- Mathéo TakahashiA l'université ; 2è année■ Age : 31■ Messages : 571■ Inscrit le : 09/12/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-5
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Buffet d'intentions
25 novembre 2018
Depuis qu’il avait remplacé Lou au service, aidant sa petite sœur à fuir la dure vie de labeur qu’il estimait qu’elle n’avait pas encore à vivre à son âge, Mathéo n’avait pas remis les pieds au restaurant familial. Il faut dire qu’il le déteste. De près, comme de loin. En observant ses parents s’activer pour les derniers préparatifs, il se redemande ce qu’il fait là. Ses yeux balayent la pièce avec attention, vérifiant chaque détail. Le local du restaurant n’est pas très grand mais la décoration lui donne une certaine allure, ses parents ont su capturer le style à la française. C’est charmant, confortable et raffiné. Digne d’un beau restau’ parisien. Les couleurs et textures ont été choisies avec soin, chaque table s’accorde dans l’espace avec ingéniosité pour gagner de la place sans alourdir l’ambiance. De jolis tableaux ornent les murs, mettant en valeur monuments et ruelles parisiennes. Impossible de se tromper sur le type de cuisine auquel s’attendre ici.
Le restaurant a été nettoyé de fond en comble ce matin, la serveuse que ses parents ont été obligés d’embaucher au départ de Lou est venue faire des heures supplémentaires et ses parents sont épuisés. La veille, ils avaient fermé à 2h du matin et le ménage avait commencé à 5h. Mathéo s’était proposé d’aider aussi, sentant qu’on sortirait ses sœurs du lit s’il n’intervenait pas. Pour un évènement pareil, ses parents étaient prêts à tout, y compris à faire récurer les cuisines à leurs enfants un dimanche matin. Ils auraient eu à tirer Anna hors du lit avec hargne pour la ramener ici – elle qui déteste l’endroit autant que lui – mais Lou se serait sentie obligé d’aider. Il sait qu’elle se sent toujours coupable d’avoir lâché le service et que ses parents ai été obligé d’embaucher une personne supplémentaire. Heureusement, leurs dits parents avaient compris que ce n’était même pas la peine d’y penser lorsqu’il s’était proposé d’être là aux aurores. Le restaurant était loin d’être sale, son père veillait à sa propreté avec un oeil de lynx, n’hésitant pas à mettre la main à l’éponge si nécessaire mais pour recevoir les Le Lidec la propreté n’était pas suffisante, il fallait que tout soit impeccable. 4H à tout re-nettoyer de fond en comble et il avait laissé ses parents aux fourneaux, rentrant chez lui pour quelques heures de révisions et une douche. Qu’ils obtiennent ou non ce contrat lui importait peu en réalité… pourtant, il ne pouvait s'empêcher d'angoisser. A bien y réfléchir, cela ne ferait pas de mal aux finances de la famille et la pub causée par l'événement aiderait grandement l'entreprise familiale… ce n’est pas tous les jours que l’on peut être les traiteurs d’un gala de charité organisé par les Le Lidec. Il avait beau se dire que ça ne le concernait pas, il ne pouvait éliminer complètement la pression de ses épaules.
En quittant son appartement, Mathéo se demande encore comment c’est possible… Est-ce que Nolan leur a soufflé le nom de ses parents ? Seito a pu lui parler du restaurant… Ou bien est-ce un pur hasard ? Arf. Peu importe. A midi, heure du rendez-vous, il se tient devant l’accueil et reçoit les Le lidec avec politesse, vêtu de son plus beau costard. Le seul qu’il ait, en réalité. Il aurait pu laisser ses parents se débrouiller à partir de là. Après tout, il estimait qu'avoir participé au nettoyage était une aide suffisante pour ne pas offenser le karma… mais comme c’était lui qui avait eu les Le lidec au téléphone, il s’était senti obligé d’être présent. Hah… vraiment, quelle fine idée il avait eu de répondre au fixe du domicile familiale. A vouloir jouer les bons fils, voilà dans quoi il se retrouvait : une mauvaise comédie culinaire.
« Madame et Monsieur Le Lidec, bonjour. Je vous en prie, entrez » salut-il leur invité à l’entrée, dans un français tout aussi impeccable que l’endroit, le dos poliment incliné. Par précaution et égard pour madame le Lidec dont il ne connaît pas le niveau de français, il continue en japonais. « Est-ce que je peux prendre vos manteaux ? » demande-t-il, avant de réaliser qu’une troisième personne est présente. Sur le moment, il se fige, déstabilisé. « Le Lidec-san… ? »
Que fait Nolan ici ???
« Ah ! Bonjour !! » s’enthousiasme sa mère en sortant de la cuisine, les mains chargées d’un plateau qu’elle dépose sur le buffet, installé sur plusieurs tables. « Oh ! Bienvenue ! » entonne son père en suivant. Les deux viennent saluer leurs invités, tout aussi polis que lui, bien que plus chaleureux.
« J’espère que vous avez faim, nous vous avons préparé plusieurs petites choses à goûter » annonce sa mère après avoir salué tout le monde, Nolan y compris. « Vous avez bien fait d’emmener votre fils, un estomac de plus ne sera pas de trop » plaisante-t-elle en leur montrant le buffet. « Vous connaissez notre fils aîné, Mathéo ? » demande son père à Nolan, en remarquant l’air gêné de son fils. Cela fait longtemps qu'il n'a pas rencontré de ses connaissances.« Oui » répond sobrement ce dernier, laissant son père sur sa faim, le regard fouinant vers chez Nolan. Mais Mathéo estime que ses relations ne le regarde pas. Il n'a rien de plus à ajouter de son côté. Fuyant, il se décale un peu plus loin alors que ses parents présentent les premiers amuse-bouches. Ce n'est pas comme si Nolan était venu pour le voir de toute façon et depuis l'anniversaire de Seito, il préfère l'éviter
Le restaurant a été nettoyé de fond en comble ce matin, la serveuse que ses parents ont été obligés d’embaucher au départ de Lou est venue faire des heures supplémentaires et ses parents sont épuisés. La veille, ils avaient fermé à 2h du matin et le ménage avait commencé à 5h. Mathéo s’était proposé d’aider aussi, sentant qu’on sortirait ses sœurs du lit s’il n’intervenait pas. Pour un évènement pareil, ses parents étaient prêts à tout, y compris à faire récurer les cuisines à leurs enfants un dimanche matin. Ils auraient eu à tirer Anna hors du lit avec hargne pour la ramener ici – elle qui déteste l’endroit autant que lui – mais Lou se serait sentie obligé d’aider. Il sait qu’elle se sent toujours coupable d’avoir lâché le service et que ses parents ai été obligé d’embaucher une personne supplémentaire. Heureusement, leurs dits parents avaient compris que ce n’était même pas la peine d’y penser lorsqu’il s’était proposé d’être là aux aurores. Le restaurant était loin d’être sale, son père veillait à sa propreté avec un oeil de lynx, n’hésitant pas à mettre la main à l’éponge si nécessaire mais pour recevoir les Le Lidec la propreté n’était pas suffisante, il fallait que tout soit impeccable. 4H à tout re-nettoyer de fond en comble et il avait laissé ses parents aux fourneaux, rentrant chez lui pour quelques heures de révisions et une douche. Qu’ils obtiennent ou non ce contrat lui importait peu en réalité… pourtant, il ne pouvait s'empêcher d'angoisser. A bien y réfléchir, cela ne ferait pas de mal aux finances de la famille et la pub causée par l'événement aiderait grandement l'entreprise familiale… ce n’est pas tous les jours que l’on peut être les traiteurs d’un gala de charité organisé par les Le Lidec. Il avait beau se dire que ça ne le concernait pas, il ne pouvait éliminer complètement la pression de ses épaules.
En quittant son appartement, Mathéo se demande encore comment c’est possible… Est-ce que Nolan leur a soufflé le nom de ses parents ? Seito a pu lui parler du restaurant… Ou bien est-ce un pur hasard ? Arf. Peu importe. A midi, heure du rendez-vous, il se tient devant l’accueil et reçoit les Le lidec avec politesse, vêtu de son plus beau costard. Le seul qu’il ait, en réalité. Il aurait pu laisser ses parents se débrouiller à partir de là. Après tout, il estimait qu'avoir participé au nettoyage était une aide suffisante pour ne pas offenser le karma… mais comme c’était lui qui avait eu les Le lidec au téléphone, il s’était senti obligé d’être présent. Hah… vraiment, quelle fine idée il avait eu de répondre au fixe du domicile familiale. A vouloir jouer les bons fils, voilà dans quoi il se retrouvait : une mauvaise comédie culinaire.
« Madame et Monsieur Le Lidec, bonjour. Je vous en prie, entrez » salut-il leur invité à l’entrée, dans un français tout aussi impeccable que l’endroit, le dos poliment incliné. Par précaution et égard pour madame le Lidec dont il ne connaît pas le niveau de français, il continue en japonais. « Est-ce que je peux prendre vos manteaux ? » demande-t-il, avant de réaliser qu’une troisième personne est présente. Sur le moment, il se fige, déstabilisé. « Le Lidec-san… ? »
Que fait Nolan ici ???
« Ah ! Bonjour !! » s’enthousiasme sa mère en sortant de la cuisine, les mains chargées d’un plateau qu’elle dépose sur le buffet, installé sur plusieurs tables. « Oh ! Bienvenue ! » entonne son père en suivant. Les deux viennent saluer leurs invités, tout aussi polis que lui, bien que plus chaleureux.
« J’espère que vous avez faim, nous vous avons préparé plusieurs petites choses à goûter » annonce sa mère après avoir salué tout le monde, Nolan y compris. « Vous avez bien fait d’emmener votre fils, un estomac de plus ne sera pas de trop » plaisante-t-elle en leur montrant le buffet. « Vous connaissez notre fils aîné, Mathéo ? » demande son père à Nolan, en remarquant l’air gêné de son fils. Cela fait longtemps qu'il n'a pas rencontré de ses connaissances.« Oui » répond sobrement ce dernier, laissant son père sur sa faim, le regard fouinant vers chez Nolan. Mais Mathéo estime que ses relations ne le regarde pas. Il n'a rien de plus à ajouter de son côté. Fuyant, il se décale un peu plus loin alors que ses parents présentent les premiers amuse-bouches. Ce n'est pas comme si Nolan était venu pour le voir de toute façon et depuis l'anniversaire de Seito, il préfère l'éviter
- Nolan Le LidecA l'université ; 2è année■ Age : 28■ Messages : 1107■ Inscrit le : 17/01/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-103
❖ Arrivé(e) en : Avril 2016
Buffet d’intention
Feat Mathéo
Il y a une chose particulière qui fait le succès de mes parents auprès de leurs partenaires, et je dois bien avouer que c’est tout à leur honneur. Autant que ça leur est possible, ils aiment contacter de vives voix les personnes avec qui travailler les intéressent, plutôt que laisser faire les secrétaires ou assistant personnel - qu’ils ont bien entendu -. Ce petit détail fait la différence parce que ces personnes se sentent valorisées et non pas utilisées pour un projet qui les dépasse et dont ils ne verront pas la couleur des bénéfices. D’après eux c’est ainsi qu’on battit un empire solide. Loin de moi l’envie de suivre leur chemin - même si les dernières conversations laissent penser que je n’aurais plus vraiment le choix -, mais traiter les autres avec respect est une leçon que j’ai toujours retenu.
Le week-end deux semaines plus tôt, j’ai découvert mes parents à la maison, en pleine dégustation de divers petits plats à emporter. C’était assez curieux pour que je leur demande depuis quand ils mangeaient de cette manière. Ma mère avait demandé à un de ses assistants de passer commande au restaurant Takahashi pour se faire une idée de leur cuisine. Takahashi... Le nom m’avait fait tiquer. Apparemment ils organisaient un énième gala de charité et cherchaient un traiteur français. Mes parents en connaissaient déjà mais voulaient de la nouveauté. Et puis les recherches de leurs assistants avaient fini par payer. Pas besoin de chercher loin, le restaurant se trouvait en plein centre de Kobe. Convaincus qu’il conviendrait pour le gala, en plus d’être un couple japonais ayant vécu en France, ma mère avait appelé. Un couple japonais, revenu de France, avec un restaurant. Pas de coïncidence, c’était bien de la famille de Mathéo dont il était question!
Je n’ai pas caché que je le connaissais. Une info suffisante pour que mes parents m’embarquent. Notre chauffeur nous dépose juste devant le restaurant à midi pile, avant de repartir. J’ajuste le col de ma veste grise et admire la devanture. Raffinée, une vraie allure de restaurant parisien. Mathéo nous accueille à l’entrée, je ne pensais pas qu’il serait là. De ce que je me souviens, il ne porte pas spécialement le restaurant dans son cœur. Mais face à une opportunité pareille, je comprends que toute la famille a dû y mettre du sien. Mes parents le saluent sobrement, il ne m’a pas encore remarqué quand il reprend en japonais. Ma mère ne s’en offusque pas, au contraire, à son sourire je me doute qu’elle apprécie l’attention. Elle parle parfaitement français, ayant étudié à Paris mais pour ne pas froisser son hôte, elle répond en japonais.
« Je vous remercie Takahashi-kun. »
Mathéo vient de remarquer ma présence, lui non plus ne pensait pas me voir j’imagine. J’entrouve la bouche mais n’ait pas le temps de dire un mot, sa mère vient à son tour nous accueillir, suivit de près par son père. Ses parents ont vraiment l’air avenants et gentils.
« Bonjour Monsieur et Madame Takahashi, ravi de vous rencontrer. »
Nos manteaux sont vites emportés pour se concentrer sur le buffet impressionnant et mon père ne manque pas de le commenter en réponse à la mère de Mathéo.
« Tout semble vraiment délicieux Takahashi-san, et nous n’avons rien mangé ce matin pour pouvoir en profiter. Je ne peux en dire autant de mon fils mais vous savez ce que sont les jeunes en pleine croissance. »
Ah oui, la maladie a fait une chose extraordinaire, elle a débloqué l’humour de mon père. Je crois sérieusement que cette épreuve l’a changé, même si bien sûr, j’aurais aimé que ce changement intervienne autrement. Je ris légèrement tout en me rapprochant du buffet dont les parfums promettent des explosions de saveurs. D’un coup d’œil à Mathéo, je remarque sa gêne sans la comprendre. C’est à cause d’Halloween ? Ne me dites pas qu’il est encore là-dessus... Malgré toute sa discrétion, son père met le doigt là où il faut. Mathéo répond un simple oui. Je retiens un soupire, j’aimerais bien savoir pourquoi il est aussi crispé face à moi. Voilà qu’il me laisse la charge des explications, car son père me fixe à présent, curieux de savoir quel lien j’ai avec son fils. S’il ne veut pas développer, puisque je suis en quelque sorte chez lui, je le respecte, en bon fils de diplomate.
« Je suis aussi à Kobe High School, on s’est déjà croisés pendant des événements sportifs. »
Rien de plus classique sur un campus japonais. Son père semble satisfait de la réponse et les dégustations peuvent commencer. Mon regard suit discrètement Mathéo qui s’éloigne de nous. Il ne perd rien pour attendre, j’ai horreur de ne pas comprendre un comportement. Mais pour l’heure, faisons honneur aux préparations de ses parents.
« Par quels amuse-bouches nous conseillez-vous de commencer ? »
L’ordre et l’équilibre des saveurs est primordial lors de ce genre de buffet. On peut masquer totalement des goûts plus doux en commençant par quelque chose de trop épicé ou même à l’odeur trop prononcée. Mes parents ont beau être chaleureux, ils ne jurent que par l'excellence, j’en fais les frais régulièrement.
- Tenue Nolan:
- Tenue Kikue (maman):
- Tenue Jean-Baptiste (papa):
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