- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 737■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Double peine Avec Akari Arasaka
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Tic, tac, tic, tac. Le son régulier de l'horloge résonnait dans la salle de classe presque vide, une mélodie monotone qui semblait étirer le temps à l'infini. Chaque seconde s'écoulait avec une lenteur insoutenable, accentuant l’atmosphère morne de cette fin d’après-midi. La lumière tamisée du soleil couchant filtrait à travers les stores partiellement baissés, projetant des ombres pâles sur les bureaux vides.
Kazane, assise sur un banc solitaire près de la fenêtre, laissait son regard se perdre dans les nuances chaudes de la lumière qui baignait la pièce. Ses cheveux noirs, lisses comme de la soie, retombaient sur ses épaules, contrastant avec la pâleur de sa peau. Ses doigts fins, aux ongles soigneusement entretenus, tapotaient nerveusement le bois usé du bureau, suivant le rythme inexorable de l’horloge. Tic, tac.
Juste à côté d’elle, Akari Arasaka était assise, silencieuse, les yeux rivés sur le tableau noir devant elles. Mitsugu pouvait sentir la tension subtile entre elles, une tension née de l’incident qui les avait menées toutes les deux ici, dans cette salle de retenue désertée par la vie. Une simple bêtise qui avait mal tourné, un moment d’insouciance qui avait conduit à cette stupide punition commune.
Le surveillant, assis à l’autre bout de la pièce, jouait sur son téléphone, totalement indifférent à leur présence. Les bruits des touches virtuelles résonnaient faiblement, à peine audibles sous le bourdonnement distant de l’horloge. Il était clair qu'il n'avait aucune intention de surveiller quoi que ce soit, laissant les deux filles à leur propre sort tant qu'elle ne faisait pas n'importe quoi.
Kazane soupira doucement, sentant un poids se poser sur sa poitrine. La culpabilité rongeait ses pensées. Elle ne pouvait se défaire de l’idée que c’était de sa faute si Akari se trouvait là, enfermée avec elle, alors qu'elle aurait pu profiter de la fin de journée pour faire autre chose, n'importe quoi d’autre.
La demoiselle laissa échapper un soupir inaudible, son regard glissant sur la surface de son bureau, où son cahier de maths était ouvert à une page vierge. L’esprit ailleurs, elle referma lentement le cahier, repoussant d’un geste absent le travail qui l’attendait. Ses pensées étaient tournées vers Akari, assise juste à côté d’elle, si proche et pourtant si distante.
Un léger sentiment de culpabilité lui serrait le cœur. Si Akari se trouvait ici, c’était en grande partie à cause d’elle. Kazane n’avait pas prévu que les choses tourneraient de cette manière, mais les faits étaient là : Sa kohai était en retenue par sa faute. Le tic-tac continuait de marteler sa conscience, chaque battement rappelant la responsabilité qu’elle portait.
La japonaise ne pouvait pas rester sans rien faire. Kazane sentit une impulsion la traverser, un besoin pressant de s’excuser, de montrer qu’elle regrettait sincèrement ce qui s’était passé. Sans un mot, elle tira une feuille de papier de son cahier, puis son stylo bleu. La pointe de ce dernier flotta un instant au-dessus de la feuille, avant de tracer les premières kanjis.
-« Arasaka-san... Je suis navrée que tu sois retenue par ma faute.(>﹏<) »
La fille de Tsushima avait toujours eu une belle écriture, soignée et régulière, avec des caractères légèrement inclinées vers la droite. Les mots se formèrent rapidement sous sa main, chaque trait imprégné de son émotion.
Kazane posa son dernier trait avec une délicatesse particulière, . En terminant, Kazane leva les yeux vers sa camarade d'infortune.
Son cœur se serra en voyant le visage de cette fille, si concentré et pourtant marqué par une fatigue visible.
Elle se mordit légèrement la lèvre inférieure, hésitant une fraction de seconde, puis elle se tourna complètement vers elle.
Avec un sourire triste qui effleura à peine ses lèvres, Mitsugu plia la feuille en deux, la faisant glisser doucement sur la table jusqu’à ce qu’elle atteigne Akari.
Le silence de la salle de classe sembla se densifier un instant, les battements de l’horloge se fondant dans ceux du coeur de la lycéenne.
Kazane attendit, retenant son souffle, espérant que ce petit geste suffirait à exprimer tout ce qu’elle n’avait pas su dire à voix haute....
Mais, quelque-chose ne tournait pas rond.
Elle ne comprenait pas pourquoi elle ressentait cette pression dans sa poitrine, ce malaise qui semblait se frayer un chemin jusqu’à son esprit, lui brouillant les idées.
Après tout, Akari n’était qu’une simple connaissance, une fille avec qui elle partageait quelques moments, sans plus. Alors pourquoi diable son cœur battait-il si fort pour elle ? Pourquoi cette angoisse sourde lui tordait-elle l’estomac à l’idée qu’Akari pourrait ne pas répondre à son message, qu’elle pourrait ignorer ses excuses ?
Ce n’était pas dans ses habitudes de se soucier autant de quelqu’un qu’elle connaissait à peine. Kazane avait toujours été plutôt indépendante, distante même, ne laissant personne s’approcher trop près de son cœur.
L'insulaire préférait de loin la solitude aux complications des relations humaines. Et pourtant, voilà qu’elle se retrouvait ici, en retenue, à s’inquiéter pour une fille dont elle ne savait presque rien. C’était absurde, illogique, et cela la déstabilisait plus qu’elle ne voulait l’admettre.
Mitsugu passa une main nerveuse dans ses cheveux noirs, les écartant de son visage d’un geste mécanique. Elle jeta un coup d’œil furtif à Akari, se demandant ce que cette fille pouvait bien penser. Le sourire triste qu’elle avait tenté de lui offrir plus tôt n’avait été qu’un masque, une tentative maladroite de dissimuler la confusion qui régnait en elle.
L'adolescente ne comprenait pas ce qui lui arrivait, pourquoi cette situation la touchait autant.
"Pourquoi…?" se demanda-t-elle intérieurement, le regard perdu dans le vide. Pourquoi cette fille ? Pourquoi maintenant ? Elle n’avait aucune raison de s’attacher ainsi à Akari, aucune raison de se sentir aussi coupable, aussi anxieuse.
Et pourtant, la réalité était là, cruelle et inéluctable : elle ne pouvait ignorer ce qu’elle ressentait.
Chaque fois que ses pensées revenaient vers Akari, son cœur s’emballait, comme s’il répondait à un appel qu’elle ne pouvait pas comprendre, un besoin inconnu qui la dépassait.
C’était frustrant, cette incapacité à rationaliser ce qu’elle ressentait. Kazane n’aimait pas les émotions incontrôlables, celles qui vous prenaient par surprise et vous laissaient vulnérable. Elle se sentait démunie face à cette situation, comme si tout ce qu’elle avait appris sur la manière de garder ses distances avec les autres venait de s’effondrer en un instant. Et Arasaka était là, au centre de ce tumulte, sans même en avoir conscience.
La nageuse n’avait pas l’habitude de ressentir ce genre de choses, ce mélange de confusion et d’inquiétude qui l’envahissait à chaque fois qu’elle pensait à Akari.
C’était une sensation nouvelle, déroutante, qu’elle n’arrivait pas à cerner. Pourquoi son cœur réagissait-il ainsi ? Pourquoi ce besoin presque désespéré de se rapprocher de cette fille qu’elle connaissait à peine ?
Kazane secoua légèrement la tête, tentant de chasser ces pensées intrusives. Peut-être que c’était juste le stress de la situation, cette retenue imposée qui lui faisait perdre ses repères. Ou peut-être qu’elle essayait simplement de se convaincre que tout cela n’avait pas d’importance, que ce n’était qu’une phase passagère. Mais au fond d’elle-même, elle savait que c’était plus que ça. Ce n’était pas simplement le contexte qui l’affectait, c’était Akari elle-même, cette présence à ses côtés qui semblait la troubler au-delà du raisonnable.
Et alors qu’elle continuait à réfléchir, à analyser ces émotions qu’elle ne comprenait pas, une seule question revenait encore et encore dans son esprit : pourquoi ?
Pourquoi Akari ?
Pourquoi maintenant ?
Et surtout, pourquoi son cœur réagissait-il de cette manière, battant à tout rompre à la simple pensée d’elle ?
KoalaVolantKazane, assise sur un banc solitaire près de la fenêtre, laissait son regard se perdre dans les nuances chaudes de la lumière qui baignait la pièce. Ses cheveux noirs, lisses comme de la soie, retombaient sur ses épaules, contrastant avec la pâleur de sa peau. Ses doigts fins, aux ongles soigneusement entretenus, tapotaient nerveusement le bois usé du bureau, suivant le rythme inexorable de l’horloge. Tic, tac.
Juste à côté d’elle, Akari Arasaka était assise, silencieuse, les yeux rivés sur le tableau noir devant elles. Mitsugu pouvait sentir la tension subtile entre elles, une tension née de l’incident qui les avait menées toutes les deux ici, dans cette salle de retenue désertée par la vie. Une simple bêtise qui avait mal tourné, un moment d’insouciance qui avait conduit à cette stupide punition commune.
Le surveillant, assis à l’autre bout de la pièce, jouait sur son téléphone, totalement indifférent à leur présence. Les bruits des touches virtuelles résonnaient faiblement, à peine audibles sous le bourdonnement distant de l’horloge. Il était clair qu'il n'avait aucune intention de surveiller quoi que ce soit, laissant les deux filles à leur propre sort tant qu'elle ne faisait pas n'importe quoi.
Kazane soupira doucement, sentant un poids se poser sur sa poitrine. La culpabilité rongeait ses pensées. Elle ne pouvait se défaire de l’idée que c’était de sa faute si Akari se trouvait là, enfermée avec elle, alors qu'elle aurait pu profiter de la fin de journée pour faire autre chose, n'importe quoi d’autre.
La demoiselle laissa échapper un soupir inaudible, son regard glissant sur la surface de son bureau, où son cahier de maths était ouvert à une page vierge. L’esprit ailleurs, elle referma lentement le cahier, repoussant d’un geste absent le travail qui l’attendait. Ses pensées étaient tournées vers Akari, assise juste à côté d’elle, si proche et pourtant si distante.
Un léger sentiment de culpabilité lui serrait le cœur. Si Akari se trouvait ici, c’était en grande partie à cause d’elle. Kazane n’avait pas prévu que les choses tourneraient de cette manière, mais les faits étaient là : Sa kohai était en retenue par sa faute. Le tic-tac continuait de marteler sa conscience, chaque battement rappelant la responsabilité qu’elle portait.
La japonaise ne pouvait pas rester sans rien faire. Kazane sentit une impulsion la traverser, un besoin pressant de s’excuser, de montrer qu’elle regrettait sincèrement ce qui s’était passé. Sans un mot, elle tira une feuille de papier de son cahier, puis son stylo bleu. La pointe de ce dernier flotta un instant au-dessus de la feuille, avant de tracer les premières kanjis.
-« Arasaka-san... Je suis navrée que tu sois retenue par ma faute.(>﹏<) »
La fille de Tsushima avait toujours eu une belle écriture, soignée et régulière, avec des caractères légèrement inclinées vers la droite. Les mots se formèrent rapidement sous sa main, chaque trait imprégné de son émotion.
Kazane posa son dernier trait avec une délicatesse particulière, . En terminant, Kazane leva les yeux vers sa camarade d'infortune.
Son cœur se serra en voyant le visage de cette fille, si concentré et pourtant marqué par une fatigue visible.
Elle se mordit légèrement la lèvre inférieure, hésitant une fraction de seconde, puis elle se tourna complètement vers elle.
Avec un sourire triste qui effleura à peine ses lèvres, Mitsugu plia la feuille en deux, la faisant glisser doucement sur la table jusqu’à ce qu’elle atteigne Akari.
Le silence de la salle de classe sembla se densifier un instant, les battements de l’horloge se fondant dans ceux du coeur de la lycéenne.
Kazane attendit, retenant son souffle, espérant que ce petit geste suffirait à exprimer tout ce qu’elle n’avait pas su dire à voix haute....
Mais, quelque-chose ne tournait pas rond.
Elle ne comprenait pas pourquoi elle ressentait cette pression dans sa poitrine, ce malaise qui semblait se frayer un chemin jusqu’à son esprit, lui brouillant les idées.
Après tout, Akari n’était qu’une simple connaissance, une fille avec qui elle partageait quelques moments, sans plus. Alors pourquoi diable son cœur battait-il si fort pour elle ? Pourquoi cette angoisse sourde lui tordait-elle l’estomac à l’idée qu’Akari pourrait ne pas répondre à son message, qu’elle pourrait ignorer ses excuses ?
Ce n’était pas dans ses habitudes de se soucier autant de quelqu’un qu’elle connaissait à peine. Kazane avait toujours été plutôt indépendante, distante même, ne laissant personne s’approcher trop près de son cœur.
L'insulaire préférait de loin la solitude aux complications des relations humaines. Et pourtant, voilà qu’elle se retrouvait ici, en retenue, à s’inquiéter pour une fille dont elle ne savait presque rien. C’était absurde, illogique, et cela la déstabilisait plus qu’elle ne voulait l’admettre.
Mitsugu passa une main nerveuse dans ses cheveux noirs, les écartant de son visage d’un geste mécanique. Elle jeta un coup d’œil furtif à Akari, se demandant ce que cette fille pouvait bien penser. Le sourire triste qu’elle avait tenté de lui offrir plus tôt n’avait été qu’un masque, une tentative maladroite de dissimuler la confusion qui régnait en elle.
L'adolescente ne comprenait pas ce qui lui arrivait, pourquoi cette situation la touchait autant.
"Pourquoi…?" se demanda-t-elle intérieurement, le regard perdu dans le vide. Pourquoi cette fille ? Pourquoi maintenant ? Elle n’avait aucune raison de s’attacher ainsi à Akari, aucune raison de se sentir aussi coupable, aussi anxieuse.
Et pourtant, la réalité était là, cruelle et inéluctable : elle ne pouvait ignorer ce qu’elle ressentait.
Chaque fois que ses pensées revenaient vers Akari, son cœur s’emballait, comme s’il répondait à un appel qu’elle ne pouvait pas comprendre, un besoin inconnu qui la dépassait.
C’était frustrant, cette incapacité à rationaliser ce qu’elle ressentait. Kazane n’aimait pas les émotions incontrôlables, celles qui vous prenaient par surprise et vous laissaient vulnérable. Elle se sentait démunie face à cette situation, comme si tout ce qu’elle avait appris sur la manière de garder ses distances avec les autres venait de s’effondrer en un instant. Et Arasaka était là, au centre de ce tumulte, sans même en avoir conscience.
La nageuse n’avait pas l’habitude de ressentir ce genre de choses, ce mélange de confusion et d’inquiétude qui l’envahissait à chaque fois qu’elle pensait à Akari.
C’était une sensation nouvelle, déroutante, qu’elle n’arrivait pas à cerner. Pourquoi son cœur réagissait-il ainsi ? Pourquoi ce besoin presque désespéré de se rapprocher de cette fille qu’elle connaissait à peine ?
Kazane secoua légèrement la tête, tentant de chasser ces pensées intrusives. Peut-être que c’était juste le stress de la situation, cette retenue imposée qui lui faisait perdre ses repères. Ou peut-être qu’elle essayait simplement de se convaincre que tout cela n’avait pas d’importance, que ce n’était qu’une phase passagère. Mais au fond d’elle-même, elle savait que c’était plus que ça. Ce n’était pas simplement le contexte qui l’affectait, c’était Akari elle-même, cette présence à ses côtés qui semblait la troubler au-delà du raisonnable.
Et alors qu’elle continuait à réfléchir, à analyser ces émotions qu’elle ne comprenait pas, une seule question revenait encore et encore dans son esprit : pourquoi ?
Pourquoi Akari ?
Pourquoi maintenant ?
Et surtout, pourquoi son cœur réagissait-il de cette manière, battant à tout rompre à la simple pensée d’elle ?
- Akari ArasakaElève ; en 2ème année■ Age : 24■ Messages : 22■ Inscrit le : 01/06/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-4
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
Double peine
« Arasaka, je vous invite en heure de retenue. Quant à Mitsugu... Ce n'est pas la première fois qu'on vous y prend. Peut-être que deux heures de retenue nous éviterons de nous revoir ici pour ce même motif.
—Hein ? Si elle a deux heures, j'en veux une deuxième aussi ! »
Cette voix si honnête marqua un silence dans le bureau, à tel point que les regards des deux autres personnes présentes dans cette pièce se posèrent sur elle d'un air abasourdi par ce qu'ils venaient d'entendre. C'était à cause de leur petite escapade nocturne sur le toit de leur dortoir que Akari s'était retrouvée assise là avec Kazane, et elle partageait entièrement le tort de sa Senpai qui l'avait pourtant prévenue immédiatement que se pointer ici était interdit. Alors peu importe qu'elle ait essayée de la couvrir, la blonde n'avait pas besoin d'une quelconque autre raison pour partager la même sanction que Kazane, récidive ou pas, ce n'était qu'une question de bon sens et de morale propre à elle, après tout.
C'est suite à cet enchaînement des choses qu'Arasaka s'était retrouvée dans cette grande salle de retenue baignée par la douce lumière tamisée du soleil laissant le bleu du ciel virer progressivement dans une teinte peu à peu orangée. La pièce était quasiment dénuée de toute vie, les fenêtres entrouvertes laissaient passer le brouhaha extérieur provoqué par les innombrables voix des élèves profitant de leur liberté en cette fin d'après-midi suite aux derniers cours, déambulants dans tous les sens, parlants de tout et de rien en laissant des mots confus parvenir jusqu'aux oreilles d'Akari tant les discussions à l'extérieur étaient diverses. Quant à elle, elle était assise là, à une table dans les premiers rangs, en compagnie d'un surveillant qui jouait sur son téléphone en restant assis à son bureau, les jambes croisées et le visage terni par un ennui qui laissait comprendre qu'il subissait tout autant ces deux heures que les deux filles dont il avait la charge.
Assise juste à côté d'elle dans un silence presque pesant, Kazane semblait presque indiquer sa présence en tapotant le bureau du bout de ses ongles. Ce simple geste agitait le parfum fruité de la fille, dont Akari discernait des notes de framboise, mais surtout de rose qu'elle appréciait tout particulièrement. À contrario de la fleur d'oranger qui la rebutait en temps normal. Mais cette fille avait quelque chose de spécial, quelque chose d'unique que l'américaine avait déjà ressentie lors de leur rencontre sur le toit, mais ce quelque chose était si spécial que même son parfum doté d'une effluve qu'elle n'aimait pourtant pas en devenait agréable émanant d'elle.
Contrairement à sa Senpai, Akari était silencieuse, bien décidée à mettre ces deux heures d'ennui à contribution pour avancer ses devoirs et être tranquille à l'avenir. Elle avait un livre replié sur une page d'exercice à sa droite, un cahier ouvert devant elle, les yeux rivés sur celui-ci quand elle y écrivait, ses iris vagabondant autour d'elle ou se posant sur le tableau noir devant elle lors de ses moments de réflexion. L'on pouvait ressentir une concentration intense dans le regard de la lycéenne, les heures de retenue étaient en quelques sortes une aubaine dans certaines situations, c'était plutôt difficile de trouver de meilleures conditions pour travailler aussi convenablement, comme tous les étudiants de son âge, elle était habituellement bien trop vite tentée de mettre la main sur son téléphone sans un adulte dans les parages.
C'est alors qu'elle regardait fixement le tableau en se perdant dans ses pensées que Akari entendit le silence s'installer un bref instant, les tapes sur le bureau s'arrêtèrent subitement, attirant le regard d'Akari qui observa un instant Kazane du coin de l'œil. Elle semblait s'être enfin décidée à travailler à son tour, du moins c'est ce que pensait Akari avant d'apercevoir un mouvement du côté de Kazane qui vint glisser sa main vers elle. La blonde haussa un sourcil, alternant son regard entre le bout de papier déposé par sa Senpai et sa Senpai elle-même, qui semblait se forcer à esquisser un sourire envahi par une tristesse qu'elle ne parvint pas à dissimuler.
« Arasaka-san... Je suis navrée que tu sois retenue par ma faute. (>﹏<) »
Ce petit mot extirpa un sourire discret mais sincère des lèvres d'Akari, tant l'attention était mignonne et originale. La Kawagoenne ne savait même plus à quand remontait la dernière fois qu'on lui avait passé un mot en classe ou qu'elle l'avait fait elle-même, tout comme ses souvenirs de trouver un mot l'attendant dans son casier remontaient eux aussi à bien loin. Au fil du temps, ces petites choses avaient laissées place à des chuchotements ou autres textos bien plus monotones avec bien moins de personnalité dans les traits, alors que là, le geste de Kazane était non seulement beau, mais son écriture était tout aussi belle et plaisante visuellement. C'était donc ça qui tracassait Kazane... En venant saisir son stylo de sa main droite après avoir retournée le bout de papier, Akari dégagea une leche de cheveux de son visage en se penchant un peu vers la table pour écrire convenablement.
« Pas par ta faute. L'une des premières choses que tu m'as dites c'est qu'on avait pas le droit d'être sur le toit, c'est moi qui ai décidée de rester. »
Ses kanjis étaient harmonieux, tracés par des traits longs, fluides, et quelque peu évasifs sur les extrémités. Pendant qu'elle écrivait, Akari redressa la tête un court instant, un petit sourire aux lèvres avant d'ajouter.
« Et ça en valait la peine, même contre plus d'heures de retenue ! »
Elle replia le morceau de papier sur lui-même, le déposant ensuite sur la table pour le faire glisser jusqu'à Kazane tout en prenant une posture nonchalante en s'accoudant au bureau pour retenir sa tête dans sa main, surveillant discrètement le surveillant de cette manière. Non pas qu'elle avait peur ou qu'elle avait l'impression d'être une quelconque faiteuse de troubles, mais elle ne savait que trop bien à quel point certains surveillants pouvaient laisser leur curiosité s'exprimer en apercevant ce genre de manigances.
—Hein ? Si elle a deux heures, j'en veux une deuxième aussi ! »
Cette voix si honnête marqua un silence dans le bureau, à tel point que les regards des deux autres personnes présentes dans cette pièce se posèrent sur elle d'un air abasourdi par ce qu'ils venaient d'entendre. C'était à cause de leur petite escapade nocturne sur le toit de leur dortoir que Akari s'était retrouvée assise là avec Kazane, et elle partageait entièrement le tort de sa Senpai qui l'avait pourtant prévenue immédiatement que se pointer ici était interdit. Alors peu importe qu'elle ait essayée de la couvrir, la blonde n'avait pas besoin d'une quelconque autre raison pour partager la même sanction que Kazane, récidive ou pas, ce n'était qu'une question de bon sens et de morale propre à elle, après tout.
C'est suite à cet enchaînement des choses qu'Arasaka s'était retrouvée dans cette grande salle de retenue baignée par la douce lumière tamisée du soleil laissant le bleu du ciel virer progressivement dans une teinte peu à peu orangée. La pièce était quasiment dénuée de toute vie, les fenêtres entrouvertes laissaient passer le brouhaha extérieur provoqué par les innombrables voix des élèves profitant de leur liberté en cette fin d'après-midi suite aux derniers cours, déambulants dans tous les sens, parlants de tout et de rien en laissant des mots confus parvenir jusqu'aux oreilles d'Akari tant les discussions à l'extérieur étaient diverses. Quant à elle, elle était assise là, à une table dans les premiers rangs, en compagnie d'un surveillant qui jouait sur son téléphone en restant assis à son bureau, les jambes croisées et le visage terni par un ennui qui laissait comprendre qu'il subissait tout autant ces deux heures que les deux filles dont il avait la charge.
Assise juste à côté d'elle dans un silence presque pesant, Kazane semblait presque indiquer sa présence en tapotant le bureau du bout de ses ongles. Ce simple geste agitait le parfum fruité de la fille, dont Akari discernait des notes de framboise, mais surtout de rose qu'elle appréciait tout particulièrement. À contrario de la fleur d'oranger qui la rebutait en temps normal. Mais cette fille avait quelque chose de spécial, quelque chose d'unique que l'américaine avait déjà ressentie lors de leur rencontre sur le toit, mais ce quelque chose était si spécial que même son parfum doté d'une effluve qu'elle n'aimait pourtant pas en devenait agréable émanant d'elle.
Contrairement à sa Senpai, Akari était silencieuse, bien décidée à mettre ces deux heures d'ennui à contribution pour avancer ses devoirs et être tranquille à l'avenir. Elle avait un livre replié sur une page d'exercice à sa droite, un cahier ouvert devant elle, les yeux rivés sur celui-ci quand elle y écrivait, ses iris vagabondant autour d'elle ou se posant sur le tableau noir devant elle lors de ses moments de réflexion. L'on pouvait ressentir une concentration intense dans le regard de la lycéenne, les heures de retenue étaient en quelques sortes une aubaine dans certaines situations, c'était plutôt difficile de trouver de meilleures conditions pour travailler aussi convenablement, comme tous les étudiants de son âge, elle était habituellement bien trop vite tentée de mettre la main sur son téléphone sans un adulte dans les parages.
C'est alors qu'elle regardait fixement le tableau en se perdant dans ses pensées que Akari entendit le silence s'installer un bref instant, les tapes sur le bureau s'arrêtèrent subitement, attirant le regard d'Akari qui observa un instant Kazane du coin de l'œil. Elle semblait s'être enfin décidée à travailler à son tour, du moins c'est ce que pensait Akari avant d'apercevoir un mouvement du côté de Kazane qui vint glisser sa main vers elle. La blonde haussa un sourcil, alternant son regard entre le bout de papier déposé par sa Senpai et sa Senpai elle-même, qui semblait se forcer à esquisser un sourire envahi par une tristesse qu'elle ne parvint pas à dissimuler.
« Arasaka-san... Je suis navrée que tu sois retenue par ma faute. (>﹏<) »
Ce petit mot extirpa un sourire discret mais sincère des lèvres d'Akari, tant l'attention était mignonne et originale. La Kawagoenne ne savait même plus à quand remontait la dernière fois qu'on lui avait passé un mot en classe ou qu'elle l'avait fait elle-même, tout comme ses souvenirs de trouver un mot l'attendant dans son casier remontaient eux aussi à bien loin. Au fil du temps, ces petites choses avaient laissées place à des chuchotements ou autres textos bien plus monotones avec bien moins de personnalité dans les traits, alors que là, le geste de Kazane était non seulement beau, mais son écriture était tout aussi belle et plaisante visuellement. C'était donc ça qui tracassait Kazane... En venant saisir son stylo de sa main droite après avoir retournée le bout de papier, Akari dégagea une leche de cheveux de son visage en se penchant un peu vers la table pour écrire convenablement.
« Pas par ta faute. L'une des premières choses que tu m'as dites c'est qu'on avait pas le droit d'être sur le toit, c'est moi qui ai décidée de rester. »
Ses kanjis étaient harmonieux, tracés par des traits longs, fluides, et quelque peu évasifs sur les extrémités. Pendant qu'elle écrivait, Akari redressa la tête un court instant, un petit sourire aux lèvres avant d'ajouter.
« Et ça en valait la peine, même contre plus d'heures de retenue ! »
Elle replia le morceau de papier sur lui-même, le déposant ensuite sur la table pour le faire glisser jusqu'à Kazane tout en prenant une posture nonchalante en s'accoudant au bureau pour retenir sa tête dans sa main, surveillant discrètement le surveillant de cette manière. Non pas qu'elle avait peur ou qu'elle avait l'impression d'être une quelconque faiteuse de troubles, mais elle ne savait que trop bien à quel point certains surveillants pouvaient laisser leur curiosité s'exprimer en apercevant ce genre de manigances.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 737■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Double peine Avec Akari Arasaka
/>
Kazane jetait des coups d'œil furtifs en direction d'Akari, ses yeux sombres oscillant nerveusement entre sa propre table et la blonde penchée sur son cahier. Chaque mouvement d'Akari semblait amplifier le battement de son cœur, ses doigts tapotant maintenant plus frénétiquement sur le bureau, marquant un tempo irrégulier en écho au tic-tac régulier de l'horloge.
Elle se préparait mentalement à recevoir une réponse froide, peut-être un reproche bien mérité. Pourquoi ce besoin constant de se faire pardonner la rongeait-elle autant ? Elle ne le savait pas vraiment, mais cette angoisse sourde lui comprimait la poitrine.
Quand Arasaka replia doucement le mot et le glissa vers elle, Mitsugu sentit une bouffée d’adrénaline parcourir son corps.
Elle se redressa légèrement, faisant mine de consulter ses propres notes. Son regard se fixa d’abord sur le surveillant, totalement absorbé par ce qui semblait être une partie intense de Temple Run 2, ses doigts glissant avec rapidité sur l'écran, ses sourcils froncés dans une concentration qu'il n'avait jamais montrée envers ses élèves.
Soulagée de ne pas être sous le regard vigilant de l'adulte, l'adolescente attrapa doucement le bout de papier. Ses doigts de pianniste, habituellement si rigide, tremblaient légèrement lorsqu'elle déplia le message. Ses yeux parcoururent la belle écriture d'Akari, et au fur et à mesure qu’elle avançait dans sa lecture, elle sentit la pression dans sa poitrine s’alléger.
Le stress qui, quelques secondes auparavant, comprimait sa gorge comme une étau, se dissipa doucement, remplacé par un sentiment de chaleur inattendu. Son cœur battait encore rapidement, mais cette fois pour des raisons bien plus agréables. Elle laissa échapper un léger soupir, ses épaules se détendant comme si elles portaient un poids invisible depuis le début de la retenue. La culpabilité qui l'avait envahie se transformait en un sentiment d'apaisement.
Akari ne lui en voulait pas. En fait, elle semblait même apprécier cette mésaventure… Kazane sourit intérieurement à cette pensée, se demandant comment cette fille pouvait être aussi désinvolte. Son regard se posa un instant sur la blonde, qui s'accoudait nonchalamment à son bureau, ses traits détendus, ses yeux toujours concentrés sur le surveillant.
Toujours dans cette bulle de soulagement, la grande japonaise saisit un autre bout de papier, le déchirant délicatement de son cahier. Sa main glissa sur sa trousse, à la recherche de son stylo préféré, un modèle bleu fin qui laissait des traits impeccables. Elle inspira profondément, ses doigts retrouvant leur calme habituel. Elle se concentra sur chaque trait, chaque courbe de ses kanjis soigneusement tracés.
"Certes... Mais j'aurais préféré prendre pour nous deux. Par ma faute, tu as raté tes clubs (D'ailleurs, dans lesquels tu es inscrite ?) Je te dois un repas ou ce que tu veux.... En vrai, j'ai envie de plus te connaître ! (´• ω •`) "
Le simple fait d’écrire ces mots la détendit davantage, ce petit geste compensait réellement la situation dans laquelle elles se trouvaient. Une fois le dernier trait tracé, elle relut rapidement son message, son cœur battant un peu plus vite à l’idée qu’Akari allait à nouveau le lire.
Kazane replia soigneusement le papier, s’assurant que les bords étaient bien alignés, une habitude presque inconsciente chez elle.
Ensuite, avec une discrétion qu’elle espérait naturelle, elle fit semblant de s’étirer, les bras au-dessus de sa tête, feignant de se débarrasser d'une raideur imaginaire dans ses muscles.
Dans ce geste, elle laissa le petit mot glisser doucement en direction d'Akari, qui n’avait toujours pas bougé de sa position.
Pendant une fraction de seconde, le monde extérieur s'effaça. Il n'y avait plus que le bruit des chuchotements lointains et le souffle régulier de son propre cœur, battant étrangement en harmonie avec le rythme de la retenue.
KoalaVolantElle se préparait mentalement à recevoir une réponse froide, peut-être un reproche bien mérité. Pourquoi ce besoin constant de se faire pardonner la rongeait-elle autant ? Elle ne le savait pas vraiment, mais cette angoisse sourde lui comprimait la poitrine.
Quand Arasaka replia doucement le mot et le glissa vers elle, Mitsugu sentit une bouffée d’adrénaline parcourir son corps.
Elle se redressa légèrement, faisant mine de consulter ses propres notes. Son regard se fixa d’abord sur le surveillant, totalement absorbé par ce qui semblait être une partie intense de Temple Run 2, ses doigts glissant avec rapidité sur l'écran, ses sourcils froncés dans une concentration qu'il n'avait jamais montrée envers ses élèves.
Soulagée de ne pas être sous le regard vigilant de l'adulte, l'adolescente attrapa doucement le bout de papier. Ses doigts de pianniste, habituellement si rigide, tremblaient légèrement lorsqu'elle déplia le message. Ses yeux parcoururent la belle écriture d'Akari, et au fur et à mesure qu’elle avançait dans sa lecture, elle sentit la pression dans sa poitrine s’alléger.
Le stress qui, quelques secondes auparavant, comprimait sa gorge comme une étau, se dissipa doucement, remplacé par un sentiment de chaleur inattendu. Son cœur battait encore rapidement, mais cette fois pour des raisons bien plus agréables. Elle laissa échapper un léger soupir, ses épaules se détendant comme si elles portaient un poids invisible depuis le début de la retenue. La culpabilité qui l'avait envahie se transformait en un sentiment d'apaisement.
Akari ne lui en voulait pas. En fait, elle semblait même apprécier cette mésaventure… Kazane sourit intérieurement à cette pensée, se demandant comment cette fille pouvait être aussi désinvolte. Son regard se posa un instant sur la blonde, qui s'accoudait nonchalamment à son bureau, ses traits détendus, ses yeux toujours concentrés sur le surveillant.
Toujours dans cette bulle de soulagement, la grande japonaise saisit un autre bout de papier, le déchirant délicatement de son cahier. Sa main glissa sur sa trousse, à la recherche de son stylo préféré, un modèle bleu fin qui laissait des traits impeccables. Elle inspira profondément, ses doigts retrouvant leur calme habituel. Elle se concentra sur chaque trait, chaque courbe de ses kanjis soigneusement tracés.
"Certes... Mais j'aurais préféré prendre pour nous deux. Par ma faute, tu as raté tes clubs (D'ailleurs, dans lesquels tu es inscrite ?) Je te dois un repas ou ce que tu veux.... En vrai, j'ai envie de plus te connaître ! (´• ω •`) "
Le simple fait d’écrire ces mots la détendit davantage, ce petit geste compensait réellement la situation dans laquelle elles se trouvaient. Une fois le dernier trait tracé, elle relut rapidement son message, son cœur battant un peu plus vite à l’idée qu’Akari allait à nouveau le lire.
Kazane replia soigneusement le papier, s’assurant que les bords étaient bien alignés, une habitude presque inconsciente chez elle.
Ensuite, avec une discrétion qu’elle espérait naturelle, elle fit semblant de s’étirer, les bras au-dessus de sa tête, feignant de se débarrasser d'une raideur imaginaire dans ses muscles.
Dans ce geste, elle laissa le petit mot glisser doucement en direction d'Akari, qui n’avait toujours pas bougé de sa position.
Pendant une fraction de seconde, le monde extérieur s'effaça. Il n'y avait plus que le bruit des chuchotements lointains et le souffle régulier de son propre cœur, battant étrangement en harmonie avec le rythme de la retenue.
- Akari ArasakaElève ; en 2ème année■ Age : 24■ Messages : 22■ Inscrit le : 01/06/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-4
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
Double peine
Un soupir vint aux oreilles d'Akari alors qu'elle gardait discrètement ses yeux rivés sur le surveillant afin de surveiller ses faits et gestes. Enfin... En l'occurrence, ses gestes consistaient en des balayages de son écran à l'aide de ses doigts tout en le penchant de droite à gauche dans une concentration encore plus intense qu'un kyudojin visant sa cible. Il avait l'air si concentré que Akari avait même l'impression de ne pas l'avoir vu cligner des yeux une seule fois tant son jeu captivait son attention. En d'autres terme, ce surveillant là n'allait pas les surveiller le moins du monde, pas tant qu'il n'aurait pas perdu la partie dans laquelle il était plongé de tout son être. Pour le coup, Akari lui souhaitait clairement de battre tous les records, peu importe à quoi il était en train de jouer, en tout cas ce n'était clairement pas Candy Crush.
La blonde était donc soulagée de voir que quelque chose était bien plus captivant qu'elles aux yeux du surveillant. Au moins elle n'allait pas avoir à le fixer en permanence, d'autant plus qu'il avait deux heures à tuer de cette façon, alors même en cas de défaite, son rôle de surveillant ne serait qu'éphémère. Ses yeux se posèrent donc sur Kazane qu'elle vint observer du coin de l'œil après l'avoir entendue soupirer, c'était comme si un poids venait de tomber de ses épaules en voyant que sa kohai ne lui en voulait pas... Elle avait l'air un peu trop impliquée dans les pensées d'Akari à son égard, mais cette attention lui fit plaisir pour une raison qu'elle ne saurait expliquer. Tout comme elle ne saurait expliquer son regard figé sur la brune, dont le visage finalement apaisé lui fit presque oublier leur situation jusqu'à leur geôlier dont elle ferait mieux de surveiller les moindres mouvements de son faciès pour pouvoir détecter le moment où il allait perdre et donc faire son travail le temps de lancer une nouvelle partie. Finalement, c'était la tête de Kazane commençant à se redresser qui ramena Akari à la réalité, celle-ci la quittant des yeux juste avant qu'elle ne puisse croiser son regard.
Le bruit presque agréable du papier déchiré se fit alors à nouveau attendre juste avant celui de la pointe du stylo s'y frottant, puis elle entendit Kazane s'étirer, ce qui attira inévitablement une nouvelle fois le regard d'Akari. Sa comédie était parfaitement crédible, la demi-américaine y aurait cru elle-même si elle n'avait pas vue ce nouveau papier glisser vers elle par la même occasion, mais la façon de faire de Kazane la fit presque rire. Ce qu'elle aurait fait sans se retenir si elle l'aurait pu, mais elle se contentait plutôt de pouffer très silencieusement en attrapant discrètement le mot. Franchement... Pourquoi user d'autant d'artifices alors que le surveillant ne les regardait même pas ? Pourquoi attirer l'attention et s'ajouter de la difficulté plutôt que de simplement faire glisser le papier ? Enfin, ça ne la rendait pas moins mignonne, bien au contraire, et ça n'empêchait pas non plus Akari de lire ce deuxième mot.
« Certes... Mais j'aurais préféré prendre pour nous deux. Par ma faute, tu as raté tes clubs. (D'ailleurs, dans lesquels tu es inscrite ?) Je te dois un repas ou ce que tu veux... En vrai, j'ai envie de plus te connaître ! (´• ω •`) »
Cette dernière phrase fit rater un battement à son cœur... Ou bien il venait d'en faire un de trop, elle n'était pas trop sûre de ce que son cœur venait de faire en lisant ces mots. Sans doute parce qu'elle désirait la même chose sans être parvenue à mettre de mots dessus pour sa part ? Cette retenue commençait à toucher des sentiments bien trop étranges pour Akari, des sentiments auquels elle ne pouvait cependant pas s'empêcher de répondre en retournant le papier une nouvelle fois. Le stylo toujours en main, elle vint le tapoter contre ses lèvres en regardant en l'air pour réfléchir à ses mots avant d'écrire.
« Pas grave pour mes clubs, je rattraperai l'entraînement plus tard ! Je suis dans les clubs de kendo et de kyudo, alors j'ai juste besoin de mon shinai et de mon yumi pour m'entraîner... Et toi alors ? Et tu ne me dois rien, senpai ! Je suis là parce que je l'ai bien voulue... »
Elle replia ensuite le papier pour le faire glisser vers Kazane bien plus discrètement que cette dernière. Être à Kobe avait certes rendu Arasaka plus sérieuse dans ses études en faisant énormément remonter sa moyenne, mais elle n'en restait pas moins une Kawagoenne qui était à deux doigts de devenir une cancre avant de venir ici. Il n'y avait donc rien de plus simple pour elle que de sécher une heure de retenue si elle le voulait. Après avoir glissée ce mot sur la table, Akari regarda le bout de papier un instant alors qu'elle se perdit brièvement dans ses pensées, comme si quelque chose venait de lui venir à l'esprit. Ni une ni deux, elle attrapa à son tour une feuille de son cahier entre ses doigts, déchirant celle-ci avant de se remettre à écrire.
« Par contre je peux pas refuser un repas avec toi. Mais sans dette ! »
Pourquoi cette soudaine envie venait-elle de lui tarauder l'esprit ? Akari eut une courte hésitation en regardant ce qu'elle venait d'écrire, comme en proie à un doute à peine distinct. Ce n'était pourtant pas l'appel de la nourriture qui agissait à cet instant, encore moi l'appel d'un repas gratuit puisqu'elle ne comptait en aucun cas la laisser payer sa part si ça devait se faire... Elle aurait pu rester là à hésiter pendant des heures, mais Akari était plutôt une femme d'action, et si elle s'était décidée à faire un message en deux temps pour ajouter ça, ce n'était pas le moment de se raviser. Mais elle était un peu plus hésitante cette fois en faisant glisser le deuxième bout de papier après l'avoir plié, et ce même si elle suivait son instinct qui lui dictait toujours d'agir quand quelque chose la rendait hésitante.
La blonde était donc soulagée de voir que quelque chose était bien plus captivant qu'elles aux yeux du surveillant. Au moins elle n'allait pas avoir à le fixer en permanence, d'autant plus qu'il avait deux heures à tuer de cette façon, alors même en cas de défaite, son rôle de surveillant ne serait qu'éphémère. Ses yeux se posèrent donc sur Kazane qu'elle vint observer du coin de l'œil après l'avoir entendue soupirer, c'était comme si un poids venait de tomber de ses épaules en voyant que sa kohai ne lui en voulait pas... Elle avait l'air un peu trop impliquée dans les pensées d'Akari à son égard, mais cette attention lui fit plaisir pour une raison qu'elle ne saurait expliquer. Tout comme elle ne saurait expliquer son regard figé sur la brune, dont le visage finalement apaisé lui fit presque oublier leur situation jusqu'à leur geôlier dont elle ferait mieux de surveiller les moindres mouvements de son faciès pour pouvoir détecter le moment où il allait perdre et donc faire son travail le temps de lancer une nouvelle partie. Finalement, c'était la tête de Kazane commençant à se redresser qui ramena Akari à la réalité, celle-ci la quittant des yeux juste avant qu'elle ne puisse croiser son regard.
Le bruit presque agréable du papier déchiré se fit alors à nouveau attendre juste avant celui de la pointe du stylo s'y frottant, puis elle entendit Kazane s'étirer, ce qui attira inévitablement une nouvelle fois le regard d'Akari. Sa comédie était parfaitement crédible, la demi-américaine y aurait cru elle-même si elle n'avait pas vue ce nouveau papier glisser vers elle par la même occasion, mais la façon de faire de Kazane la fit presque rire. Ce qu'elle aurait fait sans se retenir si elle l'aurait pu, mais elle se contentait plutôt de pouffer très silencieusement en attrapant discrètement le mot. Franchement... Pourquoi user d'autant d'artifices alors que le surveillant ne les regardait même pas ? Pourquoi attirer l'attention et s'ajouter de la difficulté plutôt que de simplement faire glisser le papier ? Enfin, ça ne la rendait pas moins mignonne, bien au contraire, et ça n'empêchait pas non plus Akari de lire ce deuxième mot.
« Certes... Mais j'aurais préféré prendre pour nous deux. Par ma faute, tu as raté tes clubs. (D'ailleurs, dans lesquels tu es inscrite ?) Je te dois un repas ou ce que tu veux... En vrai, j'ai envie de plus te connaître ! (´• ω •`) »
Cette dernière phrase fit rater un battement à son cœur... Ou bien il venait d'en faire un de trop, elle n'était pas trop sûre de ce que son cœur venait de faire en lisant ces mots. Sans doute parce qu'elle désirait la même chose sans être parvenue à mettre de mots dessus pour sa part ? Cette retenue commençait à toucher des sentiments bien trop étranges pour Akari, des sentiments auquels elle ne pouvait cependant pas s'empêcher de répondre en retournant le papier une nouvelle fois. Le stylo toujours en main, elle vint le tapoter contre ses lèvres en regardant en l'air pour réfléchir à ses mots avant d'écrire.
« Pas grave pour mes clubs, je rattraperai l'entraînement plus tard ! Je suis dans les clubs de kendo et de kyudo, alors j'ai juste besoin de mon shinai et de mon yumi pour m'entraîner... Et toi alors ? Et tu ne me dois rien, senpai ! Je suis là parce que je l'ai bien voulue... »
Elle replia ensuite le papier pour le faire glisser vers Kazane bien plus discrètement que cette dernière. Être à Kobe avait certes rendu Arasaka plus sérieuse dans ses études en faisant énormément remonter sa moyenne, mais elle n'en restait pas moins une Kawagoenne qui était à deux doigts de devenir une cancre avant de venir ici. Il n'y avait donc rien de plus simple pour elle que de sécher une heure de retenue si elle le voulait. Après avoir glissée ce mot sur la table, Akari regarda le bout de papier un instant alors qu'elle se perdit brièvement dans ses pensées, comme si quelque chose venait de lui venir à l'esprit. Ni une ni deux, elle attrapa à son tour une feuille de son cahier entre ses doigts, déchirant celle-ci avant de se remettre à écrire.
« Par contre je peux pas refuser un repas avec toi. Mais sans dette ! »
Pourquoi cette soudaine envie venait-elle de lui tarauder l'esprit ? Akari eut une courte hésitation en regardant ce qu'elle venait d'écrire, comme en proie à un doute à peine distinct. Ce n'était pourtant pas l'appel de la nourriture qui agissait à cet instant, encore moi l'appel d'un repas gratuit puisqu'elle ne comptait en aucun cas la laisser payer sa part si ça devait se faire... Elle aurait pu rester là à hésiter pendant des heures, mais Akari était plutôt une femme d'action, et si elle s'était décidée à faire un message en deux temps pour ajouter ça, ce n'était pas le moment de se raviser. Mais elle était un peu plus hésitante cette fois en faisant glisser le deuxième bout de papier après l'avoir plié, et ce même si elle suivait son instinct qui lui dictait toujours d'agir quand quelque chose la rendait hésitante.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 737■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 18 ans
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Double peine Avec Akari Arasaka
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Kazane regarda le bout de papier glisser doucement jusqu'à elle, son cœur battant à un rythme légèrement accéléré. Elle attrapa discrètement la feuille du bout des doigts, tâchant de garder un visage impassible, malgré la légère chaleur qui envahissait son visage. Ses pensées tournaient en rond, piégées entre l'excitation de cette étrange connexion qui semblait se tisser entre elle et sa kohai, ainsi que l'appréhension que tout cela puisse dégénérer sous l’œil """""vigilant"""""" du surveillant.
Mitsugu déplia le papier en feignant un intérêt absent, comme si elle s’apprêtait à lire une énième formule de grammaire ou une phrase banale. Pourtant, les mots d’Akari eurent immédiatement un effet apaisant. « Pas grave pour mes clubs, je rattraperai l’entraînement plus tard... »
Un sourire en coin s’esquissa sur ses lèvres lorsqu’elle découvrit qu’Akari ne refusait pas l’invitation à un repas. Le fait qu'Arasaka soit dans des clubs aussi prestigieux que le kendo et le kyudo l’impressionnait encore plus, mais ce qui la frappa surtout, c’était cette réciprocité dans le désir de mieux se connaître.
La demoiselle replia soigneusement le mot, ne pouvant s'empêcher de ressentir une douce chaleur au fond d’elle.
Cependant, elle se reprit rapidement lorsqu'elle jeta un coup d’œil au surveillant, toujours absorbé par son écran. Mais à cet instant, il se redressa subitement, tirant Kazane hors de ses pensées. La panique s’empara d’elle. Le surveillant, au regard embrumé par l’ennui, semblait sur le point de faire quelque chose. Son cerveau s’affola.
« Qu'est-ce qu'il va faire ? Il va nous surprendre... », pensa-t-elle en voyant l'homme se lever nonchalamment. Ses mouvements étaient lents, presque mécaniques, mais cela ne rendait la situation que plus angoissante pour la lycéenne, dont le cœur battait maintenant plus fort qu’un tambour militaire en pleine parade. Le surveillant s’approchait. D'un pas traînant, il se dirigea vers Mitsugu, mais son regard balayait encore la pièce, capturant par moments les gestes des élèves.
Agissant rapidement, la japonaise glissa le mot dans sa trousse d’un geste fluide. « Je ne peux pas me faire prendre maintenant… », se répéta-t-elle mentalement.
Son instinct prit le dessus, et elle sortit rapidement un crayon tout en se redressant légèrement sur sa chaise, comme si elle était profondément concentrée sur son travail. Elle griffonna quelques verbes primitifs en anglais qu’Alya lui avait jadis appris : to be, to have, to go...
Lorsque le surveillant arriva à sa hauteur, Kazane sentit son souffle se suspendre. Elle évita de croiser son regard et se força à garder une apparence calme, inscrivant des conjugaisons à un rythme rapide, presque frénétique. Sa main écrivait, mais son esprit était bien loin de ces mots simples.« Ne fais pas attention à moi... », pria-t-elle silencieusement.
L’homme s’arrêta près de sa table, son ombre couvrant une partie de la feuille de l'adolescente. Elle sentit la tension se resserrer autour d’elle comme un étau. Sa mâchoire se contracta, ses mains légèrement moites. Le surveillant, toujours d’un air détaché, observa ses gribouillis quelques secondes de plus, avant de soupirer bruyamment, visiblement las de son rôle. Il haussa les épaules et fit demi-tour, retournant lentement vers son siège.
Mitsugu attendit que ses pas s'éloignent avant de relâcher, discrètement, un long soupir de soulagement. Sa main se porta instinctivement à sa bouche, comme pour empêcher une explosion de soulagement trop bruyante. « C’était moins une… », pensa-t-elle, son corps tout entier encore tendu par la montée d’adrénaline.
Son regard glissa à nouveau vers Akari, cherchant à capter une réaction. Mais l'heure n'était pas encore aux échanges de regards prolongés. Ils étaient encore sous surveillance.Elle tira doucement une autre feuille de son carnet et, cette fois, prit un soin particulier à ne pas attirer l'attention en déchirant un petit morceau.
Prenant une profonde inspiration, la jeune femme s'attela à rédiger un nouveau message. Son esprit bouillonnait d’idées, mais elle devait être concise. Elle nota rapidement :
« OOOh interessant ! Splendide ! Samedi prochain, à 11h00, on se retrouve à l'aquarium ? J’aurai besoin de ton numéro de téléphone. »
L'idée de se retrouver en dehors de l'école avec Akari pour un moment aussi détendu et plaisant la remplit d'une excitation qu'elle n'avait pas ressentie depuis longtemps... Hormis les premiers instant avec Shinji.... Kazane se souvint qu'elle devrait lui parler.... Qu'elle devait mettre fin à tout ça... Pour elle et pour lui.
Après cet instant de réflexion, la demoiselle plia le papier avec soin, comme s'il contenait une sorte de secret précieux, et le fit passer discrètement à son destinataire.
La nervosité s’insinuait à nouveau dans son être alors qu’elle attendait la réaction de la blonde. Les yeux de Kazane se posèrent furtivement sur le surveillant pour s’assurer qu’il était toujours occupé. Puis, elle revint sur Akari, cherchant une trace de réponse dans son expression.
En attendant, Kazane se redressa légèrement sur sa chaise, espérant secrètement que tout se passerait comme prévu, et que ce simple mot serait le début d’une connexion plus profonde avec Akari.
KoalaVolantMitsugu déplia le papier en feignant un intérêt absent, comme si elle s’apprêtait à lire une énième formule de grammaire ou une phrase banale. Pourtant, les mots d’Akari eurent immédiatement un effet apaisant. « Pas grave pour mes clubs, je rattraperai l’entraînement plus tard... »
Un sourire en coin s’esquissa sur ses lèvres lorsqu’elle découvrit qu’Akari ne refusait pas l’invitation à un repas. Le fait qu'Arasaka soit dans des clubs aussi prestigieux que le kendo et le kyudo l’impressionnait encore plus, mais ce qui la frappa surtout, c’était cette réciprocité dans le désir de mieux se connaître.
La demoiselle replia soigneusement le mot, ne pouvant s'empêcher de ressentir une douce chaleur au fond d’elle.
Cependant, elle se reprit rapidement lorsqu'elle jeta un coup d’œil au surveillant, toujours absorbé par son écran. Mais à cet instant, il se redressa subitement, tirant Kazane hors de ses pensées. La panique s’empara d’elle. Le surveillant, au regard embrumé par l’ennui, semblait sur le point de faire quelque chose. Son cerveau s’affola.
« Qu'est-ce qu'il va faire ? Il va nous surprendre... », pensa-t-elle en voyant l'homme se lever nonchalamment. Ses mouvements étaient lents, presque mécaniques, mais cela ne rendait la situation que plus angoissante pour la lycéenne, dont le cœur battait maintenant plus fort qu’un tambour militaire en pleine parade. Le surveillant s’approchait. D'un pas traînant, il se dirigea vers Mitsugu, mais son regard balayait encore la pièce, capturant par moments les gestes des élèves.
Agissant rapidement, la japonaise glissa le mot dans sa trousse d’un geste fluide. « Je ne peux pas me faire prendre maintenant… », se répéta-t-elle mentalement.
Son instinct prit le dessus, et elle sortit rapidement un crayon tout en se redressant légèrement sur sa chaise, comme si elle était profondément concentrée sur son travail. Elle griffonna quelques verbes primitifs en anglais qu’Alya lui avait jadis appris : to be, to have, to go...
Lorsque le surveillant arriva à sa hauteur, Kazane sentit son souffle se suspendre. Elle évita de croiser son regard et se força à garder une apparence calme, inscrivant des conjugaisons à un rythme rapide, presque frénétique. Sa main écrivait, mais son esprit était bien loin de ces mots simples.« Ne fais pas attention à moi... », pria-t-elle silencieusement.
L’homme s’arrêta près de sa table, son ombre couvrant une partie de la feuille de l'adolescente. Elle sentit la tension se resserrer autour d’elle comme un étau. Sa mâchoire se contracta, ses mains légèrement moites. Le surveillant, toujours d’un air détaché, observa ses gribouillis quelques secondes de plus, avant de soupirer bruyamment, visiblement las de son rôle. Il haussa les épaules et fit demi-tour, retournant lentement vers son siège.
Mitsugu attendit que ses pas s'éloignent avant de relâcher, discrètement, un long soupir de soulagement. Sa main se porta instinctivement à sa bouche, comme pour empêcher une explosion de soulagement trop bruyante. « C’était moins une… », pensa-t-elle, son corps tout entier encore tendu par la montée d’adrénaline.
Son regard glissa à nouveau vers Akari, cherchant à capter une réaction. Mais l'heure n'était pas encore aux échanges de regards prolongés. Ils étaient encore sous surveillance.Elle tira doucement une autre feuille de son carnet et, cette fois, prit un soin particulier à ne pas attirer l'attention en déchirant un petit morceau.
Prenant une profonde inspiration, la jeune femme s'attela à rédiger un nouveau message. Son esprit bouillonnait d’idées, mais elle devait être concise. Elle nota rapidement :
« OOOh interessant ! Splendide ! Samedi prochain, à 11h00, on se retrouve à l'aquarium ? J’aurai besoin de ton numéro de téléphone. »
L'idée de se retrouver en dehors de l'école avec Akari pour un moment aussi détendu et plaisant la remplit d'une excitation qu'elle n'avait pas ressentie depuis longtemps... Hormis les premiers instant avec Shinji.... Kazane se souvint qu'elle devrait lui parler.... Qu'elle devait mettre fin à tout ça... Pour elle et pour lui.
Après cet instant de réflexion, la demoiselle plia le papier avec soin, comme s'il contenait une sorte de secret précieux, et le fit passer discrètement à son destinataire.
La nervosité s’insinuait à nouveau dans son être alors qu’elle attendait la réaction de la blonde. Les yeux de Kazane se posèrent furtivement sur le surveillant pour s’assurer qu’il était toujours occupé. Puis, elle revint sur Akari, cherchant une trace de réponse dans son expression.
En attendant, Kazane se redressa légèrement sur sa chaise, espérant secrètement que tout se passerait comme prévu, et que ce simple mot serait le début d’une connexion plus profonde avec Akari.
- Akari ArasakaElève ; en 2ème année■ Age : 24■ Messages : 22■ Inscrit le : 01/06/2024■ Mes clubs :
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Double peine
Le second papier avait glissé jusqu'à la table de Kazane en se laissant guider par le bout des doigts d'Akari jusqu'à sa destination. C'était rare, légendaire, même, mais alors qu'elle s'apprêtait à laisser le mot, la demi américaine était quelque peu hésitante quand vint le moment de le lâcher. Peut être que ce qu'elle venait d'écrire était un peu trop enjoué et entreprenant ? Un peu trop... Sincère ? Mais alors que sa main était déjà face à Kazane, la seule idée qui traversait l'esprit d'Akari c'était que ce serait ridicule de se raviser maintenant, juste sous ses yeux. Sa main revint alors vers son propre bureau, plus précisément sur son stylo avec lequel elle vint à nouveau griffonner un fouillis hasardeux duquel en s'écoulait toutes ses connaissances aléatoires sur l'exercice qu'elle était maintenant plus en train de faire semblant de faire que de faire.
Du coin de l'œil, la blonde surveillait sa voisine tout en écrivant habilement de sa main droite, cherchant discrètement à déceler la moindre émotion qu'elle trahirai en lisant le mot qui fit battre si fortement le cœur d'Akari, comme s'il était plein d'engagements qui pourraient la faire passer pour une fille bizarre. Finalement, son cœur fut soulagé par le sourire se formant au coin des lèvres de Kazane. C'est toujours bon signe, un sourire. Alors elle se replongeait un peu plus sérieusement dans ses exercices, bien que la majorité de son attention n'était focalisée que sur la réponse qu'allait lui écrire Kazane. Enfin... Ça, c'était dans l'idéal. Akari préférait largement que ce soit Kazane qui attire son attention, plutôt que le surveillant qu'elle voyait se relever dans sa vision périphérique pour quitter sa chaise.
La jeune femme redressa alors ses yeux vers le surveillant dont les mouvements avait attiré son attention. À en juger par son regard défraîchi, par les traits de son visage et sa mâchoire légèrement crispé le laissant à peine se détendre après s'être levé, Akari en conclu qu'il avait finalement perdu sa partie. Ce qui est un terme très réducteur, quand on y pense. Les jeux si frénétiques sur mobile sont souvent des jeux sans grands intérêts, dans lesquels les joueurs doivent répéter sans cesse les mêmes mouvements avec une entité faisant office de pression aux trousses du personnage, dans l'unique but de captiver l'attention, l'instinct et les réflexes du joueur pour lui permettre d'aller le plus loin possible. Mais qu'est-ce qu'il y a au bout ? Eh bien rien. Parce qu'il n'y a même pas de bout. Et c'était très désolant pour elle, ce genre de jeu dont l'objectif ne consiste finalement à rien d'autre que de parcourir le plus long trajet ou de repousser le plus loin possible le moment de la défaite. Finalement, on y avance en perdant. Ce qui collait étrangement bien à l'air las qu'affichait le surveillant qui devait lui aussi compter les minutes avant la fin de cette retenue.
Sans doute dans un élan d'esbrouffe pour faire au moins semblant de travailler et d'avoir quelque chose à faire dans la mission peu passionnante qui lui avait été confiée, il s'était mis à faire un petit tour du propriétaire, croisant brièvement le regard d'Akari qui lui répondit d'un petit sourire avant de se remettre au travail. Il ne s'agirait pas d'attirer son attention non plus ! Un sourire, ça en dit long. Ça montre beaucoup de choses à un œil expérimenté, dont celui d'Akari qui pouvait d'ores et déjà pouvoir affirmer beaucoup de choses rien qu'en lisant un sourire. De la joie, de la bonne humeur, de l'empathie, parfois même de la tristesse. Pour le coup, son sourire ne servait qu'à se montrer un peu compatissante vis à vis de son ennui, et surtout à l'exempter de tout reproche. C'est comme quand on croise des représentants de l'ordre dans la rue, Akari n'avait jamais réussi à comprendre pourquoi tout le monde se mettait à flipper et à éviter leurs regards alors qu'ils n'avaient rien à se reprocher.
Par contre, la Senpai à ses côtés avait quelque chose à se reprocher elle. Elle avait même la responsabilité d'elle-même et d'Akari puisqu'elle détenait le dernier mot qui venait d'être échangé. En somme, ça ne tenait qu'à elle de tout faire pour que le surveillant ne soit pas attiré par sa curiosité en venant lire leur petit échange, mais visiblement Kazane avait un peu plus de mal à jouer l'innocente. Sa performance parvint cependant à ne pas attirer l'attention de l'adulte alors que son malaise crevait les yeux ! Au moins elles ne s'étaient pas faites afficher devant toute la salle et Kazane s'était attelée à répondre dès que l'occasion se montrait.
« OOOh interessant ! Splendide ! Samedi prochain, à 11h00, on se retrouve à l'aquarium ? J’aurai besoin de ton numéro de téléphone. »
Elle semblait si heureuse dans sa réponse qu'elle en avait même oubliée de donner son club. Tant pis. C'était le genre de détail qui allait rester dans un coin de la tête d'Akari pour qu'elle le lui demande samedi prochain, du coup ! Ça ressemblait presque à un date, lu comme ça. Le week-end, à l'aquarium, avec sa senpai... C'était bien loin d'un repas cela dit, à moins qu'elles y aillent pour chasser les poissons au harpon et les faire griller... Mais c'était très bien aussi. C'était même parfait. Ce qu'elle exprimait par un sourire à ses lèvres à la simple hâte d'y être. La Kawagoenne avait souvent entendue parler des aquariums, surtout quand ses amis revenaient de vacances et depuis qu'elle était à Kobe. Ce n'était pas monnaie courante à Kawagoe, d'autant plus qu'ils avaient déjà un spectacle similaire à certains coins de rues, quand les eaux des petits ruisselets aux abords des grandes avenues étaient si propre qu'il n'était pas rare de voir des carpes koï y barboter ! Elle se souvenait même de quelques après-midis dans son enfance à capturer des poissons à mains nues pour impressionner ses amis avant de se faire disputer par des adultes raisonnables passant dans le coin. L'incarnation de l'optimisme qu'était Akari en était presque nostalgique... Mais c'était loin d'être un sentiment capable de l'abattre ou lui causer du tort. Au contraire, elle avait attrapée des carpes koï, maintenant ça allait être au tour des raies manta !Comment ça on peut pas ?!
Elle retourna alors le bout de papier, son stylo déjà en main quittait le cahier sur lequel elle glissa le bout de papier pour écrire à la fois discrètement et naturellement. Samedi à onze heures... Akari n'avait rien de prévu si sa mémoire était bonne. Et si elle découvrait plus tard que quelque chose était prévu, eh bien elle n'aura qu'à l'annuler. Tout d'un coup, avant même qu'elle ne s'en rende compte, elle ne voyait pas ce qui pourrait être plus intéressant que d'aller à l'aquarium avec Kazane. La blonde réfléchit un moment à ce qu'elle pouvait bien répondre. Donner seulement son numéro serait beaucoup trop sec, alors il fallait ajouter un petit quelque chose avant... À moins qu'elle réfléchisse bien trop pour ne pas faire de gaffe avec sa senpai.
« À l'aquarium ? Ça doit être trop génial ! J'y serais sans faute ! »
Puis elle griffona proprement son numéro de téléphone juste en dessous, en veillant bien à parfaitement former chaque chiffre pour qu'ils soient bien lisibles et qu'il n'y ait aucune place au doute. Ce serait dommage que tout tombe à l'eau à cause d'un numéro mal écrit ! Puis elle replia le papier en regardant une nouvelle fois le surveillant pour ne pas être prise la main de sac. Ses yeux légèrement plissés observèrent les traits de son visage ainsi que l'attention qu'il portait à nouveau à son téléphone. Plutôt qu'une nouvelle partie endiablée, ses sourcils étaient froncés au dessus de ses doigts tapotant frénétiquement l'écran de son téléphone. Sans doute un message important ou conséquent, ou peut être une rupture amoureuse. En tout cas il était clair que l'écran captivait bien plus l'attention de cet homme que ses élèves ! Alors elle fit glisser le papier sans hésiter vers Kazane, en prenant même la peine de lui jeter un regard surplombant son petit sourire satisfait.
Du coin de l'œil, la blonde surveillait sa voisine tout en écrivant habilement de sa main droite, cherchant discrètement à déceler la moindre émotion qu'elle trahirai en lisant le mot qui fit battre si fortement le cœur d'Akari, comme s'il était plein d'engagements qui pourraient la faire passer pour une fille bizarre. Finalement, son cœur fut soulagé par le sourire se formant au coin des lèvres de Kazane. C'est toujours bon signe, un sourire. Alors elle se replongeait un peu plus sérieusement dans ses exercices, bien que la majorité de son attention n'était focalisée que sur la réponse qu'allait lui écrire Kazane. Enfin... Ça, c'était dans l'idéal. Akari préférait largement que ce soit Kazane qui attire son attention, plutôt que le surveillant qu'elle voyait se relever dans sa vision périphérique pour quitter sa chaise.
La jeune femme redressa alors ses yeux vers le surveillant dont les mouvements avait attiré son attention. À en juger par son regard défraîchi, par les traits de son visage et sa mâchoire légèrement crispé le laissant à peine se détendre après s'être levé, Akari en conclu qu'il avait finalement perdu sa partie. Ce qui est un terme très réducteur, quand on y pense. Les jeux si frénétiques sur mobile sont souvent des jeux sans grands intérêts, dans lesquels les joueurs doivent répéter sans cesse les mêmes mouvements avec une entité faisant office de pression aux trousses du personnage, dans l'unique but de captiver l'attention, l'instinct et les réflexes du joueur pour lui permettre d'aller le plus loin possible. Mais qu'est-ce qu'il y a au bout ? Eh bien rien. Parce qu'il n'y a même pas de bout. Et c'était très désolant pour elle, ce genre de jeu dont l'objectif ne consiste finalement à rien d'autre que de parcourir le plus long trajet ou de repousser le plus loin possible le moment de la défaite. Finalement, on y avance en perdant. Ce qui collait étrangement bien à l'air las qu'affichait le surveillant qui devait lui aussi compter les minutes avant la fin de cette retenue.
Sans doute dans un élan d'esbrouffe pour faire au moins semblant de travailler et d'avoir quelque chose à faire dans la mission peu passionnante qui lui avait été confiée, il s'était mis à faire un petit tour du propriétaire, croisant brièvement le regard d'Akari qui lui répondit d'un petit sourire avant de se remettre au travail. Il ne s'agirait pas d'attirer son attention non plus ! Un sourire, ça en dit long. Ça montre beaucoup de choses à un œil expérimenté, dont celui d'Akari qui pouvait d'ores et déjà pouvoir affirmer beaucoup de choses rien qu'en lisant un sourire. De la joie, de la bonne humeur, de l'empathie, parfois même de la tristesse. Pour le coup, son sourire ne servait qu'à se montrer un peu compatissante vis à vis de son ennui, et surtout à l'exempter de tout reproche. C'est comme quand on croise des représentants de l'ordre dans la rue, Akari n'avait jamais réussi à comprendre pourquoi tout le monde se mettait à flipper et à éviter leurs regards alors qu'ils n'avaient rien à se reprocher.
Par contre, la Senpai à ses côtés avait quelque chose à se reprocher elle. Elle avait même la responsabilité d'elle-même et d'Akari puisqu'elle détenait le dernier mot qui venait d'être échangé. En somme, ça ne tenait qu'à elle de tout faire pour que le surveillant ne soit pas attiré par sa curiosité en venant lire leur petit échange, mais visiblement Kazane avait un peu plus de mal à jouer l'innocente. Sa performance parvint cependant à ne pas attirer l'attention de l'adulte alors que son malaise crevait les yeux ! Au moins elles ne s'étaient pas faites afficher devant toute la salle et Kazane s'était attelée à répondre dès que l'occasion se montrait.
« OOOh interessant ! Splendide ! Samedi prochain, à 11h00, on se retrouve à l'aquarium ? J’aurai besoin de ton numéro de téléphone. »
Elle semblait si heureuse dans sa réponse qu'elle en avait même oubliée de donner son club. Tant pis. C'était le genre de détail qui allait rester dans un coin de la tête d'Akari pour qu'elle le lui demande samedi prochain, du coup ! Ça ressemblait presque à un date, lu comme ça. Le week-end, à l'aquarium, avec sa senpai... C'était bien loin d'un repas cela dit, à moins qu'elles y aillent pour chasser les poissons au harpon et les faire griller... Mais c'était très bien aussi. C'était même parfait. Ce qu'elle exprimait par un sourire à ses lèvres à la simple hâte d'y être. La Kawagoenne avait souvent entendue parler des aquariums, surtout quand ses amis revenaient de vacances et depuis qu'elle était à Kobe. Ce n'était pas monnaie courante à Kawagoe, d'autant plus qu'ils avaient déjà un spectacle similaire à certains coins de rues, quand les eaux des petits ruisselets aux abords des grandes avenues étaient si propre qu'il n'était pas rare de voir des carpes koï y barboter ! Elle se souvenait même de quelques après-midis dans son enfance à capturer des poissons à mains nues pour impressionner ses amis avant de se faire disputer par des adultes raisonnables passant dans le coin. L'incarnation de l'optimisme qu'était Akari en était presque nostalgique... Mais c'était loin d'être un sentiment capable de l'abattre ou lui causer du tort. Au contraire, elle avait attrapée des carpes koï, maintenant ça allait être au tour des raies manta !
Elle retourna alors le bout de papier, son stylo déjà en main quittait le cahier sur lequel elle glissa le bout de papier pour écrire à la fois discrètement et naturellement. Samedi à onze heures... Akari n'avait rien de prévu si sa mémoire était bonne. Et si elle découvrait plus tard que quelque chose était prévu, eh bien elle n'aura qu'à l'annuler. Tout d'un coup, avant même qu'elle ne s'en rende compte, elle ne voyait pas ce qui pourrait être plus intéressant que d'aller à l'aquarium avec Kazane. La blonde réfléchit un moment à ce qu'elle pouvait bien répondre. Donner seulement son numéro serait beaucoup trop sec, alors il fallait ajouter un petit quelque chose avant... À moins qu'elle réfléchisse bien trop pour ne pas faire de gaffe avec sa senpai.
« À l'aquarium ? Ça doit être trop génial ! J'y serais sans faute ! »
Puis elle griffona proprement son numéro de téléphone juste en dessous, en veillant bien à parfaitement former chaque chiffre pour qu'ils soient bien lisibles et qu'il n'y ait aucune place au doute. Ce serait dommage que tout tombe à l'eau à cause d'un numéro mal écrit ! Puis elle replia le papier en regardant une nouvelle fois le surveillant pour ne pas être prise la main de sac. Ses yeux légèrement plissés observèrent les traits de son visage ainsi que l'attention qu'il portait à nouveau à son téléphone. Plutôt qu'une nouvelle partie endiablée, ses sourcils étaient froncés au dessus de ses doigts tapotant frénétiquement l'écran de son téléphone. Sans doute un message important ou conséquent, ou peut être une rupture amoureuse. En tout cas il était clair que l'écran captivait bien plus l'attention de cet homme que ses élèves ! Alors elle fit glisser le papier sans hésiter vers Kazane, en prenant même la peine de lui jeter un regard surplombant son petit sourire satisfait.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 737■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Double peine Avec Akari Arasaka
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Les dernières minutes de la retenue se déroulaient dans une atmosphère à la fois pesante et détendue, un étrange mélange de silence studieux et d’impatience. Le surveillant, de nouveau absorbé par son téléphone, avait levé le nez une ou deux fois, plus par réflexe que par véritable surveillance. Ses yeux fatigués ne semblaient plus être en mesure de prêter attention à la moindre faute d'inattention de la part des élèves.
Lorsque Arasaka tendit le dernier papier, Kazane sourit. Ce rendez-vous à l’aquarium lui paraissait presque trop beau pour être vrai. Son cœur battait encore à un rythme soutenu alors qu'elle observait du coin de l'œil la demoiselle en lui ghochant la tête, scellant l'accord silencieux de leur rencontre.
Quelques instants plus tard, une sonnerie stridente brisa le silence tendu de la retenue, annonçant la fin. Kazane releva la tête et rangea son stylo dans sa trousse, feignant de n’avoir été absorbée que par ses exercices. Mais son esprit, lui, était ailleurs.
Les captifs se levèrent un à un, leurs chaises raclant le sol de manière bruyante, brisant enfin l’atmosphère d'attente qui régnait dans la pièce. Mitsugu se leva également, d’un mouvement vif, prête à quitter la classe. Elle eut juste le temps de croiser une dernière fois le regard fatigué du surveillant qui, d’un simple geste de la main, autorisa tout le monde à quitter les lieux.
Dehors, dans le couloir faiblement éclairé par la lumière de fin de journée, Kazane et Akari marchaient côte à côte, un léger silence s'installant entre elles, ni gêné ni pesant, mais empreint d'une douce complicité. C’est alors que la fille de Tsushima, légèrement en retrait, saisit doucement le bras d'Akari pour la stopper.
La demoiselle baissa un instant les yeux, mordillant sa lèvre inférieure, comme hésitante. Finalement, elle inspira profondément avant de murmurer, un petit sourire en coin :
-« Merci d'avoir passé la retenue avec moi… Honnêtement, je pense que j’aurais dû prendre la sanction pour nous deux. Je me sens un peu coupable. »
Kazane leva enfin les yeux, une lueur de soulagement dans le regard, avant d’ajouter :
-« Bon, j'ai une session de club de natation là, mais je t'enverrai un message ce soir. Promis. »
Un sourire illumina son visage, cette fois pleinement détendu. Sans attendre, elle tourna les talons et se mit à courir avec une légèreté naturelle, sa silhouette élancée se détachant gracieusement dans le couloir tandis qu’elle filait vers la piscine. Ses pas résonnaient faiblement dans les couloirs vides.
La lumière des néons se reflétait légèrement sur ses mèches sombres, ajoutant une sorte d’éclat particulier à sa course.
Le couloir se vidait de l’ombre de Kazane, qui avait désormais tourné un angle pour rejoindre les vestiaires de la piscine, laissant Akari seule.
KoalaVolantLorsque Arasaka tendit le dernier papier, Kazane sourit. Ce rendez-vous à l’aquarium lui paraissait presque trop beau pour être vrai. Son cœur battait encore à un rythme soutenu alors qu'elle observait du coin de l'œil la demoiselle en lui ghochant la tête, scellant l'accord silencieux de leur rencontre.
Quelques instants plus tard, une sonnerie stridente brisa le silence tendu de la retenue, annonçant la fin. Kazane releva la tête et rangea son stylo dans sa trousse, feignant de n’avoir été absorbée que par ses exercices. Mais son esprit, lui, était ailleurs.
Les captifs se levèrent un à un, leurs chaises raclant le sol de manière bruyante, brisant enfin l’atmosphère d'attente qui régnait dans la pièce. Mitsugu se leva également, d’un mouvement vif, prête à quitter la classe. Elle eut juste le temps de croiser une dernière fois le regard fatigué du surveillant qui, d’un simple geste de la main, autorisa tout le monde à quitter les lieux.
Dehors, dans le couloir faiblement éclairé par la lumière de fin de journée, Kazane et Akari marchaient côte à côte, un léger silence s'installant entre elles, ni gêné ni pesant, mais empreint d'une douce complicité. C’est alors que la fille de Tsushima, légèrement en retrait, saisit doucement le bras d'Akari pour la stopper.
La demoiselle baissa un instant les yeux, mordillant sa lèvre inférieure, comme hésitante. Finalement, elle inspira profondément avant de murmurer, un petit sourire en coin :
-« Merci d'avoir passé la retenue avec moi… Honnêtement, je pense que j’aurais dû prendre la sanction pour nous deux. Je me sens un peu coupable. »
Kazane leva enfin les yeux, une lueur de soulagement dans le regard, avant d’ajouter :
-« Bon, j'ai une session de club de natation là, mais je t'enverrai un message ce soir. Promis. »
Un sourire illumina son visage, cette fois pleinement détendu. Sans attendre, elle tourna les talons et se mit à courir avec une légèreté naturelle, sa silhouette élancée se détachant gracieusement dans le couloir tandis qu’elle filait vers la piscine. Ses pas résonnaient faiblement dans les couloirs vides.
La lumière des néons se reflétait légèrement sur ses mèches sombres, ajoutant une sorte d’éclat particulier à sa course.
Le couloir se vidait de l’ombre de Kazane, qui avait désormais tourné un angle pour rejoindre les vestiaires de la piscine, laissant Akari seule.
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