À son signe, Tsumugi se rapproche. Bien malgré elle, elle sent son cœur qui s’affole un peu, bien malgré elle. En arrivant à son niveau, elle ouvre la bouche, prête à le remercier pour son petit geste qui l’a aidé à retrouver son calme et faire de son mieux pour cet examen, mais la voix de la professeur de Mathématique retentit, la faisant sursauter, la coupant dans son élan.
« Qu’est-ce que t’as encore fait ? » Demande t-elle, surprise par le ton sec de la femme.
Ouvrant de grands yeux sur le jeune homme, elle l’observe. Son air embarrassé. Il semble plus gêné de devoir la laisser qu’inquiet au sujet de sa copie. Si elle se demande ce qu’il a bien pu faire pour la mettre en colère, elle ne peut s’empêcher de répéter mentalement qu’il viendra la chercher pour aller goûter. Elle qui pensait qu’il aurait oublié, la voilà à s’imaginer qu’il l’emmenerait en rendez-vous. Se sentant rougir, elle hoche la tête.
« Lui cherche pas trop d’ennui, histoire qu’elle te consigne pas toute la nuit ! J’ai faim moi ! » Rigole-t-elle légèrement pour chasser sa gêne, la chaleur de ses joues.
Le laissant affronter le dragon de son cruel destin, elle passe à son casier où elle dépose ses affaires de mathématiques avant de monter jusqu’à sa chambre. Ses colocataires ne sont pas là. Elle n’est pas surprise. C’est l’heure des clubs et s’ils n’y sont pas, elle les soupçonne d’être au moins à la bibliothèque ou en salle commune pour réviser. Profitant de leur absence et du silence de la pièce, elle se débarrasse de ses couches de vêtements en trop et de ses chaussures avant de s'allonger sur le lit. Ses pensées volent vers Pablo et la salle d’examen. Elle soupire, espérant que tout aille bien de son côté.
Fermant les yeux, elle se l’imagine face à la prof. Pourra-t-il garder son calme face à elle ? N’est-elle pas en train d’attendre pour rien ? Elle pourrait bien aller au konbini et revenir… Qu’est-ce qui l’en empêche ? Son envie d’y aller avec lui sans doute. Se faisant la réflexion, Tsumugi se sent rougir à nouveau. Et si pour lui, l’accompagner au konbini n’était pas chose si anodine ? Pablo, le tombeur de ses dames… Elle déglutit, repensant à son impression de rendez-vous… De rencard. Cela ne lui déplairait pas. Et le comprenant, Tsumugi se lève d’un bond. Non. Ils sont amis ! Bien que Pablo aime à s’amuser à la faire rougir. Rien ne pourrait se passer.
Rien…
Peu sur d’elle, elle se met à imaginer alors qu’au centre de la pièce, entre les paravents, elle se met à faire les cent pas. Et s'il avait pensé à lui tenir la main ? À la regarder droit dans les yeux, la foudroyant de son regard vert, hypnotisant… Et s’il voulait l'embrasser…? La voilà, le cœur battant à tout rompre à imaginer les lèvres de son camarade qui effleurent les siennes. Elle a chaud Tsumugi. Il faut dire que sur sa liste des plus beaux garçons, elle a placé Pablo juste derrière l’intouchable BGman en chef. Il est normal qu’elle fantasme même si au fond, elle sent que rien ne pourrait se passer. Il faudrait qu’elle l’intéresse et puis… Elle est si inexpérimentée… Si cela venait à arriver, elle aurait juste honte de ne pas savoir comment s’y prendre et leur laisser un souvenir atroce.
Baissant les yeux sur sa main, elle replie les doigts et observe le dessin formé par son pouce posé sur le côté de son index. Presque une bouche. La pratique Tsumugi… La pratique…
Entrouvrant les lèvres, elle les approche de sa main et fermant les yeux, elle s’imagine embrasser celles d’un garçon.
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 333■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Tsumugi a mal au ventre. Soupirant, elle repousse un peu son plateau pour pouvoir poser ses bras croisés sur la table. Peut-être devrait-elle ouvrir son cahier pour réviser un peu ? Non, fausse bonne idée. Il est déjà trop tard, elle ne ferait qu’angoisser davantage. L'échec ne lui étant pas permis, elle craint qu'en cas de mauvaises notes ses parents décident de la faire revenir chez eux. Quelle angoisse pour celle qui avait tant espéré pouvoir rejoindre sa meilleure amie. Peut-être aurait-elle dû accompagner Nissa, plus tôt, quitte à fixer un plateau plein de bonnes choses sans pouvoir y toucher et profiter de la présence de son amie. Elle soupire encore. Peut-être devrait-elle aller aux toilettes pour se soulager, vomir ce qu'elle n'a pas ou passer des mouchoirs sous ses aisselles. Tsumugi en est quasi certaine, elle réussirait à remplir une bouteille d’huile en essorant ses mouchoirs. Se dégoûtant elle-même avec ses images mentales, la jeune fille relève la tête et regarde avec curiosité les autres élèves qui déjeunent autour d’elle.
De sa classe, elle ne voit plus personne. À l’entrée, un groupe de deuxième année sortant sûrement de leur épreuve de sport se pressent pour se servir. Tsumugi leur en voudrait presque d’être si affamés. Elle soupire à nouveau. Vivement que quelqu’un abrège ses souffrances. Prenant son téléphone, elle le déverrouille, regarde si elle a reçu un nouveau message, hésité à en envoyer, hésite sur la personne à qui l’envoyer puis finit par envoyer un gif « câlin » à son frère aîné, n’osant s’avouer qu’elle espère qu’il lui répondra et qu’elle pourrait puiser un peu de courage dans cette étreinte virtuelle. Inspirant profondément, elle relève les yeux et aperçoit Mora-san, debout non loin d’elle. Levant la main, elle l’agite pour le saluer. Voir un visage amical l’apaise un peu face à ses angoisses. Sans avoir à se forcer, elle lui sourit.
- Pablo K. MoraElève ; en 3ème année■ Age : 31■ Messages : 495■ Inscrit le : 25/02/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
Epreuve de sport réussie haut la main ! C'est pas comme si j'doutais de moi dans le domaine, c'est bien l'un des seuls ou j'ai les meilleures notes sans me fouler. Prédispositions génétiques, passion depuis tout petit, tout y est ! Par contre ce qui m'attend cet aprèm, là c'est une autre histoire. Quatre p*tain d'heures d'épreuves de maths. QUATRE. HEURES. Sérieux, qu'est-ce qui leur a pris de pondre une épreuve aussi longue ? J'suis tellement blasé que j'ai même pas envie de rusher jusque la cantine, même si mon estomac crie à la rébellion. Il restera bien un truc à manger toute façon, et l'épreuve de Maths risque pas de disparaitre...
Quand j'arrive sur place, la queue est déjà longue, mais j'suis prêt à la braver. J'ronchonne même pas, c'est dire ! J'récupère juste mon assiette quand c'est mon tour, choppe l'un des derniers desserts (une chance), et sors de la file pour chercher une table, quand j'aperçois une petite main qui m'fait signe de venir. Bien plus réjouissant qu'une épreuve de maths !
- Mademoiselle Sato en personne m'invite à sa table avant la séance d'execution publique cette après-midi ? J'suis flatté qu'tu veuilles passer ta dernière heure avec moi.
Elle a pas l'air sereine, ça se sent à 10 kilomètres. C'est limite si elle a touché son assiette en plus. J'fais un signe de tête vers l'assiette en question et lui dit en souriant :
- C'est à ce point, ton stress ?
- Tenue de Pablo:
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 333■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
"Monsieur Mora ! C'est toujours mieux que d'attendre seuls, chacun de notre côté, avant de monter sur l'échafaud, tu ne penses pas ? Et puis, il faut dire aussi que tu fais une bonne distraction… J'en oublierais presque la corde qu'on va nous passer au cou."
La dernière véritable épreuve des examens pour elle, ne comptant pas la musique ou les arts plastiques qu’elle assimile plus à du baume et des pansements après la guerre des maths. Bientôt le repos de la guerrière... Baissant les yeux sur son assiette, elle grimace... Le repos éternel de la guerrière.
"T'as pas idée… J'ai l'impression de jouer ma vie sur ce coup…"
Une grimace déforme sa bouche un court instant.
"Je sais pas si tu te rends compte, mais à part ça…. Y a pas grand chose qui pourrait se mettre en la bouffe et moi… Là, j'arrive qu'à boire de l'eau et encore je me retiens de pas vider ma bouteille pour ne pas que ma vessie lâche pendant l'épreuve…"
Soupirant, Tsumugi attrape sa fourchette, vaguement décidé à se forcer un peu… Puis renonce en plaçant une main sur son ventre douloureux.
"J'ai hâte que ça passe… Et toi ? Tu sembles… Plutôt confiant…?"
- Pablo K. MoraElève ; en 3ème année■ Age : 31■ Messages : 495■ Inscrit le : 25/02/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
C’est vrai quoi, y’a pire que de mourir au côté de la jolie Sato. Même en plein hiver, elle réussit à être mignonne alors que d’autres meufs ressemblent juste à des matelas gonflables saucissonnés. J’me perds à moitié dans la contemplation de sa jupe et de ses jolies jambes pendant que je m’installe à côté d’elle, heureusement elle est trop angoissée pour capter.
J’finis par poser mon plateau et lui donne un p’tit coup de coude alors qu’elle déprime avec sa fourchette en main :
- Confiant sur la note pourrie que j’vais avoir ? Ouais, carrément ! Mais j’peux faire que mieux du coup si j’m’attends au pire, tu crois pas ?
J’lui fait un petit clin d’œil malicieux et attrape ma fourchette avec envie, avant de la planter dans la viande pour découper. J’me concentre pour faire ça propre, mais j’continue de rassurer la miss quand même, parce que j’ai pas envie qu’elle fasse un malaise en pleine épreuve non plus. Hyper sérieux et confiant, j'lui dit aussitôt :
- Du peu que j’ai pu voir depuis que t’es là, t’es loin d’être nulle alors tu devrais avoir la moyenne avec « les doigts dans le nez »*, non ?
*Pablo a parfois des loupé en japonais, là c’est le cas ! Du coup, Tsumugi pourra comprendre littéralement la phrase au lieu de ce qu’elle signifie vraiment MDR.
- Tenue de Pablo:
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 333■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
« Ça me plaît bien… Mais que pour les maths parce que je sais que si j’en attends le moins… J’en aurai jamais le plus… »
Sourire en coin, elle regarde Mora-san qui se jette sur son plat, reconnaissant volontier qu'il est plutôt beau garçon et que ses clins d'oeils ne la laisse pas insensible à son charme. Ses yeux suivent le mouvement des mains du garçon quand il coupe sa viande. Ça lui donne envie, un peu. Elle en a l’eau à la bouche alors qu'il est si appliqué. Elle se décide à l’imiter, coupant un tout petit bout pour commencer. Mâchant lentement sa viande, elle l’écoute et se fige, la mine dégoûtée. "Les doigts dans le nez"... Ça gache un peu le tableau quand même...
« Eurk… »
Plus sérieusement, en quoi se fouiller le nez pendant l’épreuve pourrait l’aider à atteindre l’illumination divine ? Regardant son doigt, puis pointant son nez, le fixant avec incompréhension, elle se demande ce que ça lui apporterait de faire quelque chose d’aussi peu hygiénique et gênant en public.
« Je préfère garder mes doigts en dehors de mes narines même si je dois avoir une note pourrie si tu veux bien… » Dit-elle après avoir difficilement avalé sa bouchée.
Elle se reprend cependant très vite et lui sourit.
« Mais wai… Je ne suis pas trop mauvaise en dehors des maths…. Mais je sais aussi que mes parents seront plus… Sensibles sur cette matière-là que sur les autres alors ça me fait un peu peur… »
Un frisson la parcourt. Elle ne sait pas si c’est à cause du frais où la dite peur qui lui hérisse le poil. Tsumugi, passant les mains sur ses bras, tente de chasser sa chair de poule qu’elle devine sous ses vêtements.
« J’ai pas envie qu’ils m'appellent et me disent qu’ils ont changé d’avis et veulent que je rentre chez eux. »
- Pablo K. MoraElève ; en 3ème année■ Age : 31■ Messages : 495■ Inscrit le : 25/02/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
- Hein ? En dehors de… Hahaha m*rde, j’ai dû m’planter en l’disant en jap mais c’est une expression !
J’éclate de rire et la bouscule gentiment avant de secouer la tête, la laissant poursuivre. Eh beh c’est qu’ils sont pas commodes ses parents on dirait. Si elle est pas mal dans tout le reste, ils devraient déjà l’en féliciter.
- Si ça peut t’aider à relativiser, t’auras qu’à leur montrer ma note au dernier devoir. Crois-moi, avec ça, ils seront contents de la note que tu leur ramèneras aux exams !
J’dis ça sur le ton de la rigolade pour l’aider à se détendre un peu, parce qu’elle a l’air encore plus mal et j’aime pas la voir comme ça. J’lui passe la main dans le dos et m’penche un peu pour la rassurer :
- Allez Tsumugi, t’inquiète, ça va aller. J’crois en toi, tu vas gérer !
J’la regarde dans les yeux et lui fait un p'tit signe de tête pour renforcer mes paroles, puis j'me décale et me remet comme il faut. J'attrape une bouchée avec mes baguettes et vient lui exhiber sous le nez pour l'embêter :
- Mais attention... Si tu manges pas, tu vas clamser en plein exam et ça, tu pourras pas l’rattraper ! Attrape tes baguettes et plus vite que ça, sinon j’passe aux vraies menaces !
- Tenue de Pablo:
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 333■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
« Je garde ton idée ! » Dit-elle en rigolant avant de se figer à l’entente de son prénom.
Elle comprend, Tsumugi, la réputation de tombeur aux vingt copines de Mora-san. Mais surtout, à cet instant, elle comprend pourquoi les vingt et sûrement plus sont tombées entre ses filets. Entre la façon dont il l’a appelé et ses encouragements qui la touche profondément, elle sent la chaleur lui monter aux joues. Rougissante, elle détourne les yeux et décale en douceur la main et les baguettes qu’elle tient de devant son visage.
« Ça va ça va ! J’ai compris ! »
Joignant le geste à la parole, la jeune fille attrape une bouchée et la fourre dans sa bouche. Hors de question que Mora-san lui fasse manger son repas comme à une enfant ou comme un couple pourrait le faire. Cette pensée, si elle la gêne et fait accélérer les battements de son petit cœur, à au moins le mérite de lui faire oublier ses soucis et manger un peu plus.
« Là… Tu vois ? Pas besoin d’employer les grands moyens… » Elle rit, embarrassée.
La sonnerie de son téléphone annonçant l’arrivée d’un message lui offre une bouée de sauvetage qu’elle s’empresse de saisir. Elle le sait pourtant qu’une bonne partie des étudiants sont étrangers et portent peu d’intérêt sur la façon de s’adresser aux autres. Pourtant, elle ne peut s’empêcher de se sentir touchée par ce petit détail. Cela ne fait que quelques semaines qu’elle est à Kobe, qu’elle parle avec Mora-san… Pablo…? Alors qu’il se montre si familier et dont l’impression d’être proche d’elle, elle en a le cœur tout chamboulé. Le message encourageant de Nissa l'apaise un peu et elle sourit avant de lui répondre rapidement.
« Je pense quand même que je serais plus disposée à manger après l’examen… » Reprend-elle en rangeant son téléphone. « Dit… » Elle hésite. « C’est … La première fois que tu m’appelles par mon prénom… » Fait-elle finalement remarquer.
- Pablo K. MoraElève ; en 3ème année■ Age : 31■ Messages : 495■ Inscrit le : 25/02/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
J’repose ce que j’ai entre les baguettes dans son assiette et lui sourit, tout fier d’avoir réussi à la faire manger un peu. C’est qu’une bouchée, mais c’est déjà mieux que rien. Y’a 5 minutes, elle était encore incapable de manger, alors on a fait un pas en avant. J’me reconcentre sur mon assiette pendant qu’elle s’occupe de son téléphone, ma sonnerie interne réclame une offrande et j’suis pas du genre à offusquer les dieux ! J’mange une bouchée et l’avale, avant d’tourner la tête vers la miss.
- Je vois, dans ce cas compte sur moi pour t’suivre jusqu’au konbini à la fin de l’exam. Comme ça j’serai sûr que t’aura avalé quelque chose.
J’bombe le torse en fronçant les sourcils, avant d’croiser les bras comme les videurs devant les bars. Faussement énervé, j’fais mine de souffler du nez méga confiant et finit par rigoler. Quand elle m’fait la remarque sur son prénom, j’reprend ma position d’origine pour lui répondre :
- Désolé, j’oublie tout l’temps que les purs japonais ont du mal avec les familiarités du genre…
J’me penche un peu et continue tout bas, avec un p’tit clin d’œil :
- Mais avoue quand même que c’est plus sympa, nan ?
- Tenue de Pablo:
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 333■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
« Ça… ça ne me dérange pas que tu m’appelles par mon prénom. » Avoue-t-elle avec un petit sourire avant de le regarder à nouveau, retrouvant toute sa bonne humeur. « On ne se connait pas depuis bien longtemps… Mais je te considère déjà comme un bon ami… Pablo… »
Se penchant vers lui, elle lui donne un petit coup d’épaule dans le bras autant par amusement que pour forcer la gêne à s’envoler.
« On devrait quand même se dépêcher de finir pour pas être en retard… » S’inquiète-t-elle, changeant de sujet après avoir vérifié l’heure. « Faut que je passe à mon casier récupérer ma calculatrice. » Confie-t-elle.
Son angoisse revenant à la charge, elle avale encore quelques bouchées avant de déclarer forfait, attendant simplement que son camarade termine son repas pour quitter la cantine et rejoindre la salle d’examen. La tension de Tsumugi monte d’un cran encore quand les sujets sont distribués et qu’elle se rend compte qu’elle ne se rappelle plus de ses formules. Elle en pleurerait presque. Pourtant, elle se retient. Elle ne peut pas abandonner avant d’avoir commencé. Lançant un petit coup d'œil vers Pablo, elle se surprend à sourire et trouve un peu de réconfort à l’idée de ne pas être la seule à galérer. Cela suffit à lui redonner un peu de confiance en elle et essayer de répondre comme elle peut à chaque exercice. Le résultat ne sera sûrement pas fameux, mais au moins, elle aurait la satisfaction d’être allée au bout de son devoir.
En sortant de la salle, Tsumugi lâche un long soupir de soulagement. Le plus dur est passé. S’étirant, elle hésite à peine un instant avant de décider de sécher le club. Compte tenu des examens et des températures, personne ne lui en voudrait de manquer un ou deux jours de piscine. Et puis, sa faim s’est brusquement réveillée. Apercevant Pablo plus loin, elle lui sourit, se demandant s’il était sérieux, plus tôt, lorsqu’il avait parlé du konbini.
- Pablo K. MoraElève ; en 3ème année■ Age : 31■ Messages : 495■ Inscrit le : 25/02/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
Son p’tit coup d’épaule timide m’fait sourire, alors pour l’embêter j’me redresse en bombant un peu l’torse, tapant sur la table d’une main, l’autre sur le coeur.
- Eh bah ça m’fait vachement plaisir, j’suis honoré même ! Et c’est partagé.
J’lui fait un p’tit clin d’œil comme pour confirmer mes propos et m’attelle à finir de manger quand elle tire la sonnette d’alarme. L’heure de l’exam approche, et même si j’sais déjà que ce ne sera pas mon heure de gloire, j’veux pas mettre la miss dans la panade. Le seul truc où j’m’en sors un peu en maths, c’est la trigonométrie. Et qu’on vienne pas faire d’amalgame hein, c’est pas parce que j’suis espagnol ou né près du Portugal que j’finirai maçon. En plus ça représente qu’un 10e du programme de maths, les fonctions d’m*rde ça prend trop d’place alors que ça sert vraiment à que dalle…
- ¡Vamos! C’est l’heure de monter l’échafaud !
J’glisse mon pouce sous ma gorge en faisant la grimace, rigole et attrape mon sac en me levant. On embarque nos plateaux pour débarasser la table, on quitte la cantine et on fait un détour aux casiers pour le matos de Tsu’, ce qui me rappelle que j’ai pas pris le mien. Une fois équipés, on se met en route pour la salle et heureusement, la porte ouvre à peine. Je m’engouffre et file m’asseoir, sort mes affaires et quand le sujet est distribué, j’le retourne en retenant mon souffle. Mais suffit de voir les premières questions pour que j’pousse un soupir tout ce qu’il y a de plus désespéré. Des fonctions, des fonctions, et encore des fonctions. ET des stats, pour varier les plaisirs. Je m’essaie quand même aux premiers exos, mais quand j’sens que les questions coincent ou que mes calculs ont aucun sens.
Sur [−5;5] le maximum de f est y =… à trop de chiffres après la virgule pour que ce soit la bonne réponse.
J’gonfle les joues et tapote du stylo sur la table deux seconde, puis relève la tête pour regarder les autres. J’croise le regard de Tsu’ et lève le pouce genre « tout va bien » et aussi pour l’encourager, avant d’moi-même lâcher l’affaire quelques minutes après. Mais au lieu d’rien faire, j’reste productif. Le papier millimétré qu’on a pour tracé leur foutue courbe, j’en fais ma prochaine œuvre d’art. Au début j’traçais juste des lignes comme ça, avec des écarts identiques pour qu’ça reste symétrique, mais au final j’suis parti dans un truc bien plus travaillé.
Quand l’prof qui nous surveille annonce la fin de l’heure, j’note en bas de la page : « Et là, c’est quoi la fonction à votre avis ? » et met la feuille dans ma copie avec le big smile jusqu’aux oreilles. Ouais, j’suis fier de ma connerie. Pour changer ! Je me lève à la suite des autres et vais donner ma feuille au prof, passe le pas de la porte et fait signe à Tsumugi de s’approcher, mais une voix derrière moi m’interpelle avec un ton tout sauf joyeux.
- Monsieur Mora, venez me voir TOUT DE SUITE, s’il vous plait.
Un peu trop sec même. J’ai toujours dit que les profs de maths avaient un balai coincé dans le fion. J’regarde Blondie avec un sourire contrit et crispé, et m’frotte l’arrière de la tête. J’ai le ventre qui hurle à la mort et ça m’fait chêr de décaler, mais j’crois que j’ai pas trop le choix de lui fausser compagnie le temps d’me faire remonter les bretelles.
- J’crois que le prof a été bluffé par ma copie et à deux trois compliments à faire, ça ne t’embête pas qu’on décale notre goûter d’une p’tite demi-heure ? J’passe te chercher au dortoir quand j’ai fini, j’vais passer m’changer en même temps, mon t-shirt sent les maths à plein nez !
- Tenue de Pablo:
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 333■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Ft. Pablo Mora
Le xx.xx.xx
- Pablo K. MoraElève ; en 3ème année■ Age : 31■ Messages : 495■ Inscrit le : 25/02/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
J’fais un clin d’œil à Tsumugi pour la rassurer et qu’elle s’inquiète pas trop, d’mon côté j’suis pas plus paniqué que ça. C’est pas comme si mon niveau en maths volait haut de toute façon. J’tourne sur les talons et, les mains calées sous les bretelles de mon sac et retourne dans la salle de classe. La prof perd pas de temps en tout cas :
"Vous avez lu l'intitulé de l'examen ?"
- Epreuve de maths, oui ?
"Ah, donc vous savez bien lire. En voyant votre copie, j'ai cru un instant que vous aviez confondu avec les Arts plastiques. Une explication ?"
- Bahhh, si on y réfléchit, c'est un peu mathématiques quand même comme forme !
C’est vrai quoi. C’est pas juste un dessin random qui a rien à voir, alors que j’aurai carrément pu ! Je m’approche de la prof et pointe ma feuille du doigt en insistant :
- Regardez, y'a des courbes et tout !
Mais j’crois que ça lui plait pas. La professeure me regarde, incrédule l'espace d'un instant, et se reprend pour rétorquer :
"Tout comme la courbe ronde de votre note - elle s'interrompt pour lire mon nom sur la copie - Mora-san."
- QUOI ? Mais j'ai fait certains exercices ! Prenez l'temps d'les corriger au moins et mettez moi juste zéro sur celui là !
"Ça ne sera pas à moi d'en juger."
Alors là, c’est vache ! M’mettre un zéro pointé alors que j’me suis cassé le cul a essayer de faire des exercices, et que j’ai occupé le reste de mon temps sans faire chier les autres, c’est pas réglo. J’croise les bras, mécontent, et soupire en répondant :
- J'sais pas quel mathématicien a dit que "l'essence des mathématiques, c'est la liberté”, mais j'crois qu'il se fourrait l'doigt bien profond... Dans l'oeil j'veux dire.
J’me rattrape de justesse, mais visiblement pas assez vite pour elle. La prof prend un air grave et outré face à mes propos et s’emballe :
"Surveillez votre langage, Mora-san ! Et votre attitude. La liberté s'acquiert au prix d'efforts qui ne sont pas présents sur votre copie. Vous feriez bien de vous en souvenir pour vos prochains examens."
- Pfff.. J'en ai fait des efforts là...
J’marmonne tout bas : « j'comptais rendre copie blanche à la base... » puis réhausse la voix en lui adressant un grand sourire provocateur :
- Vous en faites pas, j'me souviendrai d'vous. De tout mon coeur même !
La professeure garde contenance et s'emploie à ajuster le tas de copies devant elle, les lèvres pincées. Ce qui m’fait juste sourire encore plus en vrai.
"Assez. Sortez, je vous prie."
- Avec plaisir ! Et bonne soirée m'dame !
J’lui fais un p'tit signe de la main d'au-revoir, mêlé au signe militaire qui part de mon front, puis fait demi-tour pour sortir de la classe. C’est surement un autre prof qui corrige, vu qu’elle a dit que c’est pas elle qui allait en juger. Et ça m’arrange en vrai. ‘fin j’crois. Tout dépend quel prof va s’en charger.
Ni une ni deux, j’me met en route la sortie du bâtiment et file vers les dortoirs, direction ma chambre. J’balance mon sac sur le lit, change de T-shirt et remet ma veste, prêt à retrouver Tsumugi. Je marche vers sa chambre et comme d’habitude avec tout le monde, j’entre sans frapper. Et bordel, j’m’attendais à tout sauf ça. Tsumugi entrain de… wow. J’cligne des yeux et j’crois que l’image de Tsu qui embrasse sa main restera dans un coin de ma tête, tellement ça m’a surpris. Amusé, j’referme la porte de sa chambre tant que y’a personne.
- Alors, elle s’en sort comment ta main ?
J’étire les lèvres en un petit sourire amusé, et la fixe du regard avec plus de profondeur, les yeux charmeurs :
- Tu sais, si t’as envie d'embrasser quelqu'un… Autant faire ça en conditions réelles. En tout cas j’suis là, t'as qu'à demander.
- Tenue de Pablo:
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 333■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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Ft. Pablo Mora
Le xx.xx.xx
Comme un début de mauvais rêve, la porte s’ouvre. Sursautant, Tsumugi cache sa main dans son dos, comme une enfant prise en faute qui tente vainement de cacher ses méfaits. Pablo. Les paupières papillonnantes, surprise qu’il soit entré si soudainement, elle entrouvre la bouche, semble presque manque d’air, à l’image d’un poisson hors de l’eau. Son cœur, passant de zéro à cent en trois secondes, à l’image d’une Lexus LFA, elle espère qu’il n’a rien remarqué, mais le jeune homme, en refermant la porte, brise tous ses espoirs et elle n’aurait pas été surprise de voir la mention « system error » inscrite sur son propre front. Réfléchir lui étant tout à fait impossible, elle ne prend même pas le temps de tourner sa langue trente-six fois dans sa bouche avant de répondre.
« Alors là aucune idée, je n'ai pas de point de comparais…On… » Se rendant compte bien trop tard de ce qu’elle dit, Tsumugi pâlit. « Oh put***… O-o-oublie ce que je viens de dire !! » Panique t-elle avant de plaquer sa main sur sa bouche. « La honte… Je… »
Elle voudrait disparaitre. Un problème n’arrivant jamais seul, le voilà qui en rajoute une couche, finissant d’achever les connexions défaillantes du système-Tsumugi. S’empourprant, elle lève les yeux vers ceux de Pablo, puis les laisse glisser jusqu’à ses lèvres, les caresse du regard un bref instant avant de remonter soudainement vers les orbes d'Emeraude.
« A-a-atten-ten-tend… Tu v-viens de me proposer de … De… N-non non je …. Je… Tu… D-demandé..?! M-mais ça se fait pas comme… Je… E-e-et… Faudrait que … Enfin …. Mais.. C’est pas… Je… Je sais même pas si je t’att… T’attires... Tu… N-non … Oh me*de…»
Elle balbutie, Tsumugi. Le regard plongé dans celui de son camarade. Il faut dire que même s’il est son camarade, son ami, elle l’a toujours trouvé très séduisant, Pablo. Et depuis son arrivée, il était parfois arrivé de faire battre son petit cœur un peu plus fort, entre ses attitudes, ses compliments, ses encouragements, comme ce jour à la cantine avant de monter sur l’échafaud. Mais même classé deuxième sur sa liste des beaux garçons, si elle l’a rêvé, fantasmé, pas plus tard qu’avant cette entrée fracassante, elle n’a jamais sérieusement pensé qu’il aurait pu vouloir l’embrasser, ni que l’opportunité se présenterait à elle d’une telle façon et encore moins qu’elle la trouverait si séduisante. Elle ne pouvait pas, ne devait pas… Pour qui passerait-elle ? Et surtout, elle venait de lui avouer qu’elle n’avait jamais embrassé autre chose que sa main. La situation, trop irréelle à ses yeux, mériterait un traitement d’urgence avant qu’elle ne sorte une nouvelle énormité.
« P-Pablo dit moi, tu connais le phénomène de … De l’effet de passage de porte ? Genre quand tu changes de pièce dans un but précis et qu’une fois arrivée, tu oublies ce que tu devais faire ? Bah tu veux pas sortir de la chambre pour oublier… Carrément... Tout ça… E-et re-rentrer ensuite…? »
Depuis quand le regard de Pablo est-il si envoûtant ? Aussi vert, aussi intense ? Elle y décèlerait une certaine douceur qui contraste avec l’amusement qu’il affiche. Il se moque d’elle. Ce ne peut être que ça. Couinant désespérément, ses mains remontent sur ses paupières qu’elle ferme précipitamment. Si elle ne le voit pas, il ne peut pas la voir non plus… A défaut de pouvoir fuir par la porte qui se tient narquoisement derrière le jeune homme, ou de pouvoir se fondre dans le décor et disparaitre. Se transformer en puce, ou en microbe lui semble être un sort plus enviable que de subir les taquineries de son camarade.
« Oh P-Pa-Pablo… M-me regarde même pas ! J’ai trop honte ! J-je dis n’importe quoi… »
- Pablo K. MoraElève ; en 3ème année■ Age : 31■ Messages : 495■ Inscrit le : 25/02/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
Le sourire malicieux, je m'adosse contre la porte et la regarde cafouiller avec amusement. Est-ce que je viens de lui demander ? J'acquiesce d'un simple "Hm-hm" affirmatif, sans bouger de ma place. Si elle m'attire ? Evidemment. Et elle doit s'en douter un peu, au fond. Ou pas ? Les filles timides ont toujours le don de se dénigrer, mais quand même... Sans la quitter du regard, j'écoute tout sourire les élucubrations de cette nouvelle théorie. Ce qui me fait sourire de plus belle, dévoilant une rangée de dents blanche façon colgate, et la fixant avec encore plus d'intensité. Tsumugi rougit et cherche à se cacher le visage, mais ça ne fait qu'attiser les braises du postulat de départ.
Je me décolle lentement de la porte, avance tranquillement vers la jolie blonde, lève doucement les bras en m'arrêtant juste devant elle, posant mes mains sur les siennes. Je les décolle lentement des ses paupières et baisse ses gardes sans lui mettre de pression, avant de venir tenir son menton entre mes doigts pour lever légèrement sa tête vers la mienne.
- Et si je n'avais pas envie d'oublier, moi ? Et si je voulais plutôt...
Mon autre main passe une mèche derrière son oreille et se place derrière sa nuque. Pendant quelques secondes, je détaille son visage du regard, ses yeux noisettes légèrement embués et brillants, de jolies joues roses encore gênées par la situation, et ces lèvres... Mon regard s'y attarde un instant avant de remonter pour fixer les siens de nouveau, approchant à quelques centimètres de ses lèvres avec une pointe de désir et de chaleur, pour lui demander silencieusement son accord.
- Tenue de Pablo:
Made by Meuh
So small in a massive universe, I'll find my place when I stop living with this curse
- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 333■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Ft. Pablo Mora
Le xx.xx.xx
Elle a disparu, Tsumugi. Plongée de le noir, plongée dans sa honte, elle presse ses mains sur son visage tout en priant, espérant que tout ne soit qu’un bien mauvais rêve. Un cauchemar, comme ceux dans lesquels elle se retrouve en sous-vêtement devant la classe ou que ses dents lui tombent. Elle s’imagine ouvrir les yeux, être allongée dans son lit et bâiller à s’en décrocher la mâchoire avant d’entamer une nouvelle journée. Mais la chaleur sur le dos de ses mains est bien réelle. La clarté qui filtre d’entre ses doigts lorsqu’elle ouvre ses paupières aussi. Ses bras, sous l’invitation de son camarade, s'abaissent et le visage de Pablo apparaît dans toute sa beauté. Son cœur manque un battement. Elle peine à contrôler sa respiration et plus encore, elle peine à soutenir son regard. Baissant les yeux, baissant la tête, elle sent une vague de frisson rouler sous sa peau lorsque Pablo lui attrape le menton et l’empêche de se détourner de lui.
«… Plutôt…? » Répète-t-elle, un peu bêtement, un peu paniquée, alors que les connections dans son esprit sont déjà faites.
Les gestes de Pablo sont doux, assurés. Et s’il ne laisse aucun doute sur ses intentions, sur ses envies, Tsumugi ne se sent pas forcée, encore moins oppressée. Comme s’il lui laissait une porte ouverte pour pouvoir s’échapper. Non. C’est encore différent. Il se contente de l’observer, la regarder et les secondes s’égrainent comme le sable fin du temps dans son sablier. Elle prend conscience, Tsumugi, que Pablo ne tentera rien sans un geste de sa part. Elle prend conscience des limites que s’impose le jeune homme, du respect qu’il semble avoir pour elle et elle l’espère de toutes les filles qui se sont retrouvées dans la même situation qu’elle. Cela ne lui donne que plus envie de découvrir de nouvelles sensations, de pour une fois s’abandonner plutôt que regretter de ne pas avoir essayé, de ne pas avoir tenu compte de ses propres désirs et du débordement d’affection qu’elle ressent pour Pablo en cet instant.
Hésitantes, ses mains se posent sur son torse qu’elle sent, musclé et bien dessiné sous ses doigts. En la matière, ses connaissances sont essentiellement théoriques, trouvées dans les livres, les dramas, les mangas, ses propres recherches. Elle a presque l’impression de se trouver en TP d’examen sans avoir jamais pratiqué. Persuadée d’être nulle, de ne rien valoir, elle rassemble néanmoins son courage pour se jeter à l’eau. Fermant les yeux, se haussant sur la pointe des pieds, elle pose ses lèvres sur les siennes en un bisou éclair. S’il ne ressemble en rien aux baisers Hollywoodiens, ni même à ses attentes et sûrement encore moins à celles de Pablo, Tsumugi espère qu'il le verra comme une affirmation, une autorisation, une acceptation, à défaut de pouvoir parler et risquer de briser leur bulle. Dans son regard, le doute s’est envolé, remplacé par l’envie et la chaleur.
- Pablo K. MoraElève ; en 3ème année■ Age : 31■ Messages : 495■ Inscrit le : 25/02/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-1
❖ Arrivé(e) en : Fin Novembre 2016
La main tenant son menton, mon pouce vient caresser tendrement sa peau, frôlant ses lèvres en guise de réponse. Sans lâcher son regard, je lui souris de plus belle et sens la tension monter d'un cran quand Tsumugi pose les paumes sur mon torse, avant de se hausser sur la pointe des pieds pour réduire les quelques centimètres qui nous sépare à zéro. Ses lèvres se posant sur les miennes étaient bien plus explicites que n'importe quel signal pour me donner le feu vert. Alors si son baiser avait eu lieu en un éclair, il ne faut pas plus que le temps d'un cri de tonnerre censé le suivre pour que mes lèvres viennent retrouver les siennes. Elles se posent contre elles une première fois lentement, une deuxième fois un plus envieuse, puis mes lèvres viennent s'emparer de sa lèvre inférieure pour l'embrasser avec un peu plus d'ardeur alors que mes paupières se ferment. Tsumugi a beau avoir été prise sur le fait de son inexpérience, elle ne manque pas de courage pour braver l'inconnu et pour le coup... je m'en régale. Ma main sur son menton glisse le long de son cou pour se poser sur sa nuque en la faisant frissonner, l'autre main glisse dans son dos pour presser sa taille contre moi, alors que je prolonge notre baiser un peu plus encore. Ses lèvres sont douces et agréables, son souffle se réchauffe, et je me laisse porter par cette vague de sensations pour profiter de l'instant. Un premier baiser appréciable. Et ce jusqu'à ce que je finisse par décoller les lèvres des siennes.
Reprenant calmement mon souffle, je colle mon front contre le sien, rouvrant les paupières pour fixer ses prunelles et je finis par étirer un sourire, retirant lentement ma main de sa nuque.
- Toi qui voulait que j'oublie, je suis bien content de ne pas l'avoir fait.
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- Tsumugi SatoA l'université ; 1è année■ Age : 29■ Messages : 333■ Inscrit le : 17/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-3
❖ Arrivé(e) en : Début Novembre 2017
Ft. Pablo Mora
Le xx.xx.xx
À peine retirées, à peine un battement de cils et voilà que les lèvres de Pablo sont à nouveau sur les siennes. Un couinement de surprise lui échappe. Honteuse, elle se sent s’empourprer, mais cela ne l’empêche pas de répondre au baiser de Pablo. Nerveuse, fébrile, ses mains se raccrochent à lui alors qu’elle essaye de se souvenir des conseils qu’elle a pu lire, les lèvres, pas trop molles, pas trop dures, entrouverte, mais pas piste d'atterrissage non plus… Elle est frustrée parce qu’elle ne sait pas si elle s’y prend bien, si son bisou est agréable pour Pablo, mais très vite elle prend conscience que si elle se pose trop de question, elle ne sera pas capable de juste profiter du moment. Se détendant, elle ferme ses paupières et se laisse tout simplement porter. Pablo, lui caresse la mâchoire, le cou, puis comme s’il avait été plus loin, un frisson s’amuse à la parcourir et c’est soudainement beaucoup mieux que ce à quoi elle s’attendait. Ses bras s’enroulant autour du cou du jeune homme, elle se grandit, se haussant sur ses pieds pour se sentir plus proche de lui. C’est agréable et elle ne regrette en rien, même lorsqu’il met au baiser et qu’elle peine à reprendre son souffle, encore sous le coup des émotions.
« Je… Je suis contente que tu ne l’aies pas fait aussi… » Avoue-t-elle à mi-voix, baissant les yeux, soudainement intimidée.
Elle sourit, Tsumugi, les yeux brillants, les joues chaudes et le cœur qui bat encore. Lentement, elle détache ses bras du cou de Pablo, laisse ses mains glisser légèrement sur son torse avant de rejoindre le vide quand ils s’éloignent l’un de l’autre. Encore fébrile, elle arrange une mèche de ses cheveux derrière son oreille.
« O-on y va du coup ? On va manger ? »
Elle lui sourit avec douceur, comme on ferme la parenthèse d’un moment de tendresse.
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