Promenons nous dans les bois [Pv Hoshi]

Tu t’étais levée tôt pour donner un petit coup d’entretient à la maison et pour terminer la préparation des bento. Ce qui avait pu être fait la veille l’avait été, mais le plus frais se devait d’être préparé ce matin, comme les onigris au tofu et épices coréennes. Tu n’en avait pas mit beaucoup, ignorant si Makoto appréçiait l’épicé ou ne le tolérait guère. Ça peut arriver. Les Onigris posés au centre, tu place des petits séparateur décoratifs. D’un côté, tu y met une salade de pennes aux noix de cajou. C’est dispendieux, mais ça en vaut la peine! De l’autre côté, une salade de haricots rouges au sésame. Dans la deuxième section, tu remplis la moitié de légumes: Concombres, poivrons, émadames, carottes. La seconde moitié propose des tranches de pommes vertes et de framboises. Tu avais voulu faire varier au cas ou ton nouvel ami n’aimerait pas un élément. Tu refermes les deux bento au contenu identique. Leur apparence, bien que noir de base, ne sont pas identiques. L’un laissait entrevoir dans un 2e ton de noir plus glacé un motif géométrique répétitif rappelant les fleurs tandis que l’autre était orné du délicat dessin de fleur de cerisier..

Dans deux petits plats tout noir, tu y met un petit dessert en plus que tu as cuisiné la veille: Des melon pan végétaliens. Ils sont aussi sucrés et craquant que ceux qu’on retrouve un peu partout, cependant, ils sont pigmenté de quelques grains brunâtre. C’est causé principalement par les graines de lin moulus qui ont remplacés les oeufs. Tu as deux boitiers d'ustensiles agencés au reste de la vaisselle et le tout est soigneusement emballé dans un baluchon aux motifs à carreau dans les teintes de noir, de violet et de gris. C’est prêt, il ne te reste plus qu’à te préparer.

Après un moment à regarder tes robes, tu reste indécise et tu doit te résoudre à appliquer le plan d’urgence: Envoyer une photo de chaque robe à Sayo pour qu’elle t’aide à choisir. Tu lui explique donc grossièrement que tu as un pique-nique de prévu avec un collègue pour qu’elle t’aide à faire le choix éclairer. Comme tu l’avais ressenti, Sayo a tout de suite insinué que cette histoire de pique-nique ressemblait à un rencard malgré que tu ait spécifié que ce n’était qu’entre ami. Cela avait tout de même eut l’audace de t’arracher un sourire. Une fois la robe choisie, tu promis à Sayo de lui revenir avec tous les détails de ce qui NE SE SERA PAS passé… Et les croustillants, s’il y en a, à sa demande… Téléphone de nouveau fermé, tu enfile donc la robe noir à bretelles qui s’entrecroisent joliment dans le dos et dont la devanture est agrémentée d’une dentelle de roses. Tu t’occupe ensuite de ton visage avec eyeliner, mascara et un rouge à lèvre violet foncé. Tu replace finalement tes cheveux qui retombent naturellement ondulés et termine avec un coup de peigne pour replacer ta frange. Un dernier coup d’oeil dans le miroir, tu es prête.

L’heure approche. D’ailleurs, tu aperçois par la fenêtre la voiture de Makoto qui se gare. Tu pose tes lunettes soleil sur ton nez et attrape ton sac à main. Tu descend ensuite pour aller prendre le baluchon. Tu y croise Jin que tu salue. Tu lui mentionne que tu pars pour le déjeuner et tu lui souhaite un bonne journée. Tu prends ton ombrelle en passant la porte et tu rejoins la voiture. Tu le salue d’un petit sourire.

-Bonjour! Je ne vous ai pas trop fait attendre, j’espère….

Tenue Hoshi:

Cela te rassurait un peu que l’attente ne l’ait pas trop dérangé. Enfin, tu te doute que même si ça avait été le cas, la politesse veut que l’on dise ne pas être dérangé. Tu l’observa discrètement. Le t-shirt et le jeans le changeait définitivement du costume, mais il n’en restait pas moins agréable à voir. Tu te devras de garder de dire ce détail à ta soeur, sinon c’est l’avalanche d’insinuations assurée. Galant comme au premier jour, il t’ouvre la porte et tu t’installe dans sa voiture après avoir déposé les bentos et l’ombrelle dans le coffre. Il te parle alors du chant des oiseaux. Oh la! Ça C’est un sujet qui t’enchante. Certainement, c’est un professeur de musique. La mélodie des oiseaux doit faire partie de son répertoire d’écoute.

-J’ai pu profiter du chant des oiseaux en forêt à quelques reprise oui et effectivement, aujourd’hui ne devrait pas faire exception vu la météo.

Une belle météo, mais tu espères ne pas avoir trop chaud. Le soleil ne t’effraie pas pour autant. Tu as l’habitude de passer tes journées au soleil et à devoir supporter la grosse chaleur. Ça fait partie de ton métier. Cependant, en jours de repos, tu n’était pas contre la fraicheur de l’ombre maintenue par les arbres de la forêt. Bien installée, tu attache ta ceinture et attend que Makoto ait repris sa place derrière le volant pour poursuivre le sujet.

-D’ailleurs, la foret dans son ensemble est une mélodie. La nature n’est-elle pas le plus grand répertoire ainsi? Elle possède la plus grande famille d’instrument!

Tu tentais d’engager la conversation en faisant un parallèle entre les goûts du professeur et les tiens. Écouter la nature… Définitivement, tu ne t’en lassera jamais. C’est tout aussi agréable que l’observer. Est-ce que Makoto a déjà prit le temps d’écouter la musique la plus primitive qui soit? Peut-être que tu pourra lui faire découvrir? Ou peut-être est-il habitué d’écouter la nature? Si ça se trouve, tu auras l’air d’une débutante à côté de lui. Tu regardes un peu par la fenêtre pour tenter de constituer le chemin. Cependant, un détail manque. Vous avez convenus de l’activité de la journée, mais tu lui avait laissé champ libre pour l’endroit.

-Finalement, où allons-nous manger? Simple curiosité…

TW: Insectes (plusieurs sont mentionnés)

Il t’avais demandé si tu aimais te retrouver seule en nature. Il ignorait à quel point il avait vu juste. Tu ne serais pas jardinière si ce n’était pas le cas. Enfin, d’aussi loin que tu te souvienne, la nature était ta plus grande amie et confidente. Tu restais convaincu que prendre les temps d’observer les animaux tout en leur parlant permettait un état de communication profonde. Tu ne comprends pas ce que l’animal dit, mais tu le ressens. Du moins, tu aime le croire. Tu t’es donc contenté de hocher la tête en souriant doucement en guise de réponse à sa question. Probablement qu’il n’a rien vu, étant concentré sur la route, mais… Qui sait, peut-être l’a-t-il ressenti?

Le paysage changeait sous tes yeux alors que les grattes-ciel laissaient place à de plus petites maisons. Il répondais à ta question sur l’endroit de votre rendez-vous amical et ce qui défilait devant tes yeux appuyaient sa réponse. Tu nota éventuellement qu’aucune musique ne jouait à la radio. Ça faisait un peu silencieux. Même pas une discussion de fond… Tu aurais bien aimé demander de mettre la musique, mais tu avais appris à ne pas critiquer le choix du conducteur. Celui qui conduit décide et si Makoto ne voulait pas mettre la radio, qu’il en soit ainsi. Au moins, la conversation entre vous allait de bon train. Un pique-nique sur un drap au sol? Parfait! C’est bien ce qu’ils avaient convenus. Bon, il aurait pu prendre un endroit avec des tables mise à disposition pour les pique-nique afin de ne pas manger au sol, mais tu trouvais que le concept perdait ainsi tout son charme.

-Aucun soucis! C’est parfait! J’aime bien les insectes. Beaucoup comptent parmi les plus grands protecteurs de la nature! Comme le lombric commun qui permet une bonne aération de la terre pour que l’eau et les nutriments et les racines y circulent bien. Il y a aussi les chrysopes qui aiment manger les oeuf des insectes nuisibles ou encore les abeilles qui sont reconnues pour leur travail de pollenisation. Les coccinelles, elles, pollenisent et sont aussi friandes des pucerons ravageurs. Même la mouche est utile puisqu’elle nettoie la nature de ses déchets comme les feuilles mortes et aide leur détérioration à l’état d’engrais…

Et tu décide de t’arrêter là avant de paraitre plus bizarre que tu ne l’es déjà. Tu as bien fait des recherches sur les insectes afin de savoir si un jardin est en santé ou non. C’est important de réagir si ‘on remarque une trop grande présence d’un insecte ravageurs. Néanmoins, tu aurais pu t’étaler encore longtemps sur le sujet, mais il faut bien en garder pour plus tard et le gps indique bientôt votre arrivée. De plus, tu ne voulais pas ennuyer ton ami. Il ne mérite pas encore cette malédiction.

L’homme ne sembla pas trop… Perturbé? par tes propos. Certains finissaient souvent dégoutés lorsque tu t’étalais un peu sur le sujet des insectes. Ces petites bestioles étaient loin d’être appréciées à leur juste valeur. Toi aussi, il y en quelques une que tu admire, mais de loin, te donnant un léger frisson à leur vue. Pour toi, ils restent cependant une branche de la vie animale et comme tu adore les animaux… Oui, bon, tu sais que ça peut se dissocier, que beaucoup de personnes aiment les animaux tout en trouvant les insectes répugnants.

La voiture tourne pour emprunter un petit chemin qui mène plus loin en forêt. Tu en profitais pour noyer ton regard dans le vert déferlant du paysage. Tu te demanda momentanément si tu aurais l’occasion de voir diverses variété d’oiseaux de la région. Tu ignorais cependant si tu réussirais à tous les identifier. Il y en a tellement que c’est difficile de tous les retenir. Tas mémoire est déjà remplie de végétaux et du type d’amour à leur donner. Après un petit moment, la voiture s’arrête et Makoto annonce l’arrivée. Un premier coup d’oeil aux environs.

-Je sens que l’endroit me plait déjà!

Tu n’a même pas le temps de songer à sortir de la voiture que le professeur de musique t’ouvre la porte et t’invite à le suivre. Il est vraiment galant cet homme. Il dégage une aura qui te plait bien que parfois, tu as l'impression d’y voir une teinte plus… Mais ça, tu ne t’y attarde pas. Toutes les auras ont leur part d’ombre tout comme chacun à son jardin secret. Sachant comment tu tiens au tiens, tu respecte au mieux celui des autres. Tu te dirige à la valise pour prendre tes choses. Le couvert des arbres est assez épais alors tu n’auras probablement pas besoin de ton ombrelle. Ton travail t’amène à être au soleil une bonne partie du temps alors dans ton temps libre, tu préfère profiter de l’ombre.

Un peu plus loin de la voiture, Makoto désigne l’endroit et tu l’aide à y étaler la couverture. Tu y dépose les bentos, t’assure que tout le reste est à portée de main et tu retire tes sandale pour te retrouver nu pied… Dans l’herbe. Tu aimais sentir la terre vivre sous tes pieds. Tu fit ensuite quelques pas pour passer à la couverture et t’y asseoit, observant les alentours pour découvrir les animaux cachés dans les arbres. Contemplation faite, tu porte ton regard sur le professeur, le détaillant quelque peu de façon discrète. C’est un bel homme en plus d’avoird des yeux bleus, comme toi… Et… Rohlala! Tu t’es laissé prendre par les sous-entendu de Sayo. Tu te dois de lui faire comprendre qu’il est possible d’avoir un pique-nique juste entre amis… Un gars et une file…

Bref, il est temps pour toi de déballer les bento, espérant que ton compagnon de repas apprécie. Tu te permet de lui décrire.

-Donc.. J’ai préparé une salade de pâtes au noix de cajou et une salade d’aricots rouge au sésame.. Il y a les légumes et.. Ah! Les onigri c’est tofu aux épices coréennes. Mais je ne les ai pas fait très piquant, mais après, si vous n’aimez pas ça, je comprendrai.. et… Heum… Enfin… Tout est… végétalien…

Tu savais qu’il était inutile de le préciser car cela ne changerait pas le goût. Surtout que le goût change, dans la tête des gens. Tu leur dit qu’il y a du brocoli, ils n’aiment pas ça. Le brocoli est à peine perceptible, mais vu qu’il savent, ils n’aimerons pas. Malgré tout, tu lui avait indiqué parce qu’il est assez important pour toi de faire savoir.

C’est vrai qu’en y repensant, tu le préparais depuis un moment ce bento. Quelle recette faire? Qu’est-ce qu’il aimerait? Il t’avais complètement donné carte blanche, mais tout le monde a des trucs qu’il déteste. C’est stressant alors de ne pas savoir si, par mégarde, tu es tombé sur l’un d’eux. Alors qu’il goûte, tu prends une bouchée en l’observant subtilement. C’était mieux ainsi. Tu ne voulais pas avoir l’air de le fixer sans rien faire dans le seul but d’attendre sa réaction. Non, tu étais plus… Civilisée… Une sorcière civilisée. Tu enchaine une autre bouchée tout en écoutant le verdict. C’est une réussite! Ton visage esquisse un léger sourire. Tu es ravie. Tout lui plait. Enfin, tu espère qu’il ne dit pas cela par pure politesse… Peut-être est-ce le cas? Alors tant pi, il vivra avec son mensonge, toi tu lui donne la vertu parce que c’est moins angoissant. Il enchaine ensuite la conversation sur la cuisine. Tu prends le temps de finir ta bouchée avant de répondre d’un ton calme, teintée de joie. Pa besoin de se presser dans cette conversation. Vous avez tout votre temps, non?

-Ça ne me déplait pas de cuisiner. Je ne dirais pas cependant que j’adore ça. J’ai appris à cuisiner pour pouvoir aider, mais surtout, pour pouvoir manger selon mes valeurs sans mettre ce poids sur le dos de mes parents.

Tu n’avais pas eut trop le choix. Cela a été un peu ta façon de démontrer tes convictions. Faire tes repas végétaliens et ensuite, petit à petit, donner des idées à tes parents…

- Mais j’avoue que ça fait plaisir parfois d’y mettre du siens et que ce soit apprécié… Tout comme ça ne me déplait pas du tout que mon colocataire cuisine la plupart du temps pour nous deux… Donc je ne sais pas trop si j’ai un « genre » de cuisine… Je dirais… Tant que c’est végétalien? Et vous, vous aimer cuisiner?

Oui? Non? Tu n’en sais rien. Est-ce qu’il aime cuisiner? Qu’est-ce qu’il aime cuisiner? Est-il bon cuisinier? Auras-tu l’occasion de goûter un jour sa cuisine? Tu es curieuse, mais n’en nourrit point d’espoir. Si peu de gens veulent se forcer pour cuisiner sans cruauté animale. Heureusement, Jin est très ouvert et compréhensif sur ce sujet.

Ainsi le repas avance au gré de la discussion entrecoupé de longs silence où vous être simplement occupés à manger. Tu regard parfois autour, les gens qui passent. Quelques regards perplexe en te voyant si vêtu de noir par cette chaleur. Heureusement, l’ombre des arbres garde une certaine fraicheur. Tu t’en fiche. Les oiseux chantent ta différence et leur présence t’es bien plus agréable. L’idée d’être cependant un peu plus reclus, isolés t’effleurent. Tu pourrais glisser tes pieds dans l’herbe, voir t’étendre sur celle-ci pour profiter du moment et de la brise. Hop hop! Un peu de tenu, chères pensées. Tu n’est pas seule et tu es en agréable compagnie.

-Vous.. pique-niquez souvent? Comme ça?

S’il l’a proposé, est-ce que c’est par habitude ou par goût de l’aventure? Pour ta part, être en nature te suffit. Tu entâme alors le petit dessert