Yori Kobayashi

Taille : 1m79
Poids :61 kg
Yeux : marron, il porte des lunettes pour lire longuement ou être devant les écrans
Cheveux : brun/noir, ils lui arrivent jusqu’aux épaules. Il lui arrive de les attacher en demi-couette. Il a également des mèches qui lui tombent sur le visage.
Carnation : pâle
Style vestimentaire : Simple, dans des couleurs pastelles, confortable, parfois chic selon les événements de la journée et ses envies
Signes distinctifs : boucles d'oreilles rouges
Voix : Rei Sakuma de Ensemble Stars - https://www.youtube.com/watch?v=_3K_Fv-8i2c

Yori est un jeune homme très discret qui ne se plaint que très rarement. Du moins, quand il est maître de lui-même. Après tout, comme tout le monde, lui aussi connaît des limites et il ne peut pas rester indéfiniment avec ce qu’il a sur le cœur, même si c’est ainsi qu’il a été éduqué. Et, une fois qu’on parvient à le faire parler, on découvre que derrière le mur protecteur derrière lequel il s’est réfugié, qu’il a une avalanche de problèmes et de douleur accumulée au fil du temps. Tant et si bien qu’à chaque libération il pourrait bien parler des mêmes problèmes, qu’on puisse l’aider ou non. Après tout, si on lui demande de vider son sac, autant le faire entièrement. Et bien que des personnes soient responsables de certaines de ses souffrances, le jeune homme ne leur en tient pas rancune. Il se pense presque toujours responsable de ce qui lui arrive, l’amenant à penser qu’il ne devrait pas se plaindre, et même lorsqu’il voit bien que les autres sont responsables, il ne leur en tient pas rigueur, leur cherchant même des excuses.
En plus de ses propres problèmes, Yori s’entête souvent à se préoccuper des autres et de leur bien être. Que ce soit parce qu’il a été, encore une fois, éduqué ainsi ou parce qu’il est altruiste, empathique et généreux, il n’hésite pas à apporter son aide aux personnes dans le besoin. Bien qu’il fasse en sorte de rester raisonnable, son sens des responsabilité lui donnant un sentiment de culpabilité dans le cas contraire, il donne son aide quel que soit le moment. Encore une fois, il fera toujours en sorte de ne pas être en retard ou alors il en subira la responsabilité sans se chercher d’excuse, néanmoins il peut y avoir des imprévus.
Mélomane, il adore jouer du piano. Il a même déjà essayé de se créer ses propres musiques qu’il a toujours gardées au maximum pour lui. Après tout, si c’était pour croire que ça venait de quelqu’un d’autre, autant que personne ne l’entende. Il aime également dessiner bien qu’il soit moins bon qu’au piano. Encore une fois, il préfère ne pas montrer ses dessins pour éviter que d’autres s’approprient son travail. A chaque fois que cela arrive, sa fierté en prend un coup et cela peut grandement nuire à sa créativité, autant qu’à son moral. Pourtant, quand on lui pose une question, il peut se demander ce que son interlocuteur préfère entendre avant de répondre, pouvant aller jusqu’à mentir (et assez bien d’ailleurs puisqu’il se persuade que c’est la “vérité” qu’on veut entendre) afin de contenter tout le monde… sauf lui. Dans ces moments-là, il se fait lui-même du mal pour le bien des autres, ce qui peut lui arriver également dans d’autres situations.

J’ai toujours dans une petite maison à Tsushima avec mes parents. J’ai un grand frère qui est excellent dans ses études et a décidé de faire des études dans la médecine. Cela a rendu mes parents extrêmement fiers. Mon petit frère est né quelques années après moi avec une santé plus fragile que la moyenne, ce qui l’a amené à être protégé par ma famille. A côté de cela, je suis né le 14 novembre et je ne suis ni aussi bon dans les études que mon frère aîné, ni aussi fragile que mon petit frère.

Je n’ai pas énormément de souvenirs de ma vie avant la naissance de mon petit frère. J’étais très heureux. De toute manière, je n’ai jamais manqué de rien : j’ai toujours eu un toit au-dessus de la tête, j’ai été blanchi, nourri, éduqué et mes parents avaient assez d’argent pour ne plus savoir quoi en faire. Ils ont veillé sur moi avec une affection bienveillante. Néanmoins, celle-ci m’a paru s’amoindrir de plus en plus depuis la naissance du dernier né. Je me rappelle un jour où j’ai eu de la fièvre. Bien que cela ait d’abord inquiété ma mère qui se trouvait à mes côtés à ce moment-là, dès lors qu’il lui a été rapporté que le plus jeune était malade, elle m’a laissé seul en me disant que je pouvais me débrouiller seul. Un souvenir parmi tant d’autres. Moi, le grand frère, je dois non seulement montrer l’exemple, mais également prendre soin de mon petit frère malade, me plier à ses volontés tout en faisant attention aux restrictions qu’il a et qu’on ne me communique pas toujours. Il fut un moment où j’ai voulu attirer l’attention, comme en montrant mes dessins, par exemple, mais, à force de me voir ignoré, houspillé, de devoir céder mes affaires ou même d’entendre toujours les mêmes reproches, j’ai fini par tout simplement abandonner. Je me suis effacé pour faire passer absolument tout le monde autour de moi. Encore aujourd’hui, je ne vois pas l’intérêt de faire autrement, cela ne ferait que me blesser davantage puisque personne ne prêtera jamais l’attention dont je pourrai avoir besoin.

Durant mon enfance, j’ai pu passer du temps avec Kazane, ma cousine. Elle est l’enfant unique de la jumelle de ma mère, et une personne qui, derrière son sang chaud, cache un cœur en or. Nous avons consolidé notre amitié durant nos jeunes années puisque nous nous voyions régulièrement et, durant l’école, nous faisions partie du même groupe. Nous étions toujours là l’un pour l’autre, nous écoutant et nous entraidant en tout temps. Il me semble que la seule chose que j’ai pu lui cacher c’est que je jalousais mes frères qui avaient toute l’attention. Elle a dû s’en rendre compte en venant à la maison, mais je ne voulais pas que cela prédomine sur le reste. Malheureusement, nous nous sommes perdus de vue après qu’elle soit entrée à Kobe High School, notamment parce que ma tante, sa mère, m’a affirmé que Kazane est partie à cause de moi, qu’elle ne voulait plus entendre parler de moi, que son hypocrisie l’aura poussée à me faire croire que nous pourrions continuer à avoir une bonne relation comme avant. Bien que je ne l'ai jamais su, elle a même profité que je sois restreint par mon père dans l'utilisation de mon portable et de mes réseaux sociaux pour supprimer tous les messages qui m'auraient permis de voir à travers ses mensonges. Cette restriction a été mise en place pour m'obliger à avoir de meilleurs résultats et à m'occuper de mon petit frère. Je n’ai pas supprimé ses contacts, mais j’ai tout simplement cessé de lui répondre ou d’aller lui parler. Je me suis dit qu’au moins, de cette manière, elle cesserait de se forcer.
A l’école, j’ai toujours eu des difficultés dans les matières scientifiques, à commencer par les mathématiques. Je ne suis pas mauvais, mais le calcul mental me met grandement en difficulté. Je préfère presque apprendre de nouvelles langues comme l’anglais, bien que je ne pense pas être aussi bon qu’un étranger parlant ce dialecte. En vérité, je préfère la philosophie et l’analyse d'œuvres littéraires. A cause de mes faiblesses, mes notes générales ont toujours été plutôt moyennes, ce qui a amené mes parents à me houspiller toujours un peu plus, me comparant à partir de là avec mes deux frères. L’un par rapport aux résultats, et l’autre pour la santé. Étant en bonne santé, je devrais montrer compatissant avec mon petit frère et compréhensif que je ne peux pas avoir tout ce que je veux. Étant en bonne santé, je devrais avoir de bonnes notes comme mon aîné. Ils n’ont peut-être pas tort…

Il y a environ cinq ans, ma mère est décédée. Cela a grandement nui à la santé de mon petit frère, sans doute à cause de sa baisse de moral qui a pu jouer sur la faiblesse de son système immunitaire déjà bien mis à mal. Pendant trois ans, nous avons tenté de lui rendre le sourire, de lui changer les idées. J’ai sacrifié ma vie sociale pour lui puisque je suis la seule personne qui s’occupait de lui en dehors de ma mère qui ne travaillait pas afin de rester à ses côtés. Malheureusement cela n’a pas suffit et son état n’a fait qu’empirer toujours un peu plus.
Pour le bien du petit, et peut-être parce qu’il y avait de l’amour entre eux, je ne sais pas, mon père s’est remarié avec ma tante en lui proposant des aides pour améliorer la santé de cette dernière et pallier à son addiction à l'alcool. Des solutions qui prennent généralement du temps mais qui étaient les seules possibles dans ces circonstances. Jumelle de ma mère, elle lui ressemble à s’y méprendre. Alors, dès lors que mon petit frère s’est mis à la prendre pour ma mère, nous avons tous joué le jeu. De ce que je sais, elle n'a jamais rechigné à prendre soin de mon petit frère. Néanmoins, je n'ai pas pu m'empêcher d'avoir l'impression qu'elle le manipulait pour qu'il pense comme elle et fasse tout ce qu'elle voulait. Malheureusement, n'ayant aucune preuve, je n'ai pas osé en parler à qui que ce soit. De toute manière, qui dans cette maison m'aurait écouté ? Mon frère aîné semblait prendre ses distance avec elle bien qu'il ne se soit jamais montré contre le mariage de notre père avec elle. Quant à moi... J'ai l'impression de faire face à ma mère en pire dans le sens où elle est encore plus stricte avec moi et mes actions envers mon petit frère. Il lui est déjà arrivé, par exemple, d'arriver après qu'un incident soit arrivé. Même lorsqu'il était fautif, elle a toujours pris la défense de mon petit frère et m'a toujours mis ses erreurs sur mon dos. A cause de ce genre d'événements, ma relation avec mon père n'a fait que se dégrader un peu plus.
Cela fait deux ans que ça dure maintenant, mais je n’en peux plus. C’est pourquoi j’ai cherché un moyen de me détacher de cette famille qui me détruit à petit feu. Puis, ce n’est pas comme si on avait réellement besoin de moi ici.

Profitant de mon entrée à l’Université, je me suis inscrit à Kobe High School, une très bonne académie dans laquelle mon père a une bonne confiance. Il n’a pas été difficile de le convaincre de m’y inscrire. D'autant plus que comme il y a un internat, il n'était pas obligé de me chercher et me payer un logement. Je le mérite sans doute pas à ses yeux, d'autant plus depuis qu'en plus de mes résultat médiocres à ses yeux ma tante lui donne l'impression que je veux faire du mal à mon petit frère. C'est donc avec un goût amer en bouche malgré que je puisse avoir ce que je voulais que je suis parti à Kobe.
C’est sur cette idée que je suis entré en première année d’Université, en Littéraire, dès la rentrée de 2018. Pendant ces derniers quelques mois, je me suis demandé si ce serait une bonne idée pour moi de prendre un petit job, mais puisque je n'ai pas spécialement besoin d'argent, je ne vois pas l'intérêt de passer le pas. D'autant plus que le temps passé au travail c'est moins de temps pour mes études et qui sait ce qu'il se passera si jamais mes résultats ne sont pas à la hauteur des attentes qu'on a à mon égard. Je verrai ce que je déciderai dans le futur.

Petites précisions chronologiques :

• En l'année 2019, Yori a 19 ans, son frère aîné a 24 ans et son petit frère est âgé de 12 ans


• Le décès de la mère de Yori a eu lieu durant l'année 2014.


• Pour la santé du plus jeune frère de Yori, le mariage de son père et de sa tante a eu lieu dans le secret durant le mois d'avril de l'année 2017, donc quelques mois après le divorce entre les parents de Kazane.


• Kazane est arrivée à Kobe High School durant la rentrée l'année 2018. Elle est donc partie de Tsushima un ou deux mois avant cela. A cette période, la mère de Kazane était déjà mariée au père de Yori.

Étant japonais de naissance, Yori parle couramment cette langue (familier, courant et maîtrise quelques manières de parler soutenu).
Grâce à ses études, il parle également anglais de manière à se faire comprendre dans la vie de tous les jours. Néanmoins, il pêche beaucoup plus quand il s’agit de termes techniques et il est assez lent quand il s’agit de traduction de textes.