- Jin AshinaPersonnel ; prof de sport■ Age : 26■ Messages : 121■ Inscrit le : 14/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 27 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 2 - Maison
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Le bar karaoké de Kobe était éclairé par des néons criards, diffusant une lumière tamisée aux teintes violacées. Jin était affalé dans un coin de la salle, les bras croisés et les sourcils froncés. Sa jambe gauche tressautait au rythme d'une impatience contenue. Son regard dédaigneux balayait les tables voisines, où des groupes de jeunes riaient bruyamment en attendant leur tour pour chanter.
Il souffla entre ses lèvres.
-« Pourquoi j'ai accepté, bon sang... »
Ashina tapota nerveusement la table du bout des doigts, ses ongles courts claquant légèrement sur le bois verni. Makoto avait insisté pour qu'ils se retrouvent ici, prétextant qu'un peu de lâcher-prise leur ferait du bien après des semaines d'entraînements intensifs. Jin n'était pas convaincu.
Son regard dériva vers l'écran où défilaient les paroles d'une chanson pop clichée, entonnée avec enthousiasme mais peu de talent par un trio de lycéennes.
Un nouveau soupir lui échappa, et ses pensées vagabondèrent.
Il se revit à dix-sept ans, dans une salle semblable. Junpei était debout sur la banquette, un micro à la main, criant les paroles d'une chanson rock tandis que Naoko battait le rythme avec des baguettes improvisées. Harumi était là aussi, micro fermement agrippé dans ses mains tremblantes. Elle chantait faux. À en faire grincer les dents. Mais elle avait ce sourire rayonnant, ce regard brillant d'assurance malgré les notes qui s'échappaient maladroitement de sa gorge.
-« Allez, Jin ! Viens chanter avec moi ! »
Avait-elle lancé en lui tendant un deuxième micro.
Il avait protesté, râlé. Mais Harumi avait insisté. Et il avait cédé.
Le micro était froid dans sa main, et il s'était senti stupide dès qu'il avait ouvert la bouche. Ses premières notes étaient hésitantes, presque murmurées, mais Harumi avait éclaté de rire en l'encourageant d'un geste exagéré. Peu à peu, Jin s'était laissé emporter. Les refrains résonnaient dans la salle, déformés par les éclats de rire et les fausses notes. Junpei sautait toujours sur la banquette comme s'il donnait un véritable concert, et Naoko marquait le rythme en tapant des baguettes imaginaires contre les verres vides sur la table.
À la fin de la chanson, Harumi l'avait attrapé par le bras, hilare et essoufflée.
-« Tu vois ? C'était pas si terrible, hein ? »
Ashina avait levé les yeux au ciel, feignant l'agacement, mais la chaleur qui montait dans sa poitrine avait trahi son amusement. Harumi l'avait entraîné dans une autre chanson sans lui laisser le temps de protester, et bientôt, ils chantaient tous en chœur, aussi faux que joyeux. Pour une soirée, les tracas et les attentes des adultes avaient semblé bien loin.
Ce souvenir fit naître un fantôme de sourire sur ses lèvres avant qu'il ne disparaisse aussitôt. Il secoua la tête comme pour chasser ces images. Ce n'était ni l'endroit ni le moment pour replonger dans ce passé.
Une ombre s'approcha de sa table, et Jin releva la tête au moment où Makoto apparaissait dans son champ de vision.
-« T'es enfin là... »
Murmura-t-il, la voix basse, tout en décroisant les bras.
Il souffla entre ses lèvres.
-« Pourquoi j'ai accepté, bon sang... »
Ashina tapota nerveusement la table du bout des doigts, ses ongles courts claquant légèrement sur le bois verni. Makoto avait insisté pour qu'ils se retrouvent ici, prétextant qu'un peu de lâcher-prise leur ferait du bien après des semaines d'entraînements intensifs. Jin n'était pas convaincu.
Son regard dériva vers l'écran où défilaient les paroles d'une chanson pop clichée, entonnée avec enthousiasme mais peu de talent par un trio de lycéennes.
Un nouveau soupir lui échappa, et ses pensées vagabondèrent.
Il se revit à dix-sept ans, dans une salle semblable. Junpei était debout sur la banquette, un micro à la main, criant les paroles d'une chanson rock tandis que Naoko battait le rythme avec des baguettes improvisées. Harumi était là aussi, micro fermement agrippé dans ses mains tremblantes. Elle chantait faux. À en faire grincer les dents. Mais elle avait ce sourire rayonnant, ce regard brillant d'assurance malgré les notes qui s'échappaient maladroitement de sa gorge.
-« Allez, Jin ! Viens chanter avec moi ! »
Avait-elle lancé en lui tendant un deuxième micro.
Il avait protesté, râlé. Mais Harumi avait insisté. Et il avait cédé.
Le micro était froid dans sa main, et il s'était senti stupide dès qu'il avait ouvert la bouche. Ses premières notes étaient hésitantes, presque murmurées, mais Harumi avait éclaté de rire en l'encourageant d'un geste exagéré. Peu à peu, Jin s'était laissé emporter. Les refrains résonnaient dans la salle, déformés par les éclats de rire et les fausses notes. Junpei sautait toujours sur la banquette comme s'il donnait un véritable concert, et Naoko marquait le rythme en tapant des baguettes imaginaires contre les verres vides sur la table.
À la fin de la chanson, Harumi l'avait attrapé par le bras, hilare et essoufflée.
-« Tu vois ? C'était pas si terrible, hein ? »
Ashina avait levé les yeux au ciel, feignant l'agacement, mais la chaleur qui montait dans sa poitrine avait trahi son amusement. Harumi l'avait entraîné dans une autre chanson sans lui laisser le temps de protester, et bientôt, ils chantaient tous en chœur, aussi faux que joyeux. Pour une soirée, les tracas et les attentes des adultes avaient semblé bien loin.
Ce souvenir fit naître un fantôme de sourire sur ses lèvres avant qu'il ne disparaisse aussitôt. Il secoua la tête comme pour chasser ces images. Ce n'était ni l'endroit ni le moment pour replonger dans ce passé.
Une ombre s'approcha de sa table, et Jin releva la tête au moment où Makoto apparaissait dans son champ de vision.
-« T'es enfin là... »
Murmura-t-il, la voix basse, tout en décroisant les bras.
- Makoto KabukiPersonnel ; prof de musique■ Age : 32■ Messages : 154■ Inscrit le : 26/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 33 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1 - Maison
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Le chant des sirins
21 Décembre 2018 || Ft. Jin
21 Décembre 2018 || Ft. Jin
Aujourd'hui, Makoto se préparait tranquillement pour se rendre au Karaoké du coin. Il se souvient d'y être allé avec une autre personne cette année au même endroit. A croire que ce genre d'activité, le prof de musique en raffole. Mais est-ce que c'est vraiment une surprise ?
Comme à son habitude, le prof se préparait tranquillement dans sa salle de bain pour enfiler son costume trois pièces, pour ne pas paraître trop décontracté. Même si Ashina s'en fichait un peu, enfin ce qu'il pense en tout cas !
Il y allait en voiture, se rappelant de ses doux souvenirs auprès de sa chère Audrey. Ils y passaient beaucoup de temps et même si sa bien aimée chantait légèrement faux, ce genre de moment pouvait leur créer d'incroyables souvenirs. Les néons et les lumières toujours criarde ne lassait pas du tout Kabuki. Il avançait dans les couloirs, les mains dans les poches et entendant dans certaines salles, des chants justes et beaux. Dans d'autres pièces, c'était la cacophonie et s'il pleuvait demain, il n'en serait même pas étonné.
Il avait demandé la salle où se trouvait Ashina à l'accueil et ouvrait la dite porte pour se rendre à l'emplacement convenu.
L'homme soupirait quelque peu et venait à s'asseoir à côté de son partenaire de soirée. Il regardait dans un porte vu, les chansons qu'ils pouvaient proposer et en composant ensuite le numéro dans la machine. Ils avaient loués la salle une heure, alors ils pouvaient tous les deux faire une bonne dizaine de musiques.
Un mini frigo se trouvait à leurs côtés et de multiples boissons y étaient proposées. L'homme avait l'habitude de se déshydrater le gosier avant de pousser la chansonnette.
Makoto tentait de ne pas trop passer pour un associable auprès de son interlocuteur. Le jeune homme était quand même content de pouvoir passer un petit moment avec le prof de sport dont les personnes disaient qu'il n'était pas quelqu'un qui aimait trop la compagnie.
Il voulait voir où est-ce que cette soirée de Karaoké allait mener avec Jin. Déjà, il était venu au rendez-vous alors qu'il l'avait défendu lors de leurs rencontres tout sauf un karaoké. C'était une démarche plutôt encourageante pour la suite.
Comme à son habitude, le prof se préparait tranquillement dans sa salle de bain pour enfiler son costume trois pièces, pour ne pas paraître trop décontracté. Même si Ashina s'en fichait un peu, enfin ce qu'il pense en tout cas !
Il y allait en voiture, se rappelant de ses doux souvenirs auprès de sa chère Audrey. Ils y passaient beaucoup de temps et même si sa bien aimée chantait légèrement faux, ce genre de moment pouvait leur créer d'incroyables souvenirs. Les néons et les lumières toujours criarde ne lassait pas du tout Kabuki. Il avançait dans les couloirs, les mains dans les poches et entendant dans certaines salles, des chants justes et beaux. Dans d'autres pièces, c'était la cacophonie et s'il pleuvait demain, il n'en serait même pas étonné.
Il avait demandé la salle où se trouvait Ashina à l'accueil et ouvrait la dite porte pour se rendre à l'emplacement convenu.
Ouais, je suis là. J'ai eu un peu de bouchon sur la route, désolé.
L'homme soupirait quelque peu et venait à s'asseoir à côté de son partenaire de soirée. Il regardait dans un porte vu, les chansons qu'ils pouvaient proposer et en composant ensuite le numéro dans la machine. Ils avaient loués la salle une heure, alors ils pouvaient tous les deux faire une bonne dizaine de musiques.
Un mini frigo se trouvait à leurs côtés et de multiples boissons y étaient proposées. L'homme avait l'habitude de se déshydrater le gosier avant de pousser la chansonnette.
Tu désires boire quelque chose avant de commencer à nous égosiller ?
Makoto tentait de ne pas trop passer pour un associable auprès de son interlocuteur. Le jeune homme était quand même content de pouvoir passer un petit moment avec le prof de sport dont les personnes disaient qu'il n'était pas quelqu'un qui aimait trop la compagnie.
Il voulait voir où est-ce que cette soirée de Karaoké allait mener avec Jin. Déjà, il était venu au rendez-vous alors qu'il l'avait défendu lors de leurs rencontres tout sauf un karaoké. C'était une démarche plutôt encourageante pour la suite.
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You didn't Know
Un jour, je prendrais ma revanche sur la vie. Sourire quoi qu'il advienne et pouvoir profiter un maximum de la chance qu'il m'est donné de respirer et d'être vivant. Je ne laisserais aucune place au doute et au mensonge.
- Jin AshinaPersonnel ; prof de sport■ Age : 26■ Messages : 121■ Inscrit le : 14/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 27 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 2 - Maison
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Jin leva les yeux vers Makoto, l'accueillant d'un simple hochement de tête. Son regard balaya brièvement la pièce exiguë, s'attardant sur les lumières tamisées qui dansaient sur les murs, avant de revenir sur son compagnon de soirée. Il inspira légèrement, comme pour se donner du courage, et laissa tomber :
-« Whisky, je te prie. »
Sa voix était calme, presque trop posée, mais la tension dans sa mâchoire trahissait une nervosité qu'il peinait à masquer. Ashina se passa une main dans les cheveux, ébouriffant sa coiffure déjà négligée, puis croisa les bras en s’enfonçant un peu plus dans le canapé rembourré. Il observait Makoto se lever pour chercher la bouteille dans le mini-frigo, ses pensées dérivant déjà ailleurs.
C'était un samedi. Harumi était morte un samedi.
Ou peut-être était-ce le samedi où elle lui avait annoncé qu’elle avait un cancer. Il n’arrivait plus à s’en rappeler, et quelque part, il préférait ne pas y penser. Ce qui comptait, c’était que les samedis avaient fini par devenir des jours maudits. Un poison lent. Alors ce samedi-là, il allait boire. Pour oublier. Ou au moins essayer.
Quand Makoto revint avec le whisky, Jin saisit le verre avec précaution, prenant une gorgée comme s’il testait la brûlure contre sa gorge. Le liquide ambré réchauffa immédiatement son estomac, mais il ne fit rien pour apaiser ce poids constant qu’il portait au creux de sa poitrine. Le veuf posa le verre sur la table basse avec un bruit sourd avant d’adresser un regard direct à Makoto.
-« J’ai hâte de voir ce dont tu es capable. »
Un sourire fugace effleura ses lèvres. Ce n’était pas une provocation, ni même un défi. Juste une tentative maladroite de se détourner de ses propres pensées et d’accrocher son esprit à l’instant présent. Le japonais fit glisser le porte-vue vers lui, feuilletant distraitement les pages plastifiées où s’alignaient les titres des chansons disponibles. Ses doigts tapotaient légèrement sur le papier, un tic nerveux qu’il n’avait jamais réussi à perdre.
Il finit par lever les yeux, adoucissant un peu son ton.
-« Et... tu peux m’appeler Jin, en dehors du lycée. »
Il haussa légèrement les épaules, comme si ce détail n’avait aucune importance, mais la vérité, c’était qu’il voulait mettre Makoto à l’aise. Il n’était pas très doué pour ces moments de camaraderie, surtout depuis... depuis Harumi. Mais il essayait. C’était déjà un pas.
Attrapant à nouveau son verre, le sportif le fit tourner entre ses mains avant d’en prendre une deuxième gorgée, plus longue cette fois. Son regard se perdit un instant sur les reflets dorés de l’alcool, puis il le posa doucement sur la table, laissant l’attente s’installer entre eux. Ses épaules se détendirent légèrement lorsqu’il se cala contre le dossier du canapé, prêt à écouter ou peut-être même chanter. Mais pour l’instant, Ashina attendait la réaction de Makoto, espérant que ce dernier saurait remplir le silence qu’il redoutait tant.
-« Whisky, je te prie. »
Sa voix était calme, presque trop posée, mais la tension dans sa mâchoire trahissait une nervosité qu'il peinait à masquer. Ashina se passa une main dans les cheveux, ébouriffant sa coiffure déjà négligée, puis croisa les bras en s’enfonçant un peu plus dans le canapé rembourré. Il observait Makoto se lever pour chercher la bouteille dans le mini-frigo, ses pensées dérivant déjà ailleurs.
C'était un samedi. Harumi était morte un samedi.
Ou peut-être était-ce le samedi où elle lui avait annoncé qu’elle avait un cancer. Il n’arrivait plus à s’en rappeler, et quelque part, il préférait ne pas y penser. Ce qui comptait, c’était que les samedis avaient fini par devenir des jours maudits. Un poison lent. Alors ce samedi-là, il allait boire. Pour oublier. Ou au moins essayer.
Quand Makoto revint avec le whisky, Jin saisit le verre avec précaution, prenant une gorgée comme s’il testait la brûlure contre sa gorge. Le liquide ambré réchauffa immédiatement son estomac, mais il ne fit rien pour apaiser ce poids constant qu’il portait au creux de sa poitrine. Le veuf posa le verre sur la table basse avec un bruit sourd avant d’adresser un regard direct à Makoto.
-« J’ai hâte de voir ce dont tu es capable. »
Un sourire fugace effleura ses lèvres. Ce n’était pas une provocation, ni même un défi. Juste une tentative maladroite de se détourner de ses propres pensées et d’accrocher son esprit à l’instant présent. Le japonais fit glisser le porte-vue vers lui, feuilletant distraitement les pages plastifiées où s’alignaient les titres des chansons disponibles. Ses doigts tapotaient légèrement sur le papier, un tic nerveux qu’il n’avait jamais réussi à perdre.
Il finit par lever les yeux, adoucissant un peu son ton.
-« Et... tu peux m’appeler Jin, en dehors du lycée. »
Il haussa légèrement les épaules, comme si ce détail n’avait aucune importance, mais la vérité, c’était qu’il voulait mettre Makoto à l’aise. Il n’était pas très doué pour ces moments de camaraderie, surtout depuis... depuis Harumi. Mais il essayait. C’était déjà un pas.
Attrapant à nouveau son verre, le sportif le fit tourner entre ses mains avant d’en prendre une deuxième gorgée, plus longue cette fois. Son regard se perdit un instant sur les reflets dorés de l’alcool, puis il le posa doucement sur la table, laissant l’attente s’installer entre eux. Ses épaules se détendirent légèrement lorsqu’il se cala contre le dossier du canapé, prêt à écouter ou peut-être même chanter. Mais pour l’instant, Ashina attendait la réaction de Makoto, espérant que ce dernier saurait remplir le silence qu’il redoutait tant.
- Makoto KabukiPersonnel ; prof de musique■ Age : 32■ Messages : 154■ Inscrit le : 26/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 33 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1 - Maison
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Le chant des sirins
21 Décembre 2018 || Ft. Jin
21 Décembre 2018 || Ft. Jin
Et bien, Jin commençait déjà par le dur en voulant boire du whisky. Qu'est-ce qui rongeait l'homme à ce point là ? Makoto se demandait ce qui se passait dans les pensées du prof de sport. Après, ce soir était un moment à passer de maniere conviviale entre collègue, sans prise de tête.
Il reviendra avec son verre de whisky et prendra lui simplement une bière. L'homme ne voulait pas trop pousser sur l'alcool, surtout pour commencer à chanter et regardant son partenaire tourner les pages plastifiées du porte vu.
Il ne savait pas trop quoi chanter, mais en tout cas il voulait tenter de détendre l'atmosphère.
Il fallait se détendre, alors il allait donc chanter l'opening de dragon ball. Un classique mais il voulait quand même s'y essayer et sa voix de baryton résonnait dans la salle de karaoké. Il était enjoué et donnait du rythme à sa musique, quelques fausses notes dû au stress, mais cela serait un peu bête de chanter faux pour un prof de musique.
Makoto chantait à plein poumon. Est-ce que Ashina chanterait lui aussi à tue tête ? Alors, il voulait essayer d'entraîner le prof de sport dans son délire et tendit son micro pour qu'il puisse sortir quelques notes. Le fera t'il ?
Toujours avec ce même sourire sur les lèvres et regardant son collègue avec les yeux pétillants d'étoiles. Est-ce qu'il semblait souffrant ? Ou est-ce qu'il profitait vraiment du moment avec Kabuki ou le faisait t'il à contre coeur ?
Makoto ne savait pas trop comment appréhender Ashina et il voulait bien décoincer ce dernier à profiter de l'instant présent. Pourtant, Jin montrait un tout autre visage dans les couloirs quand il parlait à ses élèves ou qu'il croisait une certaine brunette dans les couloirs de l'administration. Mais il ne savait pas trop comment l'homme fonctionnait.
Après tout, ce genre de soirée c'était pour se découvrir et s'amuser. Peut être que Makoto arriverait à faire sourire le prof de sport ? En tout cas, c'était son objectif ! Il était du genre positif et à tenter de relever la tête, malgré la perte d'Audrey qui était douloureuse par moment.
Il reviendra avec son verre de whisky et prendra lui simplement une bière. L'homme ne voulait pas trop pousser sur l'alcool, surtout pour commencer à chanter et regardant son partenaire tourner les pages plastifiées du porte vu.
Il ne savait pas trop quoi chanter, mais en tout cas il voulait tenter de détendre l'atmosphère.
Très bien Jin. Sinon, tu aimes chanter quoi comme style de musique ? En tout cas, nous met pas une musique pour nous endormir !
Il fallait se détendre, alors il allait donc chanter l'opening de dragon ball. Un classique mais il voulait quand même s'y essayer et sa voix de baryton résonnait dans la salle de karaoké. Il était enjoué et donnait du rythme à sa musique, quelques fausses notes dû au stress, mais cela serait un peu bête de chanter faux pour un prof de musique.
Makoto chantait à plein poumon. Est-ce que Ashina chanterait lui aussi à tue tête ? Alors, il voulait essayer d'entraîner le prof de sport dans son délire et tendit son micro pour qu'il puisse sortir quelques notes. Le fera t'il ?
...Allez à toi !
Toujours avec ce même sourire sur les lèvres et regardant son collègue avec les yeux pétillants d'étoiles. Est-ce qu'il semblait souffrant ? Ou est-ce qu'il profitait vraiment du moment avec Kabuki ou le faisait t'il à contre coeur ?
Makoto ne savait pas trop comment appréhender Ashina et il voulait bien décoincer ce dernier à profiter de l'instant présent. Pourtant, Jin montrait un tout autre visage dans les couloirs quand il parlait à ses élèves ou qu'il croisait une certaine brunette dans les couloirs de l'administration. Mais il ne savait pas trop comment l'homme fonctionnait.
Après tout, ce genre de soirée c'était pour se découvrir et s'amuser. Peut être que Makoto arriverait à faire sourire le prof de sport ? En tout cas, c'était son objectif ! Il était du genre positif et à tenter de relever la tête, malgré la perte d'Audrey qui était douloureuse par moment.
![](https://i.servimg.com/u/f91/20/47/85/36/backrp13.png)
You didn't Know
Un jour, je prendrais ma revanche sur la vie. Sourire quoi qu'il advienne et pouvoir profiter un maximum de la chance qu'il m'est donné de respirer et d'être vivant. Je ne laisserais aucune place au doute et au mensonge.
- Jin AshinaPersonnel ; prof de sport■ Age : 26■ Messages : 121■ Inscrit le : 14/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 27 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 2 - Maison
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Jin fit tourner son verre de whisky entre ses doigts, observant distraitement la lumière dorée danser sur la surface de l’alcool. Il porta lentement le verre à ses lèvres et en prit une gorgée. La brûlure familière lui arracha un frisson, mais il n’esquissa aucun mouvement pour l’éviter. C’était devenu un rituel, une nécessité. Il ne savait même plus si c’était le goût ou la sensation d’oubli qui l’attirait le plus. Peut-être un peu des deux.
Ses yeux glissèrent vers son téléphone posé sur la table. D’un geste rapide, il déverrouilla l’écran et ouvrit sa messagerie. Ses doigts hésitèrent une seconde au-dessus du clavier avant qu’il ne commence à taper un message pour Beck.
-« Tout va bien. Makoto est... agréable. T’inquiète pas pour moi. »
Ashina resta un instant à fixer l’écran, son pouce suspendu au-dessus du bouton d’envoi. Il finit par expédier le message et posa son téléphone face contre table. Ce n’était pas un mensonge. Makoto était, en effet, agréable. Trop peut-être. Son enthousiasme tranchait violemment avec la lourdeur que Jin traînait depuis des mois, une lourdeur qu’il n’arrivait pas à déposer. Mais il appréciait l’effort. Il n’avait simplement pas encore décidé s’il avait envie de répondre à cette énergie ou de continuer à s’y opposer.
Le veuf laissa son regard errer sur le blond, qui chantait avec passion, sa voix grave emplissant la petite pièce. Jin ne put s’empêcher de sourire légèrement. Un prof de musique qui chantait un classique d’anime, ça avait quelque chose d’amusant. Il se demanda brièvement si Harumi aurait ri en le voyant là, assis sur un canapé en cuir synthétique, un verre de whisky dans la main, à écouter un collègue tenter d’égayer la soirée. Probablement. Elle aurait ri et elle aurait insisté pour qu’il se joigne à la fête, quitte à lui mettre littéralement le micro entre les mains.
Et c’est ce qui arriva. L'athlète fut tiré de ses pensées par Makoto qui lui tendait justement le micro, son sourire éclatant illuminant la pièce. Jin ouvrit la bouche pour refuser, mais les mots restèrent coincés dans sa gorge. Il se revit un instant, dans un autre karaoké, dans une autre vie, avec une femme qui lui tirait le bras pour qu’il se lève et chante avec elle. Sa gorge se serra.
Sans trop réfléchir, l'homme attrapa le micro.
-« T’es sûr de vouloir ça ? »
Lança-t-il en haussant un sourcil, un sourire en coin trahissant sa nervosité.
Poussé par l'énergie de lethanol, Ashina se leva et se dirigea vers l’écran. Les paroles défilaient déjà. Il inspira profondément et laissa sa voix s’élever. Son timbre baryton résonna dans la pièce, rugueux et un peu cassé par l’alcool. Il savait qu’il chantait faux, mais Jin s’efforça de suivre le rythme, de ne pas trop dérailler. Il n’avait pas chanté depuis des années. Pourtant, il se surprit à apprécier le moment.
Makoto était bien meilleur que lui, sur tout les points ce qui aurait pu attiser a jalousie du sportif, mais celui-ci était tellement noyé dans le nihilisme que nulle pensée mesquine ne pu faire surface. Jin sentit une chaleur étrange monter en lui, quelque chose qui ressemblait à de la légèreté, presque à du plaisir. Ce n’était pas parfait. Ce n’était même pas bon. Mais c’était un début.
Lorsqu’il reposa le micro, il s’éclaircit la gorge et jeta un regard hésitant vers Makoto.
-« Voilà. J’espère que t’as pas trop mal aux oreilles. »
Il se laissa retomber sur le canapé, attrapa son verre et en prit une autre gorgée. Son cœur battait encore un peu trop vite, mais pour la première fois depuis longtemps, ce n’était pas à cause de la douleur.
Ses yeux glissèrent vers son téléphone posé sur la table. D’un geste rapide, il déverrouilla l’écran et ouvrit sa messagerie. Ses doigts hésitèrent une seconde au-dessus du clavier avant qu’il ne commence à taper un message pour Beck.
-« Tout va bien. Makoto est... agréable. T’inquiète pas pour moi. »
Ashina resta un instant à fixer l’écran, son pouce suspendu au-dessus du bouton d’envoi. Il finit par expédier le message et posa son téléphone face contre table. Ce n’était pas un mensonge. Makoto était, en effet, agréable. Trop peut-être. Son enthousiasme tranchait violemment avec la lourdeur que Jin traînait depuis des mois, une lourdeur qu’il n’arrivait pas à déposer. Mais il appréciait l’effort. Il n’avait simplement pas encore décidé s’il avait envie de répondre à cette énergie ou de continuer à s’y opposer.
Le veuf laissa son regard errer sur le blond, qui chantait avec passion, sa voix grave emplissant la petite pièce. Jin ne put s’empêcher de sourire légèrement. Un prof de musique qui chantait un classique d’anime, ça avait quelque chose d’amusant. Il se demanda brièvement si Harumi aurait ri en le voyant là, assis sur un canapé en cuir synthétique, un verre de whisky dans la main, à écouter un collègue tenter d’égayer la soirée. Probablement. Elle aurait ri et elle aurait insisté pour qu’il se joigne à la fête, quitte à lui mettre littéralement le micro entre les mains.
Et c’est ce qui arriva. L'athlète fut tiré de ses pensées par Makoto qui lui tendait justement le micro, son sourire éclatant illuminant la pièce. Jin ouvrit la bouche pour refuser, mais les mots restèrent coincés dans sa gorge. Il se revit un instant, dans un autre karaoké, dans une autre vie, avec une femme qui lui tirait le bras pour qu’il se lève et chante avec elle. Sa gorge se serra.
Sans trop réfléchir, l'homme attrapa le micro.
-« T’es sûr de vouloir ça ? »
Lança-t-il en haussant un sourcil, un sourire en coin trahissant sa nervosité.
Poussé par l'énergie de lethanol, Ashina se leva et se dirigea vers l’écran. Les paroles défilaient déjà. Il inspira profondément et laissa sa voix s’élever. Son timbre baryton résonna dans la pièce, rugueux et un peu cassé par l’alcool. Il savait qu’il chantait faux, mais Jin s’efforça de suivre le rythme, de ne pas trop dérailler. Il n’avait pas chanté depuis des années. Pourtant, il se surprit à apprécier le moment.
Makoto était bien meilleur que lui, sur tout les points ce qui aurait pu attiser a jalousie du sportif, mais celui-ci était tellement noyé dans le nihilisme que nulle pensée mesquine ne pu faire surface. Jin sentit une chaleur étrange monter en lui, quelque chose qui ressemblait à de la légèreté, presque à du plaisir. Ce n’était pas parfait. Ce n’était même pas bon. Mais c’était un début.
Lorsqu’il reposa le micro, il s’éclaircit la gorge et jeta un regard hésitant vers Makoto.
-« Voilà. J’espère que t’as pas trop mal aux oreilles. »
Il se laissa retomber sur le canapé, attrapa son verre et en prit une autre gorgée. Son cœur battait encore un peu trop vite, mais pour la première fois depuis longtemps, ce n’était pas à cause de la douleur.
- Makoto KabukiPersonnel ; prof de musique■ Age : 32■ Messages : 154■ Inscrit le : 26/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 33 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1 - Maison
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Le chant des sirins
21 Décembre 2018 || Ft. Jin
21 Décembre 2018 || Ft. Jin
Makoto ne s'attendait pas à ce que le prof de sport se prit au jeu. Sa voix grave vint à résonner dans toute la pièce, même s'il chantait faux, il tentait de donner toute son âme. Le prof de musique regardait l'homme de façon heureuse et surtout qu'il voyait que l'éthanol semblait donner du courage à son partenaire.
Il buvait quelques gorgées de sa bière, pour s'encourager lui aussi dans l'ambiance bien que c'était une boisson moins alcoolisée que le whisky. Il semblait apprécier cet alcool le bougre, Makoto restait quand même assez pensif sur ce sujet et cet envie de la part de Ashina. Il avait une bonne descente !
Makoto affichera un petit sourire et regardera son partenaire de chant tout heureux. Il ne voulait pas se défaire de cette ambiance qui semblait bien commencer, ils avaient loué cette salle pour une heure mais le prof de musique était prêt à mettre plus s'ils avaient besoin de plus de cette pièce en plus. Il avait quelques économies et puis il voulait davantage découvrir son collègue et peut être qu'un jour ils deviendraient de bons amis un jour, mais peut être un peu ambitieux de la part de l'homme.
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Audrey allait souvent tous les week-ends pour se changer les idées dans cet endroit et Makoto l'accompagnait avec grand plaisir après s'être entraînés au solfège. Un peu de déconctraction le week end était pas de refus pour les deux collégiens et Audrey faisait comprendre à son petit ami qu'elle adorait chanter.
-J'ai eu un message de mon père, je dois rentrer plus tôt ce soir.
-Pourquoi est-ce que tu dois rentrer ? Je ne comprends pas, d'habitude il te permet de rester plus longtemps.
Le visage d'Audrey venait à se décomposer. Son chant n'était pas pareil et surtout le jeune adolescent s'en était rendu compte, c'était le dernier soir où il la voyait en vie après que cette dernière mit fin à ses jours. Ce terrible appel le lendemain qui vint à mettre le début aux tourments du blondinet.
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Tentative d'approche effectuée par le métisse. Il voulait tenter de savoir indirectement si Ashina avait quelqu'un dans sa vie ou non, surtout savoir si accompagné par une personne qui l'aime lui ferait peut être retrouver le sourire ? Mais Makoto tentait de tester et voir ce que son partenaire allait répondre.
Il venait à boire de nouvelles gorgées de bière pour la terminer et aller en chercher une autre dans le mini frigo pour en consommer une nouvelle. Après tout, le cœur est à la fête et personne ne l'attendait à la maison.
Il buvait quelques gorgées de sa bière, pour s'encourager lui aussi dans l'ambiance bien que c'était une boisson moins alcoolisée que le whisky. Il semblait apprécier cet alcool le bougre, Makoto restait quand même assez pensif sur ce sujet et cet envie de la part de Ashina. Il avait une bonne descente !
Non, je n'ai pas mal aux oreilles ça va. Maintenant, c'est à toi de choisir une chanson et surtout sur une où tu serais beaucoup plus à l'aise.
Makoto affichera un petit sourire et regardera son partenaire de chant tout heureux. Il ne voulait pas se défaire de cette ambiance qui semblait bien commencer, ils avaient loué cette salle pour une heure mais le prof de musique était prêt à mettre plus s'ils avaient besoin de plus de cette pièce en plus. Il avait quelques économies et puis il voulait davantage découvrir son collègue et peut être qu'un jour ils deviendraient de bons amis un jour, mais peut être un peu ambitieux de la part de l'homme.
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Audrey allait souvent tous les week-ends pour se changer les idées dans cet endroit et Makoto l'accompagnait avec grand plaisir après s'être entraînés au solfège. Un peu de déconctraction le week end était pas de refus pour les deux collégiens et Audrey faisait comprendre à son petit ami qu'elle adorait chanter.
-J'ai eu un message de mon père, je dois rentrer plus tôt ce soir.
-Pourquoi est-ce que tu dois rentrer ? Je ne comprends pas, d'habitude il te permet de rester plus longtemps.
Le visage d'Audrey venait à se décomposer. Son chant n'était pas pareil et surtout le jeune adolescent s'en était rendu compte, c'était le dernier soir où il la voyait en vie après que cette dernière mit fin à ses jours. Ce terrible appel le lendemain qui vint à mettre le début aux tourments du blondinet.
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Je voulais savoir, est-ce que tu as une petite amie ? Peut être un jour, on pourrait venir s'amuser, si elle aime chanter.
Tentative d'approche effectuée par le métisse. Il voulait tenter de savoir indirectement si Ashina avait quelqu'un dans sa vie ou non, surtout savoir si accompagné par une personne qui l'aime lui ferait peut être retrouver le sourire ? Mais Makoto tentait de tester et voir ce que son partenaire allait répondre.
Il venait à boire de nouvelles gorgées de bière pour la terminer et aller en chercher une autre dans le mini frigo pour en consommer une nouvelle. Après tout, le cœur est à la fête et personne ne l'attendait à la maison.
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You didn't Know
Un jour, je prendrais ma revanche sur la vie. Sourire quoi qu'il advienne et pouvoir profiter un maximum de la chance qu'il m'est donné de respirer et d'être vivant. Je ne laisserais aucune place au doute et au mensonge.
- Jin AshinaPersonnel ; prof de sport■ Age : 26■ Messages : 121■ Inscrit le : 14/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 27 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 2 - Maison
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Jin resta figé un instant, la question de Makoto résonnant dans sa tête comme une note dissonante. Une simple question, innocente en apparence, mais qui fit vaciller son équilibre fragile. Il porta son verre de whisky à ses lèvres et en avala une longue gorgée, espérant que l'alcool brûlant adoucirait l'amertume qui remontait en lui.
Ses doigts serrèrent un peu plus le verre, les jointures blanchies par la pression. Le goût du whisky semblait moins fort à mesure qu'il buvait, ou peut-être était-ce simplement lui qui s'engourdissait. Ses pensées s’égarèrent, s’enroulant autour d’un nom qu’il n’avait jamais vraiment cessé de prononcer dans sa tête.
Harumi.
Son visage apparut dans son esprit comme un fantôme persistant, un mélange de sourires éclatants et de regards tendres qu’il ne retrouverait jamais. Dix ans. Dix ans d’amour, d’habitudes partagées, de rêves esquissés ensemble. Dix ans balayés en un instant cruel. Il ferma les yeux un bref instant, inspirant lentement pour repousser les souvenirs qui affluaient sans prévenir.
Lorsqu’il ouvrit la bouche pour répondre, sa voix était plus rauque qu’il ne l’aurait voulu, trahissant la tension qu’il tentait de masquer.
-« J’ai eu une fiancée. »
Ashina marqua une pause, les mots coincés dans sa gorge comme des éclats de verre. Ses yeux se perdirent dans le vide, fixant un point imaginaire au-delà des lumières tamisées de la pièce.
-« Elle est décédée il y a deux ans... Cancer de merde. »
Le dire à voix haute lui donna l’impression de rouvrir une plaie qu’il croyait refermée. Mais elle saignait encore, discrètement, juste sous la surface.
Une autre gorgée de whisky coula dans sa gorge, plus rapide cette fois, comme s’il pouvait avaler sa douleur avec l’alcool. Pourtant, le veuf ne ressentait qu’un vide persistant. Ses doigts tournèrent doucement le verre entre eux, et il continua d’une voix plus basse, presque brisée :
-« J’ai... quelqu’un actuellement. »
Il hésita, son regard s’assombrissant. L’aveu lui parut étrange, presque étranger, comme s’il parlait d’une autre personne. Il avait pensé à Oribe, son sourire timide et sa douceur rassurante. Elle méritait mieux qu’un homme brisé qui traînait encore des ombres du passé.
-« Mais je n’arrive pas à faire mon deuil. »
Le whisky disparut dans un dernier geste. Jin posa la bouteille vide sur la table avec un bruit sourd, presque trop fort dans le silence qui s’était installé. Il sentait la chaleur de l’alcool se répandre dans son corps, mais il savait qu’il n’était pas encore saoul. Pas encore. Pourtant, il se sentait suffisamment désinhibé pour laisser ses pensées couler librement.
-« Harumi... »
Jin murmura son nom comme une prière. Son regard s’embua légèrement, mais il inspira profondément pour chasser cette faiblesse. Il n’allait pas s’effondrer ici. Pas devant Makoto.
-« Je la connaissais depuis l’enfance. On a eu dix ans de couple. »
Ses lèvres se pincèrent. Il n’avait jamais autant parlé d’elle depuis sa mort. C’était à la fois libérateur et douloureux. L'homme se redressa un peu, s’appuyant contre le dossier de la banquette, comme s’il cherchait un semblant de stabilité dans ce moment fébril où le monde semblait de nouveau chancelant.
-« Je ne la mérite pas. »
Les mots s’échappèrent avant même qu’il ne puisse les retenir. Il détourna les yeux, incapable de soutenir son propre reflet dans la vitre sombre de la salle. Il avait trop bu, il le savait. Ses pensées s’embrouillaient, et pourtant, il n’arrivait pas à s’arrêter.
Jin posa son verre vide sur la table et laissa échapper un soupir. Le poids de ses propres confessions semblait l’écraser. Il se passa une main sur la nuque, cherchant à apaiser la tension qui s’y était installée. L’alcool ne suffisait pas. Rien ne suffisait jamais.
Ses doigts serrèrent un peu plus le verre, les jointures blanchies par la pression. Le goût du whisky semblait moins fort à mesure qu'il buvait, ou peut-être était-ce simplement lui qui s'engourdissait. Ses pensées s’égarèrent, s’enroulant autour d’un nom qu’il n’avait jamais vraiment cessé de prononcer dans sa tête.
Harumi.
Son visage apparut dans son esprit comme un fantôme persistant, un mélange de sourires éclatants et de regards tendres qu’il ne retrouverait jamais. Dix ans. Dix ans d’amour, d’habitudes partagées, de rêves esquissés ensemble. Dix ans balayés en un instant cruel. Il ferma les yeux un bref instant, inspirant lentement pour repousser les souvenirs qui affluaient sans prévenir.
Lorsqu’il ouvrit la bouche pour répondre, sa voix était plus rauque qu’il ne l’aurait voulu, trahissant la tension qu’il tentait de masquer.
-« J’ai eu une fiancée. »
Ashina marqua une pause, les mots coincés dans sa gorge comme des éclats de verre. Ses yeux se perdirent dans le vide, fixant un point imaginaire au-delà des lumières tamisées de la pièce.
-« Elle est décédée il y a deux ans... Cancer de merde. »
Le dire à voix haute lui donna l’impression de rouvrir une plaie qu’il croyait refermée. Mais elle saignait encore, discrètement, juste sous la surface.
Une autre gorgée de whisky coula dans sa gorge, plus rapide cette fois, comme s’il pouvait avaler sa douleur avec l’alcool. Pourtant, le veuf ne ressentait qu’un vide persistant. Ses doigts tournèrent doucement le verre entre eux, et il continua d’une voix plus basse, presque brisée :
-« J’ai... quelqu’un actuellement. »
Il hésita, son regard s’assombrissant. L’aveu lui parut étrange, presque étranger, comme s’il parlait d’une autre personne. Il avait pensé à Oribe, son sourire timide et sa douceur rassurante. Elle méritait mieux qu’un homme brisé qui traînait encore des ombres du passé.
-« Mais je n’arrive pas à faire mon deuil. »
Le whisky disparut dans un dernier geste. Jin posa la bouteille vide sur la table avec un bruit sourd, presque trop fort dans le silence qui s’était installé. Il sentait la chaleur de l’alcool se répandre dans son corps, mais il savait qu’il n’était pas encore saoul. Pas encore. Pourtant, il se sentait suffisamment désinhibé pour laisser ses pensées couler librement.
-« Harumi... »
Jin murmura son nom comme une prière. Son regard s’embua légèrement, mais il inspira profondément pour chasser cette faiblesse. Il n’allait pas s’effondrer ici. Pas devant Makoto.
-« Je la connaissais depuis l’enfance. On a eu dix ans de couple. »
Ses lèvres se pincèrent. Il n’avait jamais autant parlé d’elle depuis sa mort. C’était à la fois libérateur et douloureux. L'homme se redressa un peu, s’appuyant contre le dossier de la banquette, comme s’il cherchait un semblant de stabilité dans ce moment fébril où le monde semblait de nouveau chancelant.
-« Je ne la mérite pas. »
Les mots s’échappèrent avant même qu’il ne puisse les retenir. Il détourna les yeux, incapable de soutenir son propre reflet dans la vitre sombre de la salle. Il avait trop bu, il le savait. Ses pensées s’embrouillaient, et pourtant, il n’arrivait pas à s’arrêter.
Jin posa son verre vide sur la table et laissa échapper un soupir. Le poids de ses propres confessions semblait l’écraser. Il se passa une main sur la nuque, cherchant à apaiser la tension qui s’y était installée. L’alcool ne suffisait pas. Rien ne suffisait jamais.
- Makoto KabukiPersonnel ; prof de musique■ Age : 32■ Messages : 154■ Inscrit le : 26/12/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 33 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1 - Maison
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Le chant des sirins
21 Décembre 2018 || Ft. Jin
21 Décembre 2018 || Ft. Jin
Le prof de musique n'aurait peut être pas dû poser cette question douloureuse à son partenaire qui semblait avoir déjà le visage bien refermé. Bravo Makoto, tu es le champion pour niquer une ambiance ! L'homme venait à boire quelques gorgées de sa bière et écarquillant ses yeux bleus, regardant le prof de sport qui semblait complètement vulnérable.
Il ne voulait pas pourrir l'ambiance et surtout raviver des souvenirs dans le cœur de Ashina. C'est tellement difficile de devoir faire le deuil de quelqu'un quand il est si jeune et qui part d'une maladie que l'on arrive pas à soigner. Pourquoi les industries de la médecine n'ont pas de remède ? Est-ce que c'est juste qu'ils ne trouvent pas ou parce qu'ils le font exprès pour trouver des fonds pour de soit disant recherches ? Il restait superstitieux de ce genre d'action de la part des scientifiques.
Est-ce que ce serait pas simple de dire à Jin qu'une femme a aussi partagé sa vie. Est-ce que c'est possible de faire ce genre de confidence dans une pièce où l'on y fait du karaoke. L''homme soupirait quelques instants et allait dévoiler un petit peu une partie de lui-même.
Peut être que cela le rassurerait de savoir que la personne qui se trouvait à côté de lui partageait la même douleur ou presque. Makoto tentait d'aller de l'avant, il n'avait pas sombré dans l'alcool et semblait mener sa thérapie par la musique. Il reprit son sourire bienveillant et mit une main sur l'épaule de son collègue comme pour lui dire qu'il était avec lui.
La confidence était faite.
Makoto ne voulait pas que Jin se sente seul dans sa détresse, bien que le prof de musique semblait surmonter sa détresse plus rapidement. Enfin, il n'était pas sûr et est-ce qu'il n'essayait pas de se convaincre que tout allait mieux ? Le jeune homme voulait aller mieux, essayer de s'ouvrir au monde et arrêter de se renfermer chez lui pour noyer sa tristesse dans la musique.
Quand il fait sombre, alors qu'il est seul chez lui d'habitude, Kabuki verse quelques larmes devant l'autel de sa bien aimée qu'il n'arrive pas à oublier. Tous les matins, il brûle de l'encens à l'odeur de Jasmin comme la fleur préféré d'Audrey. Il lui raconte toutes ses journées et lui joue de la guitare aussi. Car la jeune femme appréciait ce genre d'instrument de musique.
Il ne voulait pas pourrir l'ambiance et surtout raviver des souvenirs dans le cœur de Ashina. C'est tellement difficile de devoir faire le deuil de quelqu'un quand il est si jeune et qui part d'une maladie que l'on arrive pas à soigner. Pourquoi les industries de la médecine n'ont pas de remède ? Est-ce que c'est juste qu'ils ne trouvent pas ou parce qu'ils le font exprès pour trouver des fonds pour de soit disant recherches ? Il restait superstitieux de ce genre d'action de la part des scientifiques.
Je suis désolé, je n'aurais pas dû te poser ce genre de question Ashina. Ce n'est pas correct désolé.
Est-ce que ce serait pas simple de dire à Jin qu'une femme a aussi partagé sa vie. Est-ce que c'est possible de faire ce genre de confidence dans une pièce où l'on y fait du karaoke. L''homme soupirait quelques instants et allait dévoiler un petit peu une partie de lui-même.
Peut être que cela le rassurerait de savoir que la personne qui se trouvait à côté de lui partageait la même douleur ou presque. Makoto tentait d'aller de l'avant, il n'avait pas sombré dans l'alcool et semblait mener sa thérapie par la musique. Il reprit son sourire bienveillant et mit une main sur l'épaule de son collègue comme pour lui dire qu'il était avec lui.
Tu sais, j'avais quelqu'un dans ma vie et qui est malheureusement décédée quand j'étais au collège. Battue par son père en secret et a mis fin à ses jours...
La confidence était faite.
Makoto ne voulait pas que Jin se sente seul dans sa détresse, bien que le prof de musique semblait surmonter sa détresse plus rapidement. Enfin, il n'était pas sûr et est-ce qu'il n'essayait pas de se convaincre que tout allait mieux ? Le jeune homme voulait aller mieux, essayer de s'ouvrir au monde et arrêter de se renfermer chez lui pour noyer sa tristesse dans la musique.
Quand il fait sombre, alors qu'il est seul chez lui d'habitude, Kabuki verse quelques larmes devant l'autel de sa bien aimée qu'il n'arrive pas à oublier. Tous les matins, il brûle de l'encens à l'odeur de Jasmin comme la fleur préféré d'Audrey. Il lui raconte toutes ses journées et lui joue de la guitare aussi. Car la jeune femme appréciait ce genre d'instrument de musique.
Je ne comprend pas, qu'est-ce que tu ne mérites pas ?
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You didn't Know
Un jour, je prendrais ma revanche sur la vie. Sourire quoi qu'il advienne et pouvoir profiter un maximum de la chance qu'il m'est donné de respirer et d'être vivant. Je ne laisserais aucune place au doute et au mensonge.
- Jin AshinaPersonnel ; prof de sport■ Age : 26■ Messages : 121■ Inscrit le : 14/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 27 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 2 - Maison
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Jin baissa les yeux, fixant un point invisible sur la table devant lui. Ses doigts pianotaient nerveusement sur le bord du verre vide, un tic qu'il ne remarquait même plus. Il secoua lentement la tête, un geste lourd de résignation, avant de répondre d'une voix rauque :
-« Tu n'y peux rien. C'est une bonne question... »
Il se leva brusquement, laissant la chaise grincer contre le parquet. L'envie soudaine de se lever et de s'éloigner de cette conversation pesante le poussa vers le mini-frigo. Son corps semblait agir avant même qu'il ne prenne une décision consciente. Il ouvrit la porte métallique dans un bruit sourd, cherchant du regard quelque chose pour chasser l'amertume laissée par le whisky.
Ses doigts agrippèrent une canette de cola, froide et humide sous sa paume. Il la fit tourner brièvement avant de l'ouvrir dans un claquement sec, le gaz sifflant légèrement. Prenant un verre posé à côté du frigo, il versa lentement le liquide sombre, observant les bulles remonter à la surface. Le silence, ponctué uniquement par le bruit du liquide et des bulles éclatantes, lui permit de remettre ses pensées en ordre.
Lorsque Makoto reprit la parole, partageant à son tour un fragment de son propre passé, Jin se figea un instant. Il posa le verre sur la table avec précaution, puis se retourna pour lui faire face. Son regard se fit plus doux, terni par une ombre de culpabilité.
-« Je suis désolé aussi. Ce n'était pas mon intention de plomber l'ambiance. Et... toutes mes condoléances. C'est injuste... ce qu'elle a subi. »
Ashina reprit son verre et en but une gorgée. Le goût sucré et la sensation pétillante semblaient laver un peu l'amertume qui lui collait au palais. Pourtant, ses pensées restaient embourbées dans la culpabilité. Il savait qu'il n'était pas le seul à porter un poids, mais cela ne rendait pas le sien plus facile à supporter... Au contraire.
Lorsque Makoto posa sa dernière question, le japonais s'appuya contre le bord du canapé, la tête légèrement baissée. Il fit tourner le verre entre ses mains, cherchant comment formuler ce qu'il ressentait. Après un moment de silence, il releva enfin les yeux.
-« Ma compagne actuelle. Elle mérite mieux que moi comme mec. »
Sa voix n'était qu'un murmure, presque englouti par le grésillement du micro éteint sur la table. Il porta son verre à ses lèvres, terminant une nouvelle gorgée. Mais cette fois, le cola n'avait plus aucun goût. Jin sentit une boule se former dans sa gorge, une pression qu'il ne pouvait pas exprimer en mots. Il savait qu'il devait arrêter de s'apitoyer, mais ce soir, dans cette salle faiblement éclairée, entouré de chansons joyeuses et de souvenirs douloureux, il ne pouvait pas s'en empêcher.
Il pensait à Beck. Sa douceur, sa patience, sa manière de comprendre ses silences sans les forcer. Elle méritait quelqu'un de meilleur, quelqu'un de plus stable, capable d'aimer sans avoir un pied dans l'ombre du passé. Pourtant, elle était là, à ses côtés, et Jin n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle s'accrochait à lui. Il se demandait si un jour elle réaliserait qu'il n'était pas à la hauteur, ou pire, si elle finirait par en souffrir. L'idée seule le tordait de l'intérieur, mais il n'arrivait pas à se débarrasser de cette pensée.
-« Tu n'y peux rien. C'est une bonne question... »
Il se leva brusquement, laissant la chaise grincer contre le parquet. L'envie soudaine de se lever et de s'éloigner de cette conversation pesante le poussa vers le mini-frigo. Son corps semblait agir avant même qu'il ne prenne une décision consciente. Il ouvrit la porte métallique dans un bruit sourd, cherchant du regard quelque chose pour chasser l'amertume laissée par le whisky.
Ses doigts agrippèrent une canette de cola, froide et humide sous sa paume. Il la fit tourner brièvement avant de l'ouvrir dans un claquement sec, le gaz sifflant légèrement. Prenant un verre posé à côté du frigo, il versa lentement le liquide sombre, observant les bulles remonter à la surface. Le silence, ponctué uniquement par le bruit du liquide et des bulles éclatantes, lui permit de remettre ses pensées en ordre.
Lorsque Makoto reprit la parole, partageant à son tour un fragment de son propre passé, Jin se figea un instant. Il posa le verre sur la table avec précaution, puis se retourna pour lui faire face. Son regard se fit plus doux, terni par une ombre de culpabilité.
-« Je suis désolé aussi. Ce n'était pas mon intention de plomber l'ambiance. Et... toutes mes condoléances. C'est injuste... ce qu'elle a subi. »
Ashina reprit son verre et en but une gorgée. Le goût sucré et la sensation pétillante semblaient laver un peu l'amertume qui lui collait au palais. Pourtant, ses pensées restaient embourbées dans la culpabilité. Il savait qu'il n'était pas le seul à porter un poids, mais cela ne rendait pas le sien plus facile à supporter... Au contraire.
Lorsque Makoto posa sa dernière question, le japonais s'appuya contre le bord du canapé, la tête légèrement baissée. Il fit tourner le verre entre ses mains, cherchant comment formuler ce qu'il ressentait. Après un moment de silence, il releva enfin les yeux.
-« Ma compagne actuelle. Elle mérite mieux que moi comme mec. »
Sa voix n'était qu'un murmure, presque englouti par le grésillement du micro éteint sur la table. Il porta son verre à ses lèvres, terminant une nouvelle gorgée. Mais cette fois, le cola n'avait plus aucun goût. Jin sentit une boule se former dans sa gorge, une pression qu'il ne pouvait pas exprimer en mots. Il savait qu'il devait arrêter de s'apitoyer, mais ce soir, dans cette salle faiblement éclairée, entouré de chansons joyeuses et de souvenirs douloureux, il ne pouvait pas s'en empêcher.
Il pensait à Beck. Sa douceur, sa patience, sa manière de comprendre ses silences sans les forcer. Elle méritait quelqu'un de meilleur, quelqu'un de plus stable, capable d'aimer sans avoir un pied dans l'ombre du passé. Pourtant, elle était là, à ses côtés, et Jin n'arrivait pas à comprendre pourquoi elle s'accrochait à lui. Il se demandait si un jour elle réaliserait qu'il n'était pas à la hauteur, ou pire, si elle finirait par en souffrir. L'idée seule le tordait de l'intérieur, mais il n'arrivait pas à se débarrasser de cette pensée.
- Makoto KabukiPersonnel ; prof de musique■ Age : 32■ Messages : 154■ Inscrit le : 26/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 33 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1 - Maison
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Le chant des sirins
21 Décembre 2018 || Ft. Jin
21 Décembre 2018 || Ft. Jin
Makoto semblait compréhensif de la situation. Il n'avait pas refait sa vie, enfin chacun est libre de faire les choses en prenant son temps. Il savait pertinemment que Jin n'avait pas conscience des qualités qu'il pouvait avoir et il est possible qu'il ne soit pas trop objectif le concernant.
Les humains sont parfois stupide et ils ont tendance à se dévaloriser sans comprendre pourquoi. Bien que le prof de sport donnait l'impression d'avoir un certain attrait pour la boisson, il semblait avoir brusquement changé d'avis et prit une boisson non alcoolisée.
Ils étaient venus pour faire un karaoké mais on pourrait dire que c'était une pièce loué à la confidence. Après, peut-être que Jin ne pouvait pas se confier comme il le faisait actuellement avec sa petite amie. Des choses que l'on arrive pas à exprimer quand on se trouve avec des personnes qui sont proches de nous.
Après, Makoto n'était pas gêné à taper la discussion avec Ashina et comprendre davantage qu'est-ce qui le pousse à être ainsi aujourd'hui. Tenter de l'apaiser, de se libérer et de se détendre en poussant la chansonnette ? Pourquoi pas.
Kabuki pensait à ses parents. Cela faisait un moment qu'il ne les avait pas appelé. Cela était quelque chose de peu commun, étant donné qu'il était proche surtout de sa maman et il ne l'avait pas appelé depuis la toussaint. La confidence est quelque chose de très important, surtout quand quelque chose nous tient à cœur.
Makoto voulait pouvoir aider Jin dans sa détresse, mais il n'était pas thérapeute. Le seul truc qu'il pouvait conseiller à son interlocuteur, c'est qu'il aille voir quelqu'un pour la santé mentale et qu'il puisse l'y aider à ne pas faillir. Jin semblait avoir du mal à laisser transparaître ses émotions.
Les humains sont parfois stupide et ils ont tendance à se dévaloriser sans comprendre pourquoi. Bien que le prof de sport donnait l'impression d'avoir un certain attrait pour la boisson, il semblait avoir brusquement changé d'avis et prit une boisson non alcoolisée.
Vous ne plombes pas l'ambiance. Chacun a ses propres raisons d'être triste aujourd'hui et je comprend légèrement ta douleur, bien qu'un cancer ne soit pas dingue.
Ils étaient venus pour faire un karaoké mais on pourrait dire que c'était une pièce loué à la confidence. Après, peut-être que Jin ne pouvait pas se confier comme il le faisait actuellement avec sa petite amie. Des choses que l'on arrive pas à exprimer quand on se trouve avec des personnes qui sont proches de nous.
Après, Makoto n'était pas gêné à taper la discussion avec Ashina et comprendre davantage qu'est-ce qui le pousse à être ainsi aujourd'hui. Tenter de l'apaiser, de se libérer et de se détendre en poussant la chansonnette ? Pourquoi pas.
Ne dis pas ça, tu traverses peut être une période difficile... Mais est-ce que tu lui en parles de tout ça ? Peut-être qu'elle peut t'aider.
Kabuki pensait à ses parents. Cela faisait un moment qu'il ne les avait pas appelé. Cela était quelque chose de peu commun, étant donné qu'il était proche surtout de sa maman et il ne l'avait pas appelé depuis la toussaint. La confidence est quelque chose de très important, surtout quand quelque chose nous tient à cœur.
Makoto voulait pouvoir aider Jin dans sa détresse, mais il n'était pas thérapeute. Le seul truc qu'il pouvait conseiller à son interlocuteur, c'est qu'il aille voir quelqu'un pour la santé mentale et qu'il puisse l'y aider à ne pas faillir. Jin semblait avoir du mal à laisser transparaître ses émotions.
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You didn't Know
Un jour, je prendrais ma revanche sur la vie. Sourire quoi qu'il advienne et pouvoir profiter un maximum de la chance qu'il m'est donné de respirer et d'être vivant. Je ne laisserais aucune place au doute et au mensonge.
- Jin AshinaPersonnel ; prof de sport■ Age : 26■ Messages : 121■ Inscrit le : 14/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 27 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 2 - Maison
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Jin resta silencieux un instant, laissant les paroles de Makoto résonner dans son esprit. Les mots avaient un poids, un écho presque gênant dans cette pièce de karaoké décoré avec des motifs lumineux et joyeux. Il fixa le fond de son verre, observant les bulles remonter lentement à la surface avant d’éclater. Ce détail banal l’hypnotisait presque, lui offrant un répit temporaire face à ses pensées en désordre.
Ashina prit une profonde inspiration, puis expira doucement, le poids sur sa poitrine semblant s’alourdir au lieu de s’alléger. Son regard s’assombrit légèrement alors qu’il reposait son verre sur la table.
-« Non... C’est sûrement pas une bonne idée. »
L'athlète passa une main dans ses cheveux noirs, les ébouriffant brièvement avant de la laisser retomber contre sa cuisse.
-« Je veux pas la blesser. »
Son ton se fit plus sec, comme s’il s’adressait autant à lui-même qu’à Makoto.
-« Alors je vais garder gentiment mon complexe d’infériorité pour moi. »
Un soupir s’échappa de ses lèvres. Il se leva brusquement, sa chaise raclant légèrement le sol dans un bruit désagréable. Le veuf se dirigea vers le distributeur de boissons dans un geste presque automatique, sans accorder un regard à Makoto. Ses pas étaient fermes, mais son dos légèrement voûté trahissait une tension qu’il essayait de masquer en vain.
Jin attrapa une nouvelle canettede coca, ses doigts tapotant nerveusement contre le cylindre en métal rouge alors qu’il revenait à sa place. Ses épaules s’étaient légèrement relâchées, mais ses sourcils restaient froncés.
-« Et toi, Makoto... »
Lança-t-il soudainement, levant les yeux vers son collègue.
-« Comment t’as fait pour passer à autre chose ? »
Sa voix portait un mélange d’hésitation et de curiosité sincère. Il savait que Makoto n’était pas un thérapeute, mais il espérait peut-être trouver un peu de réconfort dans ses réponses. Jin s’adossa contre la banquette, levant son verre comme pour trinquer avec le vide avant de boire une longue gorgée. Son regard restait rivé sur Makoto, guettant une réponse qui pourrait, ne serait-ce qu’un peu, alléger ses propres doutes.
Ashina prit une profonde inspiration, puis expira doucement, le poids sur sa poitrine semblant s’alourdir au lieu de s’alléger. Son regard s’assombrit légèrement alors qu’il reposait son verre sur la table.
-« Non... C’est sûrement pas une bonne idée. »
L'athlète passa une main dans ses cheveux noirs, les ébouriffant brièvement avant de la laisser retomber contre sa cuisse.
-« Je veux pas la blesser. »
Son ton se fit plus sec, comme s’il s’adressait autant à lui-même qu’à Makoto.
-« Alors je vais garder gentiment mon complexe d’infériorité pour moi. »
Un soupir s’échappa de ses lèvres. Il se leva brusquement, sa chaise raclant légèrement le sol dans un bruit désagréable. Le veuf se dirigea vers le distributeur de boissons dans un geste presque automatique, sans accorder un regard à Makoto. Ses pas étaient fermes, mais son dos légèrement voûté trahissait une tension qu’il essayait de masquer en vain.
Jin attrapa une nouvelle canettede coca, ses doigts tapotant nerveusement contre le cylindre en métal rouge alors qu’il revenait à sa place. Ses épaules s’étaient légèrement relâchées, mais ses sourcils restaient froncés.
-« Et toi, Makoto... »
Lança-t-il soudainement, levant les yeux vers son collègue.
-« Comment t’as fait pour passer à autre chose ? »
Sa voix portait un mélange d’hésitation et de curiosité sincère. Il savait que Makoto n’était pas un thérapeute, mais il espérait peut-être trouver un peu de réconfort dans ses réponses. Jin s’adossa contre la banquette, levant son verre comme pour trinquer avec le vide avant de boire une longue gorgée. Son regard restait rivé sur Makoto, guettant une réponse qui pourrait, ne serait-ce qu’un peu, alléger ses propres doutes.
- Makoto KabukiPersonnel ; prof de musique■ Age : 32■ Messages : 154■ Inscrit le : 26/12/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 33 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1 - Maison
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Le chant des sirins
21 Décembre 2018 || Ft. Jin
21 Décembre 2018 || Ft. Jin
L'ambiance malgré les lumières colorées avaient un autre goût et une autre ambiance. Il regardait Jin et bu quelques gorgées tout en regardant son interlocuteur. C'est vrai qu'il n'allait pas se confier tout de suite, car le prof de sport n'était pas encore un ami pour lui et il ne savait pas s'il pouvait lui faire confiance.
Avoir une conversation comme celle-ci était assez étrange, bien qu'ils étaient venus pour s'amuser et faire un karaoké. Mais il n'était pas dérangé de taper un brin de causette avec son partenaire de jeu, qui semblait être ouvert à la discussion. Il regardait quelques instants sa bière entre ses mains et lança.
Makoto avait un ton assez froid, assez effacé et semblait faire tomber légèrement le masque. Même Hoshi ne l'avait jamais vu dans cet état ! Alors, se rendit compte qu'il n'avait plus la même expression rassurante et chaleureuse qu'il arborait, il vint à sourire de nouveau à Ashina.
Pourquoi le prof de sport s'intéressait t'il autant à savoir comment il s'en était remis ? Noyait t'il son chagrin dans l'alcool de temps en temps et gardait secrètement ce vice auprès de Beck ? Est-ce qu'il était logique d'entamer ce genre de démarche auprès de sa bien aimée ?
Il existait des réunions entre alcoolique pour calmer ce genre d'addiction ou des réunions pour veufs afin de pouvoir se parler, d'avoir cette impression de ne pas être seul avec ce fardeau. Makoto vint à poser la main sur l'épaule de son collègue, il ne le jugeait pas du tout s'il venait à répondre "oui" à la question.
Tout le monde traverse différente dépression et parfois il est difficile pour certain d'admettre en communauté que l'on va pas bien. Le blond restait compréhensif que tout le monde peut avoir un épisode de dérive. Il feuilletait de temps à autre le porte vu où était consignés tous les titres des musiques. Est-ce qu'il allait continuer à parler ? Ou continuer l'activité pour se remonter le moral ?
Avoir une conversation comme celle-ci était assez étrange, bien qu'ils étaient venus pour s'amuser et faire un karaoké. Mais il n'était pas dérangé de taper un brin de causette avec son partenaire de jeu, qui semblait être ouvert à la discussion. Il regardait quelques instants sa bière entre ses mains et lança.
Je ne sais pas si je peux dire que je m'en suis remis. Dire que j'ai réussi à avoir fait complètement le deuil serait mentir.
Makoto avait un ton assez froid, assez effacé et semblait faire tomber légèrement le masque. Même Hoshi ne l'avait jamais vu dans cet état ! Alors, se rendit compte qu'il n'avait plus la même expression rassurante et chaleureuse qu'il arborait, il vint à sourire de nouveau à Ashina.
Pourquoi le prof de sport s'intéressait t'il autant à savoir comment il s'en était remis ? Noyait t'il son chagrin dans l'alcool de temps en temps et gardait secrètement ce vice auprès de Beck ? Est-ce qu'il était logique d'entamer ce genre de démarche auprès de sa bien aimée ?
Je voulais savoir si toi, tu noyais ta tristesse dans l'alcool ou c'est juste une impression ?
Il existait des réunions entre alcoolique pour calmer ce genre d'addiction ou des réunions pour veufs afin de pouvoir se parler, d'avoir cette impression de ne pas être seul avec ce fardeau. Makoto vint à poser la main sur l'épaule de son collègue, il ne le jugeait pas du tout s'il venait à répondre "oui" à la question.
Tout le monde traverse différente dépression et parfois il est difficile pour certain d'admettre en communauté que l'on va pas bien. Le blond restait compréhensif que tout le monde peut avoir un épisode de dérive. Il feuilletait de temps à autre le porte vu où était consignés tous les titres des musiques. Est-ce qu'il allait continuer à parler ? Ou continuer l'activité pour se remonter le moral ?
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You didn't Know
Un jour, je prendrais ma revanche sur la vie. Sourire quoi qu'il advienne et pouvoir profiter un maximum de la chance qu'il m'est donné de respirer et d'être vivant. Je ne laisserais aucune place au doute et au mensonge.
- Jin AshinaPersonnel ; prof de sport■ Age : 26■ Messages : 121■ Inscrit le : 14/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 27 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 2 - Maison
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Jin éclata de rire, un son rauque et légèrement amer qui résonna dans la petite pièce aux lumières colorées. Son rire, trop brusque pour être sincère, mourut presque aussitôt, laissant place à un silence pesant. Il baissa les yeux sur sa bière, la faisant tourner entre ses doigts comme s’il hésitait à en reprendre une gorgée.
Ses épaules s’affaissèrent légèrement, mais il se redressa presque aussitôt, afin de balayer tout signe de faiblesse devant son estimé collègue. Ses lèvres s’étirèrent en un sourire forcé alors qu’il jetait un coup d’œil à Makoto. Puis, d’une voix posée, il répondit :
-« Je bois, oui. Mais pas tout le temps. Juste le samedi. »
L'homme haussa légèrement les épaules, portant enfin la canette de coca à ses lèvres avant de la reposer sur la table, à moitié vide.
-« Le samedi, c’est le jour où elle est partie. »
Sa voix s’adoucit, presque brisée sur les derniers mots, à moitié érouffée par un chagrin ayant prit possession de son coeur depuis déjà deux ans. Le veuf inspira profondément et leva les yeux vers les lumières qui dansaient sur les murs. Ses pupilles suivaient les éclats de couleurs, mais son esprit était ailleurs, loin, peut-être vagabondant au sein d'un souvenir qu’il ne partagea pas.
-« Le reste du temps, je ne touche pas à l’alcool. Je ne suis pas un alcoolique, si c’est ce que tu te demandes. »
Encore une fois, il passa une main dans ses cheveux désordonnés, les tirant brièvement en arrière avant de les laisser retomber sur son cou et son front. Son regard se durcit, mais une ombre persistait dans ses yeux.
-« C’est juste que... les samedis sont longs. Trop longs. Alors j’essaie de faire passer le temps plus vite. Soit je dors, soit je picole. Comme ça, je ressens moins la douleur. »
L'athète, conscient de la stupidité de cet acte hebdomadaire, secoua la tête et se leva lentement, s’appuyant un instant sur la table pour retrouver son équilibre. Son corps trahissait un léger vertige, mais son esprit semblait encore clair, parfaitement maître de lui-même. Il esquissa un sourire en coin, l’air de vouloir balayer la gravité de ses paroles.
-« Bon, assez parlé. »
Jin attrapa le micro et le pointa vers Makoto, un défi dans les yeux.
-« Tu veux chanter un truc ou je dois te montrer comment on met l’ambiance ici ? »
Son ton s’était fait plus léger, presque joueur, mais l’éclat dans ses yeux trahissait encore un mélange d’amertume et de solitude. Il s’adossa contre la table, un pied croisant l’autre, et attendit la réponse de son compagnon tout en tambourinant doucement sur le micro du bout des doigts. Jin était prêt à enterrer la conversation sous un flot de mélodies et d’émotions retenues.
Ses épaules s’affaissèrent légèrement, mais il se redressa presque aussitôt, afin de balayer tout signe de faiblesse devant son estimé collègue. Ses lèvres s’étirèrent en un sourire forcé alors qu’il jetait un coup d’œil à Makoto. Puis, d’une voix posée, il répondit :
-« Je bois, oui. Mais pas tout le temps. Juste le samedi. »
L'homme haussa légèrement les épaules, portant enfin la canette de coca à ses lèvres avant de la reposer sur la table, à moitié vide.
-« Le samedi, c’est le jour où elle est partie. »
Sa voix s’adoucit, presque brisée sur les derniers mots, à moitié érouffée par un chagrin ayant prit possession de son coeur depuis déjà deux ans. Le veuf inspira profondément et leva les yeux vers les lumières qui dansaient sur les murs. Ses pupilles suivaient les éclats de couleurs, mais son esprit était ailleurs, loin, peut-être vagabondant au sein d'un souvenir qu’il ne partagea pas.
-« Le reste du temps, je ne touche pas à l’alcool. Je ne suis pas un alcoolique, si c’est ce que tu te demandes. »
Encore une fois, il passa une main dans ses cheveux désordonnés, les tirant brièvement en arrière avant de les laisser retomber sur son cou et son front. Son regard se durcit, mais une ombre persistait dans ses yeux.
-« C’est juste que... les samedis sont longs. Trop longs. Alors j’essaie de faire passer le temps plus vite. Soit je dors, soit je picole. Comme ça, je ressens moins la douleur. »
L'athète, conscient de la stupidité de cet acte hebdomadaire, secoua la tête et se leva lentement, s’appuyant un instant sur la table pour retrouver son équilibre. Son corps trahissait un léger vertige, mais son esprit semblait encore clair, parfaitement maître de lui-même. Il esquissa un sourire en coin, l’air de vouloir balayer la gravité de ses paroles.
-« Bon, assez parlé. »
Jin attrapa le micro et le pointa vers Makoto, un défi dans les yeux.
-« Tu veux chanter un truc ou je dois te montrer comment on met l’ambiance ici ? »
Son ton s’était fait plus léger, presque joueur, mais l’éclat dans ses yeux trahissait encore un mélange d’amertume et de solitude. Il s’adossa contre la table, un pied croisant l’autre, et attendit la réponse de son compagnon tout en tambourinant doucement sur le micro du bout des doigts. Jin était prêt à enterrer la conversation sous un flot de mélodies et d’émotions retenues.
- Makoto KabukiPersonnel ; prof de musique■ Age : 32■ Messages : 154■ Inscrit le : 26/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 33 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 1 - Maison
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Le chant des sirins
21 Décembre 2018 || Ft. Jin
21 Décembre 2018 || Ft. Jin
Alors comme ça Ashina buvait le samedi car c'était le jour de la mort de sa défunte copine. Makoto comprenait la douleur bien qu'il ne soit pas tombé dans ce genre de déprime, il essaie de surmonter sa tristesse grâce aux mélodies qu'il compose ou de la musique qui peut apaiser son âme déchu.
Chacun n'arrive pas à faire son deuil rapidement ou certains n'y arrive jamais. Faire abstraction de l'absence de la personne que l'on a aimé durant des années et qui disparait subitement de notre vie, c'est compliqué et le prof de musique comprenait très bien la douleur de son partenaire de jeu. Bien qu'il essayait d'apaiser sa tristesse autrement que par l'alcool ou de dormir.
Le blondinet tournera sa tête vers son collègue assez surpris de ce changement d'attitude et il affichera un petit sourire en voyant qu'il essayait de remonter la pente.
Ce n'était pas une phrase ironique. Mais en tout cas, il voulait bien voir les capacités de son collègue et se déchainer sur une chanson dans laquelle il se sent plus à l'aise, en tout cas mieux que la précédente. Cela pouvait être n'importe quelle chanson, que ce soit occidentale, japonaise ou bien sûr anglaise comme bien connue, qui pouvait défiler sur nos postes radio. Est-ce que Jin écoutait la radio d'ailleurs ou d'autres chanteurs qu'il pouvait admirer d'une certaine manière ?
Certaines personnes peuvent être bercé par des chansons durant toute l'enfance grâce à nos parents qui peuvent l'écouter dans le salon en faisant le ménage ou chanter à tue tête pendant qu'ils prennent leur douche. Makoto se souvient de sa maman qui adorait faire cela et qui était un peu mélomane par la même occasion. Mais il ne connaissait guère la vie de Ashina et dans quelle atmosphère il avait grandi.
Makoto s'en fichait si Jin ne chantait pas juste ou s'il avait des notes qui partaient vrille. Nous n'étions pas à une émission de chant ou un concours ! Kabuki était là pour s'amuser et profiter, apprendre à connaître son collègue et peut être qu'il deviendrait son ami qui sait ! Enfin, le jeune homme ne voulait pas aller trop vite et surtout voir s'il pouvait faire confiance au brun.
Le menu défilait à l'écran, dans l'attente d'y inscrire un numéro affilié à une chanson qui était proposé dans le cahier plastifié. Il regardait son futur ami, affalé dans le canapé et croisant légèrement les bras, dans l'attente d'une prestation incroyable.
Chacun n'arrive pas à faire son deuil rapidement ou certains n'y arrive jamais. Faire abstraction de l'absence de la personne que l'on a aimé durant des années et qui disparait subitement de notre vie, c'est compliqué et le prof de musique comprenait très bien la douleur de son partenaire de jeu. Bien qu'il essayait d'apaiser sa tristesse autrement que par l'alcool ou de dormir.
Le blondinet tournera sa tête vers son collègue assez surpris de ce changement d'attitude et il affichera un petit sourire en voyant qu'il essayait de remonter la pente.
Tu peux chanter, cela mettra un peu plus d'ambiance ! Chante nous un truc qui me montre tes talents de chanteur !
Ce n'était pas une phrase ironique. Mais en tout cas, il voulait bien voir les capacités de son collègue et se déchainer sur une chanson dans laquelle il se sent plus à l'aise, en tout cas mieux que la précédente. Cela pouvait être n'importe quelle chanson, que ce soit occidentale, japonaise ou bien sûr anglaise comme bien connue, qui pouvait défiler sur nos postes radio. Est-ce que Jin écoutait la radio d'ailleurs ou d'autres chanteurs qu'il pouvait admirer d'une certaine manière ?
Certaines personnes peuvent être bercé par des chansons durant toute l'enfance grâce à nos parents qui peuvent l'écouter dans le salon en faisant le ménage ou chanter à tue tête pendant qu'ils prennent leur douche. Makoto se souvient de sa maman qui adorait faire cela et qui était un peu mélomane par la même occasion. Mais il ne connaissait guère la vie de Ashina et dans quelle atmosphère il avait grandi.
Jen suis sûre que tu sauras m'épater et que nous partageons pas mal de choses en commun hormis la chanson haha.
Makoto s'en fichait si Jin ne chantait pas juste ou s'il avait des notes qui partaient vrille. Nous n'étions pas à une émission de chant ou un concours ! Kabuki était là pour s'amuser et profiter, apprendre à connaître son collègue et peut être qu'il deviendrait son ami qui sait ! Enfin, le jeune homme ne voulait pas aller trop vite et surtout voir s'il pouvait faire confiance au brun.
Le menu défilait à l'écran, dans l'attente d'y inscrire un numéro affilié à une chanson qui était proposé dans le cahier plastifié. Il regardait son futur ami, affalé dans le canapé et croisant légèrement les bras, dans l'attente d'une prestation incroyable.
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You didn't Know
Un jour, je prendrais ma revanche sur la vie. Sourire quoi qu'il advienne et pouvoir profiter un maximum de la chance qu'il m'est donné de respirer et d'être vivant. Je ne laisserais aucune place au doute et au mensonge.
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