- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 25■ Messages : 267■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Absque argento omnia vana feat. Arizona Williams


Kazane se tenait devant la porte du bureau de l'assistante sociale, le cœur battant la chamade. Les événements violent d’il y’a quelques jours avaient laissé des traces encore visible sur son visage. Ses joues étaient encore légèrement rougies par les coups et l'émotion de la dispute avec Alya.
Mitsugu avait pris quelques minutes aux toilette pour se rafraîchir en jetant de l’eau fraiche sur son doux visage et remettre ses pensées en ordre, mais l'anxiété rongeait toujours son estomac.
Elle s’était préparée à cet entretien. La fille de Tsushima avait préparé son dossier soigneusement rempli et avait pris le rendez-vous pour 17h00 afin de ne pas rater ses cours. La jeune femme était effrayée à l’idée de perdre sa bourse à cause d’une simple bagarre nocturne.
Une fois son courage rassemblé, Kazane avait poussé la porte après avoir frappé trois coup assez fort.
La demoiselle entra dans le bureau et fut immédiatement frappée par l'atmosphère lumineuse et chaleureuse qui y régnait. La grande fenêtre laissait entrer la douce lumière du jour, éclairant la pièce d'une lueur apaisante. Les murs blancs semblaient respirer la sérénité, contrastant avec l'agitation qui tourbillonnait en elle.
Le bureau en lui-même était bien ordonné. Les dossiers et les documents étaient soigneusement rangés ou empilés sur le bois du mobilier.
Kazane se sentit à la fois rassurée et intimidée par cette atmosphère de sérieux. C'était ici qu'elle devait plaider sa cause, et chaque détail du bureau semblait exiger d'elle une certaine gravité.
Arizona Williams, l'assistante sociale, était assise derrière son bureau. Ses cheveux bruns encadraient son visage, mettant en valeur ses yeux expressifs. Elle avait une présence au premier abord rassurante. Celle-ci était quelque peu dissimulée derrière un écran d’ordinateur où des dossiers, boite mail et autres logiciels informatiques devaient prendre tout l’espace du rectangle en polycarbonate.
La lycéenne ne connaissait pas vraiment l’assistante sociale, celle qui s’était occupée de sa bourse était une vieille japonaise quelque peu aigrie. Bien-sûr, l’adolescente avait demandé à ses camarades comment été la jeune femme, mais aucun n’a pu vraiment lui répondre. Des rumeurs circulaient, mais Kazane se moquait des racontards non fondés, alors elle dû se résoudre à affronter cette femme à l’aveugle, en priant les kamis pour que se passes bien.
Mitsugu prit une profonde inspiration et salua la femme à la peau de cuivre en se courbant bien bas comme le voulait la tradition japonaise devant quelqu’un de supérieur avant d’avancer d’un pas décider vers le bureau.
Alors qu'elle s'installait dans l'une des chaises en face de Williams, Kazane, malgré sa taille de 1m70, se sentit soudainement petite et vulnérable. Son regard arpenta encore un peu le bureau avant de se concentrer sur son interlocutrice.
-« Williams-sama, merci de me recevoir… Je suis Mitsugu Kazane, Dossier élève 220738 si ma mémoire est bonne… Vous souhaitiez discuter de ma bourse ? »
La voix de la lycéenne était certes limpide et calme, mais une pointe d’anxiété était perceptible pour les plus perceptifs.
Kazane posa ensuite son dossier sur le bureau et le fit glisser devant Arizona, attendant qu’elle ouvre la discussion.
KoalaVolantMitsugu avait pris quelques minutes aux toilette pour se rafraîchir en jetant de l’eau fraiche sur son doux visage et remettre ses pensées en ordre, mais l'anxiété rongeait toujours son estomac.
Elle s’était préparée à cet entretien. La fille de Tsushima avait préparé son dossier soigneusement rempli et avait pris le rendez-vous pour 17h00 afin de ne pas rater ses cours. La jeune femme était effrayée à l’idée de perdre sa bourse à cause d’une simple bagarre nocturne.
Une fois son courage rassemblé, Kazane avait poussé la porte après avoir frappé trois coup assez fort.
La demoiselle entra dans le bureau et fut immédiatement frappée par l'atmosphère lumineuse et chaleureuse qui y régnait. La grande fenêtre laissait entrer la douce lumière du jour, éclairant la pièce d'une lueur apaisante. Les murs blancs semblaient respirer la sérénité, contrastant avec l'agitation qui tourbillonnait en elle.
Le bureau en lui-même était bien ordonné. Les dossiers et les documents étaient soigneusement rangés ou empilés sur le bois du mobilier.
Kazane se sentit à la fois rassurée et intimidée par cette atmosphère de sérieux. C'était ici qu'elle devait plaider sa cause, et chaque détail du bureau semblait exiger d'elle une certaine gravité.
Arizona Williams, l'assistante sociale, était assise derrière son bureau. Ses cheveux bruns encadraient son visage, mettant en valeur ses yeux expressifs. Elle avait une présence au premier abord rassurante. Celle-ci était quelque peu dissimulée derrière un écran d’ordinateur où des dossiers, boite mail et autres logiciels informatiques devaient prendre tout l’espace du rectangle en polycarbonate.
La lycéenne ne connaissait pas vraiment l’assistante sociale, celle qui s’était occupée de sa bourse était une vieille japonaise quelque peu aigrie. Bien-sûr, l’adolescente avait demandé à ses camarades comment été la jeune femme, mais aucun n’a pu vraiment lui répondre. Des rumeurs circulaient, mais Kazane se moquait des racontards non fondés, alors elle dû se résoudre à affronter cette femme à l’aveugle, en priant les kamis pour que se passes bien.
Mitsugu prit une profonde inspiration et salua la femme à la peau de cuivre en se courbant bien bas comme le voulait la tradition japonaise devant quelqu’un de supérieur avant d’avancer d’un pas décider vers le bureau.
Alors qu'elle s'installait dans l'une des chaises en face de Williams, Kazane, malgré sa taille de 1m70, se sentit soudainement petite et vulnérable. Son regard arpenta encore un peu le bureau avant de se concentrer sur son interlocutrice.
-« Williams-sama, merci de me recevoir… Je suis Mitsugu Kazane, Dossier élève 220738 si ma mémoire est bonne… Vous souhaitiez discuter de ma bourse ? »
La voix de la lycéenne était certes limpide et calme, mais une pointe d’anxiété était perceptible pour les plus perceptifs.
Kazane posa ensuite son dossier sur le bureau et le fit glisser devant Arizona, attendant qu’elle ouvre la discussion.

- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 31■ Messages : 130■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
La vie d'Arizona privée d'Arizona était peut-être un bordel sans nom qu'elle avait bien du mal à gérer, mais dans le domaine professionnel la jeune femme m'était un point d'honneur à être irréprochable. Son bureau était toujours soigneusement rangé, les icônes de son ordi parfaitement trier, chaque dossiers étaient dans le bac qui lui était destiné, pas une feuille ne dépassait d'un tiroir. si elle était aussi consciencieuse dans son métier c'était déjà parce qu'elle était passionné et elle tenais à être parfaitement organisé pour pouvoir s'occuper convenablement de chaque personne qui franchirait la porte de son bureau. L'assistante sociale savait également qui si elle n''était pas bien organisée ça pouvait être vite le bazar dans ses fichiers, papiers ou numérique. Elle avait en face d'elle des personnes qui avaient des problèmes plus ou moins graves et qui avaient des préoccupations bien plus importantes qu'une assistante sociale désorganisée qui ne savait pas ranger ses affaires.
La jeune femme avait mis un point d'honneur à rendre son bureau un minimum accueillant. Tout n'était pas encore parfait, mais c'était bien mieux qu'à son arrivée : les rideaux étaient toujours fermés, les meubles austères. Il fallait à tout prix que son lieu de travail soit plus accueillant afin que les étudiants qui venaient se sentent rassurés et en sécurité. Alors peu après son arrivée, Arizona avait été voir le doyen pour avoir un peu de budget afin de remeubler cette pièce . Avec de bons arguments et un joli sourire, ça avait fonctionné. Ce n'était pas encore parfait, mais elle comptait bien le décorer davantage à son goût.
Ce jour-là, elle avait rendez-vous avec une jeune lycéenne en 3e année, Kazane Mitsugu, pour un renouvellement de bourse. D'après son dossier le père de cette dernière en avait la garde exclusive à cause de l'lalcoolisme de sa mère. Dossier plus ou moins classique, Arizona se chargera de renouveler sa bourse et par la même occasion lui posera des questions quant à la situation avec sa mère.
Ce jour-là, elle avait rendez-vous avec une jeune lycéenne en 3e année, Kazane Mitsugu, pour un renouvellement de bourse. D'après son dossier le père de cette dernière en avait la garde exclusive à cause de l'lalcoolisme de sa mère. Dossier plus ou moins classique, Arizona se chargera de renouveler sa bourse et par la même occasion lui posera des questions quant à la situation avec sa mère.
Quand l'heure du rendez-vous arriva, on frappa trois grands coups à la porte, puis la lycéenne entra. Encore en train de terminer un dossier Arizona la laissa entrée sans trop la regarder. Absorber par ce qu'elle devait faire. Les salutations de la jeune fille la firent sourire. Elle ne l'avait vue qu'à moitié à cause de son ordinateur qui obstruait sa vision. La politesse protocolaire des Japonais l'amusait souvent, leur formule de politesse et les suffixes qu'ils utilisaient alourdissait leur phrase, mais Arizona ne disait trop rien, c'était une forme de respect hiérarchique, même si elle trouvait que ça instaurait une certaine distance entre les gens.
"Bonjour Kazane, installe-toi, je t'en prie. Je termine un dossier rapidement et je suis à toi."
Leur regard ne s'était pas encore croisé et l'assistante sociale finit rapidement ce qu'elle était en train de faire avant de repousser doucement l'écran de son ordinateur. Elle sourit chaleureusement à la jeune lycéenne.
"Excuse-moi, c'est bon, je suis à toi ! Bienvenue ! Alors dis-moi..."
Elle stoppa sa voix à la vue du visage tuméfié de Kazane, qui avait bien pu lui faire ça? une agression dans la rue? Au sein du campus ? De le harcèlement peut-être. Inquiète l'assistante sociale prit une mine un peu plus inquiète.
"Mais qu'est-ce qui t'es arrivé ?"Arizona était certaine qu'il ne s'agissait pas d'une chute, elle avait vu assez de femmes battus pour reconnaitre la marque des coups, et c'était exactement de ça dont il s'agissait. En bonne professionnelle, Arizona prit un tout plus doux afin de rassurer la jeune fille. "Tu peux m'en parler ne t'inquiète pas, ça ne sortira pas d'ici, si tu le décides bien sûr. Je sais qu'on ne se connaît pas encore, mais je garde ici les secrets les mieux gardés du campus."
demander de se confier à un premier entretient, c'est assez délicat mais là il s'agissait de violence, ça pouvait être tout est n'importe quoi en tout cas ce qui était sur c'était qu'Arizona ne ferait pas d'impasse dessus.
- Tenue d'Arizona:
Citation
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 25■ Messages : 267■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Absque argento omnia vana feat. Arizona Williams


Kazane soupira, consciente que les marques sur son visage ne passeraient pas inaperçues aux yeux avisés d'Arizona. Elle maudit mentalement Alya.
La demoiselle ne fléchit pas pour autant, soutenant le regard de l'assistante sociale avec une assurance qui cachait malgré tout une certaine vulnérabilité.
-« Plus un secret a de gardiens, et moins bien il est gardé... »
Mitsugu prononçait ces mots de manière machinale, comme si elle avait récité une leçon qu'elle connaissait par cœur. Il n'y avait aucune émotion dans sa voix.
-« Je me suis battue avec ma meilleure amie il y a quelques jours... Rien de grave ou d'intéressant pour vous, Williams-san. »
La demoiselle dévoila une partie de sa vérité, mais elle ne s'étendit pas. Elle savait comment protéger ses secrets tout en dévoilant juste assez pour apaiser la curiosité d'autrui… Franche et directe, tels étaient les qualificatifs qui collaient à l’adolescente, mais elle ne voulait pas trop en dire pour ne pas causer d'ennui à Alya.
Sentant sa jambe droite légèrement trembler, Kazane croisa les jambes pour dissimuler son stress. Les enjeux étaient élevés, et une décision défavorable pouvait mettre en péril son avenir à Kobe. Elle craignait de perdre sa bourse et, par extension, ses études et les rares amitiés qu'elle avait réussi à tisser dans cette nouvelle ville. Ces craintes étaient exacerbées par les voix critiques du passé, particulièrement celle de sa mère.
-« Tu es une bonne à rien, tu vas finir dans un bar à hôtesse, ma fille. »
Les paroles acerbes de sa mère résonnaient encore dans son esprit, accompagnées des images d'une soirée alcoolisée, de bouteilles vides, de remontrances sans fondement, et de disputes inutiles.
Les poings de Kazane se serrèrent involontairement, reflétant la douleur persistante causée par ces souvenirs douloureux, même après deux ans.
Kazane baissa légèrement les yeux, laissant échapper un soupir. Elle était partagée entre la volonté de préserver sa vie privée et celle de trouver un soulagement à travers le partage de ses fardeaux.
KoalaVolantLa demoiselle ne fléchit pas pour autant, soutenant le regard de l'assistante sociale avec une assurance qui cachait malgré tout une certaine vulnérabilité.
-« Plus un secret a de gardiens, et moins bien il est gardé... »
Mitsugu prononçait ces mots de manière machinale, comme si elle avait récité une leçon qu'elle connaissait par cœur. Il n'y avait aucune émotion dans sa voix.
-« Je me suis battue avec ma meilleure amie il y a quelques jours... Rien de grave ou d'intéressant pour vous, Williams-san. »
La demoiselle dévoila une partie de sa vérité, mais elle ne s'étendit pas. Elle savait comment protéger ses secrets tout en dévoilant juste assez pour apaiser la curiosité d'autrui… Franche et directe, tels étaient les qualificatifs qui collaient à l’adolescente, mais elle ne voulait pas trop en dire pour ne pas causer d'ennui à Alya.
Sentant sa jambe droite légèrement trembler, Kazane croisa les jambes pour dissimuler son stress. Les enjeux étaient élevés, et une décision défavorable pouvait mettre en péril son avenir à Kobe. Elle craignait de perdre sa bourse et, par extension, ses études et les rares amitiés qu'elle avait réussi à tisser dans cette nouvelle ville. Ces craintes étaient exacerbées par les voix critiques du passé, particulièrement celle de sa mère.
-« Tu es une bonne à rien, tu vas finir dans un bar à hôtesse, ma fille. »
Les paroles acerbes de sa mère résonnaient encore dans son esprit, accompagnées des images d'une soirée alcoolisée, de bouteilles vides, de remontrances sans fondement, et de disputes inutiles.
Les poings de Kazane se serrèrent involontairement, reflétant la douleur persistante causée par ces souvenirs douloureux, même après deux ans.
Kazane baissa légèrement les yeux, laissant échapper un soupir. Elle était partagée entre la volonté de préserver sa vie privée et celle de trouver un soulagement à travers le partage de ses fardeaux.

- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 31■ Messages : 130■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Arizona était perplexe, une bagarre avec sa meilleure amie? pourquoi elle avait l'impression que Kazane ne lui disait pas tout? Elle avait l'air anxieuse, C'est fou comme les ados pouvaient se prendre la tête pour rien. Arizona n'était pas adepte de la violence en cas de conflit, elle avait disons...d'autre arme pour arrêter un dispute mais une bonne bagarre pouvait finalement être saine, s'il n'y avait aucune rancœur après.
"Alors ça ma jolie, c'est à moi de décider si c'est intéressant ou non."
Arizona observa Kazane, était-ce la demande de bourse qui la mettait dans cet état de stress, ou alors il y avait autre chose? toujours est-il qu'Arizona ne comptait pas en rester là.
"dis moi, pourquoi vous vous êtes battu?" Elle sourit doucement. "Je suis désolée mais on ne passera pas à ton dossier de bourse tant que je n'en saurait pas plus."
c'était assez franc et ferme de la part d'Ari même si le ton restait doux. Dans tout les cas Kazane ressortirait d'ici avec son dossier de bourse renouveller, Arizona l'avait déjà terminé. Elle avait juste besoin d'un petit moyen de pression. il n'y avait aucune curiosité mal placé, la jeune femme faisait juste son travail. C'était son bureau, ses règles et sur ça elle serait intransigeante. un ado pouvait facilement pensée qu'Ari était ce genre d'adulte qui se mêlait de la vie privée des ado juste par ennuie. cette jeune fille n'avait peut-être pas encore assez de recul pour comprendre qu'il existe des adultes bienveillants, et heureusement d'ailleurs.
"Bon, je t'écoute, à moins que tu veuilles que j'appelle ton prof principal, il doit bien savoir qui est ta meilleure amie. Quand ça sera fait je lui demanderait de venir et toute les trois on discutera de ce qui c'est vraiment passé. C'est à toi de décider"
Arizona commença à pianoter sur son ordinateur afin que Kazane comprenne qu'elle était déjà en train de chercher le numéro de son prof. En réalité elle était juste en train de fermer toute les fenêtres qu'elle avait laissé ouverte sur son ordi.
- Tenue d'Arizona:
Citation
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 25■ Messages : 267■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Absque argento omnia vana feat. Arizona Williams


Kazane fixa Arizona d'un regard mêlé d'exaspération et d'incompréhension. Pourquoi cette assistante sociale semblait-elle soudainement intéressée par sa dispute avec Alya ?
La tension dans l'air était palpable, et la jeune lycéenne pouvait sentir le poids des enjeux liés à sa bourse.
-« Alors ça ma jolie, c'est à moi de décider si c'est intéressant ou non. »
La voix d'Arizona résonnait dans le petit bureau, empreinte d'une autorité tranquille qui agaçait Mitugu Elle croisa les bras, les sourcils légèrement froncés, se demandant comment elle pouvait échapper à cette conversation inattendue. Le dossier de bourse était crucial, et elle ne pouvait pas se permettre de laisser la situation dégénérer.
-« Dis-moi, pourquoi vous vous êtes battues ? »
Demanda Arizona, un sourire doux sur les lèvres.
-« Je suis désolée, mais on ne passera pas à ton dossier de bourse tant que je n'en saurai pas plus. »
La frustration monta en flèche chez la lycéenne. Elle n'avait pas prévu de devoir dévoiler les détails de sa dispute avec sa meilleure amie.
C'était une affaire personnelle, et elle ne voulait certainement pas que cela interfère avec sa bourse. Mais la réalité était qu'Arizona avait tout pouvoir ici, et Kazane le savait. Elle pouvait sentir la fermeté de la position d'Arizona, et la jeune lycéenne se demandait si elle n'avait pas intérêt à coopérer pour éviter des complications.
-« Bon, je t'écoute, à moins que tu veuilles que j'appelle ton prof principal, il doit bien savoir qui est ta meilleure amie. Quand ça sera fait, je lui demanderai de venir, et toutes les trois, on discutera de ce qui s'est vraiment passé. C'est à toi de décider. »
Arizona commença à pianoter sur son ordinateur, donnant à l’adolescente l'impression que le processus était déjà enclenché. Le sentiment d'impuissance et d'injustice la bouillonnait, mais elle se retint d’exploser sur la gaijin.
Kazane sentait la colère monter en elle comme une flamme dévorante. C'était une sensation brûlante qui parcourait chaque centimètre de son corps, du creux de son estomac à la pointe de ses doigts. Ses muscles se tendaient, prêts à exploser sous la pression de l'émotion bouillonnante qui la submergeait.
Dans ses veines, le sang pulsait avec une intensité accrue, transportant cette colère comme une vague furieuse. Chaque battement de son cœur résonnait dans ses tempes, martelant un rythme discordant qui reflétait sa frustration grandissante. Son visage, habituellement calme et fermé, était maintenant déformé par l'expression d'une indignation contenue.
Les mains de la demoiselle se crispaient involontairement en poings serrés, les jointures devenant blanches sous la pression. Elle pouvait sentir la chaleur émanant de ses paumes, une manifestation physique de l'énergie ardente qui couvait en elle. Les muscles de son visage étaient tendus, soulignant des sourcils froncés et des lèvres pincées.
Son regard, d'ordinaire empreint de détermination et d'une certaine ouverture, laissait maintenant transparaître une pointe de résistance brulante. Les éclats de colère brillaient dans ses yeux marrons, comme des braises prêtes à s'embraser à la moindre provocation. Chaque mouvement, chaque geste trahissait la colère qui la consumait de l'intérieur.
Mitugu sentait cette force bouillonnante chercher une issue, une manière de s'exprimer. C'était comme une tempête prisonnière dans un espace trop restreint, cherchant désespérément à se libérer. Ses émotions, d'ordinaire bien maîtrisées, semblaient sur le point d'exploser dans un feu d'artifice de rage.
Mais, la jeune femme ne voulait pas que la situation empire.
Kazane soupira, une expression de contrariété mêlée de résignation sur son visage, elle planta ses yeux dans ceux d’Arizona.
-« Très bien, Williams-san, si cela vous fait plaisir…. On s'est disputées à propos de choses stupides. Suite à une confidence de ma part, elle m’a comparé à ma mère qui est une alcoolique qui me déteste et m’a fait vivre un calvaire… Mais c’est moi qui porté les coups les plus violents. »
La dernière partie de la phrase était un mensonge. Kazane défendait juste sa meilleure amie. Cependant, la jeune femme ne mentait jamais d’habitude, et quiconque d’observateur pouvait voir le contraste entre la franchise habituelle de la demoiselle et ce qu’elle disait en dernière partie.
-« Votre curiosité est satisfaite, Williams-san ? »
KoalaVolantLa tension dans l'air était palpable, et la jeune lycéenne pouvait sentir le poids des enjeux liés à sa bourse.
-« Alors ça ma jolie, c'est à moi de décider si c'est intéressant ou non. »
La voix d'Arizona résonnait dans le petit bureau, empreinte d'une autorité tranquille qui agaçait Mitugu Elle croisa les bras, les sourcils légèrement froncés, se demandant comment elle pouvait échapper à cette conversation inattendue. Le dossier de bourse était crucial, et elle ne pouvait pas se permettre de laisser la situation dégénérer.
-« Dis-moi, pourquoi vous vous êtes battues ? »
Demanda Arizona, un sourire doux sur les lèvres.
-« Je suis désolée, mais on ne passera pas à ton dossier de bourse tant que je n'en saurai pas plus. »
La frustration monta en flèche chez la lycéenne. Elle n'avait pas prévu de devoir dévoiler les détails de sa dispute avec sa meilleure amie.
C'était une affaire personnelle, et elle ne voulait certainement pas que cela interfère avec sa bourse. Mais la réalité était qu'Arizona avait tout pouvoir ici, et Kazane le savait. Elle pouvait sentir la fermeté de la position d'Arizona, et la jeune lycéenne se demandait si elle n'avait pas intérêt à coopérer pour éviter des complications.
-« Bon, je t'écoute, à moins que tu veuilles que j'appelle ton prof principal, il doit bien savoir qui est ta meilleure amie. Quand ça sera fait, je lui demanderai de venir, et toutes les trois, on discutera de ce qui s'est vraiment passé. C'est à toi de décider. »
Arizona commença à pianoter sur son ordinateur, donnant à l’adolescente l'impression que le processus était déjà enclenché. Le sentiment d'impuissance et d'injustice la bouillonnait, mais elle se retint d’exploser sur la gaijin.
Kazane sentait la colère monter en elle comme une flamme dévorante. C'était une sensation brûlante qui parcourait chaque centimètre de son corps, du creux de son estomac à la pointe de ses doigts. Ses muscles se tendaient, prêts à exploser sous la pression de l'émotion bouillonnante qui la submergeait.
Dans ses veines, le sang pulsait avec une intensité accrue, transportant cette colère comme une vague furieuse. Chaque battement de son cœur résonnait dans ses tempes, martelant un rythme discordant qui reflétait sa frustration grandissante. Son visage, habituellement calme et fermé, était maintenant déformé par l'expression d'une indignation contenue.
Les mains de la demoiselle se crispaient involontairement en poings serrés, les jointures devenant blanches sous la pression. Elle pouvait sentir la chaleur émanant de ses paumes, une manifestation physique de l'énergie ardente qui couvait en elle. Les muscles de son visage étaient tendus, soulignant des sourcils froncés et des lèvres pincées.
Son regard, d'ordinaire empreint de détermination et d'une certaine ouverture, laissait maintenant transparaître une pointe de résistance brulante. Les éclats de colère brillaient dans ses yeux marrons, comme des braises prêtes à s'embraser à la moindre provocation. Chaque mouvement, chaque geste trahissait la colère qui la consumait de l'intérieur.
Mitugu sentait cette force bouillonnante chercher une issue, une manière de s'exprimer. C'était comme une tempête prisonnière dans un espace trop restreint, cherchant désespérément à se libérer. Ses émotions, d'ordinaire bien maîtrisées, semblaient sur le point d'exploser dans un feu d'artifice de rage.
Mais, la jeune femme ne voulait pas que la situation empire.
Kazane soupira, une expression de contrariété mêlée de résignation sur son visage, elle planta ses yeux dans ceux d’Arizona.
-« Très bien, Williams-san, si cela vous fait plaisir…. On s'est disputées à propos de choses stupides. Suite à une confidence de ma part, elle m’a comparé à ma mère qui est une alcoolique qui me déteste et m’a fait vivre un calvaire… Mais c’est moi qui porté les coups les plus violents. »
La dernière partie de la phrase était un mensonge. Kazane défendait juste sa meilleure amie. Cependant, la jeune femme ne mentait jamais d’habitude, et quiconque d’observateur pouvait voir le contraste entre la franchise habituelle de la demoiselle et ce qu’elle disait en dernière partie.
-« Votre curiosité est satisfaite, Williams-san ? »

- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 31■ Messages : 130■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Arizona observait l'adolescente qui semblait bouillonner intérieurement. C'est fou ce que les ado pouvaient en faire des caisses pour pas grand chose, mais bon elle était passée par là elle aussi. Et puis...La jeune femme usait de méthodes pas très académique pour arriver à ses fins. c'était vraiment bienveillant de sa part, et drôle aussi il fallait l'admettre. son petit jeu à pianoter dans le vide sur son clavier fonctionna assez rapidement puisque Kazane lui expliqua les raisons de sa dispute avec sa meilleure amie. évidement, elle ne lui disait surement toute la vérité, mais d'après ce qu'elle pouvait voir Kazane semblait plus agacée par la question d'Arizona que traumatisée par cette bagarre. d'autant plus que la professionnelle avait bien remarqué que la lycéenne avait prit grandement sur elle pour ne pas lui sauter à la figure. Ari sourit, satisfaite.
"Eh ben voilà...tu vois c'était pas si compliqué. Et détends toi s'il te plait tu as l'air toute crispée!"
elle était assez familière Arizona, une sorte de familiarité bienveillante, il y avait quelque chose de touchant chez cette lycéenne. Evidement le faite qu'elle se soit disputer avec son amie au sujet de sa mère n'était pas entré dans l'oreille d'une sourde mais elle gardait ça pour plus tard. la jeune femme prit le dossier de bourse de Kazane ranger dans le tiroir et le posa sur le bureau face à elle. l'objet de ses désirs était juste là mais elle n'en avait pas encore fini avec la lycéenne.
"J'ai encore quelques petites questions à te poser, tu veux bien?"
En réalité le dossier de bourse avait déjà été envoyer numériquement, ce dossier en format papier était juste une copie que devait conserver les bénéficiaires, mais visiblement la lycéenne n'en savait rien. Et c'était encore plus amusant pour Arizona qui allait pouvoir se servir de ça. la brune ne mentionna pas le dossier qu'elle venait de poser devant la japonaise mais elle avait déjà surement compris ce que c'était et qu'elle allait devoir coopérer si elle voulait l'avoir.
"Comme se sont passé tes premiers mois ici? ton adaptation avec les autres? le manque de tes proches? le club que tu fréquentes? si tu rencontres des difficultés? tout ce que tu penses être pertinente... ou plutôt tout ce qui est susceptible de pouvoir m'intéresser."
L'assistante sociale avait bien appuyé ses derniers mots, elle jubilait intérieurement et était impatiente de savoir si Kazane allait continué à rester aussi calme. les questions posées étaient sommes toute assez ordinaires, c'était la forme qui n'était pas bonne. Mais bon, depuis qu'elle exerçait ce métier, Arizona n'était pas du genre à utiliser les méthodes conventionnelles qu'on lui avait inculqué pendant ses études et bien souvent elle agissait selon la personne qu'elle avait fasse à elle. c'était une bonne observatrice et cette technique lui avait toujours réussit jusqu'à présent. Enfin, peut-être que tout ça c'était des excuses et qu'elle avait juste envie de s'amuser un peu.
Citation
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 25■ Messages : 267■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Absque argento omnia vana feat. Arizona Williams


Kazane se sentait de plus en plus agacée par les remarques et l'attitude décontractée d'Arizona Williams, l'assistante sociale la plus étrange qu’elle n’ait jamais vu.
La jeune femme était assise en face d'elle, pianotant distraitement sur son clavier, affichant un sourire satisfait. L'adolescente ne comprenait pas vraiment ce petit jeu de familiarité bienveillante de la part de l’étrangère… Elle voyait cela comme de l’hypocrisie.
Arizona avait un style d’approche peu conventionnelle, un style qui agaçait particulièrement Mitsugu. Les menaces d’appeler le professeur principal ne faisaient qu'accentuer l'irritation de la lycéenne. Elle se sentait jugée, comme si elle n’était qu’une bête de foire.
La jeune femme ne semblait pas comprendre l'intensité des sentiments de Kazane à propos de sa dispute avec sa meilleure amie. Elle avait réussi à tirer de l'adolescente une explication, bien que la demoiselle restait sur la réserve, ne dévoilant probablement pas toute la vérité… Une victoire aux yeux de la fille de Tsushima…Mais sa saveur serait de courte durée.
-« Eh ben voilà...tu vois c'était pas si compliqué. Et détends-toi s'il te plaît, tu as l'air toute crispée ! »
Le ton familier et la façon dont Arizona semblait prendre la situation à la légère irritaient Kazane davantage. Elle ne pouvait pas s'empêcher de ressentir une certaine condescendance dans les paroles de l'assistante sociale. Cependant, elle prit sur elle pour ne pas répondre de manière impulsive. C'était une situation administrative, et elle devait coopérer pour obtenir la bourse dont elle avait tant besoin.
-« Oh, désolée Williams-san, je me demande ce qui me crispe… Cela n’arrive que quand on m’agace…étrange n’est-ce pas ? »
Arizona prit le dossier de bourse de Mitsugu et le posa sur le bureau. La brune se mit à poser une série de questions, toutes formulées de manière détachée, presque nonchalante. Kazane avait la désagréable impression que l'assistante sociale jouait avec elle.
-« J'ai encore quelques petites questions à te poser, tu veux bien? »
Kazane acquiesça d'un signe de tête, gardant son calme en dépit de l'irritation qui montait en elle. Elle avait l'impression d'être prise dans un jeu auquel elle n'avait pas choisi de participer… Cependant, elle ne put s’empêcher de lâcher.
-« Pas vraiment, mais bon, vous vous ennuyez donc… Allons-y. »
Son interlocutrice lui envoya toutes ses questions :
-« Comme se sont passés tes premiers mois ici? Ton adaptation avec les autres? Le manque de tes proches? Le club que tu fréquentes? Si tu rencontres des difficultés? Tout ce que tu penses être pertinent... ou plutôt tout ce qui est susceptible de pouvoir m'intéresser. »
Les mots étaient posés avec une intention évidente. Arizona cherchait quelque chose, mais l’adolescente ne parvenait pas à déterminer quoi. Les questions, bien que courantes dans ce genre d'entretien, étaient présentées de manière inhabituelle, presque comme si l'assistante sociale jouait à un jeu pour satisfaire son égo.
La lycéenne, croisant les bras, tentait de maîtriser son agacement grandissant. Elle répondit avec calme, essayant de rester concise tout en fournissant des informations pertinentes.
-« Les premiers mois se passent comme ils peuvent, je n’aime pas les grandes villes… L'adaptation est encore en cours, bien que mon fort caractère soit clivant. Le manque de mes proches... gérable… Côté clubs, je suis principalement dans celui de natation… J’étais la meilleure dans mon ancien lycée. »
Mitsugu soupira en levant les yeux au ciel avant de poursuivre :
-« Je suis dans celui de littérature et celui des aventuriers, mais pour le dernier, j’y vais jamais… Rien de particulier. Et les difficultés, on fait avec.. »
Kazane planta son regard acéré dans les yeux d’Arizona.
-« Vous êtes contente ? Non je suppose… Mais avant de poursuivre l'interrogatoire, je ne suis pas jolie... Donc éviton les "ma jolie", Williams-san»
KoalaVolantLa jeune femme était assise en face d'elle, pianotant distraitement sur son clavier, affichant un sourire satisfait. L'adolescente ne comprenait pas vraiment ce petit jeu de familiarité bienveillante de la part de l’étrangère… Elle voyait cela comme de l’hypocrisie.
Arizona avait un style d’approche peu conventionnelle, un style qui agaçait particulièrement Mitsugu. Les menaces d’appeler le professeur principal ne faisaient qu'accentuer l'irritation de la lycéenne. Elle se sentait jugée, comme si elle n’était qu’une bête de foire.
La jeune femme ne semblait pas comprendre l'intensité des sentiments de Kazane à propos de sa dispute avec sa meilleure amie. Elle avait réussi à tirer de l'adolescente une explication, bien que la demoiselle restait sur la réserve, ne dévoilant probablement pas toute la vérité… Une victoire aux yeux de la fille de Tsushima…Mais sa saveur serait de courte durée.
-« Eh ben voilà...tu vois c'était pas si compliqué. Et détends-toi s'il te plaît, tu as l'air toute crispée ! »
Le ton familier et la façon dont Arizona semblait prendre la situation à la légère irritaient Kazane davantage. Elle ne pouvait pas s'empêcher de ressentir une certaine condescendance dans les paroles de l'assistante sociale. Cependant, elle prit sur elle pour ne pas répondre de manière impulsive. C'était une situation administrative, et elle devait coopérer pour obtenir la bourse dont elle avait tant besoin.
-« Oh, désolée Williams-san, je me demande ce qui me crispe… Cela n’arrive que quand on m’agace…étrange n’est-ce pas ? »
Arizona prit le dossier de bourse de Mitsugu et le posa sur le bureau. La brune se mit à poser une série de questions, toutes formulées de manière détachée, presque nonchalante. Kazane avait la désagréable impression que l'assistante sociale jouait avec elle.
-« J'ai encore quelques petites questions à te poser, tu veux bien? »
Kazane acquiesça d'un signe de tête, gardant son calme en dépit de l'irritation qui montait en elle. Elle avait l'impression d'être prise dans un jeu auquel elle n'avait pas choisi de participer… Cependant, elle ne put s’empêcher de lâcher.
-« Pas vraiment, mais bon, vous vous ennuyez donc… Allons-y. »
Son interlocutrice lui envoya toutes ses questions :
-« Comme se sont passés tes premiers mois ici? Ton adaptation avec les autres? Le manque de tes proches? Le club que tu fréquentes? Si tu rencontres des difficultés? Tout ce que tu penses être pertinent... ou plutôt tout ce qui est susceptible de pouvoir m'intéresser. »
Les mots étaient posés avec une intention évidente. Arizona cherchait quelque chose, mais l’adolescente ne parvenait pas à déterminer quoi. Les questions, bien que courantes dans ce genre d'entretien, étaient présentées de manière inhabituelle, presque comme si l'assistante sociale jouait à un jeu pour satisfaire son égo.
La lycéenne, croisant les bras, tentait de maîtriser son agacement grandissant. Elle répondit avec calme, essayant de rester concise tout en fournissant des informations pertinentes.
-« Les premiers mois se passent comme ils peuvent, je n’aime pas les grandes villes… L'adaptation est encore en cours, bien que mon fort caractère soit clivant. Le manque de mes proches... gérable… Côté clubs, je suis principalement dans celui de natation… J’étais la meilleure dans mon ancien lycée. »
Mitsugu soupira en levant les yeux au ciel avant de poursuivre :
-« Je suis dans celui de littérature et celui des aventuriers, mais pour le dernier, j’y vais jamais… Rien de particulier. Et les difficultés, on fait avec.. »
Kazane planta son regard acéré dans les yeux d’Arizona.
-« Vous êtes contente ? Non je suppose… Mais avant de poursuivre l'interrogatoire, je ne suis pas jolie... Donc éviton les "ma jolie", Williams-san»

- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 31■ Messages : 130■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Kazane n'arrivait pas à percevoir les intentions de l'assistante sociale, en même temps Ari ne s'y prenait peut-être pas de la bonne manière. Malheureusement, elle était obligée, face à cette petite lycéenne récalcitrante. Arizona écouta alors attentivement les explications de la lycéenne sur ce qui lui semblait important. Elle ne supportait pas les grandes villes, pourtant en comparaison avec Tokyo, Kobe faisait pâle figure en termes de démographie. De ce fait, l'assistante nota que la fille de la campagne devait être de nature solitaire. Un Caractère clivant ? Tiens, ça leur faisait au moins un point commun. Ces proches lui manquaient ça, elle en était certaine. Et puis championne de natation ? Incroyable, mais en même temps pas si étonnant que ça Kazane était grande et avait les épaules bien dessinées, un corps d'athlète. Arizona était rassurée, la lycéenne semblait avoir une vie bien remplie.
"Championne de natation ? Je suis très impressionnée ! J'aimerais bien assister à un de tes entraînements pour voir ce que ça donne !"
La jeune fille ne voulait toujours pas se détendre et commença à a attaquer sur sa familiarité. C'est étrange, mais elle avait comme un air de déjà vue...Shintaro! Cette petite était la version miniature de ce démon : les mêmes sourcils froncés en permanence, cette même contradiction permanente... Encore une preuve que cet idiot immature n'était pas sortie de sa crise d'adolescence! Kazane avait encore une chance d'être sauvé, elle. Déjà, ça devait passer par de la confiance en elle, et pour commencer d'arrêter de se dévaloriser !
"Alors là non ! On ne se dévalorise pas devant les autres! jamais ! C'est la règle numéro une et la plus importante ! tu es très mignonne ma jolie!" Elle avait accentué son articulation de sa dernière histoire que ça rentre bien dans le crâne de la nageuse. "Regarde-toi! Grande, athlétique,des jambes interminables, de long et magnifique cheveux, un regard perçant..." Arizona s'arrêta et pointa son doigt pile entre les deux yeux de l'étudiante "Mais arrête de froncer les sourcils, tu vas vieillir plus vite que prévue." Et puis elle prit un air étonné comme si elle venait d'avoir une révélation. "À moins que ce soit moi qui te mette dans état là!?"
Arizona rit doucement, avant de se calmer et de poser son stylo. Elle sourit à la lycéenne en la regardant cette fois-ci plus sérieusement.
"Très bien merci Kazane, finalement, tu m'as donné plus d'info que je ne l'espérais. J'ai beaucoup entendu parler de toi et je ne se savais pas trop comment aborder cet entretien mais je crois que finalement je m'y suis pas trop mal prise. Tu me pardonnes cette familiarité à ton égard ? Le protocole japonais m'a toujours mis un peu mal à l'aise."
Arizona était beaucoup plus sérieuse maintenant, mais toujours très douce. Le sujet était trop important pour que Kazane pense qu'on se moque d'elle.
"La psychologue m'a laissé une note te concernant. Ne t'inquiète pas, je ne sais rien de ce que vous vous êtes dit. Je sais que c'est un sujet compliqué à aborder pour et si Oribe-san m'a demandé d'intervenir, c'est uniquement pour ton bien. Évidemment, c'est à toi de choisir si tu qu'on en parle ou pas."
Et fit glisser le dossier de bourse jusqu'à Kazane.
"Tiens, c'est ton dossier...Mais il ne s'agit là que d'une copie. L'original a été envoyé numériquement tout à l'heure avant ton arrivé. Désolée, j'avais besoin de ce petit moyen de pression pour te faire parler hihihi..."
Elle espérait ne prenne Kazane pas trop mal cette petite manipulation bienveillante.
Citation
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 25■ Messages : 267■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Absque argento omnia vana feat. Arizona Williams


Kazane était assise en face d'Arizona, les sourcils toujours froncés, exprimant son agacement face à cette situation qui lui échappait.
Elle ne parvenait pas à saisir les véritables intentions de l'assistante sociale, et chaque mot prononcé par Arizona ne faisait qu'accentuer son malaise. L'idée de devoir exposer sa vie personnelle, même partiellement, la rendait inconfortable, et elle s'enfermait dans une attitude poliment insolente et méfiante.
Les commentaires d'Arizona sur la vie de Kazane n'avaient pas l'effet escompté. L'assistante sociale, tentant maladroitement de créer un lien en louant les réalisations de la lycéenne, ne faisait qu'irriter davantage cette dernière. La mention de la natation, pourtant une réussite pour beaucoup, n'arrachait qu'un soupçon de mépris à Kazane. Elle se sentait jugée, scrutée, et cela faisait naître en elle une hostilité grandissante.
-« Championne de natation ? Je suis très impressionnée ! J'aimerais bien assister à un de tes entraînements pour voir ce que ça donne ! »
Pour Mitsugu, le ton d'Arizona était teinté de fausse admiration, et cela ne parviendrait point à percer la carapace que la demoiselle avait érigée autour d'elle. Au contraire, chaque compliment semblait être faux à ses yeux.
-« Ben voyons… Venez le soir et à partir de 9h00 jusqu’à 13h00 le week-end si vous n'avez pas d'autres âmes à torturer pendant le petit déjeuner. »
Les bras croisés contre sa poitrine, la jeune femme gardait son visage froid tandis que ses yeux fixaient sans ciller le regard de l’assistante sociale.
-« Alors là non ! On ne se dévalorise pas devant les autres ! Jamais ! C'est la règle numéro une et la plus importante ! Tu es très mignonne, ma jolie ! »
La réprimande d'Arizona ne faisait que renforcer la frustration de Kazane. L'assistante sociale tentait de jouer les conseillères bienveillantes, mais ses paroles semblaient creuses.
-« Regarde-toi ! Grande, athlétique, des jambes interminables, de longs et magnifiques cheveux, un regard perçant... Mais arrête de froncer les sourcils, tu vas vieillir plus vite que prévu. »
L'énumération des caractéristiques physiques de Kazane, loin de la flatter, la mettait mal à l'aise. Les conseils sur son expression faciale ne faisaient qu'ajouter à son irritation.
-« Si vous le dites Williams-san… Vous eêtes aussi charmante, mais je ne suis pas intéréssée. »
La tentative d'Arizona de détendre l'atmosphère par un léger rire était vaine. Malgré son sarcasme, la lycéenne demeurait impassible, ses yeux exprimant un mélange de perplexité et d'agacement.
Le changement de ton d'Arizona, passant de la légèreté à une soudaine sérieux, n'échappa pas à l’adolescente. Elle était intriguée, mais sa méfiance restait intacte. Lorsque l'assistante sociale aborda le sujet de la psychologue et de la note laissée à son intention, Kazane retint son souffle, elle sentit une pointe d'anxiété monter en elle.
-« La psychologue m'a laissé une note te concernant. Ne t'inquiète pas, je ne sais rien de ce que vous vous êtes dit. Je sais que c'est un sujet compliqué à aborder, et si Oribe-san m'a demandé d'intervenir, c'est uniquement pour ton bien. Évidemment, c'est à toi de choisir si tu veux en parler ou pas. »
Kazane lâcha un léger soupir de soulagement, décrispant quelque peu son visage.
Arizona fit glisser le dossier de bourse vers son interlocutrice, révélant sa petite manipulation pour obtenir des informations. L'expression de lycéenne, initialement teintée d'irritation, bascula dans la perplexité mêlée à une pointe de mécontentement. Elle n'appréciait pas l'idée d'être manœuvrée, même dans un cadre bienveillant.
« Tiens, c'est ton dossier... Mais il ne s'agit là que d'une copie. L'original a été envoyé numériquement tout à l'heure avant ton arrivée. Désolée, j'avais besoin de ce petit moyen de pression pour te faire parler, hihihi... »
Le rire d'Arizona résonna étrangement aux oreilles de Kazane, comme un écho de la tentative de détente qui avait échoué précédemment.
La lycéenne ressentit un mélange de frustration et de désarroi. Elle ne voulait pas être manipulée, même pour son bien. C'était une intrusion dans sa vie privée qu'elle ne tolérait pas, même de la part d'une assistante sociale bien intentionnée.
Alors, elle saisit sèchement le dossier et le parcouru rapidement… Mais au fond d’elle, la jeune femme était soulagée que sa bourse fut renouvelée.
Lorsqu'elle s'exprima, sa voix était cinglante, chaque mot était prononcé distinctement, soulignant son mécontentement.
-« Merci Williams-san… Mais NE.REFAITES.PLUS.JAMAIS.CA ! »
Puis, elle se leva, regardant son interlocutrice avec rage, les deux poings contre le bureau.
-« Kuso ! Pourquoi tout le monde veut me parler de ma mère ! Personne ne peut rien faire à ce sujet !»
KoalaVolantElle ne parvenait pas à saisir les véritables intentions de l'assistante sociale, et chaque mot prononcé par Arizona ne faisait qu'accentuer son malaise. L'idée de devoir exposer sa vie personnelle, même partiellement, la rendait inconfortable, et elle s'enfermait dans une attitude poliment insolente et méfiante.
Les commentaires d'Arizona sur la vie de Kazane n'avaient pas l'effet escompté. L'assistante sociale, tentant maladroitement de créer un lien en louant les réalisations de la lycéenne, ne faisait qu'irriter davantage cette dernière. La mention de la natation, pourtant une réussite pour beaucoup, n'arrachait qu'un soupçon de mépris à Kazane. Elle se sentait jugée, scrutée, et cela faisait naître en elle une hostilité grandissante.
-« Championne de natation ? Je suis très impressionnée ! J'aimerais bien assister à un de tes entraînements pour voir ce que ça donne ! »
Pour Mitsugu, le ton d'Arizona était teinté de fausse admiration, et cela ne parviendrait point à percer la carapace que la demoiselle avait érigée autour d'elle. Au contraire, chaque compliment semblait être faux à ses yeux.
-« Ben voyons… Venez le soir et à partir de 9h00 jusqu’à 13h00 le week-end si vous n'avez pas d'autres âmes à torturer pendant le petit déjeuner. »
Les bras croisés contre sa poitrine, la jeune femme gardait son visage froid tandis que ses yeux fixaient sans ciller le regard de l’assistante sociale.
-« Alors là non ! On ne se dévalorise pas devant les autres ! Jamais ! C'est la règle numéro une et la plus importante ! Tu es très mignonne, ma jolie ! »
La réprimande d'Arizona ne faisait que renforcer la frustration de Kazane. L'assistante sociale tentait de jouer les conseillères bienveillantes, mais ses paroles semblaient creuses.
-« Regarde-toi ! Grande, athlétique, des jambes interminables, de longs et magnifiques cheveux, un regard perçant... Mais arrête de froncer les sourcils, tu vas vieillir plus vite que prévu. »
L'énumération des caractéristiques physiques de Kazane, loin de la flatter, la mettait mal à l'aise. Les conseils sur son expression faciale ne faisaient qu'ajouter à son irritation.
-« Si vous le dites Williams-san… Vous eêtes aussi charmante, mais je ne suis pas intéréssée. »
La tentative d'Arizona de détendre l'atmosphère par un léger rire était vaine. Malgré son sarcasme, la lycéenne demeurait impassible, ses yeux exprimant un mélange de perplexité et d'agacement.
Le changement de ton d'Arizona, passant de la légèreté à une soudaine sérieux, n'échappa pas à l’adolescente. Elle était intriguée, mais sa méfiance restait intacte. Lorsque l'assistante sociale aborda le sujet de la psychologue et de la note laissée à son intention, Kazane retint son souffle, elle sentit une pointe d'anxiété monter en elle.
-« La psychologue m'a laissé une note te concernant. Ne t'inquiète pas, je ne sais rien de ce que vous vous êtes dit. Je sais que c'est un sujet compliqué à aborder, et si Oribe-san m'a demandé d'intervenir, c'est uniquement pour ton bien. Évidemment, c'est à toi de choisir si tu veux en parler ou pas. »
Kazane lâcha un léger soupir de soulagement, décrispant quelque peu son visage.
Arizona fit glisser le dossier de bourse vers son interlocutrice, révélant sa petite manipulation pour obtenir des informations. L'expression de lycéenne, initialement teintée d'irritation, bascula dans la perplexité mêlée à une pointe de mécontentement. Elle n'appréciait pas l'idée d'être manœuvrée, même dans un cadre bienveillant.
« Tiens, c'est ton dossier... Mais il ne s'agit là que d'une copie. L'original a été envoyé numériquement tout à l'heure avant ton arrivée. Désolée, j'avais besoin de ce petit moyen de pression pour te faire parler, hihihi... »
Le rire d'Arizona résonna étrangement aux oreilles de Kazane, comme un écho de la tentative de détente qui avait échoué précédemment.
La lycéenne ressentit un mélange de frustration et de désarroi. Elle ne voulait pas être manipulée, même pour son bien. C'était une intrusion dans sa vie privée qu'elle ne tolérait pas, même de la part d'une assistante sociale bien intentionnée.
Alors, elle saisit sèchement le dossier et le parcouru rapidement… Mais au fond d’elle, la jeune femme était soulagée que sa bourse fut renouvelée.
Lorsqu'elle s'exprima, sa voix était cinglante, chaque mot était prononcé distinctement, soulignant son mécontentement.
-« Merci Williams-san… Mais NE.REFAITES.PLUS.JAMAIS.CA ! »
Puis, elle se leva, regardant son interlocutrice avec rage, les deux poings contre le bureau.
-« Kuso ! Pourquoi tout le monde veut me parler de ma mère ! Personne ne peut rien faire à ce sujet !»

- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 31■ Messages : 130■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Ok, Kazane ne semblait pas avoir apprécié la petite supercherie de l'assistante sociale, mais qui pouurait la blamer? Pour un élève qui n'avait pas forcément les moyens financiers pour étudier ici, la bourse pouvait être une vrai source de stress. Évidement l'Américaine acceptait et traitait toute les demandes, mais ça Kazane ne pouvait pas le savoir. Et Évidement après avoir appris ça, commencer à parler de sa mère ça va allait un peu plus compliqué que prévue. L'assistante sociale laissa la lycéenne s'énerver, c'était totalement compréhensible. Elle regardait la nageuse taper du point sur la table, crier un peu.
" Kazane tu es encore une enfant, ce n'est pas à toi d'arranger ça. Tu n'as pas non plus à supporter ça." Elle prit une voix douce et posée." Ton dossier de bourse est envoyé, il sera reconduit dans les jours qui arrivent. Tu peux partir si tu le souhaites, je ne retiens personne ici. Mais sois en sûr, je ne vais pas laisser cette situation perdurée. Ta mère est malade, c'est un faite, mais c'est une adulte, une mère...Et aucun enfant ne devrait supporter ce que tu vis."Arizona savait qu'elle devait choisir les bons mots pour Kazane, mais en même temps elle voulait être totalement honnête avec elle. Sa mère la mettait en danger émotionnel et c'était son rôle d'assistante sociale de la protéger de celà. Kazane était malgré tout une petite fille, une petite fille en manque de sa maman.
"Écoute, je vais être franche et direct avec toi.J'ai bien compris que tu préférais qu'on soit totalement transparent avec toi. On a retirer le droit de garde à ta mère à cause de son alcoolisme, mais visiblement, les échanges que vous avez toute les deux ne donne rien de bon non plus. J'aimerais que tu m'en parles pour pouvoir réellement te donner mon avis. Évidement il y a les notes de la psy, mais ça ne me suffit pas, j'ai besoin d'entendre ce que toi tu ressent et comment tu te sens après ces échanges."
Le sourire d'Arizona avait disparu. L'assistante sociale avait déjà vu beaucoup trop d'enfants se détruire à cause de leur parent drogue, alcool... Tout un tas d'addiction qui avait détruit des familles. Des enfants qu'on laissait sans repaires, sans cadre, sans amour. Kazane en était un exemple parfait. Évidemment, elle avait son père, mais lorsqu'un des deux parents était défaillant tout s'écroulait. s'il le fallait, Arizona irait directement voir sa mère pour lui faire parvenir une décision de justice qui lui interdirait de rentrer en contact avec sa fille. Mais il fallait que Kazane s'ouvre.
"Écoute Kazane, tu es une jeune fille talentueuse et bonne élève. Tu as une vie sociale, des amis et tu es même membre d'un club. Tu n'as pas envie de mourir Kazane." C'était frontal comme elle savait le faire. Mais nécessaire. Il fallait mettre des mots sur tout ça, le formaliser, sinon ça restait flou. Et les envies suicidaires de Kazane étaient trop graves pour que ça reste flou et non nommée".Tu as fini par croire tout ce que ta mère te disais, mais tu te bats encore. Laisse-moi t'aider s'il te plaît." Elle avait pris une voix plus douce et rassurante. Kazane était juste une petite fille qui avait besoin d'une maman et à défaut d'en être une, Arizona voulait bien prendre un peu de poids qui pesait sur les jeunes épaules de la lycéene. "Il y a des adulte qui sont la pour toi, il faut juste que tu nous fasse confiance."
Citation
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 25■ Messages : 267■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Absque argento omnia vana feat. Arizona Williams


Kazane restait debout devant le bureau d'Arizona, fixant l’assistante sociale avec intensité, mais écoutant ses arguments.
Les paroles de la femme à la peau colorée par le soleil d’orient résonnaient dans sa tête, un mélange de douceur et de franchise qui la perturbait après sa tentative de manipulation. La jeune lycéenne était énervée, mais au fond d'elle, elle sentait une certaine vulnérabilité se faufiler à travers sa colère.
Arizona la regardait avec empathie, peut-être qu’elle comprenait que cette situation était difficile pour Mitsugu.
Elle avait changé de stratégie, elle lui avait parlé avec sincérité, essayant de percer la carapace que la lycéenne avait forgée au fil des années.
La tension dans la pièce était palpable, l’adolescente sentait encore son cœur brûler et ses tempes se faire marteler par le sang qui s’y écrasait sous l’impulsion de la rage légitime qui avait fleurit depuis le début de cet entretien.
Après un moment de silence tendu, Kazane se rasseyait en soupirant à plusieurs reprises, comme si elle tentait de relâcher la pression qui pesait sur ses épaules. Son regard restait fixé sur son interlocutrice, mais celle-ci pouvait percevoir un mélange de frustration et de tristesse dans ses yeux sous la rage qui habitait ses yeux.
-« Je ne suis plus une enfant. Je n'ai pas besoin d'aide… J'ai toujours résolu mes problèmes moi-même. C'est comme ça que j'ai toujours fait jusqu'à présent, Williams-san. »
La voix de la jeune femme était sèche, agacée mais terriblement sincère… Mais, au moins, elle ne criait plus.
Puis, le discours d’Arizona sur la transparence fit échapper un rire bref à la demoiselle énervée. Ces paroles semblaient glisser sur Kazane sans vraiment pénétrer sa carapace.
-« Ah ! Vous êtes tellement transparente que vous m'avez fait chanter... WOW, j’applaudis l’honnêteté... »
Ajoutant le geste à la parole, Mitsugu joignit ses mains pour faire une parodie d’applaudissement avant de soupirer lourdement, les épaules tremblantes.
Le sourire d'Arizona avait disparu. Cette femme espiègle semblait avoir disparu, laissant sa place à une personne sérieuse et empathique ?
La lycéenne n’en savait rien, mais elle allait continuer à faire ce qu’elle avait toujours fait… Dire ce qu’elle pense.
-« Oui, ma mère n’a fait que me rabaisser durant mon enfance jusqu’à l’an passé. Elle aurait voulu un garçon, selon elle je suis la cause de tous ses problèmes, de son divorce, etc... En gros, le mal incarné quoi… Pourtant, j’ai toujours l’espoir qu’elle m’aime… Parfois, nos appels se passent bien… »
Kazane renifla de dégoût. Pas pour sa mère, mais pour elle-même. Quelle sotte elle était de croire que tout pourrait s’arranger… Au fond d’elle, la fille unique des Mitsugu savait qu’elle devrait la confronter en face-à-face.
Mais elle n’était pas prête… Pas encore… Il fallait survivre à Kobe, cette ville tentaculaire où elle se sentait emprisonnée. Les immeubles étaient pour elle des barreaux de prisons… Les câbles aériens des trams, des toiles d’araignées… Kobe était une cage.
Puis, vint le sujet du suicide… Et là, la demoiselle trembla de tout son corps. Elle répondit avec la même rage :
-« Qu’est-ce que vous en savez, Williams-san ? Vous ne connaissez pas et vous m'oublierez dès le prochain rendez-vous... Tout le monde est remplaçable. Si je disparaissais, nul ne s’en soucierait… Y’aurait même pas mon nom dans les nécrologies. »
Elle rit, ses longs cheveux noirs tombent devant ses yeux et ses joues, masquant les larmes serpentant sur ses joues pour se jeter dans le vide et mourir sur le sol, ne laissant que des petites flaques.
-« On est 126 millions dans ce beau pays, je ne suis strictement rien. Un rouage remplaçable, jetable… Un numéro… Personne, quoi. »
Ses poings se serrent jusqu’à ce que les articulations deviennent blanches sous la pression, seule la douleur de ses ongles rentrant dans ses paumes l’empêchent de craquer.
-« Kuso ! je suis pathétique pas vrai ? J’espère que je vous ai amusée… »
KoalaVolantLes paroles de la femme à la peau colorée par le soleil d’orient résonnaient dans sa tête, un mélange de douceur et de franchise qui la perturbait après sa tentative de manipulation. La jeune lycéenne était énervée, mais au fond d'elle, elle sentait une certaine vulnérabilité se faufiler à travers sa colère.
Arizona la regardait avec empathie, peut-être qu’elle comprenait que cette situation était difficile pour Mitsugu.
Elle avait changé de stratégie, elle lui avait parlé avec sincérité, essayant de percer la carapace que la lycéenne avait forgée au fil des années.
La tension dans la pièce était palpable, l’adolescente sentait encore son cœur brûler et ses tempes se faire marteler par le sang qui s’y écrasait sous l’impulsion de la rage légitime qui avait fleurit depuis le début de cet entretien.
Après un moment de silence tendu, Kazane se rasseyait en soupirant à plusieurs reprises, comme si elle tentait de relâcher la pression qui pesait sur ses épaules. Son regard restait fixé sur son interlocutrice, mais celle-ci pouvait percevoir un mélange de frustration et de tristesse dans ses yeux sous la rage qui habitait ses yeux.
-« Je ne suis plus une enfant. Je n'ai pas besoin d'aide… J'ai toujours résolu mes problèmes moi-même. C'est comme ça que j'ai toujours fait jusqu'à présent, Williams-san. »
La voix de la jeune femme était sèche, agacée mais terriblement sincère… Mais, au moins, elle ne criait plus.
Puis, le discours d’Arizona sur la transparence fit échapper un rire bref à la demoiselle énervée. Ces paroles semblaient glisser sur Kazane sans vraiment pénétrer sa carapace.
-« Ah ! Vous êtes tellement transparente que vous m'avez fait chanter... WOW, j’applaudis l’honnêteté... »
Ajoutant le geste à la parole, Mitsugu joignit ses mains pour faire une parodie d’applaudissement avant de soupirer lourdement, les épaules tremblantes.
Le sourire d'Arizona avait disparu. Cette femme espiègle semblait avoir disparu, laissant sa place à une personne sérieuse et empathique ?
La lycéenne n’en savait rien, mais elle allait continuer à faire ce qu’elle avait toujours fait… Dire ce qu’elle pense.
-« Oui, ma mère n’a fait que me rabaisser durant mon enfance jusqu’à l’an passé. Elle aurait voulu un garçon, selon elle je suis la cause de tous ses problèmes, de son divorce, etc... En gros, le mal incarné quoi… Pourtant, j’ai toujours l’espoir qu’elle m’aime… Parfois, nos appels se passent bien… »
Kazane renifla de dégoût. Pas pour sa mère, mais pour elle-même. Quelle sotte elle était de croire que tout pourrait s’arranger… Au fond d’elle, la fille unique des Mitsugu savait qu’elle devrait la confronter en face-à-face.
Mais elle n’était pas prête… Pas encore… Il fallait survivre à Kobe, cette ville tentaculaire où elle se sentait emprisonnée. Les immeubles étaient pour elle des barreaux de prisons… Les câbles aériens des trams, des toiles d’araignées… Kobe était une cage.
Puis, vint le sujet du suicide… Et là, la demoiselle trembla de tout son corps. Elle répondit avec la même rage :
-« Qu’est-ce que vous en savez, Williams-san ? Vous ne connaissez pas et vous m'oublierez dès le prochain rendez-vous... Tout le monde est remplaçable. Si je disparaissais, nul ne s’en soucierait… Y’aurait même pas mon nom dans les nécrologies. »
Elle rit, ses longs cheveux noirs tombent devant ses yeux et ses joues, masquant les larmes serpentant sur ses joues pour se jeter dans le vide et mourir sur le sol, ne laissant que des petites flaques.
-« On est 126 millions dans ce beau pays, je ne suis strictement rien. Un rouage remplaçable, jetable… Un numéro… Personne, quoi. »
Ses poings se serrent jusqu’à ce que les articulations deviennent blanches sous la pression, seule la douleur de ses ongles rentrant dans ses paumes l’empêchent de craquer.
-« Kuso ! je suis pathétique pas vrai ? J’espère que je vous ai amusée… »

- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 31■ Messages : 130■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Kazane lâcha enfin tout ce qu'elle avait en elle, ou plutôt elle avait vomit ce qu'elle ressentait. En tant qu'assistante sociale, Arizona était satisfaite, elles allaient pouvoir avancer. Humainement, c'était plus compliqué, c'était dur de voir une personne aussi jeune sombrer. Arizona en avait vu un paquet et elle savait d'expérience qu'il ne fallait pas trop s'imprégner émotionnellement de la situation. Même si actuellement la seule chose qu'elle voulait c'était de prendre cette jeune fille dans les bras pour soulager sa peine. Mais elle devait prendre les choses avec du recul, c'était une professionnelle et malheureusement, un câlin n'avait jamais arrangé une situation, même si sur le coup ça pouvait soulager.
Elle laissa la lycéenne s'exprimer jusqu'au bout, sans l'interrompre une seule fois. Elle ne la quitta pas du regard, Arizona pouvait voir la rage, mais aussi beaucoup de tristesse dans les yeux de Kazane. Arizona semblait calme, du moins extérieurement.
"Kazane il faut que tu arrêtes, arrêtes d'espérer que les choses changent, arrêtes d'espérer un, je t'aime de la part de ta mère." Elle regarda Kazane soucieuse. "Pas tant qu'elle n'y ira pas mieux... Tu sais, être mère ce n'est pas quelque chose d'iné." Elle cherchait ses mots pour que ce soit le plus clair possible pour la jeune fille. " il y'a des femmes qui sont incapables de donner de l'amour à leur enfant, pas par haine profonde pour eux. C'est juste que ces femmes n'ont pas les outils pour l'être. Elle n'ont elle-même pas reçu l'amour de leur parent, ou bien elles ont vécu des choses qui font qu'elles en deviennent incapable d'aimer."Elle hésita quelques instants puis reprit " mais ce n'est pas quelque chose qui est gravé dans la roche et la situation pour ta mère peut s'arranger. Mais toi en attendant, il faut que tu lâches prise. Il faut que tu prennes conscience que ta mère et malade et visiblement, il ne s'agit pas que d'alcool. Tu sais la plupart du temps les gens ne sont pas foncièrement méchant, c'est juste qu'ils ont en eux une souffrance terrible."
Puis Kazane avoua enfin son envie d'en finir. Arizona avait du mal à y croire, elle ne remettait absolument pas en cause la souffrance de la lycéenne en question, mais ce qu'elle décrivait ressemblait plus à un appel au secours. Arizona n'était pas psychologue, mais elle était persuadée que Kazane n'avait pas envie de mourir.
"C'est vrai, tu as raison... Si demain tu meurs, la terre va continuer de tourner et la vie reprendra son cours comme si rien n'était passée. Tes proches auront tous une période de deuil plus ou moins longue et finalement, tu ne seras plus qu'un souvenir pour les autres. Il n'y aura que ton père et tes amis très proches qui ne pourront pas dire ton nom sans pleurer. Et moi, j'aurais certainement énormément de regret de ne rien avoir pu faire pour t'aider." Elle s'arrêta quelques instants avant de reprendre "Mais ça, c'est le cas pour tout le monde Kazane, une vie n'est d'autre qu'une vie, il n'y en a pas une qui vaut plus qu'une autre. C'est pour ça qu'elle est si importante. Chaque vie compte Kazane. et qu'en est-il de toi? Tu as envie de mourir et de laisser tomber la natation alors que tes yeux brûlent de détermination ? Tu as envie de mourir et de laisser tomber ta meilleure amie, alors que t'es prête à te battre avec elle puis à te réconcilier aussitôt tellement votre relation est forte? Tu as envie de mourir ici dans cette ville que tu détestes alors que des choses magnifiques t'attendent ailleurs? Tu as envie de mourir alors que dans tes yeux je ne vois aucune lassitude mais plutôt de la rage et de la détermination."
L'assistante sociale sourit doucement.
"il y a des moments difficiles dans la vie mais quand on a traversé tout ça et qu'on regarde derrière sois on est fière de voir qu'on est encore debout." Et si parfois, c'est trop dur, accepte l'aide des personnes qui te tende la main."
Elle avait encore outrepassé son rôle, du moins elle ne prenait pas le chemin conventionnel. Sa façon de parler n'avait rien de celle d'une assistante sociale. Comme s'il y avait un modèle type pour aider les gens au bord du suicide.
Citation
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 25■ Messages : 267■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Absque argento omnia vana feat. Arizona Williams


Kazane fixa Arizona d'un regard incisif, une lueur de colère flamboyant dans ses yeux sombres.
Les mots de son interlocutrice restèrent en suspend dans l'air tendu entre elles, mais au lieu de répondre immédiatement, Mitsugu laissa échapper un rire teinté de sarcasme.
Son rire résonnait dans la pièce, une symphonie discordante à laquelle Arizona ne pouvait échapper.
« Volcan… »
Lança la lycéenne, le mot glissant de sa bouche avec une pointe d'amertume.
-« C'est ainsi qu'ils me nomment. Un torrent de feu, prêt à tout dévaster sur son passage. »
Elle marqua une pause, laissant ses paroles planer dans l'air saturé d'électricité avant de sourire et de rire à nouveau.
-« Je suppose que ça me va. »
Une légère lassitude s'empara de Kazane, le tumulte de ses émotions s'apaisant progressivement.
Pourtant, une agitation persistante dans son regard témoignait d'une tempête intérieure loin d'être apaisée. Elle scruta Arizona, son expression dévoilant une complexité d'émotions enfouies sous la surface rugueuse de son être.
-« Williams-san, vous semblez bien déterminée à connaître le fond de ma nature, à explorer les failles de ma courte et pathétique existence. »
Un soupire profond accompagna ses paroles.
-« Pourquoi tant d'intérêt pour quelqu'un comme moi ? Une ado' rebelle que vous jugez sûrement débile. »
Demanda-t-elle, un soupçon d'exaspération dans sa voix.
La demoiselle réagit directement après sa phrase. Un rire, moins teinté de sarcasme cette fois-ci, éclata de ses lèvres.
-« Je suis personne… Je ne sais même pas pourquoi je suis encore là… »
Dit-elle avec un haussement d'épaules nonchalant.
-« Une ombre parmi tant d'autres dans ce monde. Vous cherchez des réponses qui n'existent peut-être même pas. »
Elle fit une pause, ses yeux fixant un point invisible au-delà des murs de la pièce.
-« Rage et détermination, voilà ce qui me définit, c'est enraciné trop profondément pour que cela cesse. »
Un sourire amer étira ses lèvres.
-« Mais bon, l'envie de mourir est là et je ne sais m’en débarrasser… »
Continua-t-elle d'un ton las.
La jeune femme retint des larmes avec une fermeté résolue, détourna le regard vers le sol, laissant ses longs cheveux noirs corbeau couvrir à nouveau ses yeux, comme un voile cachant la vulnérabilité qui résidait au plus profond d'elle-même.
KoalaVolantLes mots de son interlocutrice restèrent en suspend dans l'air tendu entre elles, mais au lieu de répondre immédiatement, Mitsugu laissa échapper un rire teinté de sarcasme.
Son rire résonnait dans la pièce, une symphonie discordante à laquelle Arizona ne pouvait échapper.
« Volcan… »
Lança la lycéenne, le mot glissant de sa bouche avec une pointe d'amertume.
-« C'est ainsi qu'ils me nomment. Un torrent de feu, prêt à tout dévaster sur son passage. »
Elle marqua une pause, laissant ses paroles planer dans l'air saturé d'électricité avant de sourire et de rire à nouveau.
-« Je suppose que ça me va. »
Une légère lassitude s'empara de Kazane, le tumulte de ses émotions s'apaisant progressivement.
Pourtant, une agitation persistante dans son regard témoignait d'une tempête intérieure loin d'être apaisée. Elle scruta Arizona, son expression dévoilant une complexité d'émotions enfouies sous la surface rugueuse de son être.
-« Williams-san, vous semblez bien déterminée à connaître le fond de ma nature, à explorer les failles de ma courte et pathétique existence. »
Un soupire profond accompagna ses paroles.
-« Pourquoi tant d'intérêt pour quelqu'un comme moi ? Une ado' rebelle que vous jugez sûrement débile. »
Demanda-t-elle, un soupçon d'exaspération dans sa voix.
La demoiselle réagit directement après sa phrase. Un rire, moins teinté de sarcasme cette fois-ci, éclata de ses lèvres.
-« Je suis personne… Je ne sais même pas pourquoi je suis encore là… »
Dit-elle avec un haussement d'épaules nonchalant.
-« Une ombre parmi tant d'autres dans ce monde. Vous cherchez des réponses qui n'existent peut-être même pas. »
Elle fit une pause, ses yeux fixant un point invisible au-delà des murs de la pièce.
-« Rage et détermination, voilà ce qui me définit, c'est enraciné trop profondément pour que cela cesse. »
Un sourire amer étira ses lèvres.
-« Mais bon, l'envie de mourir est là et je ne sais m’en débarrasser… »
Continua-t-elle d'un ton las.
La jeune femme retint des larmes avec une fermeté résolue, détourna le regard vers le sol, laissant ses longs cheveux noirs corbeau couvrir à nouveau ses yeux, comme un voile cachant la vulnérabilité qui résidait au plus profond d'elle-même.

Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|