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Allô docteur, bobo
Beck Oribe
Je hoche la tête alors qu’elle m’assure qu’elle s’en sortira. Je l’espère pour elle. Vu l’aide qu’elle apporte et son caractère doux, sans jugement (pas apparent en tout cas), elle me paraît être une personne qui mérite plus que quiconque de s’en sortir. Peut-être même plus que moi, mais je ne suis sans doute pas le plus à même d’en juger. On n’est jamais très objectif quand il s’agit de soi. Maintenant que j’y pense, j’aime beaucoup une description que j’ai lue dans un manga de la manière dont on se perçoit en général. C’était assez imagé.
A ma question, alors que je m’inquiète de faire une erreur de vouloir m’isoler dans cette histoire, je ne m’attendais pas du tout à la réponse qu’elle me donne. Une réponse qui me soulage beaucoup. Après tout, j’étais persuadé qu’elle allait essayer de me faire comprendre qu’il ne faudrait jamais rester seul dans ce genre de situation comme j’ai cru le comprendre par le comportement de Kazane-san et la professeur d’université qui m’est venue en aide.
Moi aussi, j’espère que l’administration ne va pas laisser traîner le problème… même si, encore une fois, je ne suis pas certain de ce qui pourrait être fait. Très franchement, je doute pouvoir avoir une solution qui m’empêche de m’en prendre plein la tronche par la suite. Quoique, je peux espérer qu’avec les témoignages qu’ils ont eu et l'appui d’une professeurs les trois pignoufs se fassent virer. Ce serait sans doute la meilleure option pour moi.
Je me sens vraiment dans une impasse. Et on aura beau espérer que l’administration se bouge le… Bref, qu’ils se dépêchent, je doute que ce soit suffisant pour me faire tenir jusqu’à ce qu’ils en finissent. Puisqu’ils sont dans ma classe, je ne peux pas me cacher. Là est le problème le plus important de ma situation.
A ma question, alors que je m’inquiète de faire une erreur de vouloir m’isoler dans cette histoire, je ne m’attendais pas du tout à la réponse qu’elle me donne. Une réponse qui me soulage beaucoup. Après tout, j’étais persuadé qu’elle allait essayer de me faire comprendre qu’il ne faudrait jamais rester seul dans ce genre de situation comme j’ai cru le comprendre par le comportement de Kazane-san et la professeur d’université qui m’est venue en aide.
Moi aussi, j’espère que l’administration ne va pas laisser traîner le problème… même si, encore une fois, je ne suis pas certain de ce qui pourrait être fait. Très franchement, je doute pouvoir avoir une solution qui m’empêche de m’en prendre plein la tronche par la suite. Quoique, je peux espérer qu’avec les témoignages qu’ils ont eu et l'appui d’une professeurs les trois pignoufs se fassent virer. Ce serait sans doute la meilleure option pour moi.
En attendant, avez-vous un conseil à me donner pour éviter que je vive constamment dans la peur de ce qu’on pourrait me faire ? Je pourrais très bien essayer de leur mettre la pâtée, mais ils sont trois et plus costauds que moi, du coup je crains que je finisse à nouveau attaché dans la salle de classe, ce n’est donc pas une solution. Mais je ne peux pas rester comme ça non plus le temps que l’administration en finisse… Et je ne peux pas demander aux autres pour ma protection non plus, je ne voudrais pas que ça leur retombe dessus…
Je me sens vraiment dans une impasse. Et on aura beau espérer que l’administration se bouge le… Bref, qu’ils se dépêchent, je doute que ce soit suffisant pour me faire tenir jusqu’à ce qu’ils en finissent. Puisqu’ils sont dans ma classe, je ne peux pas me cacher. Là est le problème le plus important de ma situation.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 29■ Messages : 730■ Inscrit le : 13/02/2023
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Allô docteur bobo
13 Juin 2018 || Ft. Naoya
13 Juin 2018 || Ft. Naoya
Il est certain à force de se faire persécuter par ses pairs, cela peut être fatiguant et de devoir toujours redouter de ce qui va se passer demain n'était certainement pas une vie. Toujours vivre dans la crainte n'était pas quelque chose de souhaitable pour qui que ce soit, mais la jeune femme était persuadée qu'il allait s'en sortir car il a l'air tenace et persévérant mais sa question implique légèrement le doute dans l'esprit de la psychologue. Beck ne voulait pas rendre les choses difficile et elle espérait que l'administration ferait son possible pour agir et pouvoir régler le problème.
Même cela n'était peut être pas une mauvaise idée de devoir impliquer des amis à lui dans l'histoire, histoire que ce soit équitable mais au final pas très bien car ce sont eux qui risquent d'être harcelés à leur tour. Mais si ce sont des japonais peut être qu'ils leur foutront la paix ? Mais bon, il est vrai que la vie ne devrait pas être une histoire d'origine, cela est contraire aux principes de la jeune femme. Elle soupirait, agacée par la situation qui se présentait à elle car les harceleurs ne lâchent jamais l'affaire quand ils ont pas finit de ronger leur os.
La brune n'avait pas beaucoup d'idées mais elle tentait d'aider Naoya dans sa détresse, elle n'avait pas d'autres solutions au vue de la lenteur de l'administration.
Même cela n'était peut être pas une mauvaise idée de devoir impliquer des amis à lui dans l'histoire, histoire que ce soit équitable mais au final pas très bien car ce sont eux qui risquent d'être harcelés à leur tour. Mais si ce sont des japonais peut être qu'ils leur foutront la paix ? Mais bon, il est vrai que la vie ne devrait pas être une histoire d'origine, cela est contraire aux principes de la jeune femme. Elle soupirait, agacée par la situation qui se présentait à elle car les harceleurs ne lâchent jamais l'affaire quand ils ont pas finit de ronger leur os.
Je sais que cela va vous paraître facile à dire, mais il ne faut pas avoir peur d'affronter le lendemain. Cela n'est pas une vie, je peux comprendre votre crainte à leur égard et que ce n'est pas facile de vivre avec la peur au ventre, j'étais comme vous avant. Alors, il faut tenter d'ignorer c'est le meilleur des mépris et surtout ne partez pas avec la négativité à la tête car cela attire les mauvaises choses justement. Je ne suis pas devin, mais ce que je peux être sûre c'est qu'il ne faut pas leur répondre par les coups car sinon c'est vous qui risquez avoir des problèmes. Tentez de vous promener dans les couloirs avec quelqu'un, ça se trouve que cela les dissuadera de s'en prendre à vous... Une idée comme ça ?
La brune n'avait pas beaucoup d'idées mais elle tentait d'aider Naoya dans sa détresse, elle n'avait pas d'autres solutions au vue de la lenteur de l'administration.
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Beck Oribe
Je la vois soupirer. Est-ce moi qui l’emmerde ou cette histoire de harcèlement ? Ou les deux, ce qui n’est pas totalement improbable. Après tout, ayant été harcelée, tout ça doit l’emmerder jusqu’à un certain point. Et moi je n’arrête pas d’en rajouter une couche en amenant toujours une nouvelle question. Cela est sans doute pas mal pénible pour elle. Ce sera donc sans doute ma dernière question. Je ne voudrais pas pousser le bouchon trop loin non plus…
“Ne pas avoir peur”... Que ce soit du lendemain ou de mes agresseurs, ça sonne pareil à mes oreilles. J’entends que ce serait leur donner la gloire qu’ils ne méritent pas. Mais voilà, ce n’est pas si simple. J’ai la logique. C’est même pour ça que je suis là. Je ne veux pas vivre dans la peur. Je veux me débarrasser de la peur. Ce n’est pas si simple ! Sinon, je ne serais pas là. Je ne chercherais pas de l’aide alors que, jusqu’à maintenant, je me débrouillais tout seul. Si je n’avais pas la crainte de perdre ma chance d’avoir une bourse qui me sera très utile l’année prochaine, je ne me priverais pas de l’option de casser des gu*ules ou de faire des sales coups dans l’espoir de les arrêter. Même si je sais que ça n’arriverait pas… Mais au moins je n’aurais pas si peur puisque je ne m’écraserais pas.
Ignorer ? Comment ignorer trois gaillards plus grands et plus forts que moi qui sont dans ma classe et peuvent me repérer très facilement ? Comment ignorer des insultes inscrites jusque sur ma table ? Impossible de les ignorer. Ou, encore une fois, c’est un exercice qui est extrêmement compliqué à mettre en place. Encore, s’ils étaient dans une autre classe… Oui. Je pourrais me dire que je suis c*n et que je devrais faire comme s’ils n’existaient pas. Mais là…
Sincèrement, ses conseils sont pas mauvais. Au contraire, ils sont très bons. Je voudrais les mettre en œuvre. J’aimerais retrouver l’espoir que tout change avec ce qu’elle me dit. J’aimerais être convaincu. Je n’arrive pas à l’être. Je hoche la tête, mais mon regard ne suit pas. Je ne compte pas répondre à ça alors que pour elle ça a peut-être fonctionné.
Mettre les autres en danger pour me protéger ? Les afficher avec moi ? Je grimace. Je n’ai qu’une amie, elle est en troisième année et je sais que dès qu’elle verra les pignoufs elle se mettra en péril pour m’aider. Aussi, je ne suis pas le centre de son monde, elle a d’autres amis, je ne veux pas l’empêcher de les voir juste pour ma sécurité. J’ai bien quelques autres connaissances mais… Non, je ne peux pas leur demander ça alors que je ne leur parle pratiquement jamais. Surtout qu’il faudrait que j’explique la raison… Non. C’est mort.
Je m’en veux. Elle tente de m’aider, de me donner des aides. Finalement, je suis juste en train de tout refuser secrètement, ne voyant pas comment les mettre en place. Je me sens démuni et horrible. D’un autre côté, je ne peux pas mentir. Je ne veux pas la décourager et je ne veux pas avouer que je ne le ferais pas. Je me lève donc en passant mon sac sur une épaule.
Je ne vois pas quoi lui dire ou lui demander de plus. Je ne veux pas lui faire perdre plus de temps alors que je n’ai fais que me plaindre et que je ne sais pas quoi faire de ses solutions qui sont très bonnes. Je préfère donc laisser cette entrevue là. Je commence donc à partir, ne sachant pas trop quoi dire dans cette situation.
“Ne pas avoir peur”... Que ce soit du lendemain ou de mes agresseurs, ça sonne pareil à mes oreilles. J’entends que ce serait leur donner la gloire qu’ils ne méritent pas. Mais voilà, ce n’est pas si simple. J’ai la logique. C’est même pour ça que je suis là. Je ne veux pas vivre dans la peur. Je veux me débarrasser de la peur. Ce n’est pas si simple ! Sinon, je ne serais pas là. Je ne chercherais pas de l’aide alors que, jusqu’à maintenant, je me débrouillais tout seul. Si je n’avais pas la crainte de perdre ma chance d’avoir une bourse qui me sera très utile l’année prochaine, je ne me priverais pas de l’option de casser des gu*ules ou de faire des sales coups dans l’espoir de les arrêter. Même si je sais que ça n’arriverait pas… Mais au moins je n’aurais pas si peur puisque je ne m’écraserais pas.
Ignorer ? Comment ignorer trois gaillards plus grands et plus forts que moi qui sont dans ma classe et peuvent me repérer très facilement ? Comment ignorer des insultes inscrites jusque sur ma table ? Impossible de les ignorer. Ou, encore une fois, c’est un exercice qui est extrêmement compliqué à mettre en place. Encore, s’ils étaient dans une autre classe… Oui. Je pourrais me dire que je suis c*n et que je devrais faire comme s’ils n’existaient pas. Mais là…
Sincèrement, ses conseils sont pas mauvais. Au contraire, ils sont très bons. Je voudrais les mettre en œuvre. J’aimerais retrouver l’espoir que tout change avec ce qu’elle me dit. J’aimerais être convaincu. Je n’arrive pas à l’être. Je hoche la tête, mais mon regard ne suit pas. Je ne compte pas répondre à ça alors que pour elle ça a peut-être fonctionné.
Mettre les autres en danger pour me protéger ? Les afficher avec moi ? Je grimace. Je n’ai qu’une amie, elle est en troisième année et je sais que dès qu’elle verra les pignoufs elle se mettra en péril pour m’aider. Aussi, je ne suis pas le centre de son monde, elle a d’autres amis, je ne veux pas l’empêcher de les voir juste pour ma sécurité. J’ai bien quelques autres connaissances mais… Non, je ne peux pas leur demander ça alors que je ne leur parle pratiquement jamais. Surtout qu’il faudrait que j’explique la raison… Non. C’est mort.
Je m’en veux. Elle tente de m’aider, de me donner des aides. Finalement, je suis juste en train de tout refuser secrètement, ne voyant pas comment les mettre en place. Je me sens démuni et horrible. D’un autre côté, je ne peux pas mentir. Je ne veux pas la décourager et je ne veux pas avouer que je ne le ferais pas. Je me lève donc en passant mon sac sur une épaule.
Merci pour vos conseils, je vais voir ce que je vais faire. Et… merci pour m’avoir donné de votre temps.
Je ne vois pas quoi lui dire ou lui demander de plus. Je ne veux pas lui faire perdre plus de temps alors que je n’ai fais que me plaindre et que je ne sais pas quoi faire de ses solutions qui sont très bonnes. Je préfère donc laisser cette entrevue là. Je commence donc à partir, ne sachant pas trop quoi dire dans cette situation.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 29■ Messages : 730■ Inscrit le : 13/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
Allô docteur bobo
13 Juin 2018 || Ft. Naoya
13 Juin 2018 || Ft. Naoya
La jeune femme espérait vraiment que Naoya allait trouver une solution à son problème. Elle repensait à l'époque où elle se faisait harceler par ses camarades à l'école, ce moment où elle avait la boule au ventre avant d'aller à l'établissement scolaire. Aucun responsable ne faisait quoi que ce soit, isolée dans son coin et cherchant désespérément une solution pour parvenir à son problème mais personne. Elle-même n'osait pas parler de ses soucis à ses parents, alors la psychologue comprenait très bien la position de son interlocuteur. Ce malaise à ne pas vouloir dire que l'on allait mal et faire semblant que tout allait bien. Mais contrairement à l'étudiant, Beck n'avait jamais montré les poings ou quoi que ce soit, elle n'avait jamais été du genre bagarreuse jusqu'au point où elle avait décidé de se mettre un coup de pied aux fesses.
Plusieurs fois, elle voulue en finir avec la vie parce que personne ne lui avait prit la main jusqu'à ce jour, où elle avait décidé d'en parler à cette merveilleuse psychologue qui se trouvait en ville non loin de son lycée. La jeune femme avait très mal vécue son enfance et avait l'impression de revivre désormais maintenant qu'elle a trente ans. Il est vrai que c'est dommage de s'empêcher de vivre à cause des fauteurs de trouble, mais difficile quand on broie du noir, n'est-ce pas ?
Naoya semblait vouloir en rester là, mais la jeune femme comprenait bien. Il n y avait pas grand chose à raconter mis à part lui souhaiter bon courage pour la suite et qu'elle espère que les brutes qui l'embêtent arrêteront assez vite suite à l'agissement de l'administration. En espérant qu'ils se bougent eux aussi à faire avancer les choses, car ce n'est pas l'étudiant tout seul qui va faire évoluer la situation parce qu'il semble vouloir garder cela pour lui.
Plusieurs fois, elle voulue en finir avec la vie parce que personne ne lui avait prit la main jusqu'à ce jour, où elle avait décidé d'en parler à cette merveilleuse psychologue qui se trouvait en ville non loin de son lycée. La jeune femme avait très mal vécue son enfance et avait l'impression de revivre désormais maintenant qu'elle a trente ans. Il est vrai que c'est dommage de s'empêcher de vivre à cause des fauteurs de trouble, mais difficile quand on broie du noir, n'est-ce pas ?
Naoya semblait vouloir en rester là, mais la jeune femme comprenait bien. Il n y avait pas grand chose à raconter mis à part lui souhaiter bon courage pour la suite et qu'elle espère que les brutes qui l'embêtent arrêteront assez vite suite à l'agissement de l'administration. En espérant qu'ils se bougent eux aussi à faire avancer les choses, car ce n'est pas l'étudiant tout seul qui va faire évoluer la situation parce qu'il semble vouloir garder cela pour lui.
Ne vous en faites pas, je suis là pour cela... Cela serait quoi si je ne faisais pas mon métier ? Bien que certains pensent en venant me voir que leur soucis s'arrangeront en un claquement de doigt, mais vous n'êtes pas comme ça... Je vous souhaites bon courage pour la suite et n'hésitez pas.
- InvitéInvité
Allô docteur, bobo
Beck Oribe
Je suis sur le point de me diriger vers la porte quand l’adulte tente de m’apaiser quant au temps que j’ai pu lui prendre. C’est vrai qu’on a tendance à nous dire que les psy sont là pour nous écouter et nous conseiller, donc qu’ils ont toujours du temps à nous accorder. Pourtant, je ne voudrais pas prendre le temps qu’elle pourrait donner à quelqu’un qui en a plus besoin que moi, et, surtout, je ne voudrais pas que mes soucis lui aient fait trop remonter ceux qu’elle avait par le passé, bien qu’elle soit persuadée que tout va bien pour elle. Au fond, elle avait l’air d’être encore touchée par ce genre de choses, donc je ne suis pas spécialement convaincue qu’elle ait guéri.
Ce simple mot est accompagné d’un hochement de tête. Je lui suis plutôt reconnaissant qu’elle sache que je suis conscient que rien ne se fera en un claquement de doigts. C’est parce que j’en suis conscient que j’ai peur. Parce qu’il leur reste du temps pour me faire des frasques.
Maintenant que nous avons terminé notre conversation, je vais vers la porte que je franchis en lui disant un “au revoir” très discret. Puis, en partant, je la ferme pour laisser à la psy un espace de travail calme et confidentiel avant de me diriger vers mon dortoir. Il devraient être partis, maintenant, eux qui ne sont pas pensionnaires. Il me semble qu’ils vivent à Kobe. Sinon, ils sont à leur club, ce qui signifie qu’ils ont autre chose à faire que de s’occuper de moi. Donc, dans tous les cas, je n’ai rien à craindre. Tant mieux. J’ai moi aussi autre chose à faire que de leur donner de mon temps.
Merci...
Ce simple mot est accompagné d’un hochement de tête. Je lui suis plutôt reconnaissant qu’elle sache que je suis conscient que rien ne se fera en un claquement de doigts. C’est parce que j’en suis conscient que j’ai peur. Parce qu’il leur reste du temps pour me faire des frasques.
Maintenant que nous avons terminé notre conversation, je vais vers la porte que je franchis en lui disant un “au revoir” très discret. Puis, en partant, je la ferme pour laisser à la psy un espace de travail calme et confidentiel avant de me diriger vers mon dortoir. Il devraient être partis, maintenant, eux qui ne sont pas pensionnaires. Il me semble qu’ils vivent à Kobe. Sinon, ils sont à leur club, ce qui signifie qu’ils ont autre chose à faire que de s’occuper de moi. Donc, dans tous les cas, je n’ai rien à craindre. Tant mieux. J’ai moi aussi autre chose à faire que de leur donner de mon temps.
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