- Rina KoshoA l'université ; 1è année■ Age : 28■ Messages : 67■ Inscrit le : 28/07/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Octobre 2018
L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018.
Début d'après midi.
L
a bibliothèque de l’Académie de Kobe. Un lieu qui avait toujours suscité l’envie chez Rina pendant ses études. Mais elle n’avait jamais eu l’occasion d'y entrer. Après tout ses amis ne s’y rendaient pas et elle ne pouvait pas y aller sans eux. Elle n'était pas libre de ses mouvements lorsqu’elle avait l’usage de ses jambes. Alors que maintenant qu’elle n’est plus capable de se mouvoir sans aide, elle se sent libre d’aller où ça lui chante. Tant qu’elle n’a pas à affronter les regards emplis de pitié de ses camarades. Et tant qu’elle a la force de s’y rendre.
Elle sent déjà ses faibles bras devenir douloureux après avoir roulé jusqu’à la bibliothèque. Réprimant un soupire, elle fait tourner ses roues jusqu’à l’étagère qui l'intéresse en tentant vainement d’être discrète malgré son fauteuil qui attire facilement l’attention.
Littérature étrangère, parfait. Après l’effort, le réconfort. Ou en tout cas c’est ce qu’elle pensait, mais alors qu’elle lève les yeux vers le livre qui l'intéresse, elle le trouve à un étage en hauteur. Hors de sa portée. Elle lève le bras avec un maigre espoir, agitant les doigts comme si ça pouvait lui faire gagner quelques centimètres. Une tâche impossible. Dans son état, elle doit se rendre à l’évidence. Il y’a des choses qu'elle ne peut simplement pas atteindre seule.
a bibliothèque de l’Académie de Kobe. Un lieu qui avait toujours suscité l’envie chez Rina pendant ses études. Mais elle n’avait jamais eu l’occasion d'y entrer. Après tout ses amis ne s’y rendaient pas et elle ne pouvait pas y aller sans eux. Elle n'était pas libre de ses mouvements lorsqu’elle avait l’usage de ses jambes. Alors que maintenant qu’elle n’est plus capable de se mouvoir sans aide, elle se sent libre d’aller où ça lui chante. Tant qu’elle n’a pas à affronter les regards emplis de pitié de ses camarades. Et tant qu’elle a la force de s’y rendre.
Elle sent déjà ses faibles bras devenir douloureux après avoir roulé jusqu’à la bibliothèque. Réprimant un soupire, elle fait tourner ses roues jusqu’à l’étagère qui l'intéresse en tentant vainement d’être discrète malgré son fauteuil qui attire facilement l’attention.
Littérature étrangère, parfait. Après l’effort, le réconfort. Ou en tout cas c’est ce qu’elle pensait, mais alors qu’elle lève les yeux vers le livre qui l'intéresse, elle le trouve à un étage en hauteur. Hors de sa portée. Elle lève le bras avec un maigre espoir, agitant les doigts comme si ça pouvait lui faire gagner quelques centimètres. Une tâche impossible. Dans son état, elle doit se rendre à l’évidence. Il y’a des choses qu'elle ne peut simplement pas atteindre seule.
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 113■ Inscrit le : 06/07/2024
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❖ Âge : 32 ans
❖ Chambre/Zone n° : 2 - Appart
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018
Félix avait commencé à s'habituer à bien des bruits dans la bibliothèque. Le pas des élèves, les paroles prononcés beaucoup trop fort étant donné le lieux, des stylos ou crayons qui s'agitaient sur du papiers, des pages qui se tournaient... Et malheureusement, parfois, ou même souvent, trop souvent, des chutes. D'élèves ou de livres, l'un étant bien évidemment beaucoup moins inquiétant que l'autre. Mais... un bruit de quelque chose en train de rouler, ça, c'était nouveau. ... Il n'y avait tout de même pas un de ses délinquants qui avait ramener son vélo, sa trottinette ou n'importe quel engin à roue dans sa bibliothèque ?! Ils n'auraient pas osés ?! Orf. Quelle question, c'était tous des racailles, évidemment qu'ils auraient osé. ... Bon. Et bien puisqu'il fallait mettre les points sur les i... Le bibliothécaire poussa un soupir avant de quitter son bureau pour déambuler parmi les rayons à la recherche de l'insolent qui s'amusait à semer la zizanie dans la bibliothèque. Pas spécialement pressé pour une fois, il avançait calmement, canne à la main, jusqu'à apercevoir la "coupable".
Ah.
C'était bien un engin à roues, mais ça n'avait clairement rien d'un vélo, ni d'une trottinette. On ne va pas se mentir, Félix se sentait mal à l'aise que sa première pensée ait été qu'il allait devoir reprendre un étudiant, le tout pour se retrouver en face d'une élève en fauteuil roulant qui semblait avoir des difficultés à attraper un livre. Peut-être faudrait il qu'il cesse de s'attendre au pire ? ... D'un autre côté, il n'y avait qu'à ça que les élèves du coin l'avait habitué !
En tout cas, maintenant qu'il était certain que personne n'était en train de souiller sa bibliothèque, il pouvait faire demi-tour ! ... Ou presque. Sa fuite pour retrouver son bureau devrait au moins attendre qu'il ait remplit sa fonction de bibliothécaire. Avec un raclement de gorge, Félix fit quelques pas vers l'étudiante avant de s'adresser à elle, un sourire poli sur le visage.
- Mademoiselle ? Veuillez pardonner cette interruption mais seriez vous à la recherche d'un livre ?
Genre, potentiellement, celui que vous essayez désespérément d'attraper là tout de suite. T'en pose de ces questions des fois Félix...
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- Rina KoshoA l'université ; 1è année■ Age : 28■ Messages : 67■ Inscrit le : 28/07/2024■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Octobre 2018
L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018.
Début d'après midi.
L
orsqu’elle entend le raclement de gorge derrière elle, Rina fige son geste et abaisse lentement sa main tendue. Elle avait attiré l’attention. Quelle surprise. Ravalant sa honte, elle fait tourner son fauteuil pour faire face à son interlocuteur et lève vers lui des yeux ternes. Le bibliothécaire ? Sans savoir pourquoi elle s’était imaginée une vieille chouette veillant sur l’endroit, crachant des chut agressif au moindre bruit. Rien à voir avec l'homme élégant à l'allure calme qui se trouve devant elle. Ses yeux se baissent vers la cane qui lui donnait un air d’ancien lord anglais. Mais au vu de la manière dont il s’appuyait dessus, ça ne semblait pas être qu’un accessoire de mode.
Posant ses mains sur ses jambes, elle se crispe un peu à sa question. Une évidence qu’elle se serait peut être permise de relever face à un élève ou quelqu’un qu’elle ne recroiserait jamais. Mais elle avait l’intention de passer du temps à la bibliothèque. Et elle ne pouvait de toute manière pas atteindre le livre qu’elle souhaite sans aide.
Hochant légèrement la tête, elle répond sur un ton placide.
“Oh. Kosho. Rina Kosho monsieur. Et en effet, je cherchais à consulter ce livre-ci, Le chant de la Terre de Jonathan Bate.”
Ou en tout cas sa traduction en japonais. Une étude sur la littérature anglaise durant l’histoire moderne jusqu’au vingtième siècle. Elle avait dévoré le reste des œuvres de cet auteur et une lueur excitée s’allume tout au fond de ses yeux vide à la pensée de la lecture qui l’attend, jurant avec l’expression neutre qu’elle semble afficher en tout temps.
orsqu’elle entend le raclement de gorge derrière elle, Rina fige son geste et abaisse lentement sa main tendue. Elle avait attiré l’attention. Quelle surprise. Ravalant sa honte, elle fait tourner son fauteuil pour faire face à son interlocuteur et lève vers lui des yeux ternes. Le bibliothécaire ? Sans savoir pourquoi elle s’était imaginée une vieille chouette veillant sur l’endroit, crachant des chut agressif au moindre bruit. Rien à voir avec l'homme élégant à l'allure calme qui se trouve devant elle. Ses yeux se baissent vers la cane qui lui donnait un air d’ancien lord anglais. Mais au vu de la manière dont il s’appuyait dessus, ça ne semblait pas être qu’un accessoire de mode.
Posant ses mains sur ses jambes, elle se crispe un peu à sa question. Une évidence qu’elle se serait peut être permise de relever face à un élève ou quelqu’un qu’elle ne recroiserait jamais. Mais elle avait l’intention de passer du temps à la bibliothèque. Et elle ne pouvait de toute manière pas atteindre le livre qu’elle souhaite sans aide.
Hochant légèrement la tête, elle répond sur un ton placide.
“Oh. Kosho. Rina Kosho monsieur. Et en effet, je cherchais à consulter ce livre-ci, Le chant de la Terre de Jonathan Bate.”
Ou en tout cas sa traduction en japonais. Une étude sur la littérature anglaise durant l’histoire moderne jusqu’au vingtième siècle. Elle avait dévoré le reste des œuvres de cet auteur et une lueur excitée s’allume tout au fond de ses yeux vide à la pensée de la lecture qui l’attend, jurant avec l’expression neutre qu’elle semble afficher en tout temps.
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 113■ Inscrit le : 06/07/2024
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L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018
Une fois n'est pas coutume, le bibliothécaire était pris au dépourvu. Les mots lui échappèrent.
- The song of the Earth ?
Ce n'était pas le livre le plus courant que les élèves venaient chercher. Une étude de l'écologie et de l'utilisation de la nature dans différents ouvrages de différentes époques... C'était original comme demande. Félix jeta un coup d'oeil à l'allée dans laquelle ils se trouvaient et le livre que cherchait à atteindre l'étudiante. Au moins, elle savait parfaitement où chercher. Un bon point pour elle. L'homme fit un léger hochement de tête avant de saisir le livre et le tendre vers Mademoiselle Kosho.
- C'est un choix original. Vous en avez besoin pour vos cours ?
Pas que ça le concernait en soit mais il était curieux. Les choix et décisions inhabituels le rendaient curieux. A part pour un cours, il voyait mal pourquoi quelqu'un souhaiterait s'intéresser à ce genre d'ouvrage. Oh ! Il avait un grand intérêt, évidemment, et son auteur était un critique et un historien littéraire de renom. Un expert de Shakespeare lui semblait-il ? Félix lui même avait lu quelques œuvres de sa bibliographie lorsqu'il était plus jeune. Mais ça remontait. A loin. Pour devoir mettre la main sur de pareils écrits, nul doute que cette jeune demoiselle était en études littéraires. Inutile de lui poser la question. Et s'il lui était nécessaire pour les cours... Peut-être aurait elle besoin d'autres livres ? Autant régler la question maintenant que de devoir repasser plus tard.
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L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018.
Début d'après midi.
L
a lueur au fond des yeux de Rina s’illumine davantage en entendant l’homme prononcer le nom du livre. Son accent est impressionnant, peut-être est-il natif ? Elle prend délicatement le livre et le dépose sur ses genoux en détaillant l’homme avec une curiosité renouvelée. Il n’est clairement pas japonais, américain peut-être ? La seconde question la surprend légèrement et elle secoue la tête avant de répondre avec hésitation comme pour se justifier.
“J'appartiens à la filière littéraire de l’académie. Même si il ne s’agit pas d’un ouvrage étudié en cours, il est normal de s'intéresser à la littérature étrangère.?”
Entendant sa voix monter à la fin de sa phrase comme si elle posait une question, Rina se retient de grimacer. Pourquoi elle se sentait obligée de lier ça à ses cours ? Elle se revoit, scotchée à l’écran de son ordinateur, lisant avec avidité toutes les biographies que l’écrivain à réalisé avant d’aller en parler sur des forums avec de parfait inconnus partageant sa passion. L’image d’elle même plongée dans sa chambre noir et seulement éclairée par la lumière de son écran lui laisse un petit goût honteux. Finalement c’est mieux de justifier ça avec les cours et de ne pas parler de son obsession.
“J’ai lu la plupart des œuvres de cet auteur.”
Absolument toutes celles qui parlent de Shakespeare. Après tout c’est en cherchant à en apprendre plus sur l’éminent dramaturge qu’elle avait découvert cet auteur.
“Et je souhaite utiliser ce livre pour découvrir de nouveaux artistes qu’il présente dans son étude.”
Ses mains se crispent un peu sur l’objet qui repose sur ses genoux. Même si elle reste calme, presque absente en apparence, cette discussion la sort doucement de son apathie constante et ses yeux qui brillent d'intérêt et de curiosité semblent reprendre vie.
a lueur au fond des yeux de Rina s’illumine davantage en entendant l’homme prononcer le nom du livre. Son accent est impressionnant, peut-être est-il natif ? Elle prend délicatement le livre et le dépose sur ses genoux en détaillant l’homme avec une curiosité renouvelée. Il n’est clairement pas japonais, américain peut-être ? La seconde question la surprend légèrement et elle secoue la tête avant de répondre avec hésitation comme pour se justifier.
“J'appartiens à la filière littéraire de l’académie. Même si il ne s’agit pas d’un ouvrage étudié en cours, il est normal de s'intéresser à la littérature étrangère.?”
Entendant sa voix monter à la fin de sa phrase comme si elle posait une question, Rina se retient de grimacer. Pourquoi elle se sentait obligée de lier ça à ses cours ? Elle se revoit, scotchée à l’écran de son ordinateur, lisant avec avidité toutes les biographies que l’écrivain à réalisé avant d’aller en parler sur des forums avec de parfait inconnus partageant sa passion. L’image d’elle même plongée dans sa chambre noir et seulement éclairée par la lumière de son écran lui laisse un petit goût honteux. Finalement c’est mieux de justifier ça avec les cours et de ne pas parler de son obsession.
“J’ai lu la plupart des œuvres de cet auteur.”
Absolument toutes celles qui parlent de Shakespeare. Après tout c’est en cherchant à en apprendre plus sur l’éminent dramaturge qu’elle avait découvert cet auteur.
“Et je souhaite utiliser ce livre pour découvrir de nouveaux artistes qu’il présente dans son étude.”
Ses mains se crispent un peu sur l’objet qui repose sur ses genoux. Même si elle reste calme, presque absente en apparence, cette discussion la sort doucement de son apathie constante et ses yeux qui brillent d'intérêt et de curiosité semblent reprendre vie.
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 113■ Inscrit le : 06/07/2024
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L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018
Comme s'y attendait le bibliothécaire, la jeune fille était bel et bien en études littéraire. En revanche, il ne s'agissait pas d'un devoir, juste de curiosité. Tiens ? Et bien ! Comme quoi ! Il existait encore des jeune gens curieux concernant la littérature ! Voilà qui était pour le moins rassurant. Et plaisant. Il devait l'admettre. D'autant que Mademoiselle Kosho avait apparemment lu plusieurs autres ouvrages de ce même auteur.
- Cela remonte à loin donc n'hésitez pas à me corriger, mais il me semble que nombre d'écrits de Monsieur Bate portent sur Shakespeare.
Facilement l'un des plus grands dramaturges et poètes de la langue anglaise. Facilement le plus connus en tout cas. Un auteur classique pour tout bon littéraire qui se respectait... Quand bien même Félix ne pouvait pas le classer dans la littérature étrangère en ce qui le concernait.
- Seriez-vous une de ses fans par le plus grand des hasard ?
Il n'y avait rien de moqueur dans la voix de Félix, tout au plus de la curiosité. Etudier ce cher William était monnaie courante là d'où il venait, et si c'était plaisant de voir que ses œuvres avaient traversés les océans, il ignorait à quel point les habitants du japons avaient connaissances de son travail. Nul doute qu'il devait être étudié en littérature étrangère. Mais ailleurs ? La jeune fille avait-elle découvert ses ouvrages en se lançant dans les études supérieures ou bien avant ? Après tout, lui même ne pouvait pas dire qu'il avait beaucoup étudié la littérature japonaise pendant sa scolarité.
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Mercredi 17 octobre 2018.
Début d'après midi.
R
ina hoche la tête. Deux fois de plus que nécessaire. Malgré son visage neutre, sa voix légèrement fébrile trahit son enthousiasme.
“Non vous avez tout à fait raison, nombre de ces ouvrages traitent des écrits de William Shakespeare.”
Une fan ? Ses joues pâles prennent un peu de couleurs, témoignant d’un début de gêne. Elle pouvait vraiment se considérer comme ça ?
”J’ai trouvé beaucoup d'intérêt dans les écrits de Shakespeare. C’est après avoir lu ses œuvres que j’ai cherché à en apprendre plus en cherchant des analyses de son travail.”
Elle lève un regard intrigué vers l’homme qui lui fait face.
”Et vous monsieur ? Vous êtes le bibliothécaire c’est bien ça ? Vous semblez en savoir beaucoup sur la littérature anglaise.”
La réponse lui semble évidente mais elle préfère s’en assurer bien qu’elle n’ai aucun doute. Une personne aussi instruite ne peut être que le gardien de ce lieux de savoir.
”Toutes mes excuses, je n’ai même pas demandé votre nom.”
ina hoche la tête. Deux fois de plus que nécessaire. Malgré son visage neutre, sa voix légèrement fébrile trahit son enthousiasme.
“Non vous avez tout à fait raison, nombre de ces ouvrages traitent des écrits de William Shakespeare.”
Une fan ? Ses joues pâles prennent un peu de couleurs, témoignant d’un début de gêne. Elle pouvait vraiment se considérer comme ça ?
”J’ai trouvé beaucoup d'intérêt dans les écrits de Shakespeare. C’est après avoir lu ses œuvres que j’ai cherché à en apprendre plus en cherchant des analyses de son travail.”
Elle lève un regard intrigué vers l’homme qui lui fait face.
”Et vous monsieur ? Vous êtes le bibliothécaire c’est bien ça ? Vous semblez en savoir beaucoup sur la littérature anglaise.”
La réponse lui semble évidente mais elle préfère s’en assurer bien qu’elle n’ai aucun doute. Une personne aussi instruite ne peut être que le gardien de ce lieux de savoir.
”Toutes mes excuses, je n’ai même pas demandé votre nom.”
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L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018
Tiens ? Mais c'est que l'étudiante semblait s'animer à la mention de Shakespeare. Enfin... C'était difficile d'en être certain tant elle gardait un air terne mais Félix était quasi sûr d'avoir saisi un brin d'enthousiasme. En tout cas, les soupçons du bibliothécaire furent confirmé, car après avoir acquiescé concernant le travail de Jonathan Bate, elle admit apprécier l'œuvre du grand dramaturge anglais. Il aurait été ravi de continuer la discussion sur le sujet, mais fut coupé par une question pour le moins pertinente.
- Ah ! La faute est mienne, ne vous excusez pas. Où diable ai-je mis mes manières ? Je suis Félix Fortune, le bibliothécaire, effectivement. Toutes mes excuses de ne pas m'être présenté plus tôt.
Il accompagna sa présentation d'un léger hochement de tête. Quel manque de savoir vivre de sa part, c'était aberrant. Une chance qu'il n'y ait pas tant de témoins que ça, ce serait un sacré coup à son image. Et pas un bon ! Enfin bref, il ne servait à rien de s'attarder sur sa sottise. Rapidement Félix réorienta donc la discussion sur un sujet qui semblait bien plus intéresser la jeune femme.
- Pour en revenir à la littérature britannique, je suis effectivement un connaisseur mais je n'ai guère de mérite. J'ai grandi avec.
Bien évidemment, tous les anglais ne possédaient pas ses connaissances en terme de livres anglais, néanmoins, ils partaient tous avec un avantages certain par rapport à une étudiante japonaise.
- Et vous, dites moi, d'où vous viens donc cet attrait ? Comment l'avez vous découvert la première fois ?
Alors, pendant les études, avant ? Et si avant, comment ? Plein de petites questions dont Félix était réellement curieux de connaitre les réponses.
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Mercredi 17 octobre 2018.
Début d'après midi.
L
a jeune fille secoue la tête lorsque le bibliothécaire commence à présenter ses excuses.
“Vous n’avez rien à vous faire pardonner. J’aurais dû vous poser la question plus tôt monsieur Fortune.”
Elle imite son geste lorsqu’il incline la tête. Elle ne pouvait pas vraiment exécuter de réelle courbette dans son état de toute manière. Mais elle était satisfaite de voir que son instinct ne l’avait pas trompée. Il s'agit bien de l'illustre gardien des lieux. Les yeux de la jeune fille s'agrandissent légèrement quand il affirme avoir grandi avec la littérature anglaise.
”Alors vous venez d'Angleterre ? Le berceau des plus grands noms de la littérature ?”
Heureusement que le ton de la jeune fille continue de rester monotone, ce genre d’affirmation avec plus de certitude pourrait être mal prise. Elle serre contre elle le livre qui lui a été confié comme si c’était un trésor et observe le bibliothécaire avec un mélange d’envie et d’admiration muette. Jusqu’à ce que ses questions la ramènent à la réalité. Comment elle avait découvert son intérêt pour la littérature étrangère ? Elle baisse les yeux vers ses jambes inertes et son expression perd tout début d’émotion pour redevenir terne.
”Oh. Et bien mon père travaille comme conservateur dans un musée. Il avait toujours des livres à me conseiller. Mais je dois avouer que ce n’est que depuis quelques mois que je me suis réellement intéressé à la lecture. Après mon accident je n’avais plus grand chose d’autre à faire.”
Le ton neutre ne laisse transparaître aucun regret, seulement un constat. Elle avait acquis le fait qu’elle ne pouvait rien changer à son état de toute manière. Son regard se relève vers le bibliothécaire et ses yeux inexpressif jauge son interlocuteur. C'est en générale à ce moment là que les discussions deviennent gênante et les regard s'emplissent de pitié à son égard.
a jeune fille secoue la tête lorsque le bibliothécaire commence à présenter ses excuses.
“Vous n’avez rien à vous faire pardonner. J’aurais dû vous poser la question plus tôt monsieur Fortune.”
Elle imite son geste lorsqu’il incline la tête. Elle ne pouvait pas vraiment exécuter de réelle courbette dans son état de toute manière. Mais elle était satisfaite de voir que son instinct ne l’avait pas trompée. Il s'agit bien de l'illustre gardien des lieux. Les yeux de la jeune fille s'agrandissent légèrement quand il affirme avoir grandi avec la littérature anglaise.
”Alors vous venez d'Angleterre ? Le berceau des plus grands noms de la littérature ?”
Heureusement que le ton de la jeune fille continue de rester monotone, ce genre d’affirmation avec plus de certitude pourrait être mal prise. Elle serre contre elle le livre qui lui a été confié comme si c’était un trésor et observe le bibliothécaire avec un mélange d’envie et d’admiration muette. Jusqu’à ce que ses questions la ramènent à la réalité. Comment elle avait découvert son intérêt pour la littérature étrangère ? Elle baisse les yeux vers ses jambes inertes et son expression perd tout début d’émotion pour redevenir terne.
”Oh. Et bien mon père travaille comme conservateur dans un musée. Il avait toujours des livres à me conseiller. Mais je dois avouer que ce n’est que depuis quelques mois que je me suis réellement intéressé à la lecture. Après mon accident je n’avais plus grand chose d’autre à faire.”
Le ton neutre ne laisse transparaître aucun regret, seulement un constat. Elle avait acquis le fait qu’elle ne pouvait rien changer à son état de toute manière. Son regard se relève vers le bibliothécaire et ses yeux inexpressif jauge son interlocuteur. C'est en générale à ce moment là que les discussions deviennent gênante et les regard s'emplissent de pitié à son égard.
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Mercredi 17 octobre 2018
Le berceau des plus grands noms de la littérature, rien que ça ? Mademoiselle Kosho avait une vision bien positive de l'Angleterre. Sans doute trop même. C'était flatteur. Ceci dit, ce n'était pas le seul pays qui pouvait se targuer d'avoir des auteurs illustres. Mais avant que Félix puisse étaler sa science, l'étudiante répondit à son tour à sa question. Un accident donc... Qui l'avait mit dans cet état ? Il hésita un instant à s'excuser d'avoir abordé le sujet mais il se ravisa. Dans les faits, il ne pouvait pas savoir que la discussion glisserait là dessus, il n'était donc pas en tort. Par ailleurs, il n'appréciait pas spécialement qu'on se sente désolé pour sa condition, il c'était déjà fait une raison. Assumer la réaction de son interlocutrice en fonction de la sienne était peut-être déplacé mais à voir l'inexpressivité de l'étudiante, elle ne paraissait pas plus touché que ça.
- La lecture à ça pour elle qu'elle est une porte ouverte sur le monde, peu importe notre situation.
C'était tout de même dommage d'attendre d'être bloqué pour s'y intéresser. ... Mais Félix ne pouvait pas blâmer l'étudiante pour ça. Lui-même ne s'était plongé complètement dans la lecture et l'écriture qu'après son accident. Mmh. Il faut croire que c'était une chose courante dans cette situation. Une fois cette étape passée, il reprit la discussion naturellement.
- Et oui, je viens d'Angleterre. Je constate que vous avez une image bien positive de mon pays ! En terme d'écriture tout du moins. Même si c'est flatteur, je me dois de nuancer vos propos. Aussi talentueux que soit les auteurs anglais, je ne pourrais pas affirmer que c'est de là que viennent les plus grand noms de la littérature.
La France ne s'en sortait pas trop mal, le Danemark avait Andersen, si on cherchait a des époques plus antérieur, on pouvait retrouver Dante en Italie et Cervantes en Espagne, même l'Amérique, du nord comme du sud, avait son lot de grands auteurs. Et si cette liste restait très occidentalo-centré, le bibliothécaire étant plus familier avec cette littérature-ci, il ne faisait doute que les pays d'Afrique ou d'Asie avaient également vu naitre des auteurs talentueux.
- Mais la littérature étant une histoire de goût, je ne vous blâmerai pas de le penser. Dois-je en conclure que d'autres auteurs que Bate ou Shakespeare ont su gagné vos faveurs ?
Félix laissa planer un léger sourire sur ses lèvres. Pour une fois qu'une conversation avec un élève n'était pas déplaisante, il fallait bien en profiter un peu.
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Début d'après midi.
R
ina relève un regard où brille une pointe de surprise vers le bibliothécaire. Pas d’excuses ? Pas de gêne ou de question maladroite ? C’était rare qu’évoquer le sujet ne déclenche pas un malaise et pourtant l’homme enchaîne sans s’en préoccuper sur d’autres sujets bien plus intéressants.
”Il me semble pourtant que la plupart des racines des plus grands genres de littératures viennent d’Angleterre.”
Une lueur curieuse s’allume au fond du regard terne de la jeune fille. Après tout, l'homme a fait de cette bibliothèque son antre. Son expérience donne un certain poids à ses paroles et elle est prête à écourter tout ce qu'il a à dire. Tant qu’il ne dit rien de négatif sur son auteur favoris. La question qui vient ensuite lui fait baisser de nouveau la tête avec une pointe de honte.
”J’ai lu d’autres auteurs avec mes cours de littérature mais lors de mon temps personnelle je n’ai consulté que les ouvrages de Shakespeare et de nombreuses études de son travail. C’est la raison pour laquelle je cherchais un recueil d’autres œuvres rédigées par un auteur avec lequel j’étais déjà familière.”
Après ça ne fait qu’un peu plus d’une demi douzaine de mois qu’elle lit avec avidité. Et elle a hâte de voir ce que le livre qu’elle serre contre elle va lui faire découvrir.
”Je ne me suis penché sérieusement sur la littérature étrangère que depuis le mois d’avril de cette année. J’ai encore beaucoup à apprendre. Je risque de passer souvent à la bibliothèque lors de mon temps libre.”
Ses doigts se serrent sur le précieux livre et son regard s'illumine d'une ébauche de joie pendant qu'elle anticipe avec excitation ses futur séjour dans ce lieu de savoir.
ina relève un regard où brille une pointe de surprise vers le bibliothécaire. Pas d’excuses ? Pas de gêne ou de question maladroite ? C’était rare qu’évoquer le sujet ne déclenche pas un malaise et pourtant l’homme enchaîne sans s’en préoccuper sur d’autres sujets bien plus intéressants.
”Il me semble pourtant que la plupart des racines des plus grands genres de littératures viennent d’Angleterre.”
Une lueur curieuse s’allume au fond du regard terne de la jeune fille. Après tout, l'homme a fait de cette bibliothèque son antre. Son expérience donne un certain poids à ses paroles et elle est prête à écourter tout ce qu'il a à dire. Tant qu’il ne dit rien de négatif sur son auteur favoris. La question qui vient ensuite lui fait baisser de nouveau la tête avec une pointe de honte.
”J’ai lu d’autres auteurs avec mes cours de littérature mais lors de mon temps personnelle je n’ai consulté que les ouvrages de Shakespeare et de nombreuses études de son travail. C’est la raison pour laquelle je cherchais un recueil d’autres œuvres rédigées par un auteur avec lequel j’étais déjà familière.”
Après ça ne fait qu’un peu plus d’une demi douzaine de mois qu’elle lit avec avidité. Et elle a hâte de voir ce que le livre qu’elle serre contre elle va lui faire découvrir.
”Je ne me suis penché sérieusement sur la littérature étrangère que depuis le mois d’avril de cette année. J’ai encore beaucoup à apprendre. Je risque de passer souvent à la bibliothèque lors de mon temps libre.”
Ses doigts se serrent sur le précieux livre et son regard s'illumine d'une ébauche de joie pendant qu'elle anticipe avec excitation ses futur séjour dans ce lieu de savoir.
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 113■ Inscrit le : 06/07/2024
Mon personnage
❖ Âge : 32 ans
❖ Chambre/Zone n° : 2 - Appart
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018
L'étudiante avoua s'être principalement concentré sur Shakespeare en dehors de ses heures de cours. Oh ? Et bien ma foi, il fallait changer ça ! Shakespeare était un classique, mais il y avait bien d'autres choses à découvrir. Remarquez, elle était encore jeune et semblait prête à apprendre. Même si pour l'heure elle préférait rester en terrain connu.
- Oh, ce sera avec plaisir, j'espère que vous trouverez votre bonheur entre ce murs.
Il hésita un instant. En soit, si cette évolution mesurée et constante satisfaisait Mademoiselle Kosho, il n'avait pas de raison d'y mettre son grain de sel. Cependant, peut-être que sa prudence était dû au fait d'être simplement perdu ? De ne pas trop savoir vers qui ou quoi se tourner ? Après tout, elle disait bien que l'œuvre de Monsieur Bate lui servirait à découvrir de nouveaux auteurs. Avait-elle juste besoin d'être aiguillier pour oser aller plus loin ? Pour s'éloigner davantage de sa zone de confort ? Mmh. Comme on dit, la chance sourie aux audacieux, aussi Félix se permit-il ajouter :
- Par ailleurs, si vous souhaitez quelques conseils concernant les œuvres ou les auteurs que vous pourriez découvrir, n'hésitez pas. Je serais plus que ravie de vous conseiller des ouvrages.
Et pas que anglais d'ailleurs ! Mais ils n'en étaient pas encore là. Encore fallait-il que l'étudiante accepte son offre et rien n'était moins sûre. Les êtres humains sont des créatures d'habitudes après tout, c'est toujours compliqué de s'éloigner de ce qu'on connait, même si on finit par se rendre compte qu'on a bien fait.
L'étudiante avoua s'être principalement concentré sur Shakespeare en dehors de ses heures de cours. Oh ? Et bien ma foi, il fallait changer ça ! Shakespeare était un classique, mais il y avait bien d'autres choses à découvrir. Remarquez, elle était encore jeune et semblait prête à apprendre. Même si pour l'heure elle préférait rester en terrain connu.
- Oh, ce sera avec plaisir, j'espère que vous trouverez votre bonheur entre ce murs.
Il hésita un instant. En soit, si cette évolution mesurée et constante satisfaisait Mademoiselle Kosho, il n'avait pas de raison d'y mettre son grain de sel. Cependant, peut-être que sa prudence était dû au fait d'être simplement perdu ? De ne pas trop savoir vers qui ou quoi se tourner ? Après tout, elle disait bien que l'œuvre de Monsieur Bate lui servirait à découvrir de nouveaux auteurs. Avait-elle juste besoin d'être aiguillier pour oser aller plus loin ? Pour s'éloigner davantage de sa zone de confort ? Mmh. Comme on dit, la chance sourie aux audacieux, aussi Félix se permit-il ajouter :
- Par ailleurs, si vous souhaitez quelques conseils concernant les œuvres ou les auteurs que vous pourriez découvrir, n'hésitez pas. Je serais plus que ravie de vous conseiller des ouvrages.
Et pas que anglais d'ailleurs ! Mais ils n'en étaient pas encore là. Encore fallait-il que l'étudiante accepte son offre et rien n'était moins sûre. Les êtres humains sont des créatures d'habitudes après tout, c'est toujours compliqué de s'éloigner de ce qu'on connait, même si on finit par se rendre compte qu'on a bien fait.
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- Rina KoshoA l'université ; 1è année■ Age : 28■ Messages : 67■ Inscrit le : 28/07/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Octobre 2018
L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018.
Début d'après midi.
P
enchant la tête sur le côté, le jeune fille observe le bibliothécaire de ses yeux ternes. La lueur de curiosité y est toujours présente pendant qu’elle jauge la proposition de l’homme avec hésitation. Elle n’avait pas osé espérer une telle aide, il devait déjà avoir beaucoup de travail. Mais elle s’était juré de ne plus s'effacer pour le confort des autres. Il avait été franc jusqu’à maintenant, si il proposait c’est qu’en toute logique il pouvait se le permettre non ? Elle finit par se risquer à hocher lentement la tête.
”Je serais honorée d’avoir l’aide d’un expert en la matière monsieur Fortune.”
Après tout, il dit avoir grandi au sein du royaume d'Angleterre. Un lieux où, entourés d’auteurs de talents comme Shakespeare, les habitants ne peuvent être que d’illustres érudits. Triturant machinalement le bout de ses doigts, la jeune fille continue sur un ton moins lent, presque enthousiaste.
”Je pense m’intéresser surtout à des histoires réalistes qui osent se terminer sur des notes pas forcément positives. Et de celles que j’ai lues, j’aime les histoires mystérieuses où le lecteur est encouragé à recouper les indices au fil du récit.”
La flamme d'intérêt qui luit dans son regard gagne en intensité lorsqu’elle relève la tête vers son interlocuteur.
”Et vous même monsieur Fortune ? Quels genres appréciez-vous ?”
Vers quelles lectures un vétéran qui vit aux milieux de tant d’ouvrages finit par s’orienter ? Quelles œuvres obscures et perles oubliés l’homme peut-il lui confier ? Les lèvres de Rina n’ont été étirées par aucun sourire, pourtant son visage neutre n’a plus rien à voir avec l’expression apathique qu’elle abordait à son arrivée. Ses yeux brillent d’envie d’en apprendre plus et sa voix vibre de curiosité.
enchant la tête sur le côté, le jeune fille observe le bibliothécaire de ses yeux ternes. La lueur de curiosité y est toujours présente pendant qu’elle jauge la proposition de l’homme avec hésitation. Elle n’avait pas osé espérer une telle aide, il devait déjà avoir beaucoup de travail. Mais elle s’était juré de ne plus s'effacer pour le confort des autres. Il avait été franc jusqu’à maintenant, si il proposait c’est qu’en toute logique il pouvait se le permettre non ? Elle finit par se risquer à hocher lentement la tête.
”Je serais honorée d’avoir l’aide d’un expert en la matière monsieur Fortune.”
Après tout, il dit avoir grandi au sein du royaume d'Angleterre. Un lieux où, entourés d’auteurs de talents comme Shakespeare, les habitants ne peuvent être que d’illustres érudits. Triturant machinalement le bout de ses doigts, la jeune fille continue sur un ton moins lent, presque enthousiaste.
”Je pense m’intéresser surtout à des histoires réalistes qui osent se terminer sur des notes pas forcément positives. Et de celles que j’ai lues, j’aime les histoires mystérieuses où le lecteur est encouragé à recouper les indices au fil du récit.”
La flamme d'intérêt qui luit dans son regard gagne en intensité lorsqu’elle relève la tête vers son interlocuteur.
”Et vous même monsieur Fortune ? Quels genres appréciez-vous ?”
Vers quelles lectures un vétéran qui vit aux milieux de tant d’ouvrages finit par s’orienter ? Quelles œuvres obscures et perles oubliés l’homme peut-il lui confier ? Les lèvres de Rina n’ont été étirées par aucun sourire, pourtant son visage neutre n’a plus rien à voir avec l’expression apathique qu’elle abordait à son arrivée. Ses yeux brillent d’envie d’en apprendre plus et sa voix vibre de curiosité.
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 113■ Inscrit le : 06/07/2024
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❖ Âge : 32 ans
❖ Chambre/Zone n° : 2 - Appart
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018
Ah ! Le bibliothécaire fut ravi de constater que sa proposition était accueillie à bras ouvert. Si satisfait que son sourire s'étira presque imperceptiblement. D'autant qu'il lui semblait que plus la discussion avançait, plus la jeune fille s'animait ? ... Si on pouvait dire ça comme ça ? En tout cas, la lueur dans le fond de ces yeux n'avait clairement plus rien à voir. Félix porta sa main libre à son menton, réfléchissant aux œuvres qu'il pouvait proposer à mademoiselle Kosho. Voyons voir... A l'entendre, elle c'était surtout intéressée au travail de Shakespeare, donc il pouvait commencer par lui indiquer quelques classiques ? Il se laissa tenter.
- Mmh. Vous pourriez apprécier certaines œuvres d'Andersen, comme La Petite Fille aux allumettes par exemple. Si vous êtes prête à laisser un peu de côté le réalisme, je vous conseillerai également Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley. Et pour ce qui est de mystère et de rassembler des indices pour résoudre des enquête, les livres les plus évidents qui me viennent à l'esprit sont les Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle ou la bibliographie d'Agatha Christie.
La pays scandinaves avaient aussi la réputation d'avoir d'excellents auteurs dans le genre "roman policier". Félix en avait lu quelques uns, surtout pour s'en inspirer, mais là comme ça, aucun nom ne lui venait particulièrement. Si mademoiselle Kosho s'avérait apprécier ce genre de lecture et voulait en découvrir davantage, il s'y pencherait avec plus d'attention. C'est alors qu'il était toujours dans ses pensées que la conversation dériva pour s'intéresser à ses gouts à lui. Oh ? Sa main libre rejoignit celle posée sur la canne.
- Je m'intéresse à tout. Même si j'avoue que le roman gothique est un genre que j'apprécie particulièrement.
Dracula, Frankenstein, Carmilla, Le Docteur Jekyll et M. Hyde ou encore le Portrait de Dorian Gray. Des œuvres qu'il avait prit grand plaisir à lire quand bien même certaines étaient plus caractérisée de néo-gothique si on souhaitait être précis. En parlant de livres gothiques...
- Je crois d'ailleurs que les œuvres de Shakespeare et les décors qu'elles contiennent ont énormément participé à la construction du genre gothique tel qu'on le connais...
Marmonna-t-il. Une chose pas vraiment étonnante, sachant que le gothique était considéré comme un genre littéraire anglais.
- Sur une note tout à fait différente, j'ai, malgré le temps qui a passé, beaucoup d'affection pour les histoires que je lisais étant enfant : les contes de Pierre Lapin par Beatrix Potter. Si un jour vous souhaitez une lecture plus légère, je vous invite à vous intéresser à elle et à ses œuvres. Ce n'est certes pas du drame réaliste à proprement parlé, mais l'auteur n'hésite pas à mettre en avant la cruauté de la vie. Sans parler de l'impact qu'elle a laissé, que ce soit dans la littérature ou ailleurs.
Après tout, c'était en partie grâce à elle que c'était démocratisé les livres pour enfants illustrés en couleur s'il ne disait pas de bêtise. Au delà de ça, elle avait également fait beaucoup pour préserver la nature anglaise. Bref. Un femme très inspirante. C'était courant, malheureusement, de reléguer les livres jeunesse au rang de sous-culture. Pourtant, n'étaient-ce pas ces œuvres qui, en marquant les gens si jeunes, participaient à en faire de grands écrivains ? Félix le croyait tout du moins. Aussi, il n'avait aucun mal à admettre son appréciation pour ces livres.
- Mais je comprendrais que vous trouviez ça trop éloigné de vos goûts pour le moment.
Ce serait dommage. Mais il y a toujours une prochaine fois !
Ah ! Le bibliothécaire fut ravi de constater que sa proposition était accueillie à bras ouvert. Si satisfait que son sourire s'étira presque imperceptiblement. D'autant qu'il lui semblait que plus la discussion avançait, plus la jeune fille s'animait ? ... Si on pouvait dire ça comme ça ? En tout cas, la lueur dans le fond de ces yeux n'avait clairement plus rien à voir. Félix porta sa main libre à son menton, réfléchissant aux œuvres qu'il pouvait proposer à mademoiselle Kosho. Voyons voir... A l'entendre, elle c'était surtout intéressée au travail de Shakespeare, donc il pouvait commencer par lui indiquer quelques classiques ? Il se laissa tenter.
- Mmh. Vous pourriez apprécier certaines œuvres d'Andersen, comme La Petite Fille aux allumettes par exemple. Si vous êtes prête à laisser un peu de côté le réalisme, je vous conseillerai également Frankenstein ou le Prométhée moderne de Mary Shelley. Et pour ce qui est de mystère et de rassembler des indices pour résoudre des enquête, les livres les plus évidents qui me viennent à l'esprit sont les Sherlock Holmes de Sir Arthur Conan Doyle ou la bibliographie d'Agatha Christie.
La pays scandinaves avaient aussi la réputation d'avoir d'excellents auteurs dans le genre "roman policier". Félix en avait lu quelques uns, surtout pour s'en inspirer, mais là comme ça, aucun nom ne lui venait particulièrement. Si mademoiselle Kosho s'avérait apprécier ce genre de lecture et voulait en découvrir davantage, il s'y pencherait avec plus d'attention. C'est alors qu'il était toujours dans ses pensées que la conversation dériva pour s'intéresser à ses gouts à lui. Oh ? Sa main libre rejoignit celle posée sur la canne.
- Je m'intéresse à tout. Même si j'avoue que le roman gothique est un genre que j'apprécie particulièrement.
Dracula, Frankenstein, Carmilla, Le Docteur Jekyll et M. Hyde ou encore le Portrait de Dorian Gray. Des œuvres qu'il avait prit grand plaisir à lire quand bien même certaines étaient plus caractérisée de néo-gothique si on souhaitait être précis. En parlant de livres gothiques...
- Je crois d'ailleurs que les œuvres de Shakespeare et les décors qu'elles contiennent ont énormément participé à la construction du genre gothique tel qu'on le connais...
Marmonna-t-il. Une chose pas vraiment étonnante, sachant que le gothique était considéré comme un genre littéraire anglais.
- Sur une note tout à fait différente, j'ai, malgré le temps qui a passé, beaucoup d'affection pour les histoires que je lisais étant enfant : les contes de Pierre Lapin par Beatrix Potter. Si un jour vous souhaitez une lecture plus légère, je vous invite à vous intéresser à elle et à ses œuvres. Ce n'est certes pas du drame réaliste à proprement parlé, mais l'auteur n'hésite pas à mettre en avant la cruauté de la vie. Sans parler de l'impact qu'elle a laissé, que ce soit dans la littérature ou ailleurs.
Après tout, c'était en partie grâce à elle que c'était démocratisé les livres pour enfants illustrés en couleur s'il ne disait pas de bêtise. Au delà de ça, elle avait également fait beaucoup pour préserver la nature anglaise. Bref. Un femme très inspirante. C'était courant, malheureusement, de reléguer les livres jeunesse au rang de sous-culture. Pourtant, n'étaient-ce pas ces œuvres qui, en marquant les gens si jeunes, participaient à en faire de grands écrivains ? Félix le croyait tout du moins. Aussi, il n'avait aucun mal à admettre son appréciation pour ces livres.
- Mais je comprendrais que vous trouviez ça trop éloigné de vos goûts pour le moment.
Ce serait dommage. Mais il y a toujours une prochaine fois !
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- Rina KoshoA l'université ; 1è année■ Age : 28■ Messages : 67■ Inscrit le : 28/07/2024■ Mes clubs :
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❖ Chambre/Zone n° : U-3
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Mercredi 17 octobre 2018.
Début d'après midi.
L
a jeune japonaise sort son portable et commence à noter frénétiquement les noms évoqués par le bibliothécaire. Elle hoche plusieurs fois la tête pendant l'énumération de son interlocuteur.
”Je reconnais quelques noms. Mon père a dû m'en parler.”
Un petit air satisfait se dessine sur son visage. Beaucoup de ces noms sont anglais, la confortant dans ses certitudes quant aux racines britanniques de la littérature. Elle écoute avec amusement les goûts de monsieur Fortune. Que son style favoris découle de Shakespeare ne l’étonne pas, elle avait déjà deviné qu’il avait excellent goût. Un sourcil se lève imperceptiblement lorsqu'il évoque ses lectures de jeunesse, mais elle vient d’admettre qu’elle admire ses opinions. Ses doigts ajoutent le nom de l’auteur et de l'œuvre à sa liste, elle y jetterait un œil à un moment ou à un autre.
”Vous dites que vous lisiez de tels ouvrages lors de votre enfance ? Puis-je vous demander comment vous est venu le gout de la lecture ? L’envie de suivre cette voie jusqu’à travailler aux milieux d’un tel lieu de savoir.”
C’était osé. La Rina d’avant n'aurait jamais tenté une approche aussi directe. Mais elle se sent à l'aise à discuter avec l’homme qui lui fait face. Elle a envie d’en apprendre plus.
”Pardonnez mon impertinence si cette question est déplacée. Vous n’êtes pas forcés d’y répondre.”
Elle incline légèrement la tête pour exprimer un semblant d’excuse au cas où sa question est mal prise mais ses yeux intrigués restent braqués sur le bibliothécaire. Elle s’imagine déjà des théories rocambolesque et des raisons mystérieuses comme on pourrait en trouver dans des romans de fantasy.
a jeune japonaise sort son portable et commence à noter frénétiquement les noms évoqués par le bibliothécaire. Elle hoche plusieurs fois la tête pendant l'énumération de son interlocuteur.
”Je reconnais quelques noms. Mon père a dû m'en parler.”
Un petit air satisfait se dessine sur son visage. Beaucoup de ces noms sont anglais, la confortant dans ses certitudes quant aux racines britanniques de la littérature. Elle écoute avec amusement les goûts de monsieur Fortune. Que son style favoris découle de Shakespeare ne l’étonne pas, elle avait déjà deviné qu’il avait excellent goût. Un sourcil se lève imperceptiblement lorsqu'il évoque ses lectures de jeunesse, mais elle vient d’admettre qu’elle admire ses opinions. Ses doigts ajoutent le nom de l’auteur et de l'œuvre à sa liste, elle y jetterait un œil à un moment ou à un autre.
”Vous dites que vous lisiez de tels ouvrages lors de votre enfance ? Puis-je vous demander comment vous est venu le gout de la lecture ? L’envie de suivre cette voie jusqu’à travailler aux milieux d’un tel lieu de savoir.”
C’était osé. La Rina d’avant n'aurait jamais tenté une approche aussi directe. Mais elle se sent à l'aise à discuter avec l’homme qui lui fait face. Elle a envie d’en apprendre plus.
”Pardonnez mon impertinence si cette question est déplacée. Vous n’êtes pas forcés d’y répondre.”
Elle incline légèrement la tête pour exprimer un semblant d’excuse au cas où sa question est mal prise mais ses yeux intrigués restent braqués sur le bibliothécaire. Elle s’imagine déjà des théories rocambolesque et des raisons mystérieuses comme on pourrait en trouver dans des romans de fantasy.
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L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018
La jeune fille s'empressa de noter les quelques noms qu'il lui donnait et Félix était plus que ravi de voir un tel enthousiasme. Elle sembla hésiter à un moment mais se reprit bien vite. Parfait. C'était toujours un plaisir de croiser des étudiants avides de connaissance, ils étaient bien trop rares à son gout. ... A moins que ce ne soit lui qui les fasse fuir ? Tsss. Aucune chance. Les gens intelligents ne se laisseraient pas intimider si facilement. La preuve ! Mademoiselle Kosho était bien là. L'homme fut sortit de ses réflexions en entendant la question. Affichant d'abord une expression légèrement surprise, il retrouva rapidement son sourire poli habituel.
- Ne vous en faites pas, Mademoiselle Kosho. Il n'y a pas de mal. Et je ne vois pas pourquoi je vous priverai d'une réponse.
Même si la curiosité à outrance n'était pas une qualité, ce n'était pas ça que percevait le bibliothécaire chez son interlocutrice. Elle semblait sincèrement curieuse de faire plus ample connaissance et d'en apprendre plus sur sa vocation, ce qui était flatteur en un sens.
- J'ai grandis dans la ville où vivait Madame Potter. Autant dire que je n'ai eu d'autres choix que d'être exposé à ces histoires très jeunes. Quant au reste...
Ses yeux glissèrent doucement vers sa canne avant de revenir sur l'étudiante. On va dire que ça leur faisait un point commun.
- Disons que la vie m'a quelques peu encouragé dans cette voie. Mais je ne le regrette pas. Au final, j'ai découvert des choses passionnantes et j'ai eu tout le temps de développer ma plume.
Sans aucun doute que sa vie aurait été très différente sans son accident... Mais mieux ? Probablement pas. De toute façon, il était inutile de réfléchir plus que de raison à une histoire qui ne s'écrirait jamais. Félix retourna donc son attention sur la jeune fille.
- ... Vous semblez vous-même passionnée par la lecture et les livres, Mademoiselle Kosho. Dois-je en déduire que c'est vers ceux-ci que vous souhaitez tourner votre carrière professionnelle ?
C'était tout du moins le fil de pensé logique. D'autant que la jeune fille avait dit appartenir à la filière littéraire.
La jeune fille s'empressa de noter les quelques noms qu'il lui donnait et Félix était plus que ravi de voir un tel enthousiasme. Elle sembla hésiter à un moment mais se reprit bien vite. Parfait. C'était toujours un plaisir de croiser des étudiants avides de connaissance, ils étaient bien trop rares à son gout. ... A moins que ce ne soit lui qui les fasse fuir ? Tsss. Aucune chance. Les gens intelligents ne se laisseraient pas intimider si facilement. La preuve ! Mademoiselle Kosho était bien là. L'homme fut sortit de ses réflexions en entendant la question. Affichant d'abord une expression légèrement surprise, il retrouva rapidement son sourire poli habituel.
- Ne vous en faites pas, Mademoiselle Kosho. Il n'y a pas de mal. Et je ne vois pas pourquoi je vous priverai d'une réponse.
Même si la curiosité à outrance n'était pas une qualité, ce n'était pas ça que percevait le bibliothécaire chez son interlocutrice. Elle semblait sincèrement curieuse de faire plus ample connaissance et d'en apprendre plus sur sa vocation, ce qui était flatteur en un sens.
- J'ai grandis dans la ville où vivait Madame Potter. Autant dire que je n'ai eu d'autres choix que d'être exposé à ces histoires très jeunes. Quant au reste...
Ses yeux glissèrent doucement vers sa canne avant de revenir sur l'étudiante. On va dire que ça leur faisait un point commun.
- Disons que la vie m'a quelques peu encouragé dans cette voie. Mais je ne le regrette pas. Au final, j'ai découvert des choses passionnantes et j'ai eu tout le temps de développer ma plume.
Sans aucun doute que sa vie aurait été très différente sans son accident... Mais mieux ? Probablement pas. De toute façon, il était inutile de réfléchir plus que de raison à une histoire qui ne s'écrirait jamais. Félix retourna donc son attention sur la jeune fille.
- ... Vous semblez vous-même passionnée par la lecture et les livres, Mademoiselle Kosho. Dois-je en déduire que c'est vers ceux-ci que vous souhaitez tourner votre carrière professionnelle ?
C'était tout du moins le fil de pensé logique. D'autant que la jeune fille avait dit appartenir à la filière littéraire.
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- Rina KoshoA l'université ; 1è année■ Age : 28■ Messages : 67■ Inscrit le : 28/07/2024■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
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L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018.
Début d'après midi.
S
a question ne dérange pas son interlocuteur. Heureuse de l’entendre, Rina sourit intérieurement. Ses yeux ternes observent avec intérêt le bibliothécaire. Ainsi il est né dans la même ville qu’une illustre écrivaine. Sans grande surprise au vu du pays en question. Rina est persuadée que toutes les villes d'angleterre ont vu naître de célèbres auteurs qui ont ensuite inspirés le reste de l'ile. Son regard suit celui de son interlocuteur et elle hoche la tête lorsqu’il pointe sa cane. Ainsi lui aussi avait eu une expérience relativement similaire. La dernière phase de l’homme la fait tiquer. Relativement similaire ? Dans ce cas est ce que lui aussi… ? Sa réponse fuse avec moins de retenue qu’à son habitude.
”Votre plume monsieur Fortune ? Est-ce que vous écrivez ?”
Sa voix est teintée d’une pointe d’admiration. Serait-il possible qu’elle soit en présence d’un de ces illustres écrivains anglais ? Ici dans son propre temple du savoir ? C’était une évidence qu’elle n’avait même pas envisagé. Malgré le flot de questions brûlantes qui menacent de suivre les premières, elle se retient. Il ne serait pas convenable de harceler le bibliothécaire sans même répondre à ses questions. Reprenant un ton plus calme, l’intonation de sa voix continue d’exprimer la passion de la jeune japonaise.
”J’aimerais beaucoup travailler dans la littérature. Mais c’est un milieu difficile à atteindre. Mes études en sociologie m'ouvrent bien plus de portes. Et je caresse l’espoir de pouvoir trouver un poste en lien avec la culture.”
Elle hoche la tête pour se rassurer. Même si elle idéalise l’idée de devenir écrivaine, elle sait qu’il s’agit là d’un rêve inaccessible. Il vaut mieux suivre un chemin logique plutôt que de courir tout droit en espérant s’envoler et toucher les nuages.
”Mes parents travaillent déjà dans le domaine de la culture. C’est une suite logique de mon parcours.”
Ah moins que son interlocuteur soit lui-même un romancier connu qui pourra lui apporter conseils et soutien quant à la poursuite de ce rêve. La lueur admirative aux fond de ses yeux gagne en intensité pendant qu’elle est suspendue aux lèvres du bibliothécaire, avide d’en entendre plus sur ses écrits potentiels.
a question ne dérange pas son interlocuteur. Heureuse de l’entendre, Rina sourit intérieurement. Ses yeux ternes observent avec intérêt le bibliothécaire. Ainsi il est né dans la même ville qu’une illustre écrivaine. Sans grande surprise au vu du pays en question. Rina est persuadée que toutes les villes d'angleterre ont vu naître de célèbres auteurs qui ont ensuite inspirés le reste de l'ile. Son regard suit celui de son interlocuteur et elle hoche la tête lorsqu’il pointe sa cane. Ainsi lui aussi avait eu une expérience relativement similaire. La dernière phase de l’homme la fait tiquer. Relativement similaire ? Dans ce cas est ce que lui aussi… ? Sa réponse fuse avec moins de retenue qu’à son habitude.
”Votre plume monsieur Fortune ? Est-ce que vous écrivez ?”
Sa voix est teintée d’une pointe d’admiration. Serait-il possible qu’elle soit en présence d’un de ces illustres écrivains anglais ? Ici dans son propre temple du savoir ? C’était une évidence qu’elle n’avait même pas envisagé. Malgré le flot de questions brûlantes qui menacent de suivre les premières, elle se retient. Il ne serait pas convenable de harceler le bibliothécaire sans même répondre à ses questions. Reprenant un ton plus calme, l’intonation de sa voix continue d’exprimer la passion de la jeune japonaise.
”J’aimerais beaucoup travailler dans la littérature. Mais c’est un milieu difficile à atteindre. Mes études en sociologie m'ouvrent bien plus de portes. Et je caresse l’espoir de pouvoir trouver un poste en lien avec la culture.”
Elle hoche la tête pour se rassurer. Même si elle idéalise l’idée de devenir écrivaine, elle sait qu’il s’agit là d’un rêve inaccessible. Il vaut mieux suivre un chemin logique plutôt que de courir tout droit en espérant s’envoler et toucher les nuages.
”Mes parents travaillent déjà dans le domaine de la culture. C’est une suite logique de mon parcours.”
Ah moins que son interlocuteur soit lui-même un romancier connu qui pourra lui apporter conseils et soutien quant à la poursuite de ce rêve. La lueur admirative aux fond de ses yeux gagne en intensité pendant qu’elle est suspendue aux lèvres du bibliothécaire, avide d’en entendre plus sur ses écrits potentiels.
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L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018
Mademoiselle Kosho tiqua, apparemment, sur la remarque du bibliothécaire concernant la mention de sa plume. Félix se râcla un peu la gorge. Ah. Oui, effectivement, c'était vrai que s'il parlait comme ça, il ne fallait pas s'étonner que le sujet soit abordé. Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même. Il n'aimait pas forcement aborder le sujet pour une raison qu'il ne saurait s'expliquer... Il n'avait pas honte de ce qu'il écrivait, bien au contraire, mais parler de son travail à quelqu'un alors qu'on se tenait juste à côté était toujours un peu gênant ?
- Sur mon temps libre, oui. Malheureusement, à moins d'être particulièrement connu c'est une activité dont on peut difficilement vivre, même si on parvient à se faire publier.
La preuve, le bibliothécaire avait un livre de sorti et il était toujours là, à essayer désespérément d'apporter un brin de culture à des délinquants. Mais que voulez-vous ? Ce n'était pas avec un seul livre qui n'avait pas fait tant de bruit que ça que l'on changeait de vie. A bien y réfléchir, ce n'était peut-être pas plus mal, pour tout ce qu'il s'en plaignait, Félix appréciait beaucoup son emploi en bibliothèque. Et le fait que son porte monnaie ne dépendait pas uniquement de l'écriture faisait que celle-ci pouvait avant tout rester une passion et non un travail.
Répondant à sa question, l'étudiante aborda les différentes portes qui se présentaient à elle après ses études.
- Mmh. Cela dépend de ce que vous recherchez comme travail dans la littérature.
Tout n'était pas si inaccessible... Mais effectivement, il pouvait pas non plus dire qu'on entrait comme dans un moulin. Finalement, il secoua doucement la tête. Peut-être n'était-ce pas une conversation à avoir maintenant, tout de suite.
- De toute façon, vous avez encore le temps de vous décider. Rien ne vous empêchera de tenter plusieurs poste différents à la fin de vos études.
Et même après d'ailleurs. La vie a ça de magnifique qu'elle nous permet toujours de changer. Ce n'est pas facile, mais ça se fait.
Mademoiselle Kosho tiqua, apparemment, sur la remarque du bibliothécaire concernant la mention de sa plume. Félix se râcla un peu la gorge. Ah. Oui, effectivement, c'était vrai que s'il parlait comme ça, il ne fallait pas s'étonner que le sujet soit abordé. Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même. Il n'aimait pas forcement aborder le sujet pour une raison qu'il ne saurait s'expliquer... Il n'avait pas honte de ce qu'il écrivait, bien au contraire, mais parler de son travail à quelqu'un alors qu'on se tenait juste à côté était toujours un peu gênant ?
- Sur mon temps libre, oui. Malheureusement, à moins d'être particulièrement connu c'est une activité dont on peut difficilement vivre, même si on parvient à se faire publier.
La preuve, le bibliothécaire avait un livre de sorti et il était toujours là, à essayer désespérément d'apporter un brin de culture à des délinquants. Mais que voulez-vous ? Ce n'était pas avec un seul livre qui n'avait pas fait tant de bruit que ça que l'on changeait de vie. A bien y réfléchir, ce n'était peut-être pas plus mal, pour tout ce qu'il s'en plaignait, Félix appréciait beaucoup son emploi en bibliothèque. Et le fait que son porte monnaie ne dépendait pas uniquement de l'écriture faisait que celle-ci pouvait avant tout rester une passion et non un travail.
Répondant à sa question, l'étudiante aborda les différentes portes qui se présentaient à elle après ses études.
- Mmh. Cela dépend de ce que vous recherchez comme travail dans la littérature.
Tout n'était pas si inaccessible... Mais effectivement, il pouvait pas non plus dire qu'on entrait comme dans un moulin. Finalement, il secoua doucement la tête. Peut-être n'était-ce pas une conversation à avoir maintenant, tout de suite.
- De toute façon, vous avez encore le temps de vous décider. Rien ne vous empêchera de tenter plusieurs poste différents à la fin de vos études.
Et même après d'ailleurs. La vie a ça de magnifique qu'elle nous permet toujours de changer. Ce n'est pas facile, mais ça se fait.
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- Rina KoshoA l'université ; 1è année■ Age : 28■ Messages : 67■ Inscrit le : 28/07/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Octobre 2018
L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018.
Début d'après midi.
L
a jeune japonaise acquiesce. Elle se doutait bien que vivre de ses écrits était ardu. Sinon elle serait peut être à la poursuite d’une telle profession. Mais inutile de suivre un but inatteignable.
”En effet. L’écriture est l’un des aspects de la littérature que je qualifie de difficile à atteindre. Aussi, bien qu’il soit très séduisant, je ne me risquerais pas à poursuivre cette vocation. Je connais la difficulté de la publication. Ma mère travaille pour une maison d'édition.”
Elle contemple un instant l’idée de demander au bibliothécaire si il voulait partager ses écrits. Mais est-ce qu’elle aimerait qu’on lui pose cette question ? Oui et non, ça fait toujours plaisir de partager quelque chose qui nous est personnelle mais elle ne postait pas ses nouvelles sur internet sous un autre patronyme pour rien. Quelque part elle ne se sentait pas trop à l’aise de les partager. La déclaration suivante de l'homme la fait sortir de son hésitation et elle répond immédiatement, espérant un peu que son moment de réflexion ne passe pas pour de l'impolitesse.
”Encore le temps ? J’ai déjà choisi la spécialité de mes études supérieures et il ne me reste que quelques années avant de les terminer. Changer de métier après mes études serait une perte de temps.”
Et elle avait déjà perdu un an avec son accident. Elle ne pouvait pas se permettre de prendre davantage de retard. Déjà que son fauteuil risque de lui fermer de nombreuses portes. Et de lui en ouvrir d’autres peut-être ? Elle s’en soucierait plus tard.
”Tester des postes différents ce serait s’éparpiller et manquer des évolutions de carrière vous ne pensez pas ?”
Elle continue d’observer son interlocuteur avec curiosité. Même si ses idées lui semblent logiques, elle admet avoir accumulé assez de respect envers le bibliothécaire. Si il y’a des avantages au fait de se disperser entre plusieurs emplois, elle est prête à faire évoluer son point de vue.
”Avez vous vous-même tenté plusieurs postes différents avant de travailler ici monsieur Fortune ?”
C'est une raison logique pour laquelle il défendrait ce genre de pratique qu'elle jugerait risqué. Malgré le ton neutre, il n'y a pas de reproche dans sa phrase. Seulement une pointe d'intérêt.
a jeune japonaise acquiesce. Elle se doutait bien que vivre de ses écrits était ardu. Sinon elle serait peut être à la poursuite d’une telle profession. Mais inutile de suivre un but inatteignable.
”En effet. L’écriture est l’un des aspects de la littérature que je qualifie de difficile à atteindre. Aussi, bien qu’il soit très séduisant, je ne me risquerais pas à poursuivre cette vocation. Je connais la difficulté de la publication. Ma mère travaille pour une maison d'édition.”
Elle contemple un instant l’idée de demander au bibliothécaire si il voulait partager ses écrits. Mais est-ce qu’elle aimerait qu’on lui pose cette question ? Oui et non, ça fait toujours plaisir de partager quelque chose qui nous est personnelle mais elle ne postait pas ses nouvelles sur internet sous un autre patronyme pour rien. Quelque part elle ne se sentait pas trop à l’aise de les partager. La déclaration suivante de l'homme la fait sortir de son hésitation et elle répond immédiatement, espérant un peu que son moment de réflexion ne passe pas pour de l'impolitesse.
”Encore le temps ? J’ai déjà choisi la spécialité de mes études supérieures et il ne me reste que quelques années avant de les terminer. Changer de métier après mes études serait une perte de temps.”
Et elle avait déjà perdu un an avec son accident. Elle ne pouvait pas se permettre de prendre davantage de retard. Déjà que son fauteuil risque de lui fermer de nombreuses portes. Et de lui en ouvrir d’autres peut-être ? Elle s’en soucierait plus tard.
”Tester des postes différents ce serait s’éparpiller et manquer des évolutions de carrière vous ne pensez pas ?”
Elle continue d’observer son interlocuteur avec curiosité. Même si ses idées lui semblent logiques, elle admet avoir accumulé assez de respect envers le bibliothécaire. Si il y’a des avantages au fait de se disperser entre plusieurs emplois, elle est prête à faire évoluer son point de vue.
”Avez vous vous-même tenté plusieurs postes différents avant de travailler ici monsieur Fortune ?”
C'est une raison logique pour laquelle il défendrait ce genre de pratique qu'elle jugerait risqué. Malgré le ton neutre, il n'y a pas de reproche dans sa phrase. Seulement une pointe d'intérêt.
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 113■ Inscrit le : 06/07/2024
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❖ Âge : 32 ans
❖ Chambre/Zone n° : 2 - Appart
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018
Oh ? Ainsi donc, la mère de la jeune fille faisait partie d'une maison d'édition ? Félix haussa un sourcil, c'était pourtant une bonne opportunité pour elle si elle souhaitait rentrer dans ce monde un jour. Certes, c'était toujours plus valorisant de réussir par ses propres moyens... Mais il n'y avait rien de mal à accepter un petit coup de pouce de temps en temps. Le bibliothécaire lui même aurait apprécié avoir ce genre de contact à une époque !
La discussion se poursuivit concernant les doutes de mademoiselle Kosho quant à l'idée de tenter différentes choses ou de considérer qu'il lui restait du temps. C'était honnêtement un peu triste de penser comme ça, surtout à son jeune âge... Mais peut-être que l'idée de pouvoir changer de vie en dépit de nos études ou en en commençant de nouvelles était plus européenne que japonaise ? L'homme prit quelques instants pour réfléchir aux différentes questions qu'on lui avait posées avant de répondre.
- Je n'ai pas eu à le faire, je fais partie des chanceux qui ont réussi à trouver leur place rapidement.
Il prit un instant pour regarder l'environnement dans lequel le duo se trouvait. Non, décidemment, peut importait ce qui pouvait lui arriver entre ces murs... Une bibliothèque était bien le seul endroit où il se voyait passer autant d'heure de sa vie. Son regard se reporta bien vite sur son interlocutrice.
- Mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Et il n'y a pas de mal à ça. J'aime à croire que la vie n'est pas une ligne droite, ni même une rivière sinueuse qui ne mène qu'à une seule destination.
La vie c'est plutôt... Comme une grande ville ? Plein de lieux où aller et plein de manière de les atteindre. Quelques fois, des feux rouges ou des bouchons nous ralentissent. D'autres, la route est en travaux et on doit passer par un autre chemin... Et sur cet autre chemin, on trouve ce qu'on ne savait même pas qu'on cherchait.
- Plus de tentatives, c'est aussi plus d'expériences, plus d'opportunités et plus de chances de trouver quelque chose qui nous correspond vraiment. Sur ce point, et si vous êtes réellement passionné par l'écriture, je ne saurais que trop vous conseiller de tenter votre chance malgré tout. En activité secondaire dans un premier temps et un jour, peut-être, qui sait, en principale.
Peu d'élus pouvaient se targuer de vivre de leurs écrits. Pour beaucoup plus de personne, ce n'était qu'un rêve inatteignable. Et pour un auteur célèbre, il y en avait des centaines tombés dans l'oubli. Mais pour tout le cynisme dont pouvait faire preuve le bibliothécaire, il n'estimait pas que c'était une raison suffisante pour simplement de jamais essayer. Comme on dit, la chance sourit aux audacieux !
Oh ? Ainsi donc, la mère de la jeune fille faisait partie d'une maison d'édition ? Félix haussa un sourcil, c'était pourtant une bonne opportunité pour elle si elle souhaitait rentrer dans ce monde un jour. Certes, c'était toujours plus valorisant de réussir par ses propres moyens... Mais il n'y avait rien de mal à accepter un petit coup de pouce de temps en temps. Le bibliothécaire lui même aurait apprécié avoir ce genre de contact à une époque !
La discussion se poursuivit concernant les doutes de mademoiselle Kosho quant à l'idée de tenter différentes choses ou de considérer qu'il lui restait du temps. C'était honnêtement un peu triste de penser comme ça, surtout à son jeune âge... Mais peut-être que l'idée de pouvoir changer de vie en dépit de nos études ou en en commençant de nouvelles était plus européenne que japonaise ? L'homme prit quelques instants pour réfléchir aux différentes questions qu'on lui avait posées avant de répondre.
- Je n'ai pas eu à le faire, je fais partie des chanceux qui ont réussi à trouver leur place rapidement.
Il prit un instant pour regarder l'environnement dans lequel le duo se trouvait. Non, décidemment, peut importait ce qui pouvait lui arriver entre ces murs... Une bibliothèque était bien le seul endroit où il se voyait passer autant d'heure de sa vie. Son regard se reporta bien vite sur son interlocutrice.
- Mais ce n'est pas le cas de tout le monde. Et il n'y a pas de mal à ça. J'aime à croire que la vie n'est pas une ligne droite, ni même une rivière sinueuse qui ne mène qu'à une seule destination.
La vie c'est plutôt... Comme une grande ville ? Plein de lieux où aller et plein de manière de les atteindre. Quelques fois, des feux rouges ou des bouchons nous ralentissent. D'autres, la route est en travaux et on doit passer par un autre chemin... Et sur cet autre chemin, on trouve ce qu'on ne savait même pas qu'on cherchait.
- Plus de tentatives, c'est aussi plus d'expériences, plus d'opportunités et plus de chances de trouver quelque chose qui nous correspond vraiment. Sur ce point, et si vous êtes réellement passionné par l'écriture, je ne saurais que trop vous conseiller de tenter votre chance malgré tout. En activité secondaire dans un premier temps et un jour, peut-être, qui sait, en principale.
Peu d'élus pouvaient se targuer de vivre de leurs écrits. Pour beaucoup plus de personne, ce n'était qu'un rêve inatteignable. Et pour un auteur célèbre, il y en avait des centaines tombés dans l'oubli. Mais pour tout le cynisme dont pouvait faire preuve le bibliothécaire, il n'estimait pas que c'était une raison suffisante pour simplement de jamais essayer. Comme on dit, la chance sourit aux audacieux !
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- Rina KoshoA l'université ; 1è année■ Age : 28■ Messages : 67■ Inscrit le : 28/07/2024■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Octobre 2018
L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018.
Début d'après midi.
L
es yeux de Rina ne clignent presque pas lorsque le bibliothécaire prend la parole et elle l’écoute attentivement. Ainsi il n’avait pas eu à peiner avant de trouver son emploi. La jeune japonaise n’est pas surprise. Et il a l’humilité de parler de chance. Pour elle ça ne fait aucun doute, il est là grâce à son talent et son immense savoir. Sa tête inexpressive se penche sur le côté lorsqu’il contredit sa conception de la vie. Comment la voir autrement que comme une ligne alors que le temps fait qu’il y’a un début et une fin ? Mais après tout il dit que ce n’est qu’une façon de le voir qui lui plait. Il dit aimer les styles gothiques, il est probable que sa vision soit influencée par le romantisme européen.
”Je vois l’idée d’accumuler davantage d’expériences, mais de part le côté éphémère d’une vie, faire des détours n’est pas forcément optimal.”
Avant qu’elle ne puisse développer, la phrase suivante chasse tout cynisme du visage de l’étudiante. Il pensait qu’elle devrait quand même s’essayer à l’écriture ? Enfin elle rédigeait déjà. Beaucoup même. Mais elle n’avait pas songé à tenter de se faire publier.
”Vous voulez dire que je devrais essayer de faire parvenir des écrits à une maison d’édition ? Je n’ai jamais osé tenter l’expérience. Vous même vous y êtes vous aventuré ?”
Sa voix vibre d'une légère excitation et ses yeux s’agrandissent. Il n’avait jamais lu ses œuvres et pourtant il l’encourageait malgré tout. Et il suggérait même que l’écriture pourrait devenir son activité principale à terme. Un rêve qu’elle ne peut pas réellement envisager si ?
”D’après ma mère, bien peu d’écrivains sont publiés. Et encore moins parviennent à gagner de quoi vivre. C’est un investissement considérable pour une chance de succès bien minime.”
Mais elle écrivait déjà au quotidien, la seule chose qui changerait c’était les démarches d’envoie à une boîte d’édition. Même si ses paroles viennent à l'encontre d’une telle ambition, sa main s’est levée pour se poser sur son menton et elle semble déjà réfléchir sérieusement à la proposition.
”Mais je suppose que ça ne coûte rien de tenter. On ne peut être sûr de regretter une action qu’après l'avoir prise.”
Entre ses yeux brillant et l’émotion dans sa voix, il n’y a plus vraiment de doute à avoir sur la passion de l’écrivaine en herbe qui semble perdue dans ses pensées en envisageant la suggestion du bibliothécaire.
es yeux de Rina ne clignent presque pas lorsque le bibliothécaire prend la parole et elle l’écoute attentivement. Ainsi il n’avait pas eu à peiner avant de trouver son emploi. La jeune japonaise n’est pas surprise. Et il a l’humilité de parler de chance. Pour elle ça ne fait aucun doute, il est là grâce à son talent et son immense savoir. Sa tête inexpressive se penche sur le côté lorsqu’il contredit sa conception de la vie. Comment la voir autrement que comme une ligne alors que le temps fait qu’il y’a un début et une fin ? Mais après tout il dit que ce n’est qu’une façon de le voir qui lui plait. Il dit aimer les styles gothiques, il est probable que sa vision soit influencée par le romantisme européen.
”Je vois l’idée d’accumuler davantage d’expériences, mais de part le côté éphémère d’une vie, faire des détours n’est pas forcément optimal.”
Avant qu’elle ne puisse développer, la phrase suivante chasse tout cynisme du visage de l’étudiante. Il pensait qu’elle devrait quand même s’essayer à l’écriture ? Enfin elle rédigeait déjà. Beaucoup même. Mais elle n’avait pas songé à tenter de se faire publier.
”Vous voulez dire que je devrais essayer de faire parvenir des écrits à une maison d’édition ? Je n’ai jamais osé tenter l’expérience. Vous même vous y êtes vous aventuré ?”
Sa voix vibre d'une légère excitation et ses yeux s’agrandissent. Il n’avait jamais lu ses œuvres et pourtant il l’encourageait malgré tout. Et il suggérait même que l’écriture pourrait devenir son activité principale à terme. Un rêve qu’elle ne peut pas réellement envisager si ?
”D’après ma mère, bien peu d’écrivains sont publiés. Et encore moins parviennent à gagner de quoi vivre. C’est un investissement considérable pour une chance de succès bien minime.”
Mais elle écrivait déjà au quotidien, la seule chose qui changerait c’était les démarches d’envoie à une boîte d’édition. Même si ses paroles viennent à l'encontre d’une telle ambition, sa main s’est levée pour se poser sur son menton et elle semble déjà réfléchir sérieusement à la proposition.
”Mais je suppose que ça ne coûte rien de tenter. On ne peut être sûr de regretter une action qu’après l'avoir prise.”
Entre ses yeux brillant et l’émotion dans sa voix, il n’y a plus vraiment de doute à avoir sur la passion de l’écrivaine en herbe qui semble perdue dans ses pensées en envisageant la suggestion du bibliothécaire.
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 113■ Inscrit le : 06/07/2024
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❖ Âge : 32 ans
❖ Chambre/Zone n° : 2 - Appart
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018
Félix écoutait attentivement mademoiselle Kosho partager ses doutes. Honnêtement, il était simple de la comprendre, surtout pour le bibliothécaire. Il fut tout de même ravie de la voir réfléchir à l'idée et d'admettre elle même qu'il lui faudrait tenter sa chance. Aaaah. Toujours un plaisir de voir des écrivains en herbe en train de prendre confiance en eux et en leur capacité. Se voulant encourageant avec l'étudiante, l'homme s'empressa d'ajouter :
- Exact. Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi vous en viendriez à regretter une telle action. Je ne vais pas nier l'investissement nécessaire à l'écriture, loin de là, cependant, si c'est une activité que vous appréciez et que vous pratiquez déjà pour le plaisir, rien ne vous empêche de tenter une entrée dans le monde professionnel au passage.
Il y avait bien l'idée de perdre cette passion justement, parce que ce n'était plus quelque chose que l'on faisait par plaisir mais par nécessité. Mais vu le contexte de leur discussion, ce n'était pas un sujet d'inquiétude. Après tout, tout deux parlaient de faire de l'écriture un emplois et donc un revenu supplémentaire, pas le seul.
Un bref instant s'écoula avant que Félix ne revienne aux questions de mademoiselle Kosho
- Je me suis effectivement aventuré sur ce chemin. Je n'ai pas eu à le regretter dirons nous.
Ah ça, bien au contraire. Mais il ignorait s'il devait entrer davantage dans les détails.
- Je peux donc vous assurer que je parle d'expérience.
Une expérience pas forcement incroyable, mais hé, une expérience quand même, c'était toujours ça de pris.
Félix écoutait attentivement mademoiselle Kosho partager ses doutes. Honnêtement, il était simple de la comprendre, surtout pour le bibliothécaire. Il fut tout de même ravie de la voir réfléchir à l'idée et d'admettre elle même qu'il lui faudrait tenter sa chance. Aaaah. Toujours un plaisir de voir des écrivains en herbe en train de prendre confiance en eux et en leur capacité. Se voulant encourageant avec l'étudiante, l'homme s'empressa d'ajouter :
- Exact. Par ailleurs, je ne vois pas pourquoi vous en viendriez à regretter une telle action. Je ne vais pas nier l'investissement nécessaire à l'écriture, loin de là, cependant, si c'est une activité que vous appréciez et que vous pratiquez déjà pour le plaisir, rien ne vous empêche de tenter une entrée dans le monde professionnel au passage.
Il y avait bien l'idée de perdre cette passion justement, parce que ce n'était plus quelque chose que l'on faisait par plaisir mais par nécessité. Mais vu le contexte de leur discussion, ce n'était pas un sujet d'inquiétude. Après tout, tout deux parlaient de faire de l'écriture un emplois et donc un revenu supplémentaire, pas le seul.
Un bref instant s'écoula avant que Félix ne revienne aux questions de mademoiselle Kosho
- Je me suis effectivement aventuré sur ce chemin. Je n'ai pas eu à le regretter dirons nous.
Ah ça, bien au contraire. Mais il ignorait s'il devait entrer davantage dans les détails.
- Je peux donc vous assurer que je parle d'expérience.
Une expérience pas forcement incroyable, mais hé, une expérience quand même, c'était toujours ça de pris.
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Mercredi 17 octobre 2018.
Début d'après midi.
R
ina écarquille les yeux et acquiesce plusieurs fois la tête avec conviction.
”Oui. Je vais le faire. Je pense qu’il est plus sage de commencer par une novella. L’investissement en temps dans la rédaction ne me fait pas trop peur. J’ai plus de difficulté à imaginer les démarches nécessaires à l'envoi d’une demande d’édition.”
Un léger frémissement de ses lèvres trahit un début de sourire. Elle l’avait dit directement ? Ou il l’avait deviné ? L’un comme l’autre, ça ne servait à rien de le nier.
”C’est exact, je pratique un peu pour le plaisir. Mais je me doute qu’il n’en va pas de même pour des écrits récréatifs et des écrits dans un but professionnel.”
Mais bon. Elle écrivait déjà pour d'autres personnes après tout. Ses nouvelles était postés en ligne et lu par quelques personnes. Le regard de la jeune étudiante luit d’un éclat admiratif lorsque le bibliothécaire avoue s’être tenté à l’édition. Elle ne s’était pas trompé. Il s’agissait bien d’un auteur anglais sans doute très connu là-bas. Son visage affiche une légère moue lorsqu'elle comprend qu’il na pas l'intention de développer davantage. Elle pouvait bien essayer de pousser un peu non ?
”Ainsi vous avez déjà été édité. C’est une prouesse impressionnante. Serait il possible de lire vos ouvrages ? Sur quoi portaient-ils ? Si de telles questions ne sont pas déplacées bien sûr.”
Sa curiosité ne devait pas non plus déborder sur la bienséance. Elle ne voulait surtout pas mettre mal à l’aise le bibliothécaire. Toute cette discussion en sa compagnie avait été plus qu’appréciable pour la jeune japonaise dont l’expression heureuse est devenue visible aussi bien dans son regard brillant, son petit sourire discret et sa voix vibrante.
ina écarquille les yeux et acquiesce plusieurs fois la tête avec conviction.
”Oui. Je vais le faire. Je pense qu’il est plus sage de commencer par une novella. L’investissement en temps dans la rédaction ne me fait pas trop peur. J’ai plus de difficulté à imaginer les démarches nécessaires à l'envoi d’une demande d’édition.”
Un léger frémissement de ses lèvres trahit un début de sourire. Elle l’avait dit directement ? Ou il l’avait deviné ? L’un comme l’autre, ça ne servait à rien de le nier.
”C’est exact, je pratique un peu pour le plaisir. Mais je me doute qu’il n’en va pas de même pour des écrits récréatifs et des écrits dans un but professionnel.”
Mais bon. Elle écrivait déjà pour d'autres personnes après tout. Ses nouvelles était postés en ligne et lu par quelques personnes. Le regard de la jeune étudiante luit d’un éclat admiratif lorsque le bibliothécaire avoue s’être tenté à l’édition. Elle ne s’était pas trompé. Il s’agissait bien d’un auteur anglais sans doute très connu là-bas. Son visage affiche une légère moue lorsqu'elle comprend qu’il na pas l'intention de développer davantage. Elle pouvait bien essayer de pousser un peu non ?
”Ainsi vous avez déjà été édité. C’est une prouesse impressionnante. Serait il possible de lire vos ouvrages ? Sur quoi portaient-ils ? Si de telles questions ne sont pas déplacées bien sûr.”
Sa curiosité ne devait pas non plus déborder sur la bienséance. Elle ne voulait surtout pas mettre mal à l’aise le bibliothécaire. Toute cette discussion en sa compagnie avait été plus qu’appréciable pour la jeune japonaise dont l’expression heureuse est devenue visible aussi bien dans son regard brillant, son petit sourire discret et sa voix vibrante.
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- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 113■ Inscrit le : 06/07/2024
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L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018
L'homme afficha un léger sourire en voyant la jeune fille en face de lui se ragaillardir. Bien, c'était toujours bien de voir des auteurs en herbe s'affirmer, cela donnait de l'espoir pour les futurs générations. Quand mademoiselle Kosho fit référence aux démarche nécessaire vis à vis des éditeurs, Félix se permit une remarque pour l'aiguiller.
- C'est beaucoup d'aller retour pour être honnête avec vous. Des conseils, des corrections et des compromis. Un bon éditeur prendra le temps de vous indiquer ce qui, selon lui, peut poser problème dans vos intrigues, vos plot holes, et autre. Sans parler du fait qu'il saura vous épauler dans chaque étape.
Pour tout ce qu'on pouvait reprocher aux maisons d'éditions, il fallait reconnaitre qu'un éditeur qui faisait convenablement son travail était une aide inestimable et souvent sous-estimé pour les auteurs. Après tout, Jules Verne ne serait jamais devenu Jules Verne sans Hetzel. Mais bref. Félix s'égarait. Et voilà que la discussion repartait sur un sujet beaucoup plus sensible, sa propre carrière. Et malheureusement pour elle, l'étudiante semblait beaucoup trop le surestimé.
- Je suis navré de vous décevoir mademoiselle Kosho, mais pour le moment je n'ai fait édité qu'un seul livre. Je crains d'être assez lent en terme d'écriture en ce qui concerne des romans dédiés à la publication.
Un livre, c'était déjà pas mal. Surtout pour quelqu'un qui n'avait pas de contact dans le milieu à la base. Mais ce n'était pas exceptionnel non plus. Quant à sa lenteur... Il n'avait pas se problème lorsqu'il s'agissait de poster des écrits en ligne ou de simples exercices pour lui même. Mais lorsqu'on écrit dans l'espoir de se faire publier, pour un roman qui plus est, on veut que tout soit parfait. Et c'était une monumentale erreur, on réécrivait plusieurs fois la même chose, on stagnait. Mais c'était une leçon que le bibliothécaire avait retenu : toujours faire un premier jets d'une traite et revenir dessus une fois terminé.
- Il s'agit d'un roman épistolaire s'inspirant de l'histoire de la Bête du Gévaudan. Un animal qui serait responsable de la mort de plusieurs dizaines de personne dans la France du XVIIIe.
Il ignorait si le sujet intéresserait réellement la jeune fille. D'un côté, vu ce qu'il lui avait conseillé en lecture... Mmh. Clairement il y avait un lien même si Félix n'aurait jamais l'orgueil de se comparer aux grands auteurs l'ayant inspiré.
L'homme afficha un léger sourire en voyant la jeune fille en face de lui se ragaillardir. Bien, c'était toujours bien de voir des auteurs en herbe s'affirmer, cela donnait de l'espoir pour les futurs générations. Quand mademoiselle Kosho fit référence aux démarche nécessaire vis à vis des éditeurs, Félix se permit une remarque pour l'aiguiller.
- C'est beaucoup d'aller retour pour être honnête avec vous. Des conseils, des corrections et des compromis. Un bon éditeur prendra le temps de vous indiquer ce qui, selon lui, peut poser problème dans vos intrigues, vos plot holes, et autre. Sans parler du fait qu'il saura vous épauler dans chaque étape.
Pour tout ce qu'on pouvait reprocher aux maisons d'éditions, il fallait reconnaitre qu'un éditeur qui faisait convenablement son travail était une aide inestimable et souvent sous-estimé pour les auteurs. Après tout, Jules Verne ne serait jamais devenu Jules Verne sans Hetzel. Mais bref. Félix s'égarait. Et voilà que la discussion repartait sur un sujet beaucoup plus sensible, sa propre carrière. Et malheureusement pour elle, l'étudiante semblait beaucoup trop le surestimé.
- Je suis navré de vous décevoir mademoiselle Kosho, mais pour le moment je n'ai fait édité qu'un seul livre. Je crains d'être assez lent en terme d'écriture en ce qui concerne des romans dédiés à la publication.
Un livre, c'était déjà pas mal. Surtout pour quelqu'un qui n'avait pas de contact dans le milieu à la base. Mais ce n'était pas exceptionnel non plus. Quant à sa lenteur... Il n'avait pas se problème lorsqu'il s'agissait de poster des écrits en ligne ou de simples exercices pour lui même. Mais lorsqu'on écrit dans l'espoir de se faire publier, pour un roman qui plus est, on veut que tout soit parfait. Et c'était une monumentale erreur, on réécrivait plusieurs fois la même chose, on stagnait. Mais c'était une leçon que le bibliothécaire avait retenu : toujours faire un premier jets d'une traite et revenir dessus une fois terminé.
- Il s'agit d'un roman épistolaire s'inspirant de l'histoire de la Bête du Gévaudan. Un animal qui serait responsable de la mort de plusieurs dizaines de personne dans la France du XVIIIe.
Il ignorait si le sujet intéresserait réellement la jeune fille. D'un côté, vu ce qu'il lui avait conseillé en lecture... Mmh. Clairement il y avait un lien même si Félix n'aurait jamais l'orgueil de se comparer aux grands auteurs l'ayant inspiré.
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Japonais #990000 | Français #6699cc | Anglais #669933
- Rina KoshoA l'université ; 1è année■ Age : 28■ Messages : 67■ Inscrit le : 28/07/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Octobre 2018
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Mercredi 17 octobre 2018.
Début d'après midi.
L
es yeux écarquillés de Rina s'ouvrent encore plus lorsque le bibliothécaire décrit son expérience. Si elle avait de quoi noter dans les mains elle serait sans doute en train de gratter furieusement sur un papier tout ce qu’il avait à dire. Mais au lieu de ça elle se contente de graver ses paroles dans son esprit comme encouragement pour plus tard.
”Je vous remercie pour vos éclaircissements. Le voir comme une aide est motivant pour la suite.”
Un seul livre ? C’était déjà une belle réussite aux yeux de la petite étudiante qui avait déjà décidé d’idolâtrer tous les accomplissements du bibliothécaire. Par contre, la seconde partie de sa phrase ne passe pas inaperçue.
”Un roman d’éditer est un exploit déjà impressionnant. Et lorsque vous parlez de rapidité pour les écrits dédiés à l’édition, dois je en conclure que vous êtes plus prolifiques dans les récits que vous ne publiez pas ?”
Le regard neutre de la jeune fille se teinte d'une lueur amusée. Imaginer l'homme rédiger comme elle des récits qu'il gardait pour lui était rassurant quant à ses propres pratiques. Elle écoute ensuite avec attention la description de son livre et hoche la tête pour saluer les choix d'écriture comme de thème.
”Épistolaire ? Une suite de lettres pour placer une ambiance horrifique je présume ? Et inspirer de fait réels et historiques. Excellente idée. Ce genre d’ouvrage entre dans les lectures que j’ai appréciées. Pensez vous qu’il me serait possible de me le procurer ? As t’il un nom ?”
Elle pensait déjà avoir tout ce qu’il faut pour le trouver sans grande difficulté mais la question est plus polie qu’autre chose. Si le bibliothécaire ne voulait pas qu’une élève lise ses écrits elle comprenait. C’était une tâche très personnelle que la rédaction. Elle même ne laissait personne de son entourage lire ses nouvelles.
es yeux écarquillés de Rina s'ouvrent encore plus lorsque le bibliothécaire décrit son expérience. Si elle avait de quoi noter dans les mains elle serait sans doute en train de gratter furieusement sur un papier tout ce qu’il avait à dire. Mais au lieu de ça elle se contente de graver ses paroles dans son esprit comme encouragement pour plus tard.
”Je vous remercie pour vos éclaircissements. Le voir comme une aide est motivant pour la suite.”
Un seul livre ? C’était déjà une belle réussite aux yeux de la petite étudiante qui avait déjà décidé d’idolâtrer tous les accomplissements du bibliothécaire. Par contre, la seconde partie de sa phrase ne passe pas inaperçue.
”Un roman d’éditer est un exploit déjà impressionnant. Et lorsque vous parlez de rapidité pour les écrits dédiés à l’édition, dois je en conclure que vous êtes plus prolifiques dans les récits que vous ne publiez pas ?”
Le regard neutre de la jeune fille se teinte d'une lueur amusée. Imaginer l'homme rédiger comme elle des récits qu'il gardait pour lui était rassurant quant à ses propres pratiques. Elle écoute ensuite avec attention la description de son livre et hoche la tête pour saluer les choix d'écriture comme de thème.
”Épistolaire ? Une suite de lettres pour placer une ambiance horrifique je présume ? Et inspirer de fait réels et historiques. Excellente idée. Ce genre d’ouvrage entre dans les lectures que j’ai appréciées. Pensez vous qu’il me serait possible de me le procurer ? As t’il un nom ?”
Elle pensait déjà avoir tout ce qu’il faut pour le trouver sans grande difficulté mais la question est plus polie qu’autre chose. Si le bibliothécaire ne voulait pas qu’une élève lise ses écrits elle comprenait. C’était une tâche très personnelle que la rédaction. Elle même ne laissait personne de son entourage lire ses nouvelles.
Codage par Libella sur Graphiorum
Japonais #6600cc, Anglais #33ccff
- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 113■ Inscrit le : 06/07/2024
Mon personnage
❖ Âge : 32 ans
❖ Chambre/Zone n° : 2 - Appart
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018
Comme un chat un peu trop chouchouter et beaucoup trop satisfait de son sort, Félix peut sentir son orgueil gonfler et ronronner aussi fort qu'un monster truck. Qu'elles soient sincères, mérités ou non, elles ne tombaient pas dans l'oreille d'un sourd... Et Dieu sait que ça faisait toujours plaisir de recevoir des compliments sur son travail. Du moins, jusqu'à ce que la réalité vous rattrape et vous rappelle que peut-être vous n'avez le droit à ses compliment qu'à cause de l'idée de que les gens se font de votre travail, pas de votre travail en lui-même. En tout cas, ce fut exactement la réalisation qui frappa Félix lorsque l'étudiante demanda où elle pouvait se procurer son ouvrage. Le bibliothécaire se fit silencieux et pensif. Mmh... Est-ce que c'était vraiment une bonne idée de lui partager ça ? Urgh. De toute manière c'était trop tard non ? Il lui en avait déjà trop dit, si elle voulait se renseigner par elle même, elle le pourrait.
- Le Souffle de la Bête.
Il aurait probablement pu trouver un meilleur titre, si votre narrateur ici présent avait de meilleures idées et savait écrire convenablement mais eh. On fait ce qu'on peut. Bref.
- Il n'y aucune édition japonaise mais je suppose qu'une version anglaise devrait faire l'affaire ?
En tant qu'inconditionnel de Shakespeare, de littérature anglaise et juste, étudiante en lettre de manière générale, il n'y avait aucun doute que la langue ne serait pas un frein.
- Je peux vous apporter mon exemplaire demain si vous le désirez.
Ce serait probablement le plus simple à faire... Aucune chance de le trouver en librairie au Japon et cela éviterait à mademoiselle Kosho d'avoir à commander un livre qu'elle n'apprécierait peut-être pas. Félix se râcla la gorge, revenant à un sujet plus léger.
- Et oui. Beaucoup de mes textes sont des exercices d'écritures que je préfère garder pour moi... Bien qu'il m'arrive parfois d'en poster quelques extraits sur des forums obtenir l'avis d'autres amateurs d'écritures. C'est quelque chose que je vous conseille de faire également d'ailleurs.
Il fallait bien avoir des retours et des avis pour s'améliorer après tout ! Et internet avait le mérite de rassembler beaucoup de monde et autant de conseils potentiels.
Comme un chat un peu trop chouchouter et beaucoup trop satisfait de son sort, Félix peut sentir son orgueil gonfler et ronronner aussi fort qu'un monster truck. Qu'elles soient sincères, mérités ou non, elles ne tombaient pas dans l'oreille d'un sourd... Et Dieu sait que ça faisait toujours plaisir de recevoir des compliments sur son travail. Du moins, jusqu'à ce que la réalité vous rattrape et vous rappelle que peut-être vous n'avez le droit à ses compliment qu'à cause de l'idée de que les gens se font de votre travail, pas de votre travail en lui-même. En tout cas, ce fut exactement la réalisation qui frappa Félix lorsque l'étudiante demanda où elle pouvait se procurer son ouvrage. Le bibliothécaire se fit silencieux et pensif. Mmh... Est-ce que c'était vraiment une bonne idée de lui partager ça ? Urgh. De toute manière c'était trop tard non ? Il lui en avait déjà trop dit, si elle voulait se renseigner par elle même, elle le pourrait.
- Le Souffle de la Bête.
Il aurait probablement pu trouver un meilleur titre, si votre narrateur ici présent avait de meilleures idées et savait écrire convenablement mais eh. On fait ce qu'on peut. Bref.
- Il n'y aucune édition japonaise mais je suppose qu'une version anglaise devrait faire l'affaire ?
En tant qu'inconditionnel de Shakespeare, de littérature anglaise et juste, étudiante en lettre de manière générale, il n'y avait aucun doute que la langue ne serait pas un frein.
- Je peux vous apporter mon exemplaire demain si vous le désirez.
Ce serait probablement le plus simple à faire... Aucune chance de le trouver en librairie au Japon et cela éviterait à mademoiselle Kosho d'avoir à commander un livre qu'elle n'apprécierait peut-être pas. Félix se râcla la gorge, revenant à un sujet plus léger.
- Et oui. Beaucoup de mes textes sont des exercices d'écritures que je préfère garder pour moi... Bien qu'il m'arrive parfois d'en poster quelques extraits sur des forums obtenir l'avis d'autres amateurs d'écritures. C'est quelque chose que je vous conseille de faire également d'ailleurs.
Il fallait bien avoir des retours et des avis pour s'améliorer après tout ! Et internet avait le mérite de rassembler beaucoup de monde et autant de conseils potentiels.
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Japonais #990000 | Français #6699cc | Anglais #669933
- Rina KoshoA l'université ; 1è année■ Age : 28■ Messages : 67■ Inscrit le : 28/07/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Octobre 2018
L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018.
Début d'après midi.
D
es étoiles illuminent les yeux de l’étudiante. Elle pourrait lire son livre ? et pas juste un de ces livres, mais son livre à lui. Qu’il doit garder précieusement chez lui. Elle incline la tête pour témoigner la gratitude que son visage n’exprime pas.
”L’anglais ne me dérange pas pour la lecture. Je vous remercie pour votre proposition, je serais honorée d’emprunter votre ouvrage demain.”
Devait-elle préciser qu’elle en prendrait grand soin ? Non inutile de faire part d’un fait aussi évident. L’homme ne lui aurait pas fait cette offre s'il avait des doutes à ce sujet. Elle hoche la tête lorsque le bibliothécaire parle de ses écrits personnels.
”Je conçois aisément le fait de conserver des écrits pour soit. Et je… vois également l’utilité de partager son travail afin d’avoir des retours d’inconnus.”
Elle hésite. Se demandant s'il était utile qu’elle avoue qu’elle le faisait déjà. D’un côté elle sentait toujours cette appréhension qui la poussait à rédiger ses œuvres sous un autre pseudonyme. De l’autre côté, elle voulait montrer à l’homme qu’elle était sérieuse quant à son envie d’être éditée. Prenant son courage à deux mains, elle relève un regard qu’elle veut déterminée vers son interlocuteur.
”C’est un exercice auquel je m’adonne sur mon temps libre. La rédaction sur forum m’a effectivement permis de récolter des critiques utiles.”
Elle avait osé. Après avoir admis cette activité, elle sent la chaleur augmenter et son visage pâle prend une teinte un peu plus coloré. Rina prend une discrète inspiration pour se calmer et essaye de se rassurer. De toute manière, il ne risquait pas de s'intéresser aux écrits d’une adolescente, elle n’avait aucune raison logique d’avoir peur.
es étoiles illuminent les yeux de l’étudiante. Elle pourrait lire son livre ? et pas juste un de ces livres, mais son livre à lui. Qu’il doit garder précieusement chez lui. Elle incline la tête pour témoigner la gratitude que son visage n’exprime pas.
”L’anglais ne me dérange pas pour la lecture. Je vous remercie pour votre proposition, je serais honorée d’emprunter votre ouvrage demain.”
Devait-elle préciser qu’elle en prendrait grand soin ? Non inutile de faire part d’un fait aussi évident. L’homme ne lui aurait pas fait cette offre s'il avait des doutes à ce sujet. Elle hoche la tête lorsque le bibliothécaire parle de ses écrits personnels.
”Je conçois aisément le fait de conserver des écrits pour soit. Et je… vois également l’utilité de partager son travail afin d’avoir des retours d’inconnus.”
Elle hésite. Se demandant s'il était utile qu’elle avoue qu’elle le faisait déjà. D’un côté elle sentait toujours cette appréhension qui la poussait à rédiger ses œuvres sous un autre pseudonyme. De l’autre côté, elle voulait montrer à l’homme qu’elle était sérieuse quant à son envie d’être éditée. Prenant son courage à deux mains, elle relève un regard qu’elle veut déterminée vers son interlocuteur.
”C’est un exercice auquel je m’adonne sur mon temps libre. La rédaction sur forum m’a effectivement permis de récolter des critiques utiles.”
Elle avait osé. Après avoir admis cette activité, elle sent la chaleur augmenter et son visage pâle prend une teinte un peu plus coloré. Rina prend une discrète inspiration pour se calmer et essaye de se rassurer. De toute manière, il ne risquait pas de s'intéresser aux écrits d’une adolescente, elle n’avait aucune raison logique d’avoir peur.
Codage par Libella sur Graphiorum
Japonais #6600cc, Anglais #33ccff
- Félix FortunePersonnel ; bibliothécaire■ Age : 26■ Messages : 113■ Inscrit le : 06/07/2024
Mon personnage
❖ Âge : 32 ans
❖ Chambre/Zone n° : 2 - Appart
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
L'Antre du Bibliothécaire
Mercredi 17 octobre 2018
L'étudiante semblait ravie de sa proposition. Du moins, c'était ce que le bibliothécaire ne pouvait que déduire de ses mots, son expression ne laissant rien paraitre. Il s'y était habitué depuis le début de la conversation. Par la suite, la jeune fille opina du chef lorsque fut aborder le sujet des exercices d'écriture et de leur partage. Elle avoua s'adonner elle-même à une activité similaire. Tiens donc ? Mmh. A bien y réfléchir, cela ne devrait pas l'étonner tant que ça : vu l'intérêt qu'elle portait à l'écriture, c'était de la simple logique.
- Oh. Et bien si vous voulez partager votre travail à l'occasion, n'hésitez pas. Je serais ravi de découvrir cela.
Mais à bien regarder l'étudiante, il n'était pas certain que ce jour arriverai. Il avait l'impression que ses joues s'étaient légèrement teintée de rouge. Allons mademoiselle Kosho ! Il n'y avait pas de quoi avoir honte, bien au contraire. Mais soit, le bibliothécaire pouvait sans peine comprendre la gêne à partager son travail de la sorte. Après tout, même s'il ne le laissait pas paraitre, lui même ne savait trop que penser du fait de lui prêter son livre. Ce serait dommage de perdre l'image flatteuse que la demoiselle avait de lui parce qu'elle trouvait son travail médiocre... Mais bref. Voulant chasser rapidement le malaise qui menaçait de s'emparer de la jeune fille, il se râcla la gorge.
- Quoi qu'il en soit, je pense avoir déjà pris suffisamment de votre temps mademoiselle Kosho. Si cette discussion fut un plaisir, il me reste du travail et je n'ai aucun doute sur le fait que c'est également votre cas.
Malheureusement, le devoir n'attendait pas. Trop. Il indiqua "The song of the Earth" d'un signe de tête avant d'ajouter.
- Je vous souhaites une bonne découverte, n'hésitez pas si vous avez besoin de quoi que ce soit.
Puis, avec un salue élégant, il fit mine de tourner les talons pour reprendre son travail.
L'étudiante semblait ravie de sa proposition. Du moins, c'était ce que le bibliothécaire ne pouvait que déduire de ses mots, son expression ne laissant rien paraitre. Il s'y était habitué depuis le début de la conversation. Par la suite, la jeune fille opina du chef lorsque fut aborder le sujet des exercices d'écriture et de leur partage. Elle avoua s'adonner elle-même à une activité similaire. Tiens donc ? Mmh. A bien y réfléchir, cela ne devrait pas l'étonner tant que ça : vu l'intérêt qu'elle portait à l'écriture, c'était de la simple logique.
- Oh. Et bien si vous voulez partager votre travail à l'occasion, n'hésitez pas. Je serais ravi de découvrir cela.
Mais à bien regarder l'étudiante, il n'était pas certain que ce jour arriverai. Il avait l'impression que ses joues s'étaient légèrement teintée de rouge. Allons mademoiselle Kosho ! Il n'y avait pas de quoi avoir honte, bien au contraire. Mais soit, le bibliothécaire pouvait sans peine comprendre la gêne à partager son travail de la sorte. Après tout, même s'il ne le laissait pas paraitre, lui même ne savait trop que penser du fait de lui prêter son livre. Ce serait dommage de perdre l'image flatteuse que la demoiselle avait de lui parce qu'elle trouvait son travail médiocre... Mais bref. Voulant chasser rapidement le malaise qui menaçait de s'emparer de la jeune fille, il se râcla la gorge.
- Quoi qu'il en soit, je pense avoir déjà pris suffisamment de votre temps mademoiselle Kosho. Si cette discussion fut un plaisir, il me reste du travail et je n'ai aucun doute sur le fait que c'est également votre cas.
Malheureusement, le devoir n'attendait pas. Trop. Il indiqua "The song of the Earth" d'un signe de tête avant d'ajouter.
- Je vous souhaites une bonne découverte, n'hésitez pas si vous avez besoin de quoi que ce soit.
Puis, avec un salue élégant, il fit mine de tourner les talons pour reprendre son travail.
Codage par Libella sur Graphiorum
#terminé
Japonais #990000 | Français #6699cc | Anglais #669933
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