'êtes pas quelqu'un qui mérite de vivre dans ce cas. Si on en vient à cette conclusion, tout le monde sur cette terre n'a pas le droit de vivre.»
« halloween »
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 674■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Des larmes ruisselaient sur ses joues, laissant des sillons humides suivre ses joues avant de s'écraser sur le sol, disparaissant sur le tapis recouvrant la pièce.
Des sanglots s'étranglaient dans sa gorge tandis que son visage s'empourprait sous le passage du chagrin qui envahissait son cœur, ravageant ses défenses et exposant ses émotions au compte-goutte.
Kazane se reprit et articula difficilement.
-« C'est... C'est... Mon père qui m'a convaincue de.. Vous voir… »
La jeune femme renifla et bu une gorgée de son thé, le liquide brûlant fut emporté dans le gosier de la demoiselle.
La brûlure progressant dans son corps permit à Mitsugu de reprendre ses esprits et de reprendre la parole.
-« Je... Je suis personne Oribe-Sensei... Comme le disait ma mère, je suis une conne incapable de faire quoi que ce soit... Elle n'a pas tort.
Contrairement aux autres, ici, mes notes sont moyennes, je ne sais pas tenir une amitié, je ne me suis toujours pas acclimaté à Kobe... Tsushima me manque, même si mes trois meilleurs amis resté là-bas ne me parle plus... »
Kazane frappa viollement du poing son genou, son corps tremblant de colère et de chagrin.
Les souvenirs de Honoka, Yukiko et de Hiro inondèrent son esprit, lui rappelant les jours plus heureux sur son île natale.
Puis, vint sa mère. Ses yeux fatigués devinrent deux billes noires ardentes et sa mâchoire se crispa. La haine qu’elle retenait depuis si longtemps, venait de s'éveiller et était prête à sortir afin de cracher son venin en dehors de son cœur.
-« Ma mère n'est qu'une abazure ! À part boire comme un trou, me frapper et m'insulter elle ne m'a jamais rien apporté ! Tout ce qu'elle voulait, c'est un fils, pas une fille caractérielle névrosée ! »
Comprenant qu'elle a été trop loin... La demoiselle baissa la tête et plongea son regard dans le liquide vert et chaud qui ondulait à cause des larmes qui chutaient dedans... Puis elle lança d'une voix tremblante.
-« Je suis désolée, Oribe-Sensei... Vous... Voulez que je sorte ? Je vous en prie, je ne veux pas vous déranger avec mes caprices de gamine.»
Kazane voulait fuir... Loin... Très loin...
Là où elle serait invisible.
Là où personne ne verrait sa vulnérabilité.
Là où elle serait peut-être en paix.
Mais pas aujourd'hui.
Pas maintenant.
Pas devant la psychologue.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 713■ Inscrit le : 13/02/2023
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7 mai 2018
Mais c'est impossible. Nous avons tous besoin d'aide à un moment donné et il faut arrêter de faire sa tête de mule en somme.
« - Mitsugu chan... Votre père a bien eut raison de vous faire venir ici. Je ne suis pas magicienne mais j'espère pouvoir vous apaiser dans vos maux. »
La psychologie d'une personne est tellement complexe. La jeune femme écoutait attentivement les dires de la demoiselle. Elle se demandait comment cette dernière pouvait vivre ce genre de chose, comment cela puisse être réaliste ? Une gamine de dix sept ans n'a pas le droit de mourir même pour se sentir apaisée. Elle se sent coupable, elle a mal et comment une mère, cette personne qui lui a donné la vie puisse être aussi cruelle ?
« - Malheureusement, nous ne sommes pas tous doués dans les relations sociales. Vous savez, si vos amis vous aiment, vraiment... La distance n'y fera rien. Après, il faut se dire que nous faisons un bout de chemin et on se sépare.. »
Comment une mère peut être aussi méchante et imbuvable ? Surtout si c'est sa fille unique. Mais bon, de toute façon l'alcool n'aide pas vraiment à une relation saine et équilibrée.
«- Votre mère n'a jamais essayé de se faire soigner pour ses problèmes d'alcoolémie ? »
Ah, les parents. Ils disent des choses blessantes à notre sujets que parfois ils ne pensent pas. Mais la mère de Mitsugu a l'air sincère dans ses paroles. Ce qui est blessant et qui a l'air omniprésent dans la vie de Mitsugu. Comment peut t'on être une personne épanouie si les personnes que l'on estime sont en fait celle qui nous font le plus de tord et de mal. Tous des déchets ambulants. Ils ne valent pas mieux et ils mériteraient qu'on leur coupe la langue.
En s'échappant dans ses pensées, Beck entendit la jeune Kazane s'excuser. Elle n'avait pas à le faire, bien au contraire.
«- Vous n'êtes pas responsable de l'irrespect que vous témoigne votre mère. Ce ne sont pas des caprices, vous avez besoin de vous en sortir et ce n'est pas une faiblesse. Parfois, on a besoin que quelqu'un nous aide... Peut-être que je serais en mesure de le faire. Mais sachez le, vous avez l'air d'être quelqu'un de bien.... Sous votre détresse, vous êtes quelqu'un de très forte. Surtout après avoir enduré tout ce que déjà vous me dites. Mitsugu chan, les gens ne peuvent pas imaginer tout ce que vous vivez en ce moment. »
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- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 674■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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Son esprit ne pouvait résonner logiquement, trop occupé à se torturer tandis que le chagrin noyait le cœur de l'adolescente.
Son corps tremblait, elle hoquetait sous les assauts des sanglots qui escaladaient sa gorge et ses yeux ne cesser de déverser des rivières sur ses joues... Elle avait craqué.
Si Alya la voyait, elle la traiterait de faible inutile.
Si Hina la voyait, elle prendrait la fuite et prétendait ne jamais l'avoir connue.
Si Hariaya la voyait, elle jubilerait.
Si sa mère la voyait... Elle lui dirait que c'est elle qui a le plus souffert et non l'inverse.
Quoi qu'il en soit, la jeune femme se sentait terriblement seule avec ses tourments.
Elle se sentait misérable, hideuse, inutile... Remplaçable.
-« Mam... Euh Watanabe Inata suit une cure... Mais elle m'appelle une fois par semaine et cela dégénère toujours. »
La demoiselle avait répondu avec une voix automatique. Sans émotion, sans chaleur... Juste une réponse par politesse.
Puis, vint un nouveau déluge
-« O... Oribe-Sensei... Vos mots me touchent, mais soyons honnêtes, je ne suis rien ! Je ne suis personne ! Personne n’est irremplaçable sur cette Terre !
D’autres souffrent bien plus que moi et mérite bien plus votre expertise... Je ne fais que vous faire perdre votre temps... »
Kazane fit une pause, non par soucis d'éloquence, mais, car son souffle saccadé l'empêchait de parler longuement.
-« Je suis juste une gamine faible d'esprit... »
La voix d'Alya résonnait dans son crâne lorsqu'elle lança cela.
-« Mon seul avenir, c'est la rue ou serveuse dans un bar à hôtesse... Et encore, je suis trop grande pour avoir des pourboires de la part des clients dégeulasse et libidineux... »
Ces mots venaient de sa mère. Elle lui répétait à chaque fois qu'elle échouait un examen... Ou que l'alcool avait embrumé son esprit... Donc, chaque jour, dès qu'elle rentrait des cours du soir.
-« Je ne fais que vous faire perdre votre temps... Je suis une perte de temps pour tout Kobe high school, Oribe-sensei. »
La perception qu'avait Kazane de son avenir était sombre. Elle ne voyait que l'échec. A quoi bon lutté si tout ce que l'on entreprend échoue ? A quoi bon se lever si rien ne va chaque jour ?
- « Mon seul parent, c'est père. Et je n'arrête pas de le décevoir.
Depuis que j'ai 14 ans, je ne fais que régresser, honnêtement, je ne sais pas pourquoi il continue de s'occuper de moi alors que son travail le tue, il n’a personne pour partager sa vie… Il a pas besoin d’un boulet comme moi. »
Mitsugu avait arrêté de s'agiter. Son regard était toujours vissé vers le sol où son serre-tête immaculé jonchait toujours sur le tapis.
Elle se répétait, elle bouclait et rien que de s'en rendre compte, ça la rendait malade d'elle-même. Voir son reflet déformé dans le thé vert créa une nausée dans le corps de l'adolescente.
Enfin, elle souffla :
-« ...J'ai juste envie de sauter dans le vide... De me noyer, de me passer la corde au cou... je veux juste disparaître, me réincarner en insecte insignifiant et sue lon m'oublie. »
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 713■ Inscrit le : 13/02/2023
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7 mai 2018
Alors ils sont persuadés qu'ils ne valent rien.
C'est d'une tristesse sans nom que de savoir que ton cerveau a été robotisé à des propos alarmant de la part de tes géniteurs, tu ne peux avoir que d'autres choix que de les croire au final et tu es persuadée que c'est vrai. Beck n'a jamais été maman, mais une chose est certaine c'est qu'elle ne parlerait jamais avec condescendance à ses propres enfants, surtout quand ils sont le fruit et la chair de son sang. C'est tellement précieux de nos jours et des adolescents qui ne sont malheureusement pas assez soutenus par leur parents et qui finissent par passer l'arme à gauche.
« - Je pars du principe que si votre mère ne veut pas se soigner, elle ne le fera pas malheureusement. Mais, je suis persuadée qu'il existe des moyens de vous aider vous et de vous sortir de ce climat familial trop oppressant.»
On ne choisit pas la vie que l'on mène parfois. Elle nous l'est imposée et cela est bien déconcertant pour les yeux de la psychologue. Elle veut aider à tout prix cette demoiselle en détresse. Oribe n'a pas la tenue des chevaliers servants et une belle monture blanche galopant les cheveux au vent, mais la jeune femme voulait apaiser Mitsugu.
« - Ne croyez pas que vous ne valez rien. Vous êtes perdus et votre mère a dû certainement vous en faire voir de toutes les couleurs, comme les pervers narcissique. Toujours à vous rabaisser, telle qu'une manipulation parfaite dans votre cerveau d'enfant à l'époque. Comment peut t'on s'épanouir dans de telles conditions ? »
Une mère reste une mère, parfois ce n'est qu'un titre. On en rempli le rôle à partir du moment qu'on apporte soin à ses enfants et cela n'est pas le cas.
«- Vous avez juste besoin de temps pour la construction afin de devenir quelqu'un d'accomplie. Cela prend malheureusement plus de temps parce que votre mère vous met probablement des bâtons dans les roues pour vous empêcher d'avancer. Peut être, jalousie de vous ?»
Ceci n'est qu'une simple analyse de la part de Beck.
« halloween »
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 674■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Le jour où sa mère l'avait giflée à trois reprises dans le salon familial quand elle avait 12 ans, juste, car la jeune fille se plaignait de ne pas avoir mangé à 22h30.
Bien sûr, la génitrice avait bu toute la soirée.
Une nouvelle scène s'imposa à son esprit. Kazane avait 15 ans, cette fois, les Mitsugu avaient été conviés chez des amis de la famille.
La soirée, c'était bien passé malgré l'ivresse des deux parents, mais c'est lorsqu'ils pénétrèrent dans la voiture que les choses ont dégénéré.
L'adolescente avait fait l'erreur de dire à ses parents qu'ils avaient un peu trop abusés des plaisirs de l'alcool.
C'est là que le torrent s'était déchaîné contre la demoiselle.
-« Tu es mal placée pour parler, au vu tes résultats scolaires jeunes fille. Nous, nous avons fait nos preuves. »
-« Tu vas finir dans un bar à hôtesse ! »
-« Tu te fais pourrir l'esprit par les Occidentaux, cela se voit, tu te laisses bien trop allé. »
-« Tu n'es qu'une fainéante. On aurait préféré avoir un garçon. »
Cet orchestre injurieux avait duré pendant tout le trajet jusqu'au domicile familial des Mitsugu. Mais au lieu, de flancher et de se taire, l'enfant unique de la famille avait répondu à chaque injure dès qu'ils étaient sortis de la voiture.
-« Mère, tu n'es qu'une esclave de l'alcool et tu n'es QUE femme de ménage, je te signale. De nous deux, je pense que tu es la plus proche de rejoindre l'arrière des comptoirs des bars à hôtesses... Si tu maigrissais un peu. »
-« Père, tu es toujours absent. Ne fait pas croire que mon avenir t'intéresse alors que tu passes tout ton temps sur un navire à rien faire de tes journées... C'est fini la grande armée impériale, tu ne vaux pas mieux qu'un garde cote ! Sauf qu'eux, ils ne font pas des courbettes à ces déchets d'Américains ! »
La réponse de la génitrice ne s'est pas faite attendre, elle avait armé son bras pour frapper son seul enfant.
Le regard averti, Kazane avait saisi la main de sa mère alors qu'elle s'apprête à la gifler.
La jeune femme avait fait preuve d'une rapidité surprenante, sa réaction étant presque instinctive.
Kazane se retrouve alors face à sa mère, le regard déterminé, les yeux empreints d'une lueur de défi... Puis elle lui rendit le coup.
Heureusement, Genichiro Mitsugu dessaoula rapidement devant cette scène et avait séparé les deux furies... Cette fois, il avait pris le parti de sa fille... Comme il l'avait toujours fait auparavant, mais étant effrayé par son épouse, il n'avait osé jusqu'alors à s'opposer frontalement à celle-ci.
La lycéenne secoua sa tête pour chasser ces souvenirs de son esprit.
Elle reprit son serre-tête blanc d'une main tremblante et le replaça sur sa tête avant de se redresser.
Mitsugu sortit un paquet de mouchoirs de son sac et se moucha. Elle sécha ses larmes avec la manche de son gilet bleu océan avant de planter ses yeux rougis par les pleurs dans le regard compatissant de Beck.
Alors, après un long soupir, Kazane se livra.
Elle raconta à la psychologue les deux souvenirs qui venaient de la hanter.
Elle lui raconta comment d'une petite fille douce et insouciante, elle était devenue une jeune femme caractérielle au franc parlé brutal et à la volonté de fer.
Après tout, elle lui avait parlé d'évoluer... Alors, maintenant, elle savait comment Kazane était devenue Kazane... Du moins, en partie.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 713■ Inscrit le : 13/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
I need you because...
hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.
7 mai 2018
Pourquoi tant de cruauté à infliger à une enfant ? C'était gratuit. Sans fondement et injuste. Une enfant qui est en train de se construire qui sombre dans les abysses, ne peut pas s'épanouir et être heureuse. Bien sûr que non. C'est impossible. Des parents tenant de tels propos ne devraient pas exister. De son expérience personnelle, Beck avait eu des parents aimant et qui ont tout fait pour la protéger. Malgré son harcèlement physique à l'école qu'elle a subit, jamais elle a subit des préjudices moraux de la part de ses géniteurs.
Après tout, maman et papa ne sont juste qu'un titre.
« - Vôtre personnalité Kazane chan, vous l'avez gagné à cause de ce que vous avez vécu mais vous êtes quelqu'un de fort et les paroles qu'on prononcés vos parents ne devraient pas avoir de valeur à vos yeux.. Mais je comprends que ce n'est pas évident.»
Beck avait cette voix douce et réconfortante, ayant un léger sourire et un ton rassurant. Comme maternel. Même si elle ne savait pas ce que c'était enfanter, elle voulait être bienveillante avec Mitsugu. Elle en avait vraiment besoin. Cette fibre maternelle qu'elle n'avait jamais eu à cause d'une mère trop omnibulé et charmé par une bouteille d'alcool que donner de l'amour bienveillant à sa propre fille. Elle avait besoin de repère, son caractère s'est forgé à cause de ce passé trop douloureux. Mais qui lui donne cette force de tout affronter. Plus ou moins.
Oribe était heureuse de voir que Kazane écoutait ses paroles et qu'elle semblait apaisée.
«- J'imagine que ce n'est pas facile de me raconter tout ça. Mais vous avez fait du chemin jusqu'ici et cela va s'en dire que je vous admire pour votre courage, votre ténacité. »
Oribe viendra prendre la main de Kazane, toujours avec ce ton doux. La jeune femme voyait bien la douleur et la souffrance de cette adulescente. Elle avait bien fait de venir frapper à sa porte et la psychologue se sentait utile. Ne serait-ce que d'être une oreille attentive pour la lycéenne, cela était d'un très grand réconfort pour son interlocutrice. Du moins, c'est ce que la jeune femme pensait.
« halloween »
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 674■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
La séance avait été éprouvante, cela se lisait sur son visage. Des stries sombres trahissaient l'emplacement du highliner qui s'était estompé sous l'assaut des larmes. Ses yeux, injectés de sang, exprimaient la fatigue et la douleur qui s’étaient évacués.
Elle tourna son regard vers Oribe-sensei, cherchant ses mots.
-« Je... Je ne sais pas si c'est du courage… »
Murmura-t-elle d'une voix à peine audible et fragile.
-« J'ai juste agi... comme mon instinct me dictait de le faire… Et comme me l’a demandé mon père… »
Un hoquet s'échappa de ses lèvres, suivi d'un soupir profond. Ses traits, déformés par la tristesse, reprenaient peu à peu leur douceur initiale. Seuls les vestiges de sa détresse étaient visibles : ses yeux rougis et la pointe de son nez légèrement enflée.
Elle contempla son reflet dans le miroir de la pièce, réfléchissant à l'effacement prochain de ces traces. Un passage par les toilettes suffirait à restaurer l'apparence habituelle de son visage.
La psychologue observait toujours Kazane avec bienveillance, elle semblait compréhensive envers la jeune femme avait repris le contrôle de sa vulnérabilité.
La volonté de fer et l'ego de la lycéenne s'était de nouveau dressé entre la psychologue et la lycéenne. Ce n’était pas la faute de Beck mais, c’est la personnalité de sa patiente qui était ainsi.
Ce n'était vraiment pas la faute de Beck, mais bien le caractère résilient de sa patiente qui ressortait ainsi.
La fissure dans l'armure de Mitsugu s'était refermée. Elle se sentait presque honteuse d'avoir dévoilé autant d'elle-même à une inconnue, mais elle savait qu'il était trop tard pour revenir en arrière.
Soudain, un léger coup à la porte interrompit leur échange. Kazane se leva, rassemblant ses affaires avec détermination. Elle devait bientôt retourner en cours, de toute façon… Une bonne excuse pour fuir.
-« Merci pour tout, Oribe-sensei... »
déclara-t-elle, sa voix devenue ferme mais empreinte de gratitude.
-« Et je vous prie de m'excuser pour le dérangement. »
Elle ouvrit la porte à un élève essoufflé qui cherchait visiblement la psychologue. Kazane le laissa passer, le bousculant dans sa hâte de quitter la pièce à grande enjambées.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 713■ Inscrit le : 13/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
I need you because...
hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.
7 mai 2018
Elle affichera un petit sourire à Kazane, elle ne l'a retiendra pas dans son élan. Elle devait certainement rentrer en cours et Beck savait qu'un autre élève de dix heure attendait dehors dans la salle d'attente, il était régulier. Avant d'accueillir le nouveau patient, la jeune femme ira donc fermer son dossier de Mitsugu pour ensuite ouvrir celui du suivant. La psychologue était satisfaite de son travail effectué sur l'étudiante qui était au bord du suicide.
La psychologue pouvait s'en vouloir de ne pas être venue en aide à une élève, une enfant encore dans sa tête et en pleine recherche d'elle même. La jeune femme avait appréciée cet échange étant donné qu'elle avait développé cette fibre maternelle, comme ci c'était naturel et l'envie de vouloir protéger Kazane qui a eut dette mère démissionnaire et ce père pas très présent dans sa vie.
Elle ira donc s'asseoir, regardant la fenêtre et le ciel se couvrir. La jeune femme regardait Kazane quitter la pièce, en lui disant « à bientôt ». Enfin, ses mots résonnait dans sa tete et Beck était heureuse de savoir que cette dernière semblait avoir calmé ses sanglots. La jeune femme espérait vraiment que Kazane reviendrait dans son bureau ou aurait une autre interaction avec elle.
Sous cette conclusion, Beck prendra le deuxième patient dans son bureau et refermera la porte en enchaînant les élèves tout au long de sa journée.
« halloween »