- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 395■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Dimanche 17 Juin 2018
Cela faisait maintenant un mois que le rendez-vous avec Shintaro dans son bureau avait eu lieu. Un mois, maintenant, qu'elle était en contact avec Izayama Naoko, la mère de Shin. Les deux femmes échangeaient régulièrement pour parler de la scolarité de l'étudiant, mais aussi et surtout, au sujet de Kyojiro et des aides qu'elle pouvait avoir en tant que femme seule élevant plus plusieurs mineurs. La mère de famille n'allait d'ailleurs pas tarder à toucher plusieurs types d'allocations, Arizona avait fait le nécéssaire pour. Concernant Kyojiro, il était convenu qu'elle le rencontre, ça serait plus simple de discuter face à face de tous les détails de ce qu'elle avait à lui proposer. Naoko avait alors invité Ari à venir directement à Kyoto.
Naoko avait dit à l'assistante sociale de voir directement avec Shintaro pour venir jusqu'à Kyoto, Arizona s'était bien donnée la peine de lui envoyer un gentil texto, mais elle était resté sans réponse de la part de l'étudiant. Alors comme la jeune femme indépendante qu'elle était, Arizona prit ses billets de train pour se rendre à Kyoto, il n'y avait qu'1 h 30 de trajet, pas grand-chose en sois. La veille de son départ, elle reçut enfin un texto de Shin lui demandant à quelle heure son train arrivé à Kyoto. Pas de "bonjour" ni de "comment tu vas depuis le temps". Elle pouvait ressentir la froideur de l'étudiant à travers ce message.
Arizona remercia le ciel de ne pas avoir à supporter 1h30 de trajet en voiture avec lui finalement. L'assistante sociale avait pris le train à midi ce dimanche. c'était plus simple pour elle de se rendre à Kyoto un week-end, sa semaine était bien trop chargée pour y aller, et si elle y avait été un mardi par exemple elle aurait trop de travail à rattraper par la suite. Si sur le campus elle se permettait quelque liberté sur sa tenue de travail, en rendez-vous-vous extérieur elle se devait d'être plus crédible et plus classique surtout. Alors un chemisier blanc et une jupe crayon noir, l'avaient transformés en parfaite employée de bureau.
Concernant Ryuji, le prof de Design qu'elle avait officiellement rencontré sur le toit de l'école et avec qui elle avait passé le reste de la journée, aussi étonnant que cela puis paraître, il ne s'était encore rien passé. Ce n'était pas l'envie qui manquait de son coté bien au contraire. Elle n'avait envie que d'une chose c'était lui sauté dessus à chaque fois qu'elle le voyait. Mais d'un autre côté elle avait aussi envie de prendre son temps, et elle avait aussi l'impression que le prof de design était encore un peu perdu. Alors elle se contait de discuter avec lui quand elle le voyait sur le campus, ou de lui envoyer des nudes, comme ça subitement alors qu'il était en plein cours et de passer ses soirées à le chauffer par texto. Évidement, après lorsqu'elle le croisait dans les couloirs, c'était le gros malaise pour lui, mais Ari savait que dans le fond ce petit jeu plaisait à Ryuji.
Elle avait eu à peine le temps de penser à son amourette naissante dans le train qu'elle était déjà arrivée à Kyoto. Elle connaissait un peu cette ville pour y avoir fait plusieurs voyages scolaires et revenir ici dans le cadre de son boulot lui faisait un peu bizarre. Elle avait vraiment pris conscience du chemin qu'elle avait parcouru depuis le lycée. Shintaro lui avait dit qu'il l'attendrait au dépose-minute de la gare, en précisant qu'elle n'avait pas intérêt à être en retard. Comme si ça dépendait d'elle... Une fois à l'extérieur, la petite brune regarda autour d'elle, essayant de remarquer la couleur et la marque de voiture que lui avait donné l'étudiant. Au bout de quelques instants, elle crut reconnaître le modèle et vue la tête de l'automobiliste au volant, c'était forcément lui.
L'assistante sociale, courue en direction de la voiture avant de rentrer à l'intérieur. "Shintaroooooo! Moi aussi, je suis tellement contente de voir !"dit-elle d'un ton faussement enjoué. "C'est tellement gentil d'avoir pris la peine de venir me chercher, t'es adorable." Toujours avec cette manière d'hypocrite. Il était drôle dans le fond, cet étudiant: il avait toujours le visage serré, c'était comme s'il n'avait jamais envie d'être là où il était. Vraiment Shintaro, c'était la définition d'être "Aigri"- tenue d'Arizona:
Citation
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 33■ Messages : 742■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
- "Qu'est-ce que tu fais encore ici ? Dépêche toi, tu vas être en retard à ce rythme !"
- "C'est bon, c'est une grande fille, elle a un téléphone, l'adresse, elle va bien se débrouiller pour arriver jusqu'ici sans avoir besoin d'un chauffeur personnel."
- "Qu'est-ce que c'est que ces manières ?! Tu ne vas quand même pas laisser une jeune fille venir jusqu'ici à pied alors qu'elle ne connait pas la ville."
- "Il ne pleut même pas..."
- "Shintaro Lawson, tu vas me faire le plaisir de prendre tes clés, ta voiture, et de ne pas la laisser sans repères une fois à la gare !"
C'est vraiment parce que c'est ma mère hein. Ce qui ne m'empêche pas de soupirer de dépit. Bien sûr qu'elle a gagné et que je me lève déjà du canap dans lequel j'étais vautré jusque là. En passant devant l'unique autre pièce de l'appart, je vois les regards d'Hironobu et de Kyojiro sur moi. Les deux, campés devant leur ordi, ont l'air de bien se marrer. Profitez en, on verra qui rigolera le plus dans quelques instants.
Pas moi, sûrement. Je me demande encore comment est-ce que j'en viens à devoir amener Arizona ici. Chez ma mère. Là où j'ai vécu toute ma adolescence. Je repense à Kyo. Vraiment, c'est bien parce qu'elle a su me faire espérer pouvoir lui trouver une solution que j'ai accepté. Il me fera chier jusqu'au bout ce sale gosse.
J'enfile une veste, fourre mon portefeuille et mon téléphone dans mes poches, mon paquet de clope (en faisant gaffe à ce que ma mère ne regarde pas, vieux réflexe qui ne sert plus à rien) et je passe la porte. Je descends les escaliers communs jusqu'à me retrouver plus bas dans la rue. C'est vrai que ce quartier n'est pas des mieux réputés. Pour ne pas dire qu'il fait parti des pires. Mais ce n'est pas comme si elle débarquait au beau milieu de la nuit. Quoi que. Vu comment elle s'habille... Argh, j'espère qu'elle fera au moins un effort pour que ce soit moins court que ce que j'ai vu jusque là.
Arrivé à la gare, je me pose à l'une des places dispo et envoie un message à Arizona pour lui indiquer où je suis. Pas question de payer un parking pour aller l'attendre en bas de son train non plus. On va déjà devoir passer bien assez de temps ensemble, si je peux gagner quelques secondes, j'en profite. Je profite de l'attente pour fumer une clope tout en pianotant sur mon téléphone, checkant les dernières infos sur mes comptes sociaux.
Moment de calme qui vole en éclat avec l'arrivée tonitruante de l'assistante sociale qui me vrille les oreilles alors qu'elle ouvre à peine la portière de la voiture.
- "Qui est-ce que t'essaie de convaincre comme ça ? J'suis tout seul dans la voiture hein, tu peux garder ton énergie pour plus tard."
Non mais comment est-ce que vous voulez que j'envisage seulement de faire un petit effort dans ces conditions ? Bon, il ne fallait pas non plus s'attendre à ce que je lui demande si elle a fait bon voyage, mais... Bref. Je n'ai pas envie de penser à tout ça.
J'allume à nouveau le contacte (on ne va pas s'éterniser ici hein), met mon clignotant et sors de la place où je me trouvais. Par réflexe je tourne la tête dans sa direction (je ne sais pas encore ignorer totalement la présence d'une personne sur le siège passager, faudrait que j'apprenne) et je me souviens juste d'une remarque précédente.
- "Tu portes toujours des jupes aussi courtes ?"
Oui, c'est un peu prononcé sur le ton du reproche. Genre "tu n'aurais pas pu mettre quelque chose de plus long ?".
- "C'est bon, c'est une grande fille, elle a un téléphone, l'adresse, elle va bien se débrouiller pour arriver jusqu'ici sans avoir besoin d'un chauffeur personnel."
- "Qu'est-ce que c'est que ces manières ?! Tu ne vas quand même pas laisser une jeune fille venir jusqu'ici à pied alors qu'elle ne connait pas la ville."
- "Il ne pleut même pas..."
- "Shintaro Lawson, tu vas me faire le plaisir de prendre tes clés, ta voiture, et de ne pas la laisser sans repères une fois à la gare !"
C'est vraiment parce que c'est ma mère hein. Ce qui ne m'empêche pas de soupirer de dépit. Bien sûr qu'elle a gagné et que je me lève déjà du canap dans lequel j'étais vautré jusque là. En passant devant l'unique autre pièce de l'appart, je vois les regards d'Hironobu et de Kyojiro sur moi. Les deux, campés devant leur ordi, ont l'air de bien se marrer. Profitez en, on verra qui rigolera le plus dans quelques instants.
Pas moi, sûrement. Je me demande encore comment est-ce que j'en viens à devoir amener Arizona ici. Chez ma mère. Là où j'ai vécu toute ma adolescence. Je repense à Kyo. Vraiment, c'est bien parce qu'elle a su me faire espérer pouvoir lui trouver une solution que j'ai accepté. Il me fera chier jusqu'au bout ce sale gosse.
J'enfile une veste, fourre mon portefeuille et mon téléphone dans mes poches, mon paquet de clope (en faisant gaffe à ce que ma mère ne regarde pas, vieux réflexe qui ne sert plus à rien) et je passe la porte. Je descends les escaliers communs jusqu'à me retrouver plus bas dans la rue. C'est vrai que ce quartier n'est pas des mieux réputés. Pour ne pas dire qu'il fait parti des pires. Mais ce n'est pas comme si elle débarquait au beau milieu de la nuit. Quoi que. Vu comment elle s'habille... Argh, j'espère qu'elle fera au moins un effort pour que ce soit moins court que ce que j'ai vu jusque là.
Arrivé à la gare, je me pose à l'une des places dispo et envoie un message à Arizona pour lui indiquer où je suis. Pas question de payer un parking pour aller l'attendre en bas de son train non plus. On va déjà devoir passer bien assez de temps ensemble, si je peux gagner quelques secondes, j'en profite. Je profite de l'attente pour fumer une clope tout en pianotant sur mon téléphone, checkant les dernières infos sur mes comptes sociaux.
Moment de calme qui vole en éclat avec l'arrivée tonitruante de l'assistante sociale qui me vrille les oreilles alors qu'elle ouvre à peine la portière de la voiture.
- "Qui est-ce que t'essaie de convaincre comme ça ? J'suis tout seul dans la voiture hein, tu peux garder ton énergie pour plus tard."
Non mais comment est-ce que vous voulez que j'envisage seulement de faire un petit effort dans ces conditions ? Bon, il ne fallait pas non plus s'attendre à ce que je lui demande si elle a fait bon voyage, mais... Bref. Je n'ai pas envie de penser à tout ça.
J'allume à nouveau le contacte (on ne va pas s'éterniser ici hein), met mon clignotant et sors de la place où je me trouvais. Par réflexe je tourne la tête dans sa direction (je ne sais pas encore ignorer totalement la présence d'une personne sur le siège passager, faudrait que j'apprenne) et je me souviens juste d'une remarque précédente.
- "Tu portes toujours des jupes aussi courtes ?"
Oui, c'est un peu prononcé sur le ton du reproche. Genre "tu n'aurais pas pu mettre quelque chose de plus long ?".
- Tenue Shintaro:
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 395■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Comme à son habitude Shintaro était d’une humeur massacrante, à moins qu’il ne soit comme ça qu’avec elle. Arizona et le japonais avait des caractère diamétralement opposé, leur façon de faire et de penser étaient l’opposé l’une de l’autre. ils évoluaient tous les deux dans deux mondes parallèles et la rencontre des deux faisait des étincelles. c’était le cas de le dire. Comme à l’accoutumé Shintaro ne comprit pas son ironisme, ou alors il n’avait simplement pas envie de plaisanter avec elle. Évidemment comme sujet de discussion l’étudiant ne trouva rien d’autre que de critiquer la tenue de l’assistante sociale. elle qui avait prit soin de choisir une tenue professionnelle. une pointe d’agacement fit relever les sourcils de la jeune femme. vraiment? il comptait commencer les hostilités tout suite? Alors qu’elle venait juste de s’installer dans sa voiture. très bien. Elle regardait sa jupe et son chemisier avant de lever les yeux vers Shintaro, un brin provocatrice.
“Ben quoi? je te plais pas comme ça Shin?” puis elle prit un ton un peu plus agacé. “T’as aucun gout, y’a rien de plus classique qu’un chemisier blanc et une jupe de tailleur. J’y peux rien si t’es coincé !”
Elle remarqua la cendrier dans la voiture et se dit qu’elle aussi elle ferait bien de s’en griller une. Elle ne savait pas à quelle sauce elle allait être mangée, ni si Kyo allait poser une quelconque résistance. La Syrienne sortit son paquet de cigarette de son sac et en proposa une au japonais avant d’allumer la sienne. puis elle observa le paysage défiler devant ses yeux. Depuis son arrivée il s’était passé pas mal de choses dans la vie et en peu de temps elle avait fait pas mal de rencontres, des bonnes et des moins bonnes. Shintaro était la première personne du campus avec qui elle avait créé un lien et paradoxalement c’était la personne avec qui elle s’entendait le moins aussi, alors finalement c’était drôle qu’elle se retrouve là à Kyoto avec lui.
La fumée de cigarette s’échappait par la fenêtre qu’elle avait un peu ouverte, histoire de ne pas s’intoxiquer davantage. Arizona était étrangement calme, enfin calme alors qu’elle était accompagnée de Shintaro. Généralement avec lui, elle pouvait passer très vite de l’amusement à la colère.Ses yeux se tournèrent vers lui, il avait les yeux fixés sur la route, silencieux et taciturne…barbant. Quel gâchis qu’un mec aussi mignon soit aussi chiant pensa-t-elle.
“ça va toi? Je veux dire…Vraiment?”
La seule fois où il avait eu une discussion calme et posée c’était lors de son rendez-vous pour Kyojiro. Elle avait pris sur elle pour ne pas s’énerver ni le taquiner, mais une fois leur rendez-vous fini et même dans lors de leur première rencontre c’étaient toute autre chose. Il y avait comme une dynamique assez particulière dans leur relation. Enfin relation, c’était un bien grand mot, ils n'étaient pas amis après tout.
Après quelque minute de route, ils arrivèrent enfin à destination. Le quartier craignait pas mal mais rien qui ne pouvait impressionner l’assistante sociale, elle avait vu bien pire dans sa vie. silencieusement elle suivit l’étudiant, observant ce qu’elle voyait autour d’elle et analysant l’environnement dans lequel évoluait cette famille. Après avoir monter quelques étages, les deux étaient enfin arrivés devant la porte d’entrée de la famille Lawson et avant que Shin n’ouvre la porte, elle se voulait rassurante.
“t’inquiète, je vais bien me tenir….mais t’as pas intérêt à me lancer des piques devant ta mère.”
puis elle l’ignora et enfila son plus beau sourire, prête à être accueillie par cette charmante famille.
Citation
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 33■ Messages : 742■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Franchement ?
- "Aucune chance que tu me plaises comme ça. Un chemisier qui frôle la transparence et une jupe de tailleur qui pourrait difficilement être plus courte, ce n'est classique que pour toi"
Pourtant, je ne suis pas bien regardant sur le style vestimentaire de qui que ce soit. Tant que ça ne donne pas l'impression de chercher à attirer le regard ailleurs que dans les yeux de la personne. Et là franchement... Elle se rend vraiment compte qu'il y a deux ados aux hormones débordantes là où on va ? Ouais, ça m'énerve déjà. Elle peut bien penser que je suis coincé, je ne suis de toute façon plus à ça près.
Vue l'ambiance pour les quelques minutes de voiture qui séparent la gare de l'endroit où vit ma mère, je suis bien content d'avoir royalement ignoré le message d'Arizona qui me demandait si on pouvait faire le trajet depuis Kobe ensemble. Je n'aurais jamais tenu. La seule chose qu'on a en commun, c'est peut-être cette façon d'utiliser la nicotine comme calmant. Alors bien sûr, je ne refuse pas cette clope tendue.
Et je me garde bien d'alimenter la conversation. Je suis sûr que rien de positif ne pourrait en sortir. Je me contente donc de faire ce pour quoi je suis là. Conduire. Jusqu'à cette question que je n'avais pas vue venir. Je jette un regard interrogateur à Arizona, avant de me concentrer à nouveau sur la route.
- "Qu'est-ce que ça peut te faire ? T'es déjà au courant de bien assez de mes problèmes, je n'ai pas envie de m'étendre sur le reste avec toi."
C'est peut-être un peu abrupt... Oui, mais les "oui oui ça va et toi ?" ce n'est pas dans mes habitudes. Ce genre de réponse mécanique et complètement fausse (qui va vraiment bien dans ce monde ?) ça me donne envie de vomir. Et clairement, je n'ai pas envie de déballer tout ce qui peut ne pas aller dans ma vie avec cette fille en particulier.
C'est donc dans cette ambiance toujours aussi tendue que je gare la voiture non loin de l'entrée principale du bâtiment. Je ne sais pas si Arizona se veut rassurante avec ses mots, mais j'ai toujours autant de doutes sur le bon déroulé des prochaines minutes. Enfin, maintenant qu'on est ici, ce n'est pas pour faire marche arrière. Ça a vraiment intérêt à marcher !
- "Je n'ai pas l'intention d'intervenir plus que nécessaire. Après tout, si tu es ici, c'est uniquement pour faire ton taff. Et je n'ai aucun pouvoir de décision sur la suite."
Non, les deux personnes qu'elle doit convaincre, c'est uniquement ma mère et Kyojiro. Moi si je suis là... Ok c'est parce que j'appréhende de savoir que cette nana en particulier se trouve chez moi. Et que je veux être là pour écouter. Juste au cas où. Parce que ça ne m'enchante pas des masses non plus. Mais je sais très bien que je passerai mon temps à me torturer l'esprit en me demandant comment ça se passe si j'étais ailleurs alors, je choisi le moindre mal.
Je guide l'assistante sociale jusqu'à la porte de l'appartement qu'on occupe, poussant la porte tout en annonçant notre arrivée. La pièce n'a rien de très extraordinaire (si ce n'est qu'elle a été rangée et nettoyée pour l'occasion). Pas d'entrée, la porte donne directement sur la pièce de vie principale. Une petite cuisine sur le coin gauche, un salon trop encombré dans le coin droit, un accès étroit entre les deux, menant aux deux portes du fond qui donnent sur la salle de bain et la seule chambre de l'appartement. Aucune décoration particulière. Malgré les efforts évidents de ma mère pour rendre la pièce la plus agréable possible, personne ne s'y tromperait. C'est la misère.
- "Oh, vous voilà ! Bonjour mademoiselle Williams, ravie de vous rencontrer, je suis Izayama Naoko, la maman des garçons. C'est moi que vous avez eu au téléphone. Je vous en pris, entrez, venez vous installer. J'espère que vous avez fait bon voyage. Je peux vous offrir quelque chose à boire ? Je viens de faire du thé. Vous aimez le thé ?"
Saluant bien bas la nouvelle arrivée, ma mère est déjà à 100%, comme à son habitude. Une énergie qu'elle trouve je ne sais où. En tout cas, elle semble déterminée à faire bonne impression. J'imagine qu'elle aussi a conscience de la difficulté du cas de Kyojiro. Il n'y a plus grand monde pour accepter de s'en occuper.
- "Kyojiro, Hironobu, venez ici dire bonjour !"
Un ordre de sa voix fluette et peu portante, elle me jette ce regard que je connais trop bien avant de reporter toute son attention sur Arizona. Oui, c'est à moi d'aller les tirer de la piaule par la peau du cou. Je me déchausse rapidement avant de laisser les deux femmes seules quelques instants, le temps de récupérer les deux sales gosses pour les faire décrocher de leur pc.
- "Aucune chance que tu me plaises comme ça. Un chemisier qui frôle la transparence et une jupe de tailleur qui pourrait difficilement être plus courte, ce n'est classique que pour toi"
Pourtant, je ne suis pas bien regardant sur le style vestimentaire de qui que ce soit. Tant que ça ne donne pas l'impression de chercher à attirer le regard ailleurs que dans les yeux de la personne. Et là franchement... Elle se rend vraiment compte qu'il y a deux ados aux hormones débordantes là où on va ? Ouais, ça m'énerve déjà. Elle peut bien penser que je suis coincé, je ne suis de toute façon plus à ça près.
Vue l'ambiance pour les quelques minutes de voiture qui séparent la gare de l'endroit où vit ma mère, je suis bien content d'avoir royalement ignoré le message d'Arizona qui me demandait si on pouvait faire le trajet depuis Kobe ensemble. Je n'aurais jamais tenu. La seule chose qu'on a en commun, c'est peut-être cette façon d'utiliser la nicotine comme calmant. Alors bien sûr, je ne refuse pas cette clope tendue.
Et je me garde bien d'alimenter la conversation. Je suis sûr que rien de positif ne pourrait en sortir. Je me contente donc de faire ce pour quoi je suis là. Conduire. Jusqu'à cette question que je n'avais pas vue venir. Je jette un regard interrogateur à Arizona, avant de me concentrer à nouveau sur la route.
- "Qu'est-ce que ça peut te faire ? T'es déjà au courant de bien assez de mes problèmes, je n'ai pas envie de m'étendre sur le reste avec toi."
C'est peut-être un peu abrupt... Oui, mais les "oui oui ça va et toi ?" ce n'est pas dans mes habitudes. Ce genre de réponse mécanique et complètement fausse (qui va vraiment bien dans ce monde ?) ça me donne envie de vomir. Et clairement, je n'ai pas envie de déballer tout ce qui peut ne pas aller dans ma vie avec cette fille en particulier.
C'est donc dans cette ambiance toujours aussi tendue que je gare la voiture non loin de l'entrée principale du bâtiment. Je ne sais pas si Arizona se veut rassurante avec ses mots, mais j'ai toujours autant de doutes sur le bon déroulé des prochaines minutes. Enfin, maintenant qu'on est ici, ce n'est pas pour faire marche arrière. Ça a vraiment intérêt à marcher !
- "Je n'ai pas l'intention d'intervenir plus que nécessaire. Après tout, si tu es ici, c'est uniquement pour faire ton taff. Et je n'ai aucun pouvoir de décision sur la suite."
Non, les deux personnes qu'elle doit convaincre, c'est uniquement ma mère et Kyojiro. Moi si je suis là... Ok c'est parce que j'appréhende de savoir que cette nana en particulier se trouve chez moi. Et que je veux être là pour écouter. Juste au cas où. Parce que ça ne m'enchante pas des masses non plus. Mais je sais très bien que je passerai mon temps à me torturer l'esprit en me demandant comment ça se passe si j'étais ailleurs alors, je choisi le moindre mal.
Je guide l'assistante sociale jusqu'à la porte de l'appartement qu'on occupe, poussant la porte tout en annonçant notre arrivée. La pièce n'a rien de très extraordinaire (si ce n'est qu'elle a été rangée et nettoyée pour l'occasion). Pas d'entrée, la porte donne directement sur la pièce de vie principale. Une petite cuisine sur le coin gauche, un salon trop encombré dans le coin droit, un accès étroit entre les deux, menant aux deux portes du fond qui donnent sur la salle de bain et la seule chambre de l'appartement. Aucune décoration particulière. Malgré les efforts évidents de ma mère pour rendre la pièce la plus agréable possible, personne ne s'y tromperait. C'est la misère.
- "Oh, vous voilà ! Bonjour mademoiselle Williams, ravie de vous rencontrer, je suis Izayama Naoko, la maman des garçons. C'est moi que vous avez eu au téléphone. Je vous en pris, entrez, venez vous installer. J'espère que vous avez fait bon voyage. Je peux vous offrir quelque chose à boire ? Je viens de faire du thé. Vous aimez le thé ?"
Saluant bien bas la nouvelle arrivée, ma mère est déjà à 100%, comme à son habitude. Une énergie qu'elle trouve je ne sais où. En tout cas, elle semble déterminée à faire bonne impression. J'imagine qu'elle aussi a conscience de la difficulté du cas de Kyojiro. Il n'y a plus grand monde pour accepter de s'en occuper.
- "Kyojiro, Hironobu, venez ici dire bonjour !"
Un ordre de sa voix fluette et peu portante, elle me jette ce regard que je connais trop bien avant de reporter toute son attention sur Arizona. Oui, c'est à moi d'aller les tirer de la piaule par la peau du cou. Je me déchausse rapidement avant de laisser les deux femmes seules quelques instants, le temps de récupérer les deux sales gosses pour les faire décrocher de leur pc.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 395■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Arizona pénètre dans l’appartement et parcourt du regard l’intérieur. C’est modeste, très modeste mais c’est propre et bien entretenu Arizona était une habituée des visites à domicile et il lui en fallait plus pour l’impressionner, cependant elle était tout de même consciente de la précarité de la famille. on pouvait en apprendre beaucoup sur une famille en observant son logement et là c’était flagrant, l’argent manquait. La mère de famille se présente à elle, Izayama Naoko était une belle femme, elle semblait encore jeune, sa voix était douce mais rassurante, une vrai maman. Arizona salua à son tour la mère de famille en souriant chaleureusement. elle lui répondit en allant s'asseoir sur le canapé bien usé du salon.
“Merci de bien vouloir m’accueillir madame Izayama, je suis ravie de faire votre connaissance! j’ai fait un très bon voyage, Kobe et Kyoto ce n’est pas si loin finalement! et puis Shintaro à été adorable et tellement gentil de venir me récupérer à la gare, alors c’est passé très vite!”
Elle lança un sourire hypocrite à l’étudiant avant qu’il ne parte chercher ses petit frère. Elle ne pouvait décemment pas dire à Naoko que son fils était un vieil aigris coincé dans le corps d’un type de 24 ans , aux idées arrêtées et au jugement facile. Arizona savait que le “adorable” dans l’oreille de Shin sonnerait comme quelque d'insupportable si c’était prononcé par la petite brune.
“Du thé c’est parfait merci.”
Arizona ne comptait pas trop s'occuper de Shintaro, elle n’était pas là pour lui. à vrai dire elle prétendait quand même un peu sa rencontre avec le jeune Kyo. Vu comment on lui avait dépeint ça ne risquait pas d’être gagné d’avance mais l'assistante sociale était assez confiante. Naoko prit place à côté d’Ari avec deux tasses de thé, il était temps de commencer le travail. L’Américaine sortie de son sac un porte document, contenant le dossier de la famille Lawson.
“J’ai besoin de votre signature ici et là. C'est votre dossier concernant les différentes aides dont je vous ai parlé. Si j’envoie le dossier demain, vous recevrez les aides directement sur votre compte à la fin du mois. Il faut juste actualiser votre situation tous les 6 mois mais vous recevrez un courrier au préalable.” elle regarda autour d’elle, elle espérait que Shintaro prenne son temps avant de revenir avec ses frères, ce genre de détail allait les ennuyer; “J’imagine que vous devez être à l’étroit ici, surtout avec trois grand garçon, et puis pour votre intimité ça ne doit pas être simple non plus…vous savez l'accès à ses vous donne aussi le droit à un logement plus décent.” Elle bu une gorgée de thé. “ Évidemment les places sont chères et je ne suis pas magicienne mais on peut appuyer sur le fait que vous êtes à l’étroit ici surtout avec trois garçons. Et puis il faudrait voir si l’appartement est aux normes, enfin je vous laisse réfléchir sur tout ça. N'hésitez pas à me contacter, vous avez mon numéro.”
Les garçons arrivèrent et les deux femmes se levèrent pour les accueillir. La petite brune salua d’abord Hironobu. “ Bonjour Hironobu, merci de m’accueillir chez toi, et excuse-moi de te déranger pendant ton week-end”
Ce n'était pas dans ses habitudes d’être aussi protocolaire, du moins pas dans la vie de tous les jours, ni dans son bureau. Arizona était plutôt du genre bulldozer et mettait les pieds où il ne fallait pas généralement. Mais là s’agissait d’enfant alors elle voulait autant se savoir rassurante et moins agressive dans ses méthodes. Elle se tourna enfin vers l’objet de sa venue ici: Kyojiro, il ressemblait à un ado comme un autre. Un peu blasé peut-être, très mignon. Décidément Naoko n’avait fait que des beaux enfants. Arizona jeta un regard à Shin, aussi expressif qu’un mollusque puis sourit à Kyojiro
“Ravie de te connaître Kyojiro, on m’a beaucoup parlé de toi, j’avais très hâte de te rencontrer.” Elle se tourna enfin vers la mère de famille. “Vous pouvez être fière de vous Madame Izayama, vous avez fait d très beaux garçons!”C'était le moment de prendre la température, voir comment Kyo allait réagir à la venue d’Ari. Bien ou mal, dans tous les cas elle comptait bien sortir de cet appartement avec un projet pour l’adolescent.
Citation
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 33■ Messages : 742■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Si ma mère semble ravie par la réponse que lui apporte Arizona, je sais très bien que cette denrière n'en pense pas un mot. Pff, je ne sais même pas comment elle fait pour jouer la comédie comme ça et ça me gonfle déjà. Cette visite s'annonce très longue... Et je sais déjà que moins j'en dirai, mieux ça se passera. Encore faut-il que je sois capable de ne pas intervenir mais... on verra ça plus tard !
Pour l'instant, il faut déjà que je déscotche mes frangins de leur écran. Et vu comme ils font bien attention à ignorer mon arrivée dans la chambre (qui elle, n'a visiblement pas eu droit au rangement), ça ne va pas être si simple. Alors je prends bien la peine de refermer la porte derrière moi. Pas besoin d'être devin pour savoir que ça ne va pas se passer dans le calme, autant limiter ce qui passera de l'autre côté.
- "Bon allez, bougez de là, vous avez entendu maman."
- "On va venir c'est bon, on est en plein donjon là laisse nous finir !"
Son casque sur les oreilles pour jouer avec leurs potes à ce qui ressemble à du Divinity, Kyo me répond, visiblement déjà agacé, sans même me jeter un regard.
- "Vous saviez que j'allais la chercher, vous auriez pu anticiper un peu avant de vous lancer là dedans."
"C'est bon j't'ai dit qu'on arrivait là, lâche nous !"
Et là, je dois vraiment prendre sur moi pour ne pas juste élever la voix et débrancher son pc. Ce qui nous aurait évidemment lancé dans l'une de ces prises de tête un peu violentes qui animent notre quotidien depuis quelques années. Mais outre le risque de voir Kyojiro se barrer de l'appart (ce qui n'est clairement pas l'objectif) je sais aussi que ma mère s'en sentirai beaucoup trop gênée. Et vu comme elle a déjà l'air de stresser, pas besoin de lui rajouter ça. Alors je change de moove (et de cible) m'adressant à Hironobu, le plus jeune de nous trois.
- "Nobu... tu leur dis que vous devez déco."
Mon petit frère me regarde avec ces yeux de chien battu bien trop triste (la spécialité des petits derniers de chaque fratrie) avant de retourner les yeux, peiné, sur son écran. Je pourrais presque me sentir coupable s'il n'y avait pas beaucoup plus important en cours.
- "Déso les gars, on doit y aller. On se tient au courant pour se relancer ça."
- "Azy vous faites ch*er là !! On est pas à deux minutes près ! Tout ça pour quoi en plus ?! Encore un soit disant spécialiste qui fera rien du tout. Tu sais aussi bien que moi que ça ne servira encore à rien du tout !" Kyojiro se relève brusquement, énervé. Il fallait s'y attendre. "J'ai jamais dit que j'voulais la voir moi !"
- "Écoute au moins ce qu'elle a dire. Tu sais très bien que si ça ne te va pas, maman te laissera encore vivre ici à ne rien foutre pour les années à venir. Tu lui dois bien ça au moins."
- "Tss c'est toujours les mêmes conneries avec toi de toute façon !"
Sentant l'ambiance s'alourdir, Hironobu est le premier à quitter la chambre. Il s'avance dans le salon pour saluer Arizona comme il se doit, pendant que j'attends que Kyo prenne la suite, avec quelques secondes de décalage. Eh bah, je savais que ça allait être une galère. Dire qu'on n'a même pas commencé.
- "Oh les garçons, vous voilà."
Ma mère se relève aussitôt qu'on arrive dans le salon, après avoir signé les documents et répondu aux quelques questions d'Arizona. Bien sûr, vu comme ça, l'appartement n'est pas très grand, mais elle s'y est bien faite. Et puis, c'est vrai qu'elle n'est pas souvent à la maison (oui bien sûr, ça c'est ce qu'elle raconte mais on sait tous que c'est effectivement bien trop petit). Non vraiment, le logement n'est pas du tout une priorité. Elle aura tout le temps de voir ça plus tard. Finalement, je crois que je préfère encore m'engueuler avec Kyo que d'entendre ma mère raconter ce genre de conneries.
- "Bon...bonjour madame, vous ne me dérangez pas du tout..."
Si Hironobu a l'air carrément impressionné face à Arizona, Kyo lui, ne lâche pas sa mine renfrognée. On le dérange dans son jeu et c'est inacceptable. Pas question de laisser penser qu'il puisse être d'accord avec quoi que ce soit qui se passe ici. Il m'énerve quand il fait sa sale tête comme ça mais... étrangement, de savoir que c'est vers Arizona que son regard agacé se porte me fait presque plaisir. Non mais pas tout à fait, ok, j'aimerais bien qu'on lui trouve enfin une vraie solution mais... disons que ça nous fait quand même un point commun. Ce qui est appréciable. Un peu.
- "Ouais ouais, tout le monde est toujours ravi de me connaitre, mais vous serez encore plus ravie de pouvoir vous barrer."
Grommelant son mécontentement, il ignore totalement le regard outré que lui renvoie ma mère. Pour le coup, je trouve qu'il a su rester relativement soft. Faut dire qu'on en a un peu parlé de ce rendez-vous.
- "Kyojiro, soit un peu plus poli s'il te plait. Allez, venez vous assoir les garçons."
Ma mère s'empresse de repartir vers la cuisine pour ramener tout un tas de petits biscuits qu'elle a pris le temps de cuisiner pour l'occasion, déposant le plateau sur la petite table basse du salon. Kyojiro s'installe dans le fauteuil (défoncé) qui se trouve à l'angle du canapé pendant que je tire deux petits poufs pour Hironobu et moi. Surtout, ne rien dire. Pourtant toute cette mascarade m'horripile d'avance.
Pour l'instant, il faut déjà que je déscotche mes frangins de leur écran. Et vu comme ils font bien attention à ignorer mon arrivée dans la chambre (qui elle, n'a visiblement pas eu droit au rangement), ça ne va pas être si simple. Alors je prends bien la peine de refermer la porte derrière moi. Pas besoin d'être devin pour savoir que ça ne va pas se passer dans le calme, autant limiter ce qui passera de l'autre côté.
- "Bon allez, bougez de là, vous avez entendu maman."
- "On va venir c'est bon, on est en plein donjon là laisse nous finir !"
Son casque sur les oreilles pour jouer avec leurs potes à ce qui ressemble à du Divinity, Kyo me répond, visiblement déjà agacé, sans même me jeter un regard.
- "Vous saviez que j'allais la chercher, vous auriez pu anticiper un peu avant de vous lancer là dedans."
"C'est bon j't'ai dit qu'on arrivait là, lâche nous !"
Et là, je dois vraiment prendre sur moi pour ne pas juste élever la voix et débrancher son pc. Ce qui nous aurait évidemment lancé dans l'une de ces prises de tête un peu violentes qui animent notre quotidien depuis quelques années. Mais outre le risque de voir Kyojiro se barrer de l'appart (ce qui n'est clairement pas l'objectif) je sais aussi que ma mère s'en sentirai beaucoup trop gênée. Et vu comme elle a déjà l'air de stresser, pas besoin de lui rajouter ça. Alors je change de moove (et de cible) m'adressant à Hironobu, le plus jeune de nous trois.
- "Nobu... tu leur dis que vous devez déco."
Mon petit frère me regarde avec ces yeux de chien battu bien trop triste (la spécialité des petits derniers de chaque fratrie) avant de retourner les yeux, peiné, sur son écran. Je pourrais presque me sentir coupable s'il n'y avait pas beaucoup plus important en cours.
- "Déso les gars, on doit y aller. On se tient au courant pour se relancer ça."
- "Azy vous faites ch*er là !! On est pas à deux minutes près ! Tout ça pour quoi en plus ?! Encore un soit disant spécialiste qui fera rien du tout. Tu sais aussi bien que moi que ça ne servira encore à rien du tout !" Kyojiro se relève brusquement, énervé. Il fallait s'y attendre. "J'ai jamais dit que j'voulais la voir moi !"
- "Écoute au moins ce qu'elle a dire. Tu sais très bien que si ça ne te va pas, maman te laissera encore vivre ici à ne rien foutre pour les années à venir. Tu lui dois bien ça au moins."
- "Tss c'est toujours les mêmes conneries avec toi de toute façon !"
Sentant l'ambiance s'alourdir, Hironobu est le premier à quitter la chambre. Il s'avance dans le salon pour saluer Arizona comme il se doit, pendant que j'attends que Kyo prenne la suite, avec quelques secondes de décalage. Eh bah, je savais que ça allait être une galère. Dire qu'on n'a même pas commencé.
- "Oh les garçons, vous voilà."
Ma mère se relève aussitôt qu'on arrive dans le salon, après avoir signé les documents et répondu aux quelques questions d'Arizona. Bien sûr, vu comme ça, l'appartement n'est pas très grand, mais elle s'y est bien faite. Et puis, c'est vrai qu'elle n'est pas souvent à la maison (oui bien sûr, ça c'est ce qu'elle raconte mais on sait tous que c'est effectivement bien trop petit). Non vraiment, le logement n'est pas du tout une priorité. Elle aura tout le temps de voir ça plus tard. Finalement, je crois que je préfère encore m'engueuler avec Kyo que d'entendre ma mère raconter ce genre de conneries.
- "Bon...bonjour madame, vous ne me dérangez pas du tout..."
Si Hironobu a l'air carrément impressionné face à Arizona, Kyo lui, ne lâche pas sa mine renfrognée. On le dérange dans son jeu et c'est inacceptable. Pas question de laisser penser qu'il puisse être d'accord avec quoi que ce soit qui se passe ici. Il m'énerve quand il fait sa sale tête comme ça mais... étrangement, de savoir que c'est vers Arizona que son regard agacé se porte me fait presque plaisir. Non mais pas tout à fait, ok, j'aimerais bien qu'on lui trouve enfin une vraie solution mais... disons que ça nous fait quand même un point commun. Ce qui est appréciable. Un peu.
- "Ouais ouais, tout le monde est toujours ravi de me connaitre, mais vous serez encore plus ravie de pouvoir vous barrer."
Grommelant son mécontentement, il ignore totalement le regard outré que lui renvoie ma mère. Pour le coup, je trouve qu'il a su rester relativement soft. Faut dire qu'on en a un peu parlé de ce rendez-vous.
- "Kyojiro, soit un peu plus poli s'il te plait. Allez, venez vous assoir les garçons."
Ma mère s'empresse de repartir vers la cuisine pour ramener tout un tas de petits biscuits qu'elle a pris le temps de cuisiner pour l'occasion, déposant le plateau sur la petite table basse du salon. Kyojiro s'installe dans le fauteuil (défoncé) qui se trouve à l'angle du canapé pendant que je tire deux petits poufs pour Hironobu et moi. Surtout, ne rien dire. Pourtant toute cette mascarade m'horripile d'avance.
- code couleur parce que je m'en sors plus aled !:
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 395■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
le moins que le puisse dire c’était que les deux jeunes frères était très différents Hironobu était encore très jeune et semblait un peu intimidé face à l’assistante sociale, Kyojiro quant à lui n’était clairement pas ravi de voir une étrangère arriver chez eux et il lui fit clairement comprendre. Cependant il en fallait plus pour impressionner Arizona qui se contenta de sourire. Ce n’était pas le moment de se la jouer provoc au risque que l’adolescent en crise se braque . Arizona laissa sa mère le rappeler à l’ordre et elle les invita tous à s'asseoir pour commencer la discussion. La mère de famille était vraiment au petit soin, la Syrienne se doutait bien qu’elle redoublait d’effort pour accueillir l’assistante sociale dans les meilleures conditions. Et Arizona la remercia chaleureusement pour son accueil.
“Merci beaucoup madame Izayama, vous êtes vraiment au petit soin.”
tout le petit monde était maintenant installé. Arizona les observa dans un premier temps quelque instant, matriarche avait l’air très concentré, le jeune Nobu avait l’air de se demander ce qu’il faisait ici, Shintaro…c’était Shintaro toujours la même expression mi stoique mi agacée, et Kyojiro quant à lui avait l’air passablement énervé, comme prit en otage. C'était le moment pour elle d’entrer en scène.
“Je vous remercie d’avoir pris le temps de me recevoir aujourd’hui, j’imagine que vous êtes tous très occupés. Mon but n’est pas du tout de m'immiscer dans votre vie de famille mais plutôt que tout le monde puisse s’y épanouir.” Arizona essayait de faire un maximum abstraction de la présence de Shintaro, elle l’imaginait déjà en train de la juger fort dans sa tête. Ce n’était le moment de penser à lui ni à ce qu’il pouvait bien penser d’elle. “ Avec votre mère on est déjà en train d’essayer de trouver des solutions pour la soulager au travail, si on peut lui éviter le trop plein d'heures supplémentaires et les remplacer par des aides de l’état ça serait pas mal.”
Arizona tenait à être totalement transparente avec les garçons et qu’ils prennent conscience que leur mère se tuait au travail pour leur donner un niveau de vie correct et surtout qu’ils ne manquent de rien. Shintaro en avait conscience c’était certain mais elle n’était pas vraiment sur que les deux plus jeune se rendaient compte de la situation. l’asssitante sociale parlait d’une voix douce et posée, mais pas infantilisante, elle ne voulait pas que cette famille se sente rabaisser, infantilisé ou vue comme des personnes incapable de se débrouiller par leur propre moyen.
Ensuite elle se tourna vers Kyojiro, toujours affalé sur le fauteuil, tout son corps exprimant sa non envie d’être ici et Arizona savait que ça ne serait pas une mince affaire avec lui. Elle n’était pas découragée pour autant. elle se tourna vers lui. “ Kyojiro, si tu veux bien on va passer à toi maintenant.”Elle marqua un petit temps, elle espérait qu’il comprenne bien qu’elle ne lui laissait pas vraiment le choix et qu’il le veuille ou pas on allait discuter de lui à présent. “Comme tu es un ancien lycéen de Kobe, j’ai pu avoir accès à ton dossier, félicitation pour ton diplôme, tu t’en es sorti avec des notes plus qu’honorable.”C'était sincère, cet ado était loin d’être un élève médiocre et il avait du potentiel. “ Et du coup depuis, qu’est ce qu'il se passe dans ta vie? j’ai un peu d’élément en ma possession mais tu es le mieux placé pour m’en parler.” c’était maintenant qu’elle allait savoir s’il était apte à pouvoir discuter ou pas. Si ça n’était pas le cas, elle avait bien évidemment d'autres options. “S’il y a des choses dont tu ne veux pas me parler, tu es libre de ne pas le faire, tu n’es obligé de rien. Et évidemment je ne suis pas là pour te juger, au contraire.”
Elle était maintenant totalement tournée vers le jeune frère de Shintaro. Quelque soit sa réponse elle aurait des arguments, les jeunes hommes rebelles que la société rejette et qui sombrent petit à petit c’était ses cordes. Autant personnellement que professionnellement, elle savait les gérer. Ce petit était totalement perdu alors elle allait lui prouver qu’il était largement capable de retrouver son chemin.
Citation
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 33■ Messages : 742■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
- "Oh, non, c'est tout à fait normal."
Normal d'après la vision de la bonne mère de famille trop profondément ancrée dans la tête de ma mère. Déjà qu'il lui parait inconcevable de recevoir quelqu'un sans lui dérouler le tapis rouge, si c'est en plus quelqu'un qui vient pour aider l'un de ses fils, elle se sent forcément obligée de sortir l'argenterie ! S'il y en avait. Évidemment, il faut se contenter du peu de vaisselle présentable. Ouais, ça me gonfle de voir à quel point elle se plie toujours en quatre alors que franchement, elle pourrait en faire bien moins. Mais ce n'est sûrement pas le moment de faire la moindre remarque. Spectateur on a dit.
Alors même si c'est difficile, je laisse Arizona mener la discussion. Hors de question de lui donner l'occasion de m'accuser de son échec ! Nooon ok, j'aimerais bien que ça marche (ne serait-ce que pour me dire que ça valait le coup d'endurer tout ça). Juste, je connais un peu mon frère hein. Et vue la gueule qu'il tire en ce moment, le visage fermé comme s'il avait d'avance décidé qu'il n'y avait que lui qui pouvait savoir ce qu'il y a de bien pour lui, j'ai comme un doute sur le bon déroulé de cette séance.
- "Mouais, t'façon, pour c'qu'on m'a laissé le choix..."
Marmonnant déjà son mécontentement à la tentative d'Arizona pour engager cordialement la conversation (mdr des fois quand je le vois réagir comme ça je me dis qu'on se ressemble un peu trop et ça me blase direct) il faut déjà s'estimer heureux qu'il ait encore les fesses posées sur ce fauteuil. Et s'il n'a pas l'air particulièrement touché par le compliment sur ses notes (il voit sûrement déjà ça comme un piège qui se cache derrière), il doit être étonné par la question qui suit, puisqu'il lui faut quelques secondes pour répondre.
- "Bah depuis que j'ai plus besoin de suivre les cours, ma vie va beaucoup mieux ! Déjà je peux faire ce que je veux, j'arrête de perdre mon temps à écouter les profs raconter des trucs qui ne me serviront jamais. A la place je peux faire des trucs qui me plaisent vraiment et, passer du temps avec mes potes et, faire des choses vraiment utiles pour gagner de l'argent. Mais... comme j'ai le droit de ne pas parler de certaines choses, vaut mieux que j'en dise pas plus là dessus."
Un sourire provocant à souhait (lol, je le connais aussi celui là) il penche légèrement la tête sur le côté, les yeux bien rivés dans ceux d'Arizona, visiblement très content de sa réponse. Franchement, qu'on ose dire que je suis le plus insupportable des deux et je vous le laisse une journée.
- "Kyojiro. C'est justement pour régler ce genre de problème que mademoiselle Williams est ici. Tu sais très bien que tu ne pourras pas continuer à faire n'importe quoi comme ça éternellement. Si tu veux vraiment gagner de l'argent, il va bien falloir que tu trouves un autre moyen que toutes tes petites magouilles."
Si j'arrive encore à rester en retrait, c'est manifestement trop dur pour ma mère qui a bien du mal à entendre Kyo parler (ou masquer) ses activités qui peuvent facilement être qualifiées d'illégales. Bien sûr qu'elle sait. Tout le monde sait.
- "Et si ça me va à moi hein ? C'est vous que voyez des problèmes partout. Moi, ma vie me va très bien !"
Normal d'après la vision de la bonne mère de famille trop profondément ancrée dans la tête de ma mère. Déjà qu'il lui parait inconcevable de recevoir quelqu'un sans lui dérouler le tapis rouge, si c'est en plus quelqu'un qui vient pour aider l'un de ses fils, elle se sent forcément obligée de sortir l'argenterie ! S'il y en avait. Évidemment, il faut se contenter du peu de vaisselle présentable. Ouais, ça me gonfle de voir à quel point elle se plie toujours en quatre alors que franchement, elle pourrait en faire bien moins. Mais ce n'est sûrement pas le moment de faire la moindre remarque. Spectateur on a dit.
Alors même si c'est difficile, je laisse Arizona mener la discussion. Hors de question de lui donner l'occasion de m'accuser de son échec ! Nooon ok, j'aimerais bien que ça marche (ne serait-ce que pour me dire que ça valait le coup d'endurer tout ça). Juste, je connais un peu mon frère hein. Et vue la gueule qu'il tire en ce moment, le visage fermé comme s'il avait d'avance décidé qu'il n'y avait que lui qui pouvait savoir ce qu'il y a de bien pour lui, j'ai comme un doute sur le bon déroulé de cette séance.
- "Mouais, t'façon, pour c'qu'on m'a laissé le choix..."
Marmonnant déjà son mécontentement à la tentative d'Arizona pour engager cordialement la conversation (mdr des fois quand je le vois réagir comme ça je me dis qu'on se ressemble un peu trop et ça me blase direct) il faut déjà s'estimer heureux qu'il ait encore les fesses posées sur ce fauteuil. Et s'il n'a pas l'air particulièrement touché par le compliment sur ses notes (il voit sûrement déjà ça comme un piège qui se cache derrière), il doit être étonné par la question qui suit, puisqu'il lui faut quelques secondes pour répondre.
- "Bah depuis que j'ai plus besoin de suivre les cours, ma vie va beaucoup mieux ! Déjà je peux faire ce que je veux, j'arrête de perdre mon temps à écouter les profs raconter des trucs qui ne me serviront jamais. A la place je peux faire des trucs qui me plaisent vraiment et, passer du temps avec mes potes et, faire des choses vraiment utiles pour gagner de l'argent. Mais... comme j'ai le droit de ne pas parler de certaines choses, vaut mieux que j'en dise pas plus là dessus."
Un sourire provocant à souhait (lol, je le connais aussi celui là) il penche légèrement la tête sur le côté, les yeux bien rivés dans ceux d'Arizona, visiblement très content de sa réponse. Franchement, qu'on ose dire que je suis le plus insupportable des deux et je vous le laisse une journée.
- "Kyojiro. C'est justement pour régler ce genre de problème que mademoiselle Williams est ici. Tu sais très bien que tu ne pourras pas continuer à faire n'importe quoi comme ça éternellement. Si tu veux vraiment gagner de l'argent, il va bien falloir que tu trouves un autre moyen que toutes tes petites magouilles."
Si j'arrive encore à rester en retrait, c'est manifestement trop dur pour ma mère qui a bien du mal à entendre Kyo parler (ou masquer) ses activités qui peuvent facilement être qualifiées d'illégales. Bien sûr qu'elle sait. Tout le monde sait.
- "Et si ça me va à moi hein ? C'est vous que voyez des problèmes partout. Moi, ma vie me va très bien !"
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 395■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Arizona laissa l’adolecent s’exprimer, elle se contenta de le regarder mais intérieurement elle riait un peu. Elle avait l’habitude de ce genre de discours. Pourquoi se casser la tête à aller en cours quand la rue nous offre tout avec beaucoup moins d’effort? Kyojiro ne semblait pas déroger à la règle et jouer les petits caïds du quartier semblait lui plaire. Avait-il seulement conscience que la rue finirait irrémédiablement par le dévorer tout cru. Arizona ne venait pas de ce milieu là, oh non! Elle son monde c’était c’était la haute société, les soirées de gala et les ambiances feutrées, les vacances aux quatre coins du monde et le confort d’une grande maison bourgeoise.. Pourtant elle aussi avait eu son lot de galère: elle avait vécu la guerre, elle avait subi du racisme. Mais sa condition de petite fille de diplomate la ramenait toujours à son statut de petite bourge qui ne pouvait pas comprendre ce que c’était la peur et le danger.
Pour s'émanciper de tout ça elle avait côtoyé les bas fond de tokyo, les petits dealer et les yakuza. surement pour se prouver à elle-même qu’elle n’était pas qu’une simple fille de la haute, surement aussi parce que ce milieu trop lisse et trop protocolaire l’ennuyait et qu’elle n’y trouvait pas sa place. Elle n’avait jamais rien fait de chose trop illégale mais vivre du danger ça l’amusait pas mal et ça l’excitait à l’époque et elle était assez fière de pouvoir jongler entre différents milieux sociaux. Encore une fois tout ça pour prouver qu’elle était acceptée partout. En y repensant, c’était ridicule et finalement elle n’était pas si différente que ce gosse au même âge. Le truc c’était que contrairement à Kyojiro, si ça tournait mal papa était là pour protéger ses arrière. Kyojiro lui n’avait rien. Il fallait qu’il le comprenne, que son comportement de petit rebelle mettait toute sa famille en danger. et ça n’allait sûrement pas lui plaire. Et puis même si elle n’était pas au courant de tout ce qu’il avait fait, elle avait vu Junko se perdre aussi dans la rue. Pour essayer de sauver sa famille pour s’en sortir, il n’avait pas eu d’autre choix que de tremper dans de sales histoires. À l'époque elle avait réussi à lui décrocher une bourse pour qu’il s’en sorte, mais c’était une envie de sa part et ce n’était pas Arizona qui avait réussi à le sortir de la rue, elle avait toujours vécu ça comme un échec. Mais le principal c’était qu’il avait repris ses études et qu’il avait d’excellente notes, ça avait suffit pour la remplir de joie à l’époque….à l’époque. mais ce n’était pas le moment d’être nostalgique, c’était juste que cette famille lui faisait énormément penser à la famille Fushita.
La petite brune soutenait le regard de l’adolescent en souriant doucement.
“ooooh…Et c’est quoi le projet ensuite? devenir Yakuza? Ou alors le plus gros fournisseur de drogue de Kyoto? celui qui fournit la marchandise à tous les petits dealer du coin? J’imagine que pour l’instant tu es tout en bas de l’échelle”
Son regard se fit plus doux mais elle afficha maintenant une petite grimace désolée. Shintaro devait sûrement comprendre que le petit numéro de provocation de l’assistante sociale avait démarré, les autres membres de la famille un peu moins.
“le truc c’est que vue comme c’est parti ’il n’y a que deux plans de carrière qui s'offrent à toi si tu suis cette voie…euh non trois plutôt! quel chanceux!”
Arizona fit mine d'énumérer les différentes possibilités du jeune homme.
“Soit tu restes toute ta vie à botte de mecs plus hauts placé que toi et à qui tu vas devoir dettes. hmmm mais ça c’est si t'es chanceux je dirais, parce que sinon, c’est la prison…ou la mort.”
La jeune femme prit un air beaucoup plus sérieux et planta son regard dans celui de Kyojiro, ses yeux suivirent à la trace ceux de l’adolescent pour ne pas qu’il fuit son regard.
“c’est pas glorieux hein? en plus ça va impacter ta famille. ta mère d’abord. Évidemment. L’angoisse et les problèmes de santé qui vont avec, causés par tes problèmes, les heures supplémentaires qu’elle devra faire pour réparer tes bêtises. Comme si elle n’en fait pas assez déjà. Ensuite ton petit frère, vous passez énormément de temps ensemble n’est-ce pas? Tu dois être son exemple, une fierté pour lui! alors tout naturellement il va suivre ton chemin. ou au contraire lui aussi il va s’inquiéter pour toi et pour ta mère aussi. et Enfin ton grand frère, qui va devoir endosser tout ça, quitte à mettre sa vie de côté, quitte à passer complètement à côté de sa vie.” Arizona soupira doucement “Et ne me sors pas le classique “c’est pas leur problème! c’est pas ma vie je fais ce que je veux! parce que même si tu chercher à t’éloigner d’eux, même si tu tentes de préserver, chacun de tes choix aura un impact sur toute les personnes ici présentes dans cette pièce.”
Bon Arizona espérait quand même ne pas avoir trop choquée la mère de famille, mais elle avait besoin de faire son petit électrochoc pour que Kyojiro comprenne que son petit numéro devait cesser tout de suite. Elle sortit de sa mallette le dossier de l’adolescent sur lequel elle avait bossé longuement.
“Bon maintenant que tout ça est dit, tu vas arrêter ton petit numéro de caïd nonchalant et détaché.” Elle lança un regard complice et rassurant à Naoko avant de regarder l’adolescent. “j’ai des choses bien plus intéressantes à te proposer, des choses qui te feront gagner de l’argent et qui ne mettront pas en péril ta vie ni celle de ta famille.”
Citation
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 33■ Messages : 742■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Je n'ai pas de mal à capter le regard de mon frère à l'évocation de la possible carrière énoncée par Arizona. Ses paupières qui se plissent, sa mâchoire qui se crispe et le poing qui se serre, je les connais bien ces signes. Cette petite provocation ne lui plait pas du tout. Alors je suis assez étonné de ne pas le voir exploser comme il le fait si souvent à chaque fois qu'on a ce genre de conversation. Il ne monte pas le volume sonore comme avec moi. Je devine facilement qu'il prend largement sur lui pour rester maître de lui. Ce qui ne l'empêche pas de parler d'une voix terriblement froide que je ne lui connaissais pas.
- "Quand on ne sait pas de quoi on parle, on se tait."
Ouah, ok, j'avoue que je ne m'attendais pas à ça. J'en reste un peu scotché. Mais visiblement, il a plus d'arguments.
- "J'ai jamais touché à la drogue ok ? Faut être complètement con ou déjà bien assez riche pour se lancer là-dedans. Les risques par rapport à ce que ça rapporte, ça ne vaut pas le coup." Je reconnais assez facilement les quelques discussions qu'on a eu sur les sanctions japonaises ahurissantes concernant la drogue, il faut croire que ça a un minimum servi. "Et les yakuzas... j'ai rien à voir avec eux. J'ai aucune intension de m'enfermer dans une organisation que je suis incapable de comprendre. Je sais très bien que là bas, je passerai pas les vingt-cinq ans. Et j'ai aucune envie de crever pour des sales riches qui se croient supérieurs à manipuler ceux d'en dessous. Le projet, tu veux savoir ? Y en a qu'un seul. Avoir assez de thunes pour me barrer au plus vite."
Ses dernières paroles sont encore plus glaciales que tout le reste. Je sens bien ce pincement dans ma poitrine. Parce que ma mère doit encaisser ça comme une balle qui sort à toute vitesse de son barillet. Mais aussi parce que je sais très bien que Kyo n'a jamais été bien ici. Il n'a jamais accepté le départ de notre père. Le changement de vie radicale que ça a imposé. La pauvreté.
Mais contre toute attente, il est encore là, les fesses posées sur son fauteuil. Et il parait étrangement déterminé. Comme s'il était important qu'il aille jusqu'au bout de cette discussion. Est-ce qu'il espère qu'on lui foute la paix s'il arrive à prouver que c'est inutile ? Pouvoir souligner avoir fait l'effort de rester jusqu'au bout. De s'être livré à l'exercice. Je ne sais pas trop ce qui se passe dans sa tête actuellement, mais on va dire que c'est plutôt une bonne chose.
Et heureusement qu'il est aussi déterminé, parce que la suite n'arrange rien à l'ambiance glaciale qui a pris possession de la pièce. Mais il ne bouge pas. Pas du tout même. Toujours ce même air accusateur. Cette attitude renfermée. Celle-là aussi je la connais bien. Il n'est pas décidé à laisser Arizona l'atteindre et il n'a clairement pas joué sa dernière carte.
- "Parce que tu crois que tout ça je ne le sais pas déjà ? Que je suis aveugle et que je ne l'ai pas remarqué ? Je sais que mes actions ont des répercussions sur eux. Tout comme les leurs en ont sur moi. Bah ouais, c'est ça la famille hein. Et je l'accepte, je fais avec. Parce que si ce n'était pas le cas, ça ferait un bail que je ne serai plus ici. Que plus personne n'aurait de mes nouvelles. Mais j'ai pas fait ce choix là. Je suis toujours ici. Quand Nobu a besoin d'aide pour ses devoirs, je suis là. Quand il faut aller faire des courses parce qu'il n'y a plus rien, je suis là. Et quand il y a besoin de rappeler à certains qu'il y a des choses qui ne se disent pas, bah je suis là aussi."
De nous trois, il a toujours été le plus bagarreur. Et son refus de se laisser faire, ses réactions souvent trop vives, doivent tout de même permettre à Hironobu de poursuivre sa scolarité sans avoir à se soucier de tous ceux qui aiment rabaisser les proies faciles. Et je sais de quoi je parle. Notre situation n'est pas idéale pour faire partie des mecs populaires du bahut.
Malgré tous les défauts que Kyojiro peut posséder, je sais que pour lui aussi les liens familiaux ont une importance majeure. Lui aussi pense à nous. Il est seulement complètement perdu. Il ne sait pas comment gérer sa vie. Et celle qu'il a actuellement ne lui convient absolument pas. Moi ça me fout en rogne de voir qu'on n'est pas foutus de l'aider. Alors comme tout le monde, je reste silencieux en espérant que l'issue de cette entrevue soit plus favorable que le reste.
- "Mais vas-y, puisque tu sais tout si mieux que tout le monde, tu peux me la donner ta solution miracle."
- "Quand on ne sait pas de quoi on parle, on se tait."
Ouah, ok, j'avoue que je ne m'attendais pas à ça. J'en reste un peu scotché. Mais visiblement, il a plus d'arguments.
- "J'ai jamais touché à la drogue ok ? Faut être complètement con ou déjà bien assez riche pour se lancer là-dedans. Les risques par rapport à ce que ça rapporte, ça ne vaut pas le coup." Je reconnais assez facilement les quelques discussions qu'on a eu sur les sanctions japonaises ahurissantes concernant la drogue, il faut croire que ça a un minimum servi. "Et les yakuzas... j'ai rien à voir avec eux. J'ai aucune intension de m'enfermer dans une organisation que je suis incapable de comprendre. Je sais très bien que là bas, je passerai pas les vingt-cinq ans. Et j'ai aucune envie de crever pour des sales riches qui se croient supérieurs à manipuler ceux d'en dessous. Le projet, tu veux savoir ? Y en a qu'un seul. Avoir assez de thunes pour me barrer au plus vite."
Ses dernières paroles sont encore plus glaciales que tout le reste. Je sens bien ce pincement dans ma poitrine. Parce que ma mère doit encaisser ça comme une balle qui sort à toute vitesse de son barillet. Mais aussi parce que je sais très bien que Kyo n'a jamais été bien ici. Il n'a jamais accepté le départ de notre père. Le changement de vie radicale que ça a imposé. La pauvreté.
Mais contre toute attente, il est encore là, les fesses posées sur son fauteuil. Et il parait étrangement déterminé. Comme s'il était important qu'il aille jusqu'au bout de cette discussion. Est-ce qu'il espère qu'on lui foute la paix s'il arrive à prouver que c'est inutile ? Pouvoir souligner avoir fait l'effort de rester jusqu'au bout. De s'être livré à l'exercice. Je ne sais pas trop ce qui se passe dans sa tête actuellement, mais on va dire que c'est plutôt une bonne chose.
Et heureusement qu'il est aussi déterminé, parce que la suite n'arrange rien à l'ambiance glaciale qui a pris possession de la pièce. Mais il ne bouge pas. Pas du tout même. Toujours ce même air accusateur. Cette attitude renfermée. Celle-là aussi je la connais bien. Il n'est pas décidé à laisser Arizona l'atteindre et il n'a clairement pas joué sa dernière carte.
- "Parce que tu crois que tout ça je ne le sais pas déjà ? Que je suis aveugle et que je ne l'ai pas remarqué ? Je sais que mes actions ont des répercussions sur eux. Tout comme les leurs en ont sur moi. Bah ouais, c'est ça la famille hein. Et je l'accepte, je fais avec. Parce que si ce n'était pas le cas, ça ferait un bail que je ne serai plus ici. Que plus personne n'aurait de mes nouvelles. Mais j'ai pas fait ce choix là. Je suis toujours ici. Quand Nobu a besoin d'aide pour ses devoirs, je suis là. Quand il faut aller faire des courses parce qu'il n'y a plus rien, je suis là. Et quand il y a besoin de rappeler à certains qu'il y a des choses qui ne se disent pas, bah je suis là aussi."
De nous trois, il a toujours été le plus bagarreur. Et son refus de se laisser faire, ses réactions souvent trop vives, doivent tout de même permettre à Hironobu de poursuivre sa scolarité sans avoir à se soucier de tous ceux qui aiment rabaisser les proies faciles. Et je sais de quoi je parle. Notre situation n'est pas idéale pour faire partie des mecs populaires du bahut.
Malgré tous les défauts que Kyojiro peut posséder, je sais que pour lui aussi les liens familiaux ont une importance majeure. Lui aussi pense à nous. Il est seulement complètement perdu. Il ne sait pas comment gérer sa vie. Et celle qu'il a actuellement ne lui convient absolument pas. Moi ça me fout en rogne de voir qu'on n'est pas foutus de l'aider. Alors comme tout le monde, je reste silencieux en espérant que l'issue de cette entrevue soit plus favorable que le reste.
- "Mais vas-y, puisque tu sais tout si mieux que tout le monde, tu peux me la donner ta solution miracle."
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 395■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Arizona écoute attentivement l’adolescent, il semblait touché, en colère, il avait ce besoin de se justifier, sans doute s’était-il sentit rabaissé et jugé . pris par la fougue de la jeunesse et par l’affront que cette inconnue venait de lui faire, chez lui. Arizona écouta et elle ne put s’empêcher de sourire, elle ne s’était pas trompée. Kyo n’était pas juste un gosse perdu, même si ça avait été le cas elle l’aurait aidé, mais au moins la il a conscience des chemins qui s’offraient à lui et des routes qu’il refusaient de prendre, il avait l’intelligence de savoir où il ne devait pas poser les pieds et ça, ça n’était pas donné à tout le monde. Arizona sourit, sa mère et ses frères pouvaient entendre à cet instant qu’il ne comptait pas s’engager sur la voie de l’illégalité. alors oui, il était froid, un peu malpoli et un tantinet agressif mais c’était ce qu’elle voulait: le pousser dans ses retranchements pour qu’il puisse tout sortir et visiblement on ne l’arrêtait plus. Arizona n’intervenait pas, elle préférait le laisser finir, qu’il expulse tout ce trop plein. et même si c’était dur à entendre pour sa famille c’était bien que tout le monde soit là.
puis venait le sujet de la famille, encore une fois Kyojiro démontrait qu’il était conscient de tout et surtout que sa famille comptait plus que tout pour lui, alors oui on était bien loin de la déclaration d’amour et des trémolos dans la voix mais c’était dit avec ses mots, mêlant la maladresse et la colère. Mais au moins ça avait le mérite d’être dit et chacune des personnes présente ici comprenait exactement ce que voulait dire Kyojiro. Au terme de sa longue tirade, le jeune garçon posait son ultime question à Arizona, question qui, elle le savait, n'attendait pas vraiment de réponse et qui sonnait plus comme un “vas-y dis ce que t’as à dire et fous moi la paix!”
Arizona satisfaite souriait doucement au jeune japonais, les jambes croisées, avant de regarder la mère de famille. laissant un moment à tout le monde de digérer ce que je vais de dire Kyo. “Félicitation Izayama-san vous pouvez être fier de vos garçons et de l’éducation que vous leur avez donné.” La petite brune se tourna ensuite vers Kyojiro toujours en souriant. “ ravi de faire ta connaissance Kyo, pour de vrai cette fois!”Elle se leva ensuite pour s’approcher du fauteuil où était installée la japonais. “c’était un peu brusque comme entrée de jeu hein? excuse moi j’avais vraiment besoin de te faire parler à coeur ouvert…. Et je suis très heureuse de ce que je viens d’entendre.” Elle s'accroupit pour être au niveau de Kyo, comme si elle voulait lui faire une confidence. et dit en chuchotant. “ Au moins je suis sûr que t’es un être humain, pas comme le grand type louche là bas.”
elle pointa du doigt Shintaro avant de rire doucement. On pouvait bien plaisanter un peu! Et puis c’est vrai, elle n’était pas sûre à 100% de l’humanité de l’étudiant. Arizona se releva doucement. “Izayama-san, ça vous ennuie si Kyo me montre sa chambre? J’ai besoin de voir dans quel environnement il évolue. et quoi de mieux que la chambre d’un ado pour connaître tous ces secrets.” Elle sourit en douceur en regardant Hironobu. “ ça ne t’embête pas toi Nobu, hein?” Puis, comme il était sur son passage, son regard croisa celui de Shintaro, mais elle ne lui adressa pas un mot, juste un petit sourire du coin de l’oeil. Elle était déjà satisfaite qu’il ne soit pas intervenu depuis le début.
Après avoir eu l’accord de la mère de famille et du petit frère, Arizona commença à marcher vers la chambre des adolescents. “Kyo, si t'as des trucs compromettants à cacher c’est le moment ou jamais!” Elle laissa le jeune homme passer devant en riant un peu. Évidemment son but n’était pas de fouiller les moindre recoin de sa vie et dénicher ses plus intimes secrets. c’était simplement qu’une chambre d’ado pouvait en dire beaucoup sur eux. Elle laissa donc le temps qu’il fallait au jeune homme pour cacher ce qu’il voulait avant de laisser entrer l’assistante sociale.
la chambre était plutôt petite, trop petite pour deux ados c’était certain, et niveau intimité on ne pouvait pas faire pire. il fallait à tout prix que cette famille déménage et vite! Elle avait été rangée à la va vite, Arizona trouvait ça mignon. Kyo devait certainement être gênée de laisser une inconnue inspecter sa chambre, surtout une femme. Mais Arizona ne souhaitait pas le gêner davantage alors elle ne fit aucun commentaire même si sur le moment elle le trouvait adorable. Le gros dur avait disparu, au moins pour quelque instant. À part ça, c’était une chambre d’ado classique: un pc pour jouer, des affiches de films ou d'animés, des mangas et un vieux caméscope posé sur un meuble. Arizona se souvenait alors de ce que Shintaro lui avait dit. Mais elle ne préférait pas l’évoquer tout de suite.
“ Tu sais, je n’ai pas de solution miracle Kyo, j’ai des choses à te proposer mais c’est toi qui prendra la décision au final. t’es un bon garçon, tu me la démontré tout à l’heure en me clouant le bec, je sais que tu feras les bon choix.” Elle s’approcha de la fenêtre, vue sur le bâtiment d’en face. “Tu m'as dit que tu voulais te faire de l’argent et partir d’ici, comment est-ce que tu comptes faire? Qu'est-ce que tu as envie de faire?” elle se tourna vers le jeune homme “ et c’est une vraie question cette fois. Il n’y pas de bonne ou mauvaise réponse. qu’est-ce que toi tu as réellement envie de faire. et je ne te parle pas de ce qui serait le mieux pour toi, comme un diplôme dont tu ne te serviras jamais. Je te parle de toi et tes envies, tes rêves.”
le choix de venir dans sa chambre était aussi un moyen pour elle de s’isoler avec lui, sans la présence de sa mère ses frères peut-être qu’il ferait moins le fier et qu’il s’ouvrira un peu, sans doute que de se retrouver dans sa chambre allait le rassurer et le faire se sentir à l’aise.
Citation
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 33■ Messages : 742■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Je n'ai aucune idée de ce que peut avoir Arizona en tête avec ce petit numéro, mais en même temps, je n'en suis pas tellement étonné. Ma mère l'est sûrement un peu plus. Elle ne sait visiblement pas trop comment réagir à ce compliment qui fait suite à cette scène qui a laissé tout le monde bien silencieux. Il faut dire que niveau éducation, elle a bien essayé de faire au mieux pour nous transmettre certaines valeurs et nous éviter de mal tourner, évidemment, mais les conditions n'étaient pas idéales pour qu'on puisse parler de réelle éducation.
Kyojiro non plus n'a manifestement aucune idée de ce qui se passe. Il faut dire que le changement de ton engagé par Arizona a de quoi déstabiliser. A voir ça, j'aurais plutôt tendance à penser que sa place serait davantage sur les planches d'une scène de théâtre que dans un bureau au bahut, mais bon, maintenant qu'elle est ici, autant aller jusqu'au bout. Même si, évidemment, ça ne me plait pas trop ce petit coup bas à mon encontre, je sais encore garder mon calme et ne pas intervenir.
D'ailleurs, je n'ai rien à dire. Alors que ma mère et Hironobu acquiescent à la demande d'Arizona, Kyojiro se lève déjà pour prendre la direction de la chambre. La chambre qui est dans un beau bordel. Ce à quoi doit aussi penser Nobu vu le petit air coupable qu'il affiche à cet instant. On ne dirait pas, mais des deux, c'est clairement lui le plus responsable de tout ce qui traine sans jamais avoir été rangé. Les bouquins étalés n'importe où, les jeux qui s'empilent, les fringues sales abandonnées n'importe où...
- "Si j'avais des choses à cacher, ce ne serait sûrement pas dans la chambre que je le ferai."
J'entends à peine mon frère répondre avant qu'ils ne disparaissent de l'autre côté de la porte. Ma mère a l'air de relâcher la pression d'un seul coup, ce qui ne l'empêche pas de s'éclipser dans la cuisine pour nettoyer le plan de travail et la table déjà parfaitement propres. Nobu lui, n'ose pas dire quoi que ce soit, mais à la façon dont il triture le cordon de son sweat, ce n'est pas compliqué deviner qu'il y en a des choses qui se passent dans sa tête.
Dans la chambre, Kyojiro ne sais pas bien ce qui l'attend, mais finalement, peut-être préfère-t-il avoir quitté le salon et tous ces regards braqués sur lui, à l'écoute de chacune de ses paroles. Ici au moins, il se sent plus tranquille. Les deux futons recouverts de tout leur bordel ne lui fait même pas honte. Il s'en fiche. SI Arizona veut voir cette pièce, qu'elle regarde. Comme dit précédemment, il n'a rien y cacher. Cet endroit n'a rien d'un espace personnel à ses yeux. Parce qu'il n'est pas personnel justement. Ce n'est pas pour rien qu'il préfère passer le plus de temps possible dehors.
S'il garde bien son petit air renfrogné au début du discours d'Arizona, n'ayant pas l'intention de se laisser attendrir si facilement, ses dernières questions le laissent bien plus dubitatif. Tellement qu'il lui faut quelques secondes pour prononcer le premier mot après que ses lèvres se soient entrouvertes pour amorcer une réponse.
- "Je... J'aurais bien voulu bosser dans la mode. Mais t'façon on s'en fout" ajoute-t-il rapidement, comme pour faire immédiatement oublier cette révélation qu'il juge des plus honteuses. "C'est pas comme si j'avais les moyens d'intégrer une école adaptée. Et je sais bien que j'ai pas le talent de mon frère pour trouver de quoi me financer ça tout seul. Et j'ai encore moins un carnet d'adresse ou la moindre connaissance qui puisse me permettre de mettre un pied dans ce milieu."
La vérité, c'est que ses aspirations professionnelles, il n'en a jamais parlé à personne. Pourtant, il a toujours adoré les clichés de mannequin. Pas pour une raison perverse ou de simple voyeurisme. Il s'intéresse réellement à ces questions d'éclairage, d'angles adaptés selon les tenues choisies. Il a même une certaine aisance avec tout le matériel de couture (sous couvert de seulement rafistoler toutes ses fringues pour que son petit frère puisse les récupérer sans que ce ne soit trop la honte, mais la vraie raison va bien au delà).
- "Alors j'me débrouille autrement."
S'il n'a jamais parlé ouvertement de ses envies pro à qui que ce soit, il ne s'est jamais étendu non plus sur ses activités une fois le domicile familial quitté. Tous ses problèmes avec la justice ont toujours été relatifs à son implication dans de nombreux règlements de comptes un peu violents. Dans ce coin de Kyoto, ce n'est pas quelque chose d'extraordinaire non plus, sauf qu'il est encore mineur.
Kyojiro non plus n'a manifestement aucune idée de ce qui se passe. Il faut dire que le changement de ton engagé par Arizona a de quoi déstabiliser. A voir ça, j'aurais plutôt tendance à penser que sa place serait davantage sur les planches d'une scène de théâtre que dans un bureau au bahut, mais bon, maintenant qu'elle est ici, autant aller jusqu'au bout. Même si, évidemment, ça ne me plait pas trop ce petit coup bas à mon encontre, je sais encore garder mon calme et ne pas intervenir.
D'ailleurs, je n'ai rien à dire. Alors que ma mère et Hironobu acquiescent à la demande d'Arizona, Kyojiro se lève déjà pour prendre la direction de la chambre. La chambre qui est dans un beau bordel. Ce à quoi doit aussi penser Nobu vu le petit air coupable qu'il affiche à cet instant. On ne dirait pas, mais des deux, c'est clairement lui le plus responsable de tout ce qui traine sans jamais avoir été rangé. Les bouquins étalés n'importe où, les jeux qui s'empilent, les fringues sales abandonnées n'importe où...
- "Si j'avais des choses à cacher, ce ne serait sûrement pas dans la chambre que je le ferai."
J'entends à peine mon frère répondre avant qu'ils ne disparaissent de l'autre côté de la porte. Ma mère a l'air de relâcher la pression d'un seul coup, ce qui ne l'empêche pas de s'éclipser dans la cuisine pour nettoyer le plan de travail et la table déjà parfaitement propres. Nobu lui, n'ose pas dire quoi que ce soit, mais à la façon dont il triture le cordon de son sweat, ce n'est pas compliqué deviner qu'il y en a des choses qui se passent dans sa tête.
Dans la chambre, Kyojiro ne sais pas bien ce qui l'attend, mais finalement, peut-être préfère-t-il avoir quitté le salon et tous ces regards braqués sur lui, à l'écoute de chacune de ses paroles. Ici au moins, il se sent plus tranquille. Les deux futons recouverts de tout leur bordel ne lui fait même pas honte. Il s'en fiche. SI Arizona veut voir cette pièce, qu'elle regarde. Comme dit précédemment, il n'a rien y cacher. Cet endroit n'a rien d'un espace personnel à ses yeux. Parce qu'il n'est pas personnel justement. Ce n'est pas pour rien qu'il préfère passer le plus de temps possible dehors.
S'il garde bien son petit air renfrogné au début du discours d'Arizona, n'ayant pas l'intention de se laisser attendrir si facilement, ses dernières questions le laissent bien plus dubitatif. Tellement qu'il lui faut quelques secondes pour prononcer le premier mot après que ses lèvres se soient entrouvertes pour amorcer une réponse.
- "Je... J'aurais bien voulu bosser dans la mode. Mais t'façon on s'en fout" ajoute-t-il rapidement, comme pour faire immédiatement oublier cette révélation qu'il juge des plus honteuses. "C'est pas comme si j'avais les moyens d'intégrer une école adaptée. Et je sais bien que j'ai pas le talent de mon frère pour trouver de quoi me financer ça tout seul. Et j'ai encore moins un carnet d'adresse ou la moindre connaissance qui puisse me permettre de mettre un pied dans ce milieu."
La vérité, c'est que ses aspirations professionnelles, il n'en a jamais parlé à personne. Pourtant, il a toujours adoré les clichés de mannequin. Pas pour une raison perverse ou de simple voyeurisme. Il s'intéresse réellement à ces questions d'éclairage, d'angles adaptés selon les tenues choisies. Il a même une certaine aisance avec tout le matériel de couture (sous couvert de seulement rafistoler toutes ses fringues pour que son petit frère puisse les récupérer sans que ce ne soit trop la honte, mais la vraie raison va bien au delà).
- "Alors j'me débrouille autrement."
S'il n'a jamais parlé ouvertement de ses envies pro à qui que ce soit, il ne s'est jamais étendu non plus sur ses activités une fois le domicile familial quitté. Tous ses problèmes avec la justice ont toujours été relatifs à son implication dans de nombreux règlements de comptes un peu violents. Dans ce coin de Kyoto, ce n'est pas quelque chose d'extraordinaire non plus, sauf qu'il est encore mineur.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 395■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Arizona écoutait attentivement le jeune homme, l’intimité de sa chambre l’avait mis plus à l’aise, c’était donc un bon choix de la part de l’assistante sociale de l’avoir emmené jusqu’ici. Lui comme elle n’avait plus besoin de jouer la comédie désormais. Kyo était donc intéressé par la mode…c’était assez vaste comme domaine, il pourrait très bien être mannequin, styliste, maquilleur, coiffeur ou photographe. Même si le vieux caméscope posé sur le bureau lui donnait déjà quelques indices. Cependant sa dernière phrase laissait à penser qu’il n’avait pas conscience combien toute sa famille ne s’en “foutait” pas justement de ses rêves et que tous espérait qu’il trouve sa voie. Néanmoins d’une façon ou d’une autre il s’était sentit mis à l’écart de la société et ceux qui réussissent sont souvent ceux qui sont bien nés à la base et finalement l’adage qui disait “Quand on veut, on peut!” est bel et bien une phrase de personne bien née.
C’était justement ce qui animait Arizona, ce pourquoi elle avait choisi ce métier, mettre en lumière ceux qui étaient nés dans l’ombre, leur donner un petit coup de pouce pour les faire sortir de ces ténèbres. Kyo savait ce qu’il voulait au plus profond de lui, il manquait juste de confiance. Pour le moment, elle avait juste l’impression qu’il se comparait à son aîné. Shintaro pouvait donner l’impression qu’il était celui de la famille qui avait “réussi” mais lui aussi dû se battre de toutes ses forces pour suivre ses rêves, sans pour autant abandonner sa famille. finalement il n’était peut-être pas si démoniaque que ça. Arizona sourit légèrement, ce n’était pas le moment de penser au névrose de Shin. Aujourd’hui c’était de Kyo qu’elle devait s’occuper et peut-être que ses antécédents avec le monsieur aigri du salon l’empêchait de pouvoir l’aider. peu importe pour le moment.
“Kyo, t’as l’impression d’étouffer ici n’est-ce pas?” Elle lança un regard sérieux à l’adolescent. “Je sais que tu tiens plus que tout à ta famille mais t’as pas l’impression de passer à côté de ta vie?”
décidément cette famille…Elle avait comme une impression de déjà-vu. “Tu sais il y a quelques années j’ai rencontré un garçon qui te ressemblait beaucoup, même vos familles se ressemblent en fait. Comme toi, il avait l’impression de se sentir prisonnier chez lui et comme toi il aimait sa famille plus que tout...Malheureusement il s’est laissé entraîner par de mauvaises fréquentations, parce qu’il avait l’impression de ne pas avoir le choix et que c’était le seul moyen de subvenir aux moyens de famille, il avait l’impression que ses rêves ne comptait pas lui aussi. ça aurait pu mal finir, vraiment très mal finir.”
Arizona avait toujours été au courant des activités illégales de Junko même si elle ne connaissait pas tous les détails car il voulait la protéger, elle n’était pas bête et elle savait très bien que plusieurs fois il avait dû fuir la police, plusieurs fois il s’était retrouvé en danger.
“finalement avec du temps, beaucoup de discussion il a réussi à trouver sa voie. Alors évidemment ça n’a pas fonctionné tout de suite et on a essayé plusieurs choses, mais maintenant il étudie dans le domaine qu’il aime et il a un vrai but. J’imagine qu’il est heureux maintenant.” en tout cas elle l’espérait.
“ Tout ça pour te dire que, je n’ai pas de baguette magique Kyo mais je compte bien aller jusqu’au bout avec toi.” Il fallait déjà lui retirer un poids sur ses épaules, celui d’être le garant de sa famille, il avait sans doute l’impression que depuis le départ de leur père, puis celui de Shintaro pour Kobe, c’était lui qui était responsable de sa mère et de Nobu. “Déjà sache que je ne compte pas laisser Nobu et ta mère non plus. on a beaucoup discuter toutes les deux, et en tant que mère célibataire elle peut bénéficier de plusieurs aide. Je sais que l’état n’informe pas vraiment la population sur ces aides, surement pour faire des économies, mais elles existent bel et bien. donc sois rassuré, ils ne seront pas mis de côté eux aussi. Et je sais que le plus grand rêve de ta mère c’est de voir ses garçon heureux, alors essayons de lui faire plaisir tu veux?”
Arizona sourit chaleureusement au japonais avant de récupérer le caméscope et de l’examiner en détail, c’était un vieux machin, pas sûr qu’il soit encore fonctionnel. Mais s’il était là c’était surement parce que Kyo y tenait. Elle pointa l’appareil vers le jeune homme comme si elle était en train de le filmer.
“Alors non jeune homme, on s’en fout pas de ce que tu veux, c’est d’ailleurs pour ça que je suis ici, il va falloir que ça rentre dans le coco un jour!” Elle baissa un peu l’appareil et s’approcha de l’adolescent. “ Il y a un tas de métier dans la mode, dis m’en plus qu’est-ce qui t’anime dans cet univers et où tu te verrais bien évoluer?”
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 33■ Messages : 742■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Tout ça ne rime à rien. Pour lui les jeux sont déjà faits et ça, Kyojiro en a parfaitement conscience. On ne peut s'extraire de son milieu social avec de simples rêves. Et puis Shintaro l'a bien prouvé. Les études, ça ne rapporte pas d'argent. Pourquoi est-ce que sa mère tient tant à ce qu'il continue à n'être qu'un poids financier ? Alors que maintenant, il a toute la liberté de trouver de l'argent ailleurs. Sans rien lui coûter.
Si ça peut leur faire plaisir qu'il parle avec cette meuf, alors il peut bien le faire. Ce n'est pas comme ça changera quoi que ce soit à sa vie. Mais qu'on ne lui demande pas de faire davantage d'efforts. Pas question qu'il se sente investis par tous ses beaux discours sur de pseudos exemples qu'elle doit inventer pour les resservir à tous les pauvres enfants en détresse qu'elle croise.
- "S'il y en a qui sont content d'étudier, tant mieux pour eux. Ce n'est pas mon cas."
Ou peut-être ne sait-il seulement pas ce qui pourrait le rendre heureux. Ce n'est pas sa priorité. Il a ses preuves à faire avant ça. Et il ne compte pas se laisser materner. Comme s'il n'était pas capable de se débrouiller tout seul. Shintaro non plus n'avait pas un rythme de vie modèle à sa sortie du lycée. Et pourtant, on ne l'a pas emmerdé à lui foutre une assistante sociale dans les pattes.
- "Pas la peine de ramener ma mère dans l'équation, j'vois très bien c'que tu cherches à faire. Mais c'est raté, je n'vais pas culpabiliser pour si peu. Je vis très bien avec ma conscience."
Et tout ça commence à l'agacer. Il veut bien répondre à ses questions, persuadé que dès l'instant où Arizona aura quitté l'appart tout ça sera déjà oublié. Mais se laisser entendre qu'il n'est qu'un fils ingrat qui ne cause que du tort à sa pauvre maman qui se dévoue corps et âmes pour lui, ça, non merci.
Les bras croisés, le regard blasé, Kyojiro es totalement perdu au milieu de cette conversation. Il ne comprend décidément pas. Pourquoi est-ce qu'ils s'acharnent ainsi sur lui ? Et pourquoi est-ce que cette assistante sociale accepte de perdre son temps de la sorte ? Bien sûr que c'est son métier, se montrer avenante, faire croire à n'importe qui que le plus bel avenir lui est accessible. Mais ce n'est pas comme s'il cherchait à ce qu'on le berce d'illusions.
Et finalement, une idée lui apparait très clairement. Une idée qui le révulse. Qui l'empêche même de répondre, ni même de réfléchir, à la dernière question.
- "Si t'espère impressionner mon frère en venant à mon secours, eh bah désolé de te l'apprendre, tu perds complètement ton temps. Il n'en a rien à foutre."
Des mots crachés sans laisser le moindre doute sur tout le dédain que cette possibilité lui inspire.
Si ça peut leur faire plaisir qu'il parle avec cette meuf, alors il peut bien le faire. Ce n'est pas comme ça changera quoi que ce soit à sa vie. Mais qu'on ne lui demande pas de faire davantage d'efforts. Pas question qu'il se sente investis par tous ses beaux discours sur de pseudos exemples qu'elle doit inventer pour les resservir à tous les pauvres enfants en détresse qu'elle croise.
- "S'il y en a qui sont content d'étudier, tant mieux pour eux. Ce n'est pas mon cas."
Ou peut-être ne sait-il seulement pas ce qui pourrait le rendre heureux. Ce n'est pas sa priorité. Il a ses preuves à faire avant ça. Et il ne compte pas se laisser materner. Comme s'il n'était pas capable de se débrouiller tout seul. Shintaro non plus n'avait pas un rythme de vie modèle à sa sortie du lycée. Et pourtant, on ne l'a pas emmerdé à lui foutre une assistante sociale dans les pattes.
- "Pas la peine de ramener ma mère dans l'équation, j'vois très bien c'que tu cherches à faire. Mais c'est raté, je n'vais pas culpabiliser pour si peu. Je vis très bien avec ma conscience."
Et tout ça commence à l'agacer. Il veut bien répondre à ses questions, persuadé que dès l'instant où Arizona aura quitté l'appart tout ça sera déjà oublié. Mais se laisser entendre qu'il n'est qu'un fils ingrat qui ne cause que du tort à sa pauvre maman qui se dévoue corps et âmes pour lui, ça, non merci.
Les bras croisés, le regard blasé, Kyojiro es totalement perdu au milieu de cette conversation. Il ne comprend décidément pas. Pourquoi est-ce qu'ils s'acharnent ainsi sur lui ? Et pourquoi est-ce que cette assistante sociale accepte de perdre son temps de la sorte ? Bien sûr que c'est son métier, se montrer avenante, faire croire à n'importe qui que le plus bel avenir lui est accessible. Mais ce n'est pas comme s'il cherchait à ce qu'on le berce d'illusions.
Et finalement, une idée lui apparait très clairement. Une idée qui le révulse. Qui l'empêche même de répondre, ni même de réfléchir, à la dernière question.
- "Si t'espère impressionner mon frère en venant à mon secours, eh bah désolé de te l'apprendre, tu perds complètement ton temps. Il n'en a rien à foutre."
Des mots crachés sans laisser le moindre doute sur tout le dédain que cette possibilité lui inspire.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
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Arizona sent l’adolescent s’agacer, s’impatienter. il allait exploser d’un instant à l’autre. et ça arrive assez vite. Kyo a tendance, comme beaucoup d'adolescents et surinterpréter, à surréagir et surtout à faire preuve d’impulsivité. Et dans le fond non, ce n’est pas propre aux ados, elle aussi à tendance à réagir de cette manière lorsqu’elle se sent submergé, lorsqu’elle a l’impression de ne plus contrôler la situation. Elle sait que ce type de réactions sont propres à ceux qui souffrent. Alors elle le laisse s’exprimer, sans le couper, il finira par comprendre que non, elle ne cherche pas à le faire culpabiliser. Nan elle ne se sert pas de lui pour flatter son égo ou remplir ses quotas, non elle ne se sert pas de lui pour impressionner son frère….
-
Attends, attends, attends, attends! Ari fixe Kyo le visage décomposé, les yeux écarquillés prêts à sortir de leur orbite. la bouche ouverte, prête à gober des mouches, elle en fera presque tomber son porte document. à quel moment elle aurait pu laisser croire qu’elle était ici pour avoir les faveurs de son grand frère. La syrienne de ne s’empêcher d’exploser de rire, à en perdre son souffle. Pendant un long instant, sous un Nobu sûrement incrédule.
“Moi!? impressionner…ffff..Shintaro?.....ffff” entre deux fou rire Arizona tente de reprendre son souffle, mais la situation est bien trop ridicule. “Attends, tu parles bien de l’épouvantail qui tire la tronche dans le salon là?!” L'assistante sociale retrouve peu à peu son calme mais avoir rire la fait se sentir plus légère. “T’es vraiment adorable de penser à une chose pareille Kyo. En vérité ton frère et moi c’est vraiment pas le grand amour.”
Arizona s’assoit tranquillement sur le lit du jeune, sortant de son porte document quelque brochure. “ Déjà sache une chose, je ne cherche pas à te faire culpabiliser, loin de moi. De plus, si tu veux savoir ce que je pense de ton frère. Je trouve que c’est un homme particulièrement désagréable, imbue de lui-même et qui passe son temps à me critiquer, il est tout le temps de mauvaise humeur et aigris et surtout il passe son temps à juger les autres.” Le visage serré d’Arizona se détend petit à petit. “ Mais c’est un bon grand frère, il faut le reconnaître.” son regard se pose sur l’adolescent. “Alors non, ma venue ici n’est pas du tout intéressée, d’ailleurs à la base ton frère et moi étions en désaccord quant à ma venue ici, j’ai dû insister. Fais moi confiance, je ne fais que mon travail.”
Arizona tend les brochures à Kyojiro dans un geste doux. “Prend, au moins le temps de lire ça s’il te plait.” la jeune femme comprends que ça ne sert à rien de lui mettre trop de pression, Kyo est un garçon intelligent il n’a pas besoin qu’on le materne trop. Les documents expliquaient de toute façon parfaitement bien le type d’apprentissage proposé. Évoluer dans un milieu semi-professionnel, dans un cadre rassurant. Il pourrait devenir autonome, apprendre un métier qu’il aime et gagner de l’argent, Arizona allait lui laisser le temps de la réflexion de toute façon.
La jeune femme pose son regard vers la porte de la chambre entre ouverte, elle espère que Shintaro n’a pas entendu tous les mots qu’elle a utiliser pour le décrire, quoi que de toute façon il savait très bien ce qu’elle pensait de lui et l’animosité était réciproque, bien que beaucoup plus accentué chez le japonais. Néanmoins, elle pouvait au moins lui donner raison sur une chose, son petit frère était bien plus coriace que lui!
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 33■ Messages : 742■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Bien décidé à ne surtout pas se laisser impressionner (ou tout du moins à ne rien en laisser paraitre), Kyojiro se tient bien droit, le visage fermé et la mâchoire serrée, le regard déterminé et les bras le long du corps (il ne sait pas quoi en faire). Il était pourtant persuadé d'être capable d'assurer ce rendez vous de la même façon que tous ceux que sa mère lui impose depuis son malheureux passage par la case tribunal. Mais cette femme a des manières très différentes de tout ce qu'il a pu observer jusque là. Et mine de rien, c'est un peu déstabilisant.
Mais pas autant que ce rire qu'elle laisse échapper alors qu'il est persuadé d'avoir trouvé la vraie raison de la venue de cette assistante sociale si bizarre. Ok. Il ne s'attendait sûrement pas à un tel fou rire. Et pour le coup eh bien... il n'a aucune idée de comment il convient de réagir. Les yeux plus grands ouverts (et de grands efforts pour garder la bouche bien fermée) il attend une explication avant de se renfrogner tout aussi vite. Non, il n'a rien d'adorable !
Bon, d'accord, peut-être s'est-il un peu planté dans ses pronostiques. C'est vrai que Shintaro est insupportable et heureusement qu'il y en a qui sont capables de s'en rendre compte. Mais il garde un petit doute. On ne sait jamais. Quoi qu'il en soit, il n'a aucune envie de s'étaler sur ce qui peut concerner de près ou de loin les relations de son frère. Pas question d'insister. A la place, il prend quelques secondes à regarder les documents tendus avant d'accepter de s'en emparer. Là encore, il lui faut un petit moment où aucun mot n'est prononcé, ses yeux seulement rivés sur ce qu'il vient de récupérer.
- "J'verrai si j'ai envie."
Pas question de s'avouer vaincu si facilement. Même si en vérité, oui, bien sûr qu'il y jettera au moins un coup d’œil. S'il ne croit pas un seul instant qu'il existe la moindre solution alternative à celle qu'il croit déjà avoir trouvé pour gérer sa vie, eh bien, on ne sait jamais. Il ne comprend toujours pas pourquoi tout le monde s'acharne ainsi à vouloir lui trouver "une voie". Comme s'il n'était pas capable de se débrouiller tout seul.
- "Mais je n'ai toujours pas changé d'avis. Tout ça ne sert à rien. J'ai jamais été doué à l'école, c'est stupide de croire que ce sont des études qui pourraient m'apporter quoi que ce soit."
Sauf si l'objectif est seulement de le garder "sous contrôle" encore quelques années. Ce qui est plus probable. Il sait très bien que sa mère a peur qu'il dérape à nouveau et se retrouve pour de bon derrière des barreaux. Mais il n'est pas idiot à ce point. Il sait parfaitement ce qu'il doit faire. Pas besoin de multiplier les rendez-vous.
Mais pas autant que ce rire qu'elle laisse échapper alors qu'il est persuadé d'avoir trouvé la vraie raison de la venue de cette assistante sociale si bizarre. Ok. Il ne s'attendait sûrement pas à un tel fou rire. Et pour le coup eh bien... il n'a aucune idée de comment il convient de réagir. Les yeux plus grands ouverts (et de grands efforts pour garder la bouche bien fermée) il attend une explication avant de se renfrogner tout aussi vite. Non, il n'a rien d'adorable !
Bon, d'accord, peut-être s'est-il un peu planté dans ses pronostiques. C'est vrai que Shintaro est insupportable et heureusement qu'il y en a qui sont capables de s'en rendre compte. Mais il garde un petit doute. On ne sait jamais. Quoi qu'il en soit, il n'a aucune envie de s'étaler sur ce qui peut concerner de près ou de loin les relations de son frère. Pas question d'insister. A la place, il prend quelques secondes à regarder les documents tendus avant d'accepter de s'en emparer. Là encore, il lui faut un petit moment où aucun mot n'est prononcé, ses yeux seulement rivés sur ce qu'il vient de récupérer.
- "J'verrai si j'ai envie."
Pas question de s'avouer vaincu si facilement. Même si en vérité, oui, bien sûr qu'il y jettera au moins un coup d’œil. S'il ne croit pas un seul instant qu'il existe la moindre solution alternative à celle qu'il croit déjà avoir trouvé pour gérer sa vie, eh bien, on ne sait jamais. Il ne comprend toujours pas pourquoi tout le monde s'acharne ainsi à vouloir lui trouver "une voie". Comme s'il n'était pas capable de se débrouiller tout seul.
- "Mais je n'ai toujours pas changé d'avis. Tout ça ne sert à rien. J'ai jamais été doué à l'école, c'est stupide de croire que ce sont des études qui pourraient m'apporter quoi que ce soit."
Sauf si l'objectif est seulement de le garder "sous contrôle" encore quelques années. Ce qui est plus probable. Il sait très bien que sa mère a peur qu'il dérape à nouveau et se retrouve pour de bon derrière des barreaux. Mais il n'est pas idiot à ce point. Il sait parfaitement ce qu'il doit faire. Pas besoin de multiplier les rendez-vous.
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- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 395■ Inscrit le : 21/09/2023
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Kyojiro accepte de prendre les documents et c’est une petite victoire pour Arizona qui prend ça comme une petite victoire. Néanmoins l’adolescent ne semble toujours pas décider à lui faire confiance, une chose qu’elle a remarqué également c’est qu’il est sans cesse en train de se dévaloriser. Sous ses airs de “monsieur je sais tout” petit point qu’il partage avec son démon de frère, il semble être beaucoup moins sûr de lui. L’âge sans doute mais il n’y a pas que ça. Arizona en avait connu des élèves à qui on avait répété et répété qu’il n’était que des bons à rien et qu’il n’arriverait à rien dans la vie. à force d’entendre toujours la même chose, on finit par croire ce qu’on nous dit. Elle penche un peu la tête en le regardant.
“Tu dis t’as jamais été doué à l’école parce que ça ne t'intéresse pas d’apprendre ou c’est les profs qui n’ont eu de cesse de te rabaisser?” Elle hausse les épaules. “J’ai su très vite que l’école c’était pas fait pour moi parce que rester assis sur chaise pendant des heures à écouter un réac ça m’ennuie. Alors j’ai vite trouver une voie qui ne demande pas beaucoup d'années d’enseignement.” Elle s'approche de lui à nouveau. “ T’as le droit de trouver que l’école c'est barbant, d’ailleurs tu n’as pas totalement tord mais laisse moi te dire que si ce sont de vieux messieurs avec leurs cravates trop serrées et leur haleine qui sentent la clope et le café de mauvaise qualité. Si c’est eux qui t’ont découragé, crois moi, ils n’ont absolument aucun crédit.”
L’assistante sociale est agacée, il y autant de manière d’enseigner qu’il y a d'élèves. Malheureusement le système éducatif japonais est particulièrement élitiste et très tôt il met les élèves en compétition et ceux qui ne suivent pas la cadence sont mis de côté et rabaissent. Kyojiro a dû être broyée par ce système là lui aussi. “ la réussite ne se juge pas aux nombres d’année d’étude, ni même au nombre de diplômés. Dans ce centre, on t’apprends un métier, que ce soit manuel ou artistique, c’est à toi de choisir. Et puis comme c’est de l’alternance tu gagnes aussi un peu d’argent.”
Arizona s’écarte et se dirige vers la porte, elle tourne la tête en souriant à kyojiro. “On retourne avec les autres? sauf si t’as encore envie de te confier à moi, K-YO- chan.” Ari fait exprès de bien appuyer sur chacune des syllabes du prénom de Kyojiro, ça l’amuse. “Mais ton grincheux de frère me prend pour un démon et si on tarde trop il va pensé que je suis surement en train de te faire tout un tas de trucs horribles.”
L’assistante sociale ne sait pas vraiment si elle a réussi à le convaincre mais au moins il a pris le document c’était déjà un petit pas. La petite brune pose sa main sur le bras de l’adolescent qui l’avait rejoint près de la porte. “Quoi qu’il arrive maintenant, je suis là! même si tu penses que je suis inutile! je n'suis pas comme tous ces type avec leur cravate trop serrées et leur haleine qui sent le café et la clope.”
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 33■ Messages : 742■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Pour quelle raison est-ce qu'il n'est pas doué à l'école ? Comme s'il avait la réponse. Mais, c'est vrai, avec ses manières bizarres et sa façon de parler bien plus directe que ce qu'il n'a connu, cette femme a quelque chose... d'intrigant. Plus il la regarde, plus il doute. Il doute de sa propre volonté à rester aussi fermé. Cela dit, il a toujours sa fierté qui l'empêche de montrer le moindre acquiescement. Et c'est toujours avec le même ton buté qu'il répond.
- "Au bahut, tous les profs sont comme ça. Et ils ont bien assez de crédit pour que les notes et commentaires qu'ils inscrivent sur mon dossier scolaire m'empêchent d'avoir accès à de quelconques études supérieures."
Si Arizona a l'air bien sûre d'elle, ce ne sont pas ses mots qui vont changer la vérité que croit déjà connaitre Kyojiro. Après tout, qu'est-ce qu'elle y connait à la façon dont se passent ses cours ? Elle n'est même pas japonaise. Bon, ok, lui non plus n'a pas récupéré suffisamment de gênes de sa mère pour faire croire qu'il l'est. Il n'empêche qu'en matière d'enfer scolaire, il est persuadé de s'y connaitre bien mieux.
- "C''est toi qui le dit. Mais, ok. J'regarderai. Mais faudra pas pleurer si j'suis pas accepté."
Parce que pour lui, c'est une évidence. Quel que soit cet endroit dont l'assistante sociale ne cesse de lui vanter les mérites, il va déjà falloir qu'il passe les tests d'entrée. Et ça... c'est mort. Bien sûr qu'il va échouer. S'il en a bien conscience, qu'il s'est fait une raison, l'idée de décevoir à nouveau sa mère (qui elle, risque de s'accrocher à ces faux espoirs) est bien plus difficile à accepter.
Un sourire, un peu triste, se dessine sur le visage de Kyojiro quand Arizona mentionne le temps qu'ils ont déjà passé ici et ce que Shintaro pourrait en penser. Non, là encore elle se trompe. Si son frère a pris la peine de la ramener ici, c'est uniquement parce qu'il est à court d'idées pour savoir comment le gérer. Il espère seulement un miracle qui lui donnerait raison. Mais à aucun moment il ne se soucie des méthodes qui peuvent être employées. Une réflexion que Kyojiro se garde bien de partager.
- "Ouais."
Il repose les documents sur le bureau encombré (pas question qu'il se ramène avec ça dans la pièce centrale) et repart vers la porte. Le garçon tourne légèrement la tête vers Arizona lorsque ce bras se pose sur lui. Pas que ça le dérange particulièrement. C'est juste, surprenant. Quoi qu'il en soit, il ne se prive pas pour la regarder directement, bien droit dans les yeux suite à ses mots.
- "Ça, c'est c'que tu dis. On verra bien."
Des belles parole, il en a entendu. Beaucoup. Des gens capables de les respecter, beaucoup moins. Ce n'est pas parce qu'il est encore jeune qu'il est totalement crédule. Non, pas question qu'il accorde sa confiance avant d'avoir eu la preuve qu'il peut effectivement l'accorder.
Quoi qu'il en soit, ça ne change rien au fait qu'il n'est pas mécontent de pouvoir mettre un terme à tout ça. Et en même temps... il n'a pas très envie d'affronter tous les regards qui vont inévitablement se poser sur lui. Mais bon, il va bien falloir y passer un jour. Une grande inspiration (prise discrètement) il pousse la porte pour sortir de la chambre.
La gorge nouée, il fait de son mieux pour garder ce même air fermé qu'il sait si bien prendre. Il avance, ignorant totalement les trois autres. Pourtant, ce n'est pas si simple. Déjà, parce que sa mère ne manque pas de relâcher son torchon pour arriver vers lui (en réfrénant probablement son envie de se précipiter). Et ensuite, parce qu'il a le malheur de croiser le regard de son aîné. Une fraction de seconde. Mais c'est déjà trop.
Kyojiro dépasse tout le monde sans s'arrêter, sans prononcer le moindre mot, avant d'attraper son blouson et de se diriger vers la porte d'entrée.
- "J'suis sûr que vous avez plein de choses à vous dire, moi, j'ai déjà ma part du job."
Sur ce, l'adolescent passe la porte d'entrée, abandonnant les autres. Une grande inspiration prise une fois la porte d'entrée refermée, il lui faut quelques secondes avant de commencer à descendre les escaliers qui lui permettent de s'échapper.
- "Au bahut, tous les profs sont comme ça. Et ils ont bien assez de crédit pour que les notes et commentaires qu'ils inscrivent sur mon dossier scolaire m'empêchent d'avoir accès à de quelconques études supérieures."
Si Arizona a l'air bien sûre d'elle, ce ne sont pas ses mots qui vont changer la vérité que croit déjà connaitre Kyojiro. Après tout, qu'est-ce qu'elle y connait à la façon dont se passent ses cours ? Elle n'est même pas japonaise. Bon, ok, lui non plus n'a pas récupéré suffisamment de gênes de sa mère pour faire croire qu'il l'est. Il n'empêche qu'en matière d'enfer scolaire, il est persuadé de s'y connaitre bien mieux.
- "C''est toi qui le dit. Mais, ok. J'regarderai. Mais faudra pas pleurer si j'suis pas accepté."
Parce que pour lui, c'est une évidence. Quel que soit cet endroit dont l'assistante sociale ne cesse de lui vanter les mérites, il va déjà falloir qu'il passe les tests d'entrée. Et ça... c'est mort. Bien sûr qu'il va échouer. S'il en a bien conscience, qu'il s'est fait une raison, l'idée de décevoir à nouveau sa mère (qui elle, risque de s'accrocher à ces faux espoirs) est bien plus difficile à accepter.
Un sourire, un peu triste, se dessine sur le visage de Kyojiro quand Arizona mentionne le temps qu'ils ont déjà passé ici et ce que Shintaro pourrait en penser. Non, là encore elle se trompe. Si son frère a pris la peine de la ramener ici, c'est uniquement parce qu'il est à court d'idées pour savoir comment le gérer. Il espère seulement un miracle qui lui donnerait raison. Mais à aucun moment il ne se soucie des méthodes qui peuvent être employées. Une réflexion que Kyojiro se garde bien de partager.
- "Ouais."
Il repose les documents sur le bureau encombré (pas question qu'il se ramène avec ça dans la pièce centrale) et repart vers la porte. Le garçon tourne légèrement la tête vers Arizona lorsque ce bras se pose sur lui. Pas que ça le dérange particulièrement. C'est juste, surprenant. Quoi qu'il en soit, il ne se prive pas pour la regarder directement, bien droit dans les yeux suite à ses mots.
- "Ça, c'est c'que tu dis. On verra bien."
Des belles parole, il en a entendu. Beaucoup. Des gens capables de les respecter, beaucoup moins. Ce n'est pas parce qu'il est encore jeune qu'il est totalement crédule. Non, pas question qu'il accorde sa confiance avant d'avoir eu la preuve qu'il peut effectivement l'accorder.
Quoi qu'il en soit, ça ne change rien au fait qu'il n'est pas mécontent de pouvoir mettre un terme à tout ça. Et en même temps... il n'a pas très envie d'affronter tous les regards qui vont inévitablement se poser sur lui. Mais bon, il va bien falloir y passer un jour. Une grande inspiration (prise discrètement) il pousse la porte pour sortir de la chambre.
La gorge nouée, il fait de son mieux pour garder ce même air fermé qu'il sait si bien prendre. Il avance, ignorant totalement les trois autres. Pourtant, ce n'est pas si simple. Déjà, parce que sa mère ne manque pas de relâcher son torchon pour arriver vers lui (en réfrénant probablement son envie de se précipiter). Et ensuite, parce qu'il a le malheur de croiser le regard de son aîné. Une fraction de seconde. Mais c'est déjà trop.
Kyojiro dépasse tout le monde sans s'arrêter, sans prononcer le moindre mot, avant d'attraper son blouson et de se diriger vers la porte d'entrée.
- "J'suis sûr que vous avez plein de choses à vous dire, moi, j'ai déjà ma part du job."
Sur ce, l'adolescent passe la porte d'entrée, abandonnant les autres. Une grande inspiration prise une fois la porte d'entrée refermée, il lui faut quelques secondes avant de commencer à descendre les escaliers qui lui permettent de s'échapper.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 395■ Inscrit le : 21/09/2023
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Arizona regarde l’adolescent quitter l’appartement. Elle ne dit rien et ne tente pas de le retenir. Elle sait qu’il a énormément prit sur lui et qu’il n’est pas encore prêt à « affronter » le reste de sa famille. Ce n’est pas une fuite, il a juste besoin de souffler et prendre l’air, en soi c’est un comportement classique d’adolescent. Beaucoup d’adulte condescendant prennent ça pour de l’insolence ou de la lâcheté mais n’importe qui quitterait un endroit où il se sent mal à l’aise ou acculé. Quoi qu’il en soit, Kyo a conclu sa part du marché : il a pris le temps de discuter avec Arizona et étudiera même sa proposition. En venant ici aujourd’hui, Arizona se doutait bien qu’elle n’allait pas avoir de réponse immédiate, néanmoins elle est assez satisfaite de son échange avec Kyojiro.
Dans la salle principale tout le monde est suspendu aux lèvres de Syrienne, sauf Shintaro qui prend comme à son habitude un air totalement désintéressé. ça n’empêche pas la jeune femme de le regarder en souriant avant de s’approcher de la mère de famille. La jeune femme pose un main bienveillante sur l’épaule de la japonaise. « On fait le point tous ensemble? » dit-elle en souriant avant d’inviter toute la famille à prendre place sur le canapé. Tout le monde prend place et Arizona observe toute la petite famille, ils sont tous touchant, même Shintaro. Ils tentent de prendre soin les uns des autres, parfois maladroitement parce que les mots c’est pas leur fort mais au moins ils essayent. Cette famille n’a rien de dysfonctionnelle et au contraire elle y voit beaucoup d’amour, malheureusement la vie a fait qu’ils sont tous un peu écorchés vifs. Quelque part, elle comprend un peu mieux le comportement de Shintaro.
« Vous avez tous fait du bon travail. Et personne n’est à blâmer. Je tenais à ce que vous le sachiez. Vous avez dû affronter des épreuves qui vous ont rendu la vie plus difficile, vous êtes restés unis. Alors vous pouvez être fière de vous. » puis elle s’adresse directement à la mère de famille.« Vous n’avez absolument pas à vous blâmer, vous êtes une mère incroyable et vous vous êtes battus comme une lionne pour élever seule 3 garçons sans que jamais ils ne manquent de rien et croyez moi ils en ont parfaitement conscience. »
La jeune femme croise et décroise les jambes avant de reprendre. « l'indifférence et le mépris dont a été victime Kyo à l’école, beaucoup de jeunes l’ont vécu. Le système scolaire japonais est une machine à broyer, elle est élitiste et laisse tous ceux qui sont un peu différents sur le côté. Alors j’imagine que c’est pour ça qu’il a rejeté toute forme d’apprentissage et qu’il a laissé ses rêves de côté. À force d’entendre dire qu’on atteindra jamais ses objectifs, on finit par le croire. Il a surtout besoin d’apprendre à refaire confiance aux adultes. »
En réalité, Arizona ne sait pas encore si Kyo acceptera du premier coup son offre. Après des années et des années de rejet, elle ne s’attendait pas non plus à un miracle. Toutefois elle ne compte lâcher l’affaire et trouveras d'autres solutions si nécessaire. « Kyo est d’accord pour étudier la demande, le monde de la mode c’est qui l’intéresse. On va essayer de l’orienter dans cette direction. C’est un univers dur avec beaucoup de concurrence mais avec son tempérament il peut s’en sortir ! En tout cas vous pouvez être rassuré, Kyojiro a encore des rêves. Il les a juste abandonnés par peur de l’échec! Mais on va l’aider pour qu’il réussisse à les atteindre. » Arizona fait un petit clin d’œil à l’étudiant « enfin c’est surtout vous qui allez l’aider. Moi je ne suis là que pour vous donner les outils! »
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 33■ Messages : 742■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Ne rien dire. Et pourtant, ça me démange. Il me faut déployer tous mes efforts de maîtrise personnelle pour ne pas me lever de ce fauteuil et choper mon frère par le col. Il n'a vraiment rien trouvé de mieux à faire que de se barrer maintenant ?! C'est uniquement parce qu'il y a une autre personne dans la pièce capable de me fournir des infos que je prends autant sur moi.
Ma mère qui se fait dépasser par l'adolescent casse pied ne sait visiblement pas si elle doit lui dire quoi que ce soit ou non. Hironobu, lui, préfère la technique plus classique de l'enfoncement dans le canap en baissant la tête davantage sur son écran. Se faire oublier. Pour sûr qu'en temps normal on serait déjà partis en de nouvelles engueulades. Que ce soit avec Kyojiro que j'aurais rattrapé ou avec ma mère qui aurait une fois de plus pris sa défense.
Pourtant, la pièce reste étrangement silencieuse, jusqu'à ce qu'Arizona prenne la parole, rompant la tension qui montait en même temps. Sauf qu'encore une fois, il faut qu'elle tourne autour du pot ! Comme s'il y avait besoin de passer une quelconque pommade avant le coup fatal. Ce qui a de quoi me foutre les nerfs à vif. Comme s'ils ne l'étaient pas déjà suffisamment.
Mais une fois de plus, je ne dis rien. Je vois bien que ma mère semble beaucoup trop captivée par ce discours qui m'emmerde. A la place, je lance un regard désapprobateur à Nobu. J'ai bien capté ses petits coups d’œil pas du tout discrets vers l'assistante sociale. Et jamais au bon niveau. Sale gosse.
En revanche, je suis un peu étonné de l'entendre parler de ce que voudrait faire Kyo. Je ne l'ai jamais entendu parler de quoi que ce soit se rapportant au domaine de la mode évoqué. A part nos disputes classiques, plus jeunes, sur nos styles vestimentaires respectifs (parce que ouais, forcément, il a beaucoup récupéré mes anciennes fringues). Ou sur le nombre de fois où il est rentré avec des vêtements troués ou bien trop tâchés (parce qu'il fallait encore que Nobu puisse les porter ensuite). Au moins, il a appris à coudre.
De ce que je perçois chez ma mère, elle a l'air toute aussi étonnée de cette nouvelle.
- "Merci beaucoup mademoiselle Williams. Je sais que ce n'est pas toujours évident d'engager une conversation avec Kyojiro, surtout quand il s'agit de parler de son avenir. Je vous suis très reconnaissante d'avoir pris le temps d'essayer. Je suis désolée qu'il soit parti comme ça, mais, vous savez, il n'accepte pas de parler à beaucoup de gens. Vous avez déjà fait beaucoup."
Encore ces multiples remerciements à rallonge dont est si friande ma mère. Ce qui ne me déclenche qu'un soupire de dépit. Un indexe et un majeur qui repose au milieu de mon front, ce ne sont pas du tout les efforts réalisés jusque là qui m'inquiètent moi.
- "C'est bien beau tout ça, mais il a jusqu'à quand pour se décider ? J'imagine qu'il va falloir qu'il fasse une demande, qu'il dépose tout un tas de documents pour son dossier scolaire. Il doit y avoir des dates maximales ?"
Je n'ai aucune idée de ce en quoi consiste sa solution, si ce ne sont les quelques détails dont elle m'avait parlé lorsqu'on s'est vus dans son bureau la dernière fois. Mais j'ai du mal à imaginer qu'il n'y ait pas un cadre administratif aussi chiant que strict à respecter. Et si ce sont déjà des détails qui me font chier, je sais aussi que Kyojiro est bien pire que moi lorsqu'il s'agit de gérer de la paperasse.
Ma mère qui se fait dépasser par l'adolescent casse pied ne sait visiblement pas si elle doit lui dire quoi que ce soit ou non. Hironobu, lui, préfère la technique plus classique de l'enfoncement dans le canap en baissant la tête davantage sur son écran. Se faire oublier. Pour sûr qu'en temps normal on serait déjà partis en de nouvelles engueulades. Que ce soit avec Kyojiro que j'aurais rattrapé ou avec ma mère qui aurait une fois de plus pris sa défense.
Pourtant, la pièce reste étrangement silencieuse, jusqu'à ce qu'Arizona prenne la parole, rompant la tension qui montait en même temps. Sauf qu'encore une fois, il faut qu'elle tourne autour du pot ! Comme s'il y avait besoin de passer une quelconque pommade avant le coup fatal. Ce qui a de quoi me foutre les nerfs à vif. Comme s'ils ne l'étaient pas déjà suffisamment.
Mais une fois de plus, je ne dis rien. Je vois bien que ma mère semble beaucoup trop captivée par ce discours qui m'emmerde. A la place, je lance un regard désapprobateur à Nobu. J'ai bien capté ses petits coups d’œil pas du tout discrets vers l'assistante sociale. Et jamais au bon niveau. Sale gosse.
En revanche, je suis un peu étonné de l'entendre parler de ce que voudrait faire Kyo. Je ne l'ai jamais entendu parler de quoi que ce soit se rapportant au domaine de la mode évoqué. A part nos disputes classiques, plus jeunes, sur nos styles vestimentaires respectifs (parce que ouais, forcément, il a beaucoup récupéré mes anciennes fringues). Ou sur le nombre de fois où il est rentré avec des vêtements troués ou bien trop tâchés (parce qu'il fallait encore que Nobu puisse les porter ensuite). Au moins, il a appris à coudre.
De ce que je perçois chez ma mère, elle a l'air toute aussi étonnée de cette nouvelle.
- "Merci beaucoup mademoiselle Williams. Je sais que ce n'est pas toujours évident d'engager une conversation avec Kyojiro, surtout quand il s'agit de parler de son avenir. Je vous suis très reconnaissante d'avoir pris le temps d'essayer. Je suis désolée qu'il soit parti comme ça, mais, vous savez, il n'accepte pas de parler à beaucoup de gens. Vous avez déjà fait beaucoup."
Encore ces multiples remerciements à rallonge dont est si friande ma mère. Ce qui ne me déclenche qu'un soupire de dépit. Un indexe et un majeur qui repose au milieu de mon front, ce ne sont pas du tout les efforts réalisés jusque là qui m'inquiètent moi.
- "C'est bien beau tout ça, mais il a jusqu'à quand pour se décider ? J'imagine qu'il va falloir qu'il fasse une demande, qu'il dépose tout un tas de documents pour son dossier scolaire. Il doit y avoir des dates maximales ?"
Je n'ai aucune idée de ce en quoi consiste sa solution, si ce ne sont les quelques détails dont elle m'avait parlé lorsqu'on s'est vus dans son bureau la dernière fois. Mais j'ai du mal à imaginer qu'il n'y ait pas un cadre administratif aussi chiant que strict à respecter. Et si ce sont déjà des détails qui me font chier, je sais aussi que Kyojiro est bien pire que moi lorsqu'il s'agit de gérer de la paperasse.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 395■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Lorsque la mère de famille remercie une nouvelle fois Arizona, cette dernière secoue doucement la tête, après tout elle n’avait fait que son travail rien de plus. Quant au départ précipité de Kyo, c'était assez prévisible. Ce gosse n’est surement pas du genre à être le centre de l’attention, d’ailleurs heureusement que personne ne l'a retenu il aurait surement explosé et tous les efforts d’Ari pour créé un tout petit lien avec lui aurait été réduit en miette. Il doit sûrement avoir besoin de souffler un peu, assimiler toutes les informations que lui a donné l’assistante sociale et faire le point sur ce qu’il souhaite ou non. Même si dans sa vie personnelle Arizona pouvait se montrer un peu envahissante parfois, professionnellement elle sait adapter le recul nécessaire avec les autres pour leur laisser le temps de prendre les bonnes décisions.
Néanmoins, les autres membres de la famille n’ayant pas assisté à leur discussion semblent tous assez perplexe voir un peu inquiète. Arizona sent tout les regards braqués sur elle-même Shintaro qui fait mine de l’ignorer semble attendre des explications de sa part. Elle adresse un petit clin d'œil à Nobu amusée qu’elle surprend en train de la mater puis se tourne vers le grand frère qui prend enfin la parole, lui qui était resté silencieux depuis leur arrivée ici.
“Ne t’inquiète pas, on a encore un peu de temps, il y a une porte ouverte à Tokyo au mois de septembre ou les maîtres d’apprentissage mais aussi les différents partenaires qui prennent en stage les étudiants seront présents. ça donnera à Kyo un meilleure idée du type d’apprentissage proposé là bas.” Elle sourit à Shintaro avant de reprendre. “ Je me ferai un plaisir d'accompagner Kyojiro à cette porte ouverte, j'ai quelque contact là bas. Tu n’as qu’à venir aussi Shintaro, je suis sûr que ton frère serait content que tu viennes avec nous.” sans attendre la réponse de l’étudiant mais surtout surtout pour lui couper l’herbe sous le pied car elle connaît déjà sa réponse, elle se tourne vers la matriarche. “ Qu’est ce que vous en pensez madame Izayama, c’est une bonne idée que Shin nous accompagne n’est-ce pas?”
Septembre ça laisse le temps à l’adolescent de voir venir mais aussi de passer des vacances tranquillement sans trop stresser. De son côté, elle commencerait déjà à entamer les démarches pour lui et faire jouer de ses contact pour lui dégoter le meilleur stage. Évidemment elle n’est pas encore certaine qu’il accepte, cependant elle préfère que tout soit prêt à l’avance. “Comme ce n’est pas un type d’enseignement classique, il n’y a pas de concours d’entrée et les cours commencent mi-octobre. ça laisse à Kyojiro le temps de bien réfléchir. entre temps je m'occuperai de son dossier de bourse.” Arizona réfléchit quelque instant, elle espère n’avoir rien oublier, de toute façon si c’est le cas elle n’hésitera pas à passer un coup de fil à Izayama pour le tenir au courant. “ Eh bien, je crois qu’on a fait le tour. sauf si vous avez d'autres questions.” Elle sourit une nouvelle à l’adolescent toujours enfoncé dans son canapé. “ Sois sage avec ta mère Nobu, sinon je viendrais aussi m’occuper de toi.” dit-elle en riant un peu, comme visiblement ça l’amusait de torturer gentiment l’ado aux hormones en ébullition.
Citation
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 33■ Messages : 742■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Je ne suis pas particulièrement rassuré par les paroles d'Arizona. Parce que je sais qu'on est encore très loin du but. Mais paradoxalement, on n'en a jamais été aussi proches non plus. Alors j'accepte ses explications. De toute façon, ce n'est pas comme si ma voix avait le moindre impact dans toute cette histoire.
Enfin, ça, c'était jusqu'à ce que l'emmerdeuse de première évoque son super plan. Que je les accompagne. Elle. Et Kyojiro. Pour les journées portes ouvertes. Mdr, les deux personnes avec qui je dois passer le plus de temps à m'engueuler. C'est quoi encore cette idée à la con ? Mais je n'ai pas le temps de protester qu'elle va direct chercher du renfort du côté de ma mère. Ma mère qui ne sait manifestement pas trop où se placer.
- "Eh bien, oui, peut-être que ça pourrait être une bonne idée. Ce serait bien qu'il ne se sente pas seul là dedans."
- "N"importe quoi. Tu sais aussi bien que moi que ça va juste le gonfler que j'sois là. Il va juste se mettre sur la défensive et ça fini toujours mal."
- "Mais s'il y a besoin d'autorisations légales ou de signer quoi que ce soit, ce sera plus facile pour toi d'y aller que pour moi."
J'y crois pas, la pire excuse. C'est vrai que depuis son petit tour devant le juge, je me suis retrouvé légalement responsable de mon frère. C'était le seul moyen à l'époque pour lui éviter les passages par ces pseudos prisons pour gamins. Il fallait qu'il puisse être sous plus haute surveillance que ce qu'il n'était avec ma mère. Et ça n'a pas participé à améliorer nos relations.
- "J'verrais..."
Parce que je n'ai sûrement pas envie de me lancer dans une argumentation maintenant. On a encore tout le temps de se prendre la tête sur ces questions d'ici le jour J. Pour peu que Kyojiro daigne accepter cette proposition.
- "Heu... je... ouais... bien sûr...."
Ne s'attendant visiblement pas à ce que l'attention se porte finalement sur lui, Hironobu s'empourpre immédiatement aux mots d'Arizona à son intention. S'il pouvait éviter de prendre le même chemin que Kyojiro, c'est clair que ce serait cool.
- "Merci beaucoup mademoiselle Williams. On va déjà attendre de voir ce qu'en pense Kyojiro, le laisser réfléchir à tout ça, et puis, en fonction, on verra ce qui est faisable ou non. Mais on ne va pas vous embêter plus longtemps pour aujourd'hui, vous avez largement mérité de vous arrêter là. Est-ce que vous avez besoin d'autre chose avant de repartir ? Prenez votre temps. Shintaro vous raccompagnera."
Je me serai sûrement étranglé avec ma salive si je ne l'avais pas sentie venir celle-là.
Enfin, ça, c'était jusqu'à ce que l'emmerdeuse de première évoque son super plan. Que je les accompagne. Elle. Et Kyojiro. Pour les journées portes ouvertes. Mdr, les deux personnes avec qui je dois passer le plus de temps à m'engueuler. C'est quoi encore cette idée à la con ? Mais je n'ai pas le temps de protester qu'elle va direct chercher du renfort du côté de ma mère. Ma mère qui ne sait manifestement pas trop où se placer.
- "Eh bien, oui, peut-être que ça pourrait être une bonne idée. Ce serait bien qu'il ne se sente pas seul là dedans."
- "N"importe quoi. Tu sais aussi bien que moi que ça va juste le gonfler que j'sois là. Il va juste se mettre sur la défensive et ça fini toujours mal."
- "Mais s'il y a besoin d'autorisations légales ou de signer quoi que ce soit, ce sera plus facile pour toi d'y aller que pour moi."
J'y crois pas, la pire excuse. C'est vrai que depuis son petit tour devant le juge, je me suis retrouvé légalement responsable de mon frère. C'était le seul moyen à l'époque pour lui éviter les passages par ces pseudos prisons pour gamins. Il fallait qu'il puisse être sous plus haute surveillance que ce qu'il n'était avec ma mère. Et ça n'a pas participé à améliorer nos relations.
- "J'verrais..."
Parce que je n'ai sûrement pas envie de me lancer dans une argumentation maintenant. On a encore tout le temps de se prendre la tête sur ces questions d'ici le jour J. Pour peu que Kyojiro daigne accepter cette proposition.
- "Heu... je... ouais... bien sûr...."
Ne s'attendant visiblement pas à ce que l'attention se porte finalement sur lui, Hironobu s'empourpre immédiatement aux mots d'Arizona à son intention. S'il pouvait éviter de prendre le même chemin que Kyojiro, c'est clair que ce serait cool.
- "Merci beaucoup mademoiselle Williams. On va déjà attendre de voir ce qu'en pense Kyojiro, le laisser réfléchir à tout ça, et puis, en fonction, on verra ce qui est faisable ou non. Mais on ne va pas vous embêter plus longtemps pour aujourd'hui, vous avez largement mérité de vous arrêter là. Est-ce que vous avez besoin d'autre chose avant de repartir ? Prenez votre temps. Shintaro vous raccompagnera."
Je me serai sûrement étranglé avec ma salive si je ne l'avais pas sentie venir celle-là.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 395■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Arizona Jubile, la mère de famille se met de son côté et conseille à son fils d’accompagner son frère à la journée porte ouverte. Voir le visage de Shintaro se tordre dans une grimace est la plus belle chose qu’elle a vue aujourd’hui. Néanmoins ce n’est pas juste un caprice ou une vengeance personnelle, Kyo à l’air d’être imprévisible par moment et même si les deux frères ne semblent pas s’entendre, Shintaro pourra quand même savoir où il se trouve s’il venait à s’échapper. Après ça madame Izayama remercie chaleureusement l’assistante sociale pour son déplacement, ce à quoi Arizona répond par un sourire sincère. Les membres de cette famille, bien que maladroits, avaient tous beaucoup d’amour les uns pour les autres. C’est juste une question de communication mais elle est persuadée qu’ils peuvent finirent pas s’entendre.
“Ne vous inquiétez pas, il n’a pas besoin de se donner cette peine, je vais appeler un taxi pour aller jusqu’à la gare.” Elle se tourne enfin vers l’étudiant.“ Par contre tu peux descendre avec moi en attendant que le chauffeur arrive non?”
Sans attendre une réponse de la part de l'influenceur, elle salue la mère et le frère poliment avant de se diriger vers la porte. Elle quitte l’appartement et entend la porte se refermer quelque instant plus tard. Sans regarder derrière elle, elle reprend. “ Tu vois Shin, je ne suis pas si incompétente que ça.” le bruit de ses escarpins, raisonne dans les escaliers du bâtiment. “j’ai confiance, ton frère a vraiment tout ce qu’il faut pour s’en sortir…il a juste besoin de reprendre confiance en lui.” Une fois à l'extérieur du bâtiment, elle voit au loin son taxi arriver. C’est à ce moment-là que son regard plonge dans celui de l’étudiant à ses côtés. “Tu as une très belle famille Shintaro, tu ne t’en rends peut-être pas compte mais tu as de la chance.” elle sourit doucement. “ Je pense que tu leur manques beaucoup quand tu es à Kobe, alors essaie de passer plus de temps avec eux.” Avant de monter dans la voiture, elle adresse un dernier conseil au japonais. “ Ce soir, prends le temps de jouer aux jeux vidéos avec eux, je suis sûr que ça fait longtemps que vous n’avez pas joué ensemble…et demande à Kyo de te filmer avec son camescope pour tes réseaux…Le vintage revient à la mode.” elle adresse un bisous volant qui aura sûrement pour effet (souhaité) d’énerver de jeune homme puis ferme la porte de la voiture.
un peu plus loin Kyo, qui les observe depuis tout à l’heure. Ari la remarqué depuis le début et en passant devant lui en voiture elle lui adresse un dernier sourire bienveillant. Arizona a l’impression d’avoir été utile aujourd’hui, elle sait au fond d’elle que le métier de bureau n’est pas fait pour elle, ce qu’il lui faut c’est du terrain, comme aujourd’hui. Fatiguée, elle manquera de louper de peu le dernier train pour kobe puis se laissera doucement bercer par les vrombissements de l’engin métallique à grande vitesse.
Citation
Merci Gaga et Chandidi
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