- Cosmo Valente MandelliNon validé ; bouhouhou■ Age : 30■ Messages : 1■ Inscrit le : 14/09/2024
Mon personnage
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Cosmo Valente Mandelli
Informations Générales
NOM : Mandelli PRÉNOM : Cosmo Valente DATE DE NAISSANCE : 20 novembre 1987 ÂGE : 31 ans (bientôt) LIEU DE NAISSANCE : Milan, Italie NATIONALITÉ : Italien SEXE : Homme TAILLE : 1m70 POIDS : 66kg ORIENTATION SEXUELLE : Bisexuel
MÉTIER : Bibliothécaire DATE D ARRIVÉE DANS L ÉTABLISSEMENT : Septembre 2018 PERSONNAGE SUR L AVATAR : AVENTURINE de HONKAI STAR RAIL
Souhaite être référent du club : Du travail supplémentaire ? Quelle idée ! (Non-) RAISON RP : Pour le moment il n'a pas envie de trop s'impliquer (= travailler) mais cela pourra être amené à évoluer !
MÉTIER : Bibliothécaire DATE D ARRIVÉE DANS L ÉTABLISSEMENT : Septembre 2018 PERSONNAGE SUR L AVATAR : AVENTURINE de HONKAI STAR RAIL
Souhaite être référent du club : Du travail supplémentaire ? Quelle idée ! (Non-) RAISON RP : Pour le moment il n'a pas envie de trop s'impliquer (= travailler) mais cela pourra être amené à évoluer !
- Code:
<b>HONKAI STAR RAIL</b> ; AVENTURINE <span class="pris">▬</span> [i]Cosmo Valente Mandelli[/i]
Physique & Caractère
Page légèrement jaunie d’un magazine, un visage illuminé d’un sourire éternellement ancré dans le papier et l’encre. Lunettes de soleil abaissées sur son nez, un regard aguicheur jeté à l’objectif et à toute personne qui poserait les yeux sur ce numéro, les interpellant autant par la profondeur de leur expressivité que par leur originalité. Pointe de bleu cerclé d’un violet presque rose. Des lentilles, de toute évidence, mais d’une qualité extraordinaire, un point que la pub vantait sans la moindre crainte. Le texte était cependant vite oublié, éclipsé par la prestance du mannequin. Peau opaline, en harmonie avec le blond crème de la chevelure faussement désorganisée qui encadre son visage. Ce dernier affiche des traits gracieux, presque efféminés si l’on se concentrait sur ses longs cils naturels ou ses lèvres rosées.
Les pans du carton se referment sur ce reliquat du passé et, le même visage fit une petite moue alors que ses mains délicates et gantées bataillaient avec le scotch. Le temps avait inscrit quelques petites rides discrètes dans sa peau, au coin de ses yeux principalement, mais il ne faisait pas son âge pour autant. C’était peut-être grâce à la génétique, ou au sourire décontracté et enjoué qu’il affichait le plus souvent, ou bien il le devait à tout cela à la fois, mais il appréciait comme il se doit ce don de la nature. Guerlain, Lancôme, Dior et compagnie, tout cela ne servait qu’à lui donner un petit coup de pouce à cette gentille Mère Nature, et il ne s’en sentait que plus séduisant. Des artifices diront certains, « une nécessité pour d’autres », leur répondrait-il sur un ton narquois avant de leur conseiller de quoi améliorer leur physique disgracieux.
Dernier carton du salon, ses pas l’emmènent naturellement jusqu’à la chambre. Là, l’immense miroir ornant la porte coulissante de la luxueuse penderie lui renvoie une image peu flatteuse. Regard bleu au naturel, il n’a même pas pris le temps de mettre ses lentilles ou une simple touche de gloss. Oreilles libres, hormis sa paire fétiche gardée de côté, ses boucles avaient toutes regagné sa boîte à bijoux. Ventre plein à craquer, il avait dû faire un tri dans ses colliers, bracelets et autres ornements qu’il affectionnait tant. Nombre d’hommes négligeaient cette petite touche de couleur, ce sens du détail qui permettait de rehausser ou de solidifier la cohésion d’une tenue. Il avait cessé de compter le nombre de fois où on avait voulu le convaincre que tout cela, c’était pour les femmes, ou les gays. Et à chaque fois, il leur avait ri au nez. Imaginez recevoir une leçon de style de la part de sacs à patates ambulants… Hilarant !
A ses pieds, de multiples valises débordent et dégueulent presque de l’ensemble de sa collection. Vestes, chemises, polos, denim… Il avait tant de pièces faites sur-mesure et cela lui fend presque le cœur de devoir les enfermer dans des sacs aussi étroits, et à défaut de pouvoir les transporter de la manière la plus adaptée, il se résout à au moins sauver une tenue qu’il affectionne tant et qui devrait faire son petit effet quand il prendrait l’avion. Il voyait déjà les regards se tourner dans sa direction et suivre chacun de ses mouvements, essayant de deviner quelle célébrité pouvait les bénir de sa présence alors qu’il attendrait loin de la plèbe, prêt pour son embarquement V.I.P.
Un passage express à la salle de bains pour se refaire une petite beauté - sommaire - avant le grand départ. Etagères vidées de ses crèmes et de l’ensemble de ses produits. Il se contente du minimum et, adressant un clin d’œil à son reflet, il remet un peu d’ordre dans sa tenue. Col ouvert et trop court, le tatouage qui orne son cou semble presque être une tâche au milieu de son apparence si soignée. Modèle unique, il fallait un peu de temps pour décoder le motif et y déceler l’assemblage de chiffres et de caractères japonais. Un prénom. Une date de naissance. Il avait si hâte de la revoir !
Ses pas résonnent dans les pièces vides et, alors que par la fenêtre il observe un instant les déménageurs emmener la quasi totalité de ses affaires, la sonnerie de son téléphone le sort de ses pensées. Le nom - ou plutôt le surnom - qui apparaît éclaire son visage d’un sourire. Sur le papier ce n’était qu’une énième conquête, mais leur relation avait su perdurer au delà, et d’une aventure d’un soir, ils étaient devenu de simples amis. C’était un peu comme parcourir le chemin à l’envers, mais l’italien préférait largement cela à une histoire qui aurait pu mal se finir, d’autant qu’il ne pouvait pas dire avoir tissé tant d’amitiés que cela depuis son installation au Japon. Grattement nerveux sur ses paumes, il remonte brièvement l’un des gants qu’il porte pour atteindre plus facilement la peau meurtrie qu’il dissimule en dessous, sans se laisser distraire de son appel. Un rappel. Sordide histoire, mais au moins il avait su en tirer profit d’une certaine manière. Il avait grandi et appris à établir des barrières plus claires, autant dans sa vie de tous les jours que pour ses relations éphémères. La communication était une notion extrêmement importante après tout.
Les pans du carton se referment sur ce reliquat du passé et, le même visage fit une petite moue alors que ses mains délicates et gantées bataillaient avec le scotch. Le temps avait inscrit quelques petites rides discrètes dans sa peau, au coin de ses yeux principalement, mais il ne faisait pas son âge pour autant. C’était peut-être grâce à la génétique, ou au sourire décontracté et enjoué qu’il affichait le plus souvent, ou bien il le devait à tout cela à la fois, mais il appréciait comme il se doit ce don de la nature. Guerlain, Lancôme, Dior et compagnie, tout cela ne servait qu’à lui donner un petit coup de pouce à cette gentille Mère Nature, et il ne s’en sentait que plus séduisant. Des artifices diront certains, « une nécessité pour d’autres », leur répondrait-il sur un ton narquois avant de leur conseiller de quoi améliorer leur physique disgracieux.
Dernier carton du salon, ses pas l’emmènent naturellement jusqu’à la chambre. Là, l’immense miroir ornant la porte coulissante de la luxueuse penderie lui renvoie une image peu flatteuse. Regard bleu au naturel, il n’a même pas pris le temps de mettre ses lentilles ou une simple touche de gloss. Oreilles libres, hormis sa paire fétiche gardée de côté, ses boucles avaient toutes regagné sa boîte à bijoux. Ventre plein à craquer, il avait dû faire un tri dans ses colliers, bracelets et autres ornements qu’il affectionnait tant. Nombre d’hommes négligeaient cette petite touche de couleur, ce sens du détail qui permettait de rehausser ou de solidifier la cohésion d’une tenue. Il avait cessé de compter le nombre de fois où on avait voulu le convaincre que tout cela, c’était pour les femmes, ou les gays. Et à chaque fois, il leur avait ri au nez. Imaginez recevoir une leçon de style de la part de sacs à patates ambulants… Hilarant !
A ses pieds, de multiples valises débordent et dégueulent presque de l’ensemble de sa collection. Vestes, chemises, polos, denim… Il avait tant de pièces faites sur-mesure et cela lui fend presque le cœur de devoir les enfermer dans des sacs aussi étroits, et à défaut de pouvoir les transporter de la manière la plus adaptée, il se résout à au moins sauver une tenue qu’il affectionne tant et qui devrait faire son petit effet quand il prendrait l’avion. Il voyait déjà les regards se tourner dans sa direction et suivre chacun de ses mouvements, essayant de deviner quelle célébrité pouvait les bénir de sa présence alors qu’il attendrait loin de la plèbe, prêt pour son embarquement V.I.P.
Un passage express à la salle de bains pour se refaire une petite beauté - sommaire - avant le grand départ. Etagères vidées de ses crèmes et de l’ensemble de ses produits. Il se contente du minimum et, adressant un clin d’œil à son reflet, il remet un peu d’ordre dans sa tenue. Col ouvert et trop court, le tatouage qui orne son cou semble presque être une tâche au milieu de son apparence si soignée. Modèle unique, il fallait un peu de temps pour décoder le motif et y déceler l’assemblage de chiffres et de caractères japonais. Un prénom. Une date de naissance. Il avait si hâte de la revoir !
Ses pas résonnent dans les pièces vides et, alors que par la fenêtre il observe un instant les déménageurs emmener la quasi totalité de ses affaires, la sonnerie de son téléphone le sort de ses pensées. Le nom - ou plutôt le surnom - qui apparaît éclaire son visage d’un sourire. Sur le papier ce n’était qu’une énième conquête, mais leur relation avait su perdurer au delà, et d’une aventure d’un soir, ils étaient devenu de simples amis. C’était un peu comme parcourir le chemin à l’envers, mais l’italien préférait largement cela à une histoire qui aurait pu mal se finir, d’autant qu’il ne pouvait pas dire avoir tissé tant d’amitiés que cela depuis son installation au Japon. Grattement nerveux sur ses paumes, il remonte brièvement l’un des gants qu’il porte pour atteindre plus facilement la peau meurtrie qu’il dissimule en dessous, sans se laisser distraire de son appel. Un rappel. Sordide histoire, mais au moins il avait su en tirer profit d’une certaine manière. Il avait grandi et appris à établir des barrières plus claires, autant dans sa vie de tous les jours que pour ses relations éphémères. La communication était une notion extrêmement importante après tout.
Histoire
Notre histoire commence à Milan, et plus précisément à Ca’Granda, ou aussi appelé l’Ospedale Maggiore. Fondé en 1456, il s’agit du plus vieil établissement médical de la ville qui, doublé d’une université, pouvait désormais se targuer d’accueillir l’un des bébés les plus époustouflants de sa génération. Mandelli. Un nom relativement commun en italie, mais peut-être était-ce déjà un signe de son amour futur pour la mode et les beaux atours ? Un point commun de plus qu’il partageait avec l’éclatante Krizia, mais pour le moment, il n’était encore qu’un petit bébé que sa mère dorlotait de tout son amour. Son père, styliste de métier, n’était pas en reste. Ils avaient tellement espéré amener une jolie tête blonde dans ce monde gris et froid, luttant contre les aléas du destin, manquant parfois de se laisser décourager par les avis pessimistes des médecins, mais leur persévérance avait été finalement récompensée. Et ce miracle était tellement plus que tout ce qu’ils avaient pu imaginer !
Mais déjà un problème s’imposait aux jeunes parents. Quel prénom pourrait convenir à ce petit chérubin de lumière ? Alfonso ? Trop commun. Zefirino ? Original, mais un peu trop…. butant en bouche. Ils cherchèrent, encore et encore, échangèrent leurs idées mais déterminer un prénom doit toujours se baser sur une règle simple mais efficace : c’est deux oui, un non. Et au bout d’une bonne heure, ils parvinrent à s’arrêter sur deux prénoms. Cosmo et Valente. Voyant qu’ils ne parviendraient pas à trancher, Madame proposa alors l’évidence : un prénom composé. A la fois l’harmonie et le courage. Augure parfaite pour cette bénédiction du ciel.
Et alors que le couple se remet doucement de ses émotions, la porte de la chambre s’ouvre sur une dame un peu plus âgée, mais à la prestance indiscuta-
« Attends attends, tu espères vraiment Meryl Streep pour jouer ta grand-mère à l’écran ? »
Sous son chapeau de paille, l’adolescent aux cheveux blonds esquisse un sourire plein d’assurance.
« Bien sûr ! Seule un actrice de talent aura le droit d’incarner ma nonna ! Bon, tu me laisses continuer ? »
Et dans un rire, le jeune garçon reprend le récit fantasque de sa vie, enjolivant quelques points mais qui étaient insignifiants dans la fresque paradisiaque de sa réalité. Il n’avait jamais manqué de rien. Attention, amour, jouets, amis… L’un de ses plus grands traumas devait être d’avoir un jour perdu l’un de ses ours en peluche favori lors d’une sortie en mer sur le bateau de plaisance de ses parents. La tristesse qui avait déchiré son petit coeur s’était vite dissipée quand, une fois à terre, son père lui avait offert le combo glace, balade à dos de poney et deux nouveaux ours en peluche pour compenser.
Gâté pourri ? Il en était devenu la définition même, et pourtant cela ne l’avait pas empêché d’être quelqu’un de très apprécié pour autre chose que son argent. Oh, certains de ses “amis” en avaient bien profité au début, mais ils avaient fini par se laisser séduire par son côté charmeur et sa tchatche sans pareil. A l’aise avec la verbe, la gestuelle, il s’est naturellement tourné très jeune vers le théâtre en parallèle de ses études, tout en trouvant du temps à consacrer à l’une de ses passions : la mode ! Il ne vivait pas à Milano même - capitale de la mode italienne - mais ses parents n’hésitaient jamais à l’y emmener, que ce soit pour des réceptions de la haute ou des défilés. Depuis tout petit, il avait été séduit par le bruissement des étoffes, l’harmonie des couleurs, les messages qu’un simple bout de tissu pouvait communiquer.
Et pourtant, contre toute attente, il ne poursuivit pas des études dans ce domaine. C’était son rêve de môme, c’est vrai, il en parlait parfois du matin au soir, mais une autre passion avait fini par la supplanter une fois arrivé à l’adolescence. Les langues. Et, parlons crûment, ce n’était pas tant celles qu’on parlait que celles de ses premières conquêtes. Bien sûr, sur le papier, ce n’était pas incompatible avec une carrière dans la mode ou le stylisme, mais comment conquérir des coeurs quand notre emploi du temps était plus rempli que celui d’un ministre en période de crise ? D’autant qu’à côté de tout cela, il s’est trouvé quelques offres de mannequinat. Rien de bien exceptionnel, vous avez peut-être vu à l’époque son doux minois dans certains magazines ou peut-être une fois en couverture d’un exemplaire de Vogue, un classique bien sûr.
Dans tous les cas, il se découvrit cette nouvelle passion dès la fin de son lycée - qu’il avait fait en Angleterre, tant qu’à faire - et il choisit de l’approfondir lors de ses études universitaires, qu’il partit faire à Paris. Là-bas, il goûta aux spécialités locales - Stéphanie, Maxime, Julien, Rozenn, et tant d’autres ! - tout en suivant en parallèle des études… multiples. D’abord une tentative de licence en LEA (langues étrangères appliquées), sans grand intérêt et qu’il ne renouvela pas pour une deuxième année. Il essaya l’histoire, les arts du spectacle (qu’il arrêta en cours d’année parce que bien trop épuisant), et finalement, il fit la rencontre de Mitsuko. Jolie petite étudiante japonaise, venue passer un an dans ce merveilleux pays qu’était la France. Fling d’un soir qui eut des conséquences inattendues.
Comme le disait le Dr. Ian Malcolm : « Life finds a way. » Et malgré leurs précautions, Mitsuko le prit à parti un mois plus tard pour lui annoncer la terrible nouvelle : elle était enceinte. Bien évidemment, du haut de ses vingt ans, le pauvre étudiant n’était pas prêt à devenir père, et elle non plus, certainement ? Il lui proposa l’une des solutions les plus évidentes, à savoir de laisser tout ça derrière eux et de ne pas forcer la venue de ce petit imprévu.
Mitsuko refusa.
Désemparé un temps, le jeune homme chercha des moyens légaux de se détacher de cette situation terrifiante, et c’est alors que l’histoire remonta aux oreilles de ses parents. Eux qui n’avaient jamais rien dit quand aux frasques de leur petit chérubin. Eux qui avaient toujours soutenu chacune de ses lubies, de ses passions. Eux qui finançaient sans le questionner son train de vie lascif et fantasque. Pour la première fois de leur vie, ils lui mirent un ola. Et on était loin de la petite tape sur les doigts pour lui indiquer de ne plus recommencer, oh non. Pour une fois, il allait assumer ses conneries et se reprendre en main. Sinon ? Sinon, adieu l’héritage et, pour commencer, adieu l’argent de poche mensuel.
Un mariage de convenance eut lieu, et, dans la foulée, le nouveau couple partit pour le Japon - Tokyo - à la demande de Mitsuko, peu de temps après la naissance de leur fille. Un non, deux oui, encore une fois. La jeune maman mit son veto sur tous les noms européens qu’il proposait et, finalement, ils parvinrent à se mettre d’accord sur Himeko. Il capitula plus qu’il n’accepta le prénom, mais soit, ce n’était pas comme s’il projetait d’être un père très présent à l’époque. Le changement de pays - et de culture - lui fit un sacré choc, mais comme souvent, il ne lui fallut que quelques jours pour s’adapter et reprendre son apprentissage de la langue ainsi que des us et coutumes.
Bien évidemment, la vie à trois quand personne n’a demandé à être là, c’est pas si simple et, dans leur entourage, personne ne s’étonna vraiment quand ils optèrent pour un divorce à l’amiable deux ans plus tard. Une aubaine, au vu de la législation japonaise qui lui permettait de ne pas s’embêter avec la garde partagée et tutti quanti ? Pas vraiment. Deux ans, c’est long, et malgré lui, malgré tout ce qu’il avait pu penser jusqu’à l’instant de sa naissance, Cosmo avait fini par s’attacher à ce petit bout de chou qu’était sa fille. Par chance, son ex-épouse n’était pas du genre vindicative : malgré le divorce, les parents Mandelli avaient insisté pour demeurer présents dans la vie de leur petite-fille et, tout ce qu’ils ne payaient plus pour leur fainéant de fils, ils n’hésitaient pas un seul instant à le proposer à leur ex-bru ainsi qu’à le stocker sur un compte pour le futur de leur petit amour. Alors, dans un élan de grande magnanimité, Mitsuko consentit à s’organiser pour partager la garde de leur princesse ou au moins autoriser des visites, quand l’emploi du temps de l’italien le permettait.
Entre temps, le compte en banque du blond s’était pas mal desséché et - horreur - il lui avait fallu trouver un emploi ! Grâce à quelques contacts, il vole de petit contrat en petit contrat, devant tantôt consultant en mode, tantôt mannequin, pour finir par signer dans une petite agence qui le pousse sur quelques tournages. Sa beauté étrangère plaît, mais il ne décroche jamais de grand rôle ni vraiment de temps d’antenne assez conséquent, mais cela suffit pour qu’il puisse vivre correctement tout en gâtant au maximum sa petite chérie. Oh, et c’est sans doute à cette époque qu’il commence à contracter quelques dettes afin de toujours être à la hauteurs aux yeux de sa Himeko d’amour, mais ce n’est qu’un détail bien sûr. La vie tokyoïte lui pèse cependant, son agence l’étouffe de multiple contrats et il a assez peu de temps libre à consacrer à sa fille, mais cela, il ne s’en rend compte que le jour où Mitsuko est mutée à Kobe, il y a de cela un an. La distance signifiante entre les deux villes devient un véritable frein à sa relation père-fille et, du jour au lendemain, Cosmo envoie tout balader. Les contrats. Son agence. Les tournages. Il plie bagages et décolle pour cette nouvelle ville, nouvelle vie.
Et c’est le début de la galère. Son brusque départ sans véritable explications a conduit sa précédente agence à le torpiller auprès de leurs concurrentes locales, et s’il s’agit d’un petit passage à vide, cela lui permet de prendre un peu de recul sur sa situation. A quoi bon suivre la prunelle de ses yeux s’il se retrouve à nouveau accablé par des horaires et des plannings trop envahissants ? Sur les conseils d’un ami, il envoie alors des CV à gauche et à droite, sans trop d’espoir pour certains postes. Par exemple, l’académie de Kobe qui recherchait un bibliothécaire ? Sur un coup de bol ça pouvait passer mais jamais il n’avait les qualifica- Il était retenu ? C’est un peu surpris que l’italien se rendit à l’entretien d’embauche et, très vite, il se rendit compte du souci. Ce n’était pas son CV. Enfin si. Mais non. Est-ce que vous vous souvenez du live action « Le jour où je me suis réincarné en livre » ? Non ? C’est normal, c’était merdique, mais il avait eu un rôle de background où il jouait l’un des bibliothécaires. Et pour passer le casting, il s’était ramené avec un CV qui, bien que partiellement appuyé sur son vécu, était tout de même plutôt idéalisé par endroits. Eh bien il ne savait pas trop comment, mais c’était ça que l’académie avait reçu. Alors, après une longue hésitation de deux secondes, Cosmo décida de jouer le jeu. Après tout, il serait malpoli de corriger un membre de l’administration, non ? Ahah-
Mais déjà un problème s’imposait aux jeunes parents. Quel prénom pourrait convenir à ce petit chérubin de lumière ? Alfonso ? Trop commun. Zefirino ? Original, mais un peu trop…. butant en bouche. Ils cherchèrent, encore et encore, échangèrent leurs idées mais déterminer un prénom doit toujours se baser sur une règle simple mais efficace : c’est deux oui, un non. Et au bout d’une bonne heure, ils parvinrent à s’arrêter sur deux prénoms. Cosmo et Valente. Voyant qu’ils ne parviendraient pas à trancher, Madame proposa alors l’évidence : un prénom composé. A la fois l’harmonie et le courage. Augure parfaite pour cette bénédiction du ciel.
Et alors que le couple se remet doucement de ses émotions, la porte de la chambre s’ouvre sur une dame un peu plus âgée, mais à la prestance indiscuta-
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« Attends attends, tu espères vraiment Meryl Streep pour jouer ta grand-mère à l’écran ? »
Sous son chapeau de paille, l’adolescent aux cheveux blonds esquisse un sourire plein d’assurance.
« Bien sûr ! Seule un actrice de talent aura le droit d’incarner ma nonna ! Bon, tu me laisses continuer ? »
Et dans un rire, le jeune garçon reprend le récit fantasque de sa vie, enjolivant quelques points mais qui étaient insignifiants dans la fresque paradisiaque de sa réalité. Il n’avait jamais manqué de rien. Attention, amour, jouets, amis… L’un de ses plus grands traumas devait être d’avoir un jour perdu l’un de ses ours en peluche favori lors d’une sortie en mer sur le bateau de plaisance de ses parents. La tristesse qui avait déchiré son petit coeur s’était vite dissipée quand, une fois à terre, son père lui avait offert le combo glace, balade à dos de poney et deux nouveaux ours en peluche pour compenser.
Gâté pourri ? Il en était devenu la définition même, et pourtant cela ne l’avait pas empêché d’être quelqu’un de très apprécié pour autre chose que son argent. Oh, certains de ses “amis” en avaient bien profité au début, mais ils avaient fini par se laisser séduire par son côté charmeur et sa tchatche sans pareil. A l’aise avec la verbe, la gestuelle, il s’est naturellement tourné très jeune vers le théâtre en parallèle de ses études, tout en trouvant du temps à consacrer à l’une de ses passions : la mode ! Il ne vivait pas à Milano même - capitale de la mode italienne - mais ses parents n’hésitaient jamais à l’y emmener, que ce soit pour des réceptions de la haute ou des défilés. Depuis tout petit, il avait été séduit par le bruissement des étoffes, l’harmonie des couleurs, les messages qu’un simple bout de tissu pouvait communiquer.
Et pourtant, contre toute attente, il ne poursuivit pas des études dans ce domaine. C’était son rêve de môme, c’est vrai, il en parlait parfois du matin au soir, mais une autre passion avait fini par la supplanter une fois arrivé à l’adolescence. Les langues. Et, parlons crûment, ce n’était pas tant celles qu’on parlait que celles de ses premières conquêtes. Bien sûr, sur le papier, ce n’était pas incompatible avec une carrière dans la mode ou le stylisme, mais comment conquérir des coeurs quand notre emploi du temps était plus rempli que celui d’un ministre en période de crise ? D’autant qu’à côté de tout cela, il s’est trouvé quelques offres de mannequinat. Rien de bien exceptionnel, vous avez peut-être vu à l’époque son doux minois dans certains magazines ou peut-être une fois en couverture d’un exemplaire de Vogue, un classique bien sûr.
Dans tous les cas, il se découvrit cette nouvelle passion dès la fin de son lycée - qu’il avait fait en Angleterre, tant qu’à faire - et il choisit de l’approfondir lors de ses études universitaires, qu’il partit faire à Paris. Là-bas, il goûta aux spécialités locales - Stéphanie, Maxime, Julien, Rozenn, et tant d’autres ! - tout en suivant en parallèle des études… multiples. D’abord une tentative de licence en LEA (langues étrangères appliquées), sans grand intérêt et qu’il ne renouvela pas pour une deuxième année. Il essaya l’histoire, les arts du spectacle (qu’il arrêta en cours d’année parce que bien trop épuisant), et finalement, il fit la rencontre de Mitsuko. Jolie petite étudiante japonaise, venue passer un an dans ce merveilleux pays qu’était la France. Fling d’un soir qui eut des conséquences inattendues.
Comme le disait le Dr. Ian Malcolm : « Life finds a way. » Et malgré leurs précautions, Mitsuko le prit à parti un mois plus tard pour lui annoncer la terrible nouvelle : elle était enceinte. Bien évidemment, du haut de ses vingt ans, le pauvre étudiant n’était pas prêt à devenir père, et elle non plus, certainement ? Il lui proposa l’une des solutions les plus évidentes, à savoir de laisser tout ça derrière eux et de ne pas forcer la venue de ce petit imprévu.
Mitsuko refusa.
Désemparé un temps, le jeune homme chercha des moyens légaux de se détacher de cette situation terrifiante, et c’est alors que l’histoire remonta aux oreilles de ses parents. Eux qui n’avaient jamais rien dit quand aux frasques de leur petit chérubin. Eux qui avaient toujours soutenu chacune de ses lubies, de ses passions. Eux qui finançaient sans le questionner son train de vie lascif et fantasque. Pour la première fois de leur vie, ils lui mirent un ola. Et on était loin de la petite tape sur les doigts pour lui indiquer de ne plus recommencer, oh non. Pour une fois, il allait assumer ses conneries et se reprendre en main. Sinon ? Sinon, adieu l’héritage et, pour commencer, adieu l’argent de poche mensuel.
Un mariage de convenance eut lieu, et, dans la foulée, le nouveau couple partit pour le Japon - Tokyo - à la demande de Mitsuko, peu de temps après la naissance de leur fille. Un non, deux oui, encore une fois. La jeune maman mit son veto sur tous les noms européens qu’il proposait et, finalement, ils parvinrent à se mettre d’accord sur Himeko. Il capitula plus qu’il n’accepta le prénom, mais soit, ce n’était pas comme s’il projetait d’être un père très présent à l’époque. Le changement de pays - et de culture - lui fit un sacré choc, mais comme souvent, il ne lui fallut que quelques jours pour s’adapter et reprendre son apprentissage de la langue ainsi que des us et coutumes.
Bien évidemment, la vie à trois quand personne n’a demandé à être là, c’est pas si simple et, dans leur entourage, personne ne s’étonna vraiment quand ils optèrent pour un divorce à l’amiable deux ans plus tard. Une aubaine, au vu de la législation japonaise qui lui permettait de ne pas s’embêter avec la garde partagée et tutti quanti ? Pas vraiment. Deux ans, c’est long, et malgré lui, malgré tout ce qu’il avait pu penser jusqu’à l’instant de sa naissance, Cosmo avait fini par s’attacher à ce petit bout de chou qu’était sa fille. Par chance, son ex-épouse n’était pas du genre vindicative : malgré le divorce, les parents Mandelli avaient insisté pour demeurer présents dans la vie de leur petite-fille et, tout ce qu’ils ne payaient plus pour leur fainéant de fils, ils n’hésitaient pas un seul instant à le proposer à leur ex-bru ainsi qu’à le stocker sur un compte pour le futur de leur petit amour. Alors, dans un élan de grande magnanimité, Mitsuko consentit à s’organiser pour partager la garde de leur princesse ou au moins autoriser des visites, quand l’emploi du temps de l’italien le permettait.
Entre temps, le compte en banque du blond s’était pas mal desséché et - horreur - il lui avait fallu trouver un emploi ! Grâce à quelques contacts, il vole de petit contrat en petit contrat, devant tantôt consultant en mode, tantôt mannequin, pour finir par signer dans une petite agence qui le pousse sur quelques tournages. Sa beauté étrangère plaît, mais il ne décroche jamais de grand rôle ni vraiment de temps d’antenne assez conséquent, mais cela suffit pour qu’il puisse vivre correctement tout en gâtant au maximum sa petite chérie. Oh, et c’est sans doute à cette époque qu’il commence à contracter quelques dettes afin de toujours être à la hauteurs aux yeux de sa Himeko d’amour, mais ce n’est qu’un détail bien sûr. La vie tokyoïte lui pèse cependant, son agence l’étouffe de multiple contrats et il a assez peu de temps libre à consacrer à sa fille, mais cela, il ne s’en rend compte que le jour où Mitsuko est mutée à Kobe, il y a de cela un an. La distance signifiante entre les deux villes devient un véritable frein à sa relation père-fille et, du jour au lendemain, Cosmo envoie tout balader. Les contrats. Son agence. Les tournages. Il plie bagages et décolle pour cette nouvelle ville, nouvelle vie.
Et c’est le début de la galère. Son brusque départ sans véritable explications a conduit sa précédente agence à le torpiller auprès de leurs concurrentes locales, et s’il s’agit d’un petit passage à vide, cela lui permet de prendre un peu de recul sur sa situation. A quoi bon suivre la prunelle de ses yeux s’il se retrouve à nouveau accablé par des horaires et des plannings trop envahissants ? Sur les conseils d’un ami, il envoie alors des CV à gauche et à droite, sans trop d’espoir pour certains postes. Par exemple, l’académie de Kobe qui recherchait un bibliothécaire ? Sur un coup de bol ça pouvait passer mais jamais il n’avait les qualifica- Il était retenu ? C’est un peu surpris que l’italien se rendit à l’entretien d’embauche et, très vite, il se rendit compte du souci. Ce n’était pas son CV. Enfin si. Mais non. Est-ce que vous vous souvenez du live action « Le jour où je me suis réincarné en livre » ? Non ? C’est normal, c’était merdique, mais il avait eu un rôle de background où il jouait l’un des bibliothécaires. Et pour passer le casting, il s’était ramené avec un CV qui, bien que partiellement appuyé sur son vécu, était tout de même plutôt idéalisé par endroits. Eh bien il ne savait pas trop comment, mais c’était ça que l’académie avait reçu. Alors, après une longue hésitation de deux secondes, Cosmo décida de jouer le jeu. Après tout, il serait malpoli de corriger un membre de l’administration, non ? Ahah-
- Chronologie:
- Nov. 1987 → Naissance à Milan
Fév. 2007 → Naissance de sa fille, Himeko. Mariage avec Mitsuko Kajiwara.
Mars 2007 → Emménage au Japon (Tokyo) sous la pression parentale et vis pendant un an de ses petites économies
Fin 2009 → Divorce à l’amiable, enchaîne les contrats au sein d’une agence.
2017 → La mère de sa fille déménage à Kobe, il démissionne et les suit afin de garder contact avec sa Himeko chérie.
Sept. 2018 → Rentrée à KHS en tant que bibliothécaire.
Au niveau des langues
Italien - Langue maternelle
Anglais - Très bon niveau (C1)
Japonais - Correct (B2 → C1) Il lui manque quelques subtilités de la langue, mais il s’améliore. En revanche, il a un accent épouvantable. [Il fait exprès d’écorcher la langue pour paraître plus ignorant qu’il ne l’est réellement]
Français - Correct (B2) Il est plus doué dans la compréhension que dans la formulation de phrases.
Anglais - Très bon niveau (C1)
Japonais - Correct (B2 → C1) Il lui manque quelques subtilités de la langue, mais il s’améliore. En revanche, il a un accent épouvantable. [Il fait exprès d’écorcher la langue pour paraître plus ignorant qu’il ne l’est réellement]
Français - Correct (B2) Il est plus doué dans la compréhension que dans la formulation de phrases.
Giapponese : #FABC3F | Italiano : #E85C0D
Inglese : #C7253E | Francese : #821131
- Shin SaitoA l'université ; 1è année■ Age : 38■ Messages : 240■ Inscrit le : 29/06/2024
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Septembre 2018
Le tant attendu Cosmo !
Ca va me motiver à finir mon solo tout ça.
Très jolie fiche, très jolie plume (*la place dans les cheveux de la diva*), j'ai hâte de voir ce que donne ce 'faussaire' en RP.
Bon courage pour la validation !
Très jolie fiche, très jolie plume (*la place dans les cheveux de la diva*), j'ai hâte de voir ce que donne ce 'faussaire' en RP.
Bon courage pour la validation !
- Noboru FujikiA l'université ; 1è année■ Age : 28■ Messages : 285■ Inscrit le : 30/05/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-5
❖ Arrivé(e) en : Rentrée 2018
Zieute Monsieur Cosmo tout en cassant 500 grammes de spaghetti en deux et préparant une pizza au ketchup, ananas et poulet
Re-bienvenue, je m'occupe du banquet de bienvenue, il faudra tout manger monsieur.
Re-bienvenue, je m'occupe du banquet de bienvenue, il faudra tout manger monsieur.
Noboru parle japonais en cc3300, anglais en 0066ff et français en 009900
(Ne vous demandez pas quand il ira parler sans râler, sans faire de grimace ou sans soupirer, c'est mieux de ne pas se poser la question... Vous gardez encore espoir comme ça...)
- Aliénor de ClairefontaineA l'université ; 1è année■ Age : 28■ Messages : 54■ Inscrit le : 14/07/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-104
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Avril 2018
Monsieur Cosmo, enfin !
J'ai hate de me réfugier derrière vous pour que vous me protégiez de l'odieux Monsieur Félix !
J'ai hate de me réfugier derrière vous pour que vous me protégiez de l'odieux Monsieur Félix !
"Aussi brave que fragile, je reste la reine de l'Opéra !"
Main Theme : https://www.youtube.com/watch?v=npyiiInMA0w
Francais [#254682] | Anglais [#6379b6] | Japonais [#79a7bf]
- Irumi MiyamotoPersonnel ; prof de danse■ Age : 26■ Messages : 64■ Inscrit le : 23/08/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1 - Appartement
❖ Arrivé(e) en : Fin Octobre 2018
Oh, quel beau choix d'avatar (Aventurine main ici présente) ! Re-bienvenue sous cette forme !
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