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Le Doyen
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Le Doyen

Epreuve 5 - Kobe High School Empty Epreuve 5 - Kobe High School

Dim 9 Oct 2022 - 11:06




La situation a beau être banale, le quotidien n’en reste pas moins attrayant. Que vous attendiez la fin du cycle de la machine à laver, que vous mangiez le même dessert à la cantine toutes les semaines, que vous patientiez la tête contre la vitre d’un bus, ces fragments de vie sont les rouages d’une trame bien huilée. A vous de sélectionner un de ces instants du quotidien et d’y déceler la beauté dans l’ordinaire.


Vous devrez rédiger votre texte en 3 paragraphes.
La 1ère phrase de chaque paragraphe devra faire parti d'un haïku qui, une fois assemblé, résume l'intégralité de votre texte.


▬ Cette épreuve est un solo.
▬ Vous avez 24 heures pour poster votre réponse.
▬ L'épreuve se termine le dimanche 16 octobre à 23h59.
▬ Les réponses sont limitées à 1500 mots maximum.

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Epreuve 5 - Kobe High School Empty Re: Epreuve 5 - Kobe High School

Dim 16 Oct 2022 - 20:57


Epreuve 5 - Kobe High School Washin11
Se nourrir de l'ordinaire pour vivre en poésie
Appartement de Ryuji, minuit.
 

Minuit… Une heure idéale pour faire sa lessive, non ? Après tout, on était en heures creuses, l’électricité et l’eau coûtent moins cher après vingt-deux heures ; en tout cas c’est le cas en Europe, paraît-il. Ryuji avait pris cette habitude avec sa mère qui, non contente d’être parfaitement intégrée à la culture nippone, n’en restait pas moins une pure française. Il sourit en enfournant les vêtements dans le tambour. Tout y passait, il n’était pas spécialement des plus doués avec le triage ; il triait les couleurs, c’était déjà pas mal ! S’ensuit une chemise, puis une autre, suivies de plusieurs T-shirts, certains ne lui appartenant même pas. Il sourit de nouveau. Comment des affaires appartenant à sa sœur avaient pu se retrouver dans sa malle à linge ? Il secoua les épaules. Après tout, elle était douée pour s’éparpiller, elle avait dû flanquer ses affaires dans la pile de Ryuji voilà tout. Tiens ? Des affaires appartenant à Moon ? Le sourire se fit plus large, des pattes se formèrent près de ses yeux. Cela faisait quelques mois qu’ils se fréquentaient, après tout, alors cette découverte n’était pas étonnante du tout. Il porta le tissu à son nez, respira un grand coup les yeux fermés et puis, après un long soupir, l’ajouta aux autres vêtements dans la machine.

Le souvenir de son cœur qui bat — lui était revenu et le sentiment ne le quitta pas jusqu’à ce qu’il quitte la buanderie et se dirige automatiquement vers son balcon. Son mirador. Son endroit privilégié pour prendre le temps de fumer et se détendre. La journée avait été longue, entre les cours, les activités diverses et variées, du travail à côté ; bref, il en avait bien besoin de cette parenthèse. Le hasard faisait que s’il regardait en bas à droite ses yeux se perdaient sur le balcon de sa partenaire. Les rideaux étaient tirés, la lumière éteinte, elle devait avoir succombé aux bras de Morphée. « Chanceux », se dit-il en ricanant et en soufflant la fumée par son nez, l'œil perdu. Il aurait aimé que ce soit dans les siens qu’elle s’endorme mais il était encore tôt dans leur relation et ce même s’il se disait souvent qu’ils auront une maison avec des tas de fenêtres et presque pas de murs. Trop tôt. Mais même si ce n’est pas sûr, c’était quand même peut-être. Il écrasa sa cigarette dans son cendrier improvisé et rentra dans l’appartement.

Près du sien. Si près du sien en effet, cet appartement si vide et si blanc, si opposé au sien, bordélique, vivant, qui attrape l’oeil tant les détails sont multiples et nombreux, tant les références se bousculent en tentant de se partager l’espace disponible tant bien que mal. Un espace terriblement trop grand pour lui, maintenant qu’il y réfléchissait. Cette deuxième chambre ne servait à rien, sa soeur ne lui rendait pas suffisamment visite, sa grande chambre non plus puisqu’il vivait seul. « Pour le moment », se dit-il en se servant un verre pour se détendre, repensant à sa première visite en ces lieux, au désordre et aux volutes de fumées qui ne l’avaient pas dégoûtées, fort heureusement. Alors peut-être cette rêverie au beau milieu de la nuit se réalisera.

minuit...
le souvenir de son coeur qui bat—
près du sien

573 mots.

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