Junichi Yasuhisa

Physique :

Juni est un jeune homme bien portant, d’une allure simple tant au niveau du visage que de sa carrure. On ne pose clairement pas les yeux sur lui en parcourant la foule du regard. Des cheveux châtains clairs qu'il tient de sa mère et des yeux noirs comme son père bien cachés derrière des lunettes qu'il porte presque tout le temps. Si une chose peut éventuellement marquer, c’est bien son sourire qu’il affiche assez facilement, parfois paisible, quelque fois tranchant mais rarement mauvais.

C’est clairement quelqu’un qui a le physique de son caractère ; il ne montre jamais s'il souffre ou s'il est triste. Ses gestes sont rarement brusques, sauf quand ce n'est pas fait exprès, et sa démarche est assurée. Tout comme il affiche un air paisible et détendu lorsqu'il joue de la musique. Pas bien grand d'ailleurs, pour 1m75, ni épais avec ses 80 kilos en moyenne. Ce qui peut décontenancer d'ailleurs, car c'est un gourmand, mais comme son activité sportive suit assez bien son rythme, il parvient à être stable.

Lorsqu’il pratique du sport, il est concentré et semble sûr de lui. C’est d’ailleurs là où son physique semble contredire ses capacités. Junichi a de bonnes jambes et de bons bras. Capable de sprinter, de lancer une balle avec force ou bien de taper dedans avec la batte. On peut facilement être surpris, même si le jeune homme n’est pas non plus l'un des meilleurs, il sait se débrouiller dans le sport qu’il adore. Tout comme il sait pratiquer d'autres sports si l'occasion se présente.

Une autre chose qui tranche, c’est son style vestimentaire. Junichi n'y prête aucune attention et s'habille souvent avec ce qui vient dans son armoire. Parfois ça passe, parfois moins. On sent clairement qu’il n’a jamais eu quelqu’un pour lui apprendre à marier les couleurs. De ce fait, il s'habille souvent avec des tenues basiques afin d’être tranquille sur ce point. Donc rarement extravagant.

Caractère :

Soyons clairs, Junichi est une patte ! C’est quelqu’un qui ne juge jamais personne et, au contraire, n’hésitera jamais à aider autrui, même s'il a déjà eu des soucis avec la personne dans le besoin. Un peu bavard sur les bords, il n’a pas peur de développer ce qu’il pense, avec un franc-parler parfois déconcertant au Japon. C'est un bosseur qui n'a pas peur de se retrousser les manches, mais il connaît également ses limites, qui sont souvent les matières trop intellectuelles. Si vous lui demandez quelle est la racine carrée de 248, il vous répondra "un grand verre d'aspirine". Le milieu scientifique n'est donc pas sa tasse de thé.

Blagueur, il aime s’amuser, c’est un fait. Il maîtrise d'ailleurs assez bien le verbe pour se tiré d'un mauvais pas. Ce n’est clairement pas une personne qui se laisse abattre et qui désamorcera rapidement une situation gênante avec humour. Cependant, cela peut rapidement être mal pris si cela vise quelqu’un. Plus il vous apprécie, plus il rira avec vous ou à vos dépens. Attention, n'essayer d'ailleurs pas de le mettre en colère, c'est peine perdu. S'il y a bien une chose de japonais chez lui, c'est sa capacité à se contenir et autant dire que vous aurez plus vite fait de faire fondre un bonhomme de neige en hiver avec un glaçon.

Cependant, il y a toujours des points noirs. Junichi est un boudeur malgré les apparences. S’il est mit en porte à faux ou qu'il blesse quelqu'un(e), sa première réaction va être de bouder dans son coin. Mais c’est rarement contre les autres, plutôt contre lui-même. C’est souvent un moment de remise en question où il se demande s’il a bien fait ou non. Il ne supporte pas non plus les personnes mettant en avant leurs situations financières aisés et prenant les autres de haut. Juni ne sait pas non plus tourné sept fois sa langue dans sa bouche ce qui peut aussi lui attirer quelque petit ennuis. Surtout qu'il a la fâcheuse tendance à enfoncé le clou quand ce n'est pas nécessaire.

De même, que son humour peut être rapidement mal interprété selon la susceptibilité, car il va souvent taquiner les autres de temps en temps. Un autre défaut notable est qu'il est assez têtu : quand il a une idée, il ira jusqu’au bout, peu importe qu’elle soit bonne ou mauvaise. Loin d'être un génie, il est capable d'apprendre avec du travail assidu. Cependant, même s'il est doué dans sa branche, il se révèlera bien inutile lors d'exercices trop intellectuels. D'ailleurs, ce n'est pas son genre non plus de tergiverser ou de se prendre la tête. Sans être un fonceur, Junichi n'hésitera pas à agir si la nécessité l'impose... Ce qui peut parfois lui attirer quelques soucis lorsque c'est doublé avec son côté têtu.

Dans l’ensemble, Junichi reste quelqu’un de correct sur qui on peut s’appuyer en cas de besoin, sérieux quand il le faut même. Il n’a aucun mal à sociabiliser. En revanche, beaucoup moins en amour, car il ne veut pas revivre à nouveau la rupture par déménagement. Il va donc souvent se montrer un peu plus réticent et tentera de détourner le sujet s’il constate un trop grand rapprochement. Que ce soit avec les plus jeunes ou les plus âgés, il s'adapte logiquement assez bien en général, mais il peut toujours y avoir des exceptions !

Concernant sa famille, il parle facilement de son père avec lequel il est très proche. Moins de sa mère qui, même s'ils se voient de temps en temps, lui fait souvent plus de reproches que de compliments. Ce sont deux caractères diamétralement opposés. Junichi tient d’ailleurs le sien plus de son père, et ils partagent cette même légèreté dans la vie.

Une histoire n’est bonne à raconter que si elle trouve son public, non ?

La vie de Junichi est plutôt simple à décrire. Sa naissance se passa sans mal, et il fut entouré de parents aimants. Tout semblait promettre une vie plutôt agréable pour ce jeune homme, mais malheureusement, la vie n'est pas souvent aussi nuancée. Quoi qu'il en soit, jusqu’à ses dix ans, tout se passa globalement bien mise à part que l'enfant souffrait de myopie, rapidement corrigé par des lunettes.

Son père et sa mère s’étaient rencontrés à l’université. De là, ce fut l’amour fou. L'un voulait percer dans la musique et l’autre était plutôt doué avec les chiffres. Un duo plutôt intéressant quand on y réfléchit, mais pas forcément compatible. Junichi naquit très peu de temps après la fin des études. On pourrait penser à une soirée trop arrosée, mais non, il était clairement voulu. Lors de sa naissance, Junichi récupéra d'ailleurs la couleur de cheveux de sa grand-mère maternelle qui était Européenne. Couleur qui avait visiblement sauté une génération, comme en témoignent les cheveux noirs de sa génitrice. Cela fit malgré tout le bonheur de la mamie jusqu'à ce qu'elle ne soit plus de ce monde.

Vers 9 ans, sa famille déménagea à Tokyo car son père trouva du travail dans un conservatoire. Une grande nouvelle également pour sa mère qui ne tarda pas à se faire embaucher dans une grande entreprise. Gravir les échelons ne fut pas très compliqué pour elle d’ailleurs. Rapidement, la petite famille arriva à un niveau de vie plutôt aisé, ce qui ravit la dame.

Malheureusement, ni Juni ni son père n'étaient faits pour ce style de vie et peu à peu les conflits éclatèrent entre deux personnes assez simples et une beaucoup trop classieuse, disons. Au départ, ce fut pour l'éducation du gamin. Ainsi, il fut changé d’école presque aussi vite qu’on change de chaussettes. Se retrouvant dans un milieu auquel il n'était pas habitué, Junichi dut s’adapter tant bien que mal à un monde ou l'argent semblait déterminé le degré d'élévation dans la société. Il avait 11 ans à ce moment.

Heureusement, son père était très proche de lui et passait autant de temps qu'il le pouvait avec lui quand son travail n'était pas trop prenant. Des deux parents, il était le seul à connaître la vraie passion de son fils qui n'était ni la musique, bien que ce dernier n'y soit plus réticent à apprendre, ni la comptabilité. Non, il aimait le sport, et plus principalement le baseball.

Taper dans une balle, sprinter, et parvenir à toucher la base avant de se faire toucher par la balle. C’était ça qu’il aimait, un sport qui demandait d’être adroit, agile, et de posséder de bons réflexes. C’est tout ce qu’il aimait faire en soi. Mais évidemment, ce n’était pas du goût de sa mère qui aurait voulu le voir travailler avec elle. Les disputes suivantes amenèrent Junichi à revenir en école standard à l’âge de 13 ans car il ne parvenait pas à s'intégrer. Revenir dans un milieu plus simple fit beaucoup de bien à ce garçon qui retrouva alors rapidement ses marques.

Mais cela n’arrangea pas la situation de ses parents qui petit à petit se dégrada, l’un reprochant à l’autre de manquer les meilleures années de leur fils et l’autre reprochant qu’elle ne pouvait pas non plus mettre son travail de côté. Ce fut compliqué et fatalement le divorce se trouva être la dernière solution à ce problème. Le niveau fut tel que ce fut son père qui eut la garde, sans aucune forme de réticence de la part de la mère modèle.

Dans un premier temps, cela ne fut pas facile pour eux. Son père finit par démissionner pour devenir professeur de musique, donnant dans un premier temps des cours particuliers. Juni se perfectionna aussi en musique grâce à lui, apprenant à jouer différents instruments et l’accompagna même dans des petits concerts donnés ici et là.

Par la suite et avec beaucoup de travail, son père parvint à devenir professeur de musique en milieu scolaire. De là, il dut prendre les postes là où il pouvait en avoir, souvent des remplacements plus ou moins longs. La malchance voulut qu’il y ait peu de place libre pour ce poste dans les environs. Juni avait alors 16 ans.

Les années suivantes, ce fut déménagement sur déménagement. Juni accompagna son père partout où il pouvait travailler. 1 année par ici, quelques mois par là. Jusqu’à non loin de Kobe à Osaka, ce fut une occasion en or pour le jeune homme et comme sa mère se devait de fournir un apport financier pour ses études, il profita de l’occasion pour rentrer à l’université de Kobe en filière sportive. D'ailleurs, il lui fit part de cette idée lorsqu'il lui rendit visite, car elle avait le droit de le voir un week-end de temps à autre lorsque son travail le lui permettait. Elle ne s'opposa absolument pas au projet et fut même ravie de participer aux frais, dans la mesure où l'université de Kobe semblait assez réputée pour elle. Une relation Mère Fils quelque peu compliquée, mais Junichi avait fini par s'y faire et accepter malgré tout qu'elle ne soit pas la mère idéale, dans la mesure où elle était malgré tout relativement présente pour lui. Ses remarques acerbes ou ses critiques n'étaient qu'un prix à payer aux yeux du jeune homme. Avec le temps, il apprit même à en rire et ne semblait plus autant impacté.

Bien que ce ne fut pas une vie facile, ce ne fut pas non plus une vie épouvantable. Une vie même plutôt simple, le jeune homme put même avoir beaucoup d’amis dans les différents établissements qu’il fréquenta et plein de bonnes expériences comme de mauvaises. L’histoire de son premier home run, par exemple, ne connut pas un dénouement auquel il se serait attendu. Junichi a aussi pu connaître les plaisirs et déboires de la vie amoureuse avec deux petites amies, qui ne durèrent pas, à cause des déménagements.

Pourtant, contre toute attente, la première année se passa sans trop de soucis pour lui, et il put s’adonner à la fois au sport tant en classe qu’en club, comme à la musique en club. Au niveau scolaire, il parvint à se tenir avec des notes correctes sans toucher le haut du plafond non plus, et il n’a de mémoire jamais attiré l’attention des surveillants ou du personnel scolaire, mis à part à l’infirmerie suite à des petites blessures faites au sport.

Japonais : Bonne maitrise autant parlé qu'a l'écrit. Logique pour une langue natale.

Anglais : Qu'il a apprit a cause... ou plutôt grâce à sa mère. Il a du mal si un mot est inconnu dans son vocabulaire, ce qui peut arrivé parfois. Mais dans l'ensemble, il se débrouille.