- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 730■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Automatic Love Avec Akari Arasaka
/>
Le crépuscule tombait lentement sur la ville de Kobe, teintant le ciel de nuances de pourpre et d’or. Sur le toit de son dortoir, Kazane était assise au sol, les genoux repliés, tenant un roman entre ses mains.
La lumière du jour s'évanouissait, laissant sa place aux ombres de la nuit et offrant une ambiance tranquille et presque magique. Les mots dansaient sur les pages de son livre, transportant l'adolescente dans un monde lointain et imaginaire, loin des soucis et des tracas quotidiens.
Perdue dans sa lecture, Mitsugu ne remarqua pas tout de suite l’obscurité qui dévorait le toit au fur et à mesure que le divin soleil ne disparaissent derrière les haute tours de la ville défiant les cieux de leurs hauteurs.
Ce n’est que lorsque les mots commencèrent à se dissiper dans l’ombre qu’elle réalisa combien le temps avait passé. La lectrice soupira doucement, glissant son marque-page, un simple rectangle bleu aux motifs marins, entre deux pages avant de refermer le livre avec précaution.
Se redressant, la demoiselle s’étira, les bras tendus vers le ciel, libérant ennun craquement sonore la tension accumulée dans son dos et ses épaules.
Elle arrangea soigneusement sa jupe, lissant les plis avant de retirer la poussière blanche qui tachait ses collants noirs. Ses mocassins marrons frottaient légèrement contre le béton du toit alors qu’elle se dirigeait vers le bord. Une grille la séparait du vide, la protégeant tout en lui offrant une vue imprenable sur la cité en contrebas. Les lumières de Kobe commençaient à scintiller, une mer de points lumineux où une circulation éternelle serpentaient entre les batiments, s’étendant à perte de vue.
Kazane prit une profonde inspiration, emplissant ses poumons de l’air frais des hauteurs. Elle sentait ses longs cheveux noir corbeaux se déployer dans le vent, une sensation de liberté qui lui était familière et réconfortante. La japonaise soupira, laissant ses pensées dériver à travers les souvenirs de l’année écoulée.
Les examens, les nuits blanches passées à étudier, les malheurs et les moments de doute, tout cela semblait si loin maintenant, comme une vague qui se retire lentement de la plage. Pourtant, au milieu de ces épreuves, il y avait aussi des lueurs d’espoir et de joie. L’amitié indestructible avec Alya, malgré les épreuves qu’elles avaient traversées ensemble, était une source de force et de réconfort inestimable.
Shinji, quant à lui, était devenu une présence lointaine. La distance entre eux semblait insurmontable parfois, un fossé qui ne cessait de se creuser. Pourtant, leurs rares conversations étaient toujours empreintes de chaleur et de nostalgie, rappelant à la jeune-femme les moments précieux qu’ils avaient partagés. D’un autre côté, sa proximité croissante avec Ena la faisait jalouser au tout début... Mais maintenant, son coeur était vide de toute rivalité avec le blondinet impertinent.
Tandis qu’elle se perdait dans ses réflexions, un grincement familier retentit derrière elle. La porte du toit s’ouvrit lentement, interrompant le fil de ses pensées. Kazane se retourna, un sourire naissant sur ses lèvres. Elle se demanda qui pouvait bien venir la rejoindre à cette heure-ci.
Les yeux de Kazane se plissèrent légèrement pour distinguer la silhouette qui émergeait de l’ombre. Elle espérait secrètement qu’il s’agisse d’Alya, venue partager un moment de calme et de confidences, ou peut-être Maka, avec son éternel enthousiasme et ses idées farfelues. Quoi qu’il en soit, l’arrivée de cette personne promettait de transformer cette soirée déjà spéciale en un moment encore plus mémorable.
Le sourire de Kazane s’élargit, accueillant chaleureusement l’intrus qui venait troubler sa solitude bienfaisante, même si c'est un illustre inconnu.
KoalaVolantLa lumière du jour s'évanouissait, laissant sa place aux ombres de la nuit et offrant une ambiance tranquille et presque magique. Les mots dansaient sur les pages de son livre, transportant l'adolescente dans un monde lointain et imaginaire, loin des soucis et des tracas quotidiens.
Perdue dans sa lecture, Mitsugu ne remarqua pas tout de suite l’obscurité qui dévorait le toit au fur et à mesure que le divin soleil ne disparaissent derrière les haute tours de la ville défiant les cieux de leurs hauteurs.
Ce n’est que lorsque les mots commencèrent à se dissiper dans l’ombre qu’elle réalisa combien le temps avait passé. La lectrice soupira doucement, glissant son marque-page, un simple rectangle bleu aux motifs marins, entre deux pages avant de refermer le livre avec précaution.
Se redressant, la demoiselle s’étira, les bras tendus vers le ciel, libérant ennun craquement sonore la tension accumulée dans son dos et ses épaules.
Elle arrangea soigneusement sa jupe, lissant les plis avant de retirer la poussière blanche qui tachait ses collants noirs. Ses mocassins marrons frottaient légèrement contre le béton du toit alors qu’elle se dirigeait vers le bord. Une grille la séparait du vide, la protégeant tout en lui offrant une vue imprenable sur la cité en contrebas. Les lumières de Kobe commençaient à scintiller, une mer de points lumineux où une circulation éternelle serpentaient entre les batiments, s’étendant à perte de vue.
Kazane prit une profonde inspiration, emplissant ses poumons de l’air frais des hauteurs. Elle sentait ses longs cheveux noir corbeaux se déployer dans le vent, une sensation de liberté qui lui était familière et réconfortante. La japonaise soupira, laissant ses pensées dériver à travers les souvenirs de l’année écoulée.
Les examens, les nuits blanches passées à étudier, les malheurs et les moments de doute, tout cela semblait si loin maintenant, comme une vague qui se retire lentement de la plage. Pourtant, au milieu de ces épreuves, il y avait aussi des lueurs d’espoir et de joie. L’amitié indestructible avec Alya, malgré les épreuves qu’elles avaient traversées ensemble, était une source de force et de réconfort inestimable.
Shinji, quant à lui, était devenu une présence lointaine. La distance entre eux semblait insurmontable parfois, un fossé qui ne cessait de se creuser. Pourtant, leurs rares conversations étaient toujours empreintes de chaleur et de nostalgie, rappelant à la jeune-femme les moments précieux qu’ils avaient partagés. D’un autre côté, sa proximité croissante avec Ena la faisait jalouser au tout début... Mais maintenant, son coeur était vide de toute rivalité avec le blondinet impertinent.
Tandis qu’elle se perdait dans ses réflexions, un grincement familier retentit derrière elle. La porte du toit s’ouvrit lentement, interrompant le fil de ses pensées. Kazane se retourna, un sourire naissant sur ses lèvres. Elle se demanda qui pouvait bien venir la rejoindre à cette heure-ci.
Les yeux de Kazane se plissèrent légèrement pour distinguer la silhouette qui émergeait de l’ombre. Elle espérait secrètement qu’il s’agisse d’Alya, venue partager un moment de calme et de confidences, ou peut-être Maka, avec son éternel enthousiasme et ses idées farfelues. Quoi qu’il en soit, l’arrivée de cette personne promettait de transformer cette soirée déjà spéciale en un moment encore plus mémorable.
Le sourire de Kazane s’élargit, accueillant chaleureusement l’intrus qui venait troubler sa solitude bienfaisante, même si c'est un illustre inconnu.
- Akari ArasakaElève ; en 2ème année■ Age : 24■ Messages : 22■ Inscrit le : 01/06/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-4
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
Automatic Love
La nuit s'installait peu à peu sur le campus après les cours, l'entraînement de kendo, celui de kyudo et un petit détour en ville duquel Akari rentrait à peine en trombe sous le voile orangée du crépuscule qui venait peu à peu prendre le dessus sur le ciel azur de cette énième journée d'un septembre bien trop ensoleillé. Malgré qu'elle aimait ce beau temps plus que n'importe quelle météo et qu'elle savait en profiter tant que l'hiver ne pointait pas le bout de son nez, la fille était un peu moins à l'aise avec la chaleur, d'autant plus quand celle-ci était assez forte pour réduire ne serais-ce qu'un peu son énergie débordante et inépuisable. Elle rentra dans son dortoir juste à temps pour ne pas se faire taper sur les doigts à cause du couvre-feu, s'allongeant sur son lit après une rapide douche pour souffler un peu en regardant l'obscurité se faire une place à travers la fenêtre.
La nuit tout est bien trop calme, les dortoirs ne sont plus que l'ombre d'eux mêmes et on y distingue rien d'autre que des bribes lointaines de discussion étouffées entre quatre murs et divers bruits de pas à travers les couloir... Rien d'intéressant en somme. La raison même pour laquelle Akari aimait se coucher tôt et se lever en même temps que le soleil, parce que la nuit, soit on a quelque chose de prévu, soit on s'ennuie à en crever. Et là tout de suite, la lycéenne était dans ce deuxième cas de figure. D'autant plus qu'elle avait encore et toujours de l'énergie à revendre et aucune fatigue à l'horizon à cette heure. C'était tôt. Beaucoup trop tôt même pour elle malgré que le cycle jour-nuit commençait jour après jour à reprendre son cycle habituel en la privant de la somptueuse lumière du jour persistant jusqu'à pas d'heure.
Elle se redressa dans un soupir, enfilant ses longues bottes autour de ses jambes nues sous un short noir avant d'attacher brièvement les sangles. Puis elle se leva pour enfiler son manteau kaki avec une légère fourrure synthétique autour de la capuche par dessus son large t-shirt blanc à l'encolure asymétrique laissant son épaule droite dénudée, bien qu'elle savait déjà qu'elle allait bien vite se débarrasser de sa veste malgré que le soleil soit déjà parti. Le couvre-feu ne lui laissait pas l'embarras du choix quant à sa destination, mais l'un des rares endroits calmes que la Kawagoenne aimait dans cette ville n'était autre que le toit. Non seulement parce qu'il peut tout comme rien s'y passer, mais parce que le calme y régnant la nuit était presque méditatif en plus d'offrir une vue splendide sur les grands bâtiments lointains de cette ville immense.
En bonne américaine, Akari fit un détour jusqu'à un distributeur automatique pour acheter une canette de café froid dont elle raffole. Bien que ça n'arrive pas à la cheville d'un Starbucks dans lesquels elle passe énormément de temps, ça faisait parfaitement l'affaire dans les moments comme celui-là ! Puis elle grimpa les escaliers menant jusqu'au toit en secouant et décapsulant sa canette, y buvant une première gorgée avant d'arriver à destination en poussant doucement la porte du toit avec son pied. C'est alors qu'une silhouette se dessina non loin tandis que ses pupilles s'élargissèrent pour mieux distinguer ce qu'elle avait à apercevoir dans cette luminosité nocturne. Il y avait quelqu'un juste là... Si elle s'y était attendu, elle aurait un peu mieux travaillée son entrée ! Genre en débarquant avec bien plus d'entrain et en poussant la porte beaucoup plus d'énergie ! Mais tant pis, elle ne pouvait toutefois pas cacher sa satisfaction et son sourire en voyant quelqu'un d'autre sur ce toit, qui se démarquait des lumières de la ville brillant telles des lucioles dansant autour de celle qui se dressait devant elle pour illuminer ses cheveux aussi sombres que la nuit. Le cadre était magnifique... À moins que ce soit tout simplement elle qui l'était ? Alors que le regard châtain de la demi américaine se posèrent sur les yeux marrons de la fille face à elle, elle ne pouvait pas se voiler la face en ne se disant pas que c'était le décor ET ELLE qui étaient tous deux sublimes. Et il fallait qu'elle rate son entrée maintenant... À vrai dire, elle ne s'attendait pas à tomber nez à nez avec quelqu'un, alors son fameux "Boum boum !" ne serait pas raccord avec une entrée si fade, il valait donc mieux rester sobre... Et ce n'est pas du tout car la beauté de cette fille venait de la déstabiliser !
« Oh, euh, hello ! »
Dit-elle avec l'entrain qui lui avait manqué lors de son arrivée. C'était peut être un peu trop sobre du coup ? Bah, tant pis... Akari n'avait pas grimpé jusqu'ici pour draguer de toute façon, ce n'est tout de même pas une foudre s'abattant sur elle de manière imprévue qui allait la prendre au dépourvu tout de même !
La nuit tout est bien trop calme, les dortoirs ne sont plus que l'ombre d'eux mêmes et on y distingue rien d'autre que des bribes lointaines de discussion étouffées entre quatre murs et divers bruits de pas à travers les couloir... Rien d'intéressant en somme. La raison même pour laquelle Akari aimait se coucher tôt et se lever en même temps que le soleil, parce que la nuit, soit on a quelque chose de prévu, soit on s'ennuie à en crever. Et là tout de suite, la lycéenne était dans ce deuxième cas de figure. D'autant plus qu'elle avait encore et toujours de l'énergie à revendre et aucune fatigue à l'horizon à cette heure. C'était tôt. Beaucoup trop tôt même pour elle malgré que le cycle jour-nuit commençait jour après jour à reprendre son cycle habituel en la privant de la somptueuse lumière du jour persistant jusqu'à pas d'heure.
Elle se redressa dans un soupir, enfilant ses longues bottes autour de ses jambes nues sous un short noir avant d'attacher brièvement les sangles. Puis elle se leva pour enfiler son manteau kaki avec une légère fourrure synthétique autour de la capuche par dessus son large t-shirt blanc à l'encolure asymétrique laissant son épaule droite dénudée, bien qu'elle savait déjà qu'elle allait bien vite se débarrasser de sa veste malgré que le soleil soit déjà parti. Le couvre-feu ne lui laissait pas l'embarras du choix quant à sa destination, mais l'un des rares endroits calmes que la Kawagoenne aimait dans cette ville n'était autre que le toit. Non seulement parce qu'il peut tout comme rien s'y passer, mais parce que le calme y régnant la nuit était presque méditatif en plus d'offrir une vue splendide sur les grands bâtiments lointains de cette ville immense.
En bonne américaine, Akari fit un détour jusqu'à un distributeur automatique pour acheter une canette de café froid dont elle raffole. Bien que ça n'arrive pas à la cheville d'un Starbucks dans lesquels elle passe énormément de temps, ça faisait parfaitement l'affaire dans les moments comme celui-là ! Puis elle grimpa les escaliers menant jusqu'au toit en secouant et décapsulant sa canette, y buvant une première gorgée avant d'arriver à destination en poussant doucement la porte du toit avec son pied. C'est alors qu'une silhouette se dessina non loin tandis que ses pupilles s'élargissèrent pour mieux distinguer ce qu'elle avait à apercevoir dans cette luminosité nocturne. Il y avait quelqu'un juste là... Si elle s'y était attendu, elle aurait un peu mieux travaillée son entrée ! Genre en débarquant avec bien plus d'entrain et en poussant la porte beaucoup plus d'énergie ! Mais tant pis, elle ne pouvait toutefois pas cacher sa satisfaction et son sourire en voyant quelqu'un d'autre sur ce toit, qui se démarquait des lumières de la ville brillant telles des lucioles dansant autour de celle qui se dressait devant elle pour illuminer ses cheveux aussi sombres que la nuit. Le cadre était magnifique... À moins que ce soit tout simplement elle qui l'était ? Alors que le regard châtain de la demi américaine se posèrent sur les yeux marrons de la fille face à elle, elle ne pouvait pas se voiler la face en ne se disant pas que c'était le décor ET ELLE qui étaient tous deux sublimes. Et il fallait qu'elle rate son entrée maintenant... À vrai dire, elle ne s'attendait pas à tomber nez à nez avec quelqu'un, alors son fameux "Boum boum !" ne serait pas raccord avec une entrée si fade, il valait donc mieux rester sobre... Et ce n'est pas du tout car la beauté de cette fille venait de la déstabiliser !
« Oh, euh, hello ! »
Dit-elle avec l'entrain qui lui avait manqué lors de son arrivée. C'était peut être un peu trop sobre du coup ? Bah, tant pis... Akari n'avait pas grimpé jusqu'ici pour draguer de toute façon, ce n'est tout de même pas une foudre s'abattant sur elle de manière imprévue qui allait la prendre au dépourvu tout de même !
Codage par Libella sur Graphiorum
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 730■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Automatic Love Avec Akari Arasaka
/>
C'est alors que Kazane entendit une voix fémine enjouée dont l'agréable sonorité ne résonna pas dans les souvenirs de Mitsugu.
Aucun visage ne lui vint avant que le doux visage de l'inconnue ne se dévoile dans les rayons mourrant du soleil.
« Oh, euh, hello ! » lança la beauté aux cheveux d'or avec un entrain subtil, contrastant avec l'arrivée discrète qu'elle avait opérée.
La fille de Tsushima analysait du regard la nouvelle venue. Sa silhouette féminine se distinguait dans la lumière tamisée du soir.
Du haut de sa grande taille, bien qu'inférieur au mètre spetant de Kazane, la jeune fille possédait une allure remarquable, bien qu'élégante.
Elle était vêtue de longues bottes autour de ses jambes nues sous un short noir. Un large t-shirt blanc à l'encolure asymétrique qui laissait son épaule droite dénudée, couvrait son corps svelte et athlétique.
L'inconnue avait enfilé un manteau kaki orné d'une légère fourrure synthétique autour de la capuche.
La grande japonaise remarqua immédiatement les cheveux blonds et fins de la nouvelle venue, qui semblaient capturer les derniers rayons du jour. Ses traits fermes et son sourire symbolique, qui laissait entrevoir des canines légèrement plus longues que la moyenne, ajoutaient à son charme unique. Mais ce furent surtout ses grands yeux noisette, scrutant Mitsugu avec une intensité déconcertante, qui retinrent l'attention de Kazane.
Se demandant qui était cette personne, Kazane réfléchit rapidement. Elle n'était pas dans sa classe de troisième, c'était certain, elle l'aurait vu sinon.
Au vu de sa taille et de ses traits, elle ne pouvait pas être une première année.
Alors, elle devait être en seconde, probablement dans la même classe que Maka, Ena, et… Shinji...
Penser à son copain officiel, qui n'avait d'yeux embué de désir que pour son meilleur ami, fit un pincement au cœur à l'adolescente... Elle devrait lui dire... Le confronter... D'habitude, l'affrontement avec autrui ne lui faisait guère peur... Mais là, c'était différent...
Revenant à la réalité par une légère brise qui la fit frissonner, la demoiselle chassa ces pensées pour se concentrer sur la nouvelle venue.
Kazane trouvait la jeune fille belle, même si ses cheveux blonds et son « hello » trahissaient un héritage occidental ou peut-être simplement une teinture et une appréciation pour le langage américain... Par politesse, la lycéenne sourit à l'inconnue.
-« Bonsoir, je ne pense pas te connaître… »
Mitsugu s'approcha avec grâce de la jeune femme et se pencha légèrement en avant, comme le voulait la politesse japonaise. Elle la salua de façon traditionnelle.
-« Je suis Mitsugu Kazane, en troisième. Et toi ? »
Les mains liées derrières son dos en maintenant son roman entre ses doigts délicats, la jeune femme maintenait son beau sourire et fixait intensément son interlocutrice dans les yeux, cherchant à percer le mystère de cette nouvelle arrivée.
KoalaVolantAucun visage ne lui vint avant que le doux visage de l'inconnue ne se dévoile dans les rayons mourrant du soleil.
« Oh, euh, hello ! » lança la beauté aux cheveux d'or avec un entrain subtil, contrastant avec l'arrivée discrète qu'elle avait opérée.
La fille de Tsushima analysait du regard la nouvelle venue. Sa silhouette féminine se distinguait dans la lumière tamisée du soir.
Du haut de sa grande taille, bien qu'inférieur au mètre spetant de Kazane, la jeune fille possédait une allure remarquable, bien qu'élégante.
Elle était vêtue de longues bottes autour de ses jambes nues sous un short noir. Un large t-shirt blanc à l'encolure asymétrique qui laissait son épaule droite dénudée, couvrait son corps svelte et athlétique.
L'inconnue avait enfilé un manteau kaki orné d'une légère fourrure synthétique autour de la capuche.
La grande japonaise remarqua immédiatement les cheveux blonds et fins de la nouvelle venue, qui semblaient capturer les derniers rayons du jour. Ses traits fermes et son sourire symbolique, qui laissait entrevoir des canines légèrement plus longues que la moyenne, ajoutaient à son charme unique. Mais ce furent surtout ses grands yeux noisette, scrutant Mitsugu avec une intensité déconcertante, qui retinrent l'attention de Kazane.
Se demandant qui était cette personne, Kazane réfléchit rapidement. Elle n'était pas dans sa classe de troisième, c'était certain, elle l'aurait vu sinon.
Au vu de sa taille et de ses traits, elle ne pouvait pas être une première année.
Alors, elle devait être en seconde, probablement dans la même classe que Maka, Ena, et… Shinji...
Penser à son copain officiel, qui n'avait d'yeux embué de désir que pour son meilleur ami, fit un pincement au cœur à l'adolescente... Elle devrait lui dire... Le confronter... D'habitude, l'affrontement avec autrui ne lui faisait guère peur... Mais là, c'était différent...
Revenant à la réalité par une légère brise qui la fit frissonner, la demoiselle chassa ces pensées pour se concentrer sur la nouvelle venue.
Kazane trouvait la jeune fille belle, même si ses cheveux blonds et son « hello » trahissaient un héritage occidental ou peut-être simplement une teinture et une appréciation pour le langage américain... Par politesse, la lycéenne sourit à l'inconnue.
-« Bonsoir, je ne pense pas te connaître… »
Mitsugu s'approcha avec grâce de la jeune femme et se pencha légèrement en avant, comme le voulait la politesse japonaise. Elle la salua de façon traditionnelle.
-« Je suis Mitsugu Kazane, en troisième. Et toi ? »
Les mains liées derrières son dos en maintenant son roman entre ses doigts délicats, la jeune femme maintenait son beau sourire et fixait intensément son interlocutrice dans les yeux, cherchant à percer le mystère de cette nouvelle arrivée.
- Akari ArasakaElève ; en 2ème année■ Age : 24■ Messages : 22■ Inscrit le : 01/06/2024■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-4
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
Automatic Love
En fin de compte, la petite sortie nocturne d'Akari qui ne devait être qu'un moyen de s'occuper en prenant un peu l'air dans un cadre apaisant, un passe-temps en attendant de trouver le sommeil eut soudainement un intérêt bien plus élevé lorsque son regard croisa celui de la fille qui se tenait là devant elle. Alors que leurs regards se croisèrent, le temps semblait s'arrêter pendant un instant éphémère aux yeux d'Akari tandis que ceux de la fille se mirent à l'analyser de la tête aux pieds en se braquant un peu plus longtemps sur ses cheveux, ce qu'Akari ne tarda pas à remarquer. Ça n'allait cependant pas la déstabiliser pour autant. Il fallait bien plus qu'un simple regard pour mettre Akari mal à l'aise, c'était même quelque chose d'absolument impossible à faire par des moyens conventionnels. En plus de ça, la fierté incommensurable qu'elle ressentait envers sa chevelure la poussait à esquisser un petit rictus au coin de ses lèvres, dressant ainsi un doux sourire rempli d'une grande satisfaction sous le regard de cette inconnue. Ses yeux à elle en firent de même, bien que ses capacités d'analyse lui permirent de scruter la fille face à elle bien plus brièvement mais avec tout autant d'efficacité en évitant au passage de la mettre mal à l'aise avec son regard pouvant parfois paraître oppressant lorsqu'elle fait une fixette sur un élément attirant son attention sur le visage de quelqu'un. Mais le regard de la brune semblait quelque peu évasif, comme si elle s'était perdue dans ses pensées aussitôt Akari arrivée sur le toît. Mais ces pensées n'avaient pas l'air d'être les plus agréables à en juger par les traits de son visage se raffermissant. Était-ce de la tristesse qu'elle percevait dans son regard ? Il fallait vraiment être un expert dans l'exécution de la poker face pour qu'elle ne décèle pas ce genre de sentiment sur le visage de quelqu'un, et bien que sa personnalité lui donne irrémédiablement l'envie de répandre le bonheur autour d'elle, le moment ne semblait pas bien choisi pour commencer à s'immiscer dans sa vie ou à faire la pitre avec sa bonne humeur excessive, d'autant plus que la douce voix de cette belle inconnue parvint enfin à ses oreilles.
« Bonsoir, je ne pense pas te connaître… Je suis Mitsugu Kazane, en troisième. Et toi ? »
Les deux phrases marquant une révérence très bien exécutée, bien qu'un peu décontractée, Akari commençait toutefois à avoir l'habitude des salutationsun chouïa moins formelles que celles qu'on lui a apprises à Kawagoe. En gardant son sourire aux lèvres, la Kawagoenne vint plaquer ses mains sur ses genoux tout en s'inclinant à son tour tout en penchant son buste dans un angle un peu plus conséquent que sa partenaire du crépuscule. Si elle n'avait pas l'air d'une fille ancrée dans les traditions japonaises aux premiers abords, Akari n'en venait pas moins de la grande ville la plus traditionnelle du pays et connaissait par conséquent la plupart des formules de politesse sur le bout des doigts. Comme par exemple l'angle de la révérence qui se doit d'être plus prononcé selon le respect que l'on voue à la personne. Et puisque cette Kazane venait de dire qu'elle était en troisième année, Akari se devait de la respecter comme telle en tant que senpai.
« Akari ! » s'exclama-t-elle en se redressant pour reprendre une posture droite en laissant ses bras longer son corps. « Akari Arasaka. Je suis en deuxième année ! »
Ses yeux se posèrent à nouveau sur le visage de Kazane qui avait l'air de garder son sourire et d'avoir mis sa mine chagrinée de côté pour le moment. Étrangement, bien que tous les sourires soient une merveille aux yeux d'Akari, elle avait un peu de mal à décrocher de celui-ci, se forçant presque à détourner légèrement le regard tout en portant sa canette à ses lèvres pour y boire une petite gorgée avant de reprendre.
« Je suis arrivée en début de mois, alors c'est sans doute la première fois qu'on se croise. »
En reprenant sa posture initiale pour baisser son bras en tenant sa canette du bout des doigts tout en regardant à nouveau Kazane, sa veste se délogea de ses épaules dans le mouvement de ses bras, ceux-ci la retenant au niveau de son dos grâce aux manches dans lesquelles elles étaient logées. Cette veste tombante ne semblait pas déranger Akari le moins du monde, à tel point qu'elle continuait de parler sans s'en soucier.
« Je pense que je m'en souviendrais sinon. »
Après tout, le son “gu” sonnait très mal aux oreilles de Rindo, mais il passait pourtant à merveille dans le nom de Mitsugu. Et elle trouvait aussi son prénom très beau, sans doute peu commun, elle ne l'avait pour ainsi dire jamais entendu… À moins qu'elle n'y ait simplement jamais fait attention jusqu'ici et que cette fille avait tout simplement quelque chose de spécial.
« Bonsoir, je ne pense pas te connaître… Je suis Mitsugu Kazane, en troisième. Et toi ? »
Les deux phrases marquant une révérence très bien exécutée, bien qu'un peu décontractée, Akari commençait toutefois à avoir l'habitude des salutationsun chouïa moins formelles que celles qu'on lui a apprises à Kawagoe. En gardant son sourire aux lèvres, la Kawagoenne vint plaquer ses mains sur ses genoux tout en s'inclinant à son tour tout en penchant son buste dans un angle un peu plus conséquent que sa partenaire du crépuscule. Si elle n'avait pas l'air d'une fille ancrée dans les traditions japonaises aux premiers abords, Akari n'en venait pas moins de la grande ville la plus traditionnelle du pays et connaissait par conséquent la plupart des formules de politesse sur le bout des doigts. Comme par exemple l'angle de la révérence qui se doit d'être plus prononcé selon le respect que l'on voue à la personne. Et puisque cette Kazane venait de dire qu'elle était en troisième année, Akari se devait de la respecter comme telle en tant que senpai.
« Akari ! » s'exclama-t-elle en se redressant pour reprendre une posture droite en laissant ses bras longer son corps. « Akari Arasaka. Je suis en deuxième année ! »
Ses yeux se posèrent à nouveau sur le visage de Kazane qui avait l'air de garder son sourire et d'avoir mis sa mine chagrinée de côté pour le moment. Étrangement, bien que tous les sourires soient une merveille aux yeux d'Akari, elle avait un peu de mal à décrocher de celui-ci, se forçant presque à détourner légèrement le regard tout en portant sa canette à ses lèvres pour y boire une petite gorgée avant de reprendre.
« Je suis arrivée en début de mois, alors c'est sans doute la première fois qu'on se croise. »
En reprenant sa posture initiale pour baisser son bras en tenant sa canette du bout des doigts tout en regardant à nouveau Kazane, sa veste se délogea de ses épaules dans le mouvement de ses bras, ceux-ci la retenant au niveau de son dos grâce aux manches dans lesquelles elles étaient logées. Cette veste tombante ne semblait pas déranger Akari le moins du monde, à tel point qu'elle continuait de parler sans s'en soucier.
« Je pense que je m'en souviendrais sinon. »
Après tout, le son “gu” sonnait très mal aux oreilles de Rindo, mais il passait pourtant à merveille dans le nom de Mitsugu. Et elle trouvait aussi son prénom très beau, sans doute peu commun, elle ne l'avait pour ainsi dire jamais entendu… À moins qu'elle n'y ait simplement jamais fait attention jusqu'ici et que cette fille avait tout simplement quelque chose de spécial.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 730■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Automatic Love Avec Akari Arasaka
/>
Kazane était impressionnée par la grâce avec laquelle l'inconnue s'inclina, exécutant un salut traditionnel parfait. Pour quelqu'un qui ne semblait pas ancré dans les traditions japonaises à première vue, c'était un exploit remarquable.
« Akari ! » s'exclama-t-elle en se redressant. « Akari Arasaka. Je suis en deuxième année ! »
Devant tant d'enthousiasme, Mitsugu garda son sourire. L'inconnue avait quelque chose de magnétique, et son sourire éclatant était difficile à ignorer. Elle répondit en inclinant légèrement la tête, gardant son regard fixé sur Akari.
-« Toi aussi tu es nouvelle ?! Enfin, je suis là depuis avril moi, mais... Bref, je ne suis pas de Kobe non plus. »
Kazane se sentit immédiatement connectée à sa kohai par leur statut de nouvelles venues.
Cependant, la demoiselle choisit de ne pas parler de son passé, préférant éviter de s'attarder sur son histoire personnelle. Elle ne voulait pas déranger Akari avec sa vie passée, une histoire que personne ne semblait vraiment vouloir entendre.
Kobe était une grande ville, et la fille aux cheveux solaire semblait être une citadine au vu de son accoutrement. Les personnes des grandes villes, comme le sont Alya et Junko, avaient tendance à aller vite, à courir après le temps. Les villes engloutissaient les êtres tel Charybde qui dévoraient les navires, broyant le temps de ses proies dans ses engrenages sans fin.
Métro, rues bondées emplie de marrées de passants, les immeuble hérissés tel des dents... Tout forçaient les citadins à vivre à grande vitesse, leurs gestes rapides et leur impatience étaient des signes d'une vie trépidante, toujours en mouvement, rarement en pause...
La grande japonaise observait toujours Akari, notant comment ses cheveux blonds et son visage rayonnaient tellement qu'ils avaient pris le relais du soleil, illuminant la rétine de la fille de Tsushima . Sa canette à la main, la nouvelle venue semblait parfaitement à l'aise, même avec sa veste glissant négligemment de ses épaules. Il y avait une sorte de nonchalance élégante chez Arasaka qui intriguait Mitsugu.
« Je suis arrivée en début de mois, alors c'est sans doute la première fois qu'on se croise. »
Expliqua la nouvelle au serre-tête cornu, ses yeux noisette captant ceux de Kazane avec une intensité déstabilisante.
La troisième année hocha la tête, absorbant chaque mot. Elle ne voulait pas interrompre cette rencontre inattendue en parlant égoïstement d'elle. La lycéenne voulait en apprendre plus sur Akari, elle était devenue le sujet de sa curiosité, ecclipsant son envie de terminer son roman... Cette histoire figée sur le papier pouvait attendre... Arsaka pouvait s'envoler de la vie de Mitsugu et ne jamais recroiser sa route telle deux droit parralèles... Un instinct naissant dans sa poitrine poussa la chapionne de natation à alimenter cet échange.
La demoiselle leva la main et pointa du pouce derrière elle, désignant le paysage urbains qui se faisait lentement engloutir par la nuit.
-« Que viens-tu faire ici ? Tu sais que techniquement c'est interdit ? »
La question de Kazane était directe, mais elle était plus curieuse qu'accusatrice. Elle continua de regarder Akari dans les yeux, cherchant une réponse qui irait au-delà des mots.
KoalaVolant« Akari ! » s'exclama-t-elle en se redressant. « Akari Arasaka. Je suis en deuxième année ! »
Devant tant d'enthousiasme, Mitsugu garda son sourire. L'inconnue avait quelque chose de magnétique, et son sourire éclatant était difficile à ignorer. Elle répondit en inclinant légèrement la tête, gardant son regard fixé sur Akari.
-« Toi aussi tu es nouvelle ?! Enfin, je suis là depuis avril moi, mais... Bref, je ne suis pas de Kobe non plus. »
Kazane se sentit immédiatement connectée à sa kohai par leur statut de nouvelles venues.
Cependant, la demoiselle choisit de ne pas parler de son passé, préférant éviter de s'attarder sur son histoire personnelle. Elle ne voulait pas déranger Akari avec sa vie passée, une histoire que personne ne semblait vraiment vouloir entendre.
Kobe était une grande ville, et la fille aux cheveux solaire semblait être une citadine au vu de son accoutrement. Les personnes des grandes villes, comme le sont Alya et Junko, avaient tendance à aller vite, à courir après le temps. Les villes engloutissaient les êtres tel Charybde qui dévoraient les navires, broyant le temps de ses proies dans ses engrenages sans fin.
Métro, rues bondées emplie de marrées de passants, les immeuble hérissés tel des dents... Tout forçaient les citadins à vivre à grande vitesse, leurs gestes rapides et leur impatience étaient des signes d'une vie trépidante, toujours en mouvement, rarement en pause...
La grande japonaise observait toujours Akari, notant comment ses cheveux blonds et son visage rayonnaient tellement qu'ils avaient pris le relais du soleil, illuminant la rétine de la fille de Tsushima . Sa canette à la main, la nouvelle venue semblait parfaitement à l'aise, même avec sa veste glissant négligemment de ses épaules. Il y avait une sorte de nonchalance élégante chez Arasaka qui intriguait Mitsugu.
« Je suis arrivée en début de mois, alors c'est sans doute la première fois qu'on se croise. »
Expliqua la nouvelle au serre-tête cornu, ses yeux noisette captant ceux de Kazane avec une intensité déstabilisante.
La troisième année hocha la tête, absorbant chaque mot. Elle ne voulait pas interrompre cette rencontre inattendue en parlant égoïstement d'elle. La lycéenne voulait en apprendre plus sur Akari, elle était devenue le sujet de sa curiosité, ecclipsant son envie de terminer son roman... Cette histoire figée sur le papier pouvait attendre... Arsaka pouvait s'envoler de la vie de Mitsugu et ne jamais recroiser sa route telle deux droit parralèles... Un instinct naissant dans sa poitrine poussa la chapionne de natation à alimenter cet échange.
La demoiselle leva la main et pointa du pouce derrière elle, désignant le paysage urbains qui se faisait lentement engloutir par la nuit.
-« Que viens-tu faire ici ? Tu sais que techniquement c'est interdit ? »
La question de Kazane était directe, mais elle était plus curieuse qu'accusatrice. Elle continua de regarder Akari dans les yeux, cherchant une réponse qui irait au-delà des mots.
- Akari ArasakaElève ; en 2ème année■ Age : 24■ Messages : 22■ Inscrit le : 01/06/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-4
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
Automatic Love
« Que viens-tu faire ici ? Tu sais que techniquement c'est interdit ?
—Ah bon ? »
Le toit ? Interdit ? Akari était abasourdie, et ça se lisait dans la mine qu'elle tira en apprenant ça. Elle savait très bien qu'il y avait un couvre-feu, et qu'il était par conséquent interdit de sortir quand celui-ci était actif, mais elle n'aurait jamais cru que le toit était considéré comme une sortie.
« J'aurais mieux fait de lire correctement le règlement intérieur... »
Marmonna-t-elle doucement en tournant le regard un instant. À vrai dire, même le mot "lire" était fort pour son cas. Elle l'avait complètement survolé, en se contentant de repérer les mots impactant ainsi que les chiffres pour que les heures et ce à quoi elles sont associées, comme par exemple le couvre-feu en question, lui sautent facilement aux yeux. Après tout, une partie du reste des règles était sans doute les mêmes que dans n'importe quel établissement, tandis que la partie restante n'étaient qu'une question de bon sens. Faut-il vraiment écrire dans un quelconque règlement qu'il ne faut pas frapper ou voler ? Il y avait déjà une assez grosse surcharge de règles évidentes, peut-être que faire un tri aurait permis de rendre plus évident jusqu'où s'étend le couvre-feu. Est-ce que c'est autorisé de prendre l'air à sa fenêtre, du coup ? Après sa petite réflexion, Akari posa a nouveau les yeux sur Kazane, un sourire chaleureux se formant à nouveau au coin de ses lèvres quand leurs regards se croisèrent une fois de plus.
« Tu viens d'où, alors ? Moi j'ai vécue toute ma vie à Kawagoe... »
Tout en parlant, la jeune Arasaka n'ayant connu jusqu'ici rien d'autre qu'un paysage traditionnel se mit à marcher comme si elle était guidée par le pouce de Kazane. En gardant ses yeux rivés sur la fille lui tenant compagnie jusqu'à qu'elle quitte son champ de vision, elle vint rejoindre le grillage qui fait le tour du toit pour éviter qu'un maladroit tombe bêtement ou pour décourager quelqu'un qui aurait la bête idée de se jeter d'ici. Si Akari était loin d'être une fille à problèmes, elle savait d'emblée, en posant son regard sur la myriade de lumières sublimant la ville au loin tout en permettant de distinguer la silhouette de Kobe dans la pénombre, que cette règle serait l'une de celles qu'elle allait assurément bafouer.
« Cette vue... Elle est magnifique, tu trouves pas ? Kawagoe est belle, mais on a pas droit à un spectacle pareil là-bas. »
C'était sa façon de répondre à la question de Kazane. Elle est venue ici pour la même raison que toutes les autres fois et toutes les prochaines. Profiter de l'air frais, du ciel nocturne, de la vue sublime et d'une bonne canette de café. Mais d'habitude elle n'était pas en aussi bonne compagnie. Elle était très rarement avec une quelconque compagnie en fait, et elle comprenait enfin pourquoi. Se retenant d'escalader le grillage pour tenir en équilibre dessus comme elle le fait parfois, elle se contentait de tourner légèrement la tête vers la fille de troisième année pour profiter de sa compagnie plutôt que de prendre de l'altitude.
« Et toi ? Si tu sais qu'on devrait pas être ici mais que tu y es quand-même, c'est que tu dois avoir une sacrée bonne raison d'être là. »
Instinctivement, elle se doute que Kazane n'a pas un alibi en béton armé qui renverrait un surveillant la queue entre les jambes... Enfin, par logique plus que par instinct, parce qu'Akari ne voit clairement pas qu'elle dérogation pourrait offrir une telle permission. Mais le sourire amusé qu'elle dessine sur ses lèvres en posant cette question laisse envisager que ce qu'elle affirme derrière sa question n'est qu'ironie. Mais il faut bien enjoliver les paroles pour ne pas agresser quelqu'un avec deux mots sans personnalité.
—Ah bon ? »
Le toit ? Interdit ? Akari était abasourdie, et ça se lisait dans la mine qu'elle tira en apprenant ça. Elle savait très bien qu'il y avait un couvre-feu, et qu'il était par conséquent interdit de sortir quand celui-ci était actif, mais elle n'aurait jamais cru que le toit était considéré comme une sortie.
« J'aurais mieux fait de lire correctement le règlement intérieur... »
Marmonna-t-elle doucement en tournant le regard un instant. À vrai dire, même le mot "lire" était fort pour son cas. Elle l'avait complètement survolé, en se contentant de repérer les mots impactant ainsi que les chiffres pour que les heures et ce à quoi elles sont associées, comme par exemple le couvre-feu en question, lui sautent facilement aux yeux. Après tout, une partie du reste des règles était sans doute les mêmes que dans n'importe quel établissement, tandis que la partie restante n'étaient qu'une question de bon sens. Faut-il vraiment écrire dans un quelconque règlement qu'il ne faut pas frapper ou voler ? Il y avait déjà une assez grosse surcharge de règles évidentes, peut-être que faire un tri aurait permis de rendre plus évident jusqu'où s'étend le couvre-feu. Est-ce que c'est autorisé de prendre l'air à sa fenêtre, du coup ? Après sa petite réflexion, Akari posa a nouveau les yeux sur Kazane, un sourire chaleureux se formant à nouveau au coin de ses lèvres quand leurs regards se croisèrent une fois de plus.
« Tu viens d'où, alors ? Moi j'ai vécue toute ma vie à Kawagoe... »
Tout en parlant, la jeune Arasaka n'ayant connu jusqu'ici rien d'autre qu'un paysage traditionnel se mit à marcher comme si elle était guidée par le pouce de Kazane. En gardant ses yeux rivés sur la fille lui tenant compagnie jusqu'à qu'elle quitte son champ de vision, elle vint rejoindre le grillage qui fait le tour du toit pour éviter qu'un maladroit tombe bêtement ou pour décourager quelqu'un qui aurait la bête idée de se jeter d'ici. Si Akari était loin d'être une fille à problèmes, elle savait d'emblée, en posant son regard sur la myriade de lumières sublimant la ville au loin tout en permettant de distinguer la silhouette de Kobe dans la pénombre, que cette règle serait l'une de celles qu'elle allait assurément bafouer.
« Cette vue... Elle est magnifique, tu trouves pas ? Kawagoe est belle, mais on a pas droit à un spectacle pareil là-bas. »
C'était sa façon de répondre à la question de Kazane. Elle est venue ici pour la même raison que toutes les autres fois et toutes les prochaines. Profiter de l'air frais, du ciel nocturne, de la vue sublime et d'une bonne canette de café. Mais d'habitude elle n'était pas en aussi bonne compagnie. Elle était très rarement avec une quelconque compagnie en fait, et elle comprenait enfin pourquoi. Se retenant d'escalader le grillage pour tenir en équilibre dessus comme elle le fait parfois, elle se contentait de tourner légèrement la tête vers la fille de troisième année pour profiter de sa compagnie plutôt que de prendre de l'altitude.
« Et toi ? Si tu sais qu'on devrait pas être ici mais que tu y es quand-même, c'est que tu dois avoir une sacrée bonne raison d'être là. »
Instinctivement, elle se doute que Kazane n'a pas un alibi en béton armé qui renverrait un surveillant la queue entre les jambes... Enfin, par logique plus que par instinct, parce qu'Akari ne voit clairement pas qu'elle dérogation pourrait offrir une telle permission. Mais le sourire amusé qu'elle dessine sur ses lèvres en posant cette question laisse envisager que ce qu'elle affirme derrière sa question n'est qu'ironie. Mais il faut bien enjoliver les paroles pour ne pas agresser quelqu'un avec deux mots sans personnalité.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 730■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Automatic Love Avec Akari Arasaka
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Les yeux de Kazane pétillèrent d’émerveillement à l’annonce de son interlocutrice.
-« J'ai déjà été là-bas en vacances ! C'est magnifique comme endroit ! »
Kazane se souvint de ces vacances passées à Kawagoe avec ses parents. Ce lieu traditionaliste, avec ses rues bordées de bâtiments historiques et ses festivals colorés, l'avait enchantée. Elle se rappelait les gens accueillants et souriants, les marchés animés, et surtout, les moments heureux avec ses parents, quand leur sourire illuminait leurs visages.
Souhaitant rendre la politesse à son interlocutrice, la demoiselle concéda de parler quelque peu du berceau qui l'a vu naître il y'a de cela dix-sept printemps.
-« Je viens de l'île de Tsushima... ça me manque... »
Mitsugu se laissa aller à ses pensées, ses yeux se perdant dans les lumières scintillantes de la ville en contrebas. La conversation avec Akari avait éveillé en elle une nostalgie profonde.
Elle se souvenait de son ancien lycée, une bâtisse simple mais chaleureuse entourée de verdure. Les rires de ses amis résonnaient encore dans sa mémoire, leurs voix se mêlant à celles des oiseaux et au murmure constant des vagues. Les heures passées à discuter sous le soleil, à explorer les sentiers de campagne, à s’amuser sur la plage… tout cela semblait maintenant appartenir à une autre vie.
Le bruit des vagues, c’était ce qui lui manquait le plus. À Tsushima, le chant incessant de la mer était une mélodie apaisante.
Chaque matin, en se rendant à l’école, la demoiselle pouvait sentir l’odeur salée de l’océan, entendre le cri des mouettes et sentir la brise marine caresser son visage.
Ce lien intime avec la mer lui manquait cruellement à Kobe, où le bruit des voitures et des foules pressées dominait l’environnement sonore.
L'adolescente repensa aussi aux après-midis passés sur la plage de Komoda, où le sable chaud glissait entre ses doigts et où elle pouvait se perdre dans la contemplation des vagues, oubliant les soucis du quotidien. Le soleil, brillant intensément dans le ciel bleu, baignait tout d’une lumière dorée, rendant chaque moment magique. La campagne, avec ses collines ondoyantes et ses champs de fleurs sauvages, était un spectacle apaisant, un contraste saisissant avec les gratte-ciels imposants et les rues encombrées de Kobe.
Ses amis de Tsushima lui manquaient également. Les visages familiers, les plaisanteries partagées, les moments de complicité… tout cela semblait si lointain maintenant.
À Kobe, bien qu’elle ait rencontré des gens formidables, elle n’avait pas encore retrouvé cette même profondeur de connexion hormis avec Alya.
Kazane soupira doucement, une mélancolie palpable envahissant son être.
La jeune-femme se tourna légèrement vers Akari, se demandant si cette nouvelle personne pourrait un jour comprendre l’ampleur de ce qu’elle ressentait. La beauté de Tsushima, l’amour qu’elle portait à cette île et à ses habitants, tout cela était gravé en elle d’une manière que Kobe ne pouvait égaler.
Elle tenta de chasser ces pensées, se rappelant qu’elle devait se concentrer sur le présent, sur ce qu’elle avait maintenant.
Les yeux de Kazane s’emplirent d'un voile de lassitude, ternissant ses yeux marron clair. Elle souriait faiblement à Akari, décidée à ne pas laisser son chagrin assombrir leur rencontre.
La vie à Kobe était différente, certes, mais elle se devait d'y créer de nouveaux souvenirs, de nouvelles magnifiques rencontre...
« Tu sais... Kobe a ses charmes, mais Tsushima… Tsushima est irremplaçable. Le bruit des vagues, le soleil, la campagne… tout cela me manque terriblement. »
Akari s'était tournée vers le paysage urbain qui s’étendait devant elles, les lumières de la ville scintillant à l’horizon, défiant les ténèbres noctunes tel des petits phares dans une mer d'ombres insondables.
-« Cette vue... Elle est magnifique, tu trouves pas ? Kawagoe est belle, mais on n’a pas droit à un spectacle pareil là-bas. »
Sa senpai regarda la ville en contrebas et se mit à rire doucement. A ses yeux, les grandes villes étaient toutes les mêmes, des tombeaux de bétons et de métal froids et inhumains. D'immense cénotaphe n'ayant aucune âme en leur sein, absorbant tout espoirs et recrachant des êtres humains brisés et apathique.
-« Oui, c'est vrai. La vue est superbe, mais… les grandes villes, je n'aime pas ça. Les câbles de tram, c’est comme des toiles d’araignée qui emprisonnent le ciel de leurs fils noirs. Les métros, eux, sont comme des boyaux grouillants de personnes qui m’empêchent de respirer. Et les gratte-ciels… ce sont des barreaux de prison qui me donnent l’impression d’être enfermée. »
Elle ponctua ses métaphores d’un soupir, mais son sourire revint vite, éclairant son visage. Elle observait Akari, curieuse de sa réaction...
Cette fille avait quelque-chose de spécial... Une attitude, un visage, une énergie que la fille de Tsushima n'avait vu qu'une seule fois dans sa vie...
Honoka... Celle qui avait remit en question ses préférences... Ses objets de romance... Sa définition de l'amour.
La demoiselle secoua la tête, Kazane ne voulait pas se poser ces questions... Pas maintenant...
Elle devait d'abord régler le problême Shinji...
KoalaVolant-« J'ai déjà été là-bas en vacances ! C'est magnifique comme endroit ! »
Kazane se souvint de ces vacances passées à Kawagoe avec ses parents. Ce lieu traditionaliste, avec ses rues bordées de bâtiments historiques et ses festivals colorés, l'avait enchantée. Elle se rappelait les gens accueillants et souriants, les marchés animés, et surtout, les moments heureux avec ses parents, quand leur sourire illuminait leurs visages.
Souhaitant rendre la politesse à son interlocutrice, la demoiselle concéda de parler quelque peu du berceau qui l'a vu naître il y'a de cela dix-sept printemps.
-« Je viens de l'île de Tsushima... ça me manque... »
Mitsugu se laissa aller à ses pensées, ses yeux se perdant dans les lumières scintillantes de la ville en contrebas. La conversation avec Akari avait éveillé en elle une nostalgie profonde.
Elle se souvenait de son ancien lycée, une bâtisse simple mais chaleureuse entourée de verdure. Les rires de ses amis résonnaient encore dans sa mémoire, leurs voix se mêlant à celles des oiseaux et au murmure constant des vagues. Les heures passées à discuter sous le soleil, à explorer les sentiers de campagne, à s’amuser sur la plage… tout cela semblait maintenant appartenir à une autre vie.
Le bruit des vagues, c’était ce qui lui manquait le plus. À Tsushima, le chant incessant de la mer était une mélodie apaisante.
Chaque matin, en se rendant à l’école, la demoiselle pouvait sentir l’odeur salée de l’océan, entendre le cri des mouettes et sentir la brise marine caresser son visage.
Ce lien intime avec la mer lui manquait cruellement à Kobe, où le bruit des voitures et des foules pressées dominait l’environnement sonore.
L'adolescente repensa aussi aux après-midis passés sur la plage de Komoda, où le sable chaud glissait entre ses doigts et où elle pouvait se perdre dans la contemplation des vagues, oubliant les soucis du quotidien. Le soleil, brillant intensément dans le ciel bleu, baignait tout d’une lumière dorée, rendant chaque moment magique. La campagne, avec ses collines ondoyantes et ses champs de fleurs sauvages, était un spectacle apaisant, un contraste saisissant avec les gratte-ciels imposants et les rues encombrées de Kobe.
Ses amis de Tsushima lui manquaient également. Les visages familiers, les plaisanteries partagées, les moments de complicité… tout cela semblait si lointain maintenant.
À Kobe, bien qu’elle ait rencontré des gens formidables, elle n’avait pas encore retrouvé cette même profondeur de connexion hormis avec Alya.
Kazane soupira doucement, une mélancolie palpable envahissant son être.
La jeune-femme se tourna légèrement vers Akari, se demandant si cette nouvelle personne pourrait un jour comprendre l’ampleur de ce qu’elle ressentait. La beauté de Tsushima, l’amour qu’elle portait à cette île et à ses habitants, tout cela était gravé en elle d’une manière que Kobe ne pouvait égaler.
Elle tenta de chasser ces pensées, se rappelant qu’elle devait se concentrer sur le présent, sur ce qu’elle avait maintenant.
Les yeux de Kazane s’emplirent d'un voile de lassitude, ternissant ses yeux marron clair. Elle souriait faiblement à Akari, décidée à ne pas laisser son chagrin assombrir leur rencontre.
La vie à Kobe était différente, certes, mais elle se devait d'y créer de nouveaux souvenirs, de nouvelles magnifiques rencontre...
« Tu sais... Kobe a ses charmes, mais Tsushima… Tsushima est irremplaçable. Le bruit des vagues, le soleil, la campagne… tout cela me manque terriblement. »
Akari s'était tournée vers le paysage urbain qui s’étendait devant elles, les lumières de la ville scintillant à l’horizon, défiant les ténèbres noctunes tel des petits phares dans une mer d'ombres insondables.
-« Cette vue... Elle est magnifique, tu trouves pas ? Kawagoe est belle, mais on n’a pas droit à un spectacle pareil là-bas. »
Sa senpai regarda la ville en contrebas et se mit à rire doucement. A ses yeux, les grandes villes étaient toutes les mêmes, des tombeaux de bétons et de métal froids et inhumains. D'immense cénotaphe n'ayant aucune âme en leur sein, absorbant tout espoirs et recrachant des êtres humains brisés et apathique.
-« Oui, c'est vrai. La vue est superbe, mais… les grandes villes, je n'aime pas ça. Les câbles de tram, c’est comme des toiles d’araignée qui emprisonnent le ciel de leurs fils noirs. Les métros, eux, sont comme des boyaux grouillants de personnes qui m’empêchent de respirer. Et les gratte-ciels… ce sont des barreaux de prison qui me donnent l’impression d’être enfermée. »
Elle ponctua ses métaphores d’un soupir, mais son sourire revint vite, éclairant son visage. Elle observait Akari, curieuse de sa réaction...
Cette fille avait quelque-chose de spécial... Une attitude, un visage, une énergie que la fille de Tsushima n'avait vu qu'une seule fois dans sa vie...
Honoka... Celle qui avait remit en question ses préférences... Ses objets de romance... Sa définition de l'amour.
La demoiselle secoua la tête, Kazane ne voulait pas se poser ces questions... Pas maintenant...
Elle devait d'abord régler le problême Shinji...
- Akari ArasakaElève ; en 2ème année■ Age : 24■ Messages : 22■ Inscrit le : 01/06/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-4
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
Automatic Love
« J'ai déjà été là-bas en vacances ! C'est magnifique comme endroit ! »
Répondit sa senpai d'un air enjoué avec une pointe d'émerveillement dans la voix. Avec sa réputation de petite Edo de Saitama, la ville attirait tout au long de l'année bon nombre de touristes venues non seulement de tout le Japon, mais aussi des quatre coins du globe. Akari aimait par dessus tout les périodes de vacances lorsqu'elle vivait à Kawagoe, parce-que même si les touristes venaient et partaient en permanence, ce n'était que durant les vacances qu'ils affluaient en masse et venaient remplir cette ville, parfois si ennuyante, d'innombrables nouvelles têtes la rendant ainsi bien plus animée et intéressante. La jeune fille hyperactive repensa brièvement à toutes les rencontres qu'elle avait faite grâce à ça, cette Kawagoe bondée de monde et de piétons dans tous les sens ne manquait plus que des immenses bâtiments faisant tout le charme de l'enfer urbain de Kobe ou encore Tokyo à ses yeux. Ces étrangers suffisaient à tendre la ville moins monotone, et les vacances scolaires attifaidnt à Akari et ses amis une myriade de nouveaux amis dont elle a quelques contacts par messagerie instantanée aujourd'hui encore.
Les journées entières à se balader, à errer sous le soleil de cette ville bourrée de traditions en tombant par hasard sur des vacanciers de leur âge qui se faisaient embarquer par l'extraversion d'Akari, faire connaissance dans un parc, des boutiques, autour d'un soda dans un bar pulvérisant une brume rafraîchissante... Elle ne se serait sans doute jamais lassée de Kawagoe si les vacances duraient toute l'année, mais cette utopie s'est réalisée ici, à Kobe, alors elle ne regrette aucunement d'avoir quittée Kawagoe sans se retourner, même si ses amis les plus proches lui manquent parfois. Il faudra qu'elle pense à leur envoyer un message...
« Je viens de l'île de Tsushima... ça me manque... Tu sais... Kobe a ses charmes, mais Tsushima… Tsushima est irremplaçable. Le bruit des vagues, le soleil, la campagne… tout cela me manque terriblement. »
Cette information fit réaliser à Akari qu'elles venaient toutes les deux d'environnements similaires, bien que diamétralement opposés. Mais leurs origines relativement semblables suffisaient à montrer qu'elles avaient bien plus en commun que ce que la Kawagoenne aurait imaginé. Contrairement à Kazane, elle n'avait jamais mis les pieds à Tsushima, la réputation de l'île lui permettait juste de se douter qu'elle n'était pas si différente de Kawagoe en terme de calme et de bon vivre... Mis à part que Tsushima n'était apparemment pas bloquée dans l'ère Edo. La seule différence entre elles, c'est que Akari n'avait pas cette pointe de tressaillement dans la voix lorsqu'elle parlait de ses origines... À en juger par son timbre tremblant, Kazane avait l'air plus que sincères sur le fait que son île lui manque.
« Tu comptes devenir guide touristique pour Tsushima après tes études ? Je serais incapable de vendre Kawagoe aussi bien, moi... »
L'amour qu'elles portent pour leurs deux villes. Voilà la vraie différences entre elles. Akari pourrait trouver quelques qualités à Kawagoe en cherchant bien, mais le manque de naturel qui viendrait résulter de sa profonde réflexion pour mettre le grappin dessus ne donnerait pas le même effet. En tout cas, même si les endroits calmes ne sont clairement pas fait pour elle, Kazane s'était montrée assez convaincante pour qu'Akari lâche quelques mots d'une voix joviale.
« Tsushima a l'air belle... J'aimerais bien y aller un jour. »
Sans doute en vacances. Ou en week-end. Peu importe le charme de l'île, elle savait d'emblée qu'elle finirait sans doute par s'y ennuyer comme à Kawagoe sur le long terme, surtout maintenant qu'elle a connu Kobe et ses resplendissants buildings dressés tels des piliers inébranlables voulant atteindre les cieux. C'était un charme bien différent de la tradition de Kawagoe ou de la nature verdoyante d'une île n'ayant pas trop été touchée par l'urbanisme, et Akari savait pertinemment que le monde préférait ces deux dernières options, mais elle avait une préférence étrange pour les grandes villes. À contrario de tout ce qui sortit de la bouche de sa senpai après un petit rire en réponse à sa question sur la beauté de Kobe.
« Oui, c'est vrai. La vue est superbe, mais… les grandes villes, je n'aime pas ça. Les câbles de tram, c’est comme des toiles d’araignée qui emprisonnent le ciel de leurs fils noirs. Les métros, eux, sont comme des boyaux grouillants de personnes qui m’empêchent de respirer. Et les gratte-ciels… ce sont des barreaux de prison qui me donnent l’impression d’être enfermée. »
Akari resta silencieuse pendant le petit monologue de Kazane qui fit preuve d'un vocabulaire impeccable et bien fourni. Cependant, elle ne l'avait pas vu venir, et les comparaisons que la fille de Tsushima montraient une aversion palpable envers Kobe et les grande villes en général, à tel point que Akari se mit tout d'abord à hausser un sourcil en regardant Kazane d'un air interloqué face à ses métaphores digne d'une poète. Elle... Elle ne lisait vraiment pas sur le toit du dortoir la nuit pour se donner un genre ou pour rien. Malgré que ses mots soient complètement en train de détruire l'urbanisme que la Kawagoenne appréciait tant, tout était si joliment dit que la première année ne pouvait qu'être émerveillée par ces propos et écouter le champ lexical de son interlocutrice avec toute son attention.
Elle ne cachait pas sa surprise d'entendre quelqu'un parler si proprement de vive voix plutôt que de poser ces mots sur du papier, mais ça faisait sans doute le charme de cette senpai ! D'autant plus quand elle se mit à sublimer son visage d'un sourire éblouissant contrastant à merveille avec son exécration précédente alors que ses yeux se posèrent sur les siens. Akari ne put s'empêcher de sourire à son tour devant l'originalité de cette scène, pouffant doucement de rire avant de s'esclaffer de vive voix. Elle rigola pendant quelques instants avant de reprendre son calme, posant à nouveau le regard sur Kazane en inspirant profondément tout en venant essuyer une larme ayant perlée au coin de son œil droit.
« Toi t'aimes vraiment pas la ville... Pourquoi avoir quitté Tsushima dans ce cas ? Même si ce n'est pas pour me déplaire. »
Répondit sa senpai d'un air enjoué avec une pointe d'émerveillement dans la voix. Avec sa réputation de petite Edo de Saitama, la ville attirait tout au long de l'année bon nombre de touristes venues non seulement de tout le Japon, mais aussi des quatre coins du globe. Akari aimait par dessus tout les périodes de vacances lorsqu'elle vivait à Kawagoe, parce-que même si les touristes venaient et partaient en permanence, ce n'était que durant les vacances qu'ils affluaient en masse et venaient remplir cette ville, parfois si ennuyante, d'innombrables nouvelles têtes la rendant ainsi bien plus animée et intéressante. La jeune fille hyperactive repensa brièvement à toutes les rencontres qu'elle avait faite grâce à ça, cette Kawagoe bondée de monde et de piétons dans tous les sens ne manquait plus que des immenses bâtiments faisant tout le charme de l'enfer urbain de Kobe ou encore Tokyo à ses yeux. Ces étrangers suffisaient à tendre la ville moins monotone, et les vacances scolaires attifaidnt à Akari et ses amis une myriade de nouveaux amis dont elle a quelques contacts par messagerie instantanée aujourd'hui encore.
Les journées entières à se balader, à errer sous le soleil de cette ville bourrée de traditions en tombant par hasard sur des vacanciers de leur âge qui se faisaient embarquer par l'extraversion d'Akari, faire connaissance dans un parc, des boutiques, autour d'un soda dans un bar pulvérisant une brume rafraîchissante... Elle ne se serait sans doute jamais lassée de Kawagoe si les vacances duraient toute l'année, mais cette utopie s'est réalisée ici, à Kobe, alors elle ne regrette aucunement d'avoir quittée Kawagoe sans se retourner, même si ses amis les plus proches lui manquent parfois. Il faudra qu'elle pense à leur envoyer un message...
« Je viens de l'île de Tsushima... ça me manque... Tu sais... Kobe a ses charmes, mais Tsushima… Tsushima est irremplaçable. Le bruit des vagues, le soleil, la campagne… tout cela me manque terriblement. »
Cette information fit réaliser à Akari qu'elles venaient toutes les deux d'environnements similaires, bien que diamétralement opposés. Mais leurs origines relativement semblables suffisaient à montrer qu'elles avaient bien plus en commun que ce que la Kawagoenne aurait imaginé. Contrairement à Kazane, elle n'avait jamais mis les pieds à Tsushima, la réputation de l'île lui permettait juste de se douter qu'elle n'était pas si différente de Kawagoe en terme de calme et de bon vivre... Mis à part que Tsushima n'était apparemment pas bloquée dans l'ère Edo. La seule différence entre elles, c'est que Akari n'avait pas cette pointe de tressaillement dans la voix lorsqu'elle parlait de ses origines... À en juger par son timbre tremblant, Kazane avait l'air plus que sincères sur le fait que son île lui manque.
« Tu comptes devenir guide touristique pour Tsushima après tes études ? Je serais incapable de vendre Kawagoe aussi bien, moi... »
L'amour qu'elles portent pour leurs deux villes. Voilà la vraie différences entre elles. Akari pourrait trouver quelques qualités à Kawagoe en cherchant bien, mais le manque de naturel qui viendrait résulter de sa profonde réflexion pour mettre le grappin dessus ne donnerait pas le même effet. En tout cas, même si les endroits calmes ne sont clairement pas fait pour elle, Kazane s'était montrée assez convaincante pour qu'Akari lâche quelques mots d'une voix joviale.
« Tsushima a l'air belle... J'aimerais bien y aller un jour. »
Sans doute en vacances. Ou en week-end. Peu importe le charme de l'île, elle savait d'emblée qu'elle finirait sans doute par s'y ennuyer comme à Kawagoe sur le long terme, surtout maintenant qu'elle a connu Kobe et ses resplendissants buildings dressés tels des piliers inébranlables voulant atteindre les cieux. C'était un charme bien différent de la tradition de Kawagoe ou de la nature verdoyante d'une île n'ayant pas trop été touchée par l'urbanisme, et Akari savait pertinemment que le monde préférait ces deux dernières options, mais elle avait une préférence étrange pour les grandes villes. À contrario de tout ce qui sortit de la bouche de sa senpai après un petit rire en réponse à sa question sur la beauté de Kobe.
« Oui, c'est vrai. La vue est superbe, mais… les grandes villes, je n'aime pas ça. Les câbles de tram, c’est comme des toiles d’araignée qui emprisonnent le ciel de leurs fils noirs. Les métros, eux, sont comme des boyaux grouillants de personnes qui m’empêchent de respirer. Et les gratte-ciels… ce sont des barreaux de prison qui me donnent l’impression d’être enfermée. »
Akari resta silencieuse pendant le petit monologue de Kazane qui fit preuve d'un vocabulaire impeccable et bien fourni. Cependant, elle ne l'avait pas vu venir, et les comparaisons que la fille de Tsushima montraient une aversion palpable envers Kobe et les grande villes en général, à tel point que Akari se mit tout d'abord à hausser un sourcil en regardant Kazane d'un air interloqué face à ses métaphores digne d'une poète. Elle... Elle ne lisait vraiment pas sur le toit du dortoir la nuit pour se donner un genre ou pour rien. Malgré que ses mots soient complètement en train de détruire l'urbanisme que la Kawagoenne appréciait tant, tout était si joliment dit que la première année ne pouvait qu'être émerveillée par ces propos et écouter le champ lexical de son interlocutrice avec toute son attention.
Elle ne cachait pas sa surprise d'entendre quelqu'un parler si proprement de vive voix plutôt que de poser ces mots sur du papier, mais ça faisait sans doute le charme de cette senpai ! D'autant plus quand elle se mit à sublimer son visage d'un sourire éblouissant contrastant à merveille avec son exécration précédente alors que ses yeux se posèrent sur les siens. Akari ne put s'empêcher de sourire à son tour devant l'originalité de cette scène, pouffant doucement de rire avant de s'esclaffer de vive voix. Elle rigola pendant quelques instants avant de reprendre son calme, posant à nouveau le regard sur Kazane en inspirant profondément tout en venant essuyer une larme ayant perlée au coin de son œil droit.
« Toi t'aimes vraiment pas la ville... Pourquoi avoir quitté Tsushima dans ce cas ? Même si ce n'est pas pour me déplaire. »
Codage par Libella sur Graphiorum
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 730■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Automatic Love Avec Akari Arasaka
/>
Kazane sentit une chaleur réconfortante l'envahir lorsque Akari lui fit part de son admiration pour Tsushima et de son désir de visiter l'île un jour.
Un sourire sincère illumina son visage. Elle se pointa du pouce avec enthousiasme et éclata de rire avant de répondre joyeusement :
-« Si jamais tu as besoin d'une guide, je suis là ! »
Akari ne put s'empêcher de sourire à son tour. Mitsugu vit qu'elle avait des canines légèrement plus proéminente que les autres, ce qui lui faisait penser à un chat... Oui, Akari lui faisait pensé à un chat. Ses yeux brillants d'espièglerie, sa démarche féline, ses canines... Tout lui rappelait le campagnon félin qui partageait autrefois son lit chez ses grands-parents.
Cette jeune-femme aux cheveux d'or perturbait quelque-chose au fond de Kazane, une étrange sensation, un sentiment enfoui dans les tréfonds abyssaux de son coeur... Un sentiment, que la demoiselle avait réprimé depuis les confidences avec Honoka sur la plage de Komoda lors d'une chaude journée d'été.
-« Toi, t'aimes vraiment pas la ville... Pourquoi avoir quitté Tsushima dans ce cas ? Même si ce n'est pas pour me déplaire. »
Les mots d'Akari firent rougir légèrement Kazane, mais son sourire s'effaça doucement. Les souvenirs de son départ de Tsushima refirent surface au premier plan de son esprit.
La grande japonaise se remémora avec douleur les adieux qu'elle avait faits à ses amis de son lycée Souin.
Yukiko , avec son sourire chaleureux et ses encouragements constants ; Honoka, avec qui elle partageait des secrets et des rires sous les cerisiers en fleurs ; et Riku, dont la camaraderie et les discussions interminables sur les vagues et les étoiles lui manquaient cruellement. Les trois lui avaient promis de rester en contact, mais la distance et les nouvelles réalités de la vie avaient rendu cette promesse difficile à tenir.
Les adieux avaient été particulièrement difficiles avec Honoka, qui, avec des larmes aux yeux, lui avait offert un bracelet en lui promettant de toujours penser à elle.
Yukiko avait écrit une longue lettre remplie de souvenirs et de vœux de bonheur pour son avenir, tandis que Riku, tentant de cacher ses propres larmes, avait simplement dit : « Reviens-nous vite. ».
Ces souvenirs, aussi doux soient-ils, lui serrèrent le cœur avec une intensité douloureuse.
La mine de Mitsugu devint sobre et son regard se perdit un instant dans le labyrinthe urbain en contre-bas, son esprit rejouant une fois ces moments passés et perdu dans les zéphyrs du temps.
La demoiselle reprit finalement la parole, sa voix teintée de tristesse et de nostalgie.
-« Mon père est militaire au sein de la marine... Après son divorce avec ma mère, il a été muté à Kobe... Et donc, j'ai laissé derrière moi Tsushima, ma maison, mes grands-parents... Mes amis. »
Chaque mot lui arrachait une partie de son âme, et la tristesse se lisait clairement sur ses traits. Ses yeux, qui quelques instants plus tôt brillaient de joie en parlant de son île, étaient maintenant ternes et empreints de mélancolie.
Les souvenirs de Tsushima, avec ses plages dorées, ses montagnes majestueuses et le bruit apaisant des vagues, étaient un contraste frappant avec la froide réalité grise et impersonnelle de Kobe.
La lycéenne se rappelait les longues journées ensoleillées passées à explorer les sentiers de l'île avec ses amis, les soirées passées à observer les étoiles depuis la plage, et les rires qui semblaient résonner dans l'air salé. La vie à Tsushima était simple mais remplie de bonheur, un bonheur qu'elle avait du mal à retrouver dans les rues animées et bruyantes de Kobe.
Les gratte-ciel imposants et les foules pressées lui donnaient l'impression d'être enfermée, prisonnière d'un monde qui ne lui ressemblait pas... Un monde qui la rejetait
Kazane soupira doucement, tentant de chasser la tristesse qui alourdissait son cœur. Elle jeta un regard vers Akari, qui l'écoutait attentivement. Cette connexion, bien que récente, lui offrait un réconfort inattendu. Peut-être qu'avec des personnes comme Akari et Alya à ses côtés, elle pourrait peu à peu trouver sa place dans cette nouvelle ville.
-« C'est difficile de s'adapter... »
Ajoutait-elle, sa voix à peine un murmure dans la cacophonie urbaine.
-« Mais je suppose que c'est la vie, non ? On doit avancer, malgré tout. »
L'adolescente tentait de sourire, mais ce fut un sourire triste, empreint de nostalgie. La présence d'Akari lui apportait une lueur d'espoir, et elle se dit que peut-être, un jour, elle pourrait se sentir chez elle à Kobe.
Pour l'instant, elle devait apprendre à jongler entre ses souvenirs précieux et la réalité présente, en espérant que le futur lui réserve des moments aussi beaux que ceux qu'elle avait laissés derrière elle à Tsushima.
KoalaVolantUn sourire sincère illumina son visage. Elle se pointa du pouce avec enthousiasme et éclata de rire avant de répondre joyeusement :
-« Si jamais tu as besoin d'une guide, je suis là ! »
Akari ne put s'empêcher de sourire à son tour. Mitsugu vit qu'elle avait des canines légèrement plus proéminente que les autres, ce qui lui faisait penser à un chat... Oui, Akari lui faisait pensé à un chat. Ses yeux brillants d'espièglerie, sa démarche féline, ses canines... Tout lui rappelait le campagnon félin qui partageait autrefois son lit chez ses grands-parents.
Cette jeune-femme aux cheveux d'or perturbait quelque-chose au fond de Kazane, une étrange sensation, un sentiment enfoui dans les tréfonds abyssaux de son coeur... Un sentiment, que la demoiselle avait réprimé depuis les confidences avec Honoka sur la plage de Komoda lors d'une chaude journée d'été.
-« Toi, t'aimes vraiment pas la ville... Pourquoi avoir quitté Tsushima dans ce cas ? Même si ce n'est pas pour me déplaire. »
Les mots d'Akari firent rougir légèrement Kazane, mais son sourire s'effaça doucement. Les souvenirs de son départ de Tsushima refirent surface au premier plan de son esprit.
La grande japonaise se remémora avec douleur les adieux qu'elle avait faits à ses amis de son lycée Souin.
Yukiko , avec son sourire chaleureux et ses encouragements constants ; Honoka, avec qui elle partageait des secrets et des rires sous les cerisiers en fleurs ; et Riku, dont la camaraderie et les discussions interminables sur les vagues et les étoiles lui manquaient cruellement. Les trois lui avaient promis de rester en contact, mais la distance et les nouvelles réalités de la vie avaient rendu cette promesse difficile à tenir.
Les adieux avaient été particulièrement difficiles avec Honoka, qui, avec des larmes aux yeux, lui avait offert un bracelet en lui promettant de toujours penser à elle.
Yukiko avait écrit une longue lettre remplie de souvenirs et de vœux de bonheur pour son avenir, tandis que Riku, tentant de cacher ses propres larmes, avait simplement dit : « Reviens-nous vite. ».
Ces souvenirs, aussi doux soient-ils, lui serrèrent le cœur avec une intensité douloureuse.
La mine de Mitsugu devint sobre et son regard se perdit un instant dans le labyrinthe urbain en contre-bas, son esprit rejouant une fois ces moments passés et perdu dans les zéphyrs du temps.
La demoiselle reprit finalement la parole, sa voix teintée de tristesse et de nostalgie.
-« Mon père est militaire au sein de la marine... Après son divorce avec ma mère, il a été muté à Kobe... Et donc, j'ai laissé derrière moi Tsushima, ma maison, mes grands-parents... Mes amis. »
Chaque mot lui arrachait une partie de son âme, et la tristesse se lisait clairement sur ses traits. Ses yeux, qui quelques instants plus tôt brillaient de joie en parlant de son île, étaient maintenant ternes et empreints de mélancolie.
Les souvenirs de Tsushima, avec ses plages dorées, ses montagnes majestueuses et le bruit apaisant des vagues, étaient un contraste frappant avec la froide réalité grise et impersonnelle de Kobe.
La lycéenne se rappelait les longues journées ensoleillées passées à explorer les sentiers de l'île avec ses amis, les soirées passées à observer les étoiles depuis la plage, et les rires qui semblaient résonner dans l'air salé. La vie à Tsushima était simple mais remplie de bonheur, un bonheur qu'elle avait du mal à retrouver dans les rues animées et bruyantes de Kobe.
Les gratte-ciel imposants et les foules pressées lui donnaient l'impression d'être enfermée, prisonnière d'un monde qui ne lui ressemblait pas... Un monde qui la rejetait
Kazane soupira doucement, tentant de chasser la tristesse qui alourdissait son cœur. Elle jeta un regard vers Akari, qui l'écoutait attentivement. Cette connexion, bien que récente, lui offrait un réconfort inattendu. Peut-être qu'avec des personnes comme Akari et Alya à ses côtés, elle pourrait peu à peu trouver sa place dans cette nouvelle ville.
-« C'est difficile de s'adapter... »
Ajoutait-elle, sa voix à peine un murmure dans la cacophonie urbaine.
-« Mais je suppose que c'est la vie, non ? On doit avancer, malgré tout. »
L'adolescente tentait de sourire, mais ce fut un sourire triste, empreint de nostalgie. La présence d'Akari lui apportait une lueur d'espoir, et elle se dit que peut-être, un jour, elle pourrait se sentir chez elle à Kobe.
Pour l'instant, elle devait apprendre à jongler entre ses souvenirs précieux et la réalité présente, en espérant que le futur lui réserve des moments aussi beaux que ceux qu'elle avait laissés derrière elle à Tsushima.
- Akari ArasakaElève ; en 2ème année■ Age : 24■ Messages : 22■ Inscrit le : 01/06/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-4
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
Automatic Love
« Si jamais tu as besoin d'une guide, je suis là !
—Fais gaffe je pourrais te prendre au sérieux ! »
Pour peu que cette rencontre mène à une amitié longue et durable, Akari ne comptait pas oublier cette affirmation lancée par sa Senpai. Elle n'est jamais contre un peu de compagnie, encore moins si cette compagnie s'avère aussi agréable que ce dont elle s'attend de Kazane, alors si elle devrait se rendre à Tsushima un jour... Elle espérait bien y aller avec cette fille. Akari resta près du grillage, se contentant de pivoter sur elle-même pour faire face à Kazane, appuyant son dos contre le grillage tout en regardant le sourire s'effacer sur les lèvres de la brune.
L'américaine trouvait ça dommage. Globalement, de voir un sourire persister si peu longtemps sur le visage de quelqu'un, mais ce sourire là... Il lui procurait un sentiment étrange. Une chaleur si intense dans le cœur qu'il valait à lui seul tous les autres sourires que la lycéenne pourrait avoir autour d'elle. Quoi qu'il en soit, ce n'est que quand ce sourire disparut que Akari reprit une mine un peu plus sérieuse après avoir laissée son rire se dissiper dans la brise nocturne. La fille à peine plus âgée qu'elle semblait se perdre une nouvelle fois dans ses pensées que la jeune américaine devinait n'être pas si joyeuses à en juger par son expression raffermie et son regard évasif à nouveau évasif. Sa curiosité venait de la pousser à poser une mauvaise question qui avait sans nul doute fait surgir des souvenirs que son interlocutrice aurait préférée laissés enfouis...
« Mon père est militaire au sein de la marine... Après son divorce avec ma mère, il a été muté à Kobe... Et donc, j'ai laissé derrière moi Tsushima, ma maison, mes grands-parents... Mes amis. »
Les deux filles étaient différentes en tout point, de la couleur des cheveux jusqu'à leur personnalité, leur caractère, et leur façon d'encaisser un passé menant à une finalité pour le moins similaire. Kazane avait été amenée ici de force avec son père, tandis qu'Akari avait laissée avec plaisir ses parents pour partir à Kobe. Le problème etant que tout ceci semblait peser sur elle, contrairement à Akari qui ne se sentait pas si éloignée de ses amis en les contactant de temps en temps. En fait, elle avait même constaté un changement dans son caractère lors de ses appels avec eux ou dans les messages qu'elle leur écrivait. Elle se sentait plus... Vivante. L'ennui qu'elle ressentait à leurs côtés à Kawagoe avait laissé place à des discussions rythmées et enthousiastes maintenant qu'ils avaient plein de choses à se raconter grâce à la distance !
Pour sa part, venir à Kobe n'avait fait que renforcer ses liens restés à Kawagoe, mais à voir la mélancolie couplée à de la tristesse qui émanait de Kazane, cette façon de voir les choses qu'avait Akari devait être lié à son positivisme excessif. Face à son optimisme rayonnant, la tristesse de Kazane au milieu de son visage recouvert par ses magnifiques cheveux ténébreux la faisaient ressembler à une lune blafarde rejetant toute la lumière qui pourrait faire briller son éclat splendide. Et comme avec tout le monde, mais bien plus qu'à quiconque, Akari voulait inonder cet astre de sa lumière et sa joie pour la voir devenir plus belle que toutes les étoiles dans le ciel. Alors quand elle semblait s'efforcer à esquisser un sourire en disant enfin une chose positive, Akari ne comptait pas laisser cet élan de bonheur imposé s'échapper.
« J'ai tout laissée derrière moi, aussi... Mais je crois que j'aurais finie par devenir folle si j'avais été condamnée à passer ma vie entière cloîtrée à Kawagoe. Mes parents commençaient à devenir des hôtes à qui je n'avais presque plus rien à raconter, et on passait notre temps à vivre les mêmes journées d'un ennui incroyable avec mes amis, à toujours se poser aux mêmes endroits et parler de choses qu'on savait tous déjà. » commença-t-elle en gardant un air neutre sur son visage, les yeux rivés sur le côté alors qu'elle se remémorait tous ces moments devenus si lambda et négligeables qu'ils l'ennuyaient. Mais après une courte pause, elle sourit à nouveau de plus belle avant de rabattre son regard sur Kazane. « Mais depuis que je suis à Kobe, même si je ne suis pas attachée tant que ça a ma ville natale... Je n'ai jamais ressentie une aussi forte envie de revoir toutes les personnes que j'aime là bas. J'ai même pas envie de retourner y vivre, juste... Prendre mes parents dans mes bras. Montrer mes progrès au kendo à mon frère. Parler et rire avec mes amis... Pour repartir de plus belle en sachant que je chérirai à nouveau le prochain moment où je reviendrais. »
Ses yeux ne quittèrent pas Kazane un seul instant alors que la lycéenne vint joindre ses deux mains dans son dos, penchant légèrement sa tête sur le côté en adressant son sourire le plus radieux à la fille devant elle pour tenter de le lui transmettre un tant soit peu. Elles étaient différentes, Akari ne le savait déjà que trop bien, mais si elle pouvait lui faire voir ne serait-ce qu'une partie de la beauté du monde qu'elle voyait à travers ses yeux, elle serait déjà contente de répandre la moindre couleur dans le regard de Kazane en cette nuit incolore.
« Tu vois, en m'éloignant de tout ça, je penses pouvoir enfin aimer à nouveau tout ce qui m'avait lassée. Et je préfère me dire que j'ai hâte de les revoir plutôt que de me morfondre parce qu'ils me manquent. Tu devrais essayer de penser de cette façon ! »
—Fais gaffe je pourrais te prendre au sérieux ! »
Pour peu que cette rencontre mène à une amitié longue et durable, Akari ne comptait pas oublier cette affirmation lancée par sa Senpai. Elle n'est jamais contre un peu de compagnie, encore moins si cette compagnie s'avère aussi agréable que ce dont elle s'attend de Kazane, alors si elle devrait se rendre à Tsushima un jour... Elle espérait bien y aller avec cette fille. Akari resta près du grillage, se contentant de pivoter sur elle-même pour faire face à Kazane, appuyant son dos contre le grillage tout en regardant le sourire s'effacer sur les lèvres de la brune.
L'américaine trouvait ça dommage. Globalement, de voir un sourire persister si peu longtemps sur le visage de quelqu'un, mais ce sourire là... Il lui procurait un sentiment étrange. Une chaleur si intense dans le cœur qu'il valait à lui seul tous les autres sourires que la lycéenne pourrait avoir autour d'elle. Quoi qu'il en soit, ce n'est que quand ce sourire disparut que Akari reprit une mine un peu plus sérieuse après avoir laissée son rire se dissiper dans la brise nocturne. La fille à peine plus âgée qu'elle semblait se perdre une nouvelle fois dans ses pensées que la jeune américaine devinait n'être pas si joyeuses à en juger par son expression raffermie et son regard évasif à nouveau évasif. Sa curiosité venait de la pousser à poser une mauvaise question qui avait sans nul doute fait surgir des souvenirs que son interlocutrice aurait préférée laissés enfouis...
« Mon père est militaire au sein de la marine... Après son divorce avec ma mère, il a été muté à Kobe... Et donc, j'ai laissé derrière moi Tsushima, ma maison, mes grands-parents... Mes amis. »
Les deux filles étaient différentes en tout point, de la couleur des cheveux jusqu'à leur personnalité, leur caractère, et leur façon d'encaisser un passé menant à une finalité pour le moins similaire. Kazane avait été amenée ici de force avec son père, tandis qu'Akari avait laissée avec plaisir ses parents pour partir à Kobe. Le problème etant que tout ceci semblait peser sur elle, contrairement à Akari qui ne se sentait pas si éloignée de ses amis en les contactant de temps en temps. En fait, elle avait même constaté un changement dans son caractère lors de ses appels avec eux ou dans les messages qu'elle leur écrivait. Elle se sentait plus... Vivante. L'ennui qu'elle ressentait à leurs côtés à Kawagoe avait laissé place à des discussions rythmées et enthousiastes maintenant qu'ils avaient plein de choses à se raconter grâce à la distance !
Pour sa part, venir à Kobe n'avait fait que renforcer ses liens restés à Kawagoe, mais à voir la mélancolie couplée à de la tristesse qui émanait de Kazane, cette façon de voir les choses qu'avait Akari devait être lié à son positivisme excessif. Face à son optimisme rayonnant, la tristesse de Kazane au milieu de son visage recouvert par ses magnifiques cheveux ténébreux la faisaient ressembler à une lune blafarde rejetant toute la lumière qui pourrait faire briller son éclat splendide. Et comme avec tout le monde, mais bien plus qu'à quiconque, Akari voulait inonder cet astre de sa lumière et sa joie pour la voir devenir plus belle que toutes les étoiles dans le ciel. Alors quand elle semblait s'efforcer à esquisser un sourire en disant enfin une chose positive, Akari ne comptait pas laisser cet élan de bonheur imposé s'échapper.
« J'ai tout laissée derrière moi, aussi... Mais je crois que j'aurais finie par devenir folle si j'avais été condamnée à passer ma vie entière cloîtrée à Kawagoe. Mes parents commençaient à devenir des hôtes à qui je n'avais presque plus rien à raconter, et on passait notre temps à vivre les mêmes journées d'un ennui incroyable avec mes amis, à toujours se poser aux mêmes endroits et parler de choses qu'on savait tous déjà. » commença-t-elle en gardant un air neutre sur son visage, les yeux rivés sur le côté alors qu'elle se remémorait tous ces moments devenus si lambda et négligeables qu'ils l'ennuyaient. Mais après une courte pause, elle sourit à nouveau de plus belle avant de rabattre son regard sur Kazane. « Mais depuis que je suis à Kobe, même si je ne suis pas attachée tant que ça a ma ville natale... Je n'ai jamais ressentie une aussi forte envie de revoir toutes les personnes que j'aime là bas. J'ai même pas envie de retourner y vivre, juste... Prendre mes parents dans mes bras. Montrer mes progrès au kendo à mon frère. Parler et rire avec mes amis... Pour repartir de plus belle en sachant que je chérirai à nouveau le prochain moment où je reviendrais. »
Ses yeux ne quittèrent pas Kazane un seul instant alors que la lycéenne vint joindre ses deux mains dans son dos, penchant légèrement sa tête sur le côté en adressant son sourire le plus radieux à la fille devant elle pour tenter de le lui transmettre un tant soit peu. Elles étaient différentes, Akari ne le savait déjà que trop bien, mais si elle pouvait lui faire voir ne serait-ce qu'une partie de la beauté du monde qu'elle voyait à travers ses yeux, elle serait déjà contente de répandre la moindre couleur dans le regard de Kazane en cette nuit incolore.
« Tu vois, en m'éloignant de tout ça, je penses pouvoir enfin aimer à nouveau tout ce qui m'avait lassée. Et je préfère me dire que j'ai hâte de les revoir plutôt que de me morfondre parce qu'ils me manquent. Tu devrais essayer de penser de cette façon ! »
Codage par Libella sur Graphiorum
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 730■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Automatic Love Avec Akari Arasaka
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Après ce sourire radieux, vint le regard de la demoiselle. Il y a des regards qui apaisent, d'autres qui percent jusqu'à l'âme, certains qui réchauffent comme un feu de cheminée en hiver, et d'autres encore qui vous laissent désemparé, comme un marin face à une mer déchaînée. Celui d'Akari appartenait à cette dernière catégorie, troublant Kazane au point de lui faire perdre pied.
Mitsugu sentit son cœur se serrer, prise au dépourvu par la force tranquille des paroles d'Akari.
Elle avait toujours pensé qu'il fallait choisir entre l'attachement et la liberté, entre rester près de ceux qu'on aime ou poursuivre ses rêves ailleurs... De grés ou de force.
Mais voilà que cette fille, devant elle, semblait avoir trouvé un équilibre insaisissable, une harmonie qu’elle n’avait jamais imaginée possible. Le sourire d'Arasaka, si doux et lumineux, contrastait avec la gravité des mots qu’elle venait de prononcer.
Kazane, incrédule, se surprit à chercher une faille, une trace de douleur ou de doute dans ce visage si paisible. Mais il n'y en avait pas, ou du moins, rien qu'elle puisse percevoir.
Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais aucun son ne sortit. Comment réagir à cela ? Elle avait, elle aussi, laissé tant de choses derrière elle, et pourtant, le sentiment qui l’envahissait chaque jour à Kobe était loin de la sérénité de sa kohai.
Pour Mitsugu, le passé n’était pas une source de réconfort mais une ancre, lourde et froide, qui l’empêchait de vraiment avancer.
Chaque souvenir de Tsushima, de ses parents, de ses amis, de la mer qu’elle aimait tant, lui rappelait ce qu’elle avait perdu, ce qu’elle avait été forcée de laisser derrière elle. Elle n’arrivait pas à chérir ces souvenirs avec la même légèreté, à les voir comme des trésors qu’on emporte partout avec soi, et non comme des chaînes nous entrainant dans les abysses.
Les mots d’Akari tournaient dans sa tête, se heurtant à ses propres pensées sombres et désordonnées. Kazane était habituée à garder ses émotions pour elle, à les enfouir profondément, mais là, sous le regard d’Arasaka, elle se sentait presque mise à nue, obligée de confronter cette douleur qu’elle avait tenté de dissimuler.
Son regard, habituellement si dur et fermé, se fit plus incertain, vacillant. Elle cligna des yeux, cherchant à se ressaisir, mais le sourire et l’assurance d’Akari l’avaient désarçonnée à nouveau...
La force de cette fille, pensa la grande japonaise,, c’était sa capacité à accepter la dualité des choses, à aimer sans s’attacher au point d’étouffer, à partir sans rompre les liens qui comptaient vraiment.
La lycéenne, elle, avait du mal à envisager cette possibilité. Pour elle, quitter Tsushima avait été une rupture, un arrachement, et chaque jour ici à Kobe était un rappel constant de ce qu’elle ne pouvait plus avoir. Alors, comment Akari pouvait-elle sourire ainsi, après avoir dit des choses si profondes, si vraies ? Comment pouvait-elle être aussi sereine face à ce qu’elle avait laissé derrière elle ?
Kazane déglutit, sentant une boule se former dans sa gorge. Ses mains se serrèrent doucement autour de la barrière du toit, comme si elle cherchait une ancre dans le monde réel, quelque chose pour la stabiliser. Mais ce sourire... Ce regard... Ils continuaient de la troubler, de la déstabiliser, et elle se demanda, pour la première fois depuis longtemps, si elle n’avait pas tort de voir les choses de manière aussi rigide.
Peut-être que ce qu’elle percevait comme une perte irrémédiable pouvait être, en réalité, une force. Peut-être que, comme Akari, elle pouvait apprendre à porter ses souvenirs non pas comme un fardeau, mais comme une source d’énergie, une motivation pour avancer.
Mais cette pensée, aussi séduisante soit-elle, semblait encore hors de portée pour l'adolescente.
Elle n’était pas prête à l’accepter, pas encore... Alors, elle hocha la tête presque imperceptiblement, détournant enfin le regard pour le fixer sur l’horizon lointain.
Le soleil commençait à descendre, teintant le ciel d’une douce lumière orangée. Tout lui paraissait soudain un peu plus paisible, comme si les paroles d’Akari avaient apaisé une part d’elle-même qu’elle n’avait jamais vraiment écoutée.
Kazane respira profondément, sentant ses épaules se détendre un peu malgré elle. Le sourire de fille aux cheveux d'or l’avait touchée plus qu’elle ne voulait bien l’admettre, et une partie d’elle, même si minuscule, commençait à envisager l’idée que peut-être, un jour, elle pourrait voir les choses différemment. Peut-être qu’un jour, elle pourrait parler de Tsushima avec cette même sérénité, ce même amour tranquille, sans ressentir cette douleur sourde au fond de son cœur.
Pour l’instant, elle se contenta de sourire faiblement à Akari, un sourire qui n’atteignit pas tout à fait ses yeux, mais qui était un début, un pas en avant, aussi petit soit-il.
-« Tu as vraiment une façon particulière de voir les choses, Arasaka-san...»
Murmura-t-elle finalement, sa voix à peine plus forte qu’un souffle.
-« Je ne sais pas si je pourrais en faire autant, mais... merci de m’avoir partagé ça.»
Elle savait que ces mots étaient insuffisants pour exprimer tout ce qu’elle ressentait, mais c’était tout ce qu’elle pouvait offrir pour l’instant.
La conversation avait éveillé en elle des sentiments contradictoires, des réflexions qu’elle n’avait pas encore pleinement explorées.
Mais en cet instant, alors que le vent frais caressait son visage et que les derniers rayons du soleil réchauffaient doucement la surface du toit avant de mourir étouffés par les ténèbres nocturnes, elle se permit d’apprécier la compagnie d’Akari, et peut-être, juste peut-être, de croire que les choses pourraient un jour s’améliorer.
KoalaVolantMitsugu sentit son cœur se serrer, prise au dépourvu par la force tranquille des paroles d'Akari.
Elle avait toujours pensé qu'il fallait choisir entre l'attachement et la liberté, entre rester près de ceux qu'on aime ou poursuivre ses rêves ailleurs... De grés ou de force.
Mais voilà que cette fille, devant elle, semblait avoir trouvé un équilibre insaisissable, une harmonie qu’elle n’avait jamais imaginée possible. Le sourire d'Arasaka, si doux et lumineux, contrastait avec la gravité des mots qu’elle venait de prononcer.
Kazane, incrédule, se surprit à chercher une faille, une trace de douleur ou de doute dans ce visage si paisible. Mais il n'y en avait pas, ou du moins, rien qu'elle puisse percevoir.
Elle ouvrit la bouche pour répondre, mais aucun son ne sortit. Comment réagir à cela ? Elle avait, elle aussi, laissé tant de choses derrière elle, et pourtant, le sentiment qui l’envahissait chaque jour à Kobe était loin de la sérénité de sa kohai.
Pour Mitsugu, le passé n’était pas une source de réconfort mais une ancre, lourde et froide, qui l’empêchait de vraiment avancer.
Chaque souvenir de Tsushima, de ses parents, de ses amis, de la mer qu’elle aimait tant, lui rappelait ce qu’elle avait perdu, ce qu’elle avait été forcée de laisser derrière elle. Elle n’arrivait pas à chérir ces souvenirs avec la même légèreté, à les voir comme des trésors qu’on emporte partout avec soi, et non comme des chaînes nous entrainant dans les abysses.
Les mots d’Akari tournaient dans sa tête, se heurtant à ses propres pensées sombres et désordonnées. Kazane était habituée à garder ses émotions pour elle, à les enfouir profondément, mais là, sous le regard d’Arasaka, elle se sentait presque mise à nue, obligée de confronter cette douleur qu’elle avait tenté de dissimuler.
Son regard, habituellement si dur et fermé, se fit plus incertain, vacillant. Elle cligna des yeux, cherchant à se ressaisir, mais le sourire et l’assurance d’Akari l’avaient désarçonnée à nouveau...
La force de cette fille, pensa la grande japonaise,, c’était sa capacité à accepter la dualité des choses, à aimer sans s’attacher au point d’étouffer, à partir sans rompre les liens qui comptaient vraiment.
La lycéenne, elle, avait du mal à envisager cette possibilité. Pour elle, quitter Tsushima avait été une rupture, un arrachement, et chaque jour ici à Kobe était un rappel constant de ce qu’elle ne pouvait plus avoir. Alors, comment Akari pouvait-elle sourire ainsi, après avoir dit des choses si profondes, si vraies ? Comment pouvait-elle être aussi sereine face à ce qu’elle avait laissé derrière elle ?
Kazane déglutit, sentant une boule se former dans sa gorge. Ses mains se serrèrent doucement autour de la barrière du toit, comme si elle cherchait une ancre dans le monde réel, quelque chose pour la stabiliser. Mais ce sourire... Ce regard... Ils continuaient de la troubler, de la déstabiliser, et elle se demanda, pour la première fois depuis longtemps, si elle n’avait pas tort de voir les choses de manière aussi rigide.
Peut-être que ce qu’elle percevait comme une perte irrémédiable pouvait être, en réalité, une force. Peut-être que, comme Akari, elle pouvait apprendre à porter ses souvenirs non pas comme un fardeau, mais comme une source d’énergie, une motivation pour avancer.
Mais cette pensée, aussi séduisante soit-elle, semblait encore hors de portée pour l'adolescente.
Elle n’était pas prête à l’accepter, pas encore... Alors, elle hocha la tête presque imperceptiblement, détournant enfin le regard pour le fixer sur l’horizon lointain.
Le soleil commençait à descendre, teintant le ciel d’une douce lumière orangée. Tout lui paraissait soudain un peu plus paisible, comme si les paroles d’Akari avaient apaisé une part d’elle-même qu’elle n’avait jamais vraiment écoutée.
Kazane respira profondément, sentant ses épaules se détendre un peu malgré elle. Le sourire de fille aux cheveux d'or l’avait touchée plus qu’elle ne voulait bien l’admettre, et une partie d’elle, même si minuscule, commençait à envisager l’idée que peut-être, un jour, elle pourrait voir les choses différemment. Peut-être qu’un jour, elle pourrait parler de Tsushima avec cette même sérénité, ce même amour tranquille, sans ressentir cette douleur sourde au fond de son cœur.
Pour l’instant, elle se contenta de sourire faiblement à Akari, un sourire qui n’atteignit pas tout à fait ses yeux, mais qui était un début, un pas en avant, aussi petit soit-il.
-« Tu as vraiment une façon particulière de voir les choses, Arasaka-san...»
Murmura-t-elle finalement, sa voix à peine plus forte qu’un souffle.
-« Je ne sais pas si je pourrais en faire autant, mais... merci de m’avoir partagé ça.»
Elle savait que ces mots étaient insuffisants pour exprimer tout ce qu’elle ressentait, mais c’était tout ce qu’elle pouvait offrir pour l’instant.
La conversation avait éveillé en elle des sentiments contradictoires, des réflexions qu’elle n’avait pas encore pleinement explorées.
Mais en cet instant, alors que le vent frais caressait son visage et que les derniers rayons du soleil réchauffaient doucement la surface du toit avant de mourir étouffés par les ténèbres nocturnes, elle se permit d’apprécier la compagnie d’Akari, et peut-être, juste peut-être, de croire que les choses pourraient un jour s’améliorer.
- Akari ArasakaElève ; en 2ème année■ Age : 24■ Messages : 22■ Inscrit le : 01/06/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-4
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
Automatic Love
Le soleil plongea enfin dans les bras de Morphée, tel un rideau de velours se refermant devant les yeux de son public sur la scène d'un plateau de théâtre après avoir pris le soin de laisser l'un des personnages prononcer son ultime sentence. Dans les dernières lueurs mourantes du soleil qui s'endormit, ses ultimes rayons du jour s'envolèrent avec le murmure articulé par Kazane qui portèrent un peu d'espoir à Akari. Du moins c'est ce qu'elle ressentait dans une petite flamme ayant à peine l'air de s'être tout juste embrasée au fin fond du cœur de Kazane.
« Tu as vraiment une façon particulière de voir les choses, Arasaka-san... Je ne sais pas si je pourrais en faire autant, mais... Merci de m’avoir partagé ça. »
Le sourire d'Akari accompagna les derniers instants du jour qui laissa place à la nuit quand elle prit une mine un peu plus sérieuse après avoir adressée un énième grand sourire à sa Senpai. Le soleil était parti, ne laissant plus qu'à la lune le loisir de se montrer sous la gibbeuse de son choix, ou bien de se dévoiler totalement ou ne pas se montrer du tout. En fin de compte, tout ça ne tenait qu'à la fille qui vint serrer le grillage aux côtés d'Akari en gardant enfin son sourire un certain temps. La deuxième année sourit de plus belle, se tournant à nouveau vers la ville plongée dans les ténèbres les plus profonds en restant toutefois à côté de Kazane, répliquant de sa voix enjouée.
« Je n'ai fait que dire ce que je ressens. Et si ça a le mérite de t'arracher un sourire, ça valait la peine de m'étaler un peu sur mon propre avis ! »
Si elle avait su que cette rencontre mènerait ici quand cette inconnue s'est présentée à elle... Et si elle avait su que partir tuer l'ennuie sur le toit en cette douce soirée allait la mener à cette rencontre. Elle y serait sans doute montée bien plus tôt. Akari se voyait un peu comme un soleil, sans prétention, de par son envie constante d'eblouir tout le monde de sa bonne humeur, et c'est merveilleusement entourée de la myriade d'étoiles dansant aux alentours dans le ciel et dans la ville qu'elle avait fait la rencontre de cette lune, qui fit briller le reflet des étoiles dans ses yeux en brillant à sa façon. De son point de vue, elles étaient un peu comme... Une éclipse. Une merveille éphémère issue de leur rencontre. Mais tout comme une éclipse, elles devaient bien se séparer elles aussi, malgré que Akari n'aurait vue aucun inconvénient à faire durer ce moment le plus longtemps possible. La fatigue, l'heure et le couvre-feu n'étaient pas en leur faveur. Et bien que ce dernier point était le cadet de ses soucis, elle n'avait pas prévue de retenir Kazane toute une nuit sur le toit... Bien qu'elle la suivrait avec plaisir si l'idée devait être proposée. Peut être une prochaine fois. Moins à l'improviste et sans se prendre l'une l'autre au dépourvu.
Il était donc temps pour le deuxième soleil de tirer sa révérence après avoir laissée s'écouler quelques instants dans un silence paisible pour laisser parler la faune nocturne et la vie de la ville au loin dont le chant dystopique parvint de manière étouffée et à peine audible jusqu'à elles. Akari restait tout sourire pendant ce moment, regardant par moments la fille à ses côtés du coin de l'œil en alternant avec le décor tout aussi splendide qui s'offrait à leurs yeux. Elle lui paraissait un peu moins crispée, bien que "détendu" soit un bien grand mot, la jeune américaine espérait tout de même avoir retirée un poids je serait-ce qu'infime des épaules de sa Senpai. Le moment était alors tout trouvé pour mettre les voiles en laissant une fille un tant soit peu apaisée derrière elle. Akari prit un dernier appui de ses mains sur le grillage, reculant d'un pas à cet instant en poussant un petit souffle. À défaut d'avoir une entrée travaillée, elle comptait bien faire une sortie charismatique.
« En tout cas je suis ravie d'être tombée sur toi, Kazane ! Passe une bonne nuit, et ne tarde pas trop... Ou planque toi bien si un surveillant se pointe ! »
Ce serait vraiment dommaaaaaaage de tomber sur un surveillant maintenant ceci dit... La blonde ponctua son exclamation en s'inclinant tout aussi formellement qu'à leur rencontre pour adresser ces dernières salutations à sa Senpai, faisant ensuite volte-face après s'être redressée. Sa démarche habituellement enjouée et toute fière la guida à grands pas lents mais assurés vers la porte ramenant aux dortoirs, tout en secouant brièvement sa canette du bout des doigts. Cette rencontre était si captivante qu'elle l'avait presque oubliée alors qu'elle l'avait en main tout du long... Ce n'est donc qu'après avoir refermée la porte derrière elle qu'elle porta la canette à ses lèvres, la penchant tout en levant la tête pour faire couler le liquide dans sa bouche et terminer son café tout en descendant les escaliers. Elle balança habilement celle-ci dans une poubelle au détour de l'escalier dans une nonchalance inégalable, l'aluminium de la canette résonnant contre la poubelle alors que Rindo s'arrêta net, nez à nez avec un surveillant.
« Oups. Bonsoir ! »
Alors ça c'est vraiment pas d'bol ! Elle aurait pu être crédible en disant ne pas savoir qu'il était interdit de monter sur le toit à cette heure si Kazane ne le lui avait pas dit... Mais tant pis. Le tort était palpable sur son visage et il ne lui restait plus qu'à prendre les devants pour rattraper les pots cassés.
« Désolée, je suis juste allée prendre un peu l'air haha. »
« Tu as vraiment une façon particulière de voir les choses, Arasaka-san... Je ne sais pas si je pourrais en faire autant, mais... Merci de m’avoir partagé ça. »
Le sourire d'Akari accompagna les derniers instants du jour qui laissa place à la nuit quand elle prit une mine un peu plus sérieuse après avoir adressée un énième grand sourire à sa Senpai. Le soleil était parti, ne laissant plus qu'à la lune le loisir de se montrer sous la gibbeuse de son choix, ou bien de se dévoiler totalement ou ne pas se montrer du tout. En fin de compte, tout ça ne tenait qu'à la fille qui vint serrer le grillage aux côtés d'Akari en gardant enfin son sourire un certain temps. La deuxième année sourit de plus belle, se tournant à nouveau vers la ville plongée dans les ténèbres les plus profonds en restant toutefois à côté de Kazane, répliquant de sa voix enjouée.
« Je n'ai fait que dire ce que je ressens. Et si ça a le mérite de t'arracher un sourire, ça valait la peine de m'étaler un peu sur mon propre avis ! »
Si elle avait su que cette rencontre mènerait ici quand cette inconnue s'est présentée à elle... Et si elle avait su que partir tuer l'ennuie sur le toit en cette douce soirée allait la mener à cette rencontre. Elle y serait sans doute montée bien plus tôt. Akari se voyait un peu comme un soleil, sans prétention, de par son envie constante d'eblouir tout le monde de sa bonne humeur, et c'est merveilleusement entourée de la myriade d'étoiles dansant aux alentours dans le ciel et dans la ville qu'elle avait fait la rencontre de cette lune, qui fit briller le reflet des étoiles dans ses yeux en brillant à sa façon. De son point de vue, elles étaient un peu comme... Une éclipse. Une merveille éphémère issue de leur rencontre. Mais tout comme une éclipse, elles devaient bien se séparer elles aussi, malgré que Akari n'aurait vue aucun inconvénient à faire durer ce moment le plus longtemps possible. La fatigue, l'heure et le couvre-feu n'étaient pas en leur faveur. Et bien que ce dernier point était le cadet de ses soucis, elle n'avait pas prévue de retenir Kazane toute une nuit sur le toit... Bien qu'elle la suivrait avec plaisir si l'idée devait être proposée. Peut être une prochaine fois. Moins à l'improviste et sans se prendre l'une l'autre au dépourvu.
Il était donc temps pour le deuxième soleil de tirer sa révérence après avoir laissée s'écouler quelques instants dans un silence paisible pour laisser parler la faune nocturne et la vie de la ville au loin dont le chant dystopique parvint de manière étouffée et à peine audible jusqu'à elles. Akari restait tout sourire pendant ce moment, regardant par moments la fille à ses côtés du coin de l'œil en alternant avec le décor tout aussi splendide qui s'offrait à leurs yeux. Elle lui paraissait un peu moins crispée, bien que "détendu" soit un bien grand mot, la jeune américaine espérait tout de même avoir retirée un poids je serait-ce qu'infime des épaules de sa Senpai. Le moment était alors tout trouvé pour mettre les voiles en laissant une fille un tant soit peu apaisée derrière elle. Akari prit un dernier appui de ses mains sur le grillage, reculant d'un pas à cet instant en poussant un petit souffle. À défaut d'avoir une entrée travaillée, elle comptait bien faire une sortie charismatique.
« En tout cas je suis ravie d'être tombée sur toi, Kazane ! Passe une bonne nuit, et ne tarde pas trop... Ou planque toi bien si un surveillant se pointe ! »
Ce serait vraiment dommaaaaaaage de tomber sur un surveillant maintenant ceci dit... La blonde ponctua son exclamation en s'inclinant tout aussi formellement qu'à leur rencontre pour adresser ces dernières salutations à sa Senpai, faisant ensuite volte-face après s'être redressée. Sa démarche habituellement enjouée et toute fière la guida à grands pas lents mais assurés vers la porte ramenant aux dortoirs, tout en secouant brièvement sa canette du bout des doigts. Cette rencontre était si captivante qu'elle l'avait presque oubliée alors qu'elle l'avait en main tout du long... Ce n'est donc qu'après avoir refermée la porte derrière elle qu'elle porta la canette à ses lèvres, la penchant tout en levant la tête pour faire couler le liquide dans sa bouche et terminer son café tout en descendant les escaliers. Elle balança habilement celle-ci dans une poubelle au détour de l'escalier dans une nonchalance inégalable, l'aluminium de la canette résonnant contre la poubelle alors que Rindo s'arrêta net, nez à nez avec un surveillant.
« Oups. Bonsoir ! »
Alors ça c'est vraiment pas d'bol ! Elle aurait pu être crédible en disant ne pas savoir qu'il était interdit de monter sur le toit à cette heure si Kazane ne le lui avait pas dit... Mais tant pis. Le tort était palpable sur son visage et il ne lui restait plus qu'à prendre les devants pour rattraper les pots cassés.
« Désolée, je suis juste allée prendre un peu l'air haha. »
Codage par Libella sur Graphiorum
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 730■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Automatic Love Avec Akari Arasaka
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Kazane restait là, figée, regardant Akari s'éloigner avec cette démarche pleine de nonchalance et de confiance en elle.
L'image de la jeune blonde s'évaporait lentement dans la pénombre, laissant un étrange sentiment de vide derrière elle, comme si la lumière d'une étoile venait de s'éteindre subitement dans la vaste nuit sombre et froide.
Mitsugu, qui tenait encore légèrement le grillage, se retrouva seule avec ses pensées, ses yeux écarquillés et son cœur étrangement battant.
"Qui est cette fille...?" songeait-elle, incrédule, essayant de rassembler les pièces d'un puzzle dont elle ignorait l'existence quelques minutes plus tôt.
Akari, avec sa présence éclatante et son sourire constant, avait semblé si... différente. Différente de tout ce que Kazane connaissait.
Elle était un tourbillon d'énergie qui avait déferlé dans sa vie sans prévenir, sans qu'elle ne puisse anticiper l'impact. Tout, chez cette fille, dégageait une assurance fascinante, une aisance presque insolente que la lycéenne n'avait jamais vue auparavant. Et pourtant, derrière cette façade rayonnante, il y avait quelque chose de plus profond.
La demoiselle avait senti, sans vraiment pouvoir l'expliquer, une certaine gravité dans les mots d'Arasaka, une sorte de vérité brutale cachée sous l'ironie et les sourires.
Kazane passa une main dans ses cheveux, le vent de la soirée venant doucement balayer son visage.
Elle fronça légèrement les sourcils. "Pourquoi est-ce que je pense encore à elle?"se demanda-t-elle, perplexe.
Après tout, elle ne connaissait pas vraiment cette kohai.
Cette fille n'était, au fond, qu'une camarade de passage, une simple élève qui avait croisé son chemin par hasard en ce début de soirée. Et pourtant, quelque chose dans cette rencontre la troublait plus qu'elle ne voulait l'admettre. Peut-être était-ce la sincérité dans ses mots, cette honnêteté désarmante qui contrastait avec la façade désinvolte qu'elle affichait. Ou bien était-ce simplement parce qu'Akari avait vu à travers elle, même pour un court instant.
"Elle a fait naître un sourire chez moi..." Kazane se rappelait encore ce moment, quand elle s'était sentie presque... légère.
La fille de Tsushima poussa un léger soupir, avant de fermer les yeux et de se pencher légèrement en arrière contre le grillage. L’air frais de la nuit caressait sa peau tandis que les bruits lointains de la ville parvenaient à ses oreilles.
La vie en bas continuait, indifférente à ce qui venait de se passer sur ce toit, indifférente à ses doutes et à cette étrange rencontre.
"Peut-être que je me pose trop de questions," songea-t-elle.
Après tout, ce n'était qu'une simple rencontre, un moment agréable partagé entre deux lycéennes en quête d'un peu d'air frais. Mais malgré elle, Kazane ne pouvait s'empêcher de ressasser la conversation, les sourires, et cette étrange connexion qui s’était formée.
C'était comme une éclipse, pensait-elle, quelque chose de rare et de beau, mais éphémère.
Après cinq minutes passées dans cette réflexion silencieuse, Mitsugu décida qu'il était temps de redescendre. Elle se détacha enfin du grillage, jeta un dernier coup d'œil au ciel, puis se dirigea lentement vers l'escalier. Ses pas résonnaient légèrement dans l'espace vide du toit, accompagnés par le bruit de la ville en contrebas. Alors qu’elle descendait les marches une à une, elle essayait de mettre de l’ordre dans ses pensées, de chasser l’image persistante d’Akari de son esprit.
"Ce n'était qu'une rencontre... rien de plus", se répétait-elle, bien qu'une petite voix dans son esprit continuait de lui dire le contraire. Kazane atteignit le bas de l’escalier et ouvrit la porte, s’attendant à ne voir que les couloirs sombres et silencieux de l’école.
Cependant, en tournant à l'angle, elle s'arrêta net. Là, juste devant elle, se tenait Akari, nez à nez avec un surveillant. Kazane observa la scène, la main légèrement levée pour cacher son visage à moitié.
-« Oh pas encore… »
Murmura-t-elle à voix haute cette fois, en approchant l'employé d'un pas déterminé.
-« Ne la puinissait pas, c'est moi qui l'ai retenue sur le toit avant le couvre-feu, je suis sa senpai, elle n' pas oser me contredire.»
Comme toujours, les surveillants de KHS sont des stormtrooper et celui-ci ne voulut rien entendre... Des sanctions allaient encore tomber.
KoalaVolantL'image de la jeune blonde s'évaporait lentement dans la pénombre, laissant un étrange sentiment de vide derrière elle, comme si la lumière d'une étoile venait de s'éteindre subitement dans la vaste nuit sombre et froide.
Mitsugu, qui tenait encore légèrement le grillage, se retrouva seule avec ses pensées, ses yeux écarquillés et son cœur étrangement battant.
"Qui est cette fille...?" songeait-elle, incrédule, essayant de rassembler les pièces d'un puzzle dont elle ignorait l'existence quelques minutes plus tôt.
Akari, avec sa présence éclatante et son sourire constant, avait semblé si... différente. Différente de tout ce que Kazane connaissait.
Elle était un tourbillon d'énergie qui avait déferlé dans sa vie sans prévenir, sans qu'elle ne puisse anticiper l'impact. Tout, chez cette fille, dégageait une assurance fascinante, une aisance presque insolente que la lycéenne n'avait jamais vue auparavant. Et pourtant, derrière cette façade rayonnante, il y avait quelque chose de plus profond.
La demoiselle avait senti, sans vraiment pouvoir l'expliquer, une certaine gravité dans les mots d'Arasaka, une sorte de vérité brutale cachée sous l'ironie et les sourires.
Kazane passa une main dans ses cheveux, le vent de la soirée venant doucement balayer son visage.
Elle fronça légèrement les sourcils. "Pourquoi est-ce que je pense encore à elle?"se demanda-t-elle, perplexe.
Après tout, elle ne connaissait pas vraiment cette kohai.
Cette fille n'était, au fond, qu'une camarade de passage, une simple élève qui avait croisé son chemin par hasard en ce début de soirée. Et pourtant, quelque chose dans cette rencontre la troublait plus qu'elle ne voulait l'admettre. Peut-être était-ce la sincérité dans ses mots, cette honnêteté désarmante qui contrastait avec la façade désinvolte qu'elle affichait. Ou bien était-ce simplement parce qu'Akari avait vu à travers elle, même pour un court instant.
"Elle a fait naître un sourire chez moi..." Kazane se rappelait encore ce moment, quand elle s'était sentie presque... légère.
La fille de Tsushima poussa un léger soupir, avant de fermer les yeux et de se pencher légèrement en arrière contre le grillage. L’air frais de la nuit caressait sa peau tandis que les bruits lointains de la ville parvenaient à ses oreilles.
La vie en bas continuait, indifférente à ce qui venait de se passer sur ce toit, indifférente à ses doutes et à cette étrange rencontre.
"Peut-être que je me pose trop de questions," songea-t-elle.
Après tout, ce n'était qu'une simple rencontre, un moment agréable partagé entre deux lycéennes en quête d'un peu d'air frais. Mais malgré elle, Kazane ne pouvait s'empêcher de ressasser la conversation, les sourires, et cette étrange connexion qui s’était formée.
C'était comme une éclipse, pensait-elle, quelque chose de rare et de beau, mais éphémère.
Après cinq minutes passées dans cette réflexion silencieuse, Mitsugu décida qu'il était temps de redescendre. Elle se détacha enfin du grillage, jeta un dernier coup d'œil au ciel, puis se dirigea lentement vers l'escalier. Ses pas résonnaient légèrement dans l'espace vide du toit, accompagnés par le bruit de la ville en contrebas. Alors qu’elle descendait les marches une à une, elle essayait de mettre de l’ordre dans ses pensées, de chasser l’image persistante d’Akari de son esprit.
"Ce n'était qu'une rencontre... rien de plus", se répétait-elle, bien qu'une petite voix dans son esprit continuait de lui dire le contraire. Kazane atteignit le bas de l’escalier et ouvrit la porte, s’attendant à ne voir que les couloirs sombres et silencieux de l’école.
Cependant, en tournant à l'angle, elle s'arrêta net. Là, juste devant elle, se tenait Akari, nez à nez avec un surveillant. Kazane observa la scène, la main légèrement levée pour cacher son visage à moitié.
-« Oh pas encore… »
Murmura-t-elle à voix haute cette fois, en approchant l'employé d'un pas déterminé.
-« Ne la puinissait pas, c'est moi qui l'ai retenue sur le toit avant le couvre-feu, je suis sa senpai, elle n' pas oser me contredire.»
Comme toujours, les surveillants de KHS sont des stormtrooper et celui-ci ne voulut rien entendre... Des sanctions allaient encore tomber.
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