- Kotai KinzokuA l'université ; 1è année■ Age : 30■ Messages : 346■ Inscrit le : 09/06/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-2
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2018
Ce matin, un lapin...
ft. ... Thémis ???
Samedi 17 novembre.
Une journée comme les autres, dans les faits. Les examens approchaient à grands pas, et s’il avait prévu de passer la majeure partie de son temps libre le nez dans ses révisions, le petit étudiant ne s’était pas interdit de sortir faire une petite course. Oh, rien de sensationnel, un simple tour à la pharmacie pour renouveler son stock de gel douche spécial, et peut-être un écart par le konbini le plus proche pour un petit boost au moral. Au moment de passer à la caisse, son regard s’était fixé sur la boîte de huit ichigo daifuku et il avait sentit la culpabilité enserrer son cœur. Ce n’était pas bien, c’est vrai. Même si le cœur de cette gourmandise était constitué d’un fruit, le reste n’était pas forcément ce que l’on pouvait manger de plus sain… Mais ce serait son seul écart du week-end ! Pas de restaurant en vue, pas de sortie tentatrice au cinéma, et il serait bien content de prendre une pause au milieu de ses épuisantes révisions pour déguster une de ces délicieuses bouchées.
Et tant pis si mère n’approuvait pas.
La culpabilité s’amplifia à cette réflexion, mais il la tassa dans un coin de son esprit alors que la voix du caissier le poussait hors de ses réflexions. Bien entendu, le tas déborda et dégringola dès qu’il se retrouva seul avec son casque et sa musique, sur le chemin du retour vers l’académie. Peut-être qu’il se faisait des idées, mère était stricte mais elle pouvait faire preuve de compassion. Seulement… pas pour lui. Mais cela viendrait. Il avait juste besoin de décrocher des super notes en décembre, de réussir tranquillement le reste de son année, de son cursus, et il finirait bien par la rendre fière. Un pas après l’autre. Il n’était pas sa sœur, mais il pouvait donner le change. Faire des compromis. C’était comme ça que la vie fonctionnait après tout.
La tête ailleurs, il ne remarqua pas une petite boule de poils se glisser avant lui par la porte entrebâillée de sa chambre, occupé qu’il était à jeter un œil sur Discord. Ah- Eve avait encore sorti un meme hilarant ! Un léger souffle quitta ses lèvres, soupir amusé, et il se dépêcha de rentrer pour revenir à ce qu’il y avait de plus important : les examens ! Colocataire absent, il ne prit pas la peine de se débarrasser de son casque mais quitta prestement ses mocassins (ugh !), largua ses courses sur son lit et zou ! Direction le bureau !
Une bonne heure passa avant qu’il ne relève la tête. Allez ! C’était un peu tôt mais son estomac réclamait déjà un peu de charbon. C’était le risque quand on avait quelque chose de désirable à portée de main, on ne pouvait pas s’empêcher d’y penser… Il déposa son casque et alla pour se lever quand un bruit étrange le clou sur place. Krr… Krr… Quelque chose qui… rongeait ? … Une… souris ? Sa foi en l’école dégringola sévèrement alors qu’il tourna les yeux, à la recherche du vilain nuisible et-
« Ma chaussure… ?! »
Tournant la tête dans sa direction, la petite créature poilue et aux longues oreilles le regarda - malicieusement, il en était sûr ! - tout en continuant à rogner sans vergogne la pauvre chaussure.
Une journée comme les autres, dans les faits. Les examens approchaient à grands pas, et s’il avait prévu de passer la majeure partie de son temps libre le nez dans ses révisions, le petit étudiant ne s’était pas interdit de sortir faire une petite course. Oh, rien de sensationnel, un simple tour à la pharmacie pour renouveler son stock de gel douche spécial, et peut-être un écart par le konbini le plus proche pour un petit boost au moral. Au moment de passer à la caisse, son regard s’était fixé sur la boîte de huit ichigo daifuku et il avait sentit la culpabilité enserrer son cœur. Ce n’était pas bien, c’est vrai. Même si le cœur de cette gourmandise était constitué d’un fruit, le reste n’était pas forcément ce que l’on pouvait manger de plus sain… Mais ce serait son seul écart du week-end ! Pas de restaurant en vue, pas de sortie tentatrice au cinéma, et il serait bien content de prendre une pause au milieu de ses épuisantes révisions pour déguster une de ces délicieuses bouchées.
Et tant pis si mère n’approuvait pas.
La culpabilité s’amplifia à cette réflexion, mais il la tassa dans un coin de son esprit alors que la voix du caissier le poussait hors de ses réflexions. Bien entendu, le tas déborda et dégringola dès qu’il se retrouva seul avec son casque et sa musique, sur le chemin du retour vers l’académie. Peut-être qu’il se faisait des idées, mère était stricte mais elle pouvait faire preuve de compassion. Seulement… pas pour lui. Mais cela viendrait. Il avait juste besoin de décrocher des super notes en décembre, de réussir tranquillement le reste de son année, de son cursus, et il finirait bien par la rendre fière. Un pas après l’autre. Il n’était pas sa sœur, mais il pouvait donner le change. Faire des compromis. C’était comme ça que la vie fonctionnait après tout.
La tête ailleurs, il ne remarqua pas une petite boule de poils se glisser avant lui par la porte entrebâillée de sa chambre, occupé qu’il était à jeter un œil sur Discord. Ah- Eve avait encore sorti un meme hilarant ! Un léger souffle quitta ses lèvres, soupir amusé, et il se dépêcha de rentrer pour revenir à ce qu’il y avait de plus important : les examens ! Colocataire absent, il ne prit pas la peine de se débarrasser de son casque mais quitta prestement ses mocassins (ugh !), largua ses courses sur son lit et zou ! Direction le bureau !
Une bonne heure passa avant qu’il ne relève la tête. Allez ! C’était un peu tôt mais son estomac réclamait déjà un peu de charbon. C’était le risque quand on avait quelque chose de désirable à portée de main, on ne pouvait pas s’empêcher d’y penser… Il déposa son casque et alla pour se lever quand un bruit étrange le clou sur place. Krr… Krr… Quelque chose qui… rongeait ? … Une… souris ? Sa foi en l’école dégringola sévèrement alors qu’il tourna les yeux, à la recherche du vilain nuisible et-
« Ma chaussure… ?! »
Tournant la tête dans sa direction, la petite créature poilue et aux longues oreilles le regarda - malicieusement, il en était sûr ! - tout en continuant à rogner sans vergogne la pauvre chaussure.
Japonais : DarkOrange | Anglais : IndianRed
- Eirini VasiliouA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 21■ Inscrit le : 04/11/2024■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Squatteur au poil
Samedi 17 novembre 2018
Encore une fois, l’aventure avait tendu les bras à Thémis, et encore une fois, Thémis avait sauté dedans. Et Eirini ne l’avait pas vu. Elle rentrait tout juste d’une balade, en catastrophe. Elle était en retard pour le début de son exercice de violon. Certes, il n’y avait personne qui l’attendait mais elle avait pris l’habitude de s’exercer tous les samedis à la même heure et ne voulait pas prendre le risque de mettre à mal une discipline si bien entretenue pendant des années. Alors qu’elle venait de déposer le sac servant à transporter Thémis et s'était tout de suite tourné vers son instrument, le petit lapin en avait profité pour s’enfuir, en se faufilant par la porte mal fermée.
La violoniste avait commencé son exercice depuis une trentaine de minutes quand un autre étudiant qui passait par là vint lui faire remarquer que sa porte n’était pas close.
!!!
Oh non ! Le regard d’Eirini parcourut sa chambre en panique sans même prendre le temps de remercier son camarade. Mais ! Mais ! Thémis avait disparu ! L’étudiante sortit en trombe de sa chambre, bousculant la personne à l'extérieur pour observer le couloir. Mais rien. Pas de petite boule de poils adorable sautillant joyeusement partout. Inquiète, elle se tourna vers son camarade qui la fixait, maintenant mécontent. Heureusement pour elle, sa mauvaise humeur sembla disparaître en voyant la détresse de la violoniste alors qu’elle imitait un lapin pour lui demander s’il n’avait pas vu quelque chose. Apparemment non.
Ooooh….
Thémis avait dû s’enfuir depuis un moment déjà. Et si elle était blessée ? Ou si quelqu’un l’avait kidnappé ?! Eirini ne préférait pas y penser. Elle retrouverait son lapin, coûte que coûte ! Elle remercia son camarade rapidement, d’un simple salut, avant de détaler sans même prendre son téléphone.
L’étudiante entreprit pendant un bon moment de faire des aller retour dans le couloir avant de se décider à toquer aux portes. Qui sait ? Peut-être que quelqu’un savait quelque chose. Ses premières tentatives furent des échecs malheureusement… Mais Eirini ne se démonta pas. Quelqu’un avait forcément vu passer Thémis et elle allait le trouver !
Rassemblant toute sa détermination, le jeune femme toqua à une nouvelle porte.
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