Il est midi passé. Sayo a déjà mangé, elle est douchée, changée et son sac est fait depuis la veille. Une dernière fois, elle vérifie dans son miroir la tenue de ses cheveux et de son maquillage. Très léger, il ne fait que souligner son regard et colorer un peu ses lèvres. Passant sa main sur son top fluide, elle l’arrange dans son pantalon haut. L’œil critique, la jeune femme observe sa taille ainsi mise en valeur. Bien moins apprêtée que lorsqu’elle se rend en cours, ayant privilégié un certain confort, elle se demande si elle ne devrait pas faire plus d’effort. Un pendentif vient orner son cou et des boucles pendre à ses oreilles. Le minimum, selon elle, à avoir lorsqu’elle sort. Se rappelant qu’elle ne va ni en classe, ni aux courses et encore moins en rencard, la jeune femme enfile une veste attrape son téléphone posé sur son lit et passe l’anse de son sac à son épaule. Parée à partir, elle quitte sa chambre, lance un « je suis partie ! » avant que sa grand-mère ne la rattrape et lui propose de la déposer directement, devant elle-même sortir pour se rendre à la pharmacie.
Arrivant un peu en avance, Sayo se fait déposer devant un pâtissier un peu avant l’habitation de la sœur de Kinbaku. Cela lui permet, outre le fait de ne pas arriver les mains vides, de prendre le temps de respirer un peu, se dégourdir les jambes avant de devoir rester assise pendant des heures et surtout tenter de faire taire son appréhension. S’ils ont bien échangé ces derniers jours et que lors de leur petite sortie le jeune homme a pu la mettre à l’aise, cela reste tout de même la première fois qu’elle le rencontre dans un espace si personnel.
Sortant le meishi remis par Kinbaku, elle vérifie une nouvelle fois les coordonnées et après quelques minutes passées à observer les environs finit par trouver la bonne adresse. Elle regarde encore le numéro, le nom sur la porte avant de s’annoncer en appuyant sur la sonnette.
- Sayo MochizukiA l'université ; 3è année■ Age : 29■ Messages : 72■ Inscrit le : 30/10/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-8
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Le 16.06.18
- Himuro KinbakuA l'université ; 3è année■ Age : 36■ Messages : 801■ Inscrit le : 21/06/2017■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-101
❖ Arrivé(e) en : Fin Décembre 2014
Top ou pas Top
Quel heure est-il ? Alors que j'attrappe mon téléphone pour vérifier l'heure, je m'aperçoit que j'ai encore le temps. La matinée a été paisible, commençant par un petit footing dans le quartier, j'étais passé au retour à une boulangerie pour prendre de quoi déjeuner avec ma soeur et son compagnon. C'était une habitude que j'avais prise, afin de les aider financièrement et surtout pour les remercier de m'avoir acceuillit ici. Après une bonne douche, le petit déjeuné, j'avais pris un peu de temps pour préparer nos révisions. Au moins je pouvais esquiver la soirée de ce soir. Kimi, ma soeur, eut fini de se préparer ainsi que son mari. Bientôt, elle partirait à la maison familiale à Tokyo pour rejoindre nos parents.
Au moins, je vais pouvoir me détendre...
Himumu! La voiture va arrivée d'ici quelques minutes.
Je lache mes notes, de toute façon cela ne changerait rien. Habillé de manière décontracté, je descend les escaliers de la maison traditionnnel de ma soeur. Lorsque j'arrive en bas, la sonnette sonne et je file machinalement voir le chauffeur, ouvrant la porte je constate que c'est Mochizuki -san qui est arrivée.
Bonjour et bienvenue Mochizuki-san, j'espère que tu n'a pas eut trop de mal a trouvé la maison.
C'est alors que la voiture venant chercher kimi arrive, je n'eut pas le temps d'inviter l'étudiante à rentré que mes yeux se posèrent sur une silhouette à l'arrière de la limousine.
Hé merde.
Kimi arrive presque au même moment, totalement apprétée et voit le problème arrivé également.
Bonjour, rentrez vite au frais. Bon courage Himumu!
Allait-elle arrivé à faire diversion ? C'est alors que j'invite également mon invitée à rentrer que j'entant une autre voix m'interpeller.
Himuro-Kun !
Faisant un signe de la mainà ma mère en me retournant, je rentre prestement et ferme la porte rapidement derrière moi.
- Sayo MochizukiA l'université ; 3è année■ Age : 29■ Messages : 72■ Inscrit le : 30/10/2023■ Mes clubs :
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Le 16.06.18
On lui ouvre presque aussitôt la porte. À croire qu'elle était surveillée. La jeune femme n'a même pas eu le temps de finir d'arranger ses quelques mèches folles qui, avec le concours d'une brise taquine, lui chatouillent le visage. Son camarade apparaissant de l'autre côté, Sayo sourit avec chaleur et s'incline pour le saluer en retour.
« Bonjour Kinbaku-san. Merci de m'accueillir. Et ça va, avec les indications, j’ai pu trouver assez… Facilement..? »
S'inquiétant de l’entendre jurer quand une voiture passe derrière elle, Sayo commence à se détourner pour voir qui est arrivé. Elle n'a le temps que de voir la silhouette d’une limousine quand une voix féminine la salue et la presse de rentrer. La femme qui l’accueille est belle, très apprêtée, entre cela et le véhicule qui doit l’attendre, elle se rappelle l’arrangement conclu avec ses parents au sujet des soirées mondaines. Heureusement qu’elle n’a pas eu l’obligation de se rendre à Tokyo ce week-end. Rendant ses salutations à, ce qu’elle suppose être, la sœur d’Himuro, au vu de la ressemblance, elle se dépêche d’entrer, quand une voix de femme interpelle son camarade. Sayo ne s’attendait pas une telle agitation à son arrivée. Elle s’étonne d’ailleurs de voir son nouvel ami si peu causant et surtout de refermer si vite la porte derrière elle. Mal à l’aise dans l’entrée, elle s’efface, sur le côté, libérant le passage devant la porte et elle se demande si elle n’aurait pas mieux fait d’arriver un peu plus tard.
« Je… J’arrive peut-être au mauvais moment…? » Fait-elle, un sourire désolé fleurissant sur ses lèvres.
- Himuro KinbakuA l'université ; 3è année■ Age : 36■ Messages : 801■ Inscrit le : 21/06/2017■ Mes clubs :
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Top ou pas Top
Décrire cette situation était des plus compliqué. Bien que je savais qu'elle viendrait vers cette heure si, je n'avais certainement pas prévu que ma mère allait faire le déplacement personnellement avec le chauffeur. Je me sentais mal pour mon invitée, mère avait toujours le don de mettre les gens dans l'embarras quand il ne le fallait pas...
Non, ce n'est rien, juste un contretemps à ignorer.
Oui, c'était certainement la chose la plus facile à faire, l'ignorer était certainement mieux que d'aller a une confrontation. Dans le pire des cas, elle pourrait très bien me ramener de force a Tokyo. Je pouvis faire confiance a Kimi, son mari ainsi que le chauffeur pour convaincre mère de ne pas tenter de faire plus. Après tout nous avions un arrangement pour un des week end à venir. Encore une soirée chiante à venir mais nécessaire pour ma tranquillité.
On va pouvoir commencé nos révisions. J'ai été faire quelques achats pour le repas de ce soir. Après c'est toi qui voit combien de temps nous allons réviser.
Je présente à la demoiselle une paire de chausson pour les invités. Ainsi elle n'aurait pas à marcher pied nus toute la soirée. Même si le temps était bon, le sol n'était pas froid mais on ne pouvait négliger les quelques poussières traïnant ici et là. Une fois disponible, je l'invite à me suivre jusque dans le petit salon.
Tu as besoin de quelquechose ? A boire peut-être ? Tu as mangé avant de venir ?
Peut-être aussi voulait-elle visiter la maison ? Après tout je ne sais pas jusque quand nous étudierons et nous ne penserons plus à cela plus tard. Sur la table du petit salon style japonais, j'avais pris soin d'y mettre mes affaires de cours, classer dans l'ordre des matières, une multitudes de petit penses-bêtes dépassait de toute part. De couleur et de forme différentes, ceux-ci me permettaient de me retrouver facilement et de trouver l'information rapidement.
On peux visiter la maison aussi avant de réviser, c'est comme tu le souhaites.
J'espérais juste qu'elle ne me demande pas plus d'exclication sur la présence de ma mère.
- Sayo MochizukiA l'université ; 3è année■ Age : 29■ Messages : 72■ Inscrit le : 30/10/2023■ Mes clubs :
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Le 16.06.18
Si elle s’inquiétait, son partenaire de révision la rassure aussitôt et très vite, ils se retrouvent seuls dans la maison. Sayo a, à peine, eu le temps de converser avec ses hôtes et les remercier convenablement. Tant pis. Comme dit si bien Himuro, ils pourront commencer leurs révisions et elle est agréablement surprise de savoir qu’il a pris la peine de faire quelques achats en prévision du repas du soir. Levant la boîte avec gâteau, elle la lui présente.
« J’ai pris des pâtisseries sur la route pour le goûter, mais si on s’attarde trop, ça pourra toujours nous servir de dessert pour le dîner. »
Elle lui sourit et le rassure sur son état après avoir enfilé les chaussons et laissé ses chaussures à l’entrée. Ayant bien mangé chez sa grand-mère, elle ne désire rien sinon un verre d’eau, pour se désaltérer après sa petite marche. À sa proposition de visiter la maison, elle hoche la tête. Au moins voir les pièces principales, qu’elle n’ait pas à le déranger si une envie pressante se présente. Sac déposé au petit salon, douceurs mises au frais, elle se laisse guider dans la maisonnée, note mentalement, la cuisine, les toilettes et la salle de bain pour ne pas risquer de se tromper.
Un peu plus tard, ils s’installent enfin et Sayo sourit en regardant les affaires de Himuro posées sur la table. Précautionneuse, elle prend un de ses bouquins bariolés de pense-bêtes aux couleurs chatoyantes.
« Ça fait plaisir de voir que je ne suis pas la seule à travailler comme ça. » Dit-elle en replaçant correctement l’ouvrage et en ouvrant son sac, pour le vider et lui montrer ses propres œuvres d’art.
Les posant dans un coin, elle ne garde devant elle que ce dont elle a besoin pour la première matière choisie.
« On s’y met ? » Propose-t-elle sans perdre de temps.
Ils aurait pu prendre le temps de discuter un peu avant de commencer, mais la jeune femme estime qu’ils auront largement le temps de le faire pendant leurs pauses et, si elle s’attarde jusque-là, le repas du soir. Et puis, il l'a rendue curieuse.
En la compagnie du jeune homme, le temps passe vite et les chapitres de cours et les exercices s’enchaînent à toute allure. Force est de constater qu’ils forment un bon binôme et que sur la biologie, Himuro s’avère être un meilleur professeur que l'enseignant-chercheur. Elle espère de son côté qu’elle ne le perd pas quand elle lui parle de l’étude de l’esprit.
La course du soleil est déjà bien avancée quand Sayo commence à se gigoter sur son assise à la recherche d’une position plus confortable. Le corps ankylosé, elle fait la moue et relève les yeux de la nouvelle fiche qu’elle rédige.
« Ouf… Je crois qu’il faut que je bouge un peu, j’ai les jambes engourdies… Ça te dérange si on fait une petite pause ? »
- Himuro KinbakuA l'université ; 3è année■ Age : 36■ Messages : 801■ Inscrit le : 21/06/2017■ Mes clubs :
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Top ou pas Top
Merci pour les Patisseries!
Il fallait avouer que les filles que je ramène à la maison sont polie. Charmante aussi mais ca c'est une toute autre histoire. Je met rapidement au frais les-dites patisseries avant de lui servir de l'eau filtrée du réfrigérateur. Vient ensuite le tour de la maison, le rez-de-chaussez est essentiellement des pièces à vivre tandis que l'étage est occupé par les chambres et le bureau du mari de Kimi.
Je prends la liberté de lui montrer la chambre d'ami, au cas ou, ainsi que ma chambre. Sobre et rangée, on peut voir ici et là différentes photos dont certaines sont prises par l'étudiant. Des natures mortes, des photos du ciel étoilée, des macros de plantes ou petit animaux et insectes. Sur d'autres photos, on peut y voir distinctement Himuro à différents âges, différent lieux tels que des vacances, des récéptions, seul ou en groupes avec d'autres enfants.
Une fois retournés en bas, les leçons commencent. J'essai de suivre le programme, découpant chaque partie en sous-partie, puis par tranche d'exercices. Afin de combler les petites lacunes de la demoiselle, je prends différents exemples, points de vue. J'essai de cerner sa manière de pensée, ses préférences afin de m'adapté pour la suite des exercices. Alors que certain comprennent mieux avec des mots, d'autres préféres avec des photos, des vidéos. Chacun n'ayant pas la même représentation de l'espace dans sa tête, il peut être difficile pour une personne de se représenter un moteur en mouvement dans ses pensées par exemple. Absorbé par l'Exercice, je ne vois pas non plus le temps filer, habitué à travailler de longues heures, je ne prends malheureusement pas en compte la fatigue musculaire de mon invitée mais celle-ci vint me proposer un break.
Tu as raison, n'hésite surtoutpas! J'ai tendance à ne pas m'arrêter quand j'aime quelquechose. Et puis surtout quand on est en bonne compagnie.
Je me lève alors et propose à la demoiselle de prendre les patisseries. Nous pourrions ainsi parler et reprendre des forces.
Du coup! Tu as des projets pour après la 4ème années ? Tu fais quoi à côté des cours ? Des passions ?
Je voulais en apprendre plus sur elle, après tout, tout serait bénéfique aujourd'hui. Plus on se connaitrait et plus il serait facile de s'échanger des informations sur les cours. On aurait moins d'apréhension sur comment se parler et jusqu'ou nous pourrions aller en familiarité.
Sinon... j'ai pas osé te demander, mais ton nom de famille me dit quelquechose... Tu aurais de la famille sur Tokyo ?
Après bon, on pouvait très bien avoir des gens portant le même nom mais qui ne sont pas dutout de la même famille. Cela ferait une anecdote au cas où.
- Sayo MochizukiA l'université ; 3è année■ Age : 29■ Messages : 72■ Inscrit le : 30/10/2023■ Mes clubs :
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Le 16.06.18
Elle est un peu gênée Sayo, de devoir réclamer une pause alors qu’ils sont si bien lancés. Mais Himuro la rassure et sans avoir trop l’air, il la complimente. Elle lui sourit. Lui aussi est d’une compagnie agréable. Les jambes lui obéissant partiellement, elle se relève et s’étire un peu, effectuant quelques pas dans le salon.
« Merci ! Moi aussi j’aimerais ne pas avoir à m’arrêter, mais faut toujours que mon corps se rappelle à moi ! À croire qu’il se refuse à l’immobilité. »
Convaincue qu’elle ne pourrait sans doute jamais être ni sage, ni moine, elle sourit à nouveau et le suit en cuisine pour qu’ils puissent se sustenter. Dans la boîte, qu’elle a ramenée, se trouvent des gâteaux et des tartelettes fruitées. Jetant son dévolue un morceau de fraisier, la jeune femme répond à ses questions avec plaisir. Ses projets à elle sont simples, faire une année d’école spécialisée pour devenir conseillère d’orientation dans le système scolaire. D’où son cursus en psychologie. Elle lui explique que c’est un projet qui lui tient à cœur, qu’elle se sent de pouvoir aider, guider les gens dans leur avenir professionnel et que le mieux, c’est lorsque l’on est encore jeune. Elle lui confie avoir eu du mal à se décider par rapport aux attentes de sa famille, mais au final, ce qui compte, ce sont les véritables choix. Pas ceux imposés par les autres et les adolescents et jeunes adultes sont bien trop sensibles à ça. Elle l’interroge à son tour sur ses projets jusqu’à ce que le jeune homme change de sujet pour aborder une question plus délicate. Curieuse, elle l’observe et réfléchit aux raisons qui peuvent le pousser à lui poser ces questions.
« Oui c’est exact. Mon père et ma mère y vivent. Je ne supportais plus la capitale donc je suis venue ici, mais… Nous sommes de là-bas… »
Elle ne s’est finalement peut-être pas trompée, son nom de famille à lui aussi résonne dans sa mémoire.
« Tu ne serais pas affilié à la famille de l’avocat Kinbaku ? »
- Himuro KinbakuA l'université ; 3è année■ Age : 36■ Messages : 801■ Inscrit le : 21/06/2017■ Mes clubs :
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❖ Arrivé(e) en : Fin Décembre 2014
Top ou pas Top
Je remercia une fois de plus l'étudiante pour avoir pris de quoi manger, même si on manquait de rien ici, il était quand même plus agréable de manger quelquechose de frais, fruité en cette periode de chaleur. Elle me confie son ambition, ses rêves d'avenirs et les difficultés qu'elle traverse vis à vis des attentes familiales. Je ne pouvais que comprendre son raisonnement, étant dans la même situation. Je ne me voyais pas reprendre le cabinet d'avocat de mon père ni m'amuser à voyager dans le japon pour dénicher ce truc qui pourrait devenir une mode et m'amuser à speculer sur la sphere économique mondiale.
Tel un puzzle d'un enfant en bas âge, car oui il n'y avait pas beaucoup d'élement a prendre en compte, les pièces s'assemblaient pour m'offrir une révélation des plus improptue.Sayo... Mochizoki était bel est bien la fille de deux parents fortunés et influent dans la sphère Tokyoïste. Bien entendu, il s'avérait que ma mère travaillant dans le commerce internationnal devait sûrement l'avoir déja cotoyer à de nombreuses reprises. Et Mon père... ba! Il faisait juste parti de ce monde connu des gens influents pour son verbe à défendre l'indéfendable.
C'est alors, me frottant les yeux tout en y réfléchissant en même temps que je prends le soin d'organiser mes pensées. Prenant une grande inspiration.
Donc ... Mochiyo c'est toi ?
Oui, quand on est enfant et qu'on a du mal a prononcer encore les mots... on racourci le tout. Mochi(zoki-sa)yo était un surnom que j'avais inventé petit pour cette enfant délicate avec qui je jouais quand j'étais petit durant les bal de soirée.
A la fois soulagé et angoissé par cette révélation, j'imaginais un tableau arriver à des kilometre... Il ne fallait... PAS... que mes parents la voit! Que Kimi se taise et que Mère ne demande pas plus d'infos... Je prends mon cellulaire rapidement et demande a Kimi de se taire.
Je ne pensais pas que la petite Mochizoki-chan serait devenue ce que tu es. J'espère juste que nos parents ne vont pas se faire de film. Tu as bien changé depuis le temps.
Heureusement les soirées mondaines ne sont pas si nombreuses, et puisque je n'y participe pas à chaque fois, il y a peu de chance que j'y retrouve Sayo. Après tout, j'était bien en contact avec d'autres personne à Kobe qui ont de la famille influente et je ne les ai toujours pas croisés. Tout se passera bien.
Je mange un petit gateau, prenant soin de ne pas faire tomber de miette, puis me sert un verre d'eau, j'en profite pour en proposer également à Sayo si elle en voulait encore avant que nous ne retournions dans le salon. Une fois arrivé la bas, je prends une télécommande et met en route de la musique de fond dans le salon. Ca fera moins vide, on sera plus détendu.
- Sayo MochizukiA l'université ; 3è année■ Age : 29■ Messages : 72■ Inscrit le : 30/10/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-8
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Le 16.06.18
S’il ne lui répond pas tout de suite, son camarade semble plongé dans ses pensées, dans ses souvenirs. La jeune femme pourrait presque sentir les engrenages dans sa tête se mettre à tourner. Elle avale un bout de gâteau quand enfin Himuro reprend la parole. Mochiyo. Ses yeux s’arrondissent un instant avant qu’un sourire doux n’étire ses lèvres. Elle hoche la tête. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas entendu ce surnom. Par lui seul, Himuro retrace tout leur parcours et confirme son affiliation. Les moments partagés qu’elle avait oubliés lui reviennent en mémoire.
« C’est ça… » Souffle-t-elle.
Comment l’appelait-elle déjà ? Se mordillant la lèvre sous la concentration, elle finit par souffler du nez à sa réflexion.
« Je pourrais en dire autant sur toi ! Tu as bien changé. »
Un nouveau sourire étire à nouveau ses lèvres alors qu’elle accepte le verre d’eau. Qui aurait cru que la « graine de mauvaise herbe » comme le disait sa mère puisse devenir un jeune homme aussi sérieux, aussi studieux ? Et qu’ils n’approuvaient pas leur rapprochement parce qu’ils avaient peur que leur fille ne soient plus si « parfaite ». Ils seraient surpris de savoir que c’est avec lui qu’elle révise désormais.
« C’est quand même assez drôle que tu dises ça. Mes parents ne t’aimaient pas beaucoup, je crois. Ça n’a probablement pas changé avec le temps cela dit… »
Regagnant le salon, elle s'assit au bord du canapé tout en observant son camarade de jeu des soirées ennuyeuses. Elle ne s’imaginait pas le retrouver de cette façon et à Kobe qui plus est.
« Dit moi Kimuro… » Elle sourit à l’utilisation de son vieux surnom qui lui est venu naturellement. « Pourquoi as-tu quitté Tokyo ? »
- Himuro KinbakuA l'université ; 3è année■ Age : 36■ Messages : 801■ Inscrit le : 21/06/2017■ Mes clubs :
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Tout devenait limpide, tout s'éclaircissait. C'était bel et bien elle, comme nous le rapellait nos surnoms respectifs. Le hazard faisait bien les choses, comme certains le disent, le monde est petit. Cela l'amusait, comme il pouvait le voir sur l'étudiante qui souriait également. De cette simple petite découverte, je lui accordais une confiance, un respect bien plus poussé qu'a d'autres personnes.
Oui, j'ai bien changé. Disons que j'en ai eut un peu marre de devoir défié mes parents ouvertement... J'ai grandi, j'ai muri.
Elle avoue que ses parents ne l'aimaient pas, et que c'était probablement le cas encore aujourd'hui. Ils seraient bien surpris de voir ce que je suis devenu. Presque indépendant, bien habillé, une culture et des connaissances approfondis, je n'avais pas a envier bon nombre de japonais. C'est alors que je préfère préciser les choses tout de suite quand à mes parents.
Par contre ne t'imagine pas que je soit a la botte de mes parents, je les fuit comme je peux, je vis ma vis comme je l'entends. Disons que j'ai juste après a faire des concessions sur des domaines qu'ils ne pourraient refuser.
C'est alors qu'elle me demande ouvertement pourquoi j'étais parti de Tokyo. L'histoire était longue mais ils avait un peu de temps. Je l'invita à s'assoir au niveau du kotatsu avant de lui répondre.
Disons que je commençais à aller trop loin dans mes bêtises. Je ne fugeais pas mais genre je rentrais a pied, du coup mes parents s'inquiétais à chaque fois. Après j'ai commencé à fréquenter certaines personnes qu'il ne fallait pas et je devenais agressif. Un soir, j'ai compris qu'on pouvait plus continuer comme àa. J'ai décidé qu'il fallait faire autrement et j'ai pas trop laissé le choix à mes parents. Soit je partais de la maison familiale, soit je continuais.
C'étais vraiment la bonne décision... je me souviens encore du regard de mes parents, mentalement vaincu par mon plaidoyé, mon père voulant progresser dans le monde de la justice voyait bien que son fils lui aménerait une mauvaise réputation s'il venait à être jugé un jour... Du coup c'était limite mieux pour eux si nous n'étions plus dans la même préfécture. Si j'étais jugé, il y avait peu de chance que cela soit "connecté" à mon père.
Kimi avait déja fui la maison, peut-être un ou deux ans avant. Juste avant que mes parents annoncent ses fillancailles avec un des fils de je ne sais plus quel père de la haute. Du coup, j'avais un pied à terre ici. Tant que j'avais de bonnes notes... ils me laissaient tranquil. Et puis... y'a eut une fille qui m'a un peu aider à me calmer. Je pense que j'avais besoin de me stabiliser, d'avoir mon attention focalisé sur quelqu'un et non plus sur mes parents.
Mais ca c'est une autre histoire, je n'avais pas non plus envie de lui en parler maintenant, peut-être plus tard. Je continuais à sourir, même si mes pensées se retourner vers Sumire, puis Emily... Enfin bon... C'est de l'histoire ancienne.
- Sayo MochizukiA l'université ; 3è année■ Age : 29■ Messages : 72■ Inscrit le : 30/10/2023■ Mes clubs :
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Le 16.06.18
Elle est attentive, Sayo, retraçant le parcours d’Himuro depuis toutes ces années où ils ne se sont pas vu, imaginant, supposant ce qu’il ne dit pas. S’installant plus confortablement au niveau du kotatsu, elle boit une gorgée d’eau, l’observant, étudiant aussi ce que lui dit son non-verbal. Et ça lui fait plaisir de le voir s’ouvrir à elle comme quand ils étaient petits. Elle le voit comme une marque de confiance, le fait qu’il lui parle de son passé tumultueux. C’est drôle parce que dans son discours, elle retrouve sa propre histoire bien qu’elle, ne soit pas approchée des personnes peu recommandables et qu’elle ait tenté la fugue. Une expérience qu’elle regrette un peu, pour les marques laissées en elle. Elle voit presque en lui un camarade, un frère d’armes dans leur « lutte » contre le diktat parental. C’est fou comme de si petits détails, des expériences similaires peuvent rapprocher deux personnes.
Mais à l’entendre, cela fait déjà un moment qu’il s’est « émancipé » de leur autorité. Ou plutôt qu’il a réussi à la négocier. Il est courageux Himuro. Elle, elle commence tout juste son nouveau parcours avec l’impression d’être un fil quand ses parents la contactent pour prendre des nouvelles. Elle sent bien qu’ils n’attendent qu’une occasion pour pouvoir lui sauter dessus et la refaçonner à leur façon. C’est dur d’être parfaite pour espérer leur plaire un jour. Où même plaire tout court. À la mention de la jeune fille qui l’a aidé à se recentrer, Sayo, si elle sourit toujours extérieurement, se sent plus vide à l’intérieur. Elle aussi avait rencontré un garçon. Un garçon qui égayait son existence. Elle se sentait aimée, avait un but, de nouveaux objectifs à atteindre pour son avenir, leur avenir ! Il était devenu une part d'elle-même, ses pensées, ses actions, tournaient autour de lui, de leur relation, de leurs expériences et non plus « sa famille », « son statut ». Sa « vie ». La trahison n’en avait été que plus dure à vivre. Déglutissant difficilement, elle note néanmoins l’utilisation du passé dans le discours d’Himuro. Si fille, il y avait. Fille, il n’y a plus ?
Elle s’humecte les lèvres.
« C’est assez drôle. On a plus ou moins le même parcours. Bon, je n’ai pas eu de mauvaises fréquentations… La preuve, ce n’est que maintenant qu’on se retrouve ! » Fait-elle remarquer, taquine, le regard malicieux. « Mais j’ai voulu m'échapper moi aussi. »
Elle boit une gorgée d’eau, hésite, puis pour en avoir le cœur net, finit par demander avec une pointe d’humour.
« Tu as parlé d’une fille, vous êtes toujours ensemble ? Je ne voudrais pas créer d’incident diplomatique par ma présence chez toi. »
- Himuro KinbakuA l'université ; 3è année■ Age : 36■ Messages : 801■ Inscrit le : 21/06/2017■ Mes clubs :
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Elle m'avait écouté attentivement, sans m'intérrompre, je voyais a son regard, son expression que ce n'était pas "juste" pour faire semblant. Ou alors je juge mal le faciès des gens... Cela faisait du bien d'en parler avec quelqu'un qui pouvait surement me comprendre, quelqu'un qui traversait les mêmes choses que moi... Les objectifs étaient toujours plus grands, toujours plus haut à atteindre... Il était devenu de plus en plus difficile de se trouver une façon de faire pour avoir de meilleurs résultats mais je tenais bon! Je ne rentrerais PAS à Tokyo!
C'est alors qu'elle me fais une taquinerie, insinuant que si elle n'avait pas fait de mauvaise rencontre c'est parcequ'elle ne me cotoyez plus. J'en rigolais, d'une part elle n'avait pas tord. Mais je n'aurais pas pu aller bien loin avec elle. Car même si au début mes parent n'en pouvait plus, j'étais relativement libre de mes mouvements. Si j'avais entrainé Sayo avec moi ... il est certain que mes parents auraient veillé à ce que je ne la vois plus, et que je ne puisse plus rien faire mise à part étudier ou aller en cours... Certainement même que je n'aurais jamais pu venir à Kobe en premier lieu...
Tu n'as pas tord. Je n'étais pas fréquentable. Maintenant... c'est différents.
En bien, en mal... j'étais plus devenu plus joueur, polus fourbe mais toujours dans le "politiquement correcte". Est-ce mal d'embrasser une fille qu'on rencontre et qui ne fait pas attention à elle ? Tant que ce n'est qu'une fois... ce n'est pas du harcèlement. Tant que c'est pas sur le même groupes de filles, personne ne saurait rien. C'est ainsi que j'avais commencé à Kobe High School aussi. Mais maintenant je me restreins, je me retiens... et puis surtout je n'ai plus le temps... avant je pouvais aller à la librairie pour me distraire, ou dans le parc, ... Maintenant je dois choisir entre réviser, manger, courir, faire les clubs, ... La demoiselle me rapelle au présent, ou plutôt, me fait me rapeller d'un passé précis pour moi.
Malheureusement... non.
Je ne l'ai pas dis d'une voix lasse, comme si j'étais indifférent... Même si ne serait-ce que de l'évoquer me peser sur le coeur, je n'en avais plus la force d'épprouver de la rancune.
Pour faire cours, elle a fait une sortie avec son meilleur ami. Et pendant cette sorti il en a profiter pour jouer avec ses sentiments... Du coup elle ne savait plus ou elle en était avec moi, avec lui... J'ai préféré la laisser partir... Même si je l'avais retenue, elle aurait pu recommencer avec un autre...
La faute ne revenait pas entièrement à la demoiselle, je le savais. Une part d'imaturité me l'avait donné pour acquis, peut-être l'avais-je délaissé à certain moment ou sur certaine partie d'une relation amoureuse... Mais je ne comptais pas recommencer les même oublies avec une autres. La prochaine je m'assurerais de prendre en compte ses besoins, les miens. De créer une harmonie dans notre couple où chacun aurait sa place, son bonheur.
Et toi ? Je ne risque pas d'avoir une personne qui me lance des cailloux parceque je t'approche de trop ? Mignonne comme tu es tu doits bien avoir un ou deux fan clubs non ?
Tu voulais me taquiner, retour à l'envoyeur. Alors que je te regarde le sourire bien affiché, je me penche un peu en arrière, en appuis sur mes bras. Allait-on commencer une petite guerre de gamin avant de recommencer à travailler ? Dans tout les cas, on en apprenais l'un sur l'autre. Et si on se faisait un action ou vérité d'adulte plutôt ?
- Sayo MochizukiA l'université ; 3è année■ Age : 29■ Messages : 72■ Inscrit le : 30/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-8
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Le 16.06.18
Comme c’est drôle. Comme c’est étonnant. Plus elle en apprend sur cet ami perdu de vue, plus elle a l’impression que leurs vies ont suivi le même chemin, pris les mêmes virages sans se croiser jusqu’à présent. À quelques détails prêts, comme au jeu des cinq différences, elle se retrouve en lui. Elle le comprend. Pourrait-elle apposer sa main contre la sienne qu’elle aurait l’impression de pouvoir observer derrière lui son propre cheminement. Son coeur s’emballe sans demander la permission. Un vécu si similaire est-il seulement possible ? Ça en est presque effrayant. Et pourtant, plutôt que d’attiser sa méfiance, ces parallèles alimentent la confiance qu’elle avait déjà placée en lui étant petite. Se sentant rougir au compliment glissé à son retour de question, la jeune femme souffle du nez et secoue négativement la tête.
« Ne te moque pas ! » Dit-elle amusée. «Un fan club… Je suis encore nouvelle ici et je ne connais pas grand monde alors pouvoir prétendre à un fan club… Je te laisse ça ! »
Elle souffle du nez, observant son camarade. Un fan club. Elle ne serait pas surprise d’apprendre qu’Himuro en a un. Son expression retrouvant son sérieux, elle baisse les yeux sur ses mains et la ligne du cœur qui la traverse.
« Plus sérieusement, tu ne crains rien non plus. Depuis le dernier qui m’a trompé avec ma meilleure amie… J’essaie de me tenir éloignée des relations sentimentales…»
Elle sourit, amère. Elle aurait pu se montrer aussi indifférente à la situation qu’Himuro, mais les dommages causés par cette double trahison ont du mal à être réparés. Elle a des amies relativement proches, Sayo, mais hormis Hoshi qu’elle a toujours considérée comme une soeur aînée, elle n’a pas, n’a plus de « meilleure amie » en qui elle s’autorise à placer toute confiance. Elle se laisse vivre et draguer de temps en temps, Sayo, mais ses relations ne sont qu’éphémères. Une bulle de plénitude, quand ils ne sont pas trop mauvais, qui soulage sa solitude parfois pesante. Une façon comme une autre de protéger son coeur. Elle le sait, qu’elle ne doit pas se laisser engloutir par les traumatismes. Mais elle se sait sensible aux attentions, sensible aux mots, sensible aux belles apparences. Mais plus encore, tout comme une certaine personne dont elle a fait la lecture des mains quelques jours plus tôt, elle sait qu’elle aime de façon exclusive et durable. Sur sa main, elle voit la ligne, longue et régulière. Elle sait que "beaucoup souhaiteraient être aimés comme elle peut le faire, mais que tous n’en sont pas dignes". Avec le temps, elle a appris à voir les signes de la trahison et de rupture douloureuse. Aurait-elle préféré le savoir avant ? Oui. Elle aurait fait plus attention à ne pas tout donner à la première amourette venue.
S’humectant les lèvres, elle reprend:
«Bon… Je reconnais que j’ai ma part de responsabilité dans cette histoire, je les ai un peu délaissés à cause des études mais… J’ai un peu de mal à pardonner le geste, et je n’ai encore trouvé personne qui me donne envie de m’engager à nouveau. »
Elle souffle du nez et tente un sourire. Embarrassée, par cette conversation qu’elle n’aurait pas imaginé si profonde et révélatrice de sa personne et ayant du mal à le cacher, elle ajuste une mèche de ses cheveux derrière son oreille et passe sa main sur sa nuque.
« Pardon, ça sonne un peu déprimant dit comme ça. »
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