- Jun ZariElève ; en 1ère année■ Age : 21■ Messages : 52■ Inscrit le : 20/08/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 15 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-2
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Le lundi 11 juin 2018 – 18h30 – Dortoir L-2
Je me tiens devant ma future chambre, un sac à moitié plein dans le dos, un autre sur une épaule et une cage transportant mon chat dans une main.
J’ouvre faiblement la porte de la L-2 avec mes doigts libres, fais un pas à l’intérieur et scrute la pièce. Ma tête part lentement à droite et à gauche, et je remarque que l'une des deux zones déjà prises est impeccable. Les livres sont parfaitement alignés et rangés, le lit est fait, ça sent le propre et ça semble si bien nettoyé que ça me donne envie de lécher le paquet pour découvrir quel produit a été utilisé.
J’ai à peine le temps de poser mon pied au sol après l’avoir levé avec difficulté qu’un mec immense et fin avec des boucles châtains s’avance vers moi avec un sourire aussi large que celui du chat d’Alice au Pays des Merveilles. Charmant.
« Salut !!! Moi c’est Léo, Léo Radépacrète, je suis Français ! Je suis arrivé au Japon il y a un mois, enchanté de faire ta connaissance ! Oh, mais tu as un chat !!! Coucou, toi !! Je vais t’aider avec tes affaires ! »
Il entre dans ma zone d’intimité et j’appelle mes orteils à l’aide pour faire un pas ou une glissade en arrière mais… L’autre est trop rapide. Il approche de mon épaule une main qui se veut amicale mais qui fait remonter en moi un frisson d’horreur. Si je ne les avais pas épilés hier, mes poils se seraient hérissés et j’aurais ressenti les boules de chair de poule gonfler sur mes mollets, mon dos et mes bras.
Avant que tout mon corps ne tremble, le type stoppe son mouvement en faisant une grimace un peu stupide. Comme s’il s’était cogné le petit doigt de pied contre un coin de table pointu.
« Oh... Ah oui, c’est vrai, pardon, c’est comme ça qu’il faut faire. »
Son bras s’est arrêté à quelques millimètres de ma chemise, mais j’ai pu en ressentir sa chaleur… Et la sueur couler de ma nuque jusqu’à mes lombaires au passage.
Il fait le pas en arrière qui aurait dû être le mien, se penche à plus de quatre-vingt-dix degrés en avant et me balance à nouveau son blaze et ses politesses. Son japonais est digne de celui d’un robot trop poli et son ton est trop enthousiaste pour l’être flegmatique que je suis. J’attends qu’il se redresse, lui fais un hochement de tête discret au point d’en être imperceptible et regarde le lit le plus proche de la fenêtre située à l’Est. Je le montre avec le menton.
« Jun Zari. Je prends ce lit. »
Je l’esquive sur la droite avant de passer les bureaux des couchettes occupées. J’inspecte visuellement et olfactivement les draps puis, satisfait, je pose mon-Supaa-Sentai-nya-nya-d’amour sur le lit qui sera le mien jusqu’à la fin de ma vie de lycéen.
« Euh mais… »
« Tu voulais te mettre ici ? »
« Euh, non non, pas particulièrement, mais… »
Il fait des mouvements de gauche à droite, comme si son anxiété soudaine l'obligeait à danser. Je l'arrête tout de suite dans son élan chancelant.
« Parfait alors. »
Il récupère la grosse valise qu'il avait posée entre les deux matelas sans propriétaire et la déplace bruyamment jusqu'à son lit.
Lorsqu'il faut prendre une décision groupée, les gens m'agacent rapidement. Sous le prétexte de la politesse, ils font tellement de courbettes qu'ils prennent des plombs avant de se mettre d'accord. J'ai vite compris que ne pas laisser le choix aux autres permettait de gagner du temps, de l'argent et de garder de l'énergie pour faire des choses bien plus utiles que parler dans le vide.
Après une rapide vérification de mon espace, et surtout de l’état du sol sous mes meubles, je pose mes sacs et commence à ranger le peu de fringues que j’ai dans les tiroirs prévus à cet effet.
Je m’occupe soigneusement des sous-vêtements quand une autre personne passe la porte.
Je me tiens devant ma future chambre, un sac à moitié plein dans le dos, un autre sur une épaule et une cage transportant mon chat dans une main.
J’ouvre faiblement la porte de la L-2 avec mes doigts libres, fais un pas à l’intérieur et scrute la pièce. Ma tête part lentement à droite et à gauche, et je remarque que l'une des deux zones déjà prises est impeccable. Les livres sont parfaitement alignés et rangés, le lit est fait, ça sent le propre et ça semble si bien nettoyé que ça me donne envie de lécher le paquet pour découvrir quel produit a été utilisé.
J’ai à peine le temps de poser mon pied au sol après l’avoir levé avec difficulté qu’un mec immense et fin avec des boucles châtains s’avance vers moi avec un sourire aussi large que celui du chat d’Alice au Pays des Merveilles. Charmant.
« Salut !!! Moi c’est Léo, Léo Radépacrète, je suis Français ! Je suis arrivé au Japon il y a un mois, enchanté de faire ta connaissance ! Oh, mais tu as un chat !!! Coucou, toi !! Je vais t’aider avec tes affaires ! »
Il entre dans ma zone d’intimité et j’appelle mes orteils à l’aide pour faire un pas ou une glissade en arrière mais… L’autre est trop rapide. Il approche de mon épaule une main qui se veut amicale mais qui fait remonter en moi un frisson d’horreur. Si je ne les avais pas épilés hier, mes poils se seraient hérissés et j’aurais ressenti les boules de chair de poule gonfler sur mes mollets, mon dos et mes bras.
Avant que tout mon corps ne tremble, le type stoppe son mouvement en faisant une grimace un peu stupide. Comme s’il s’était cogné le petit doigt de pied contre un coin de table pointu.
« Oh... Ah oui, c’est vrai, pardon, c’est comme ça qu’il faut faire. »
Son bras s’est arrêté à quelques millimètres de ma chemise, mais j’ai pu en ressentir sa chaleur… Et la sueur couler de ma nuque jusqu’à mes lombaires au passage.
Il fait le pas en arrière qui aurait dû être le mien, se penche à plus de quatre-vingt-dix degrés en avant et me balance à nouveau son blaze et ses politesses. Son japonais est digne de celui d’un robot trop poli et son ton est trop enthousiaste pour l’être flegmatique que je suis. J’attends qu’il se redresse, lui fais un hochement de tête discret au point d’en être imperceptible et regarde le lit le plus proche de la fenêtre située à l’Est. Je le montre avec le menton.
« Jun Zari. Je prends ce lit. »
Je l’esquive sur la droite avant de passer les bureaux des couchettes occupées. J’inspecte visuellement et olfactivement les draps puis, satisfait, je pose mon-Supaa-Sentai-nya-nya-d’amour sur le lit qui sera le mien jusqu’à la fin de ma vie de lycéen.
« Euh mais… »
« Tu voulais te mettre ici ? »
« Euh, non non, pas particulièrement, mais… »
Il fait des mouvements de gauche à droite, comme si son anxiété soudaine l'obligeait à danser. Je l'arrête tout de suite dans son élan chancelant.
« Parfait alors. »
Il récupère la grosse valise qu'il avait posée entre les deux matelas sans propriétaire et la déplace bruyamment jusqu'à son lit.
Lorsqu'il faut prendre une décision groupée, les gens m'agacent rapidement. Sous le prétexte de la politesse, ils font tellement de courbettes qu'ils prennent des plombs avant de se mettre d'accord. J'ai vite compris que ne pas laisser le choix aux autres permettait de gagner du temps, de l'argent et de garder de l'énergie pour faire des choses bien plus utiles que parler dans le vide.
Après une rapide vérification de mon espace, et surtout de l’état du sol sous mes meubles, je pose mes sacs et commence à ranger le peu de fringues que j’ai dans les tiroirs prévus à cet effet.
Je m’occupe soigneusement des sous-vêtements quand une autre personne passe la porte.
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