- Tahira NazariNon validé ; bouhouhou■ Age : 24■ Messages : 3■ Inscrit le : 16/10/2023
Tahira Nazari
Informations Générales
NOM : Nazari
PRÉNOM : Tahira
DATE DE NAISSANCE : 12 janvier
ÂGE : 18 ans
LIEU DE NAISSANCE : Afghanistan
NATIONALITÉ : afghane et japonaise
SEXE : Femme
ORIENTATION SEXUELLE : hétérosexuelle
SECTION CHOISIE : Scientifique
ANNEE EN COURS : 2ème année
MATIERES SUIVIES : PRINCIPALE : Médecine | SECONDAIRE(S) : Chimie/physique
CLUB(S) REJOINTS : Le club de littérature
DATE D ARRIVÉE DANS L ÉTABLISSEMENT : Avril 2017
PERSONNAGE SUR L AVATAR : MICHIKO MALANDRO de MICHIKO TO HATCHIN







SECTION CHOISIE : Scientifique





- Code:
<b>MICHIKO TO HATCHIN</b> ; MICHIKO MALANDRO <span class="pris">▬</span> [i]Tahira Nazari[/i]
Physique & Caractère
En tant que femme afghane, il est difficile de dire précisément des choses liées au physique de Tahira. Elle a longtemps été obligée de porter une burqa lorsqu’elle était au pays, de ce fait, ne plus cacher son corps comme avant n’implique pas qu’elle se sente assez en confiance pour porter n’importe quelle pièce de couture. Elle a tendance à porter des vêtements larges, bien qu’elle arrive à découvrir de plus en plus ses jambes, elle est toujours couverte de son cou jusqu’aux genoux. Porter des manches courtes ne lui pose pas de problèmes et elle ne couvre ni ses cheveux ni son visage. C’est déjà un grand pas pour elle. Elle ne se sent pas à l’aise en maillot de bain en public, mais un cercle privé la mettra plus à l’aise.
Elle aime beaucoup les bijoux, les colliers les bagues et les boucles d’oreilles, les seuls qu’elle possède sont ceux qu’elle avait porté en quittant l’Afghanistan, elle y tient beaucoup.
Elle ne se maquille pas, elle n’a jamais vraiment appris à le faire, elle préfère rester discrète et pense que le maquillage peut attirer l’attention.
Elle est très amaigrie, pesant environ 50 kg pour 1m75, Tahira est une fille déjà très fine de base mais les épreuves qu’elle a traversées ne l’ont pas épargnée. C’est, néanmoins, une très belle fille, le genre de fille qui fait tourner les têtes lorsqu’elle pénètre dans une salle. Tout ce qu’elle ne recherche pas malheureusement.
Elle a de longs cheveux bruns légèrement ondulés, des yeux pétillants couleur ambre, de longs cils noirs, une peau légèrement bronzée parsemée de cicatrices d’anciennes blessures.
C’est une fille très studieuse, intelligente et a un goût pour les sciences, quelque chose que sa famille lui a transmis, et ce n’est pourtant pas la seule chose dont elle a hérité de sa famille, il a également la crainte des autres, Tahira fait difficilement confiance, il lui arrive de s’attendre au pire et elle craint souvent de parler de ses ressentis négatifs. La guerre l’a beaucoup marquée, mais elle lui a également apporté le courage et la détermination.
En partant de l’Afghanistan, Tahira avait une foi totale envers ses convictions religieuse, mais son vécu lui fait questionner l’Islam de plus en plus et encore maintenant. L’éloignement de la guerre en Afghanistan ainsi qu’à l’écart de sa famille restée là-bas, elle se questionne beaucoup sur ses croyances, beaucoup de ses valeurs se font la guerre au plus profond d’elle.
Tahira se détache peu à peu culturellement et s’intéresse de plus en plus à ce que les jeunes adultes au Japon apprécient. Elle est curieuse de découvrir des choses simples de la vie comme l’amitié, l’amour, l’adrénaline qui monte lorsque l’on fait une bêtise, des péchés selon sa religion.
Et pourtant, elle se sent capable de prendre ce risque, au plus profond d’elle mais la jeune Afghane a du mal à se l’avouer. Tahira tendra toujours la main pour aider, bien qu’elle soit méfiante vis-à-vis des gens, elle n’a pas le cœur à laisser quelqu’un en difficulté. C’est une personne profondément gentille, honnête mais remplie de questionnement et d’angoisse qu’elle a beaucoup de peine à confier.
Elle aime beaucoup les bijoux, les colliers les bagues et les boucles d’oreilles, les seuls qu’elle possède sont ceux qu’elle avait porté en quittant l’Afghanistan, elle y tient beaucoup.
Elle ne se maquille pas, elle n’a jamais vraiment appris à le faire, elle préfère rester discrète et pense que le maquillage peut attirer l’attention.
Elle est très amaigrie, pesant environ 50 kg pour 1m75, Tahira est une fille déjà très fine de base mais les épreuves qu’elle a traversées ne l’ont pas épargnée. C’est, néanmoins, une très belle fille, le genre de fille qui fait tourner les têtes lorsqu’elle pénètre dans une salle. Tout ce qu’elle ne recherche pas malheureusement.
Elle a de longs cheveux bruns légèrement ondulés, des yeux pétillants couleur ambre, de longs cils noirs, une peau légèrement bronzée parsemée de cicatrices d’anciennes blessures.
C’est une fille très studieuse, intelligente et a un goût pour les sciences, quelque chose que sa famille lui a transmis, et ce n’est pourtant pas la seule chose dont elle a hérité de sa famille, il a également la crainte des autres, Tahira fait difficilement confiance, il lui arrive de s’attendre au pire et elle craint souvent de parler de ses ressentis négatifs. La guerre l’a beaucoup marquée, mais elle lui a également apporté le courage et la détermination.
En partant de l’Afghanistan, Tahira avait une foi totale envers ses convictions religieuse, mais son vécu lui fait questionner l’Islam de plus en plus et encore maintenant. L’éloignement de la guerre en Afghanistan ainsi qu’à l’écart de sa famille restée là-bas, elle se questionne beaucoup sur ses croyances, beaucoup de ses valeurs se font la guerre au plus profond d’elle.
Tahira se détache peu à peu culturellement et s’intéresse de plus en plus à ce que les jeunes adultes au Japon apprécient. Elle est curieuse de découvrir des choses simples de la vie comme l’amitié, l’amour, l’adrénaline qui monte lorsque l’on fait une bêtise, des péchés selon sa religion.
Et pourtant, elle se sent capable de prendre ce risque, au plus profond d’elle mais la jeune Afghane a du mal à se l’avouer. Tahira tendra toujours la main pour aider, bien qu’elle soit méfiante vis-à-vis des gens, elle n’a pas le cœur à laisser quelqu’un en difficulté. C’est une personne profondément gentille, honnête mais remplie de questionnement et d’angoisse qu’elle a beaucoup de peine à confier.
Histoire
Année 1395
Tahira se tortillait sur un petit tabouret le combiné collé à son oreille, quelle chance d’avoir pu capter depuis la maison, en temps normal elle doit faire la route jusqu’en haut des montagnes des Andarabes. Elle écoutait très intensivement sa sœur, car bien qu’elle ait réussi à capter le réseau pour l’appeler, le son était de qualité médiocre, mais elle était très contente de pouvoir l’entendre, cela fait presque 10 ans qu’elle ne l’a pas vue, peut-être même plus, elle avait encore tendance à mélanger le temps entre le calendrier persan et le grégorien.
Il faut dire que le temps qui passe en Afghanistan n’était pas la préoccupation première de Tahira, l’insécurité constante l’en détournait presque systématiquement.
Sa sœur, Fahima, était partie vivre au Japon avec un homme qu’elle a rencontré en Afghanistan, l’homme était sur place en tant que médecin sans frontière et se sentait beaucoup touché par les conditions du pays. Il n’était pas de conception musulmane, mais la famille des Nazari l’a rapidement accepté parmi les leurs. Le père de la famille, Mehmad, a toujours souligné que sa religion devait unir les gens et non les séparer.
Rien ne semblait beau pour Tahira dans le pays de la route de la soie, elle craignait de sortir, craignait le terrorisme, peur qu’on s’en prenne à elle ou à sa famille. Et pourtant, chaque jour elle enfilait son hijab pour sortir et suivre ses cours, elle cherchait à étudier le maximum, pour que son rêve de quitter le pays puisse, elle l’espère, voir le jour. Elle appelait Fahima autant qu’elle le pouvait, sa sœur lui vendait du rêve et elle espérait un jour la rejoindre au pays du soleil levant, une promesse que sa sœur a tenu de lui faire. Les deux sont impatientes d’être réunies.
Une fois son appel achevé, Tahira prit ses affaires d’école. Elle note sur son cahier l’année 2005. L’insécurité terrorise la rend très nerveuse, il est difficile pour elle de prendre son courage à deux mains et sortir de chez elle. Mais, il le faut.
Année 2016
Tahira le note une fois de plus dans son carnet, beaucoup de temps a passé, mais la voilà une fois de plus sur le tabouret avec le téléphone à la main, couverte cette fois de la tête aux pieds, même ses yeux sont cachés.
Cette fois aucun moyen d’atteindre sa sœur, aucun son au bout du fil. Beaucoup de bruits provenant de l’extérieur de chez elle la rendaient nerveuse. Des hommes armés passaient dans les rues, il arrivait qu’ils entrent dans la maison familiale. Le père de Tahira demande souvent à elle et à sa mère de rester cachées dans la réserve, les hommes qui viennent sont armés et impitoyables. La jeune femme a souvent entendu son père être menacé, les hommes réclamaient souvent de l’argent et des vivres. La famille n’avait que très peu de choses, mais par soucis de sécurité pour sa femme et sa fille, le père de Tahira obéissait à ces hommes.
Une fois de plus, Tahira notait l’année qu’on était dans son cahier, 2021. Elle rassembla ses affaires, s’assura d’être couverte entièrement et parti pour son école.
Une fois le nez dehors, à peine à quelques mètres de sa maison, elle est interpelée par un groupe d’homme. Interdiction de sortir aux femmes, avait prononcé l’un du groupe. Tahira, confuse, leur explique qu’elle doit se rendre à ses cours.
Ce geste, les hommes le prirent très mal. Un autre homme du groupe cria qu’elle n’avait pas le droit à la parole, qu’une femme devait rester chez elle et se taire.
S’ensuivirent des coups très violents qui l’on mise à terre, impossible pour elle de bouger, ni de parler, sa bouche saignait. Les hommes la ramèrent chez sa famille. Tahira fut rejetée à l’intérieur sous les yeux horrifiés de son père. Il chercha à comprendre, ce à quoi les hommes répondirent qu’une femme n’a rien à faire dehors, que ça lui serve de leçon.
Année 1395
Il était très tôt ce jour-là. Une fois de plus, la jeune femme était accrochée au combiné. Impossible de joindre sa sœur, la ligne dans les Andarabes a été coupée. Tahira sentait son stress monter. Elle avait du mal à respirer car ses blessures guérissaient lentement, un mois était pourtant passé. Il faut dire que l’accès aux soins en Afghanistan était vraiment restreint.
Soudain, on frappa à la porte. Tahira prit peur mais compris que ce n’étaient pas les talibans, ces gens-là entraient chez les habitants sans frapper.
La jeune fille resta accrochée au téléphone alors que Mehmad ouvrit pour faire entrer l’invité. C’était un voisin du quartier, complètement essoufflé et le regard empli de panique. Il expliqua, tout en essayant de reprendre son souffle, que les talibans ont décidé d’abattre tous les jeunes de la région des Andarabes, tous sont soupçonnés d’appartenir à la résistance.
La région était effectivement connue pour sa force résistante composée principalement de la jeunesse des Andarabes qui ont pour refuge les montagnes, un terrain qu’ils maîtrisent et sur lequel les talibans n’ont pas de maîtrise. Cependant, Tahira n’a pas rejoint cette résistance par peur des représailles, également elle ne se sentait pas assez résistante physiquement pour se rendre utile au niveau militaire. Elle s’est occupée d’amener du ravitaillement la nuit tombée. Est-ce considéré comme un signe de résistance ?
Le voisin, très anxieux, disait à Mehmad que sa fille devait à tout prix quitter le pays au plus vite ou ils viendraient la chercher elle aussi. La mère de Tahira écoutait depuis l’autre pièce, elle se précipita vers le père en pleurant, son père tétanisé, semblait pourtant en pleine réflexion.
Il courut vers la chambre et revient avec une boîte qu’il tendit à Tahira. Elle l’ouvrit, plusieurs papiers étaient dedans, la Taskera de Tahira, un visa pour le Japon et une enveloppe avec de l’argent. Son père lui expliqua que depuis l’accident qu’elle a eu avec les talibans, il avait commencé à rassembler tous ces objets en prévision de son départ, il sentait sa fille de moins en moins en sécurité et n’aurait pas supporté que quelque chose se reproduise. Il a déjà demandé à Fahima si elle pouvait accueillir sa sœur, bien avant l’accident, il a toujours senti que quelque chose allait finir par mal tourner avec les talibans, quelque chose de plus affreux et déshonorant que des menaces ou surveillances incessantes qu’ils vivaient déjà au quotidien.
Année 2016
Il était très tôt, le soleil n’était pas encore levé et ne risquait pas de se lever pour le moment. C’était l’idéal pour être discret.
Tahira était assise dans une voiture, entièrement couverte et munie d’un petit sac à dos. Le passeur qui conduisait venait de Mongolie, il disait qu’il serait préférable de passer par le Tadjikistan puis le Kirghizistan afin d’atteindre la Mongolie sans empiéter sur le territoire chinois. Il disait : on n’aime pas les gens comme nous là-bas, évitons de nous faire remarquer.
La route a été extrêmement longue, plusieurs jours sont passés avant qu’ils n’atteignent Ulán-Bátor, Tahira était rassurée d’être tombée sur un passeur honnête, elle n’aura peut-être pas cette chance dans son parcours à travers la Russie.
La jeune fille pu trouver un bus qui l’amena jusqu’à Tchita en Russie, la zone était peu habitée, à partir de ce point, Tahira dû se résigner à marcher dans le froid pendant six jours pour atteindre Mogocha.
Ce long périple la fit repenser à sa famille, son père et sa mère qu’elle ne reverra peut-être plus, le dernier instant où elle a pu voir le visage de Mehmad déchiré par le chagrin, son père avait tellement fait pour elle. Le froid de la Sibérie la glaçait tant qu’elle sentait ses membres se raidir. Ce n’était plus possible de continuer ainsi, le froid et la faim allait la tuer.
Encore quelques pas et Tahira s’écroula sur le sol enneigé, elle n’en pouvait plus. C’était la fin. Des souvenirs de l’Afghanistan lui traversèrent l’esprit à plusieurs reprises, avait-elle bien fait de s’aventurer si loin ? Ou bien, se dirigeait-elle vers une fin certaine.
Elle était à deux doigts de s’évanouir, quand soudain un grand bruit l’alerta. Un camion venait de s’arrêter à côté d’elle. La jeune Afghane était si épuisée qu’elle n’avait même pas vu les phares pointés sur elle. La porte s’ouvre, une femme habillée d’un long manteau descendit du camion.
Elle parlait très vite dans une langue inconnue, Tahira pu juste lui faire signe et prononcer quelques mots en anglais pour lui faire comprendre qu’elle ne la comprenait pas. La femme hocha de la tête puis leva la jeune Afghane d’un seul bras. Elle semblait très forte, ou Tahira était très amaigrie.
Une fois dans le camion, elle pu se réchauffer et se nourrir, la femme lui donna quelques vivres. Elle avait une langue anglaise très bancale, mais essaya tout de même de parler avec Tahira ; Tu n’as pas l’air d’être d’ici, je vais jusqu’à Dalnegorsk, j’y livre des produits, si cela te convient je t’y dépose.
Tahira hocha de la tête alors que la femme lui montra l’emplacement de la ville en question sur une carte. C’était très proche de la mer du Japon, peut-être pourra-t-elle faire la traversée en bateau ? Tahira semblait toucher au but. La femme lui demanda alors : Où te diriges-tu jeune fille ? Tahira lui répondit : au Japon.
Année 2017
Tahira arrangeait ses cheveux fasse au miroir. Il était très inhabituel pour elle de se voir entièrement dans un miroir, avec aucun voile ni hijab. Même ses cheveux, c’est comme si elle les découvrait.
Fahima apparut dans sa chambre souriante, elle lui tendit son repas de midi soigneusement emballé. Elle regarda sa petite sœur en uniforme, puis jeta un œil à son hijab, rangé délicatement dans l’armoire. Elle demanda : Est-tu certaine d’être à l’aide comme cela ? Rien ne t’y oblige.
La cadette hocha de la tête toujours face au miroir, ce nouveau départ dans cette nouvelle culture était important pour elle. Mettre son hijab allait attirer une attention sur elle qu’elle ne souhaitait pas, elle avait besoin de se reconstruire et se découvrir loin de tout ce que l’Afghanistan lui avait apporté. C’était encore trop douloureux pour elle d’y repenser.
Elle était heureuse de reprendre ses études dans une nouvelle école et d’être auprès de sa sœur, pour le moment, c’est tout ce qui lui importait.
Tahira se tortillait sur un petit tabouret le combiné collé à son oreille, quelle chance d’avoir pu capter depuis la maison, en temps normal elle doit faire la route jusqu’en haut des montagnes des Andarabes. Elle écoutait très intensivement sa sœur, car bien qu’elle ait réussi à capter le réseau pour l’appeler, le son était de qualité médiocre, mais elle était très contente de pouvoir l’entendre, cela fait presque 10 ans qu’elle ne l’a pas vue, peut-être même plus, elle avait encore tendance à mélanger le temps entre le calendrier persan et le grégorien.
Il faut dire que le temps qui passe en Afghanistan n’était pas la préoccupation première de Tahira, l’insécurité constante l’en détournait presque systématiquement.
Sa sœur, Fahima, était partie vivre au Japon avec un homme qu’elle a rencontré en Afghanistan, l’homme était sur place en tant que médecin sans frontière et se sentait beaucoup touché par les conditions du pays. Il n’était pas de conception musulmane, mais la famille des Nazari l’a rapidement accepté parmi les leurs. Le père de la famille, Mehmad, a toujours souligné que sa religion devait unir les gens et non les séparer.
Rien ne semblait beau pour Tahira dans le pays de la route de la soie, elle craignait de sortir, craignait le terrorisme, peur qu’on s’en prenne à elle ou à sa famille. Et pourtant, chaque jour elle enfilait son hijab pour sortir et suivre ses cours, elle cherchait à étudier le maximum, pour que son rêve de quitter le pays puisse, elle l’espère, voir le jour. Elle appelait Fahima autant qu’elle le pouvait, sa sœur lui vendait du rêve et elle espérait un jour la rejoindre au pays du soleil levant, une promesse que sa sœur a tenu de lui faire. Les deux sont impatientes d’être réunies.
Une fois son appel achevé, Tahira prit ses affaires d’école. Elle note sur son cahier l’année 2005. L’insécurité terrorise la rend très nerveuse, il est difficile pour elle de prendre son courage à deux mains et sortir de chez elle. Mais, il le faut.
Année 2016
Tahira le note une fois de plus dans son carnet, beaucoup de temps a passé, mais la voilà une fois de plus sur le tabouret avec le téléphone à la main, couverte cette fois de la tête aux pieds, même ses yeux sont cachés.
Cette fois aucun moyen d’atteindre sa sœur, aucun son au bout du fil. Beaucoup de bruits provenant de l’extérieur de chez elle la rendaient nerveuse. Des hommes armés passaient dans les rues, il arrivait qu’ils entrent dans la maison familiale. Le père de Tahira demande souvent à elle et à sa mère de rester cachées dans la réserve, les hommes qui viennent sont armés et impitoyables. La jeune femme a souvent entendu son père être menacé, les hommes réclamaient souvent de l’argent et des vivres. La famille n’avait que très peu de choses, mais par soucis de sécurité pour sa femme et sa fille, le père de Tahira obéissait à ces hommes.
Une fois de plus, Tahira notait l’année qu’on était dans son cahier, 2021. Elle rassembla ses affaires, s’assura d’être couverte entièrement et parti pour son école.
Une fois le nez dehors, à peine à quelques mètres de sa maison, elle est interpelée par un groupe d’homme. Interdiction de sortir aux femmes, avait prononcé l’un du groupe. Tahira, confuse, leur explique qu’elle doit se rendre à ses cours.
Ce geste, les hommes le prirent très mal. Un autre homme du groupe cria qu’elle n’avait pas le droit à la parole, qu’une femme devait rester chez elle et se taire.
S’ensuivirent des coups très violents qui l’on mise à terre, impossible pour elle de bouger, ni de parler, sa bouche saignait. Les hommes la ramèrent chez sa famille. Tahira fut rejetée à l’intérieur sous les yeux horrifiés de son père. Il chercha à comprendre, ce à quoi les hommes répondirent qu’une femme n’a rien à faire dehors, que ça lui serve de leçon.
Année 1395
Il était très tôt ce jour-là. Une fois de plus, la jeune femme était accrochée au combiné. Impossible de joindre sa sœur, la ligne dans les Andarabes a été coupée. Tahira sentait son stress monter. Elle avait du mal à respirer car ses blessures guérissaient lentement, un mois était pourtant passé. Il faut dire que l’accès aux soins en Afghanistan était vraiment restreint.
Soudain, on frappa à la porte. Tahira prit peur mais compris que ce n’étaient pas les talibans, ces gens-là entraient chez les habitants sans frapper.
La jeune fille resta accrochée au téléphone alors que Mehmad ouvrit pour faire entrer l’invité. C’était un voisin du quartier, complètement essoufflé et le regard empli de panique. Il expliqua, tout en essayant de reprendre son souffle, que les talibans ont décidé d’abattre tous les jeunes de la région des Andarabes, tous sont soupçonnés d’appartenir à la résistance.
La région était effectivement connue pour sa force résistante composée principalement de la jeunesse des Andarabes qui ont pour refuge les montagnes, un terrain qu’ils maîtrisent et sur lequel les talibans n’ont pas de maîtrise. Cependant, Tahira n’a pas rejoint cette résistance par peur des représailles, également elle ne se sentait pas assez résistante physiquement pour se rendre utile au niveau militaire. Elle s’est occupée d’amener du ravitaillement la nuit tombée. Est-ce considéré comme un signe de résistance ?
Le voisin, très anxieux, disait à Mehmad que sa fille devait à tout prix quitter le pays au plus vite ou ils viendraient la chercher elle aussi. La mère de Tahira écoutait depuis l’autre pièce, elle se précipita vers le père en pleurant, son père tétanisé, semblait pourtant en pleine réflexion.
Il courut vers la chambre et revient avec une boîte qu’il tendit à Tahira. Elle l’ouvrit, plusieurs papiers étaient dedans, la Taskera de Tahira, un visa pour le Japon et une enveloppe avec de l’argent. Son père lui expliqua que depuis l’accident qu’elle a eu avec les talibans, il avait commencé à rassembler tous ces objets en prévision de son départ, il sentait sa fille de moins en moins en sécurité et n’aurait pas supporté que quelque chose se reproduise. Il a déjà demandé à Fahima si elle pouvait accueillir sa sœur, bien avant l’accident, il a toujours senti que quelque chose allait finir par mal tourner avec les talibans, quelque chose de plus affreux et déshonorant que des menaces ou surveillances incessantes qu’ils vivaient déjà au quotidien.
Année 2016
Il était très tôt, le soleil n’était pas encore levé et ne risquait pas de se lever pour le moment. C’était l’idéal pour être discret.
Tahira était assise dans une voiture, entièrement couverte et munie d’un petit sac à dos. Le passeur qui conduisait venait de Mongolie, il disait qu’il serait préférable de passer par le Tadjikistan puis le Kirghizistan afin d’atteindre la Mongolie sans empiéter sur le territoire chinois. Il disait : on n’aime pas les gens comme nous là-bas, évitons de nous faire remarquer.
La route a été extrêmement longue, plusieurs jours sont passés avant qu’ils n’atteignent Ulán-Bátor, Tahira était rassurée d’être tombée sur un passeur honnête, elle n’aura peut-être pas cette chance dans son parcours à travers la Russie.
La jeune fille pu trouver un bus qui l’amena jusqu’à Tchita en Russie, la zone était peu habitée, à partir de ce point, Tahira dû se résigner à marcher dans le froid pendant six jours pour atteindre Mogocha.
Ce long périple la fit repenser à sa famille, son père et sa mère qu’elle ne reverra peut-être plus, le dernier instant où elle a pu voir le visage de Mehmad déchiré par le chagrin, son père avait tellement fait pour elle. Le froid de la Sibérie la glaçait tant qu’elle sentait ses membres se raidir. Ce n’était plus possible de continuer ainsi, le froid et la faim allait la tuer.
Encore quelques pas et Tahira s’écroula sur le sol enneigé, elle n’en pouvait plus. C’était la fin. Des souvenirs de l’Afghanistan lui traversèrent l’esprit à plusieurs reprises, avait-elle bien fait de s’aventurer si loin ? Ou bien, se dirigeait-elle vers une fin certaine.
Elle était à deux doigts de s’évanouir, quand soudain un grand bruit l’alerta. Un camion venait de s’arrêter à côté d’elle. La jeune Afghane était si épuisée qu’elle n’avait même pas vu les phares pointés sur elle. La porte s’ouvre, une femme habillée d’un long manteau descendit du camion.
Elle parlait très vite dans une langue inconnue, Tahira pu juste lui faire signe et prononcer quelques mots en anglais pour lui faire comprendre qu’elle ne la comprenait pas. La femme hocha de la tête puis leva la jeune Afghane d’un seul bras. Elle semblait très forte, ou Tahira était très amaigrie.
Une fois dans le camion, elle pu se réchauffer et se nourrir, la femme lui donna quelques vivres. Elle avait une langue anglaise très bancale, mais essaya tout de même de parler avec Tahira ; Tu n’as pas l’air d’être d’ici, je vais jusqu’à Dalnegorsk, j’y livre des produits, si cela te convient je t’y dépose.
Tahira hocha de la tête alors que la femme lui montra l’emplacement de la ville en question sur une carte. C’était très proche de la mer du Japon, peut-être pourra-t-elle faire la traversée en bateau ? Tahira semblait toucher au but. La femme lui demanda alors : Où te diriges-tu jeune fille ? Tahira lui répondit : au Japon.
Année 2017
Tahira arrangeait ses cheveux fasse au miroir. Il était très inhabituel pour elle de se voir entièrement dans un miroir, avec aucun voile ni hijab. Même ses cheveux, c’est comme si elle les découvrait.
Fahima apparut dans sa chambre souriante, elle lui tendit son repas de midi soigneusement emballé. Elle regarda sa petite sœur en uniforme, puis jeta un œil à son hijab, rangé délicatement dans l’armoire. Elle demanda : Est-tu certaine d’être à l’aide comme cela ? Rien ne t’y oblige.
La cadette hocha de la tête toujours face au miroir, ce nouveau départ dans cette nouvelle culture était important pour elle. Mettre son hijab allait attirer une attention sur elle qu’elle ne souhaitait pas, elle avait besoin de se reconstruire et se découvrir loin de tout ce que l’Afghanistan lui avait apporté. C’était encore trop douloureux pour elle d’y repenser.
Elle était heureuse de reprendre ses études dans une nouvelle école et d’être auprès de sa sœur, pour le moment, c’est tout ce qui lui importait.
Au niveau des langues
Tahira parle couramment le farsi, l'anglais qu'elle a appris à l'école en Afghanistan et le japonais que sa soeur lui apprenait à distance depuis qu'elle est toute petite.
- Tahira NazariNon validé ; bouhouhou■ Age : 24■ Messages : 3■ Inscrit le : 16/10/2023
Je suis désolée, il y a un problème avec le codage et je n'arrive malheureusement pas à le corriger, pouvez-vous m'aider ?

- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 31■ Messages : 107■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Bichette! On a envie de lui faire un câlin!! Mais par contre est-ce qu’on est belle comme ça madame?!! Un grand bienvenue en tout cas! <3
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 25■ Messages : 242■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Bienvenue parmis les fous et courage pour la validation 


- Tahira NazariNon validé ; bouhouhou■ Age : 24■ Messages : 3■ Inscrit le : 16/10/2023
Merci à vous :)
- Nassim MajidA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 204■ Inscrit le : 10/04/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 27 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-12
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Modération de fiche
Bienvenue parmi nous
Je te souhaite la bienvenue et surtout, je te présente mes plus plates excuses pour le temps de modération absurdement long. Moi et mes collègues sont surchargés ces derniers jours. Mais je suis là, maintenant ! Je vais donc de ce pas m'occuper de ta fiche.
Peux-tu rajouter l’année de naissance de Tahira afin de voir si tout coincide comme il faut ?
Quant à sa nationalité, la nationalité japonaise s’obtient très difficilement comme tu peux le voir ici, ici, et ici, et Tahira ne peut malheureusement pas y prétendre pour le moment. Il faudra donc changer pour afghane, et afghane seulement.
Tu parles de l’existence d’une résistance organisée, or, factuellement, il n’y a jamais eu de résistance organisée dans la région du Baghlan (dont fait partie le district d’Andarab) avant le conflit du Panchir en 2021 (d’ailleurs, quand tu parles de l’engouement pour cette résistance, je crois que tu te bases sur le Front National de Résistance, mais ce dernier n’a pas vu le jour avant 2021 justement, voici des sources utiles ici et ici). Sur le forum, nous sommes en mai 2018, ce qui entre donc en contradiction avec les faits de l’histoire de Tahira.
La Kobe High School est une école privée dont les frais de scolarité sont élevés, il te faudra donc justifier les moyens qui ont permis à Tahira de l’intégrer (ses parents, sa sœur, etc.). De plus, si le régime en vigueur a empêché Tahira d’aller à l’école (ce qui correspond à la réalité sous le régime Taliban), cette dernière n’est donc pas détentrice d’un diplôme de l’enseignement secondaire et ne peut donc pas prétendre à intégrer une université pour cette raison administrative.
Je t’invite à faire les modifications sur ta fiche en gras afin de faciliter la lisibilité de la correction.
Je me tiens à ta disposition pour tout conseil ou toute aide par MP (@qaasid sur discord), et tu peux également venir poser des questions et venir faire connaissance avec les autres membres sur le discord du forum. Il n’y a pas de questions bêtes, seulement des réponses utiles.
Informations générales
Il manque un bout du code. Je te laisse trouver ce dernier dans la section contexte et règlement.Peux-tu rajouter l’année de naissance de Tahira afin de voir si tout coincide comme il faut ?
Quant à sa nationalité, la nationalité japonaise s’obtient très difficilement comme tu peux le voir ici, ici, et ici, et Tahira ne peut malheureusement pas y prétendre pour le moment. Il faudra donc changer pour afghane, et afghane seulement.
Histoire
Il y a quelques problèmes avec les dates. Je crois comprendre que « année 1395 » correspond au calendrier persan. Cette année correspond à 2016 dans le calendrier grégorien. Je pense qu’il y a une confusion puisqu’il y a écrit 2005 dans le paragraphe d’en-dessous. Si jamais tu en as besoin, voici un calendrier persan en ligne précis. Plus loin, tu parles de l’année 2021 dans le carnet de Tahira. Il faudrait que tu éclaircisses un peu la chronologie pour qu’elle soit plus compréhensible.Tu parles de l’existence d’une résistance organisée, or, factuellement, il n’y a jamais eu de résistance organisée dans la région du Baghlan (dont fait partie le district d’Andarab) avant le conflit du Panchir en 2021 (d’ailleurs, quand tu parles de l’engouement pour cette résistance, je crois que tu te bases sur le Front National de Résistance, mais ce dernier n’a pas vu le jour avant 2021 justement, voici des sources utiles ici et ici). Sur le forum, nous sommes en mai 2018, ce qui entre donc en contradiction avec les faits de l’histoire de Tahira.
La Kobe High School est une école privée dont les frais de scolarité sont élevés, il te faudra donc justifier les moyens qui ont permis à Tahira de l’intégrer (ses parents, sa sœur, etc.). De plus, si le régime en vigueur a empêché Tahira d’aller à l’école (ce qui correspond à la réalité sous le régime Taliban), cette dernière n’est donc pas détentrice d’un diplôme de l’enseignement secondaire et ne peut donc pas prétendre à intégrer une université pour cette raison administrative.
Petit mot de Nassim
Notre forum étant à tendance réaliste, c’est pour cette raison que je suis obligé de pinailler sur ce genre de choses pour qu’elles collent à la réalité. Mais ne te démotive pas : c’est une fiche touchante et Tahira est un personnage très attachant. J'ai sourcé mes demandes de modifications au maximum pour que ce soit plus simple pour toi.Je t’invite à faire les modifications sur ta fiche en gras afin de faciliter la lisibilité de la correction.
Je me tiens à ta disposition pour tout conseil ou toute aide par MP (@qaasid sur discord), et tu peux également venir poser des questions et venir faire connaissance avec les autres membres sur le discord du forum. Il n’y a pas de questions bêtes, seulement des réponses utiles.
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- Nassim MajidA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 204■ Inscrit le : 10/04/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 27 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-12
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Bonjour. Cela fait plus d'une semaine que je suis passé sur ta fiche pour te demander des modifications. Est-ce que tu avances dans ces dernières ? As-tu besoin plus de temps, d'aide ? Souhaites-tu toujours rejoindre le forum ? N'hésite pas à communiquer avec nous.
#2b3f6d
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