- Naoya GuyotElève ; en 1ère année■ Age : 31■ Messages : 139■ Inscrit le : 24/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 15 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Naoya Guyot
Parfois, la parole peut être d'or || PV Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
Ven 17 Nov 2023 - 17:42

Parfois, la parole peut être d'or
Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
Nous sommes enfin sortis du bureau de la CPE. Ce n’était pas une partie de plaisir et la colère de mon amie n’a rien arrangé. Je peux la comprendre. C’est normal qu’elle soit énervée en voyant la violence dont d’autres peuvent faire preuve. J’aurais sans doute réagi de la même manière si j’avais été face à une telle scène. Aurais-je laissé le temps que j’aurais moi-même voulu avoir ? J’ai quelques doutes sur la question… Quoique. J’ai bien été très calme pour aider Oribe-sensei. Je ne sais pas. De toute façon, maintenant, ça ne sert à rien que je me prenne la tête. Il est bien mieux que je prenne un peu de temps pour me reprendre et éviter de rester avec une plaie béante alimentée par la peur.
Puisque la journée est terminée et qu’elle m’a traîné sans que je puisse les récupérer, je me dirige vers ma salle de classe dans l’espoir de récupérer mes affaires. Normalement, il ne reste personne dans les salles de classe à cette heure-ci, à moins que le nettoyage se soit fait plus lentement. Ça me fait penser que ceux qui était de corvée dans ma classe ne sont pas venus. A moins que… Qui était-ce déjà ? Tout ce que je me rappelle, c’est que ce n’était pas mon tour.
J’entre. Personne ne semble être passé par là le temps où nous sommes partis. Un coup d'œil sur le tableau… Ah. Ouais… Au lieu de ranger, ils se sont unis à leur pote pour m’en mettre plein la gu*ule. Quelle maturité ! Il faut croire qu’il va falloir que je m’y colle…
Je garde une oreille attentive à Kazane-san pour qu’elle n’ait pas l’impression de parler dans le vide. Et, en faisant ça, je commence à rassembler mes affaires et remettre les tables en place. Est-ce que je vais pouvoir dîner ce soir ? Je ne sais pas pourquoi, j’ai un gros doute sur la question. Tiens, ça me rappelle le jour où je n’ai pas mangé du tout avant le soir. Ce n’était pas joli à voir, surtout en cours de sport…
Elle essaie de me rassurer et de comprendre pourquoi j’ai voulu… Bon, il va falloir que je mette au clair un truc entre nous :
Puis, ce que je ne dis pas, c’est qu’il me fallait un peu de temps. Déjà, si elle comprend ça, ce sera déjà pas mal. Je ne doute pas qu’elle en soit capable. Seulement, je ne sais pas si elle est assez calme pour penser logiquement. Se rappelle-t-elle seulement m’avoir dit qu’elle allait leur en mettre plein la tronche ? J’en doute… Et elle l’a même fait devant la CPE. Je sais que sous le coup de la colère on ne réfléchit pas bien, mais, justement… En tant qu’ami, du moins j’espère qu’elle me voit comme ça, je ne peux pas me permettre de la laisser s’enliser dans une fausse bonne idée. Après tout, même moi qui voulait à tout prix avoir ma bourse pour bon comportement je peux lui dire adieu à cause du premier coup que j’ai donné hier. Je doute que ça ne soit pas marqué dans mon dossier scolaire. Décidément… Je n’arrange vraiment pas mon cas avec tout ça…
Puisque la journée est terminée et qu’elle m’a traîné sans que je puisse les récupérer, je me dirige vers ma salle de classe dans l’espoir de récupérer mes affaires. Normalement, il ne reste personne dans les salles de classe à cette heure-ci, à moins que le nettoyage se soit fait plus lentement. Ça me fait penser que ceux qui était de corvée dans ma classe ne sont pas venus. A moins que… Qui était-ce déjà ? Tout ce que je me rappelle, c’est que ce n’était pas mon tour.
J’entre. Personne ne semble être passé par là le temps où nous sommes partis. Un coup d'œil sur le tableau… Ah. Ouais… Au lieu de ranger, ils se sont unis à leur pote pour m’en mettre plein la gu*ule. Quelle maturité ! Il faut croire qu’il va falloir que je m’y colle…
Je garde une oreille attentive à Kazane-san pour qu’elle n’ait pas l’impression de parler dans le vide. Et, en faisant ça, je commence à rassembler mes affaires et remettre les tables en place. Est-ce que je vais pouvoir dîner ce soir ? Je ne sais pas pourquoi, j’ai un gros doute sur la question. Tiens, ça me rappelle le jour où je n’ai pas mangé du tout avant le soir. Ce n’était pas joli à voir, surtout en cours de sport…
Elle essaie de me rassurer et de comprendre pourquoi j’ai voulu… Bon, il va falloir que je mette au clair un truc entre nous :
Désolé que t’ai eu cette impression mais je voulais pas les protéger de base. Seulement eux et moi avons déjà été signalés au directeur. Hier, ou aujourd’hui, qu’importe. Puis si je te l’avais dit, tu m’as bien dit que t’allais leur refaire le portrait. Je n’allais pas encourager une amie à se mettre dans la m*rde.
Puis, ce que je ne dis pas, c’est qu’il me fallait un peu de temps. Déjà, si elle comprend ça, ce sera déjà pas mal. Je ne doute pas qu’elle en soit capable. Seulement, je ne sais pas si elle est assez calme pour penser logiquement. Se rappelle-t-elle seulement m’avoir dit qu’elle allait leur en mettre plein la tronche ? J’en doute… Et elle l’a même fait devant la CPE. Je sais que sous le coup de la colère on ne réfléchit pas bien, mais, justement… En tant qu’ami, du moins j’espère qu’elle me voit comme ça, je ne peux pas me permettre de la laisser s’enliser dans une fausse bonne idée. Après tout, même moi qui voulait à tout prix avoir ma bourse pour bon comportement je peux lui dire adieu à cause du premier coup que j’ai donné hier. Je doute que ça ne soit pas marqué dans mon dossier scolaire. Décidément… Je n’arrange vraiment pas mon cas avec tout ça…
Je parle en japonais
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- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 25■ Messages : 267■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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Kazane Mitsugu
Re: Parfois, la parole peut être d'or || PV Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
Lun 20 Nov 2023 - 22:24
PARFOIS, LA PAROLE PEUT ÊTRE D'OR || PV KAZANE MITSUGU & MOON KAWAGUCHI
feat. Moon et Naoya
feat. Moon et Naoya


La tension dans l'air était palpable lorsque Kazane et Naoya sortirent du bureau de la CPE. Les émotions bouillonnaient à l'intérieur de la jeune femme, son visage reflétant l'agacement et la frustration. La journée avait été une suite de rebondissements qui semblaient ne pas vouloir se calmer.
Naoya, quant à lui, était plus calme que sa camarade, essayant de trouver un équilibre émotionnel après l'incident.
Ils marchèrent en direction de la salle de classe de Naoya, chacun plongé dans ses pensées.
La journée n'était pas encore terminée, mais elle avait laissé des marques indélébiles sur leur moral. Mitsugu ne pouvait s'empêcher de repenser à l'image de Naoya, attaché et maltraité, une colère froide montant en elle.
Une fois dans la salle de classe, Naoya commença à rassembler ses affaires, rétablissant un semblant d'ordre dans le chaos laissé par ses camarades. Les tables étaient en désordre, le tableau portait des marques de mépris, mais Naoya gardait son calme, se concentrant sur la tâche à accomplir.
Kazane, à côté de lui, observait en silence. Ses yeux scrutaient les gestes de Naoya, mais son esprit semblait ailleurs. Elle semblait prête à exploser, retenant une énergie bouillonnante qui menaçait de déborder à tout moment.
Naoya, sentant le poids de l'inquiétude de Kazane, avait décidé de clarifier les choses. Il se tourna vers elle, ses paroles émergeant comme un murmure de calme au milieu de la tempête intérieure.
-« Désolé que t'aies eu cette impression, mais je ne voulais pas les protéger de base. Seulement eux et moi avons déjà été signalés au directeur. Hier, ou aujourd'hui, qu'importe. Puis si je te l'avais dit, tu m'as bien dit que t'allais leur refaire le portrait. Je n'allais pas encourager une amie à se mettre dans la m*rde. »
Kazane, déconcertée par cette révélation, détourna le regard un instant. Les paroles du jeune homme résonnaient dans sa tête, créant une dissonance entre sa volonté de protéger et la réalité bien plus complexe de la situation. Elle avait agi impulsivement, poussée par la colère, sans connaître tous les tenants et aboutissants… Comme toujours.
Les pensées tourbillonnaient dans l'esprit de la jeune femme. Elle se sentait partagée entre la nécessité de défendre son ami et le risque de compromettre sa propre situation. Les émotions, comme une mer agitée, menaçaient de submerger toute rationalité.
La lycéenne, reprenant lentement ses esprits, croisa le regard du jeune. Les flammes de la colère dans ses yeux semblaient s'atténuer, remplacées par une lueur de compréhension. Elle soupira, une libération de la pression intérieure.
-« Naoya... je ne voulais pas... je ne voulais pas te mettre en danger. Je... je suis désolée. J'ai agi sans réfléchir, juste impulsée par la colère. Mais tu as raison, je ne peux pas te forcer à faire quelque chose que tu ne veux pas. C'est juste... ça me met hors de moi de voir des injustices comme ça. »
Malgré ce retour au calme, la demoiselle reparti pourtant de plus belle.
Kazane, les sourcils froncés et la mâchoire serrée, fixait Naoya avec intensité. La colère bouillonnait toujours en elle, alimentée par le besoin de justice et de vengeance pour ce qui lui semblait être une attaque inacceptable contre son ami.
Elle était prête à convaincre Naoya de descendre à la cantine pour confronter les trois agresseurs. Voici ce qu'elle pourrait dire de manière énervée :
-« Naoya, tu ne peux pas rester là sans rien faire ! Ils ont osé s'en prendre à toi, à nous, et tu veux simplement tourner la page comme si de rien n'était ?! Non, ça ne va pas se passer comme ça !
On ne peut pas laisser ces enfoirés penser qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent sans conséquences. Il est temps de montrer qu'on ne se laisse pas marcher sur les pieds. Si tu ne veux pas agir pour toi, fais-le pour nous, fais-le pour moi ! On ne peut pas laisser cette injustice planer au-dessus de nos têtes. Descendons à la cantine, trouvons-les et mettons fin à tout ça une bonne fois pour toutes. Tu ne peux pas les laisser s'en sortir indemnes après ce qu'ils t'ont fait subir. Agis maintenant, Naoya, avant que ça ne devienne encore pire ! »
Les paroles de la jeune femme étaient chargées d'émotion et de détermination. Elle voulait secouer Naoya, le persuader que l'inaction n'était pas une option, surtout après ce qu'il venait de vivre.
L'énergie volcanique de Kazane était palpable, et elle espérait que cela suffirait à inciter son ami à passer à l'action.
KoalaVolantNaoya, quant à lui, était plus calme que sa camarade, essayant de trouver un équilibre émotionnel après l'incident.
Ils marchèrent en direction de la salle de classe de Naoya, chacun plongé dans ses pensées.
La journée n'était pas encore terminée, mais elle avait laissé des marques indélébiles sur leur moral. Mitsugu ne pouvait s'empêcher de repenser à l'image de Naoya, attaché et maltraité, une colère froide montant en elle.
Une fois dans la salle de classe, Naoya commença à rassembler ses affaires, rétablissant un semblant d'ordre dans le chaos laissé par ses camarades. Les tables étaient en désordre, le tableau portait des marques de mépris, mais Naoya gardait son calme, se concentrant sur la tâche à accomplir.
Kazane, à côté de lui, observait en silence. Ses yeux scrutaient les gestes de Naoya, mais son esprit semblait ailleurs. Elle semblait prête à exploser, retenant une énergie bouillonnante qui menaçait de déborder à tout moment.
Naoya, sentant le poids de l'inquiétude de Kazane, avait décidé de clarifier les choses. Il se tourna vers elle, ses paroles émergeant comme un murmure de calme au milieu de la tempête intérieure.
-« Désolé que t'aies eu cette impression, mais je ne voulais pas les protéger de base. Seulement eux et moi avons déjà été signalés au directeur. Hier, ou aujourd'hui, qu'importe. Puis si je te l'avais dit, tu m'as bien dit que t'allais leur refaire le portrait. Je n'allais pas encourager une amie à se mettre dans la m*rde. »
Kazane, déconcertée par cette révélation, détourna le regard un instant. Les paroles du jeune homme résonnaient dans sa tête, créant une dissonance entre sa volonté de protéger et la réalité bien plus complexe de la situation. Elle avait agi impulsivement, poussée par la colère, sans connaître tous les tenants et aboutissants… Comme toujours.
Les pensées tourbillonnaient dans l'esprit de la jeune femme. Elle se sentait partagée entre la nécessité de défendre son ami et le risque de compromettre sa propre situation. Les émotions, comme une mer agitée, menaçaient de submerger toute rationalité.
La lycéenne, reprenant lentement ses esprits, croisa le regard du jeune. Les flammes de la colère dans ses yeux semblaient s'atténuer, remplacées par une lueur de compréhension. Elle soupira, une libération de la pression intérieure.
-« Naoya... je ne voulais pas... je ne voulais pas te mettre en danger. Je... je suis désolée. J'ai agi sans réfléchir, juste impulsée par la colère. Mais tu as raison, je ne peux pas te forcer à faire quelque chose que tu ne veux pas. C'est juste... ça me met hors de moi de voir des injustices comme ça. »
Malgré ce retour au calme, la demoiselle reparti pourtant de plus belle.
Kazane, les sourcils froncés et la mâchoire serrée, fixait Naoya avec intensité. La colère bouillonnait toujours en elle, alimentée par le besoin de justice et de vengeance pour ce qui lui semblait être une attaque inacceptable contre son ami.
Elle était prête à convaincre Naoya de descendre à la cantine pour confronter les trois agresseurs. Voici ce qu'elle pourrait dire de manière énervée :
-« Naoya, tu ne peux pas rester là sans rien faire ! Ils ont osé s'en prendre à toi, à nous, et tu veux simplement tourner la page comme si de rien n'était ?! Non, ça ne va pas se passer comme ça !
On ne peut pas laisser ces enfoirés penser qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent sans conséquences. Il est temps de montrer qu'on ne se laisse pas marcher sur les pieds. Si tu ne veux pas agir pour toi, fais-le pour nous, fais-le pour moi ! On ne peut pas laisser cette injustice planer au-dessus de nos têtes. Descendons à la cantine, trouvons-les et mettons fin à tout ça une bonne fois pour toutes. Tu ne peux pas les laisser s'en sortir indemnes après ce qu'ils t'ont fait subir. Agis maintenant, Naoya, avant que ça ne devienne encore pire ! »
Les paroles de la jeune femme étaient chargées d'émotion et de détermination. Elle voulait secouer Naoya, le persuader que l'inaction n'était pas une option, surtout après ce qu'il venait de vivre.
L'énergie volcanique de Kazane était palpable, et elle espérait que cela suffirait à inciter son ami à passer à l'action.

- Moon KawaguchiPersonnel ; prof de cinéma■ Age : 25■ Messages : 1455■ Inscrit le : 13/03/2022■ Mes clubs :
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Moon Kawaguchi
Re: Parfois, la parole peut être d'or || PV Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
Mer 22 Nov 2023 - 21:57
Parfois, la parole peut être d’or
feat. Naoya Guyot

Hier, Moon a laissé un gamin ébranler sa journée.
Hier, Moon a laissé un gamin changer toutes les pensées dans sa tête. Tous les flots qui la dévoraient. Ce midi, elle a même mangé.
Hier, Moon s’est laissée aimer de nouveau de son métier d’enseignant. Comme s’il y avait de nouveau du sens à sa misérable vie. Quelque chose qui la sort de métro, boulot, dodo.
Un sens.
Un tout petit, misérable, sens.
Qu’elle n’a pas le droit de lâcher.
Et peut-être que c’est par altruisme. Ou certainement que c’est par égoïsme. Mais maintenant, Moon a cette envie de sauver ce gamin. Ce rouquin. Ce bouledogue. Cet animal dévoré qui grogne avant qu’on ne l’approche.
Alors, elle dévale les escaliers. Ses cours sont terminés depuis plusieurs heures. Il n’y en a pas davantage. Elle pourrait rentrer chez elle, lire un bouquin, corriger ses piles de copies. Mais elle n’a pas la tête à ça, non.
Quand elle a laissé Naoya hier dans les couloirs, en lui promettant de l’aider, s’il lui fait confiance, elle a laissé un peu d'elle-même.
Et maintenant, elle vient chercher la lettre.
Un témoignage.
Rien que quelques mots.
Et quand elle arrive dans sa classe, Naoya n’est pas seul. Une jeune fille. Pas une gamine. Pas autant. Elle est plus vieille que le rouquin. Et Moon n’attend pas une seconde. Alors qu’elle entend les voix se lever au ciel, et la gamine parler un poil trop fort sur son nouveau protégé, elle se rapproche.
Elle aurait pu râler, gueuler, lui demander de s’éloigner. Si son oreille ne s’était pas arrêtée sur une phrase. “Tu ne peux pas les laisser s’en sortir”. Alors, cette gamine est de son côté ? Moon la laisse parler, et s’approche doucement.
Elle demande, d’une voix basse. Si basse qu’elle jonche avec la tirade de la lycéenne :
Du passage au CPE, Moon ne sait rien.
Hier, Moon a laissé un gamin changer toutes les pensées dans sa tête. Tous les flots qui la dévoraient. Ce midi, elle a même mangé.
Hier, Moon s’est laissée aimer de nouveau de son métier d’enseignant. Comme s’il y avait de nouveau du sens à sa misérable vie. Quelque chose qui la sort de métro, boulot, dodo.
Un sens.
Un tout petit, misérable, sens.
Qu’elle n’a pas le droit de lâcher.
Et peut-être que c’est par altruisme. Ou certainement que c’est par égoïsme. Mais maintenant, Moon a cette envie de sauver ce gamin. Ce rouquin. Ce bouledogue. Cet animal dévoré qui grogne avant qu’on ne l’approche.
Alors, elle dévale les escaliers. Ses cours sont terminés depuis plusieurs heures. Il n’y en a pas davantage. Elle pourrait rentrer chez elle, lire un bouquin, corriger ses piles de copies. Mais elle n’a pas la tête à ça, non.
Quand elle a laissé Naoya hier dans les couloirs, en lui promettant de l’aider, s’il lui fait confiance, elle a laissé un peu d'elle-même.
Et maintenant, elle vient chercher la lettre.
Un témoignage.
Rien que quelques mots.
Et quand elle arrive dans sa classe, Naoya n’est pas seul. Une jeune fille. Pas une gamine. Pas autant. Elle est plus vieille que le rouquin. Et Moon n’attend pas une seconde. Alors qu’elle entend les voix se lever au ciel, et la gamine parler un poil trop fort sur son nouveau protégé, elle se rapproche.
Elle aurait pu râler, gueuler, lui demander de s’éloigner. Si son oreille ne s’était pas arrêtée sur une phrase. “Tu ne peux pas les laisser s’en sortir”. Alors, cette gamine est de son côté ? Moon la laisse parler, et s’approche doucement.
Elle demande, d’une voix basse. Si basse qu’elle jonche avec la tirade de la lycéenne :
Puis-je vous déranger ?Et en fait, sa question est rhétorique, parce qu’elle continue :
Naoya, tu es toujours d’accord ? Pour ce dont nous avons convenu hier ?
Du passage au CPE, Moon ne sait rien.
Code by awful modifié par Gin

Merci Ryu


#cc3399 - japonais /#ff9966 - coréen
#9999cc - français / #3399cc - anglais
#9999cc - français / #3399cc - anglais
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Naoya Guyot
Re: Parfois, la parole peut être d'or || PV Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
Mer 22 Nov 2023 - 23:34

Parfois, la parole peut être d'or
Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
Pourquoi est-ce si silencieux ? Je jette un oeil à Kazane-san, mettant alors ma besogne en pause un instant. Elle a l’air… contrariée ? Honteuse ? Triste ? Frustrée ? Je ne suis pas certain de ce qu’il en est, mais je suis sincère. Il est hors de question que je la laisse se mettre dans les embrouilles alors qu’il y a bien assez de drama comme ça. Je reprends ma tâche et je finis par l’entendre s’excuser. Alors, c’est cool qu’elle puisse reconnaître ses erreurs, c’est même pour ça que je l’apprécie, entre autres choses, mais ce n’est pas parce qu’elle pourrait me mettre en danger que je l’arrête. C’est pour elle que je m’inquiète. Elle a l’air tellement au-dessus de tout ça que ça commence à m’agacer un peu. Elle se plaint que je ne prends pas les mesures pour que ça s’arrête, mais elle refuse de voir qu’elle pourrait empirer les choses. Je comprends son énervement, mais là…
Je soupire doucement et ouvre la bouche dans l’espoir de la corriger mais, finalement, elle me coupe l’herbe sous le pied, d’autant plus énervée. Et pour quoi ? Recommencer ! Bon sang !! J’ai vraiment l’impression de parler dans le vide ! Il va falloir qu’elle comprenne qu’on a fait tout ce qu’on pouvait et que j’ai même encore une solution sur le coude qui n’a rien à voir avec la violence qu’elle me propose. Ne peut-elle pas se poser deux minutes pour réfléchir aux tenants et aboutissants de ce qu’elle dit ? Aux conséquences que pourraient avoir ses actions ?! Bon… Je ne suis pas le mieux placé pour parler de ça puisque je peux aussi partir au quart de tour. Mais, actuellement, je ne veux pas rester sur ça ! Je voudrais pouvoir m’en sortir autrement et ne pas être autant dans la bouillasse qu’au collège. Est-ce trop demandé ?
Encore une fois, j’aimerais pouvoir répondre, mais cette fois je suis coupé dans mon élan par… ma sauveuse de la veille. Sans doute pour… C’est ça. Elle vient me demander ma plainte. Je pousse un soupire que je ne cherche même pas à cacher.
J’ose même pas imaginer ce qu’elle pense de mon état, avec mes nouveaux bleus et mes vêtements sales. Je vais toutefois prendre une enveloppe dans mon sac et je me dirige vers l’adulte. Sincèrement, je n’en attends plus rien. Pourtant, je la lui donne en précisant :
Maintenant, ce n’est pas vraiment le moment de rétorquer quoi que ce soit à mon amie. Je ne veux pas lui apporter des soucis alors qu’on en a déjà pas mal à gérer. Et je ne veux pas à avoir à en gérer plus non plus…
Je soupire doucement et ouvre la bouche dans l’espoir de la corriger mais, finalement, elle me coupe l’herbe sous le pied, d’autant plus énervée. Et pour quoi ? Recommencer ! Bon sang !! J’ai vraiment l’impression de parler dans le vide ! Il va falloir qu’elle comprenne qu’on a fait tout ce qu’on pouvait et que j’ai même encore une solution sur le coude qui n’a rien à voir avec la violence qu’elle me propose. Ne peut-elle pas se poser deux minutes pour réfléchir aux tenants et aboutissants de ce qu’elle dit ? Aux conséquences que pourraient avoir ses actions ?! Bon… Je ne suis pas le mieux placé pour parler de ça puisque je peux aussi partir au quart de tour. Mais, actuellement, je ne veux pas rester sur ça ! Je voudrais pouvoir m’en sortir autrement et ne pas être autant dans la bouillasse qu’au collège. Est-ce trop demandé ?
Encore une fois, j’aimerais pouvoir répondre, mais cette fois je suis coupé dans mon élan par… ma sauveuse de la veille. Sans doute pour… C’est ça. Elle vient me demander ma plainte. Je pousse un soupire que je ne cherche même pas à cacher.
Bonjour…
J’ose même pas imaginer ce qu’elle pense de mon état, avec mes nouveaux bleus et mes vêtements sales. Je vais toutefois prendre une enveloppe dans mon sac et je me dirige vers l’adulte. Sincèrement, je n’en attends plus rien. Pourtant, je la lui donne en précisant :
Tenez. Mais sachez qu’on revient du bureau de la CPE.
Maintenant, ce n’est pas vraiment le moment de rétorquer quoi que ce soit à mon amie. Je ne veux pas lui apporter des soucis alors qu’on en a déjà pas mal à gérer. Et je ne veux pas à avoir à en gérer plus non plus…
Je parle en japonais
Je parle en français
Je parle dans un anglais approximatif
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 25■ Messages : 267■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Kazane Mitsugu
Re: Parfois, la parole peut être d'or || PV Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
Ven 24 Nov 2023 - 0:08
PARFOIS, LA PAROLE PEUT ÊTRE D'OR || PV KAZANE MITSUGU & MOON KAWAGUCHI
feat. Moon et Naoya
feat. Moon et Naoya


Une professeure surprend leur échange et intervient, demandant si elle peut les déranger.
Sa question est rhétorique, car elle enchaîne rapidement en s'adressant à Naoya au sujet d'un accord conclu la veille.
-« Bonjour, Naoya. Tu es toujours d’accord pour ce dont nous avons convenu hier ? »
Demande-t-elle d'une voix basse. Naoya, surpris par cette interruption, répond poliment :
-« Bonjour… »
Il se dirige ensuite vers l'enseignante, sincère dans son approche, et lui remet un papier en précisant :
« Tenez. Mais sachez qu’on revient du bureau de la CPE. »
Kazane, qui s'était retournée en entendant l'interruption, s'apprête à dire quelque chose pour expliquer sèchement qu'ils sont occupés :
-« Ouais tu déran… »
Soudainement, elle remarque que c'est une professeure. Elle se contente alors de saluer poliment l'adulte, gardant un léger agacement sur son visage.
Mitsugu, les bras croisés sur la poitrine, observe la scène en silence, sa jambe droite tremblante trahissant une tension intérieure. Quand Naoya donne le papier à la professeure, elle ne peut s'empêcher de s'exprimer :
-« Il n'aura pas d'ennuis, n'est-ce pas ? Il s'est encore fait tabasser...Faut que ça cesse… »
La colère de la lycéenne est comme un volcan en éruption à l'intérieur d'elle-même. Elle sent la lave bouillonner, impatiente de jaillir. Le regard de la jeune femme est assombri par la frustration. Les cernes accentuent ses traits fatigués, témoins de l'accumulation de stress et de préoccupations.
-« Pardonnez-moi madame… C’est moi qui ait découvert Naoya attaché et tabassé… Je l’ai trainé chez la CPE… Je ne voulais pas qu’il dérange le corps professoral.»
Mitsugu se retourna et se dirige vers le seau et le balais qu’elle avait abandonné plus-tôt. Elle s’en saisit et se dirige vers la sortie de la classe.
-« Prenez soin de lui, madame… »
Kazane attend l’aval de sa supérieure hiérarchique pour quitter la classe. Elle sentait qu’elle n’avait servi à rien, si ce n’est donner plus de stress à l’ami qu’elle voulait défendre.
KoalaVolantSa question est rhétorique, car elle enchaîne rapidement en s'adressant à Naoya au sujet d'un accord conclu la veille.
-« Bonjour, Naoya. Tu es toujours d’accord pour ce dont nous avons convenu hier ? »
Demande-t-elle d'une voix basse. Naoya, surpris par cette interruption, répond poliment :
-« Bonjour… »
Il se dirige ensuite vers l'enseignante, sincère dans son approche, et lui remet un papier en précisant :
« Tenez. Mais sachez qu’on revient du bureau de la CPE. »
Kazane, qui s'était retournée en entendant l'interruption, s'apprête à dire quelque chose pour expliquer sèchement qu'ils sont occupés :
-« Ouais tu déran… »
Soudainement, elle remarque que c'est une professeure. Elle se contente alors de saluer poliment l'adulte, gardant un léger agacement sur son visage.
Mitsugu, les bras croisés sur la poitrine, observe la scène en silence, sa jambe droite tremblante trahissant une tension intérieure. Quand Naoya donne le papier à la professeure, elle ne peut s'empêcher de s'exprimer :
-« Il n'aura pas d'ennuis, n'est-ce pas ? Il s'est encore fait tabasser...Faut que ça cesse… »
La colère de la lycéenne est comme un volcan en éruption à l'intérieur d'elle-même. Elle sent la lave bouillonner, impatiente de jaillir. Le regard de la jeune femme est assombri par la frustration. Les cernes accentuent ses traits fatigués, témoins de l'accumulation de stress et de préoccupations.
-« Pardonnez-moi madame… C’est moi qui ait découvert Naoya attaché et tabassé… Je l’ai trainé chez la CPE… Je ne voulais pas qu’il dérange le corps professoral.»
Mitsugu se retourna et se dirige vers le seau et le balais qu’elle avait abandonné plus-tôt. Elle s’en saisit et se dirige vers la sortie de la classe.
-« Prenez soin de lui, madame… »
Kazane attend l’aval de sa supérieure hiérarchique pour quitter la classe. Elle sentait qu’elle n’avait servi à rien, si ce n’est donner plus de stress à l’ami qu’elle voulait défendre.

- Moon KawaguchiPersonnel ; prof de cinéma■ Age : 25■ Messages : 1455■ Inscrit le : 13/03/2022■ Mes clubs :
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Moon Kawaguchi
Re: Parfois, la parole peut être d'or || PV Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
Mar 28 Nov 2023 - 10:39
Parfois, la parole peut être d’or
feat. Naoya Guyot

Elle y avait cru.
Vraiment.
Moon avait cru que parler pouvait aider Naoya. Qu’il serait ainsi capable d’aller de l’avant, avec la confiance et le soutien des adultes. Moon était certaine qu’on ne pourrait pas le laisser tomber, tout seul, face à la violence et au harcèlement. Elle était prête à le parier. A s’en couper la main.
Mais Noaya a été laissé pour compte.
Et Moon en tombe des nues.
C’est comme si elle était toute faible, tout d’un coup. Il n’y a suffit que de quelques mots pour saper toute la confiance qu’elle avait commencé à se construire. “Sachez qu’on revient du bureau de la CPE”. Et il ne sourit pas. Non. Naoya ne sourit pas. Il a le même regard vide et triste. Creux, peut-être, même. C’est comme ça qu’elle le définirait. Creux. Perdu. Abandonné.
Du bout des doigts, Moon récupère la lettre. Mais d’abord, elle ne sait pas quoi dire. Elle se contente d’un petit :
Mais heureusement, ils ne sont pas tous seuls. Heureusement, Kazane a de l’espoir pour deux. Ou peut-être même un peu de haine. De la hargne. Quelque chose que Moon n’avait plus en elle depuis longtemps. La confiance de la jeunesse, peut-être. Alors, Moon l’écoute, et plus elle l’écoute, et plus elle bombe le torse.
Jusqu’à qu’elle entendre ce qui s’est passé ce matin. Et elle peut pas s’empêcher de s’exclamer un :
Et elle se surprend avoir la haine.
Pour les gamins, d’abord.
Pour la CPE, ensuite.
Alors, elle demande :
Sous-texte : quelle était sa réaction ? Qu’est-ce que vous avez dit ? Vous êtes vous assez défendu ?
Vraiment.
Moon avait cru que parler pouvait aider Naoya. Qu’il serait ainsi capable d’aller de l’avant, avec la confiance et le soutien des adultes. Moon était certaine qu’on ne pourrait pas le laisser tomber, tout seul, face à la violence et au harcèlement. Elle était prête à le parier. A s’en couper la main.
Mais Noaya a été laissé pour compte.
Et Moon en tombe des nues.
C’est comme si elle était toute faible, tout d’un coup. Il n’y a suffit que de quelques mots pour saper toute la confiance qu’elle avait commencé à se construire. “Sachez qu’on revient du bureau de la CPE”. Et il ne sourit pas. Non. Naoya ne sourit pas. Il a le même regard vide et triste. Creux, peut-être, même. C’est comme ça qu’elle le définirait. Creux. Perdu. Abandonné.
Du bout des doigts, Moon récupère la lettre. Mais d’abord, elle ne sait pas quoi dire. Elle se contente d’un petit :
Merci.A peine audible.
Mais heureusement, ils ne sont pas tous seuls. Heureusement, Kazane a de l’espoir pour deux. Ou peut-être même un peu de haine. De la hargne. Quelque chose que Moon n’avait plus en elle depuis longtemps. La confiance de la jeunesse, peut-être. Alors, Moon l’écoute, et plus elle l’écoute, et plus elle bombe le torse.
Jusqu’à qu’elle entendre ce qui s’est passé ce matin. Et elle peut pas s’empêcher de s’exclamer un :
Pardon !?de stupeur. Est-ce à cause du mot “attaché” ? Ou “tabassé” ? Mais plus que jamais la violence la surprend. Alors, elle se saisir encore plus fort de la lettre, peut-être au point de la froisser.
Et elle se surprend avoir la haine.
Pour les gamins, d’abord.
Pour la CPE, ensuite.
Alors, elle demande :
Qu’est-ce qu’il s’est passé, dans le bureau de la CPE ?
Sous-texte : quelle était sa réaction ? Qu’est-ce que vous avez dit ? Vous êtes vous assez défendu ?
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Re: Parfois, la parole peut être d'or || PV Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
Mar 28 Nov 2023 - 15:50

Parfois, la parole peut être d'or
Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
J’ai très peur pour Kazane-san alors que je l’entends parler à la professeure venue m’aider. Elle a beau comprendre son erreur rapidement et s’excuser pour son comportement, après ce qu’elle a dit devant la CPE et ce qu’elle a pu laisser entendre que n’importe qui aurait pu comprendre après une seconde d’écoute… La professeure a beau s’être montrée compréhensive à mon égard, je ne saurais pas dire jusqu’où va sa tolérance… Par la suite, je dois avouer que je ne saurais pas dire ce qui m’effraie le plus : qu’elle puisse avoir des ennuis à cause de moi ou le fait qu’elle dise sans aucun souci combien j’ai eu des ennuis un peu plus tôt. Bon, il semblerait qu’elle ne soit pas du genre à le dire à n’importe qui mais… quand même… J’aurais pu ne pas vouloir le dire à cette personne même si elle va donner mon mot au directeur comme convenu la veille…
La réaction de l’adulte ne se fait pas vraiment attendre. Elle semble choquée par ce que dit Kazane à propos de ma mésaventure. En soi, ça ne m’étonne pas vraiment puisqu’elle semblait déjà touchée alors qu’elle m’avait vu me battre avec les trois brutes. Par contre, je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’elle me demande plus de détails sur cette entrevue avec la CPE. Je ne sais pas ce qui me perturbe le plus entre l’enchaînement d’événements qui ne me laisse pas le temps de souffler, la demande de la professeure qui semble demander bien plus que ce que j’entends et le regard insistant de mon amie que je vois alors qu’elle semblait être partie pour faire autre chose.
Je soupire et murmure :
… faut y aller, comme on dit. Et il ne semble y avoir aucune alternative, que je le veuille ou non. Je n’ai donc plus qu’à prendre sur moi et essayer de faire un résumé, bien que cela ne m’enchante pas des masses et que je doute parvenir à le cacher comme je l’aurais voulu.
Je ne veux pas mettre mon amie dans la merde, c’est pourquoi je préfère taire ses prises de paroles assez violentes et ses menaces. Ça n'en vaut pas la peine, surtout qu’elle a déjà eu des remontrances à ce propos. A part ça, je ne vois pas vraiment ce que je pourrais dire de plus à ce propos. Je soupire donc en m’appuyant contre le bureau le plus proche. Je me sens tellement fatigué… C’est dingue ça… Depuis qu’ils m’ont pris en grippe, c’est comme si je n’avais pas eu la moindre pause et ça n’a pas l’air de vouloir se calmer. Quelle sera la prochaine accalmie ? Où va-t-on me traîner cette fois ? Je ne m’attends même plus à avoir une seconde de pause…
La réaction de l’adulte ne se fait pas vraiment attendre. Elle semble choquée par ce que dit Kazane à propos de ma mésaventure. En soi, ça ne m’étonne pas vraiment puisqu’elle semblait déjà touchée alors qu’elle m’avait vu me battre avec les trois brutes. Par contre, je ne m’attendais pas vraiment à ce qu’elle me demande plus de détails sur cette entrevue avec la CPE. Je ne sais pas ce qui me perturbe le plus entre l’enchaînement d’événements qui ne me laisse pas le temps de souffler, la demande de la professeure qui semble demander bien plus que ce que j’entends et le regard insistant de mon amie que je vois alors qu’elle semblait être partie pour faire autre chose.
Je soupire et murmure :
Décidément… Bon, quand faut y aller…
… faut y aller, comme on dit. Et il ne semble y avoir aucune alternative, que je le veuille ou non. Je n’ai donc plus qu’à prendre sur moi et essayer de faire un résumé, bien que cela ne m’enchante pas des masses et que je doute parvenir à le cacher comme je l’aurais voulu.
Kazane-san a fait un bref résumé de la situation à la CPE qui m’a parue pas vraiment ignorante de ma situation. Puis elle m’a demandé ma version des faits. Quand j’ai fini de lui raconter ce qu’il s’est passé aujourd’hui, elle m’a dit qu’il y aurait enquête et que des mesures seraient prise “pour la sécurité des étudiants”.
Je ne veux pas mettre mon amie dans la merde, c’est pourquoi je préfère taire ses prises de paroles assez violentes et ses menaces. Ça n'en vaut pas la peine, surtout qu’elle a déjà eu des remontrances à ce propos. A part ça, je ne vois pas vraiment ce que je pourrais dire de plus à ce propos. Je soupire donc en m’appuyant contre le bureau le plus proche. Je me sens tellement fatigué… C’est dingue ça… Depuis qu’ils m’ont pris en grippe, c’est comme si je n’avais pas eu la moindre pause et ça n’a pas l’air de vouloir se calmer. Quelle sera la prochaine accalmie ? Où va-t-on me traîner cette fois ? Je ne m’attends même plus à avoir une seconde de pause…
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Re: Parfois, la parole peut être d'or || PV Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
Mar 28 Nov 2023 - 19:40
PARFOIS, LA PAROLE PEUT ÊTRE D'OR || PV KAZANE MITSUGU & MOON KAWAGUCHI
feat. Moon et Naoya
feat. Moon et Naoya


Kazane était encore énervée de ce qui venait de se dérouler dans la salle de la CPE. Ses mains tremblaient légèrement alors qu'elle tenait fermement son balai et son seau.
Les paroles de Naoya résonnaient dans sa tête, et elle essayait de calmer les vagues d'émotions qui menaçaient de la submerger.
La salle de classe était presque vide, à l'exception de Kazane, Naoya, et la professeur dont elle ne connaissait le nom.
Le silence pesant qui régnait dans la pièce contrastait fortement avec le tumulte émotionnel qui secouait l'intérieur de Mitsugu
La jeune femme était tout de même soulagée de voir qu’une membre du personnel prenait au sérieux le cas de Guyot… Le voir tendre un papier et parler de ce qu’il s’était passé la soulagée quelque peu.
La lycéenne se tenait près de la sortie de la classe, les yeux baissés vers le sol, écoutant l’échange entre les deux autres personnes habitant la classe. Cependant, son esprit était toujours en ébullition.
Naoya avait été confronté à une situation difficile, et Kazane avait été témoin de son calvaire. Elle se sentait impuissante, et les événements avaient ouvert les valves de sa colère.
Pourtant, l'intervention de la CPE lui avait insufflé une lueur d'espoir pour son ami.
Les paroles réconfortantes de la conseillère d'orientation résonnaient dans l'esprit de la demoiselle.
Elle se rappelait des mots prononcés, des promesses de prendre des mesures pour assurer la sécurité des étudiants... Et la nouvelle arrivante semblait partager son envie de mettre fin aux tourments du Franco-Japonais...
Cela avait allégé une partie de la colère qui avait empoisonné son cœur.
Cependant, même avec cette perspective positive, Kazane ne pouvait ignorer les sentiments tumultueux qui la tourmentaient.
Elle ressentait une colère bouillante envers ceux qui tourmentait son kohai, une frustration face à l'injustice de la situation, et une tristesse profonde pour son ami.
Soudain, le bruit de froissement du papier la ramena à la réalité.
Kazane leva les yeux et croisa le regard de Naoya. Elle pouvait voir dans ses yeux qu'il était fatigué par les événements.
Reprenant son souffle, Mitsugu tenta de se détendre.
Le calme revenait lentement au sein de la lycéenne. Elle prit une profonde inspiration, sentant l'air frais pénétrer ses poumons, se forçant à relâcher les tensions qui s'étaient accumulées en elle.
Alors que la tension diminuait, Mitsugu commença à prendre conscience de son comportement avec la CPE et le jeune homme qu’elle voulait aider… Elle douta un instant de ses méthodes, mais resta accrochée à l’idée que c’était la meilleure chose à faire.
-«Vous voulez que je vous laisse ? Je pense que je n’ai plus rien à faire ici....»
Lentement, Kazane esquissa un sourire, mais il était teinté de tristesse. Elle ne pouvait effacer les cicatrices du passé ni garantir un avenir sans épreuves, mais elle pouvait, à sa manière, apporter son soutien à Naoya et contribuer à créer un environnement plus sûr pour lui.
Le regard perçant de la demoiselle sautait de Guyot à la professeure. Ses yeux marrons finirent par s’arrêter dans le regard de la professeur, attendant son aval pour disparaître ou si elle avait d’autres demandes à lui formuler.
KoalaVolantLes paroles de Naoya résonnaient dans sa tête, et elle essayait de calmer les vagues d'émotions qui menaçaient de la submerger.
La salle de classe était presque vide, à l'exception de Kazane, Naoya, et la professeur dont elle ne connaissait le nom.
Le silence pesant qui régnait dans la pièce contrastait fortement avec le tumulte émotionnel qui secouait l'intérieur de Mitsugu
La jeune femme était tout de même soulagée de voir qu’une membre du personnel prenait au sérieux le cas de Guyot… Le voir tendre un papier et parler de ce qu’il s’était passé la soulagée quelque peu.
La lycéenne se tenait près de la sortie de la classe, les yeux baissés vers le sol, écoutant l’échange entre les deux autres personnes habitant la classe. Cependant, son esprit était toujours en ébullition.
Naoya avait été confronté à une situation difficile, et Kazane avait été témoin de son calvaire. Elle se sentait impuissante, et les événements avaient ouvert les valves de sa colère.
Pourtant, l'intervention de la CPE lui avait insufflé une lueur d'espoir pour son ami.
Les paroles réconfortantes de la conseillère d'orientation résonnaient dans l'esprit de la demoiselle.
Elle se rappelait des mots prononcés, des promesses de prendre des mesures pour assurer la sécurité des étudiants... Et la nouvelle arrivante semblait partager son envie de mettre fin aux tourments du Franco-Japonais...
Cela avait allégé une partie de la colère qui avait empoisonné son cœur.
Cependant, même avec cette perspective positive, Kazane ne pouvait ignorer les sentiments tumultueux qui la tourmentaient.
Elle ressentait une colère bouillante envers ceux qui tourmentait son kohai, une frustration face à l'injustice de la situation, et une tristesse profonde pour son ami.
Soudain, le bruit de froissement du papier la ramena à la réalité.
Kazane leva les yeux et croisa le regard de Naoya. Elle pouvait voir dans ses yeux qu'il était fatigué par les événements.
Reprenant son souffle, Mitsugu tenta de se détendre.
Le calme revenait lentement au sein de la lycéenne. Elle prit une profonde inspiration, sentant l'air frais pénétrer ses poumons, se forçant à relâcher les tensions qui s'étaient accumulées en elle.
Alors que la tension diminuait, Mitsugu commença à prendre conscience de son comportement avec la CPE et le jeune homme qu’elle voulait aider… Elle douta un instant de ses méthodes, mais resta accrochée à l’idée que c’était la meilleure chose à faire.
-«Vous voulez que je vous laisse ? Je pense que je n’ai plus rien à faire ici....»
Lentement, Kazane esquissa un sourire, mais il était teinté de tristesse. Elle ne pouvait effacer les cicatrices du passé ni garantir un avenir sans épreuves, mais elle pouvait, à sa manière, apporter son soutien à Naoya et contribuer à créer un environnement plus sûr pour lui.
Le regard perçant de la demoiselle sautait de Guyot à la professeure. Ses yeux marrons finirent par s’arrêter dans le regard de la professeur, attendant son aval pour disparaître ou si elle avait d’autres demandes à lui formuler.

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Re: Parfois, la parole peut être d'or || PV Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
Jeu 30 Nov 2023 - 13:12
Parfois, la parole peut être d’or
feat. Naoya Guyot

Un soupir de soulagement.
Moon n’a pas réussi à le contenir. Il est sorti de ses lèvres, tout seul. Elle aurait voulu se mordre la bouche. L’empêcher. Mais elle n’a pas pu. Tant pis.
C’est qu’elle est rassurée que la CPE ne se soit pas défilée. Que Naoya puisse être protégé. Ce n’est que le début, mais c’est un bon début. Néanmoins, Moon ne veut pas en rester là. Elle sait que ce n’est qu’un premier signalement, et que comme tout premier signalement, il risque de n’aboutir qu’en un avertissement.
Et aujourd’hui, Moon veut aller plus loin. Que Naoya puisse se sentir véritablement protégé.
Parce qu’elle lui a promis d’en parler à l’administration, elle le fera. Mais il lui faut désormais plus de preuves. Moon a été témoin d’une première agression hier. Kazane d’une seconde aujourd’hui. Ce ne sont pas des éléments disparates. C’est régulier.
Alors, une requête :
Une question qui n'amène aucune réponse. Bien sûr qu’elle le souhaite. Qui ne le voudrait pas. Et surtout au ton de sa voix lorsque Moon les a surpris, il y a quelque chose de non terminé que Kazane veut clore.
Moon constitue un dossier.
Moon n’a pas réussi à le contenir. Il est sorti de ses lèvres, tout seul. Elle aurait voulu se mordre la bouche. L’empêcher. Mais elle n’a pas pu. Tant pis.
C’est qu’elle est rassurée que la CPE ne se soit pas défilée. Que Naoya puisse être protégé. Ce n’est que le début, mais c’est un bon début. Néanmoins, Moon ne veut pas en rester là. Elle sait que ce n’est qu’un premier signalement, et que comme tout premier signalement, il risque de n’aboutir qu’en un avertissement.
Et aujourd’hui, Moon veut aller plus loin. Que Naoya puisse se sentir véritablement protégé.
Parce qu’elle lui a promis d’en parler à l’administration, elle le fera. Mais il lui faut désormais plus de preuves. Moon a été témoin d’une première agression hier. Kazane d’une seconde aujourd’hui. Ce ne sont pas des éléments disparates. C’est régulier.
Alors, une requête :
Mademoiselle, vous voulez aider votre ami, n’est-ce pas ?
Une question qui n'amène aucune réponse. Bien sûr qu’elle le souhaite. Qui ne le voudrait pas. Et surtout au ton de sa voix lorsque Moon les a surpris, il y a quelque chose de non terminé que Kazane veut clore.
Est-ce que vous seriez d’accord pour me donner votre témoignage. Sur ce qui s’est passé aujourd’hui ?
Moon constitue un dossier.
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Naoya Guyot
Re: Parfois, la parole peut être d'or || PV Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
Jeu 30 Nov 2023 - 17:28

Parfois, la parole peut être d'or
Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
Je comprends par ce soupir qu’aller chez le CPE est la réaction qu’on devrait avoir dans ce genre de situation. Que c’est un soulagement qu’on m’y ait poussé, que je leur ai parlé de ce qu’il s’est passé et qu’on m’ait promis des mesures. A côté de ça, mon amie semble se détendre, comme si le fait de voir des mesures être prises et que je ne laisse pas les choses comme ça étaient fait pour l’apaiser. Je me demande si elle a une mauvaise expérience avec le harcèlement…
J’imagine que tout ce qui devait être dit l’a été… Je vais donc continuer le rangement de la salle de classe comme cela aurait dû être fait par les personnes de service plus tôt. Je me demande si les pignoufs n’ont pas tout fait pour être tranquilles le temps qu’ils s’occupent de moi… Et, pendant que je fais ça, j’entends mon amie qui demande à prendre congé. J’imagine qu’elle n’a pas spécialement envie de rester dans une situation dont elle n’est pas un agent actif, mais seulement une témoin. Je peux la comprendre. Je lui accorde un regard et je hoche doucement la tête. J’espère la rassurer un peu, même si je ne sais pas vraiment quoi dire pour le moment.
Alors que je ramasse une autre chaise que je dépose sur le bureau le plus proche, j’entends la professeure non pas donner congé à Kazane-san mais lui demander son aide si elle le souhaite pour mettre fin à mon harcèlement. A travers un témoignage. Encore… Vais-je devoir à nouveau entendre parler de ce que j’ai subi ? Je n’en ai pas spécialement envie. Je n’ai pas besoin de m’en rappeler plus que c’est déjà le cas alors que je viens de le vivre. Bon sang… J’ai vraiment l’impression que je n’aurais pas le temps de m’en remettre et de prendre les mesures que je souhaite dans les proportions que je souhaite. Ma plus grande crainte serait que ça tombe dans les oreilles des pignoufs et qu’ils se vengent d’une manière ou d’une autre. Je comprends bien qu’il faille que ça s’arrête et que nous devons nous assurer qu’ils ne fassent pas d’autres victimes. Je suis même soulagé de ne pas être vu comme le méchant de l’histoire. Pourtant… Je ne peux pas m’empêcher de me sentir angoissé.
Finalement, je décide de laisser les deux femmes parler pendant que je range la salle de classe tout en gardant une oreille attentive à ce qu’il se dit. Après tout, je suis le principal intéressé par tout ça… Seulement, je ne veux pas empêcher Kazane-san de témoigner à cause de mes craintes ou de laisser mes peurs empêcher des mesures d’être prises. Elles sont déjà bien gentilles de prendre les devants… C’est moi qui ne suis qu’un couard…
J’imagine que tout ce qui devait être dit l’a été… Je vais donc continuer le rangement de la salle de classe comme cela aurait dû être fait par les personnes de service plus tôt. Je me demande si les pignoufs n’ont pas tout fait pour être tranquilles le temps qu’ils s’occupent de moi… Et, pendant que je fais ça, j’entends mon amie qui demande à prendre congé. J’imagine qu’elle n’a pas spécialement envie de rester dans une situation dont elle n’est pas un agent actif, mais seulement une témoin. Je peux la comprendre. Je lui accorde un regard et je hoche doucement la tête. J’espère la rassurer un peu, même si je ne sais pas vraiment quoi dire pour le moment.
Alors que je ramasse une autre chaise que je dépose sur le bureau le plus proche, j’entends la professeure non pas donner congé à Kazane-san mais lui demander son aide si elle le souhaite pour mettre fin à mon harcèlement. A travers un témoignage. Encore… Vais-je devoir à nouveau entendre parler de ce que j’ai subi ? Je n’en ai pas spécialement envie. Je n’ai pas besoin de m’en rappeler plus que c’est déjà le cas alors que je viens de le vivre. Bon sang… J’ai vraiment l’impression que je n’aurais pas le temps de m’en remettre et de prendre les mesures que je souhaite dans les proportions que je souhaite. Ma plus grande crainte serait que ça tombe dans les oreilles des pignoufs et qu’ils se vengent d’une manière ou d’une autre. Je comprends bien qu’il faille que ça s’arrête et que nous devons nous assurer qu’ils ne fassent pas d’autres victimes. Je suis même soulagé de ne pas être vu comme le méchant de l’histoire. Pourtant… Je ne peux pas m’empêcher de me sentir angoissé.
Finalement, je décide de laisser les deux femmes parler pendant que je range la salle de classe tout en gardant une oreille attentive à ce qu’il se dit. Après tout, je suis le principal intéressé par tout ça… Seulement, je ne veux pas empêcher Kazane-san de témoigner à cause de mes craintes ou de laisser mes peurs empêcher des mesures d’être prises. Elles sont déjà bien gentilles de prendre les devants… C’est moi qui ne suis qu’un couard…
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Kazane Mitsugu
Re: Parfois, la parole peut être d'or || PV Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
Ven 1 Déc 2023 - 0:48
PARFOIS, LA PAROLE PEUT ÊTRE D'OR || PV KAZANE MITSUGU & MOON KAWAGUCHI
feat. Moon et Naoya
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L'interrogation de la professeure flottait dans l'air de la salle de classe, et Kazane sentait le poids des responsabilités s'abattre sur ses épaules.
Les yeux attentifs de la professeure semblaient chercher quelque chose en elle, un élan de compassion ou de solidarité qui justifierait sa question.
Kazane, bien que surprise par la soudaineté de la question, ne se laissa pas déstabiliser. Un sourire sincère se dessina sur son visage, éclairant son regard déterminé. Elle lâcha sa serpillière et son seau et fit face à la professeure.
-«Oui, Sensei. Je veux aider Naoya ! »
Répondit-elle d'une voix fougueuse mais empreinte de détermination. Les yeux de Kazane brillaient d'une volonté farouche, prête à affronter les obstacles pour soutenir son ami.
Naoya, derrière elle, s'appliquait à remettre chaque chaise à sa place et à s’occuper de ranger la classe.
Mitsugu, ne voulant pas le laisser échapper si facilement, se précipita vers lui.
D'un geste vif, elle attrapa son bras, l'empêchant de continuer ses tâches de nettoyage et l’entraina de force devant la professeur inconnue.
La lycéenne secoua sa main dans les cheveux roux de son ami, le décoiffant, une expression de reproche marquant le visage de la jeune femme.
-« Mais ce baka m'en empêche ! »
S'exclama-t-elle d'une voix où se mêlaient l'exaspération et l'inquiétude. Maintenant son ami sous son étreinte, Kazane dit à son interlocutrice :
-« Et je témoignerais volontiers… Je peux même vous ramener ces types si vous le souhaitez ! »
Cependant, avant de poursuivre sa logorrhée pleine de rage et de détermination, Mitsugu, dans un geste empreint de respect et d'humilité, se baissa en posture d'excuse japonaise.
-« Pardon de vous déranger, Sensei mais... Pourriez-vous me dire qui vous êtes ? »
Demanda Kazane avec politesse, la tête légèrement inclinée. Elle surenchérit tout de même, se rappelant que c’est elle la cadette et non l’ainée.
-« Mitsugu Kazane, troisième année… Pour vous aider, sensei ! »
KoalaVolantLes yeux attentifs de la professeure semblaient chercher quelque chose en elle, un élan de compassion ou de solidarité qui justifierait sa question.
Kazane, bien que surprise par la soudaineté de la question, ne se laissa pas déstabiliser. Un sourire sincère se dessina sur son visage, éclairant son regard déterminé. Elle lâcha sa serpillière et son seau et fit face à la professeure.
-«Oui, Sensei. Je veux aider Naoya ! »
Répondit-elle d'une voix fougueuse mais empreinte de détermination. Les yeux de Kazane brillaient d'une volonté farouche, prête à affronter les obstacles pour soutenir son ami.
Naoya, derrière elle, s'appliquait à remettre chaque chaise à sa place et à s’occuper de ranger la classe.
Mitsugu, ne voulant pas le laisser échapper si facilement, se précipita vers lui.
D'un geste vif, elle attrapa son bras, l'empêchant de continuer ses tâches de nettoyage et l’entraina de force devant la professeur inconnue.
La lycéenne secoua sa main dans les cheveux roux de son ami, le décoiffant, une expression de reproche marquant le visage de la jeune femme.
-« Mais ce baka m'en empêche ! »
S'exclama-t-elle d'une voix où se mêlaient l'exaspération et l'inquiétude. Maintenant son ami sous son étreinte, Kazane dit à son interlocutrice :
-« Et je témoignerais volontiers… Je peux même vous ramener ces types si vous le souhaitez ! »
Cependant, avant de poursuivre sa logorrhée pleine de rage et de détermination, Mitsugu, dans un geste empreint de respect et d'humilité, se baissa en posture d'excuse japonaise.
-« Pardon de vous déranger, Sensei mais... Pourriez-vous me dire qui vous êtes ? »
Demanda Kazane avec politesse, la tête légèrement inclinée. Elle surenchérit tout de même, se rappelant que c’est elle la cadette et non l’ainée.
-« Mitsugu Kazane, troisième année… Pour vous aider, sensei ! »

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Moon Kawaguchi
Re: Parfois, la parole peut être d'or || PV Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
Ven 1 Déc 2023 - 12:50
Parfois, la parole peut être d’or
feat. Naoya Guyot

Moon suit du regard Naoya, qui semble vouloir fuir la conversation. Elle le comprend. Après tout, il doit en avoir assez, depuis ces quelques jours, de devoir toujours répéter les mêmes situations, les mêmes mots, sans que rien n’évolue. Moon a bien du mal à savoir si ça dure depuis longtemps. S’il avait déjà parlé, au collège, lorsque tout ça a commencé.
Ou si c’est la première fois qu’on prend soin de lui.
Elle se demande aussi si ses parents en savent quelque chose. Après tout, c’est toute la difficulté de la pension. En restant matin, midi, et nuit dans l’établissement, plus rien ne parvient aux oreilles de la famille. Est-ce qu’ils ont appris, lorsqu’il se faisait frapper au collège ? Est-ce qu’il leur ment, le soir, au téléphone, quand ils lui demandent si tout se passe bien, et s’il se fait des copains.
Parfois, Moon a peur du jour où elle sera mère. Si elle sera mère. Plus les années passent et plus ce rêve s’efface. Peut-être pour le mieux. Elle ne supporterait pas de voir son enfant dans cette situation, et serait blessée de tout apprendre après coup, et de ne pas avoir pu l’aider.
Moon sort de ses rêves, quand Kazane lui répond. Elle sourit, confiante. C’est bien, il n’est pas tout seul, cette demoiselle semble vraiment apprécier le garçon et l’épauler. Rien que ça, c’est rassurant. Et elle l’écoute, alors. Kazane Mitsugu, un peu plus âgée. Elle lui propose de ramener les garçons.
Pas besoin d’expliquer plus, il lui semble que Kazane comprend ce que cela signifie.
Malheureusement, elle ne propose pour le moment pas “en personne”, même si elle le souhaiterait. Moon ne peut promettre aucune date de prise en charge.
Ou si c’est la première fois qu’on prend soin de lui.
Elle se demande aussi si ses parents en savent quelque chose. Après tout, c’est toute la difficulté de la pension. En restant matin, midi, et nuit dans l’établissement, plus rien ne parvient aux oreilles de la famille. Est-ce qu’ils ont appris, lorsqu’il se faisait frapper au collège ? Est-ce qu’il leur ment, le soir, au téléphone, quand ils lui demandent si tout se passe bien, et s’il se fait des copains.
Parfois, Moon a peur du jour où elle sera mère. Si elle sera mère. Plus les années passent et plus ce rêve s’efface. Peut-être pour le mieux. Elle ne supporterait pas de voir son enfant dans cette situation, et serait blessée de tout apprendre après coup, et de ne pas avoir pu l’aider.
Moon sort de ses rêves, quand Kazane lui répond. Elle sourit, confiante. C’est bien, il n’est pas tout seul, cette demoiselle semble vraiment apprécier le garçon et l’épauler. Rien que ça, c’est rassurant. Et elle l’écoute, alors. Kazane Mitsugu, un peu plus âgée. Elle lui propose de ramener les garçons.
Pour les trois garçons, ce n’est pas nécessaire, si on peut avoir les noms, ce serait déjà bien.Puis, elle répond à la question :
Moon Kawaguchi, professeur à l’université. J’ai rencontré monsieur Naoya hier, dans une situation difficile.
Pas besoin d’expliquer plus, il lui semble que Kazane comprend ce que cela signifie.
Je compte porter ce cas à l’administration, pour que des sanctions soient prises, et surtout de l’aide puisse être mise à disposition de votre camarade. Je ne sais pas quand je pourrais le porter, mais je le ferai. Pour le témoignage, préfèrez-vous me le faire parvenir en version écrite, ou en vidéo ?
Malheureusement, elle ne propose pour le moment pas “en personne”, même si elle le souhaiterait. Moon ne peut promettre aucune date de prise en charge.
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Merci Ryu


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Re: Parfois, la parole peut être d'or || PV Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
Ven 1 Déc 2023 - 18:40

Parfois, la parole peut être d'or
Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
La réponse de mon amie ne se fait pas attendre, comme attendu. Ça me fait autant plaisir qu’une boule d’angoisse dans l’estomac. Je doute qu’elle puisse faire quoi que ce soit contre trois grands lascars. Même moi je n’ai pas pu les battre…
En y pensant, je prends une chaise qui m’échappe des mains dès lors que Kazane-san m’embarque avec elle, me tirant une exclamation de surprise et de protestation. Coincé dans ses bras, mon regard se fait blasé alors qu’elle prétend que je ne veux pas la laisser faire alors qu’elle me décoiffe. Tant pis pour mes cheveux, ce n’est pas comme s’ils étaient encore ordonnés depuis un moment, par contre…
Mon but n’a jamais été autre. Je refuse qu’elle aille s’attirer des ennuis par ma faute. Après tout, si je l’empêchais de m’aider, je l’empêcherais de parler avec l’adulte qui lui demande un coup de main, j’aurais protesté depuis belle lurette. Jusqu’à preuve du contraire, encore une fois, je n’ai rien fait de tout ça. Je soupire doucement et tente de me libérer en douceur de l’étreinte de mon ami, pas vraiment confortable dans une telle position. Je vais finir par avoir mal au dos comme ça…
Je regarde la sensei et hausse un sourcil. Elle a les noms des pignoufs puisqu’elle les a notés la veille. Et je les ai écris sur la lettre pour la direction. Même la CPE les a, donc Kazane-san aussi. Ces noms, tout le monde les connaît, mais il faudrait encore que je les nomme ? Y’a vraiment un truc qui ne va pas…
Kawaguchi-sensei nous fait alors part de son projet de tout faire remonter à la direction après s’être présentée à la demande de Kazane-san, puis demande à cette dernière la forme sous laquelle elle préférerait faire son témoignage. Je profite de ce moment pour lever une main, toujours le regard un peu blasé, et fait savoir :
Et il est hors de question que je les nomme encore une fois. Je reste là, plaçant mes mains dans les poches, parce que je ne tiens pas à être ramené de force, mais j’aimerais vraiment pouvoir prendre une seconde pour moi. Prendre un moment pour faire une pause dans cette histoire, pour réfléchir un peu. Je crois que je n’ai même pas eu le temps de réaliser que j’ai été attaché par trois gars qui n’avaient rien de mieux à faire. En parler ne m’a pas plus aidé non plus… Ça m'a l’air trop irréel. Peut-être parce que ça n’était encore jamais été jusque-là… Jusqu’à présent, j’avais toujours réussi à m’en sortir, même si c’était au détriment de ma réputation. Et aujourd’hui… Je soupire doucement alors que mon regard est aussi bas que fuyant.
En y pensant, je prends une chaise qui m’échappe des mains dès lors que Kazane-san m’embarque avec elle, me tirant une exclamation de surprise et de protestation. Coincé dans ses bras, mon regard se fait blasé alors qu’elle prétend que je ne veux pas la laisser faire alors qu’elle me décoiffe. Tant pis pour mes cheveux, ce n’est pas comme s’ils étaient encore ordonnés depuis un moment, par contre…
Jusqu’à preuve du contraire, ce que j’ai refusé de faire c’est de te laisser aller essayer de te battre avec eux, rien d’autre.
Mon but n’a jamais été autre. Je refuse qu’elle aille s’attirer des ennuis par ma faute. Après tout, si je l’empêchais de m’aider, je l’empêcherais de parler avec l’adulte qui lui demande un coup de main, j’aurais protesté depuis belle lurette. Jusqu’à preuve du contraire, encore une fois, je n’ai rien fait de tout ça. Je soupire doucement et tente de me libérer en douceur de l’étreinte de mon ami, pas vraiment confortable dans une telle position. Je vais finir par avoir mal au dos comme ça…
Je regarde la sensei et hausse un sourcil. Elle a les noms des pignoufs puisqu’elle les a notés la veille. Et je les ai écris sur la lettre pour la direction. Même la CPE les a, donc Kazane-san aussi. Ces noms, tout le monde les connaît, mais il faudrait encore que je les nomme ? Y’a vraiment un truc qui ne va pas…
Kawaguchi-sensei nous fait alors part de son projet de tout faire remonter à la direction après s’être présentée à la demande de Kazane-san, puis demande à cette dernière la forme sous laquelle elle préférerait faire son témoignage. Je profite de ce moment pour lever une main, toujours le regard un peu blasé, et fait savoir :
Euh… Sauf erreur de ma part, vous connaissez leur nom, sensei. Vous les avez notés dans votre téléphone hier. Kazane-san les connaît aussi puisque je les ai cités devant elle quand on est allé en parler à la CPE. Ces noms ne sont donc pas inconnus.
Et il est hors de question que je les nomme encore une fois. Je reste là, plaçant mes mains dans les poches, parce que je ne tiens pas à être ramené de force, mais j’aimerais vraiment pouvoir prendre une seconde pour moi. Prendre un moment pour faire une pause dans cette histoire, pour réfléchir un peu. Je crois que je n’ai même pas eu le temps de réaliser que j’ai été attaché par trois gars qui n’avaient rien de mieux à faire. En parler ne m’a pas plus aidé non plus… Ça m'a l’air trop irréel. Peut-être parce que ça n’était encore jamais été jusque-là… Jusqu’à présent, j’avais toujours réussi à m’en sortir, même si c’était au détriment de ma réputation. Et aujourd’hui… Je soupire doucement alors que mon regard est aussi bas que fuyant.
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- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 25■ Messages : 267■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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Kazane Mitsugu
Re: Parfois, la parole peut être d'or || PV Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
Mar 5 Déc 2023 - 20:56
PARFOIS, LA PAROLE PEUT ÊTRE D'OR || PV KAZANE MITSUGU & MOON KAWAGUCHI
feat. Moon et Naoya
feat. Moon et Naoya


Kazane écoutait attentivement les paroles de la professeur, ses yeux incandescents fixés sur elle.
La proposition de porter l'affaire à l'administration résonna dans l'air comme une lueur d'espoir. Un sourire déterminé éclaira le visage de la jeune femme, remplaçant peu à peu l'ombre de la colère qui y résidait.
- « Je suis prête à témoigner, Kawaguchi-sensei. Et pour la forme, je préférerais le faire par écrit. Cela me permettra de m'exprimer de manière réfléchie et détaillée… J’ai de légère tendance à m’emporter…»
Mitsugu savait qu’elle minimisait sa propension à la colère explosive, mais elle était tout de même sincère… Elle avait une bien meilleure plume lorsqu’il fallait faire quelque chose d’important pour elle… Son roman, ses documents administratifs et maintenant, un témoignage pour Naoya.
La perspective que des mesures soient prises pour mettre fin au harcèlement du franco-japonais et que de l'aide lui soit apportée fit naître une lueur d'espoir dans le regard de la lycéenne.
Elle se sentait déterminée à faire tout ce qui était en son pouvoir pour aider son camarade et mettre un terme à cette situation difficile. La colère laissait place à la détermination et à l'espoir que justice soit rendue… Sans qu’elle doive intimider trois gamins les uns après les autres.
-« Merci de prendre cela au sérieux, sensei. Nous voulons juste que cela cesse et que Naoya puisse étudier dans un environnement sûr... Sans que je doive casser des dents…»
La demoiselle se sentait prête à s'engager dans cette démarche, à faire entendre sa voix de manière moins brutale pour défendre son Kohai.
L'idée que leurs témoignages puissent faire la différence et amener des changements positifs la remplissait d'une énergie nouvelle.
KoalaVolantLa proposition de porter l'affaire à l'administration résonna dans l'air comme une lueur d'espoir. Un sourire déterminé éclaira le visage de la jeune femme, remplaçant peu à peu l'ombre de la colère qui y résidait.
- « Je suis prête à témoigner, Kawaguchi-sensei. Et pour la forme, je préférerais le faire par écrit. Cela me permettra de m'exprimer de manière réfléchie et détaillée… J’ai de légère tendance à m’emporter…»
Mitsugu savait qu’elle minimisait sa propension à la colère explosive, mais elle était tout de même sincère… Elle avait une bien meilleure plume lorsqu’il fallait faire quelque chose d’important pour elle… Son roman, ses documents administratifs et maintenant, un témoignage pour Naoya.
La perspective que des mesures soient prises pour mettre fin au harcèlement du franco-japonais et que de l'aide lui soit apportée fit naître une lueur d'espoir dans le regard de la lycéenne.
Elle se sentait déterminée à faire tout ce qui était en son pouvoir pour aider son camarade et mettre un terme à cette situation difficile. La colère laissait place à la détermination et à l'espoir que justice soit rendue… Sans qu’elle doive intimider trois gamins les uns après les autres.
-« Merci de prendre cela au sérieux, sensei. Nous voulons juste que cela cesse et que Naoya puisse étudier dans un environnement sûr... Sans que je doive casser des dents…»
La demoiselle se sentait prête à s'engager dans cette démarche, à faire entendre sa voix de manière moins brutale pour défendre son Kohai.
L'idée que leurs témoignages puissent faire la différence et amener des changements positifs la remplissait d'une énergie nouvelle.

- Moon KawaguchiPersonnel ; prof de cinéma■ Age : 25■ Messages : 1455■ Inscrit le : 13/03/2022■ Mes clubs :
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Moon Kawaguchi
Re: Parfois, la parole peut être d'or || PV Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
Hier à 14:41
Parfois, la parole peut être d’or
feat. Naoya Guyot

Oh. Moon se déconfit un peu. Elle n’avait pas fait le lien entre la bagarre de la veille et celle-ci. Un peu maladroitement, la professeure avait pensé que d’autres garçons avaient pu s’en prendre à lui. Un peu égoïstement, elle avait osé imaginer que sa rouste de la veille aurait pu les dissuader, ne serait-ce que pour quelques jours, de s’en prendre à Naoya.
Alors, elle s’en veut, de ne pas avoir fait ce qu’elle aurait dû faire la veille. Elle s’en veut d’avoir attendu ne serait-ce qu’assez pour qu’ils puissent recommencer. En parler le lendemain. Comme si c’était bien. Moon marmonne, parce que c’est plus fort qu’elle :
Quand elle s’entend le dire, elle se redresse tout de suite, et se mord la joue. Ce n’est pas des manières. Elle espère que personne ne l’a entendu, mais elle n’ose pas vraiment regarder les deux lycéens. Oui. Ce sont des p’tits cons. Mais elle n’a pas à le dire. Elle se reprend, alors, en parlant un peu plus fort, pour que Naoya puisse entendre ses excuses :
Puis, elle se retourne de nouveau vers Kazane. La demoiselle a le sang chaud, c’est indéniable. Moon la comprend. Ce n’est pas une situation facile, de voir son ami dans une telle situation, avec la sensation de ne rien pouvoir faire pour le venir en aide.
Et ce sang chaud, il faut pouvoir l’utiliser à son avantage. Cette détermination...
Alors, elle s’en veut, de ne pas avoir fait ce qu’elle aurait dû faire la veille. Elle s’en veut d’avoir attendu ne serait-ce qu’assez pour qu’ils puissent recommencer. En parler le lendemain. Comme si c’était bien. Moon marmonne, parce que c’est plus fort qu’elle :
Les p’tits cons...
Quand elle s’entend le dire, elle se redresse tout de suite, et se mord la joue. Ce n’est pas des manières. Elle espère que personne ne l’a entendu, mais elle n’ose pas vraiment regarder les deux lycéens. Oui. Ce sont des p’tits cons. Mais elle n’a pas à le dire. Elle se reprend, alors, en parlant un peu plus fort, pour que Naoya puisse entendre ses excuses :
Je suis vraiment désolée. Je pensais qu’avec l’événement de la veille, et le fait que j’avais pris leur nom, ils seraient dissuadés. J’aurai dû être plus rapide pour en discuter avec l’administration, afin que ça ne se reproduise pas.
Puis, elle se retourne de nouveau vers Kazane. La demoiselle a le sang chaud, c’est indéniable. Moon la comprend. Ce n’est pas une situation facile, de voir son ami dans une telle situation, avec la sensation de ne rien pouvoir faire pour le venir en aide.
Et ce sang chaud, il faut pouvoir l’utiliser à son avantage. Cette détermination...
Je ne souhaite pas faire la même erreur deux fois, et je souhaite pouvoir rapidement faire mon rapport. Quand penses-tu pouvoir me donner le témoignage ?Et elle termine par :
Moi aussi, je souhaite que ça cesse.
Code by awful modifié par Gin

Merci Ryu


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Re: Parfois, la parole peut être d'or || PV Kazane Mitsugu & Moon Kawaguchi
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