- Shin SaitoA l'université ; 1è année■ Age : 39■ Messages : 306■ Inscrit le : 29/06/2024
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2018
Player: Two
ft. Milan Cray
8 septembre 2018
Un film américain. Post-apocalyptique. Où l'espoir est pourtant permis. Au travers d'un filtre de perception. Une autre réalité. Un jeu vidéo. Pour lui, un plaisir très personnel. Coupable. (...et solitaire.)
Sortie de salle. Peu de spectateurs. Le film est sorti il y a un moment déjà. Il a le sourire aux lèvres. C'était bien. Mieux, même, qu'il ne l'attendait. Il n'a pas lu les romans. Ni spoil, ni trailer. Entre ses mains, un carnet. Il n'a pas pu s'en empêcher. Scènes photographiques. Des idées. (Déformation 'professionnelle' ?) Quelques notes qu'il gribouille encore.
Son regard se relève sur des cheveux blonds. Détrempés. Un jeune homme est assis sur les marches du cinéma. Indifférent à l'averse. Eau drue qui tombe. Et l'écrase. Regard baissé sur le ciment. Carnet rangé. Parapluie déployé. Il s'assoit à côté de lui. Un abri.
- Hey...
Les mots meurent dans sa gorge. Il ne peut pas grand-chose pour lui. Il n'est personne. Ses paupières s'affaissent. L'ombre d'un sourire. Teinté de peine. Juste... une présence.
Sortie de salle. Peu de spectateurs. Le film est sorti il y a un moment déjà. Il a le sourire aux lèvres. C'était bien. Mieux, même, qu'il ne l'attendait. Il n'a pas lu les romans. Ni spoil, ni trailer. Entre ses mains, un carnet. Il n'a pas pu s'en empêcher. Scènes photographiques. Des idées. (Déformation 'professionnelle' ?) Quelques notes qu'il gribouille encore.
Son regard se relève sur des cheveux blonds. Détrempés. Un jeune homme est assis sur les marches du cinéma. Indifférent à l'averse. Eau drue qui tombe. Et l'écrase. Regard baissé sur le ciment. Carnet rangé. Parapluie déployé. Il s'assoit à côté de lui. Un abri.
- Hey...
Les mots meurent dans sa gorge. Il ne peut pas grand-chose pour lui. Il n'est personne. Ses paupières s'affaissent. L'ombre d'un sourire. Teinté de peine. Juste... une présence.
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 33■ Messages : 2466■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Deux jours. C'est tout ce que j'aurais réussi à tenir avant de me faire virer de ce nouveau job que je venais de commencer. Vendre des snacks au ciné. Pas besoin d'une super qualification pour ça. Le problème, c'est que les mots envoyés par Chandini, signifiant cette fois que c'est clairement fini entre nous, sont encore trop fortement imprimé dans mon esprit. Il suffit que j'y pense pour que tout tourne trop vite dans ma tête. Impossible de rester concentré sur quoi que ce soit. Impossible de feindre le moindre sourire. Pourtant, j'ai un bon entrainement en la matière. Mais il faut croire que cette épreuve est plus douloureuse que toutes celles que mon père a pu m'infliger. Ou je m'étais juste trop habitué à la tranquillité à Kobe. Trop ramolli.
Je dépose l'uniforme prêté dans le local du personnel que je quitte pour la dernière fois. Je n'aurais pas eu le temps de prendre mes marques. Je traverse le grand hall principal où c'est l'effervescence à cette heure-ci. La prochain gros film est sur le point de commencer. De nombreuses personnes se pressent pour scanner leur entrée, se mettant dans la file pour accéder à leur salle. De nombreux groupes d'amis. Et aussi, de nombreux couples.
La gorge nouée, mon cœur qui cogne douloureusement dans ma poitrine, je sens l'air qui menace de me manquer. La vue brouillée, je passe les portes de sortie. C'est à ce moment là que je m'écroule pour de bon. Tous les efforts pour maintenir ces barrière encore en place devant tous ces inconnus volent en éclat à peine la pression sociale éloignée.
Je n'ai pas été bien loin. Mais je ne m'en rends même pas compte. Tout comme je ne prête aucune attention à la pluie qui s'est mise à tombée ce soir et qui s'infiltre dans le tissu de mes vêtements. Je n'ai plus conscience de grand chose autour de moi. Pourtant, je suis encore parfaitement sobre. Du moins, depuis hier soir.
Perdu dans un gouffre sans fin, je me laisse happer par toutes mes idées inavouables, me maudissant pour être aussi minable. Mais même là. A part me morfondre, je suis incapable de faire quoi que ce soit de plus utile.
Jusqu'à ce qu'une sensation étrange me tire de mes réflexions lugubres. Est-ce que c'est l'impression de ne plus être seul ? Mon corps qui réagit à cette présence trop proche ? Ou seulement les gouttes qui arrêtent de s'abattre sur ma tête ? Ce qui est sûr, c'est que ça n'a rien à voir avec le mot prononcé par l'étranger vers qui je tourne la tête. Je ne l'ai pas entendu.
Il me faut encore quelques secondes pour capter ce qui se passe. Il y a un type qui, pour une raison inconnue, a décidé de s'installer à côté de moi, me faisant profiter de son parapluie. Si en temps normal je trouverais ça hyper gentil et que je ne me priverais pas de remarques allant en ce sens, actuellement je me sens juste trop... vide, dévasté, incapable de me montrer à la hauteur d'un tel geste. Je reporte donc mon regard sur mes chaussures, désolé pour ce pauvre gars.
- "Tu n'es vraiment pas au bon endroit pour passer une bonne soirée..."
Ce n'est pas méchant, encore moins agressif, juste, plat. Monocorde. Une simple remarque qui sonne comme une évidence. Parce que je ne suis sûrement pas de bonne compagnie en ce moment. Bien pour ça que je fais gaffe à rester seul depuis la rentrée.
Je dépose l'uniforme prêté dans le local du personnel que je quitte pour la dernière fois. Je n'aurais pas eu le temps de prendre mes marques. Je traverse le grand hall principal où c'est l'effervescence à cette heure-ci. La prochain gros film est sur le point de commencer. De nombreuses personnes se pressent pour scanner leur entrée, se mettant dans la file pour accéder à leur salle. De nombreux groupes d'amis. Et aussi, de nombreux couples.
La gorge nouée, mon cœur qui cogne douloureusement dans ma poitrine, je sens l'air qui menace de me manquer. La vue brouillée, je passe les portes de sortie. C'est à ce moment là que je m'écroule pour de bon. Tous les efforts pour maintenir ces barrière encore en place devant tous ces inconnus volent en éclat à peine la pression sociale éloignée.
Je n'ai pas été bien loin. Mais je ne m'en rends même pas compte. Tout comme je ne prête aucune attention à la pluie qui s'est mise à tombée ce soir et qui s'infiltre dans le tissu de mes vêtements. Je n'ai plus conscience de grand chose autour de moi. Pourtant, je suis encore parfaitement sobre. Du moins, depuis hier soir.
Perdu dans un gouffre sans fin, je me laisse happer par toutes mes idées inavouables, me maudissant pour être aussi minable. Mais même là. A part me morfondre, je suis incapable de faire quoi que ce soit de plus utile.
Jusqu'à ce qu'une sensation étrange me tire de mes réflexions lugubres. Est-ce que c'est l'impression de ne plus être seul ? Mon corps qui réagit à cette présence trop proche ? Ou seulement les gouttes qui arrêtent de s'abattre sur ma tête ? Ce qui est sûr, c'est que ça n'a rien à voir avec le mot prononcé par l'étranger vers qui je tourne la tête. Je ne l'ai pas entendu.
Il me faut encore quelques secondes pour capter ce qui se passe. Il y a un type qui, pour une raison inconnue, a décidé de s'installer à côté de moi, me faisant profiter de son parapluie. Si en temps normal je trouverais ça hyper gentil et que je ne me priverais pas de remarques allant en ce sens, actuellement je me sens juste trop... vide, dévasté, incapable de me montrer à la hauteur d'un tel geste. Je reporte donc mon regard sur mes chaussures, désolé pour ce pauvre gars.
- "Tu n'es vraiment pas au bon endroit pour passer une bonne soirée..."
Ce n'est pas méchant, encore moins agressif, juste, plat. Monocorde. Une simple remarque qui sonne comme une évidence. Parce que je ne suis sûrement pas de bonne compagnie en ce moment. Bien pour ça que je fais gaffe à rester seul depuis la rentrée.
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
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Linkin Park - Numb
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- Shin SaitoA l'université ; 1è année■ Age : 39■ Messages : 306■ Inscrit le : 29/06/2024
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❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2018
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ft. Milan Cray
- Je suis au bon endroit si je peux rendre la tienne un peu meilleure.
Réplique spontanée. Sans aucune réflexion derrière. Voix légère. Elle évoque un sourire. Il ne s'est pas approché plus. N'a amorcé aucun contact. Sensibilité à fleur de peau, émotions difficiles à appréhender. Attentif.
La foule se presse autour d'eux. Il n'y fait pas vraiment attention. Parapluie bien placé, personne ne songe à les bousculer. Immobiles au milieu de l'effervescence généralisée. Les fantômes de l'escalier.
- On bouge ? Proposition soudaine. (Il ose.) Sourire. Au moins te mettre au sec.
Ce n'est pas le meilleur endroit pour parler. Ni pour se morfondre d'ailleurs. (Même s'il ne peut pas grand-chose pour ses vêtements.) Il se redresse. Parapluie maintenu au-dessus du malheureux détrempé, même si pour cela son propriétaire doit se mouiller un peu. Main tendue dans sa direction.
- Je te paie un verre si tu veux.
Réplique spontanée. Sans aucune réflexion derrière. Voix légère. Elle évoque un sourire. Il ne s'est pas approché plus. N'a amorcé aucun contact. Sensibilité à fleur de peau, émotions difficiles à appréhender. Attentif.
La foule se presse autour d'eux. Il n'y fait pas vraiment attention. Parapluie bien placé, personne ne songe à les bousculer. Immobiles au milieu de l'effervescence généralisée. Les fantômes de l'escalier.
- On bouge ? Proposition soudaine. (Il ose.) Sourire. Au moins te mettre au sec.
Ce n'est pas le meilleur endroit pour parler. Ni pour se morfondre d'ailleurs. (Même s'il ne peut pas grand-chose pour ses vêtements.) Il se redresse. Parapluie maintenu au-dessus du malheureux détrempé, même si pour cela son propriétaire doit se mouiller un peu. Main tendue dans sa direction.
- Je te paie un verre si tu veux.
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 33■ Messages : 2466■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
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❖ Âge : 22 ans
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Oh... je ne m'attendais sûrement pas à une telle réponse. Etonné, je relève finalement les yeux vers celui qui tient toujours le parapluie. C'est... très étrange. Normalement, c'est moi celui qui prend place à côté d'un inconnu pour lui changer les idées sans avoir aucune connaissance des troubles qu'il peut vivre. Moi qui trouve les mots pour l'aider à se relever. Qui sourit. Qui dégage cette chaleur même dans les moments les moins amusants.
Pourtant cette fois, je n'endosse pas le rôle qui me plait. Et même si je voulais y changer quoi que ce soit, j'en suis totalement incapable.
Les secondes s'écoulent doucement, le bruit des gouttes s'écrasant sur la toile isolante raisonnent toujours, les jambes des passants se succèdent autour de nous. Tout cela donne un aspect presque irréel à la scène. Comme si on se trouvait dans un monde à part. Peut-être est-ce le cas. Ces gens qui se rendent à leur prochaine séance de cinéma n'ont strictement rien à voir avec moi actuellement.
Alors quand l'inconnu reprend la parole, j'ai l'impression que cette bulle éclate. Que j'arrive enfin à reprendre contact avec la réalité.
Pas que j'arrive à sortir de ma morosité pour autant, et la seule esquisse de sourire que j'arrive à forcer n'a rien très joyeuse.
- "Si tu es sûr de toi..."
Je déteste quand je suis dans cet état d'esprit. Mais c'est comme si ce trou qui s'est formé récemment dans ma poitrine refusait de se refermer. Que les tourbillons infernaux provoqués par tous les évènements en cascade refusaient de me laisser émerger, de pouvoir prendre la moindre bouffée d'oxygène. Alors, même si je sais que je devrais refuser, j'attrape finalement cette main tendue. Au propre comme au figuré.
- "Tu devrais quand même récupérer ton parapluie. On dirait bien que pour moi, c'est de toute façon déjà trop tard."
Me relever, faire quelques mètres qui m'éloignent du cinéma (et de mon dernier job en date de perdu), ça me fait du bien. J'arrive à reprendre contact avec la réalité. Un peu plus. Et je me rends compte de mon propre état. Trempé. Bah, ce n'est pas bien grave. Pour ce que je prends soin de moi dernièrement, ça n'y changera pas grand chose.
Je n'arrive pas à maintenir la moindre conversation alors que mes pieds savent manifestement très bien vers quelle destination se diriger. Peut-être que je connais un peu trop les différents bars des environs... Le pire, c'est que je ne m'en sens même pas gêné, là où, en temps normal, j'aurais déployé tous les efforts possibles pour ne surtout pas laisser le moindre blanc s'installer. Je crois que je suis arrivé au bout des efforts que je pouvais fournir. Est-ce que c'est ce genre de vide que ressentent tous ces gens qui paraissent détachés de tout, ne se souciant de rien ?
- "Je m'appelle Milan."
Une phrase qui sort un peu de nul part alors qu'on arrive rapidement devant l'un de ces nombreux établissements nocturne. Je n'arrive même pas à donner un nom de famille. Lequel choisir ? Devoir mentir, encore ? A quoi bon. Après tout, c'est à cause de tous ces mensonges imposés que je me retrouve à avoir tout perdu. Encore une fois. Comme un cercle vicieux se moquant de mon incapacité à retenir la moindre leçon.
Pourtant cette fois, je n'endosse pas le rôle qui me plait. Et même si je voulais y changer quoi que ce soit, j'en suis totalement incapable.
Les secondes s'écoulent doucement, le bruit des gouttes s'écrasant sur la toile isolante raisonnent toujours, les jambes des passants se succèdent autour de nous. Tout cela donne un aspect presque irréel à la scène. Comme si on se trouvait dans un monde à part. Peut-être est-ce le cas. Ces gens qui se rendent à leur prochaine séance de cinéma n'ont strictement rien à voir avec moi actuellement.
Alors quand l'inconnu reprend la parole, j'ai l'impression que cette bulle éclate. Que j'arrive enfin à reprendre contact avec la réalité.
Pas que j'arrive à sortir de ma morosité pour autant, et la seule esquisse de sourire que j'arrive à forcer n'a rien très joyeuse.
- "Si tu es sûr de toi..."
Je déteste quand je suis dans cet état d'esprit. Mais c'est comme si ce trou qui s'est formé récemment dans ma poitrine refusait de se refermer. Que les tourbillons infernaux provoqués par tous les évènements en cascade refusaient de me laisser émerger, de pouvoir prendre la moindre bouffée d'oxygène. Alors, même si je sais que je devrais refuser, j'attrape finalement cette main tendue. Au propre comme au figuré.
- "Tu devrais quand même récupérer ton parapluie. On dirait bien que pour moi, c'est de toute façon déjà trop tard."
Me relever, faire quelques mètres qui m'éloignent du cinéma (et de mon dernier job en date de perdu), ça me fait du bien. J'arrive à reprendre contact avec la réalité. Un peu plus. Et je me rends compte de mon propre état. Trempé. Bah, ce n'est pas bien grave. Pour ce que je prends soin de moi dernièrement, ça n'y changera pas grand chose.
Je n'arrive pas à maintenir la moindre conversation alors que mes pieds savent manifestement très bien vers quelle destination se diriger. Peut-être que je connais un peu trop les différents bars des environs... Le pire, c'est que je ne m'en sens même pas gêné, là où, en temps normal, j'aurais déployé tous les efforts possibles pour ne surtout pas laisser le moindre blanc s'installer. Je crois que je suis arrivé au bout des efforts que je pouvais fournir. Est-ce que c'est ce genre de vide que ressentent tous ces gens qui paraissent détachés de tout, ne se souciant de rien ?
- "Je m'appelle Milan."
Une phrase qui sort un peu de nul part alors qu'on arrive rapidement devant l'un de ces nombreux établissements nocturne. Je n'arrive même pas à donner un nom de famille. Lequel choisir ? Devoir mentir, encore ? A quoi bon. Après tout, c'est à cause de tous ces mensonges imposés que je me retrouve à avoir tout perdu. Encore une fois. Comme un cercle vicieux se moquant de mon incapacité à retenir la moindre leçon.
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
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Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
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- Shin SaitoA l'université ; 1è année■ Age : 39■ Messages : 306■ Inscrit le : 29/06/2024
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❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2018
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ft. Milan Cray
Regard étonné. Aucun mot n'a suivi. Calme. Silence. C'est ce dont le jeune homme en peine a besoin. Jusqu'à sa main tendue. Il aurait pu l'ignorer. La refuser. L'étudiant serait resté. Mais il l'a saisie. Paroles creuses, sourire triste. Recommandation ignorée. Il maintient le parapluie assez proche pour que le blond profite de son couvert.
Le silence s'installe à nouveau pendant qu'ils marchent. Aucune gêne. Seulement un moment de paix. A deux, parmi les passants. Anonymes. Cocon de tranquillité.
L'autre le devance presque. Démarche mécanique. Ses pas sont un peu trop certains. Comme s'ils avaient une route déjà tracée. (Pas très rassurant.) Puis, il s'arrête. Et de ses lèvres tombe un nom. Un nom. Juste un prénom. Perdu dans la foule.
- Saito Shin. Sourire. Mais tu peux m'appeler Shin.
Familiarité convenue, puisque lui-même ne pourra l'appeler autrement.
Regard vers l'établissement devant lequel son camarade s'est arrêté. Inconsciemment. Un bar. (Fallait-il s'attendre à autre chose ?) Petit sourire, encore. Compatissant et optimiste.
- Allons ailleurs.
Une nouvelle main tendue.
- Il y a une boutique un peu plus loin (un salon plutôt) qui fait un boba à tomber.
Invitation lancée. Comme la première fois, sans vraiment y songer.
Le silence s'installe à nouveau pendant qu'ils marchent. Aucune gêne. Seulement un moment de paix. A deux, parmi les passants. Anonymes. Cocon de tranquillité.
L'autre le devance presque. Démarche mécanique. Ses pas sont un peu trop certains. Comme s'ils avaient une route déjà tracée. (Pas très rassurant.) Puis, il s'arrête. Et de ses lèvres tombe un nom. Un nom. Juste un prénom. Perdu dans la foule.
- Saito Shin. Sourire. Mais tu peux m'appeler Shin.
Familiarité convenue, puisque lui-même ne pourra l'appeler autrement.
Regard vers l'établissement devant lequel son camarade s'est arrêté. Inconsciemment. Un bar. (Fallait-il s'attendre à autre chose ?) Petit sourire, encore. Compatissant et optimiste.
- Allons ailleurs.
Une nouvelle main tendue.
- Il y a une boutique un peu plus loin (un salon plutôt) qui fait un boba à tomber.
Invitation lancée. Comme la première fois, sans vraiment y songer.
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 33■ Messages : 2466■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
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❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Marcher me fait finalement du bien. Comme toujours. Le plus dur, c'est de se relever. Une fois mes jambes en mouvement, les reste se fait par automatisme. A croire que je suis incapable d'initier ces bonnes idées de moi-même. Je lance un nouveau coup d’œil à celui qui se trouve encore à mes côtés, comme pour vérifier que je ne l'ai pas inventé. Que tout ceci n'est pas que le fruit de mon imagination.
Alors quand, en réponse à ma tentative maladroite dé présentation il y répond, c'est un léger sourire qui prend place sur mon visage. Rien à voir avec l'éclat que j'arrive habituellement à afficher. Mais dans ces conditions, je crois que c'est déjà pas mal.
Et, lorsqu'il propose d'aller ailleurs, je porte enfin mon regard sur la porte près de laquelle nous nous étions arrêtés. Près de laquelle je nous ai amené... Pas très glorieux hein. En même temps, au point où j'en suis, j'imagine que ça ne sert à rien de prétendre quoi que ce soit.
Est-ce que j'ai réellement envie d'aller ailleurs ? Aucune idée. Honnêtement, je ne sais pas de quoi je pourrais avoir envie. Si je suis là, c'est uniquement par automatisme. Alors, suivre les indications qu'on me donne n'est pas si mal. Un peu la solution de facilité. Comme un enfant perdu qui suit les indications qu'un adulte lui donne sans chercher à savoir si c'est bien ou non.
- "Ok."
Je hoche la tête avant de suivre mon nouveau guide. Peut-être a-t-il raison. Ou, peut-être est-ce dangereux de suivre ainsi un inconnu ? Je n'en sais rien, et je ne m'en inquiète pas. Je me contente de marcher, encore. De respirer. Reprendre tout doucement mes esprits. Mes capacités de réflexion devraient bien revenir à un moment donné...
- "Tu... tu as été voir quel film, Shin ?"
Nouvelle question sortie de nulle part. Comme un rare élément tangible qui se présentait enfin à mon cerveau, que je chope à la volée pour paraitre moins amorphe. Ou, peut-être que je le suis un peu moins ? Pas difficile de faire mieux cela dit. Ce n'est pas encore glorieux, mais en l'état, je crois que c'est plutôt bon signe quand même. De quoi me rendre un minimum contenance. Même ma démarche s'en fait moins abattue. C'est en tout cas l'impression que j'en ai.
Alors quand, en réponse à ma tentative maladroite dé présentation il y répond, c'est un léger sourire qui prend place sur mon visage. Rien à voir avec l'éclat que j'arrive habituellement à afficher. Mais dans ces conditions, je crois que c'est déjà pas mal.
Et, lorsqu'il propose d'aller ailleurs, je porte enfin mon regard sur la porte près de laquelle nous nous étions arrêtés. Près de laquelle je nous ai amené... Pas très glorieux hein. En même temps, au point où j'en suis, j'imagine que ça ne sert à rien de prétendre quoi que ce soit.
Est-ce que j'ai réellement envie d'aller ailleurs ? Aucune idée. Honnêtement, je ne sais pas de quoi je pourrais avoir envie. Si je suis là, c'est uniquement par automatisme. Alors, suivre les indications qu'on me donne n'est pas si mal. Un peu la solution de facilité. Comme un enfant perdu qui suit les indications qu'un adulte lui donne sans chercher à savoir si c'est bien ou non.
- "Ok."
Je hoche la tête avant de suivre mon nouveau guide. Peut-être a-t-il raison. Ou, peut-être est-ce dangereux de suivre ainsi un inconnu ? Je n'en sais rien, et je ne m'en inquiète pas. Je me contente de marcher, encore. De respirer. Reprendre tout doucement mes esprits. Mes capacités de réflexion devraient bien revenir à un moment donné...
- "Tu... tu as été voir quel film, Shin ?"
Nouvelle question sortie de nulle part. Comme un rare élément tangible qui se présentait enfin à mon cerveau, que je chope à la volée pour paraitre moins amorphe. Ou, peut-être que je le suis un peu moins ? Pas difficile de faire mieux cela dit. Ce n'est pas encore glorieux, mais en l'état, je crois que c'est plutôt bon signe quand même. De quoi me rendre un minimum contenance. Même ma démarche s'en fait moins abattue. C'est en tout cas l'impression que j'en ai.
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Un sourire. Léger. A peine une ombre. Un sourire néanmoins. Une victoire ? Il n'a rien fait de spécial. Ce n'est qu'un nom. Une réponse, toute simple. Influence fugace. Qui met pourtant un peu de baume au cœur fatigué. Meurtri. (C'est tout ce qu'il peut deviner.)
Eviter les risques. Cela conforte sa décision. Convaincu ou non, l'autre acquiesce à sa proposition. De quoi le rassurer. Il se laisse guider. Il le suit.
Silence, à nouveau. L'étudiant ne ressent aucun besoin de le briser. Il respecte la réserve de son compagnon. Attentif, bienveillant. Le blond doit apprécier ce moment de tranquillité. Le silence peut faire du bien, aussi. Ah- Silence oppressant pour sa solitude. Le besoin est là. Parler. De tout et de rien. De n'importe quoi s'il le faut. La première chose qui lui passe par la tête ? Il lui sourit.
- Ready Player One. Il est sorti il y a quelque temps. Un franc succès jusqu'au Japon. Assez ancien cependant pour ne plus attirer les foules dans les salles obscures. Tu connais ?
Parler, il sait faire. Il pourrait combler le silence de sorte à ce que son auditeur n'entende plus que sa voix. (Difficile, dans la rue.) Mais le laisser parler est important, s'il le souhaite. Le sujet importe peu. Faire travailler son imagination, distraire son esprit tourmenté. Exprimer ses pensées, peut-être. Ses préoccupations.
Et s'il veut écouter, alors il accordera sa voix sur la tonalité de son cœur. Il n'y avait jamais songé avant cet épisode dans la salle commune. Sa voix, vecteur d'apaisement. (Espoir.) S'il y est réceptif. De changement.
Eviter les risques. Cela conforte sa décision. Convaincu ou non, l'autre acquiesce à sa proposition. De quoi le rassurer. Il se laisse guider. Il le suit.
Silence, à nouveau. L'étudiant ne ressent aucun besoin de le briser. Il respecte la réserve de son compagnon. Attentif, bienveillant. Le blond doit apprécier ce moment de tranquillité. Le silence peut faire du bien, aussi. Ah- Silence oppressant pour sa solitude. Le besoin est là. Parler. De tout et de rien. De n'importe quoi s'il le faut. La première chose qui lui passe par la tête ? Il lui sourit.
- Ready Player One. Il est sorti il y a quelque temps. Un franc succès jusqu'au Japon. Assez ancien cependant pour ne plus attirer les foules dans les salles obscures. Tu connais ?
Parler, il sait faire. Il pourrait combler le silence de sorte à ce que son auditeur n'entende plus que sa voix. (Difficile, dans la rue.) Mais le laisser parler est important, s'il le souhaite. Le sujet importe peu. Faire travailler son imagination, distraire son esprit tourmenté. Exprimer ses pensées, peut-être. Ses préoccupations.
Et s'il veut écouter, alors il accordera sa voix sur la tonalité de son cœur. Il n'y avait jamais songé avant cet épisode dans la salle commune. Sa voix, vecteur d'apaisement. (Espoir.) S'il y est réceptif. De changement.
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 33■ Messages : 2466■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
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❖ Âge : 22 ans
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On marche. Toujours. Dans les rues illuminées par les éclairages publics, où une petite agitation règne toujours, à l'initiative des fêtards du coin. Une ambiance qui me plait tellement d'habitude. Une ambiance qui ne me fait plus rien actuellement. Ou peut-être que si. Parce que je réussi à trouver l'inspiration. Une autre question. Pas la chose la plus originale qui soit, mais de quoi me sortir de cette torpeur généralisée. De quoi alimenter une conversation. Établir un lien social. Cette petite chose dont j'ai besoin, et que je ne trouve plus ces derniers temps.
- "J'en ai entendu parler oui."
Et j'ai vu l'affiche au cinéma. Compte tenu de mon manque cruel d"intérêt pour le septième art depuis cet été, le film ne doit pas être l'un des derniers blockbusters. Pour autant, je suis bien incapable de savoir de quoi il parle.
- "En vérité, ça fait un moment que je n'ai pas été de voir de films."
Ma voix est toujours lente. On pourrait croire qu'elle reflète un certain calme en moi. Je crois que c'est plutôt du vide. Mais ce n'est pas si grave. Parce que mine de rien, cette présence me fait du bien. Pour sûr que je suis mieux ici avec cet inconnu du nom de Shin que tout seul dans un bar à déprimer en picolant.
- "Tu étais seul ? ... Enfin j'veux dire, t'as le droit, c'est pas un jugement ou quoi, juste... heu, comme t'étais tout seul à venir me voir..."
Ok, là j'ai l'impression de m'enfoncer tout seul. Le gars est suffisamment sympa pour venir me voir, se prendre la pluie pour m'éviter les gouttes, et moi je ne trouve rien de mieux que de lui faire remarquer qu'il n'avait pas l'air d'être venu avec des potes. Bravo. On voir qu'il y a trop longtemps que je ne parle plus à suffisamment de monde.
- "J'en ai entendu parler oui."
Et j'ai vu l'affiche au cinéma. Compte tenu de mon manque cruel d"intérêt pour le septième art depuis cet été, le film ne doit pas être l'un des derniers blockbusters. Pour autant, je suis bien incapable de savoir de quoi il parle.
- "En vérité, ça fait un moment que je n'ai pas été de voir de films."
Ma voix est toujours lente. On pourrait croire qu'elle reflète un certain calme en moi. Je crois que c'est plutôt du vide. Mais ce n'est pas si grave. Parce que mine de rien, cette présence me fait du bien. Pour sûr que je suis mieux ici avec cet inconnu du nom de Shin que tout seul dans un bar à déprimer en picolant.
- "Tu étais seul ? ... Enfin j'veux dire, t'as le droit, c'est pas un jugement ou quoi, juste... heu, comme t'étais tout seul à venir me voir..."
Ok, là j'ai l'impression de m'enfoncer tout seul. Le gars est suffisamment sympa pour venir me voir, se prendre la pluie pour m'éviter les gouttes, et moi je ne trouve rien de mieux que de lui faire remarquer qu'il n'avait pas l'air d'être venu avec des potes. Bravo. On voir qu'il y a trop longtemps que je ne parle plus à suffisamment de monde.
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
Put under the pressure of walking in your shoes Every step that I take is another mistake to you"
Linkin Park - Numb
Milan parle en japonais :#cc3333
Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
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- Shin SaitoA l'université ; 1è année■ Age : 39■ Messages : 306■ Inscrit le : 29/06/2024
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2018
Player: Two
ft. Milan Cray
Réponse tranquille. Mais il n'a pas vu le film. Difficile d'intégrer ses impressions dans la discussion. Dommage. C'était un sujet facile et sans conséquence.
- Tu voudrais le voir ?
S'il en a envie, il peut lui en parler. Un synopsis, ses opinions... Ou retracer le scénario du film, s'il s'en fiche d'être spoilé. Mais le jeune homme part dans une autre direction. Sa maladresse le précède, et son rattrapage n'est guère mieux. Sans jugement ni moquerie, l'étudiant laisse échapper un petit rire.
- J'étais seul oui.
L'enseigne de thé est en vue.
- C'est un sujet un peu particulier, je n'aurais forcé personne à m'accompagner. (Il n'a demandé à personne, surtout.)
Sourire hésitant. Rien de plus qu'un mirage, il redevient vite radieux. Ils arrivent.
- Tada... ! Geste théâtral devant la boutique, il enchaîne, yeux rieurs. Dedans ou dehors ?
- Tu voudrais le voir ?
S'il en a envie, il peut lui en parler. Un synopsis, ses opinions... Ou retracer le scénario du film, s'il s'en fiche d'être spoilé. Mais le jeune homme part dans une autre direction. Sa maladresse le précède, et son rattrapage n'est guère mieux. Sans jugement ni moquerie, l'étudiant laisse échapper un petit rire.
- J'étais seul oui.
L'enseigne de thé est en vue.
- C'est un sujet un peu particulier, je n'aurais forcé personne à m'accompagner. (Il n'a demandé à personne, surtout.)
Sourire hésitant. Rien de plus qu'un mirage, il redevient vite radieux. Ils arrivent.
- Tada... ! Geste théâtral devant la boutique, il enchaîne, yeux rieurs. Dedans ou dehors ?
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 33■ Messages : 2466■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
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❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1, Appartement
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
- "Hmm, je ne sais pas trop... peut-être que je le regarderai un jour, quand j'aurai le courage de le chercher en streaming. Parce que là, ça ne sert à rien que j'aille au ciné."
Ouah, c'est bien la première fois que je m'entends répondre aussi sincèrement et aussi négativement à la fois. Non, normalement, j'aurais seulement dû forcer un sourire en assurant aller le voir prochainement. Mais là, je n'en ai pas envie. Ou pas la force. Pour la première fois, je me surprends à penser que, tant pis. Si je dois paraitre minable, inintéressant et pessimiste, eh bien soit. Qu'il en soit ainsi. De toute façon, pour le premier adjectif, c'est déjà rempli. Et ce gars, je ne le connais pas. Je n'ai rien à perdre.
Vraiment bizarre de penser de la sorte. Mais aussi... énergisant. C'est ouf ce que ça consomme comme énergie de faire semblant en fait.
- "Désolé, ce n'était pas très correct comme question, juste que, beaucoup de gens n'osent pas aller au cinéma seuls." Moi le premier. "Mais, c'est chouette que tu puisses en profiter." Oui, ça aussi, je commence à me rendre compte qu'être entouré non stop n'est peut-être pas le meilleur objectif de vie.
Et finalement, je n'aurais pas vu le trajet passer. Mon cerveau a repris contact avec la réalité. J'arrive à échapper, doucement, au brouillard de dépression qui m'avait envahit un peu plus tôt. Certes, je n'ai (encore) plus de job, mais ça, ce n'est pas une grande nouveauté. J'ai essuyé bien plus d'échecs de ce côté là quand j'ai débarqué à Kobe. Même le job de plongeur m'avait été refusé quand les gars se sont rendus compte que je n'avais jamais fait la vaisselle de ma vie. J'ai quand même pas mal progressé. Une pensée qui arrive à me faire un peu plus sourire alors que Shin me présente en même temps notre destination.
- "Dedans, je ne voudrais pas rater la décoration."
Ouah, c'est bon, le moment de dépression semble bel et bien se dissiper. Oh, je ne me fais d'illusion. Ça ne va durer qu'un temps. Et je ne retrouverais sûrement pas un entrain exceptionnel. Mais ça fait quand même du bien de sentir sa poitrine s'ouvrir. De respirer normalement.
Ouah, c'est bien la première fois que je m'entends répondre aussi sincèrement et aussi négativement à la fois. Non, normalement, j'aurais seulement dû forcer un sourire en assurant aller le voir prochainement. Mais là, je n'en ai pas envie. Ou pas la force. Pour la première fois, je me surprends à penser que, tant pis. Si je dois paraitre minable, inintéressant et pessimiste, eh bien soit. Qu'il en soit ainsi. De toute façon, pour le premier adjectif, c'est déjà rempli. Et ce gars, je ne le connais pas. Je n'ai rien à perdre.
Vraiment bizarre de penser de la sorte. Mais aussi... énergisant. C'est ouf ce que ça consomme comme énergie de faire semblant en fait.
- "Désolé, ce n'était pas très correct comme question, juste que, beaucoup de gens n'osent pas aller au cinéma seuls." Moi le premier. "Mais, c'est chouette que tu puisses en profiter." Oui, ça aussi, je commence à me rendre compte qu'être entouré non stop n'est peut-être pas le meilleur objectif de vie.
Et finalement, je n'aurais pas vu le trajet passer. Mon cerveau a repris contact avec la réalité. J'arrive à échapper, doucement, au brouillard de dépression qui m'avait envahit un peu plus tôt. Certes, je n'ai (encore) plus de job, mais ça, ce n'est pas une grande nouveauté. J'ai essuyé bien plus d'échecs de ce côté là quand j'ai débarqué à Kobe. Même le job de plongeur m'avait été refusé quand les gars se sont rendus compte que je n'avais jamais fait la vaisselle de ma vie. J'ai quand même pas mal progressé. Une pensée qui arrive à me faire un peu plus sourire alors que Shin me présente en même temps notre destination.
- "Dedans, je ne voudrais pas rater la décoration."
Ouah, c'est bon, le moment de dépression semble bel et bien se dissiper. Oh, je ne me fais d'illusion. Ça ne va durer qu'un temps. Et je ne retrouverais sûrement pas un entrain exceptionnel. Mais ça fait quand même du bien de sentir sa poitrine s'ouvrir. De respirer normalement.
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- Shin SaitoA l'université ; 1è année■ Age : 39■ Messages : 306■ Inscrit le : 29/06/2024
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Pas l'esprit à ça ? Compréhensible. Tout le monde n'a pas forcément envie de voir ce genre de film. Il n'oublie pas, surtout, qu'il a trouvé le malheureux devant le cinéma.
- Je n'ai pas trouvé ça déplacé. Ni gênant.
Être seul n'est pas une honte. (Pourquoi le serait-ce ?) Et le blond a dû situer un peu sa personnalité maintenant. Il n'est pas timide. (Il l'a abordé après tout.) Aller seul au cinéma est son choix.
- Si tu veux en savoir plus en tout cas, n'hésite pas.
Un petit résumé pour savoir si ça vaut le coup pour lui de le télécharger par exemple. En attendant son interlocuteur a retrouvé une humeur plus légère. Il ignore si sa présence en est la raison ou le catalyseur, mais il fera son possible pour que ça continue.
- Vraiment ? La décoration extérieure est pourtant très belle aussi !
Petit rire. (Surtout très humide.) Le sourire du jeune homme l'incite à croire qu'il avait déjà compris sa plaisanterie et y a répondu en conséquence. Il n'allait certainement pas le laisser sous la pluie battante. Avec un sourire taquin, il lui tient la porte. Qu'il puisse entrer en premier, se mettre à l'abri. Puis c'est son tour, et il referme son parapluie. Laissé à l'entrée dans le panier prévu à cet effet.
- Je te laisse choisir la table.
Petit clin d'œil alors qu'il se dirige vers le comptoir. Quelques mots échangés, un sourire reconnaissant. Puis il revient vers son compagnon d'infortune.
- Ils viendront bientôt prendre notre commande. Et apporter une serviette pour le détrempé. Il jette un œil à la carte posée debout sur la table. Tu as envie de quoi ?
- Je n'ai pas trouvé ça déplacé. Ni gênant.
Être seul n'est pas une honte. (Pourquoi le serait-ce ?) Et le blond a dû situer un peu sa personnalité maintenant. Il n'est pas timide. (Il l'a abordé après tout.) Aller seul au cinéma est son choix.
- Si tu veux en savoir plus en tout cas, n'hésite pas.
Un petit résumé pour savoir si ça vaut le coup pour lui de le télécharger par exemple. En attendant son interlocuteur a retrouvé une humeur plus légère. Il ignore si sa présence en est la raison ou le catalyseur, mais il fera son possible pour que ça continue.
- Vraiment ? La décoration extérieure est pourtant très belle aussi !
Petit rire. (Surtout très humide.) Le sourire du jeune homme l'incite à croire qu'il avait déjà compris sa plaisanterie et y a répondu en conséquence. Il n'allait certainement pas le laisser sous la pluie battante. Avec un sourire taquin, il lui tient la porte. Qu'il puisse entrer en premier, se mettre à l'abri. Puis c'est son tour, et il referme son parapluie. Laissé à l'entrée dans le panier prévu à cet effet.
- Je te laisse choisir la table.
Petit clin d'œil alors qu'il se dirige vers le comptoir. Quelques mots échangés, un sourire reconnaissant. Puis il revient vers son compagnon d'infortune.
- Ils viendront bientôt prendre notre commande. Et apporter une serviette pour le détrempé. Il jette un œil à la carte posée debout sur la table. Tu as envie de quoi ?
- Milan CrayA l'université ; 4è année■ Age : 33■ Messages : 2466■ Inscrit le : 16/07/2019■ Mes clubs :
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C'est un peu rassurant. Mais peut-être me dit-il ne pas avoir été gêné par simple bienséance. Même si ce gars agit un peu trop bizarrement depuis le début pour être de ceux qui suivent à la lettre ce genre de protocole social. Quoi qu'il en soit, mon attention n'arrive pas à se focaliser suffisamment sur le moindre sujet pour être capable de pousser plus loin cette réflexion. Non. Il ne m'en veut pas. Je vais donc m'en tenir à cette information. Je hoche donc simplement la tête à sa proposition suivante. Un jour peut-être. Pas tout de suite.
Et, cette pointe d'humour que j'arrive à percevoir dans ses paroles réussi à me tirer un nouveau sourire. Discret, certes, mais là tout de même.
- "Un peu moite tout de même."
Ma voix reste basse. Presque un chuchotement. L'amusement n'arrive pas à se frayer un chemin à travers toute cette surcouche de morosité qui m'habite depuis des jours. Pourtant, il était bien là. Fugace, mais je l'ai senti.
Une fois à l'intérieur, je ne sais pas très bien si c'était une bonne idée. Marcher sans rien dire, la pluie tombant à verse, c'est une chose. Mais se retrouver assis, dans un espace convivial et accueillant impose d'avoir de la conversation. En serait-je capable ? Y a-t-il une table qui pourrait m'inspirer davantage qu'une autre ? Acceptant malgré tout son offre, je cherche d'un rapide coup d’œil quelle place pourrait être la mieux. Rapidement, j'en repère une pas trop isolée, presque un peu dans le passage. Mais étrangement, je crois que c'est encore dans ce genre de configuration que je me sentirai le plus à l'aise. Je ne veux surtout pas de l'intimité d'un coin de pièce. J'ai besoin d'agitation. Un minimum.
Quand Shin revient, je m'intéresse à la carte que je n'avais même pas remarqué jusque là. J'étais un peu trop occupé à observer le reste de la pièce. Cet endroit est plus rempli que je ne me le serai imaginé. Beaucoup de groupes d'amis qui passent un bon moment. Rien à voir avec mon propre état d'esprit. Cette vérité me sautant au visage, je fais mon possible pour retrouver un semblant de sourire en parcourant les différentes lignes.
Pas d'alcool. J'ai de la compagnie humaine, je devrais pouvoir m'en passer malgré mon corps lamentablement en manque.
- "Je crois qu'un thé me ferait le plus grand bien. Même si ton parapluie a été salvateur, une boisson chaude devrait chasser toute cette humidité qui s'incruste si facilement."
Peut-être que si je ne m'étais pas posé bêtement dehors sous la pluie à attendre un miracle (désormais nommé Shin) je n'en serai pas là non plus. Mais,, finalement, est-ce une mauvaise chose ? Je verrai bien à la fin de cette soirée.
- "Tu viens souvent ici ?"
Question banale. Encore.
Et, cette pointe d'humour que j'arrive à percevoir dans ses paroles réussi à me tirer un nouveau sourire. Discret, certes, mais là tout de même.
- "Un peu moite tout de même."
Ma voix reste basse. Presque un chuchotement. L'amusement n'arrive pas à se frayer un chemin à travers toute cette surcouche de morosité qui m'habite depuis des jours. Pourtant, il était bien là. Fugace, mais je l'ai senti.
Une fois à l'intérieur, je ne sais pas très bien si c'était une bonne idée. Marcher sans rien dire, la pluie tombant à verse, c'est une chose. Mais se retrouver assis, dans un espace convivial et accueillant impose d'avoir de la conversation. En serait-je capable ? Y a-t-il une table qui pourrait m'inspirer davantage qu'une autre ? Acceptant malgré tout son offre, je cherche d'un rapide coup d’œil quelle place pourrait être la mieux. Rapidement, j'en repère une pas trop isolée, presque un peu dans le passage. Mais étrangement, je crois que c'est encore dans ce genre de configuration que je me sentirai le plus à l'aise. Je ne veux surtout pas de l'intimité d'un coin de pièce. J'ai besoin d'agitation. Un minimum.
Quand Shin revient, je m'intéresse à la carte que je n'avais même pas remarqué jusque là. J'étais un peu trop occupé à observer le reste de la pièce. Cet endroit est plus rempli que je ne me le serai imaginé. Beaucoup de groupes d'amis qui passent un bon moment. Rien à voir avec mon propre état d'esprit. Cette vérité me sautant au visage, je fais mon possible pour retrouver un semblant de sourire en parcourant les différentes lignes.
Pas d'alcool. J'ai de la compagnie humaine, je devrais pouvoir m'en passer malgré mon corps lamentablement en manque.
- "Je crois qu'un thé me ferait le plus grand bien. Même si ton parapluie a été salvateur, une boisson chaude devrait chasser toute cette humidité qui s'incruste si facilement."
Peut-être que si je ne m'étais pas posé bêtement dehors sous la pluie à attendre un miracle (désormais nommé Shin) je n'en serai pas là non plus. Mais,, finalement, est-ce une mauvaise chose ? Je verrai bien à la fin de cette soirée.
- "Tu viens souvent ici ?"
Question banale. Encore.
"Tired of being what you want me to be I don't know what you're expecting of me
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Milan baragouine comme il peut en anglais avec un très fort accent : #cc6600
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❖ Âge : 21 ans
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Player: Two
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Une boisson chaude. C'est une bonne idée. Même pour lui, qui n'est pas trempé jusqu'aux os. Il sourit. Et jette un léger regard vers l'extérieur à l'évocation du parapluie.
- On peut prendre le temps.
Pour se réchauffer, pour attendre une accalmie, pour rentrer, chacun de son côté. Rien ne presse. Pour discuter, s'il le souhaite. Mais ça, ce n'est pas obligé. Il pose à nouveau les yeux sur son camarade. Avec un petit sourire en coin.
- C'est la première fois. Conscient qu'il le lui a vendu comme s'il était un habitué. Mais ça fait longtemps que je l'ai repéré.
Longtemps. C'est relatif. (Très relatif.)
- Une semaine.
Ou peut-être deux. Les yeux verts pétillent. Amusés par ses propres contradictions. Il a commencé à regarder autour du campus avant la rentrée. Et ce petit salon de thé lui a vite fait de l'œil. Joli cadre, bien noté. Une ambiance qui lui correspond. Tout pour lui donner envie de le tester.
Un serveur s'approche alors qu'il songe à son tour à regarder la carte. Dans ses mains, une grande serviette. Qu'il remet au blond frigorifié.
- Voilà pour vous sécher un peu. J'espère que vous vous sentirez mieux. N'hésitez pas à demander, nous pouvons vous apporter une couverture ou un chauffage d'appoint.
(Quel service.) L'étudiant n'en a pas demandé autant. D'autant que son malheureux compagnon n'est pas le seul à être entré sous l'averse. En revanche le seul certainement, à en avoir souffert aussi explicitement. Très prévenant de leur part.
- Faites-moi signe quand vous aurez choisi.
Ce qui ne devrait pas tarder. Ses yeux parcourent les lignes du menu. Il lui a vanté le boba mais pour ce coup-ci il va certainement le suivre sur un bon thé bien chaud. Léger et parfumé. Un thé blanc peut-être... Il reviendra plus tard pour le boba. Accompagné d'un blondin en meilleure forme, qui sait.
- On peut prendre le temps.
Pour se réchauffer, pour attendre une accalmie, pour rentrer, chacun de son côté. Rien ne presse. Pour discuter, s'il le souhaite. Mais ça, ce n'est pas obligé. Il pose à nouveau les yeux sur son camarade. Avec un petit sourire en coin.
- C'est la première fois. Conscient qu'il le lui a vendu comme s'il était un habitué. Mais ça fait longtemps que je l'ai repéré.
Longtemps. C'est relatif. (Très relatif.)
- Une semaine.
Ou peut-être deux. Les yeux verts pétillent. Amusés par ses propres contradictions. Il a commencé à regarder autour du campus avant la rentrée. Et ce petit salon de thé lui a vite fait de l'œil. Joli cadre, bien noté. Une ambiance qui lui correspond. Tout pour lui donner envie de le tester.
Un serveur s'approche alors qu'il songe à son tour à regarder la carte. Dans ses mains, une grande serviette. Qu'il remet au blond frigorifié.
- Voilà pour vous sécher un peu. J'espère que vous vous sentirez mieux. N'hésitez pas à demander, nous pouvons vous apporter une couverture ou un chauffage d'appoint.
(Quel service.) L'étudiant n'en a pas demandé autant. D'autant que son malheureux compagnon n'est pas le seul à être entré sous l'averse. En revanche le seul certainement, à en avoir souffert aussi explicitement. Très prévenant de leur part.
- Faites-moi signe quand vous aurez choisi.
Ce qui ne devrait pas tarder. Ses yeux parcourent les lignes du menu. Il lui a vanté le boba mais pour ce coup-ci il va certainement le suivre sur un bon thé bien chaud. Léger et parfumé. Un thé blanc peut-être... Il reviendra plus tard pour le boba. Accompagné d'un blondin en meilleure forme, qui sait.
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