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- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Arizona était arrivée il y a quelques semaines et le moins que l'on puisse dire c'est que ça avait été la course: entre son emménagement dans un petit appartement du centre-ville, sa rentrée au campus et tous les dossiers qu'elle devait traiter, Arizona ne savait plus où donner de la tête. Elle était un peu fatiguée, c'est vrai, pourtant elle était incroyablement stimulé et surtout elle se sentait utile. Lorsqu'elle travaillait à Tokyo, la petite brune avait aussi beaucoup de travail. La société japonaise avait tendance à cacher sa misère, qu'elle soit sociale ou financière et à traiter les personnes qui en souffre comme des bêtes de foire, des marginaux. Arizona, elle ne se gênait pas pour mettre un grand coup dans la fourmilière et taper du point quand il le fallait. À Tokyo, le rythme effréné l'avait un peu essoufflé, c'est pour cette raison qu'elle avait décidé de venir à Kobe après avoir passé 10 ans dans la capitale. L'université et le lycée de Kobe étaient des établissements réputés et de haut standing alors elle pensait pouvoir lever le pied. Quelle erreur ! Entre les étudiants étrangers, les boursiers, ceux qui n'ont pas de famille et ceux qui en ont une, mais avec qui c'est très compliqué, elle avait vraiment de quoi faire. Finalement, elle, qui pensait s'ennuyer, avait une charge de travail presqu'aussi importante qu'à Tokyo.
On était le vendredi 20 avril et ce soir là la jeune américano-syrienne avait encore fini tard. Il était déjà 20h30 lorsqu'elle ferma la porte de son bureau. La nuit était tombée depuis un moment et elle avait pas mal de route jusqu'à son appartement du centre-ville et malheureusement, elle n'avait pas encore son permis à cause de ses 3 échecs consécutifs à l'examen. Alors après avoir pris un bus elle devait encore marché 15 min pour arriver jusqu'à chez elle. C'était vendredi et il y avait encore pas mal de monde dehors. L'air était doux, c'était agréable, Arizona s'engagea dans une petite rue, elle avait plusieurs dossiers sous le bras droit alors que son épaule gauche soutenait son sac à main tout aussi chargé. La jeune femme portait un pantalon stiletto bleu marine, une chemise à petits carreaux noirs et blancs et une paire de basket blanche. Pour habiller sa tenue, elle portait une montre à son poignet gauche et un collier de perles dorées à son cou. Ses cheveux détachés lui donnaient chaud. Elle n'avait qu'une envie, c'était d'arriver chez elle le plus vite possible.
Plus loin dans cette petite rue déserte, elle entendit du bruit, comme si deux personnes étaient en train de se disputer. Au fur et à mesure où elle s'enfonçait dans cette rue les voix devenait de plus en plus forte et les insultes commençaient à fuser. Une femme criait elle avant l'air d'avoir peur. C'est alors qu'Ari vue arrivé en courant une femme complètement apeurée, derrière elle, un homme qui semblait en avoir après elle. D'abord surprise, Arizona comprit très vite de quoi il s'agissait. Un homme d'une trentaine d'année visiblement soûl se mit à hurler sur une femme du même âge : brune, menu, elle paraissait très fragile. L'homme ordonna à la femme de rentrer quant à elle, elle le suppliait de la laisser tranquille. La pauvre n'était vêtu que d'une robe de chambre et lui comme elle n'avait même pas remarquer la présence de l'assistante social.
La situation était complètement en train de dégénérer et Arizona décida d'intervenir lorsque l'homme commença à vouloir lever la main sur cette femme. La petite brune arriva derrière eux et attrapa le bras de l'homme avec sa main libre. Elle savait pertinemment qu'elle ne faisait pas le poids face à lui, mais même si elle avait peur ses convictions la forcèrent à intervenir.
"Arrêtez laissez la tranquille!"On était le vendredi 20 avril et ce soir là la jeune américano-syrienne avait encore fini tard. Il était déjà 20h30 lorsqu'elle ferma la porte de son bureau. La nuit était tombée depuis un moment et elle avait pas mal de route jusqu'à son appartement du centre-ville et malheureusement, elle n'avait pas encore son permis à cause de ses 3 échecs consécutifs à l'examen. Alors après avoir pris un bus elle devait encore marché 15 min pour arriver jusqu'à chez elle. C'était vendredi et il y avait encore pas mal de monde dehors. L'air était doux, c'était agréable, Arizona s'engagea dans une petite rue, elle avait plusieurs dossiers sous le bras droit alors que son épaule gauche soutenait son sac à main tout aussi chargé. La jeune femme portait un pantalon stiletto bleu marine, une chemise à petits carreaux noirs et blancs et une paire de basket blanche. Pour habiller sa tenue, elle portait une montre à son poignet gauche et un collier de perles dorées à son cou. Ses cheveux détachés lui donnaient chaud. Elle n'avait qu'une envie, c'était d'arriver chez elle le plus vite possible.
Plus loin dans cette petite rue déserte, elle entendit du bruit, comme si deux personnes étaient en train de se disputer. Au fur et à mesure où elle s'enfonçait dans cette rue les voix devenait de plus en plus forte et les insultes commençaient à fuser. Une femme criait elle avant l'air d'avoir peur. C'est alors qu'Ari vue arrivé en courant une femme complètement apeurée, derrière elle, un homme qui semblait en avoir après elle. D'abord surprise, Arizona comprit très vite de quoi il s'agissait. Un homme d'une trentaine d'année visiblement soûl se mit à hurler sur une femme du même âge : brune, menu, elle paraissait très fragile. L'homme ordonna à la femme de rentrer quant à elle, elle le suppliait de la laisser tranquille. La pauvre n'était vêtu que d'une robe de chambre et lui comme elle n'avait même pas remarquer la présence de l'assistante social.
La situation était complètement en train de dégénérer et Arizona décida d'intervenir lorsque l'homme commença à vouloir lever la main sur cette femme. La petite brune arriva derrière eux et attrapa le bras de l'homme avec sa main libre. Elle savait pertinemment qu'elle ne faisait pas le poids face à lui, mais même si elle avait peur ses convictions la forcèrent à intervenir.
l'homme surprit baissa les yeux sur Arizona williams qui s'écarta pour se mettre entre les deux.
"Laisse-la tranquille, tu vois bien que tu lui fais peur!"Agacé et toujours aussi énervé l'homme hurla sur Arizona.
"Mais de quoi tu te mêles toi ?! Dégage ou c'est toi qui vas t'en prendre une !"Arizona était terrorisée, mais ne laissa rien transparaitre.
"Je n'ai pas peur de toi, sois tu t'en vas sois j'appelle la police tout de suite."Arizona se tourna alors vers la femme afin de lui adresser un regard rassurant et complice. Mais contre toute attente, la jeune femme paraissait encore plus paniqué par ce que venait dire Arizona que par l'homme qui la menaçait.
"Ne vous en faite pas, je reste avec vous.""n...non... Non! Dégage !"
La femme poussa violemment Arizona qui fit tomber tous ses dossiers et retourna auprès de ce qui semblait être son petit ami. Abasourdie, l'assistante sociale observait la scène. C'était irréel pour elle. La femme s'excusa auprès de son compagnon, qui lui saisit fort le bras et grogna doucement qu'elle allait le regretter une fois rentré. Cette femme était sous emprise, c'était évidement. Elle savait qu'elle prenait des gros risques, mais elle ne pouvait pas les laisser partir, cette femme était en danger.Arizona hurla :
"Arrête ! Je sais que tu as peur ! Mais si j'appelle la police, cet homme te laissera tranquille !" Elle hésita un instant puis reprit "écoute, je suis assistante sociale, je peux t'aider, je connais bien les lois." Arizona saisit son téléphone portable. "Ne t'inquiète pas je-"Et avant qu'elle n'aie eu le temps de saisir le numéro de la police, la femme s'avança vers elle et lui assena une gifle d'une puissance rare. Le bruit de la main contre sa joue fut si fort qu'il raisonna dans toute la rue. Arizona n'avait pas bougé d'un poil, mais elle était sonnée, du sang coulait doucement de son nez. La femme, quant à elle, n'était plus du apeurée semblait avoir repris confiance et assurance.
"On vous connaît les assistantes sociales toujours à venir foutre la merde dans la vie des gens ! Dégage maintenant personne n'a besoin de toi ici."Arizona balbutia quelques mots en arabe.
"إنه هراء" (C'est n'importe quoi !")..."Tu ne peux pas rester avec ce type أنت سكير" (tu es un ivrogne.)
Le couple la regarda, parler dans une langue qu'ils ne connaissaient pas, comme si c'était elle le problème désormais. Arizona était hors d'elle, elle ne supportait pas la violence ni l'injustice et là, c'était tout à la fois, la victime devenait l'agresseur et elle-même devenait une victime. En règle général, elle savait garder son sang-froid ce genre de situation un peu violente lui était déjà arrivé au travail même si elle ne s'était jamais faite agresser physiquement. Mais cette fois-ci qu'une femme victime de violence conjugale prenne le parti de son agresseur ça, ça l'a mettait hors d'elle. Comment ce vulgaire alcoolique presqu'incapable de tenir sur ses jambes pouvait-il avoir une telle emprise ?
Citation
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 738■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
- "Allez profite de ta soirée, mais pas trop quand même hein, que tu sois en forme demain pour bosser ! On a un gros programme !!"
Je me retiens bien de rétorquer qu'il ferait mieux de s'appliquer ses propres conseils à Genzo lorsqu'on se quitte à la sortie du bar où il m'avait donné rendez-vous pour me parler de son prochain projet. Parce que si je prends déjà la direction du campus pour rejoindre les dortoirs (ce n'est pas comme si j'avais vraiment des amis avec qui passer mes soirées) mon boss lui, semble bien parti pour occuper sa nuit à s'enivrer et s'adonner à tous les excès qu'il affectionne tant. Raison pour laquelle j'ai poliment décliné son invitation à poursuivre avec lui.
Après l'avoir salué je m'enfonce un peu plus en ville, direction l'arrêt de bus le plus proche qui me permettra de rentrer. C'est que j'ai encore un programme chargé pour ce soir. Si j'ai accepté de travailler pour Genzo afin de garder un salaire assuré (et parce qu'il paye bien mine de rien), mon activité principale reste celle d'influenceur. Et si le salaire est bien plus aléatoire, il est aussi fortement corrélé au nombre de contenus que je propose et avec la reprise des cours, ça nécessite une certaine rigueur de travail.
Alors forcément, quand j'entends ces voix s'élever à mesure que j'avance, mon premier réflexe est de les ignorer totalement. Après tout, ce n'est pas mon problème, j'en ai déjà bien assez à gérer dans ma propre vie pour ne pas me mêler de ceux des autres. Mais il faut croire que le destin a décidé de mettre mon désintérêt à l'épreuve. Je les entends désormais très nettement ces échanges animés. Trois voix. Une masculine, deux féminines. Ce n'est pas bien compliqué de refaire le schéma de la scène. Pourquoi est-ce que je n'ai pas mis mon casque sur les oreilles et la musique à fond au juste ? Ca aurait été une bonne idée. Probablement que je n'aurais pas ralenti en apercevant les silhouettes responsables de tout ce boucan. Et que je n'aurais jamais vu ce geste qui réussi à stopper ma progression sans que je ne m'en rende compte.
Bah voilà. Super. Moi qui voulais seulement rentrer profiter de ma soirée tranquillement à travailler de nouveaux morceaux, je me vois changer d'itinéraire sans même que mon cerveau n'ait été consulté et, mon libre arbitre toujours en grève, me voilà planté à côté de celle dont le visage est désormais marqué par l'altercation qui vient d'avoir lieu. Mon air aimable (lol non, c'est ironique bien sûr) toujours collé au visage, je prends quelques secondes pour observer les deux autres, le couple donc, a priori, qui est désormais face à moi. Mouais, rien de très intéressant à voir en somme. Et c'est avec un soupire (de dépit, parce que pour le coup je me demande bien ce que je fous là) que je me permets d'intervenir sans rien demander à personne.
- "Si vous ne voulez vraiment pas que les autres viennent se mêler de votre vie, commencez par être un peu plus discrets. Personne n'a envie d'entendre vos disputes. Et vous auriez pu tomber sur bien plus emmerdant qu'elle en matière d'intrusion de la vie privée, alors vous feriez mieux de faire profile bas avant qu'on ne vous tombe dessus pour violences physiques."
Et j'aurais pu ajouter qu'ils n'ont visiblement besoin de personne pour venir foutre la merde dans leur vie, mais je n'ai pas très envie d'avoir à me battre. Il y a bien longtemps que je n'ai plus eu à le faire, mon frère se débrouillant désormais très bien seul en la matière, et je m'en passe bien. Les bras le long du corps, je reste debout, stoïque, le regard planté dans celui de la femme qui n'est qu'à deux mètres de moi, et qui fini par retourner bien vite auprès de son mec.
Je me retiens bien de rétorquer qu'il ferait mieux de s'appliquer ses propres conseils à Genzo lorsqu'on se quitte à la sortie du bar où il m'avait donné rendez-vous pour me parler de son prochain projet. Parce que si je prends déjà la direction du campus pour rejoindre les dortoirs (ce n'est pas comme si j'avais vraiment des amis avec qui passer mes soirées) mon boss lui, semble bien parti pour occuper sa nuit à s'enivrer et s'adonner à tous les excès qu'il affectionne tant. Raison pour laquelle j'ai poliment décliné son invitation à poursuivre avec lui.
Après l'avoir salué je m'enfonce un peu plus en ville, direction l'arrêt de bus le plus proche qui me permettra de rentrer. C'est que j'ai encore un programme chargé pour ce soir. Si j'ai accepté de travailler pour Genzo afin de garder un salaire assuré (et parce qu'il paye bien mine de rien), mon activité principale reste celle d'influenceur. Et si le salaire est bien plus aléatoire, il est aussi fortement corrélé au nombre de contenus que je propose et avec la reprise des cours, ça nécessite une certaine rigueur de travail.
Alors forcément, quand j'entends ces voix s'élever à mesure que j'avance, mon premier réflexe est de les ignorer totalement. Après tout, ce n'est pas mon problème, j'en ai déjà bien assez à gérer dans ma propre vie pour ne pas me mêler de ceux des autres. Mais il faut croire que le destin a décidé de mettre mon désintérêt à l'épreuve. Je les entends désormais très nettement ces échanges animés. Trois voix. Une masculine, deux féminines. Ce n'est pas bien compliqué de refaire le schéma de la scène. Pourquoi est-ce que je n'ai pas mis mon casque sur les oreilles et la musique à fond au juste ? Ca aurait été une bonne idée. Probablement que je n'aurais pas ralenti en apercevant les silhouettes responsables de tout ce boucan. Et que je n'aurais jamais vu ce geste qui réussi à stopper ma progression sans que je ne m'en rende compte.
Bah voilà. Super. Moi qui voulais seulement rentrer profiter de ma soirée tranquillement à travailler de nouveaux morceaux, je me vois changer d'itinéraire sans même que mon cerveau n'ait été consulté et, mon libre arbitre toujours en grève, me voilà planté à côté de celle dont le visage est désormais marqué par l'altercation qui vient d'avoir lieu. Mon air aimable (lol non, c'est ironique bien sûr) toujours collé au visage, je prends quelques secondes pour observer les deux autres, le couple donc, a priori, qui est désormais face à moi. Mouais, rien de très intéressant à voir en somme. Et c'est avec un soupire (de dépit, parce que pour le coup je me demande bien ce que je fous là) que je me permets d'intervenir sans rien demander à personne.
- "Si vous ne voulez vraiment pas que les autres viennent se mêler de votre vie, commencez par être un peu plus discrets. Personne n'a envie d'entendre vos disputes. Et vous auriez pu tomber sur bien plus emmerdant qu'elle en matière d'intrusion de la vie privée, alors vous feriez mieux de faire profile bas avant qu'on ne vous tombe dessus pour violences physiques."
Et j'aurais pu ajouter qu'ils n'ont visiblement besoin de personne pour venir foutre la merde dans leur vie, mais je n'ai pas très envie d'avoir à me battre. Il y a bien longtemps que je n'ai plus eu à le faire, mon frère se débrouillant désormais très bien seul en la matière, et je m'en passe bien. Les bras le long du corps, je reste debout, stoïque, le regard planté dans celui de la femme qui n'est qu'à deux mètres de moi, et qui fini par retourner bien vite auprès de son mec.
- Tenue Shin:
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Un mélange de colère et de peur avait envahi Arizona. La compassion qu'elle avait pour cette pauvre femme se mélangeait à la haine de ce retournement de situation. La douleur de la gifle qu'elle s'était prise et la sensation de chaud sur sa joue n'avaient fait qu'accentuer ce sentiment de colère. Espèce de petite conne. C'est exactement ce que se disait Arizona. Elle aurait pu leur foncer dedans même si elle ne faisait clairement pas le poids face à ses deux-là. Elle avait envie de leur arracher la tête. Souvenez-vous, Arizona avait du mal à gérer sa colère parfois. C'est exactement ce qui était en train de se passer. La bienveillance de l'assistante sociale avait complètement disparu à ce moment. Pourtant son corps restait figé, du moins elle n'arrivait pas à faire un pas en avant, par contre tous ses membres tremblait. Ça, c'était la peur. Le sang avait arrêté de couler, des taches rouge ici et la sur son chemisier étaient venu se poser.
Elle n'avait pas encore remarqué la préceinte de l'homme derrière elle, ça n'avait duré que quelques secondes avant qu'il n'arrive à sa hauteur et pourtant ça lui était paru comme une éternité. Et puis, comme dans un film, elle entendit une voix tout près d'elle. Inutile de lui demander ce que ce mystérieux jeune homme avait dit, ses grand yeux marron était posé sur cet homme aux cheveux blancs et au regard impassible. Il était venu la sauver, ce bel inconnu, visiblement, elle ne perd pas le nord pour ces choses-là. Peu importe ce qu'il leur avait dit, je couple de dégénéré du bocal avait décidé de faire demi-tour non sans quelques insultes bien visé adressé à la jeune femme. Mais elle ne les écoutait déjà plus. Ils avaient dû avoir peur que cette arrivée impromptue ne ramène plus de monde. Et puis c'est tellement plus simple de s'en prendre à une femme seule.
Le silence était revenu dans la rue pourtant, Arizona ne bougeait toujours pas. Ses yeux étaient toujours posés sur lui. Elle n'était vraiment pas du genre à être une demoiselle en détresse, mais elle le regardait comme s'il venait littéralement de lui sauver la vie. Le saignement de nez reprit de plus belle, ce qui la fit sortir de sa léthargie.
Elle n'avait pas encore remarqué la préceinte de l'homme derrière elle, ça n'avait duré que quelques secondes avant qu'il n'arrive à sa hauteur et pourtant ça lui était paru comme une éternité. Et puis, comme dans un film, elle entendit une voix tout près d'elle. Inutile de lui demander ce que ce mystérieux jeune homme avait dit, ses grand yeux marron était posé sur cet homme aux cheveux blancs et au regard impassible. Il était venu la sauver, ce bel inconnu, visiblement, elle ne perd pas le nord pour ces choses-là. Peu importe ce qu'il leur avait dit, je couple de dégénéré du bocal avait décidé de faire demi-tour non sans quelques insultes bien visé adressé à la jeune femme. Mais elle ne les écoutait déjà plus. Ils avaient dû avoir peur que cette arrivée impromptue ne ramène plus de monde. Et puis c'est tellement plus simple de s'en prendre à une femme seule.
Le silence était revenu dans la rue pourtant, Arizona ne bougeait toujours pas. Ses yeux étaient toujours posés sur lui. Elle n'était vraiment pas du genre à être une demoiselle en détresse, mais elle le regardait comme s'il venait littéralement de lui sauver la vie. Le saignement de nez reprit de plus belle, ce qui la fit sortir de sa léthargie.
"Ah!!!...oh euh pardon...Je"
Paniqué, elle frotta son nez contre sa manche, pour être plus présentable, mais c'était pire, elle avait du sang un peu partout maintenant. Elle avait du sang sur le visage maintenant. Elle lui tendit la main pour serrer la sienne comme pour se présenter. Aller savoir pourquoi. Puis la retira lorsqu'elle se rendit compte qu'elle l'avait taché de sang elle aussi. Arizona était complètement D-E-B-O-R-D-E!
"Pardon ! J-Je m'appelle Arizona" personne de lui avait demandé, mais bon, elle était débordé, on vous a dit. elle s'abaissa pour ramasser ses dossiers toujours aussi confuse. "Merci beaucoup pour votre aide ! En-en fait, je pensais qu'elle était en danger du coup, je suis intervenu et..et finalement non et-et...Bon la gifle ce n'est pas grand-chose hein...Mais j'ai eu peur. Heureusement que vous êtes arrivé, je ne sais pas comment vous remercier!"
Elle voulait faire bonne figure et avoir l'air normal, mais c'était raté, la jeune femme était en état de choc alors avant vous dire qu'elle s'en mêlait les pinceaux entre le japonais, l'arabe et l'anglais ce qui donnait un discours à la limite du compréhensible. Son corps tremblait encore, mais elle voulait encore donner l'impression que tout allait bien alors elle souriait.
"Dis ? T'as pas une cigarette ?"
Ce n'était pas vraiment ce qu'on demandait à une personne qui venait de nous sauver, mais c'était comme si les mots sortaient aléatoirement de sa bouche.
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 738■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Les deux clowns tournent les talons libérant un certain poids dans ma poitrine (c'est toujours inconfortable comme situation) mais si je croyais en avoir fini et pouvoir reprendre ma route comme si de rien n'était, il faut croire que je me suis largement fourvoyé. Bon, ok, pourquoi elle me regarde comme si j'étais sorti tout droit d'un portail dimensionnel là ? Je sais bien que ma gueule me vaut souvent quelques coups d’œil déplacés, mais ils ne s'attardent jamais aussi longtemps.
Mais bientôt, c'est un tout autre paramètre qui attire mon attention, puisque du sang se met à couler de plus belle du nez de celle qui change subitement d'expression. Et si je m'attendais à la voir sortir un mouchoir ou quoi que ce soit d'autre pour absorber le liquide qui s'échappe, une fois de plus, je suis très loin du compte. Mes yeux s'agrandissent sous la surprise de son geste. Nan mais qui fait ça ?!! Bouché bée, ayant presque un peu de peine pour cette pauvre manche qui aura probablement du mal à retrouver sa couleur d'origine un jour, je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit que la voilà qui embraye sur... Tout autre chose.
Et là c'est la dégringolade dans mon cerveau. Qu'est-ce que je m'en fous de son prénom là tout de suite !! Il y a quand même plus urgent que de vulgaires civilités ! Ce surplus d'information ayant déclenché la phase de freeze, ses mots ne trouvent aucun écho en moi et me traversent comme si elle parlait une toute autre langue. Peut-être est-ce le cas d'ailleurs ? Je l'ai bien entendu prononcer des mots que je suis totalement incapable de déchiffrer un peu plus tôt. Mais ce n'est pas le problème.
Oh bordel, pourquoi est-ce qu'il faut que ça me tombe dessus ? C'est le karma c'est ça ?
- "Le sens des priorités c'est vraiment pas ton truc hein."
Comme l'instinct de survie manifestement, mais ce n'est peut-être pas la peine d'insister. Bien sûr que j'ai des clopes, mais là tout de suite, il y a autrement plus urgent à faire que de s'en cramer une. Et pourtant, je sais exactement ce qu'est la sensation de manque.
- "T'as pas plutôt un mouchoir ou, j'sais pas, n'importe quoi de mieux que tes fringues pour faire passer ces saignements ?"
J'y peux rien si ce sont toujours les meufs qui ont des tonnes de choses dans leurs sacs. Parce que moi, eh bien mes poches contiennent déjà des clopes, mon portefeuille, mon téléphone et mes clés, pas de place supplémentaire pour du superflus. Non mais bien sûr que si elle n'a vraiment rien d'autre, du tissu ça peut faire l'affaire accompagné d'une légère pression. ET POURQUOI EST-CE QU'ELLE N'A PAS COMMENCE PAR ARRÊTER CET ECOULEMENT NASAL ??
J'suis pas fait pour gérer ce genre de situation moi...
- "Et puis adosse toi au moins au mur et garde la tête penchée vers le bas en respirant calmement par la bouche, au lieu de t'agiter dans tous les sens là. J'ai pas envie de gérer un malaise en plus."
Nan mais c'est vrai !
Mais bientôt, c'est un tout autre paramètre qui attire mon attention, puisque du sang se met à couler de plus belle du nez de celle qui change subitement d'expression. Et si je m'attendais à la voir sortir un mouchoir ou quoi que ce soit d'autre pour absorber le liquide qui s'échappe, une fois de plus, je suis très loin du compte. Mes yeux s'agrandissent sous la surprise de son geste. Nan mais qui fait ça ?!! Bouché bée, ayant presque un peu de peine pour cette pauvre manche qui aura probablement du mal à retrouver sa couleur d'origine un jour, je n'ai pas le temps de dire quoi que ce soit que la voilà qui embraye sur... Tout autre chose.
Et là c'est la dégringolade dans mon cerveau. Qu'est-ce que je m'en fous de son prénom là tout de suite !! Il y a quand même plus urgent que de vulgaires civilités ! Ce surplus d'information ayant déclenché la phase de freeze, ses mots ne trouvent aucun écho en moi et me traversent comme si elle parlait une toute autre langue. Peut-être est-ce le cas d'ailleurs ? Je l'ai bien entendu prononcer des mots que je suis totalement incapable de déchiffrer un peu plus tôt. Mais ce n'est pas le problème.
Oh bordel, pourquoi est-ce qu'il faut que ça me tombe dessus ? C'est le karma c'est ça ?
- "Le sens des priorités c'est vraiment pas ton truc hein."
Comme l'instinct de survie manifestement, mais ce n'est peut-être pas la peine d'insister. Bien sûr que j'ai des clopes, mais là tout de suite, il y a autrement plus urgent à faire que de s'en cramer une. Et pourtant, je sais exactement ce qu'est la sensation de manque.
- "T'as pas plutôt un mouchoir ou, j'sais pas, n'importe quoi de mieux que tes fringues pour faire passer ces saignements ?"
J'y peux rien si ce sont toujours les meufs qui ont des tonnes de choses dans leurs sacs. Parce que moi, eh bien mes poches contiennent déjà des clopes, mon portefeuille, mon téléphone et mes clés, pas de place supplémentaire pour du superflus. Non mais bien sûr que si elle n'a vraiment rien d'autre, du tissu ça peut faire l'affaire accompagné d'une légère pression. ET POURQUOI EST-CE QU'ELLE N'A PAS COMMENCE PAR ARRÊTER CET ECOULEMENT NASAL ??
J'suis pas fait pour gérer ce genre de situation moi...
- "Et puis adosse toi au moins au mur et garde la tête penchée vers le bas en respirant calmement par la bouche, au lieu de t'agiter dans tous les sens là. J'ai pas envie de gérer un malaise en plus."
Nan mais c'est vrai !
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
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Le jeune homme impassible avait quelque peu calmer Arizona. Évidemment, quand on est en crise et qu'on a un mur de glace en face de sois ça calme. C'était étrange comme réaction, habituellement, on demandait à une personne qui venait de se faire agresser si elle allait bien, on essayait de la rassurer. Il était peut-être en état de choc lui aussi. Après tout, tout le monde réagis différent et si ça se trouve il avait dû aller puiser au plus profond de lui-même le courage pour venir l'aide. Arizona décida de l'écouter sagement et de s'adosser au mur comme il lui avait proposé.
"Pardon, j'ai un peu paniqué."
Elle eut comme une illumination quand elle se souvenu qu'elle avait des mouchoirs dans son sac. elle essuya rapidement le sang son sur visage. l'écoulement avait cessé. Alors, toujours adosser au mur, elle se laissa doucement glisser jusqu'au sol. c'est comme si elle n'avait plus de force, sa colère avait disparu. Elle inspira profondément avant d'expirer.
"Putain... La honte... j'me suis pris une sacrée gifle. Je déteste tellement me donner en spectacle."
Elle ria doucement avant de reprendre.
"En fait, il allait la frapper, je pensais qu'elle était en danger... Mais finalement elle ne voulait pas être sauvé... Ou elle n'en avait pas encore conscience... Peut-être qu'un jour si je la croise sans lui, elle sera plus à même de discuter de ça. On ne peut pas la laisser dans cette situation."
Elle était repartie dans ses réflexions, cette femme était forcément en détresse et sous emprise, c'est typique des femmes. C'étaient des cas complexes, ces femmes là étaient souvent dans le déni et bien souvent elles ne se rendaient compte que trop qu'il fallait fuir leur relation. Elle releva la tête vers son sauveur.
"T'en penses quoi toi ?"
D'ailleurs, elle ne se souvenait pas de l'avoir remercié, elle avait déballer tellement de mots que tout était confus pour elle.
"Au fait merci ! Heureusement que tu es intervenu ! Ça va toi? t'as pas eu trop peur. C'est rare que les gens interviennent dans ce genre de situation, généralement les gens font les aveugles et passe leur chemin... Bon, après, je peux les comprendre, ils doivent sûrement craindre pour leur sécurité aussi."
Elle se serait bien relevée, mais ses jambes trembler encore. En vérité, elle n'avait pas envie qu'il parte tout de suite. S'il partait, ça allait finir en crise d'angoisse toute seule dans la rue et elle serait forcée d'appeler son père comme une petite fille pour pleurer.
"C'est quoi ton prénom."
C'était sûrement abusé encore de son temps, mais bon, il était déjà, il pouvait bien lui tenir un peu compagnie le temps qu'elle se sente mieux. Évidemment, la fierté et l'ego surdimensionné de cette petite dame ne lui auraient jamais avoué cela..
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 738■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Paniquée me parait être effectivement un adjectif approprié. Sûrement aussi la raison de son comportement totalement chaotique. Du moins je l'espère. Enfin, pas que je compte m'éterniser non plus hein, mais... Évidemment que je ne vais pas me barrer là tout de suite non plus. J'ai suffisamment connu les quartiers les moins funs d'une grande ville pour savoir ce que ça fait que de se retrouver dans une altercation. Et l'état psychologique dans lequel on est propulsé une fois toute l'adrénaline retombée.
Pourtant, la revoilà qui se met à raconter tout un tas de trucs dont je me fiche royalement. Pourquoi est-ce qu'il faut qu'elle reste aussi focus sur ce qui pouvait ne pas tourner rond chez le couple qui vient de se barrer ? L'arrête du nez pincée entre mon pouce et mon indexe, c'est avec un léger soupire que j'amorce une réponse lorsqu'elle me demande finalement ce que je pense de ce qui vient de se passer. Ou de ce qu'elle raconte. Je ne sais pas trop en fait.
- "J'en pense que si tu cherches à intervenir dans la vie de toutes les personnes que tu croises qui ont des problèmes, c'est toi qui va virer complètement folle. En plus d'être stupide et inutile. Et encore, ça c'est si t'arrives à ne pas tomber sur des cas dont il ne faut surtout pas s'occuper."
Maintenant que j'ai réussi à m'accoutumer un peu plus à son débit de parole (ou que je me suis fait une raison) ça n'en devient que parfaitement évident qu'elle n'est pas d'ici. Son physique certes, mais surtout cet accent que je ne saurais qualifier avec certitude. Pourtant, elle parle plutôt bien le japonais pour une étrangère, soit elle a pris de nombreux cours, ou alors elle est ici depuis un moment. Quoi qu'il en soit, je ne peux pas m'empêcher de trouver sa façon d'intervenir complètement stupide.
- "Ou alors, si vraiment c'est plus fort que toi, tu devrais au moins apprendre à te défendre un peu mieux avant de jouer les justicières. T'as de la chance que ce mec soit seulement un pauvre type. Ça ne t'as pas traversé l'esprit qu'il aurait pu être armé ? Et que ça puisse être bien pire qu'une simple baffe qui t'attendait ?"
Ouais, ça m'exaspère un peu. J'ai l'impression de ressortir exactement le même discours qu'à mon frère quand il commençait à sortir à pas d'heure et à se prendre la tête avec n'importe qui. Je ne suis sûrement pas le mieux placé pour dire qu'il faut savoir la fermer parfois, mais au moins, je ne vais pas chercher à me jeter dans le premier ennui qui se présente à moi. Non, là c'était un peu plus particulier.
Mais bon, ce n'est peut-être pas très cool de faire la morale à quelqu'un qui est manifestement encore en état de choc. Bien sûr que j'ai remarqué. Au moins, l'hémorragie semble stoppée, ce qui est une bonne nouvelle. Un souci en moins. Et la miss aussi parait calmée. En tout cas, elle ne gesticule plus dans tous les sens.
- "Shintaro Lawson. C'est comme ça que je m'appelle. Et j'irai sûrement mieux si je ne m'étais pas retrouvé ici. Bien sûr qu'il y a une raison pour laquelle les gens ne se mêlent généralement pas de ce qui ne les regarde pas. Tu devrais sûrement apprendre à en faire de même."
Eh, à quoi est-ce qu'elle s'attendait ? Mais je me rends aussi compte que j'ai plutôt intérêt à ne pas lui donner envie de se relever aussitôt pour tenter de se barrer, j'essaie quand même de mesurer un minimum mes propos. Je me penche même pour commencer à ramasser tous les dossiers éparpillés à terre. Oui, j'ai bien capté que c'était à elle. A qui d'autre de toute façon ? Et je refuse que le vent me devance à faire s'envoler la feuille de trop.
Pourtant, la revoilà qui se met à raconter tout un tas de trucs dont je me fiche royalement. Pourquoi est-ce qu'il faut qu'elle reste aussi focus sur ce qui pouvait ne pas tourner rond chez le couple qui vient de se barrer ? L'arrête du nez pincée entre mon pouce et mon indexe, c'est avec un léger soupire que j'amorce une réponse lorsqu'elle me demande finalement ce que je pense de ce qui vient de se passer. Ou de ce qu'elle raconte. Je ne sais pas trop en fait.
- "J'en pense que si tu cherches à intervenir dans la vie de toutes les personnes que tu croises qui ont des problèmes, c'est toi qui va virer complètement folle. En plus d'être stupide et inutile. Et encore, ça c'est si t'arrives à ne pas tomber sur des cas dont il ne faut surtout pas s'occuper."
Maintenant que j'ai réussi à m'accoutumer un peu plus à son débit de parole (ou que je me suis fait une raison) ça n'en devient que parfaitement évident qu'elle n'est pas d'ici. Son physique certes, mais surtout cet accent que je ne saurais qualifier avec certitude. Pourtant, elle parle plutôt bien le japonais pour une étrangère, soit elle a pris de nombreux cours, ou alors elle est ici depuis un moment. Quoi qu'il en soit, je ne peux pas m'empêcher de trouver sa façon d'intervenir complètement stupide.
- "Ou alors, si vraiment c'est plus fort que toi, tu devrais au moins apprendre à te défendre un peu mieux avant de jouer les justicières. T'as de la chance que ce mec soit seulement un pauvre type. Ça ne t'as pas traversé l'esprit qu'il aurait pu être armé ? Et que ça puisse être bien pire qu'une simple baffe qui t'attendait ?"
Ouais, ça m'exaspère un peu. J'ai l'impression de ressortir exactement le même discours qu'à mon frère quand il commençait à sortir à pas d'heure et à se prendre la tête avec n'importe qui. Je ne suis sûrement pas le mieux placé pour dire qu'il faut savoir la fermer parfois, mais au moins, je ne vais pas chercher à me jeter dans le premier ennui qui se présente à moi. Non, là c'était un peu plus particulier.
Mais bon, ce n'est peut-être pas très cool de faire la morale à quelqu'un qui est manifestement encore en état de choc. Bien sûr que j'ai remarqué. Au moins, l'hémorragie semble stoppée, ce qui est une bonne nouvelle. Un souci en moins. Et la miss aussi parait calmée. En tout cas, elle ne gesticule plus dans tous les sens.
- "Shintaro Lawson. C'est comme ça que je m'appelle. Et j'irai sûrement mieux si je ne m'étais pas retrouvé ici. Bien sûr qu'il y a une raison pour laquelle les gens ne se mêlent généralement pas de ce qui ne les regarde pas. Tu devrais sûrement apprendre à en faire de même."
Eh, à quoi est-ce qu'elle s'attendait ? Mais je me rends aussi compte que j'ai plutôt intérêt à ne pas lui donner envie de se relever aussitôt pour tenter de se barrer, j'essaie quand même de mesurer un minimum mes propos. Je me penche même pour commencer à ramasser tous les dossiers éparpillés à terre. Oui, j'ai bien capté que c'était à elle. A qui d'autre de toute façon ? Et je refuse que le vent me devance à faire s'envoler la feuille de trop.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Inutile ? Stupide ? Arizona leva les yeux vers le jeune homme à la chevelure blanche, elle le regardait faire son discour avec son air nonchalant. Elle se demandait s’il voulait simplement se donner un genre de mec cool et détaché que rien n'atteint ou alors c'était simplement un extraterrestre. Arizona était empathique et savait se mettre à la place des autres cependant, elle ne comprenait pas comme on pouvait penser de cette manière surtout face à des situations comme ça. Alors elle le regardait comme s'il venait d'une autre planète. Arizona avait pris des risques ce soir et la situation lui avait quelque peu échappé, mais elle n'était pas traumatisée non et si c'était à refaire elle le referait certainement.
"Inutile et stupide..."
Sa voix était faible, presqu'imperceptible. Évidemment, elle aurait pu lui dire qu'elle avait vue bien pire que ça dans sa courte existence, mais elle n'était pas du genre à tout ramener ailleurs, bien au contraire. C'est vrai qu'elle avait grandi dans un milieu privilégié, mais elle avait vu ce que pouvait donner la détresse humaine. Le début de la guerre en Syrie elle ne l'avait vue que de sa fenêtre, mais elle connaissait la violence et l'injustice. L'injustice de grandir à l'abrit et protégé pendant que d'autre à quelque mètre de là mourrait de faim dans les rue. Son besoin, de vouloir aider les autres venait peut-être simplement de la culpabilité et non pas son supposé altruiste. Elle n'allait pas non plus lui dire qu'elle était assistante sociale et que des cas comme celui là, elle en avait vue des tas. Toujours est-il qu'elle refusait de porter des œillères. La jeune femme était un peu agacée sur le moment.
"Je ne comprends pas, ça veut que pour toi dans la vie, ce soit avancé sans regarder autour de soi, ou alors juste qui t'arrange.C'était sûrement un peu trop frontal. Elle ne le connaissait pas après tout sa manière d'être venait peut-être d'un traumatisme ou de quelque chose de plus profond que simplement de l'égoïsme. Mais après tout, il n'avait pas pris de pincette non plus.
"Je ne prêtant pas l'être une justicière, pas du tout même, c'est juste humain d'intervenir si on le peut, c'est tout. Et puis je sais me défendre !"Ça, c'était faux, mais elle ne l'aurait jamais admis. Elle se releva doucement alors que le jeune homme lui donnait son prénom. Il était encore en train de se la jouer. Ce qui avait le don d'agacer Arizona qui décida de se moquer un peu de lui.
" J'irais sûrement mieux si je ne m'étais pas retrouvé ici. blablabla" Elle l'avait imité de façon assez grossière. "Arrête de faire le mec détaché 5 min, d'ailleurs, tu dis ça, mais tu es bien intervenue pour moi non ? Alors qu'on ne se connaît pas. Alors je suis sûr que tu l'aurais aussi fait pour cette femme."Elle récupéra ses dossiers qu'il avait ramassés pour elle en le remerciant. Elle ne savait pas si c'était juste un sale type ou s'il avait juste une énorme carapace. Elle fouilla dans son sac pour prendre son paquet de cigarette, car oui elle en avait, mais elle était sonnée pour s'en rappeler avant de lui tendre le paquet.
"T'en veux une"Sa joue lui faisait extrêmement mal, elle savait qu'elle allait avoir un bleu, ce qui l'agaça encore plus.
"Tu m'accompagnes au konbini? je vais prendre de la glace pour ma joue avant d'être totalement déformé." Et puis elle le regarda d'un air moqueur. "Sauf si encore une fois, tu ne veux pas te mêler de ce qui ne te regarde pas parce que t'es un mec trop cool qui rien n'atteint... Mais je risque de faire un malaise sur la route."C'est vrai qu'elle ne se sentait pas de rester seule, mais en même temps, elle ne pouvait pas s'empêcher de le provoquer. S'il déclinait l'offre elle ne pourrait s'en prendre qu'à elle-même.
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 738■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Là, je sens que ça part définitivement mal. J'ai assez d'expérience de ce genre de mauvaise pente pour savoir les reconnaitre. Et commencer par "je ne comprends pas" est clairement un indice qui ne trompe pas. Parce que je ne suis sûrement pas le mec à qui il faut demander des explications. Encore moins essayer de comprendre. Déjà parce que ça me gonfle. Ensuite... Bah tout en découle. Du coup, je préfère encore me passer d'arguments. En revanche, je dois bien admettre que cette courte imitation complètement ratée a de quoi m'agacer. Qu'est-ce que je fous là franchement ?
- "Justement. Je suis intervenu et je le regrette déjà amèrement."
Oui bon, je n'ai pas de meilleur argumentaire. Je sais très bien que ma propre initiative va à l'encontre de mes paroles.
- "Et si tu veux vraiment savoir, je ne me serai sûrement pas bougé pour cette meuf, pour la simple raison qu'elle me cassait déjà les oreilles à plus de dix mètres de là."
Oui, vraiment, tout ça ne fait que confirmer tout ce que je peux bien penser. Mieux vaut ne pas s'occuper des problèmes des autres. Dire que je pourrais être tranquille à mon arrêt de bus à patienter, voir même à monter dedans, direction l'école... J'évalue quelques secondes son geste lorsqu'elle me tend cette cigarette après avoir récupéré les dossiers que je lui ai rendu. Ce n'est pas vraiment l'incohérence avec sa demande préalable qui me fait hésiter (ça j'ai arrêté d'essayer de comprendre), mais plutôt ce que ça implique. Rester davantage. D'un autre côté, je sais très bien que j'aurais du mal à m'ôter ce poids de la conscience si je me barrais maintenant. C'est vraiment relou d'en être doté. Pourquoi est-ce qu'il faut que ça m'importe ? Mais bon, quitte à être emmerdé, autant profiter du peu dont je peux.
- "Ouais bah peut-être bien que je préfèrerais ne pas être là si tu devais tomber. J'ai pas fait médecine moi."
Je ne peux pas m'empêcher de râler, non. C'est plus fort que moi. D'autant plus que oui, je pense parfaitement ce que je dis, mais ça n'empêche que je suis incapable de me barrer pour autant. Quelle plaie. Ce qui ne m'empêche pas pour autant d'accepter de sortir une cigarette de ce paquet tendu.
- "Mais t'as d'la chance. Comme j'suis loin du mec cool que t'as l'air de t'imaginer, j'vais quand même m'assurer que tu ne fasses rien de plus stupide en route."
Je ne crois pas que cet adjectif me corresponde des masses. Du moins, il n'y a pas grand monde ayant croisé ma route qui l'a un jour employé pour me définir. Et ça ne m'importe que peu.
- "Une fois qu'on aura terminé cette cigarette si généreusement offerte."
Je veux bien faire quelques efforts, mais prendre le risque de croiser des flics en route avec une clope aux lèvres, c'est beaucoup trop demander. Et puis si ça peut l'empêcher de s'agiter si rapidement, ce n'est peut-être pas si mal. Je sors un briquet de ma poche pour embraser l’extrémité de ma cigarette avant de le tendre à celle dont je n'ai même pas été foutu de retenir le nom. C'est à dire qu'elle a beaucoup trop parlé pour que mon cerveau réussisse à retenir un nom qu'il n'a pas l'habitude d'entendre. Mais ce n'est pas si dérangeant.
- "Justement. Je suis intervenu et je le regrette déjà amèrement."
Oui bon, je n'ai pas de meilleur argumentaire. Je sais très bien que ma propre initiative va à l'encontre de mes paroles.
- "Et si tu veux vraiment savoir, je ne me serai sûrement pas bougé pour cette meuf, pour la simple raison qu'elle me cassait déjà les oreilles à plus de dix mètres de là."
Oui, vraiment, tout ça ne fait que confirmer tout ce que je peux bien penser. Mieux vaut ne pas s'occuper des problèmes des autres. Dire que je pourrais être tranquille à mon arrêt de bus à patienter, voir même à monter dedans, direction l'école... J'évalue quelques secondes son geste lorsqu'elle me tend cette cigarette après avoir récupéré les dossiers que je lui ai rendu. Ce n'est pas vraiment l'incohérence avec sa demande préalable qui me fait hésiter (ça j'ai arrêté d'essayer de comprendre), mais plutôt ce que ça implique. Rester davantage. D'un autre côté, je sais très bien que j'aurais du mal à m'ôter ce poids de la conscience si je me barrais maintenant. C'est vraiment relou d'en être doté. Pourquoi est-ce qu'il faut que ça m'importe ? Mais bon, quitte à être emmerdé, autant profiter du peu dont je peux.
- "Ouais bah peut-être bien que je préfèrerais ne pas être là si tu devais tomber. J'ai pas fait médecine moi."
Je ne peux pas m'empêcher de râler, non. C'est plus fort que moi. D'autant plus que oui, je pense parfaitement ce que je dis, mais ça n'empêche que je suis incapable de me barrer pour autant. Quelle plaie. Ce qui ne m'empêche pas pour autant d'accepter de sortir une cigarette de ce paquet tendu.
- "Mais t'as d'la chance. Comme j'suis loin du mec cool que t'as l'air de t'imaginer, j'vais quand même m'assurer que tu ne fasses rien de plus stupide en route."
Je ne crois pas que cet adjectif me corresponde des masses. Du moins, il n'y a pas grand monde ayant croisé ma route qui l'a un jour employé pour me définir. Et ça ne m'importe que peu.
- "Une fois qu'on aura terminé cette cigarette si généreusement offerte."
Je veux bien faire quelques efforts, mais prendre le risque de croiser des flics en route avec une clope aux lèvres, c'est beaucoup trop demander. Et puis si ça peut l'empêcher de s'agiter si rapidement, ce n'est peut-être pas si mal. Je sors un briquet de ma poche pour embraser l’extrémité de ma cigarette avant de le tendre à celle dont je n'ai même pas été foutu de retenir le nom. C'est à dire qu'elle a beaucoup trop parlé pour que mon cerveau réussisse à retenir un nom qu'il n'a pas l'habitude d'entendre. Mais ce n'est pas si dérangeant.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Shintaro était décidément aussi énervant que drôle, il ne faisait que se plaindre pourtant, il était toujours là. Sourcils froncés, l'air blasé voir même agacé. Il ne disait pas grand-chose, mais chaque mot sortie de sa bouche étaient négatif. Tout son langage corporel et verbal exprimait le faite qu'il n'avait qu'une envie c'était de partir et pourtant encore une fois, il était toujours là. C'était un sale type peut-être, mais un sale type avec une certaine conscience. c'étaient surement les retombées de l'adrénaline, mais Arizona était en pleine forme finalement, tout du moins son esprit surchauffait et ça contrastait terriblement avec le visage serré de son camarade, qu'elle examina de haut en bas. Il était mignon même crispé. Il y avait juste qu'une seule chose qui la dérangeait et elle ne se fit pas prier pour le lui faire remarquer. Elle pointa du doigt le jeune homme, si proche que son index ne se trouva plus qu'à quelques centimètres du visage de Shintaro.
"Et défroisse moi ce visage, tu vas finir par paraître vieux avant l'heure. C'est dommage t'es plutôt mignon en plus."
Arizona était plutôt facilement la familière, là où les Japonais étaient plus dans la retenu, elle ne se gênait pas vraiment pour être tactile, parler de façon famillière ou faire des compliments. Différence de culture sans doute. Tout en savourant sa cigarette elle l'écoutait lui dire qu'il ne se serait pas arrêté pour l'autre femme parce qu'elle était trop bruyante, seulement, elle non plus n'avait pas été très discrète. Il ne lui en fallait pas plus pour le taquiner un peu. Alors les yeux pleins d'étoiles elle sautilla.
"Oh, mais je sais ! En fait, tu m'as aidé parce que tu m'as trouvé mignonne, c'est ça !" Elle replaça d'un geste vif une partie de ses longs cheveux épais derrière son épaule. Fière et amusée " Mais ne te fait pas d'idée, ce n'est pas parce que tu m'as sauvé que je finirai dans ton lit ce soir. Je ne suis pas ce genre de fille AH AH AH"On vous avez prévenu Arizona n'avait pas vraiment de retenue. Elle continua de rire comme si elle avait fait la meilleure vanne du siècle, en vérité, elle ne pensait pas un traître mot de ce qu'elle venait de dire, c'était vraiment pour la vanne. Et aussi parce qu'elle essayait de cerner le personnage, elle avait l'impression qu'ils étaient comme les deux faces d'une pièce, totalement différente. Tellement que la seule chose qu'il avait en commun, c'était leur humanité et encore Arizona n'était encore pas sur à cent pour cent qu'il s'agisse vraiment d'un être humain. La bonne nouvelle, c'était qu'il souhaitait quand même l'accompagner au konbini et ça, c'était génial pour Arizona qui n'avait pas du tout envie de se retrouver seule.
"Tu veux me chaperonner, c'est ça ? Ne t'inquiète pas de vague cette fois, je serais sage comme une image !"
Une fois sa cigarette terminée, elle se mit à marcher avec enthousiasme. "Viens Shintaro ! Le konbini n'est pas loin, c'est juste à côté. D'ailleurs, tu faisais quoi avant de tomber sur moi, t'étais en route pour rentrer ?"
Après quelques minutes de marche, ils arrivèrent au kobini. Vu l'heure tardive il n'y avait que peu de monde à l'intérieur, la petite brune se dirigea vers le rayon sucré, son esprit était en alerte, mais son corps n'avait plus d'énergie. Elle avait tellement travaillé aujourd'hui qu'elle n'avait pas mangé de la journée alors elle était affamée. Bien, sûr comme à son habitude, elle n'avait rien laissé paraître. C'était inutile.
"Laisse-moi t'offrir à manger pour te remercier ! "
Mais avant qu'il n'a eu le temps de répondre, elle reconnue des gloussements derrière eux. Deux filles, plutôt jeunes, étaient en train de les suivre, portable à la main et dirigé vers eux. Elles semblaient tout excitées et n'arrêtaient pas de répéter ", c'est shintaro! c'est shintaro" Arizona mis fronça les sourcils, perplexe, avant percuter en pointant une nouvelle fois du doigts les deux gamine, le visage tourné vers le jeune homme.
"Pourquoi elles sont excitées comme ça ? T'es connu ou quoi ?"
Mais malheureusement avant même que Shintaro n'ai eu le temps de répondre le nez d'Arizona se remit à saigner. Panique à bord!
Citation
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 738■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Forcément, de me dire qu'il faudrait que je me défroisse ne que pour effet de me faire davantage plisser le visage. Ouais j'suis blasé, et alors ? Je ne sais pas comment fait cette meuf. Elle vient de se prendre une baffe monumentale, d'essuyer un pire échec, de se retrouver complètement déboussolée, et pourtant elle continue à faire comme si tout allait bien. Comme s'il fallait s'intéresser aux rides qui pourraient se former prématurément sur mon visage. Ou de spéculer sur les raisons débiles qui pourraient avoir fait que je me suis bougé. Un sourire et quelques mouvements de tête de gauche à droite marquant bien tout mon dépit face à son discours sans aucun sens, je ne sais juste pas quoi dire face à tant d'incohérences.
- "Tu me files déjà mal au crâne après t'avoir parlé à peine dix minutes, je n'ai sûrement pas l'intention de te supporter dans mon lit en plus."
Oui bon, ça ne servirait à rien que je lui oppose la dernière date à laquelle j'ai pu partager ce genre de moment intime avec une fille... Ok j'ai un peu ma fierté quand même hein. Voilà, afficher une indifférence totale est sûrement la meilleure option. Non mais pourquoi est-ce qu'elle dit ça là aussi ?!! C'est hyper malaisant !! Et je ne vois pas pourquoi est-ce qu'elle se marre comme ça ! Il n'y a rien de drôle... Vraiment incompréhensible cette fille. Ou alors c'est parce que la gifle l'a plus secouée que je ne le crois... J'espère encore que ce soit la bonne explication.
Mais vu toute l'énergie qu'elle continue à déployer, j'ai quand même de gros doutes... Pourquoi est-ce qu'elle se met à me parler comme si j'étais un gamin. Ou son garde du corps ? Je ne sais pas trop, mais dans tous les cas c'est bizarre. Et évidemment, je ne donne aucun crédit à cette promesse d'être sage. Parce qu'elle a exactement la même attitude qu'une enfant trop espiègle qui s'amuserait à prononcer les plus grosses inepties en croisant les doigts derrière son dos.
- "Je sais très bien où est le konbini le plus proche."
Et forcément, ma propre voix tranche nettement avec l'entrain qu'elle dégage. Parfaitement neutre, laissant clairement deviner que je n'ai toujours aucune foutue idée de ce que je peux bien faire ici. Et puis ça va, je connais un peu le coin depuis le temps, merci. Les mains glissées nonchalamment dans les poches, je lui emboite quand même le pas, direction le konbini donc. De toute façon, maintenant j'en ai déjà trop fait pour pouvoir me barrer sans avoir été jusqu'au bout. Et je dois admettre que sa proposition une fois arrivés sur place n'est pas pour me déplaire. Oui bah autant en profiter un peu hein, et puis vu qu'elle propose...
- "C'est qu'on pourrait trouver un terrain d'entente finalement."
Je ne sais pas bien si le ton railleur que j'emploie désormais est vraiment un signe d'amélioration, mais je n'ai même pas eu le temps de choisir de quoi amener à la caisse (parce qu'il faudrait que je retourne vers les rayons qui proposent de la vraie bouffe pour ça) que la miss se met à pointer directement du doigt les filles à l'entrée. Bien sûr que j'ai remarqué, mais je préfère encore éviter d'y prêter la moindre attention, c'est un coup à devoir leur parler beaucoup trop longtemps pour essayer de garder une image à peu près correcte. Alors forcément, j'aurais préféré un peu plus de discretion. Ce dont je ne me cache pas.
- "Tu pourrais pas..."
Être un peu plus discrète, oui, c'était bien la fin prévue de ma phrase, mais les saignements qui reprennent sans prévenir me coupent dans mon élan. Fait chier.
- "Bon, cette fois tu t'assois et tu ne te relèves pas tant que je ne te l'ai pas dit."
Et pour être sûr qu'elle ne m'ignore pas avec son survoltage, je l'aide à trouver une position assise. Entre les rayons, oui, mais ce n'est pas bien grave. Je préfère ça que de la voir tourner de l'oeil. Et comme on est au bon endroit, j'en profite pour aller chercher des mouchoirs en papier. J'ouvre l'un des paquets pour l'amener à la rebelle, le pliant correctement avant de lui tendre, pour qu'elle puisse l'utiliser.
- "Appuie bien pour faire compression. Il va falloir un peu de temps avant que ça ne s'arrête pour de bon on dirait."
Oui, j'occulte totalement les deux groupies dont les rires se sont transformés suite à cet incident. En revanche, l'employé qui vient à notre rencontre un peu paniqué, ça va être plus compliqué.
- "Tu me files déjà mal au crâne après t'avoir parlé à peine dix minutes, je n'ai sûrement pas l'intention de te supporter dans mon lit en plus."
Oui bon, ça ne servirait à rien que je lui oppose la dernière date à laquelle j'ai pu partager ce genre de moment intime avec une fille... Ok j'ai un peu ma fierté quand même hein. Voilà, afficher une indifférence totale est sûrement la meilleure option. Non mais pourquoi est-ce qu'elle dit ça là aussi ?!! C'est hyper malaisant !! Et je ne vois pas pourquoi est-ce qu'elle se marre comme ça ! Il n'y a rien de drôle... Vraiment incompréhensible cette fille. Ou alors c'est parce que la gifle l'a plus secouée que je ne le crois... J'espère encore que ce soit la bonne explication.
Mais vu toute l'énergie qu'elle continue à déployer, j'ai quand même de gros doutes... Pourquoi est-ce qu'elle se met à me parler comme si j'étais un gamin. Ou son garde du corps ? Je ne sais pas trop, mais dans tous les cas c'est bizarre. Et évidemment, je ne donne aucun crédit à cette promesse d'être sage. Parce qu'elle a exactement la même attitude qu'une enfant trop espiègle qui s'amuserait à prononcer les plus grosses inepties en croisant les doigts derrière son dos.
- "Je sais très bien où est le konbini le plus proche."
Et forcément, ma propre voix tranche nettement avec l'entrain qu'elle dégage. Parfaitement neutre, laissant clairement deviner que je n'ai toujours aucune foutue idée de ce que je peux bien faire ici. Et puis ça va, je connais un peu le coin depuis le temps, merci. Les mains glissées nonchalamment dans les poches, je lui emboite quand même le pas, direction le konbini donc. De toute façon, maintenant j'en ai déjà trop fait pour pouvoir me barrer sans avoir été jusqu'au bout. Et je dois admettre que sa proposition une fois arrivés sur place n'est pas pour me déplaire. Oui bah autant en profiter un peu hein, et puis vu qu'elle propose...
- "C'est qu'on pourrait trouver un terrain d'entente finalement."
Je ne sais pas bien si le ton railleur que j'emploie désormais est vraiment un signe d'amélioration, mais je n'ai même pas eu le temps de choisir de quoi amener à la caisse (parce qu'il faudrait que je retourne vers les rayons qui proposent de la vraie bouffe pour ça) que la miss se met à pointer directement du doigt les filles à l'entrée. Bien sûr que j'ai remarqué, mais je préfère encore éviter d'y prêter la moindre attention, c'est un coup à devoir leur parler beaucoup trop longtemps pour essayer de garder une image à peu près correcte. Alors forcément, j'aurais préféré un peu plus de discretion. Ce dont je ne me cache pas.
- "Tu pourrais pas..."
Être un peu plus discrète, oui, c'était bien la fin prévue de ma phrase, mais les saignements qui reprennent sans prévenir me coupent dans mon élan. Fait chier.
- "Bon, cette fois tu t'assois et tu ne te relèves pas tant que je ne te l'ai pas dit."
Et pour être sûr qu'elle ne m'ignore pas avec son survoltage, je l'aide à trouver une position assise. Entre les rayons, oui, mais ce n'est pas bien grave. Je préfère ça que de la voir tourner de l'oeil. Et comme on est au bon endroit, j'en profite pour aller chercher des mouchoirs en papier. J'ouvre l'un des paquets pour l'amener à la rebelle, le pliant correctement avant de lui tendre, pour qu'elle puisse l'utiliser.
- "Appuie bien pour faire compression. Il va falloir un peu de temps avant que ça ne s'arrête pour de bon on dirait."
Oui, j'occulte totalement les deux groupies dont les rires se sont transformés suite à cet incident. En revanche, l'employé qui vient à notre rencontre un peu paniqué, ça va être plus compliqué.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
C'était plutôt bien parti, Shintaro avait l'air un peu plus détendu. Est-ce que c'était la proposition de repas qu'il l'avait très légèrement décrispé ? Sans doute, rien de mieux que de se faire offrir à manger, même dans un konbini. Et bizarrement ça faisait réellement plaisir à Arizona, le pauvre elle lui en avait fait voir de toutes les couleurs depuis qu'il s'était rencontré elle pouvait bien se racheter. Elle comptait prendre pas mal de chose à grignoter afin qu'ils puissent prendre le temps de reprendre des force. Mais c'était sans compter l'intervention de ses deux jeune femme mais aussi et surtout de son nez, du sang et de nouveau la panique.
Cette fois-ci Arizona se laissa faire et le pauvre Shintaro dut encore prendre la situation en main. Pour le coup, Ari se sentit vraiment bête, depuis quand son corps l'a lachait aussi facilement, elle était pourtant de bonne constitution. Alors la petite brune se laissa faire sagement. Il était efficace et consciencieux, décidément, c'était vraiment un drôle d'inconnu. Shintaro l'avait fait assoir, ses gestes étaient doux et dénués de toute agressivité. les deux filles avait finalement disparu de son champs de vision, certainement gênées par ce qui venait de se passer. Et pendant qu'elle faisait pression sur son nez, assise entre deux rayons, l'assistante sociale se sentit vraiment bête. Elle avait rarement été aussi vulnérable, elle détestait ça.
"Je suis désolée. Je crois que je me surmène au travail en ce moment aujourd'hui et je n'ai pas mangé aujourd'hui."
Épuisé, c'était le mot. Le masque commençait lentement à disparaître. Seulement un employé du magasin se dirigea vers eux Arizona se releva automatiquement. Elle détestait paraître faible, et contre toute attente elle détestait se faire remarqué de cette façon, surtout lorsque ce n'était pas nécessaire. L'incident de tout à l'heure était pour elle un cas de force majeur c'était pour cette raison qu'elle était intervenue. Là inutile de faire de vagues. Et puis son camarade avait déjà fait beaucoup pour elle, inutile de lui laissé cette charge encore une fois. La folie et l'insouciance de la jeune femme disparurent pour laisser la place à une jeune femme beaucoup posée et sereine, une adulte quoi.
"Bonsoir monsieur, ne vous en faite pas juste un petit malaise. Mon ami et moi devions justement prendre de quoi nous restaurer pour me donner un peu de force."
Souriante et calme, elle avait réussi à rassurer le vendeur. Quelque échange courtois plus tard il retourna tranquillement à son travail en saluant Shintaro et Arizona.
"Bon, on sort de la rapidement sinon je vais vraiment finir par tourner de l'œil." lui dit-elle discrètement.
Quelques minutes, après, ils sortirent les sac plein de bonnes choses. Arizona avait été stratégique elle n'avait pris que du sucré histoire de lui donner un coup de booste, mais aussi des choses qui tiennent au corps histoire de lui remplirent l'estomac. Elle avait bien sûr payée, quoi qu'est pu en dire Shintaro. Ils s'étaient assis sur un banc, pas très loin du konbini, sous un réverbère. C'était une chaude soirée de printemps. Le mouchoir toujours enfoncé dans l'une de ses narines Arizona avait retrouvé son calme.
"Aaaah... Quelle soirée ! Promis cette fois, c'était la dernière péripétie ! Je crois que je me suis surestimé! C'est fatigant de faire semblant en fait..."
Elle ouvrit sa canette de jus de pomme avant de reprendre, changeant totalement de sujet. C'était sa spécialité, mais en réalité elle s'était rendu compte qu'elle s'était laissé distraire et baissé un peu sa garde alors elle fit tout pour détourné la conversation d'elle.
"Du coup ces filles-là, elles te connaissent comment ? je veux dire, t'es une idol ou un truc du genre. C'est vrai que t'as le physique pour faire partie d'un groupe de musique."
Tout plutôt que le silence, tout plutôt que des questions qui tournent autour d'elle. Et puis ce jeune aussi était aussi intrigant à sa façon.
Citation
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 738■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Est-ce qu'elle se rend seulement compte que rien ne va dans ses propos ? Sûrement pas.
- "Pas la peine de gaspiller de l'énergie à t'excuser."
Oui, je ronchonne, encore, mais à quoi ça sert de s'excuser quand on fait tout pour que ce genre de chose arrive ? Bon, je ne fais aucun commentaire sur ces repas sautés parce que je sais très bien ce que c'est que de ne pas avoir le temps. Je ne suis pas exempt de défauts non plus sur le sujet. Mais dans ces cas là, on fait un minimum gaffe, je ne sais pas ! Quoi qu'il en soit, l'employé du konbini vient bien vite s'assurer que la situation reste sous contrôle et... Voilà la justicière en herbe qui se relève, me faisant lever les yeux au ciel au passage. Décidément, elle n'écoute rien du tout !
Je ne sais pas si je tique davantage sur sa façon de présenter les choses comme "juste un petit malaise", ou si c'est le terme "ami" qui me laisse interdit le temps que leurs échanges se terminent, mais je ne peux pas m'empêcher de me demander d'où est-ce qu'elle débarque comme ça. Pas du Japon, je l'avais déjà compris. Mais franchement, depuis un an que je suis à KHS, des étrangers, j'ai eu le temps d'en côtoyer un certain nombre et pour le coup, elle, elle en tient quand même une sacré couche ! Alors bien sûr, je ne rechigne pas à ce qu'on sorte au plus vite. Avec de quoi lui redonner un peu d'énergie pour éviter que je n'ai réellement à appeler les urgences.
- "Bah alors arrête de faire semblant... On ne t'as jamais dit que ce n'est pas bien de faire des promesses qu'on ne peut tenir ? Je suis sûr que t'arriveras bien à me surprendre encore une fois avec tes bêtises avant qu'on ne se sépare."
Et si on pourrait croire à une blague, le ton toujours aussi blasé que j'emploie ne laisse pas trop de doutes sur le fait que je le pense réellement. Et que ça ne m'amuse pas spécialement. J'en profite pour choper une canette de boisson énergisante (parce que j'ai encore un certain nombre de choses à boucler avant de me coucher et je sens que je ne suis pas prêt de rentrer) que j'ouvre avant d'en prendre une gorgée. Pourtant, de tout ce qui s'est passé depuis qu'on s'est croisés (il n'y a pas pourtant pas si longtemps), il faut qu'elle revienne sur le sujet le moins intéressant.
- "Une idol ? Pff, n'importe quoi, les producteurs ne cherchent que de gentils garçons qui boivent leurs paroles et disent oui à tout sans être capables de créer quoi que ce soit d'eux-mêmes. T'as une idée de la gueule des ces contrats ? D'ailleurs, j'suis sûr qu'il y aurait bien eu une ligne quelque part qui interdit de sauver une demoiselle en détresse d'un danger direct au beau milieu de la ville à une heure avancée de la soirée."
Un demi sourire narquois pour prononcer cette dernière phrase, je prends quelques secondes à garder mon regard sur elle, essayant de jauger le sérieux de sa question. Si l'industrie musicale est clairement la seule dans laquelle je me vois évoluer, je sais aussi qu'il y a beaucoup de places qui sont particulièrement merdiques. Et pour le coup, le rôle d'idol ne m'a jamais intéressé. Apparaitre sur les réseaux est déjà bien assez contraignant à mon goût.
- "J'vais finir par croire que tu m'kiffes en fait à dire des trucs comme ça !"
Non, je n'ai pas répondu à sa question. Eh, ce serait beaucoup trop facile. Alors je choisis une toute autre approche.
- "Pas la peine de gaspiller de l'énergie à t'excuser."
Oui, je ronchonne, encore, mais à quoi ça sert de s'excuser quand on fait tout pour que ce genre de chose arrive ? Bon, je ne fais aucun commentaire sur ces repas sautés parce que je sais très bien ce que c'est que de ne pas avoir le temps. Je ne suis pas exempt de défauts non plus sur le sujet. Mais dans ces cas là, on fait un minimum gaffe, je ne sais pas ! Quoi qu'il en soit, l'employé du konbini vient bien vite s'assurer que la situation reste sous contrôle et... Voilà la justicière en herbe qui se relève, me faisant lever les yeux au ciel au passage. Décidément, elle n'écoute rien du tout !
Je ne sais pas si je tique davantage sur sa façon de présenter les choses comme "juste un petit malaise", ou si c'est le terme "ami" qui me laisse interdit le temps que leurs échanges se terminent, mais je ne peux pas m'empêcher de me demander d'où est-ce qu'elle débarque comme ça. Pas du Japon, je l'avais déjà compris. Mais franchement, depuis un an que je suis à KHS, des étrangers, j'ai eu le temps d'en côtoyer un certain nombre et pour le coup, elle, elle en tient quand même une sacré couche ! Alors bien sûr, je ne rechigne pas à ce qu'on sorte au plus vite. Avec de quoi lui redonner un peu d'énergie pour éviter que je n'ai réellement à appeler les urgences.
- "Bah alors arrête de faire semblant... On ne t'as jamais dit que ce n'est pas bien de faire des promesses qu'on ne peut tenir ? Je suis sûr que t'arriveras bien à me surprendre encore une fois avec tes bêtises avant qu'on ne se sépare."
Et si on pourrait croire à une blague, le ton toujours aussi blasé que j'emploie ne laisse pas trop de doutes sur le fait que je le pense réellement. Et que ça ne m'amuse pas spécialement. J'en profite pour choper une canette de boisson énergisante (parce que j'ai encore un certain nombre de choses à boucler avant de me coucher et je sens que je ne suis pas prêt de rentrer) que j'ouvre avant d'en prendre une gorgée. Pourtant, de tout ce qui s'est passé depuis qu'on s'est croisés (il n'y a pas pourtant pas si longtemps), il faut qu'elle revienne sur le sujet le moins intéressant.
- "Une idol ? Pff, n'importe quoi, les producteurs ne cherchent que de gentils garçons qui boivent leurs paroles et disent oui à tout sans être capables de créer quoi que ce soit d'eux-mêmes. T'as une idée de la gueule des ces contrats ? D'ailleurs, j'suis sûr qu'il y aurait bien eu une ligne quelque part qui interdit de sauver une demoiselle en détresse d'un danger direct au beau milieu de la ville à une heure avancée de la soirée."
Un demi sourire narquois pour prononcer cette dernière phrase, je prends quelques secondes à garder mon regard sur elle, essayant de jauger le sérieux de sa question. Si l'industrie musicale est clairement la seule dans laquelle je me vois évoluer, je sais aussi qu'il y a beaucoup de places qui sont particulièrement merdiques. Et pour le coup, le rôle d'idol ne m'a jamais intéressé. Apparaitre sur les réseaux est déjà bien assez contraignant à mon goût.
- "J'vais finir par croire que tu m'kiffes en fait à dire des trucs comme ça !"
Non, je n'ai pas répondu à sa question. Eh, ce serait beaucoup trop facile. Alors je choisis une toute autre approche.
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Le saignement, s'était arrêter, pour de bon cette fois, elle l'espérait cette fois. Alors, Arizona retira le mouchoir de son nez. Elle était accompagnée d'un homme particulièrement beau, mais elle ne ressemblait à rien : des taches de sang ici et là, une blessure à la joue et le nez rouge. Sans parler ses affaires qui étaient tombées et qui étaient toutes sales. Elle semblait sortie tout droit d'un mauvais film d'horreur, lorsque la jolie fille du début avait vécu tellement de chose horrible qu'elle faisait peine à voir. Elle mangea quelque gâteau, elle avait l'impression qu'elle n'avait pas mangé depuis des jours. En même temps, il s'était passé tellement de choses aujourd'hui.
Et Shintaro, ils venaient à peine de se rencontre et pourtant ils avaient vécu une sacré aventure, enfin c'était plutôt un enchainement de mésaventure que le jeune homme n'avait fait que subir. Pourtant après ce qu'il venait de dire, on aurait pu croire que finalement ça lui plaisait un peu tout ça. Mais lorsqu'Arizona examina le visage du jeune homme attentivement et c'était claire: vue la tête qu'il faisiat, Ça ne lui plaisait pas du tout finalement. Elle se sentait un peu coupable de lui faire vivre tout ça alors elle essaya, encore une fois de détendre un peu l'atmosphère.
"Te surprendre ? Arrête ! je vais vraiment finir par croire que ça te plaît tout ça. Tu sais y a plein d'autre domaine dans lesquels je peux te surprendre."
Elle sourit malicieusement. La jeune femme était beaucoup plus calme que tout à l'heure, mais elle cherchait toujours à plaisanter avec lui, histoire de dédramatiser un peu la situation. après ça le jeune homme tenta de lui expliquer que ce n'était pas une idol, pour plein de raison qu'elle connaissait déjà: des jeunes emprisonnés dans des contrat à un million de closes qui les privent de leur droit et de leur liberté. Des jeunes formatés à l'industrie du spectacle et construisent pour avoir une image lisse et parfaite pour plaire aux adolescentes.
" Je ne sais pas, le concept d'idol m'étais totalement inconnu avant d'arriver dans ce pays. Ça doit être un truc culturel, mais j'ai jamais été fan. Et puis ça m'est arrivé au travail de m'occuper de certains idols déchus qu'on devait ramasser à la petite cuillère. Les pauvres avaient été totalement avalés et recraché comme des déchet par l'industrie. Vraiment triste."
Tokyo était une usine à Idol et nombreux était ceux qui s'étaient brulés les ailes en assayant de trouver la gloire, Arizona c'était toujours demander qu'est ce qui poussait tout ces jeune à s'embarquer là dedans. Mais bon puisqu'il n'était pas un chanteur pour adolescente inutile de débattre la dessus. Par contre autre chose avant attirée son attention.
"Alors premièrement" elle leva un doigt " je ne suis pas une demoiselle en détresse, c'est juste un mauvais jour aujourd'hui. Dans la vie de tous les jours, je suis une femme responsable et exemplaire qui évite les scandales. Et deuxièmement" elle leva un second doigt avant de sourire de façon ironique. " Alors comme ça, on n'est pas un gentil garçon ? Est-ce que je dois en déduire que tu as fait tous ça de manière intéressée et que tu compte profiter de la faiblesse d'une pauvre fille encore traumatisée"
Main sur le cœur et l'air faussement choqué : bienvenue dans la comedia del arte d'Arizona. Elle était à deux doigts d'exploser de rire, décidément ce type était vraiment mystérieux, mais bizarrement elle ne se sentait absolument pas en danger. Elle leva les sourcils la dernière phrase du jeune homme. Était-ce une tentative de faire de l'humour ? Peut-être bien. Ça voulait dire qu'il s'était un peu détendu. Elle décida alors d'entrer dans son jeu. Alors elle s'approcha de lui et posa sa main sur la cuisse du jeune pour prendre appui et approcher son visage du sien tout doucement. N'y voyez aucune approche sensuelle de la part de la jeune femme, elle a toujours été tactile et puis c'était la meilleure façon de voir clairement son regard. Leurs yeux n'était maintenant qu'à quelques centimètres, Arizona le regardait comme si elle essayait deviner quelque chose dans son regard. Le souffle lent et chaud de shintaro venait caresser le visage de la petite brune.
"Et si c'était le cas, tu ferais quoi? Tu sais Arizona obtient toujours ce qu'elle désire."
Elle s'écarta doucement de lui avant de sourire. "Tu restes vraiment impassible en toute circonstance hein ? T'es très beau, c'est vrai et dans d'autres circonstances peut-être que... Mais vue mon état actuel, je ne dois pas faire très envie. Moi-même, je n'y ai pas pensé une seule seconde. Donc ne t'en fait ce n'est pas parce que tu m'as sauvé ce soir que je te kiff!"
Elle but une gorgée avant de reprendre " Mais j'avoue, je suis curieuse de savoir qu'est ce qui te fait craquer, toi le taciturne Shintaro! Et surtout et pourquoi t'as tout un tas de groupies sur ton dos !"
Citation
- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 738■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
- "J'ai pas dit que j'aimais être surpris non plus."
Non mais parce qu'à ce rythme là, je sais qu'elle va prendre ça comme un défi et que je vais très vite le regretter ! Autant mettre les choses au clair au plus vite. Mais visiblement, ma mauvaise humeur habituelle qui a tendance à tenir écartée la plus grande partie de la population n'a pas l'air d'avoir l'effet escompté sur cette nana. Je connais quelques personnes qui semblent être immunisées. Et il semblerait que ce soit celles qui sont le plus capables de réactions complètement incompréhensibles. Parce que si la façon dont elle parle de "s'occuper de certains idols"me pose bien question, la suite annule toute réaction possible de ma part. Si son numéro d'actrice a de quoi me laisser perplexe (oui bon, je n'ai jamais été très doué pour déceler la véritable intention des gens lorsqu'ils emploient ce genre de technique), mais se rapprochement soudain m'achève complètement.
Pourtant, il n'est pas question que je perde la face aussi facilement. Eh, j'ai une certaine fierté quand même hein ! Alors oui, je reste de marbre, comme si ça ne me faisait rien du tout (alors que lol j'ai l'impression de transpirer de l'intérieur tellement tout mon corps se demande ce qui se passe là tout de suite). Peut-être que je l'ai un peu cherché, mais ce n'était qu'une simple réponse face à tout ce que j'ai eu à endurer depuis tout à l'heure ! Heureusement, il faut croire que les compliments glissent sur moi sans aucun réel effet (de toute façon au point où j'en suis).
- "On ne t'a jamais dit qu'il y a des choses qui doivent se découvrir par soi-même ? Il n'y a aucun intérêt à ce que je te révèle ce genre de faiblesse."
Non, ceci n'est nullement une tentative de drague (note de l'auteur: il serait de toute façon bien incapable de savoir comment procéder...) et encore moins une incitation à chercher ce qui peut effectivement me plaire chez une fille. Et je crois que cette dynamique qui s'est installée entre nous ne me donne très étrangement pas non plus envie de lui offrir la réponse à sa deuxième question aussi aisément. Parce que si je n'ai pas grand doute sur le fait que de nous deux, c'est actuellement moi qui suis la moins à l'aise dans cette situation, il y a cet espèce d'ego purement masculin qui m'empêche de reculer ou de battre en retraite pour autant. C'est con hein. Ouais je sais, mais là tout de suite, je ne contrôle pas.
- "Pour le reste, tu l'as dit toi-même, j'suis beaucoup trop beau, c'est normal que j'ai tout un tas de groupies qui me suivent partout. Faut réfléchir un peu. Surtout que pour une meuf qui a fréquenté des idols, même ex, tu devrais comprendre ça."
Pourquoi est-ce que j'ai subitement envie d'être insupportable comme ça ? Bonne question. Sûrement le surplus de tout qui fait sauter je ne sais quoi. En tout cas, je ne me prive pas pour afficher ce même air bien trop suffisant qui va avec mes mots.
- "MAis de toute façon, j'te l'ai déjà dit, tu piailles bien trop pour qu'il se passe quoi que ce soit, pas la peine d'essayer de me faire changer d'avis. Sans compter que quand on a failli faire un malaise on ne joue pas à ce genre de jeu qui demande bien trop d'énergie."
Un petit sourire hautain pour bien aller avec cette provocation (et mdr nouvelle note de l'auteur parce que juste tout cela est bien trop prétentieux et totalement infondé mais il ne le reconnaitra pas !et je suis le décès face à tout ça heureusement que ce poste arrive sur la fin aled !!) je ne sais pas à quel moment ça a complètement dérapé mais là je suis en roue libre totale et je ne contrôle plus rien de ce que je peux dire. MAIS C'EST PAS D'MA FAUTE WSH !!
Non mais parce qu'à ce rythme là, je sais qu'elle va prendre ça comme un défi et que je vais très vite le regretter ! Autant mettre les choses au clair au plus vite. Mais visiblement, ma mauvaise humeur habituelle qui a tendance à tenir écartée la plus grande partie de la population n'a pas l'air d'avoir l'effet escompté sur cette nana. Je connais quelques personnes qui semblent être immunisées. Et il semblerait que ce soit celles qui sont le plus capables de réactions complètement incompréhensibles. Parce que si la façon dont elle parle de "s'occuper de certains idols"me pose bien question, la suite annule toute réaction possible de ma part. Si son numéro d'actrice a de quoi me laisser perplexe (oui bon, je n'ai jamais été très doué pour déceler la véritable intention des gens lorsqu'ils emploient ce genre de technique), mais se rapprochement soudain m'achève complètement.
Pourtant, il n'est pas question que je perde la face aussi facilement. Eh, j'ai une certaine fierté quand même hein ! Alors oui, je reste de marbre, comme si ça ne me faisait rien du tout (alors que lol j'ai l'impression de transpirer de l'intérieur tellement tout mon corps se demande ce qui se passe là tout de suite). Peut-être que je l'ai un peu cherché, mais ce n'était qu'une simple réponse face à tout ce que j'ai eu à endurer depuis tout à l'heure ! Heureusement, il faut croire que les compliments glissent sur moi sans aucun réel effet (de toute façon au point où j'en suis).
- "On ne t'a jamais dit qu'il y a des choses qui doivent se découvrir par soi-même ? Il n'y a aucun intérêt à ce que je te révèle ce genre de faiblesse."
Non, ceci n'est nullement une tentative de drague (note de l'auteur: il serait de toute façon bien incapable de savoir comment procéder...) et encore moins une incitation à chercher ce qui peut effectivement me plaire chez une fille. Et je crois que cette dynamique qui s'est installée entre nous ne me donne très étrangement pas non plus envie de lui offrir la réponse à sa deuxième question aussi aisément. Parce que si je n'ai pas grand doute sur le fait que de nous deux, c'est actuellement moi qui suis la moins à l'aise dans cette situation, il y a cet espèce d'ego purement masculin qui m'empêche de reculer ou de battre en retraite pour autant. C'est con hein. Ouais je sais, mais là tout de suite, je ne contrôle pas.
- "Pour le reste, tu l'as dit toi-même, j'suis beaucoup trop beau, c'est normal que j'ai tout un tas de groupies qui me suivent partout. Faut réfléchir un peu. Surtout que pour une meuf qui a fréquenté des idols, même ex, tu devrais comprendre ça."
Pourquoi est-ce que j'ai subitement envie d'être insupportable comme ça ? Bonne question. Sûrement le surplus de tout qui fait sauter je ne sais quoi. En tout cas, je ne me prive pas pour afficher ce même air bien trop suffisant qui va avec mes mots.
- "MAis de toute façon, j'te l'ai déjà dit, tu piailles bien trop pour qu'il se passe quoi que ce soit, pas la peine d'essayer de me faire changer d'avis. Sans compter que quand on a failli faire un malaise on ne joue pas à ce genre de jeu qui demande bien trop d'énergie."
Un petit sourire hautain pour bien aller avec cette provocation (et mdr nouvelle note de l'auteur parce que juste tout cela est bien trop prétentieux et totalement infondé mais il ne le reconnaitra pas !
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 393■ Inscrit le : 21/09/2023
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Découvrir les choses par sois même? Tient donc... Est-ce qu'il était en train de lui lancer un défis ? Peut importe si c'était le cas ou non mais Arizona l'avait pris comme ça. Elle avait arrêté d'essayer de se mettre à sa place. Ce type venait définitivement d'une autre planète. Il était resté de marbre lorsqu'Arizona, s'était approché tout près de lui, elle non plus n'avait pas spécialement ressentit quelque chose mais c'est vrai qu'après coup, lorsqu'elle revoyait la scène, son visage si près du sien un léger frisson parcouru son dos. Rien de très fort, mais assez pour le signaler. Après ça, l'attitude de Shintaro changea un peu, il était devenu beaucoup plus arrogant, était-ce l'action de la jeune qui l'avait piqué dans son égo. Après tout ça restait un homme. Là, ça devenait intéressant : il n'était pas juste un type stoïque en toute circonstance et finalement, il était plus humain qu'il n'y paraissait. Par contre, il était totalement à côté de la plaque s'il imaginait une seule seconde Arizona sortir avec une idole. Un sourire narquois apparu sur le visage de l'assistante sociale.
"Moi sortir avec une idole...T'es tellement loin du compte."
Non, parce qu'Arizona avait plutôt l'habitude de s'amouracher de membre de gang ou d'escroc en tout genre. Pas de vulgaire voyou de bas étage, mais des hommes assez respecter et avec une certaine éthique pour ne pas être des ordures totales. Évidemment, ça restait des hommes infidèles et manipulateurs. Arizona avait beaucoup souffert de ces relations, mais comme elle était un peu maso sur les bords c'était dans ce genre de relation toxique qu'elle se sentait vraiment vivre. Alors qu'autant vous dire que les petites idoles toute frêle et lisse ça ne lui donnait absolument pas envie.
D'ailleurs, c'était à ce moment-là que le changement s'opéra. Donc Shintaro était un sale type arrogant et en plus de ça, il n'avait ok tact. Très bien, c'est exactement ce qu'il fallait à Arizona pour allumé sa flamme. Pas une flamme de passion, mais plutôt une flamme "d'alors toi tu vas voir, je vais te faire regretter tes paroles". Sans répondre à sa provocation elle se releva et tira doucement sur le bras du jeune homme.
"Lève-toi, on y va. T'inquiètes pas, t'es bientôt libéré."
Arizona jeta ce qu'il y avait à jeter puis tourna le dos et avança doucement devant Shintaro. Elle était toujours silencieuse, mais à l'intérieur elle bouillonnait. Et alors qu'elle marchait en direction de chez elle, la jeune femme chercha un moyen de se venger de cet affront. Jusqu'à présent, elle n'avait fait que plaisanter. Évidemment shintaro était mignon, mais pas un seul instant elle n'imaginait quoi que ce soit avec lui, enfin pas vraiment. Mais qu'il ose la recaler de cette manière, ça avait touché dans son ego. Aucun homme ne lui avait jamais dit ça, la jeune femme n'était pas prétentieuse, mais elle savait aussi ce qu'elle valait et elle n'avait jamais eu aucune difficulté pour faire tomber un homme sous son charme. Cette drama queen vivait vraiment ça comme un affront totale alors qu'en vérité, il n'y avait rien de grave. Mais encore une fois son énorme égo l'empêcha de dire quoi que ce soit et elle préféra rester silencieuse à élucidé un plan de vengeance. Shintaro lui emboîtait le pas.
Quelques minutes, plus tard, ils arrivèrent devant une grande porte d'entrée de bâtiment. Arizona était dos à la porte et pour la première fois depuis qu'il avait quitté leur banc, elle fit face au jeune homme. Son sourire avant disparu.
"On est arrivé, j'habite ici... On se sépare donc là." Elle fit une courte pause avant de reprendre "encore une fois merci pour ce soir, tu m'as été d'une grande aide."
Elle le regarda de haut en bas, souriant légèrement. "Fais voir ton téléphone." Arizona se fit violence pour dire le moins de mot possible, un exercice compliqué pour elle qui avait un débit de parole impressionnant. Mais elle patienta sans rien dire avant d'avoir le téléphone de shintaro entre ses mains. Elle pianota sur les touches et quelques instants, plus tard, c'est le téléphone de la jeune femme qui vibra dans son sac.
"Très bien."
Elle rendit le téléphone au jeune homme avant de prendre une grande inspiration.
"تريد أن تلعب سوف نلعب"
La jeune femme sourit doucement avant de tirer le bras de Shintaro vers elle. Sur la pointe des pieds elle s'éleva jusqu'au visage du jeune homme et posa ses lèvres sur les siennes. Arizona se surprit elle-même, car elle n'avait pas seulement effleuré les lèvres de jeune homme, bientôt sa langue allait caresser la sienne. Ses yeux étaient fermé alors elle ne savait pas quelle était la réaction de Shintaro mais il ne s'était pas retiré, par fierté, par choque? Elle n'en avait pas la moindre idée. Toujours est-il que sa fierté à elle refusait de se retirer de cette étreinte trop vite. Ce n'était pas désagréable bien au contraire, mais elle était bien trop en colère pour se l'avouer. Sans faire grand-chose, ce mec avant réussit à la pousser, dans ses retranchements et elle détestait ça.
Au bout d'un moment, elle ne finit pas se séparer ses lèvre, le rose aux joues et la respiration haletante. Elle le regarda comme surprise, et même temps en colère et en même temps gêné et en même temps un peu fière quand même. Il fallait vite fuir avant que le moulin à paroles ne refasse surface et qu'elle perde toute crédibilité. Toujours dos à la porte, elle poussa la porte avec l'arrière de son corps pour l'ouvrir. Avant de froncer les sourcils en regardant Shintaro.
Elle leva son bras dans la direction du jeune homme avant de lui faire un doigt d'honneur.
Elle leva son bras dans la direction du jeune homme avant de lui faire un doigt d'honneur.
"T'es vraiment qu'un sale petit con!" Des petites larmes de panique commencèrent à monter juqu'à ses yeux; c'était le moment de battre en retraite.
Puis elle lui claqua la porte au nez. Elle courut vers l'escalier puis s'arrêta pour reprendre son souffle, elle n'arrivait pas à croire ce qu'elle venait de faire. Son cœur battait à mille à l'heure. La jeune femme avait envie de se cacher dans un trou de souris et en même de hurler pour décompresser. En-tout-cas, elle n'allait pas se gêner pour raconter à ses copines de tokyo tout ce qui venait de se passer. Elle n'était pas prête d'oublier cette soirée. définitivement elle adorait detester ce mec.
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- Shintaro LawsonA l'université ; 2è année■ Age : 32■ Messages : 738■ Inscrit le : 04/08/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-11
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Je ne supporte vraiment pas les manières de cette meuf. Pourquoi est-ce qu'elle se sent obligée de m'inciter de la sorte à me relever alors qu'elle donne déjà des ordres suffisamment clairs ? Vraiment, tout ça ne me donne qu'envie de me barrer et d'abandonner toutes mes bonnes résolutions. Mais ça me ferait sûrement bien plus chier de me rendre compte que je peux me demander si elle est arrivée à destination sans encombre une fois qu'on se sera quittés. Non, c'est vrai que c'est relou, mais au moins, j'aurais l'esprit tranquille et je pourrais me contenter d'oublier tout ça pour reprendre mes activités. En plus, elle semble même avoir compris que faire la conversation n'est pas mon point fort. Je ne vais sûrement pas me plaindre de ce trajet fait dans le plus grand des silences. Ça me fait un peu du bien quand même. Alors quand on arrive finalement à destination, mon niveau d'agacement a réussi à retomber, si bien que je hausse seulement les épaules à ses nouveaux remerciements.
- "J'préfèrerai que tu m'assures faire plus attention à l'avenir mais, de toute façon, t'es une grande fille hein."
Sauf que si je pensais pouvoir tourner les talons et profiter du reste de ma soirée comme je l'entends, l'esprit désormais libre, il faut croire que je ne me suis jamais autant planté dans mes prévisions. Parce que sa nouvelle demande d'obtenir mon téléphone me stoppe dans mon demi tour. Pourquoi est-ce qu'on ne peut pas juste se séparer maintenant et accepter que nos chemins ne se recroiseront plus jamais ? Je soupire légèrement avant de reposer les yeux sur elle.
- "On ne t'a jamais expliqué que c'est un objet personnel ?"
Non mais bien sûr que je ne vais pas juste lui filer bien gentiment comme ça ! Sans compter qu'il y a une grande partie de mon taff là dedans, c'est hyper sensible ! Mais sans que je ne comprenne très bien comment, elle se retrouve finalement avec mon téléphone à la main et peu de temps après, c'est le sien qui sonne dans son sac. Classique. Mais il y a quand même bien plus simple pour obtenir un numéro... Bah, de toute façon si elle est trop relou, j'ai appris depuis longtemps comment bloquer les numéros qui m'emmerdent. Je récupère mon bien, m'apprêtant à le remettre dans ma poche, bien décidé à partir cette fois !
Lol. Je n'ai strictement rien vu venir. Mon esprit était encore occupé à juger cette façon de faire quand je me retrouve avec ses lèvres plaquées sur les miennes. Et là, c'est le freeze total. J'ai l'impression que le temps s'arrête, ou que mon corps est tout à fait incapable du moindre mouvement. Je crois que même mon cœur s'est arrêté de battre à cet instant. Oui, c'est plutôt ça, parce que dans ma tête, il y a beaucoup trop de choses qui se passent. Des choses qui passent et s'en vont instantanément, si bien que je suis incapable de me rappeler de quoi que ce soit.
Il n'y a que mes mains, qui se posent finalement sur ses épaules alors que ce baiser prend des proportions qui ne devraient pas être. Pourtant, si le but initial était bien de retrouver mon intégrité physique, une fois encore, mon propre corps m'abandonne totalement. Je suis bien trop pris de cours pour réussir à amorcer la moindre réaction. J'ai l'impression de rester seulement tel un pantin tout le long de cette scène. Même ensuite. Mon esprit est encore incapable de se saisir de ce qui se passe autour de moi, et sans pouvoir faire quoi que ce soit que je la vois disparaitre dans l'escalier. Je ne sais même pas ce qu'elle a dit.
Je cligne quelques fois des yeux. Je suis seul, devant la porte de ce bâtiment. Qu'est-ce qui vient de se passer ? Mon coeur cogne bien trop fort dans ma poitrine et je chope un méga mal de crâne en moins de deux secondes, quand tous les évènements qui viennent de se produire arrivent enfin jusqu'à mon cerveau.
- "Nan mais qui fait un truc pareil ?!"
Un peu trop tard hein... Oui, sans aucun doute si j'en juge au regard sceptique que me lance une femme qui passe à côté de moi pour entrer à son tour dans le bâtiment. De quoi me faire faire (enfin) demi-tour. Je ne cherche même pas à savoir pourquoi est-ce qu'elle a fait ça. Il est évident que je serai bien incapable de trouver la bonne réponse. Tout ce que je sais, c'est que ça m'a soudainement foutu sur les nerfs. Parce que si certains se permettent de dire que je n'ai aucun respect ni savoir vivre, c'est qu'ils n'ont clairement jamais rencontré cette nana. Raaah vas y ça m'saoule ! Moi qui espérais pouvoir passer le reste de mon week end à oublier cet incident pour me concentrer sur le boulot, c'est complètement foiré !
#Terminé
- "J'préfèrerai que tu m'assures faire plus attention à l'avenir mais, de toute façon, t'es une grande fille hein."
Sauf que si je pensais pouvoir tourner les talons et profiter du reste de ma soirée comme je l'entends, l'esprit désormais libre, il faut croire que je ne me suis jamais autant planté dans mes prévisions. Parce que sa nouvelle demande d'obtenir mon téléphone me stoppe dans mon demi tour. Pourquoi est-ce qu'on ne peut pas juste se séparer maintenant et accepter que nos chemins ne se recroiseront plus jamais ? Je soupire légèrement avant de reposer les yeux sur elle.
- "On ne t'a jamais expliqué que c'est un objet personnel ?"
Non mais bien sûr que je ne vais pas juste lui filer bien gentiment comme ça ! Sans compter qu'il y a une grande partie de mon taff là dedans, c'est hyper sensible ! Mais sans que je ne comprenne très bien comment, elle se retrouve finalement avec mon téléphone à la main et peu de temps après, c'est le sien qui sonne dans son sac. Classique. Mais il y a quand même bien plus simple pour obtenir un numéro... Bah, de toute façon si elle est trop relou, j'ai appris depuis longtemps comment bloquer les numéros qui m'emmerdent. Je récupère mon bien, m'apprêtant à le remettre dans ma poche, bien décidé à partir cette fois !
Lol. Je n'ai strictement rien vu venir. Mon esprit était encore occupé à juger cette façon de faire quand je me retrouve avec ses lèvres plaquées sur les miennes. Et là, c'est le freeze total. J'ai l'impression que le temps s'arrête, ou que mon corps est tout à fait incapable du moindre mouvement. Je crois que même mon cœur s'est arrêté de battre à cet instant. Oui, c'est plutôt ça, parce que dans ma tête, il y a beaucoup trop de choses qui se passent. Des choses qui passent et s'en vont instantanément, si bien que je suis incapable de me rappeler de quoi que ce soit.
Il n'y a que mes mains, qui se posent finalement sur ses épaules alors que ce baiser prend des proportions qui ne devraient pas être. Pourtant, si le but initial était bien de retrouver mon intégrité physique, une fois encore, mon propre corps m'abandonne totalement. Je suis bien trop pris de cours pour réussir à amorcer la moindre réaction. J'ai l'impression de rester seulement tel un pantin tout le long de cette scène. Même ensuite. Mon esprit est encore incapable de se saisir de ce qui se passe autour de moi, et sans pouvoir faire quoi que ce soit que je la vois disparaitre dans l'escalier. Je ne sais même pas ce qu'elle a dit.
Je cligne quelques fois des yeux. Je suis seul, devant la porte de ce bâtiment. Qu'est-ce qui vient de se passer ? Mon coeur cogne bien trop fort dans ma poitrine et je chope un méga mal de crâne en moins de deux secondes, quand tous les évènements qui viennent de se produire arrivent enfin jusqu'à mon cerveau.
- "Nan mais qui fait un truc pareil ?!"
Un peu trop tard hein... Oui, sans aucun doute si j'en juge au regard sceptique que me lance une femme qui passe à côté de moi pour entrer à son tour dans le bâtiment. De quoi me faire faire (enfin) demi-tour. Je ne cherche même pas à savoir pourquoi est-ce qu'elle a fait ça. Il est évident que je serai bien incapable de trouver la bonne réponse. Tout ce que je sais, c'est que ça m'a soudainement foutu sur les nerfs. Parce que si certains se permettent de dire que je n'ai aucun respect ni savoir vivre, c'est qu'ils n'ont clairement jamais rencontré cette nana. Raaah vas y ça m'saoule ! Moi qui espérais pouvoir passer le reste de mon week end à oublier cet incident pour me concentrer sur le boulot, c'est complètement foiré !
#Terminé
Shintaro s'en fout en [#cc6633]
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