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- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 713■ Inscrit le : 13/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
I stand by your side
hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.
02 juin 2018
« - Je sais bien que c'est une étape traumatique de la vie. J'ai crue que j'allais y passer... Je ne vais pas le cacher. C'est difficile d'exprimer ses émotions en public, surtout devant un élève que je ne connais pas et surtout, j'ai honte. Je dois l'avouer. Je sais me battre, mais me servir de quelques techniques de combat serait considéré comme une arme blanche. .»
La honte. Qu'est-ce que c'était dans tout cela ? Naoya trouverait ça débile de dire de telles âneries. Surtout en cette période difficile et qu'elle repense à son père qui lui en aurait décoller une. Elle ne sait pas si aujourd'hui elle aurait perdue la vie mais grâce à l'étudiant, Beck est encore ici à respirer et à manger du pain au melon en compagnie de son sauveur.
Elle éprouvait de la gratitude suite à cet événement. Si elle s'écoutait, la jeune femme s'était en train d'étouffer ses pleurs dans son oreiller. La psychologue était une femme bien, au grand cœur et son désespoir faisait parfois dire des bêtises et cela pouvait énerver. Elle le comprenait.
Toute cette vie à traîner sa carcasse, à espérer vivre un jour meilleur et que ce jour-là n'est pas arrivé. Parfois, être dans un doux sommeil et ne penser au lendemain est un souhait que Beck pouvait penser. Elle soupirait de nouveau et buvant quelques gorgées d'eau, en pensant à son monologue dépressif.
« halloween »
- InvitéInvité
Beck Oribe
Et j’ai vraiment bien fait. Je l’écoute me parler de sa peur, de sa honte et de ses difficultés à montrer ses émotions aux autres, surtout un élève et dans un lieu public. Je peux comprendre. Je hoche donc la tête pour montrer mon écoute et lui laisse quelques secondes pour souffler un peu. Prendre la parole comme ça, se dévoiler, ça a dû lui demander beaucoup de courage. Ça me rappelle le moment où j’ai demandé de l’aide à Okazaki-san. J’avais peur de demander de l’aide, d’être rejeté. Puis je me suis senti soulagé de recevoir de l’écoute et l’aide dont j’avais besoin. C’est ce que je souhaite donner à mon tour à cette demoiselle en détresse.
Moi-même j’apprends le karaté dans l’espoir de me défendre si je venais à être en danger. Par contre, rien ne me dit que face à un danger similaire à celui qu’elle vient de vivre je pourrais utiliser ce que j’ai appris. C’est ce que je me suis dis après avoir vu un film parlant de ce genre de choses. Un monologue d’un gars menaçant un autre d’un couteau, prétendant que même si la victime savait que l’agresseur ne le tuerait pas, il avait tout de même peur car sa logique était bloquée, ou quelque chose comme ça. Je pense vraiment que c’est possible quand on voit toutes les victimes qui ne savent pas se défendre face à une situation de crise. Tout le monde est différent.
Je le pense. Je ne sais pas si j’aurais le même courage qu’elle. Et même si je sais que mes maigres paroles ne pourront pas l’apaiser totalement, j’espère lui montrer qu’elle est soutenue. Enfin… malgré tout, je suppose que quelques jours de repos pourraient lui faire un peu de bien, ou trouver une personne de confiance à qui parler de tout ça. Je ne pourrais jamais l’aider autant que je le voudrais. Mais, à mon niveau, j’espère que je l’aide.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 713■ Inscrit le : 13/02/2023
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02 juin 2018
Naoya était le garçon qui avait le profil du bon copain, du garçon qui serait toujours là au cas où elle ait besoin d'aide. C'est comme ça que Beck le ressentait, peut être qu'elle se trompait d'idée sur l'élève. Mais la jeune femme était persuadée que c'était un homme très sincère et gentil au vu de ses premiers actes positif envers la psychologue. Elle ne voulait pas l'importer avec ses problèmes et ses psychoses. Naoya était toujours à l'aise comme ci c'était lui qui jouait les psychologues. Ah bah nous voilà bien.
« - Oui, enfin je vous trouve bien réfléchi pour votre âge. Et bien patient d'être encore ici. Je ne veux pas vous mettre en retard pour le couvre-feu. Je vous remercie d'être encore là et présent... C'est vrai que d'être en compagnie de quelqu'un après ce qui m'est arrivée, ça me paraît juste.»
Sa confiance perdue, c'est comme ci c'était une épée jetée dans l'eau en quête de quelque chose qui a disparu depuis plusieurs années. Elle se demandait surtout depuis combien de temps.
La pluie s'arrêtait peu à peu. Et son repas terminé ainsi que sa bouteille d'eau presque bu entièrement. Discuter simplement avec quelqu'un est quelque chose d'enrichissant pour sa vie sociale, une personne plus jeune certe, mais doté d'une belle intelligence. Peut être que lui est aussi victime de solitude ? Est-ce que Beck ne renversait pas la chose, en essayant d'apprendre à le connaître à son tour ? Lui montrer qu'elle s'intéresse un minimum à lui.
« - Je ne sais pas si cela relève du courage mais vous, vous l'êtes vraiment. Vous aurez très bien pu vous faire attrapé par ses malfrats et vous faire également du mal ! D'où est-ce que vous détenez une telle confiance en vous ? »
Nous ne savons pas à l'avance ce qui va se passer. Nous l'ignorons tous et ne pouvons prédire l'avenir. Naoya avait couru un grand danger en voulant appeler la police qui d'ailleurs n'est jamais intervenue. Les brutes aurait pu s'en prendre à lui et méchamment. Si cela avait été le cas, Beck s'en serait voulue et peut être qu'elle aurait du passer à l'action grâce à ses compétences en art de combat considéré en tant qu'arme blanche.
« halloween »
- InvitéInvité
Beck Oribe
Elle n’a pas besoin de me remercier pour ma présence à ses côtés. Je la trouve normale. Il existe, selon ma mère qui aide autant qu’elle le peut les autres, une loi qui stipule qu’on doit assister les personnes en danger qu’on croise. Je suis plutôt pour l’existence de cette règle et je ne suis pas peu fier d’avoir eu le courage de lui venir en aide malgré le danger. Pourtant, je comprends que ce ne soit pas dans les capacités de tout le monde…
Mon regard se porte sur l’extérieur. Il semblerait que la pluie se soit calmée. Il serait bien qu’elle cesse totalement de tomber pour le moment où nous sortirons pour ne pas finir trempés. Surtout elle qui est en jupe et chemisier, pour ce que je peux voir, même si je ne m’y connais pas trop en vêtements de femmes.
J’ouvre ma boisson au melon alors que j’entends quelque chose qui ne me plaît pas. Enfin, plus que ça, j’ai l’impression qu’on me voit d’une manière que je ne suis pas. Si j’étais si courageux que ça, je n’aurais pas peur de demander de l’aide. Je ne tremblerais pas à l’idée de faire face à des inconnus. Oui, pour cette fois, j’ai été courageux. Ou, plutôt, totalement téméraire. Je n’ai pas pensé à ma sécurité. Seulement à la sienne. Cela tient du miracle que j’ai eu assez de considération pour ma vie pour ne pas me frotter à ces deux hommes certainement plus forts que moi, seulement armé de mes poings. A la place, j’ai eu le réflexe d’appeler la police. Police qui n’a pas montré le bout de son nez, finalement. Alors, non. Je n’ai pas confiance en moi. C’est même quelque chose qui me fait cruellement défaut.
Ma voix est lourde. Je ne lui reproche rien. Il est normal qu’elle pense que je suis ainsi après ce qu’il s’est passé. Pourtant, je me sens mal qu’elle puisse me voir de cette manière. J’ai l’impression de lui avoir menti sans avoir rien dit.
Afin de reprendre contenance, je m’attelle à boire un peu ma boisson avant de refermer la bouteille, pensif.
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02 juin 2018
Parfois l'éducation que nos pairs peuvent nous donner peuvent jouer sur nos actions que l'on peut mener dans notre vie. Peut être que celui-ci en avait eu une bonne et c'est fortement probable. De venir en aide aux plus démunis et plus faible, peu importe tes capacités physique ou psychique. Le principal, c'est qu'il avait réussi à mener à bien sa mission n'est-ce pas ?
« - Vous savez, certains auraient prit la fuite et tout simplement me laisser entre les griffes de ces malfrats. Après tout , cette affaire n'était pas la vôtre. »
Beck pensait avoir raison sur ce point. N'importe quelle personne aurait pu prendre la poudre d'escampette et se dire que cela ne la regarde pas après tout. Surtout un étudiant de seize ans et qui ne faisait pas le poids physiquement contre ses deux débiles. La jeune femme savait pertinemment que si ces derniers l'auraient prit en grippe, elle se serait faite une raison et aurait accepté son destin. Mais vu qu'actuellement, ce n'est pas le cas, son cœur peut s'en être des plus apaisé.
Pour elle, cela relevait quand même d'un courage et une confiance. Tout de façon, nous ne pouvons pas prédire l'avenir et savoir les actions des autres que nous avons en face. La vie est tellement aléatoire et parfois horrible. On se dit que les dessins que nous vivons sont parfois dessiné pour nous et sont fait pour nous apprendre certaines choses. La jeune femme se demandait quoi, étant donné qu'elle avait prit assez de claques dans sa vie et que cela était amplement suffisant. Elle en avait marre et voulait simplement avoir la paix. Aider les autres était sa seule mission sur cette terre, dû moins elle l'estimait en tout cas.
« halloween »
- InvitéInvité
Beck Oribe
Enfin, je doute qu’elle le voit de cette manière. J’ajoute donc sans grande joie :
De mon dîner, il ne me reste plus que la boîte de Pocky et ma bouteille entamée de Mogu Mogu au melon. Pourtant, je ne pense pas pouvoir les terminer. Il va falloir que je pense à rentrer sur le campus si je ne veux pas me faire punir. D’un autre côté, je me sens mal de laisser la psychologue livrée à elle-même alors qu’il fait nuit. Avec le traumatisme qu’elle vient d’avoir, je doute qu’elle puisse faire tout le chemin seule. Je lui demande donc :
Si c’est le cas, peut-être pourrait-elle demander de l’aide aux collègues pour avoir une place à l’école, que ce soit à l’infirmerie ou une pièce réservée aux surveillants. Je doute qu’on ne soit pas compréhensif à sa situation. Sinon, l’un des adultes présents pourrait tout aussi bien la raccompagner en voiture. Sinon, je pense essayer de prendre le risque d’être en retard pour l’aider. N’empêche, il va falloir que je réfléchisse un peu avant d’agir de temps en temps…
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02 juin 2018
La pluie s'arrêtait, c'était enfin le moment de se carapater et de partir du konbini.
« - Oui, j'en ai entendu parler en ce qui concerne la loi régie en France et qui parle de la non assistance en danger. Mais le principal c'est que vous m'ayez sauvé sans vraiment réfléchir. »
Ce qui pouvait être totalement inconscient effectivement. La jeune femme habitait dans la zone 3 et ils étaient pas du tout nombreux à connaître où elle habitait. C'était comme son jardin secret, quelque chose qu'elle ne voulait pas montrer aux personnes. Alors qu'elle n'avait rien à cacher en soit, mais la zone se trouvait pas tout près du centre de Kobe. Elle devait prendre quelques transports en commun avant d'y arriver, ça c'était certain. A pied, elle en aurait pour la nuit et elle pense que les trams passent encore à cette heure-ci. Dans les transports en communs, il y a du monde donc impossible que les deux individus soient là pour l'attendre à la sortie.
Le Japon est très à cheval sur les principes et le taux de criminalité afin de l'éviter au maximum. Du moins, c'est ce que la jeune femme pensait.
Elle ramassait ses papiers d'emballage pour les mettre à la poubelle quelques mètres plus loin, en gagnant de nouveau ce sourire que Naoya avait connu au début de leur conversation et se tourna vers lui.
« -J'habite dans la zone 3 et il faut quelques minutes de transports en commun avant d'arriver chez moi. Ne vous prenez pas la tête, les tramways sont des moyens de locomotion très fréquenté, même si nous sommes tardif dans le soir. Ne soyez pas en retard pour votre couvre-feu ! »
Beck ne voulait pas le gêner. Elle voulait que ce dernier soit le plus à même de rentrer à sa destination finale sans encombre et qu'il ne se fasse tirer les oreilles à cause d'elle. Si c'était le cas, la jeune femme se répétait dans sa tête qu'elle s'en voudrait énormément.
« halloween »
- InvitéInvité
Beck Oribe
Cela dit, je m’inquiète à nouveau qu’elle puisse ne pas pouvoir rentrer seule. Elle m’apprend alors qu’elle habite assez loin pour devoir prendre les transports en communs. Je ne pourrais donc pas l’accompagner et je pourrais presque croire qu’elle me supplie de ne pas la suivre afin d’éviter toute sanction. J’avoue que si je veux la bourse qu’il me manque cette année, mieux vaut que je sois ponctuel… Je grimace et demande, vraiment très peu convaincu qu’elle puisse vaincre si facilement la crainte de se faire à nouveau agresser. Ma dernière tentative de la protéger avant de la laisser partir si jamais elle refuse mon aide encore une fois :
Et elle serait assurée que je rentre bien à l’heure pour le couvre-feu. C'est bénéfique pour tout le monde, quand on y pense. Quoi que je ne ferais pas l’impasse sur la vérification de son état dès son prochain jour de travail. Je me sens responsable d’elle après ce qu’il vient de se passer. N’est-ce pas risible que ce soit un élève qui soit responsable d’un adulte ? Ça pourrait l’être… Pourtant, je me vois plus comme un protecteur d’une personne ayant besoin d’aide. Ce n’est pas vraiment la même chose.
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02 juin 2018
Refuser de l'aide n'est pas toujours dans ses habitudes, mais la psychologue pensait qu'il y avait aucun danger pour rentrer à son appartement. Les lieux fréquentés, les malfrats n'y vont pas de peur de se faire attraper par la police étant donné que ce sont des lieux surveillés et bondé de monde. Ce ne serait pas à leur avantage et discret.
« -Merci de vous en faire pour moi. Mais je pense rentrer chez moi toute seule et je suis têtue je n'en démordrais pas. »
Beck se releva de son tabouret et puis prenant sa veste sur son dos suite à la température de dehors qui s'était rafraîchi. La jeune femme soupirait d'aise quelques instants avant de regarder Naoya. Voulait t'il la retenir afin de ne pas être lui seul ?
« halloween »
- InvitéInvité
Beck Oribe
Une fois qu’elle s’est éloignée, je soupire un instant et prend quelques secondes avant de me lever. Les déchets du repas jeté, je prends mes restes et sors à mon tour du konbini. Je regarde ensuite une dernière fois en direction de l’endroit où l’adulte est parti avant de tourner les talons pour rejoindre le campus. La nuit est aussi noire que froide. Sans doute à cause de la pluie. J’espère qu’elle ne va pas tomber à nouveau. Un petit coup d'œil à l’heure sur mon portable et j’accélère le pas pour être certain de ne pas arriver en retard au dortoir.
Pendant le trajet, je ne cesse de penser à la psy partie seule. J’ai peur de ce qui pourrait lui arriver. Je crains des potentielles représailles des gorilles également. Je me promets alors de parler de ce qu’il s’est passé au directeur dès qu’il me sera possible de lui parler. Je doute que ce soit une mince affaire, mais cela me semble assez important pour que je prenne cette mesure. J’espère seulement que l’administration de l’école est mieux foutue que celle de la banque, pour ne citer que celle-là…
Je ne crains pas l’obscurité. Je ne crains pas la solitude. Ce que je crains par-dessus tout, c'est avant tout les regrets, les remords et la culpabilité. Je n’arrive jamais à m’en défaire vraiment. Donc, en plus de la crainte qu’il lui arrive quelque chose de plus, je crains de regretter d’avoir respecté son choix. Le pire c’est que, demain étant dimanche, il est fort probable que je ne puisse rien faire avant lundi. Une journée épuisante et qui pourrait être difficilement productive qui semble se profiler une fois la nuit passée…
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02 juin 2018
Le paysage défilant sous ses yeux, le regard dans le vide et observant le monde autour d'elle. Peu de passagers qui était présent dans le transport, qui était silencieux ou concentrés sur leur portable à scruter les réseaux sociaux. Quelques arrêts plus tard, la psychologue arrivait à destination chez elle et puis arrivera à la porte de sa résidence.
Elle rentrait fatiguée de sa fin de journée, elle ouvra la porte de son appartement.
Beck ira s'affaler dans son canapé et s'endormant sans aucun bruit devant son émission culinaire préférée.
« halloween »