Sasha Walton

Vous ne pouvez pas rater Sasha dans la foule. Impossible. Surtout au Japon. Avec son mètre quatre-vingts pour 65 kg, elle dépasse la plupart des gens d’une bonne tête. Il fallait s’y attendre, vu la taille de ses parents. La jeune fille a horreur de ça : elle qui ne vit que pour se fondre dans la masse et s’intégrer le mieux possible attire toujours les regards sur elle. Alors elle compense comme elle peut, en ne portant que des semelles extra plates extra fines, et en voutant légèrement les épaules et le dos pour paraître plus petite.

Si elle a hérité de la silhouette de sa mère, fine et élancée, elle n’a cependant rien pris de sa grâce. Maladroite, et victime d’une croissance très rapide, chaque mouvement qu’elle fait donne l’impression qu’elle n’a pas un total contrôle de ses membres. Il lui arrive régulièrement de renverser ses verres, ou de donner des coups à ses voisins de table.

Deuxième critère qui attire l’attention, bien qu’assez spécifique au Japon : sa peau cuivrée, qui s’illumine de reflets dorés quand le soleil vient l’éclairer. Une couleur qu’elle adore, mélange de ses deux parents. Les boucles de son épaisse chevelure brune lui donnent souvent du fil à retordre, mais elle préfère les laisser naturels plutôt que de les tresser. En plus, avec le temps, elle a fini par trouver une routine qui les rend pas trop mal. Elle les attache souvent en chignon quand elle est au lycée ou quand elle fait du sport, pour ne pas les avoir devant les yeux.

Ses boucles encadrent un visage rond, aux pommettes rebondies. De petites taches de rousseur parsèment ses joues et son nez retroussé. Ses lèvres pulpeuses se fendent très souvent d’un large sourire, qui laisse apparaître une fossette sur le côté droit. Ses yeux noisette, allongés en amande, ne cessent jamais d’observer son environnement, curieux de capter les moindres signes qui pourraient l’aider à s’intégrer davantage.

Côté sport, Sasha se situe dans la moyenne. Elle aime bien ça, mais n’a jamais excellé dans aucune discipline particulière, à part peut-être au basket où sa grande taille lui donne un sérieux avantage. C’est pour cela qu’elle a choisi ce club à son inscription à Kobe. En dehors de ça, elle a fait un peu de danse en amateur, et est adepte des footings du samedi matin qui lui permettent d’entretenir sa silhouette. S’ajoute à cela ses cours de musique, que ses parents insistent pour qu’elle poursuive en s’inscrivant au club dédié. La jeune fille joue du piano, mais ne s’est jamais investie suffisamment dans cette activité pour sortir du lot.

Sasha est une grande amatrice de mode. Ce goût, inculqué par sa mère qui a toujours su s’habiller avec style, s’est développé lors de ses quatre ans passés en Grande Bretagne. L’adolescente ne porte que de la marque, choisie avec soin afin que les couleurs et les textures s’accordent parfaitement. Très apprêtée, elle aime prendre soin d’elle et déteste sortir sans être maquillée. Jamais rien d’extravagant ou de trop voyant : juste de quoi corriger les légères imperfections, et mettre en valeur ses yeux.

La jeune fille a toujours été d’un naturel timide. Ayant peu confiance en elle et en ses capacités, elle fait tout pour calquer son comportement sur celui des autres, espérant ainsi se faire accepter plus facilement. Persuadée que sa personnalité n’est qu’une coquille creuse et sans intérêt, elle s’adapte très rapidement à ceux qui l’entourent et qu’elle estime, quitte à en oublier qui elle est véritablement. Les compliments qu’elle peut faire sur elle-même se font très rares, car elle aura toujours tendance à se dénigrer pour éviter de paraître prétentieuse.

C’est pourtant une amie fidèle et dévouée, qui est prête à tout pour aider ceux à qui elle tient. Ses capacités d’adaptation sont bien au-dessus de la moyenne, ce qui lui permet de toujours faire face aux difficultés qu’elle rencontre. Très sensible, elle sait très bien interpréter et analyser les situations, notamment les expressions de ses interlocuteurs, ce qui lui permet de toujours savoir si elle fait ce qu’on attend d’elle ou pas. Elle est également capable d’élaborer des plans sur un très long terme afin d’être certaine d’atteindre ses objectifs, même si ces derniers relèvent souvent de la manipulation.

En revanche, Sasha est incapable de faire la part des choses. C’est tout ou rien avec elle. Il est impératif à ses yeux de toujours agir comme on attend qu’elle le fasse, aussi laisse-t-elle peu de place à la spontanéité. Ses amies aiment sortir en boite ? Alors elle aimera aussi sortir en boite. On lui dit que la couleur jaune est vraiment as been ? Alors elle jettera aussitôt tous les vêtements qui en contiennent. Une élève devient le bouc émissaire ? Très bien, elle lui fera vivre l’enfer. Elle s’attache également très vite aux autres. TROP vite. Très dépendante au niveau affectif, elle est prête à tout pardonner à ceux qu’elle estime, pourvu qu’ils ne la détestent pas. Cela fait d’elle une proie facile pour les manipulateurs ou les personnes mal intentionnées. Elle vit pour leur approbation. Enfin, jusqu’à ce qu’elle atteigne son point de rupture …

Pour finir, si l’adolescente accorde énormément d’importance à ses amies, c’est beaucoup moins le cas pour sa famille. N’ayant jamais tissé de réel lien avec aucun d’entre eux, elle s’efforce de maintenir leurs exigences mais n’en fait pas sa priorité. Ce n’est pas faute de les aimer. Et elle sait au fond qu’eux aussi l’aiment. Elle est reconnaissante de tout ce qu’ils lui ont apporté. Elle est contente de passer quelques heures en leur compagnie. Mais ça s’arrête là.

Encore assommée par le décalage horaire et la fatigue du vol, Sasha met quelques secondes à réaliser que la voiture s’est arrêtée. Elle récupère le petit sac à dos qui l’a accompagné pendant son voyage, et remercie le chauffeur dans un japonais poli. Puis elle se tourne face à la maison qui sera la sienne les prochains mois. Elle ne lui plait pas. Trop petite. Trop carrée. Trop collée à celle du voisin. En tout cas, comparé à celle qu’ils occupaient à Oxford, qui tenait plus du manoir en vérité. Poussant un soupire las, elle se décide enfin à franchir le pas de la porte, déterminée à bouder tout ce qu’elle pourra y trouver.

Les cartons qu’elle a passé tant de temps à emballer sont là, empilés contre un mur de la minuscule chambre où elle devra dormir. C’est ridicule, elle n’a même pas la place d’y faire entrer son canapé. Heureusement qu’elle ne devra dormir ici que le week-end … D’un geste rageur, Sasha jette sa veste et son sac sur le lit King size qui occupe le mur du fond, puis s’agenouille pour ouvrir le premier carton. C’est le plus important. Celui des souvenirs. Le scotch résiste un peu, puis fini par céder.

Elle sourit en prenant le premier objet de la pile, emmitouflé dans du papier bulle. Une fois arraché, il révèle une photo de la jeune fille, entourée des visages qui lui manquent le plus à cet instant. Ses quatre amies lui sourient, figées dans une pose qui lui rappelle tant de bons souvenirs. Sasha ferme les yeux un instant pour se remémorer ce moment. C’était quand Elizabeth les avait invitées pour la nuit. Elles avaient préparé des gâteaux, avaient joué Mario Party, puis avaient discuté des heures durant des ragots du lycée et des garçons qui leur plaisaient, avant de s’endormir devant « Love Actually ».

D’autres souvenirs suivent. Comme leur rencontre, au collège, alors que la jeune fille venait d’emménager après quatre années passées en Allemagne. Myriam avait ri de son accent américain. Jill l’avait défendue en rétorquant que les Etats-Unis avaient de très bons systèmes éducatifs. Yoko l’avait coupé en rappelant que tout le monde se fichait bien de ce genre de détails, mais que c’était par contre super stylé d’avoir vécu « aux States » – à cet instant Sasha s’était bien gardée de lui dire qu’elle n’y avait vécu que les trois premières années de sa vie. Et Elizabeth … C’était elle qui lui avait proposé de rejoindre la bande pour une session shopping aux Galeries Lafayette. À elle, la timide et maladroite Sasha, qui tremblait de peur à l’idée de n’avoir aucune amie dans cet énième pays où elle était trainée par ses parents. Et c’était grâce à elle que ces 4 années passées en Grande Bretagne avaient été aussi merveilleuses.

Sasha essuie une larme qui a coulé sur sa joue. Elles se le sont promis : elles se retrouveront à l’université d’Oxford en septembre 2019. Elle n’a que quelques mois à tenir ici. Mois qu’elle s’est promis de consacrer à son travail scolaire exclusivement, pour avoir toutes les chances d’intégrer cette prestigieuse université. En attendant, le cadre trouve sa place sur le bureau qui occupe un autre mur de la chambre.

Le second objet qu’elle attrape est son album de famille. Celui qu’elle remplit chaque fois qu’elle voit ses frères, quand ils viennent passer le mois de juillet avec eux. Enfin, qu’elle voyait. Ils sont grands maintenant, ils ne viennent plus autant qu’avant. Ils doivent avoir leur vie, là-bas, aux Etats-Unis. Ça doit être pour ça qu’ils n’écrivent pas beaucoup dans leur What’s App.

Elle ouvre l’album, et parcourt les photos qui ont capturé le trio dans diverses situations estivales. La plage en Floride, alors qu’elle n’avait que 2 ans. Sam lui avait posé des algues sur la tête en guise de perruque. Charlie apparait sur le cliché suivant, les sourcils froncés, un doigt dénonciateur pointé sur l’auteur de la farce. Quelques pages plus loin, des photos de leur visite à Disneyland Tokyo. C’était leur rituel durant les étés qu’ils ont passé au Japon. Sam adorait comparer ce parc à celui de Floride. Charlie était ronchon dans la file d’attente de Peter Pan ou Dumbo. A 16 ans, il était un peu grand pour cette attraction en même temps. Sasha, elle, souriait de toutes ses dents – et il lui en manquait 4 à ce moment là – une paire d’oreilles de Minnie trônant fièrement sur sa tête. Un peu plus loin encore, ce sont les montagnes de Bavières qui s’étalent en arrière-plan des clichés. Charlie a les traits tirés, il devait sûrement sortir de sa période d’examens. Sam, comme à son habitude, est toujours pris en flagrant délit de préparation de farce.  Il avait toujours de bonnes idées pour faire rire sa petite sœur. Sasha repense avec nostalgie à ce dernier été qu’ils ont passé tous les trois, il y a maintenant 4 ans, juste avant qu’elle ne s’installe en Grande Bretagne.

L’adolescente referme l’album de famille, et lui trouve une place au fond d’un tiroir. Un bruit de porte attire son attention à l’étage inférieur, aussitôt suivie par une voix féminine. Sasha pousse un nouveau soupire, et referme son carton. Puis elle descend les marches d’un pas traînant, et salue sa mère qui retire ses escarpins dans l’entrée, son portable collé à l’oreille.

- Ok, ce plan d’action me convient. Ecoute, je suis rentrée là, je te rappelle plus tard pour planifier la prochaine réunion. Oui c’est ça. Au revoir, et merci.

Beatriz raccroche d’un geste ferme, et se tourne vers Sasha en souriant, ses cheveux noirs et soyeux accompagnant son geste avec élégance. Elle a beau avoir 37 ans passés, seules deux légères rides se sont creusées au coin de ses yeux. Elle parait être encore dans la vingtaine, aussi belle et pétillante que lors de sa rencontre avec John.

-  Ma puce, tu as fait un bon voyage ?  
-  Oui, ça a été, répond elle du bout des lèvres, alors que Beatriz dépose un baiser sur son front. Papa n’est pas avec toi ?

- Oh, ton père ne rentrera qu’à 22h je pense. Tu sais comment il est. Il t’embrasse d’ailleurs. Tu veux qu’on se commande des sushis ? J’ai faim, et la cuisinière est en congés jusqu’à vendredi.  

-  Ok, si tu veux, concède Sasha malgré son aversion pour le poisson cru.

Elle a depuis longtemps renoncé à l’idée que ses parents se souviennent de quoi que ce soit la concernant. La faute à leurs travails si prenants : Beatriz dirige sa propre agence de mannequin après avoir passé 15 ans sur les podiums, et John vient de reprendre la direction générale de la division Asie de son entreprise. Quelque chose comme ça. De quoi occuper l’esprit. Bien plus que leur propre fille.

Sans grand entrain, elle suit sa mère qui se dirige dans la cuisine où sont entreposés les menus des restaurants environnants. En deux semaines, plus d’une dizaine de dépliants se sont accumulés sur le plan de travail immaculé : Beatriz déteste cuisiner, John rentre rarement avant 21h.

- Tiens, prends ce que tu veux dans ce restaurant,  déclare-t-elle en tendant à sa fille une brochure noire et dorée. Moi je prendrai le –  

Mais elle est interrompue par la sonnerie du téléphone qui retentit. Sasha ne lève même pas les yeux : elle sait bien que sa mère décrochera, et qu’elle passera la soirée toute seule.

- Ah, c’est Ayane, soupire Beatriz comme si Sasha pouvait comprendre de qui elle parlait. Désolée ma puce, je vais devoir y aller, il y a sûrement une urgence dans la nouvelle agence. Prends tout ce qui te fait plaisir, je reviens dès que possible. Et on planifiera ensemble ta rentrée à Kobe High School dans quelques jours, ok ?  

Sasha hoche la tête après lui avoir adressé un bref sourire. Pourquoi l’avoir fait bouger à l’autre bout de la planète si c’était pour continuer à la voir si peu, franchement … Beatriz semble sentir l’exaspération de sa fille, car elle reprend :

- Je sais que ce n’est pas évident pour toi. Tu es super, comme toujours. Tu vas très bien t’en sortir, et je suis sûre que cette école te plaira.  

Puis elle attrape son sac à main qu’elle venait tout juste de déposer, et passe le pas de la porte en ajoutant :

- Je t’aime ma chérie.  

- Ouai, c’est ça … murmure Sasha tout en reposant la brochure du restaurant de sushi avant de saisir un dépliant avec des images de ramen.


John Walton et Beatriz Hernandez se rencontrent par hasard lors d’un cocktail organisé à New York. Coup de foudre instantané : l’homme d’affaire émérite entame une relation avec la jeune femme, bien qu’il soit déjà marié à Helen Walton, mère de ses deux fils, Sam et Charlie, et qu’il soit de 20 ans son aîné. La liaison se transforme en amour fou, et le divorce est rapidement prononcé. Helen gagnera la garde de ses enfants, ainsi qu’une coquette pension compensatoire.

Le 1er avril 2001 nait de leur union Sasha, une petite fille pleine de vie et ardemment désirée. Pourtant, les deux acharnés de travail n’ont pas le temps de s’occuper de l’enfant, qui sera principalement élevée par sa gouvernante. Bien qu’aimée par les membres de sa famille, y compris ses frères qu’elle ne voit qu’une fois par an, elle grandit dans la solitude.

En 2004, suite à une promotion de John, la petite famille déménage au Japon, à Tokyo. Sasha commence sa scolarité dans une école internationale, où le japonais et l’anglais sont pratiqués à part égales. Sa gouvernante n’ayant pas pu les suivre aussi loin, une Japonaise est embauchée par la famille. Son père, absorbé par son travail, n’est pas beaucoup plus présent. Sa mère quant à elle quitte les podiums pour prendre ses fonctions en tant qu’agent de mannequinat, où elle performe grâce à ses contacts. Sasha, timide et réservée, peinera à se faire des amis.

En 2010, John est à nouveau muté, en Allemagne cette fois. Beatriz le suit, et fonde sa propre agence en Angleterre. Les nombreux voyages qu’elle fait jusqu’à Londres depuis Hambourg font qu’elle est encore moins présente dans le foyer. John essaie de compenser mais ne parvient pas à dégager suffisamment de temps pour sa fille. C’est encore avec sa nouvelle gouvernante allemande que Sasha passera le plus clair de son temps libre. Elle poursuit sa scolarité dans une école internationale, où elle apprend cette fois-ci l’allemand. Elle rencontre ses premières difficultés scolaires, qu’elle finira par surmonter à grand renfort de professeurs particuliers payés par ses parents.

John obtient une promotion, et la famille déménage « définitivement » à Oxford. Sasha est ravie : elle peut voir sa mère plus souvent, et son père lui promet que c’est la dernière fois. Agée de 13 ans à l’époque, ses parents estiment qu’elle n’a plus besoin de gouvernante. Elle intègre un collège prestigieux et aux frais d’inscription exorbitants. Là-bas, elle se fait rapidement des amies, notamment Elizabeth qui deviendra un modèle et un pilier dans la vie de la jeune fille. Elle passe beaucoup de temps chez elle. Elle tombe amoureuse de la jolie blonde, mais interprète ces sentiments comme une très forte amitié. En parallèle, ses résultats scolaires s’améliorent grandement, et Sasha compte parmi les meilleurs élèves de sa classe. Cette dynamique se poursuit au lycée, où elle retrouve ses amies, et les difficultés qu’elle rencontre sont rapidement évincées à renfort de professeurs particuliers. Alors qu'elle a 16 ans, l'adolescente se met en couple pendant quelques mois avec un garçon, Lewis. Elle ne ressent rien pour lui mais le trouve plutôt mignon, et a le désir de faire "comme tout le monde". Cette relation assez superficielle se termine quand il la laisse tomber pour une autre fille du lycée.

Après 4 années qui auront été pour Sasha les plus belles de sa vie, John doit à nouveau retourner au Japon pour son travail. La jeune fille, furieuse qu’il n’ait pas tenu sa promesse, n’a d’autre choix que de suivre ses parents. La séparation avec ses amies est douloureuse, mais elles font un pacte toutes les 5 : elles se retrouveront en septembre 2019 à l’université d’Oxford. La jeune fille souhaite y suivre un parcours pour travailler dans la traduction ou la diplomatie. Déterminée à retrouver Elizabeth, et résolue à tenir tête à ses parents, Sasha met toutes les chances de son côté pour avoir un dossier parfait pour cette université prestigieuse. Ce qui lui permet de réussir les examens de remise à niveau de Kobe, bien que ses résultats soient tout juste suffisants vue ses difficultés à se remémorer le japonais. Sa rentrée est prévue le 7 janvier 2019.

• Anglais : Parlé couramment, langue maternelle

• Espagnol (Mexique) : Parlé couramment, même si son vocabulaire reste restreint. Le pratique avec mère et la famille de cette dernière.

• Japonais : Bonne maîtrise de l'oral, petites difficultés à l'écrit. Appris de ses 3 ans à ses 9 ans dans son école et avec sa gouvernante, et a révisé assidument ses kanji pour sa rentrée à Kobe.

• Allemand :Bonne maîtrise. Appris de ses 9 ans à ses 13 ans dans son école et avec sa gouvernante.

• Français : Niveau scolaire moyen, pris comme langue vivante en Angleterre (13 à 17 ans).

• Portugais : Niveau scolaire débutant, apprend sur son temps libre mais n'est pas très assidue.