- Eikichi SugawaraElève ; en 2ème année■ Age : 28■ Messages : 145■ Inscrit le : 05/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 16 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-2
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Une mouche espiègle se joue des mâchoires du chien
Jeudi 30 août 2018
Les cours ne vont pas tarder à reprendre. Ces petites vacances chez lui, dans sa petite ville calme avec sa famille, ont rechargé les batteries d’Eikichi. C’est pour cette raison qu’alors que beaucoup d’étudiants profitent encore du soleil avant que l’automne s’installe, le noiraud se trouve à sa place préférée de la bibliothèque. Oui, le lycéen y vient si souvent qu’il a fini par trouver son spot.
C’est un coin caché entre deux étagères dont le coin forme un angle droit. Il ne reste alors qu’un passage assez large pour une personne pour s’installer à la seule table qui se cache derrière. Ainsi, pas de va-et vient dans son dos ou sur ses côtés, pas de chuchotements pour le perturber. Bref, l’endroit rêvé pour un solitaire comme lui.
En dehors de la grosse période d’examens - où il avait dû faire quelques concessions -, personne ne s’aventurait à tenter de s’asseoir sur la seule autre chaise restante à sa table. Vous avez déjà été fusillé du regard par un brun ténébreux au regard tout aussi noir ? De quoi aller voir ailleurs si on n’y est pas.
En somme, la plupart des habitués savent qu’ils entrent en terre interdite à partir du moment où ils passent l’étagère dédiée aux documents de physique/chimie. Et la plupart des habitués, ça inclus bien évidemment une certaine personne. Juste en voyant un seul de ses yeux empli d’une malice contrariante, Eikichi se tend sur sa chaise. Le seul dont il n’arrive pas à se débarrasser s’apprête à entrer dans sa zone et le brun sent déjà son sang ne faire qu’un tour. Qu’est-ce qu’il lui veut encore ?! Sûrement pas réviser, un coup d’œil au travers des étagères suffit à voir qu’il reste des places de libres. Tout le dortoir du lycée sait qu’Hiro manque à l’appel à cause de cette dramaqueen, et c’est lui qui va devoir en faire les frais ?!
"T’as pas intérêt à chialer dans mes oreilles Okazaki."
Puisque de toute manière, quand cette bourrique a décidé de faire quelque chose, rien ne sert de vouloir l’en dissuader. Eikichi, aussi têtu que lui, ne se laissera jamais vaincre par Ena.
Les cours ne vont pas tarder à reprendre. Ces petites vacances chez lui, dans sa petite ville calme avec sa famille, ont rechargé les batteries d’Eikichi. C’est pour cette raison qu’alors que beaucoup d’étudiants profitent encore du soleil avant que l’automne s’installe, le noiraud se trouve à sa place préférée de la bibliothèque. Oui, le lycéen y vient si souvent qu’il a fini par trouver son spot.
C’est un coin caché entre deux étagères dont le coin forme un angle droit. Il ne reste alors qu’un passage assez large pour une personne pour s’installer à la seule table qui se cache derrière. Ainsi, pas de va-et vient dans son dos ou sur ses côtés, pas de chuchotements pour le perturber. Bref, l’endroit rêvé pour un solitaire comme lui.
En dehors de la grosse période d’examens - où il avait dû faire quelques concessions -, personne ne s’aventurait à tenter de s’asseoir sur la seule autre chaise restante à sa table. Vous avez déjà été fusillé du regard par un brun ténébreux au regard tout aussi noir ? De quoi aller voir ailleurs si on n’y est pas.
En somme, la plupart des habitués savent qu’ils entrent en terre interdite à partir du moment où ils passent l’étagère dédiée aux documents de physique/chimie. Et la plupart des habitués, ça inclus bien évidemment une certaine personne. Juste en voyant un seul de ses yeux empli d’une malice contrariante, Eikichi se tend sur sa chaise. Le seul dont il n’arrive pas à se débarrasser s’apprête à entrer dans sa zone et le brun sent déjà son sang ne faire qu’un tour. Qu’est-ce qu’il lui veut encore ?! Sûrement pas réviser, un coup d’œil au travers des étagères suffit à voir qu’il reste des places de libres. Tout le dortoir du lycée sait qu’Hiro manque à l’appel à cause de cette dramaqueen, et c’est lui qui va devoir en faire les frais ?!
"T’as pas intérêt à chialer dans mes oreilles Okazaki."
Puisque de toute manière, quand cette bourrique a décidé de faire quelque chose, rien ne sert de vouloir l’en dissuader. Eikichi, aussi têtu que lui, ne se laissera jamais vaincre par Ena.
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- Ena OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 31■ Messages : 225■ Inscrit le : 23/08/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 16 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Une mouche espiègle se joue des mâchoires du chien
30 Août 2018
Le désespoir. C’est ce qu’il cherche à vaincre en s’accrochant à ses jouets. Les enfants comblent leur solitude avec des jouets. Ils s’imaginent des histoires et s’inventent les amis qu’ils n’ont pas. Lui, n’a jamais eu à en arriver là. Son seul ami a toujours été Hiro et ça lui a toujours suffit. A eux deux, ils se suffisent. C’est ce qu’ils croyaient. Mais aujourd’hui Hiro n’est pas là. Hier il n’était pas là non plus. Ni avant hier, ni avant avant hier. Ça fait bientôt une semaine que son absence pèse. Comment il est censé faire ? Ils n'ont pas été séparés depuis gamins, quand leur mère les empêchait de se voir pour les punir. Dormir sans Hiro à la rentrée avait été difficile mais ne pas le voir de toute la journée non plus, c'est un autre niveau. Il se sent mourir à petit feu. Comment peuvent vivre les étoiles sans ciel ?
Ena l’imagine dans leur chambre pour se rassurer. Un coup il est au bureau en train de travailler, un autre il fait la sieste. Mais il est là. Il doit être là. Dès qu’il réalise le néant qu’il reste sans lui, ça l'angoisse. Si fort qu’il a l’impression d’en crever. Et personne ne peut comprendre. Il se sent encore plus seul. Le seul qui peut c'est Hiro et il n'est pas là. On plaisante avec légèreté sur sa relation avec son frère, on soupire s'il en parle trop. Mais il a besoin d’en parler, il faut que tout le monde sache qu’Hiro est là. Même lorsqu’il ne l’est pas.
Ses parents l’avaient laissé revenir seul sur le campus. Une punition de son père, manière de lui faire comprendre qu’il ne peut pas vaincre son autorité. Ça a du les soulager tous, de toute façon. Lui aussi, il se sentait de trop dans cette maison. Il aurait vraiment aimé qu’Hiro résiste et vienne avec lui. Ou qu’il le défende encore et demande à ce qu’il reste. Il sait que ça n’aurait rien changé, leur Père ne voulait que lui. Leur mère se sent mieux avec une personne de moins à gérer. Lin Yin, il n’a même pas pu lui dire au revoir. Elle n’a pas envoyé d’SMS. Lui non plus, il ne sait pas quoi dire. Il a trop peur de lui demander des nouvelles d’Hiro et que les nouvelles ne soient pas bonnes. Son frère lui dit que tout va bien mais il ne le croit pas. Il sait qu’il lui manque, lui aussi. Il sait qu’il souffre là bas même s’il se force à s’adapter aux exigences de leurs parents. ça aussi ça le flingue.
Ena regarde la porte de la bibliothèque, lasse. Sans Hiro, elle lui fout les jetons. Mais c’est moins pire que d’être dans une chambre où il devrait être aussi. Il inspire et pousse la porte. Il doit étudier, il l’a promis à Hiro. Tout comme Hiro a promis qu’il rentrerait bientôt. En s’accrochant à cette promesse, c’est comme s’il s’accrochait à son jumeau.
Personne ne comprend et ça le tue. C’est pourtant pas si compliqué, il suffirait qu’on leur bouche le nez et la bouche et qu’on les laisse agoniser. Quand ils commenceraient à étouffer, on relâcherait un peu la pression, juste assez pour qu’ils puissent prendre une ptite bouffée d’air et puis on leur rebloquerait les voies respiratoires. Rien qu’à imaginer, c’est pas agréable, hein ? Ça fait une semaine qu’il vit comme ça. Heureusement, y a les appels le soir. Ils ne durent pas longtemps parce qu’on épuise son frère à la maison mais il peut lui parler un peu, le voir et le regarder dormir. Une goutte d'eau pour épancher sa soif en plein désert. Le marchand de sable a arrêté de passé pour lui, même au téléphone avec Hiro, il n’arrive plus à dormir. Il a vu sa tronche dans la glace tout à l’heure, ça commence à faire peur. Heureusement qu’il y a Shinji. De toutes ses jouets, c’est vraiment le meilleur. C’est le seul qui lui sert réellement à quelque chose. Il en est le premier surpris.
Alors, il s’y agrippe. Il en fait son doudou. Ça ne remplace pas Hiro, ça ne l’aide pas plus à dormir mais Shinji rend l’attente un poil moins dure à supporter. Il lui occupe l’esprit, il arrive à le faire rire. Il l’aide à maintenir le masque. Ena s’y accroche désespérément. Tant pis s’il s’épuise aussi et s’il l’abîme à ne pas dormir. Il a besoin de Shinji. C’est d’ailleurs un crime qu’il ne reste pas h24 avec lui. C’est pas le moment d’avoir une vie à lui, ni d’avoir une copine ! Il pourra avoir ça après ce week-end, quand Hiro reviendra. C’est pas juste. S'il n'avait pas autant besoin de lui, il ne lui pardonnerait pas.
Ses yeux cherchent quelqu’un qu’ils connaissent. Il veut un peu de compagnie. Une présence pour voiler l’absence qui le ronge. Personne ne l'intéresse, il perd espoir. Puis, il aperçoit Grincheux. Toujours à la même place, toujours avec la même gueule de chien enragé. Il sait que c’est une mauvaise idée mais il s’avance vers lui. C’est pas le moment de se jeter dans les orties, sa peau est déjà à vif… mais c’est sûrement pour ça qu’il y va. Il a besoin de ressentir autre chose qu’un gouffre. Leurs yeux se croisent, Eikichi le foudroie des yeux. Évidement. Il a un problème ce jouet, pas moyen de lui débloquer le faciès. Ça l’agace. Pourquoi il fait comme s’il était la personne la plus indésirable de la terre ? L'agacement se transforme en électricité, il a envie de le faire chier. Pas même eu le temps de dire un mot qu’il lui envoi ses ondes radioactives : dégage qu’elles crient. On va voir s’il va dégager !
"T’as pas intérêt à chialer dans mes oreilles Okazaki."
Ena s’arrête. Il marque une pause. Chialer ? Pour quoi faire ? Y’a rien à dire, encore moins à lui. Personne ne peut comprendre.
Il accroche son sac à dos sur la chaise en face du gnome et s’y jette les fesses. Les deux mains plaquées sur la table, il le toise des yeux. « Eiki-chan, comment ça va ? T’es jolie aujourd’hui~». C’est plus fort que lui, il est obligé de frotter au papier de verre. Son attitude lui tape sur le système. C’est quoi son problème à la fin ? Pourquoi il le déteste autant ? Il soulève les jambes et les pose sur les cuisses d’Eikichi, sous la table. Un sourire étire ses lèvres alors qu'il chuchote : « Tu m’as manqué, pourquoi tu te caches comme ça, baby ? ».
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- Eikichi SugawaraElève ; en 2ème année■ Age : 28■ Messages : 145■ Inscrit le : 05/06/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 16 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-2
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
une mouche espiègle se joue des mâchoires du chien
Ena l’insuppporte. C’est physique, auditif et instantané. Ce n’est pas par que le blond lui fasse foncièrement du mal, non. Juste le simple fait qu’ils soient totalement opposés l’un de l’autre. Eikichi mettait un point d’honneur à être honnête avec son humeur et ses envies, quitte à afficher un caractère repoussant les autres. Ena puait le faux cul à plein nez et en plus de cela, prenait un malin plaisir à ignorer l’espace vital des autres. Ce n’était pas être les deux faces d’une même pièce, non. C’était comme vouloir souder deux faces de deux pièces différentes ensemble. Ca ne pouvait rien donner de bon.
Encore moins lorsque le démon se permettait de le toucher !
"Vire de là !" cracha le brun brun aussi bas qu’il pu.
Eikichi poussa violemment les jambes intruses, quitte à faire les mollets d’Ena se cogner au pied de la table. Il ne pouvait pas se débarrasser de lui ? Parfait. Il taperait là où ça fait mal.
"Tu m’as pas manqué. Toi par contre, on sait qui te manques. Pourquoi tu vas pas lui écrire une carte postale ? Même si, pas sûr que ça vaille la peine de répondre à tes jérémiades. Il a sûrement plus intéressant à faire."
S’il y avait une chose qu’Eikichi avait compris, c’était qu’Hiro représentait sa plus grande faiblesse. Ena pouvait feindre d’en avoir rien à faire, il ne le tremperait pas.
Encore moins lorsque le démon se permettait de le toucher !
"Vire de là !" cracha le brun brun aussi bas qu’il pu.
Eikichi poussa violemment les jambes intruses, quitte à faire les mollets d’Ena se cogner au pied de la table. Il ne pouvait pas se débarrasser de lui ? Parfait. Il taperait là où ça fait mal.
"Tu m’as pas manqué. Toi par contre, on sait qui te manques. Pourquoi tu vas pas lui écrire une carte postale ? Même si, pas sûr que ça vaille la peine de répondre à tes jérémiades. Il a sûrement plus intéressant à faire."
S’il y avait une chose qu’Eikichi avait compris, c’était qu’Hiro représentait sa plus grande faiblesse. Ena pouvait feindre d’en avoir rien à faire, il ne le tremperait pas.
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- Ena OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 31■ Messages : 225■ Inscrit le : 23/08/2023■ Mes clubs :
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Une mouche espiègle se joue des mâchoires du chien
30 Août 2018
Ses jambes se rétament sur le sol, Ena n’oppose aucune résistance au rejet d’Eikichi. Il en accepte la répudiation. Sa cheville cogne contre le pied de table mais la douleur ne l’effleure pas. Des yeux tranchants et sévères se dressent sur le visage hargneux du Gnome. Encore. Eikichi joue encore avec plus grand que lui. Une ambition débordante qu’il trouve presque mignonne d’habitude mais aujourd’hui elle lui écorche la peau jusqu’aux muscles. Son ventre en grogne d’impatience : il a faim, comme un Loup affamé et tenu en cage depuis trop longtemps La rage qu’il cache au fond de son ventre vrombi, elle détecte une échappatoire dans les mots abjectes que Grincheux lui oppose. Une porte ouverte qui ne promet qu’une chose : qu’elle pourra enfin se déverser s’il choisit de l’emprunter. Son regard s’assombrit, ses iris pétillent d’impatience, étincelles prêtent à rejoindre la poudre qu’il a semé toute la semaine. Eikichi peut s’amuser à le rejeter inlassablement si ça se fait bander mais s’il lui accorde cette jouissance depuis la rentrée, cette fois il ne le laissera pas prendre son pied sans lui. Il n’a pas le droit d’évoquer son frère. Aucun mot, aucun son qui ne désignerait Hiro n’a le droit de sortir de sa bouche de grand frigide. Il a encore moins le droit de faire comme s’il le connaissait. Que saurait un putois d’une blanche colombe ? Rien.
Le pied en appuie contre le sol de la bibliothèque, Ena s’avance sur la table. Main tendue, il agrippe l’avant bras d’Eikichi, le plaque fermement contre le bois. Un sourire mauvais étire ses lèvres abîmées par l’anxiété. Il pourra la frapper, la cogner, la pousser, Ena y met toute sa poigne, il ne compte pas le lâcher.
« Tu sais que tu serais presque beau quand tu fais ta mauvaise tête ? Qu’est-ce qu’il y a ? Tu m’en veux parce que je passe tout mon temps avec Shinounet ? C’est la solitude qui te met sur les nerfs comme ça ?~»
Sous la table, son pied remonte la cuisse de l’affreux, insolent et indiscipliné. Il n'apprend rien.
« Tu sais, si t’étais plus mignon, peut-être que je jouerais avec toi aussi~. C’est pas comme ça qu’on montre son intérêt, Eikichou. Fais un effort.. »
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- Eikichi SugawaraElève ; en 2ème année■ Age : 28■ Messages : 145■ Inscrit le : 05/06/2023■ Mes clubs :
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
TW : Attention bagaaarre !
une mouche espiègle se joue des mâchoires du chien
Eikichi ne comprenait pas pourquoi tout le monde tombait dans le panneau de ce type. Jamais il ne saurait l’expliquer, mais dès leur première rencontre et plus précisément le premier rejet dont il l’avait affublé, Eikichi avait senti toute la fausseté dégoulinant de lui. Jamais il ne croirait à ses sourires hypocrites. Jamais il ne croyait qui que ce soit qui s’entendait miraculeusement avec tout le monde, de manière générale. Mais Ena était d’un autre niveau. Il ne jouait même plus les faux c*l, il respirait le mensonge. Aucun moyen de le prouver, juste son instinct qui ne le trahissait pas.
Ce qui l’énervait d’autant plus, était que le seul ami qu’il ait réussi à se faire, soit assez aveugle pour se faire avoir. Ca aurait pu être n’importe qui d’autre, mais il fallu que ce soit Shinji. Eikichi tente de récupérer son bras mais la poigne de ce serpent l’en empêche. Il faudrait qu’il se lève brusquement pour se libérer, trop bruyant. Le sourire mauvais d’Ena lui donne envie de vomir. A y voir de plus près, ses lèvres abîmées et loin d’être lisses sont même plus honnête que lui. Eikichi se permet un rire sarcastique, son sang ne faisant qu’un tour à la mention de Shinji par ce surnom ridicule. Sa voix n’était qu’un sifflement, son regard moqueur bien que contrarié.
"Toi qui parle de solitude, drôle de coïncidence. Pour m’attraper comme ça, je me demande qui est sur les nerfs. Shinji est occupé et t’as personne pour jouer avec toi ?"
Ena n’avait jamais eu de contact offensif ou belliqueux à son égard. Vouloir l’enlacer contre son gré, oui, toucher ses cheveux, oui, mais le restreindre de cette façon, jamais. Eikichi y vit une pointe de perte de contrôle. Sa question était ponctuée d’un ton infantilisant, comme pour un gamin de trois ans.
Sauf que voilà, Ena ne savait pas où étaient les limites. Depuis plusieurs mois maintenant, il s’amusait à frôler la ligne. Aujourd’hui il fallait croire que son frère chéri lui manquait tant qu’il allait la franchir. Eikichi vit rouge, ce pied serpentant sur sa cuisse était de trop. Sans parler de ses propos. Il venait tout bonnement d’avouer jouer avec Shinji, plus mignon donc bon à être son jouet ?! Le brun quitta sa chaise, et fondit sur Ena. Il attrapa son col à deux mains pour le tirer au sol, avant d’encastrer son poing gauche dans sa joue.
"C’est parce que j’ai aucun intérêt pour toi qu’tu t’obstines, t’es pathétique !"
Son éclat de voix n’allait pas tarder à attirer du monde, mais ce ne serait pas avant de lui refaire le portrait !
Ce qui l’énervait d’autant plus, était que le seul ami qu’il ait réussi à se faire, soit assez aveugle pour se faire avoir. Ca aurait pu être n’importe qui d’autre, mais il fallu que ce soit Shinji. Eikichi tente de récupérer son bras mais la poigne de ce serpent l’en empêche. Il faudrait qu’il se lève brusquement pour se libérer, trop bruyant. Le sourire mauvais d’Ena lui donne envie de vomir. A y voir de plus près, ses lèvres abîmées et loin d’être lisses sont même plus honnête que lui. Eikichi se permet un rire sarcastique, son sang ne faisant qu’un tour à la mention de Shinji par ce surnom ridicule. Sa voix n’était qu’un sifflement, son regard moqueur bien que contrarié.
"Toi qui parle de solitude, drôle de coïncidence. Pour m’attraper comme ça, je me demande qui est sur les nerfs. Shinji est occupé et t’as personne pour jouer avec toi ?"
Ena n’avait jamais eu de contact offensif ou belliqueux à son égard. Vouloir l’enlacer contre son gré, oui, toucher ses cheveux, oui, mais le restreindre de cette façon, jamais. Eikichi y vit une pointe de perte de contrôle. Sa question était ponctuée d’un ton infantilisant, comme pour un gamin de trois ans.
Sauf que voilà, Ena ne savait pas où étaient les limites. Depuis plusieurs mois maintenant, il s’amusait à frôler la ligne. Aujourd’hui il fallait croire que son frère chéri lui manquait tant qu’il allait la franchir. Eikichi vit rouge, ce pied serpentant sur sa cuisse était de trop. Sans parler de ses propos. Il venait tout bonnement d’avouer jouer avec Shinji, plus mignon donc bon à être son jouet ?! Le brun quitta sa chaise, et fondit sur Ena. Il attrapa son col à deux mains pour le tirer au sol, avant d’encastrer son poing gauche dans sa joue.
"C’est parce que j’ai aucun intérêt pour toi qu’tu t’obstines, t’es pathétique !"
Son éclat de voix n’allait pas tarder à attirer du monde, mais ce ne serait pas avant de lui refaire le portrait !
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30 Août 2018
Personne pour jouer avec lui. Non, il n’y a personne. Personne à part Eikichi. N’a-t-il pas compris qu’il reste son jouet lui aussi ? Pourtant, l’évidence crève les yeux. Ena déplace son pion sur l’échiquier en grand suicidaire pour qu’Eikichi vienne lui manger, impatient, fougueux, irrité. C’est si voyant, si clair, ça lui fait presque de la peine qu’il soit le seul à ne pas le voir. Depuis qu’Ena est entré à la bibliothèque, celle-ci s’est transformé en un plateau troué. Chaque coup compte et entre deux bons joueurs, c’est l’usure et l’inattention qui l’emportent. Echec et Mat, Eikichi. Cette partie, tu viens de la perdre. C’est ça de sous-estimer son adversaire.
Ena se laisse hisser hors de sa chaise. La colère d’Eikichi tire sur son T.shirt à le déformer et l’afflige d’une adrénaline dont il ne sait que faire. Ça le prend aux tripes, ça lui picote les doigts, ça tend tous ses muscles mais il ne réagit pas. Se battre, ce n’est pas pour lui. Il n’y voit aucun intérêt. Peut-être à cause de toutes ses heures passées et ruinées à faire chanter ses pieds au Karaté. Sans Hiro, il n’aurait jamais continué. Lui, il est fait pour danser. Pour être regardé, admiré. Pas pour frapper. Pourtant, là, de suite, il a vraiment envie de lui en coller une lui aussi. Il aimerait lui rendre son coup, en plein dans les côtes. S’acharner dessus jusqu’à ce que tout craque sous ses poings. Pour quelques secondes, il le déteste, il le haït. Lui, et tous ces gens qui ne comprennent rien. Lui, et tous ses gens qui lui imposent leurs règles. Lui, et tous ces gens qui le rejettent. Lui et tous ces gens qui s’attaquent à son frère pour mieux l’atteindre lui. Putain, qu’est-ce qu’il aimerait pouvoir tous les exterminer. Juste comme ça : paf, disparus. Pas même besoin de leur faire mal en fait, juste de les effacer d’un coup de baguette magique, ça lui irait.
Le coup qu’il reçoit dans la mâchoire devrait faire mal mais il n’en ressent pas la douleur. La colère le bouffe, elle lui a rongé les nerfs toute la semaine. Il ne sent plus rien. Rien si ce n’est plus de colère encore. Et ça le fait rire, sous la tension qui explose ses veines. Ena rit. Il jubile. C’était tout ce qu’il demandait depuis le début. C’était pas compliqué, pas vrai ? Mais il va falloir faire mieux, Eikichi. C’est pas si facile de rendre sa souffrance réelle. Il lui en faut plus pour que ce soit équitable. Le rire mauvais, il s’esclaffe :
« J’suis pathétique mais qu’est-ce que t’es toi, à essayer de me convaincre que j’suis sans intérêt ? »
D’une main, il plante ses ongles dans sa nuque et lui colle un baiser qui loupe sa cible de quelques centimètres et qui ressemble plutôt à un coup de boule. Ses lèvres atterrissent sur la commissure des siennes et dérapent sur sa joue. Tant pis. Fourbe, il profite de la surprise de son geste pour en rajouter une couche et lui mettre deux petites claques qui n’ont pas vocation à faire mal, si ce n’est psychologiquement. Son sourire, à moitié entravé par le coup porté à son magnifique visage, étire les gerçures sur ses lèvres d’un air mesquin. On a dit plus, Eikichi.
« Qui a dit que j’avais personne pour jouer avec moi ?~ »
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Il rit. Cet imbécile ne trouve rien d’autre comme réponse que rire. Eikichi s’en tape comme de sa première chaussette. Qu’il rit ou qu’il pleure, jamais son cœur ne sera touché par l’être sous lui. C’était viscéral, Ena était sa némésis. Ces sombres émotions que son regretté camarade éveillait en lui n'explosaient que maintenant, parce qu’Ena l’avait bien cherché. Oh il l’avait compris au premier son de son rire, Eikichi, qu’il était venu pour être frappé, qu’à cela ne tienne, pour une fois il le contentait.
Qu’est-ce qu’il était ? Qu’est-ce que ça pouvait bien lui foutre ?! Les personnes bercées par leurs illusions exaspéraient Eikichi au plus haut point. Était-ce si difficile à comprendre pour Monsieur-je-me-crois-sur-le-toit-du-monde que la terre entière ne souhaitait pas s’empoisonner de sa médiocre compagnie ? Il allait répliquer par un nouveau poing fermé, mais le serpent fut plus rapide. Pas assez cependant pour signer son arrêt de mort, pas cette fois, pas aujourd’hui.
Eikichi grimace, aux ongles qui égratignent certainement sa nuque et au coup de tête imprévu qu’il se prend sur la pommette. Mais surtout, ses traits se déforment de rage à la sensation légèrement humide sur sa joue. Un frisson de dégoût le traverse. Tant qu’il n’a pas le temps d’esquiver les claques ridicules qu’Ena lui met. Oh, il voulait le réveiller ? Merci à lui, c’était fait. Nouveau coup, sur l’autre joue cette fois, un peu de symétrie n’avait jamais de mal.
"Tu sais que si tu fais pas ch*er ton monde, on s’en fout d’toi !"
Le brun n’a aucun élément qui prouve ses dires, il cherche juste à faire mal en espérant toucher là où il faut. Qu’est-ce qui pouvait bien motiver un mec né avec une cuillère en or et diamand dans la bouche, à perdre son temps de cette manière ? Eikichi se releva sur les genoux en passant une main derrière sa nuque. Il y avait de petites traces de sang, rien de profond, juste des petits picotements. Le brun n’avait pas oublié sa réplique de tout à l’heure et comptait bien y répondre.
"Qu’est-ce qu’est censé m’intéresser ? Ta grande gue*le que tu sais pas fermer, ton côté faux-cul et intrusif ou ta dépendance à ton siamois de frère ? Pas si réciproque on dirait."
Eikichi avait craché ses derniers mots au visage d’Ena.
"Ce qui m’intéresse présentement, c’est de savoir qui dérange le calme de ma bibliothèque !"
Merde. Eikichi claqua sa langue sur son palais, agacé. Il s’était juré d’éviter les sanctions dans cette école mais le sort était contre lui. Le bibliothécaire se tenait face à eux de toute sa hauteur, un simple geste sec de la main leur ordonnait de se mettre debout. Eikichi s’exécuta, la tempête dans son regard faisant toujours rage.
"Eh bien, j’attends !" tonna le bibliothécaire.
"Il m’a énervé, je l’ai frappé."
Le ton d’Eikichi était plat, il ne se défilerait pas, sa mère lui avait appris à toujours assumer ses actes.
"Vous aurez tout le temps de réfléchir à votre gestion de la colère et vous au respect des limites de votre camarade, en retenue ! Rangez vos affaires et suivez-moi."
Sans un mot de plus, Eikichi rangea ses cours, ses gestes étaient secs et brusques, témoignant de son énervement peinant à se dissiper.
Qu’est-ce qu’il était ? Qu’est-ce que ça pouvait bien lui foutre ?! Les personnes bercées par leurs illusions exaspéraient Eikichi au plus haut point. Était-ce si difficile à comprendre pour Monsieur-je-me-crois-sur-le-toit-du-monde que la terre entière ne souhaitait pas s’empoisonner de sa médiocre compagnie ? Il allait répliquer par un nouveau poing fermé, mais le serpent fut plus rapide. Pas assez cependant pour signer son arrêt de mort, pas cette fois, pas aujourd’hui.
Eikichi grimace, aux ongles qui égratignent certainement sa nuque et au coup de tête imprévu qu’il se prend sur la pommette. Mais surtout, ses traits se déforment de rage à la sensation légèrement humide sur sa joue. Un frisson de dégoût le traverse. Tant qu’il n’a pas le temps d’esquiver les claques ridicules qu’Ena lui met. Oh, il voulait le réveiller ? Merci à lui, c’était fait. Nouveau coup, sur l’autre joue cette fois, un peu de symétrie n’avait jamais de mal.
"Tu sais que si tu fais pas ch*er ton monde, on s’en fout d’toi !"
Le brun n’a aucun élément qui prouve ses dires, il cherche juste à faire mal en espérant toucher là où il faut. Qu’est-ce qui pouvait bien motiver un mec né avec une cuillère en or et diamand dans la bouche, à perdre son temps de cette manière ? Eikichi se releva sur les genoux en passant une main derrière sa nuque. Il y avait de petites traces de sang, rien de profond, juste des petits picotements. Le brun n’avait pas oublié sa réplique de tout à l’heure et comptait bien y répondre.
"Qu’est-ce qu’est censé m’intéresser ? Ta grande gue*le que tu sais pas fermer, ton côté faux-cul et intrusif ou ta dépendance à ton siamois de frère ? Pas si réciproque on dirait."
Eikichi avait craché ses derniers mots au visage d’Ena.
"Ce qui m’intéresse présentement, c’est de savoir qui dérange le calme de ma bibliothèque !"
Merde. Eikichi claqua sa langue sur son palais, agacé. Il s’était juré d’éviter les sanctions dans cette école mais le sort était contre lui. Le bibliothécaire se tenait face à eux de toute sa hauteur, un simple geste sec de la main leur ordonnait de se mettre debout. Eikichi s’exécuta, la tempête dans son regard faisant toujours rage.
"Eh bien, j’attends !" tonna le bibliothécaire.
"Il m’a énervé, je l’ai frappé."
Le ton d’Eikichi était plat, il ne se défilerait pas, sa mère lui avait appris à toujours assumer ses actes.
"Vous aurez tout le temps de réfléchir à votre gestion de la colère et vous au respect des limites de votre camarade, en retenue ! Rangez vos affaires et suivez-moi."
Sans un mot de plus, Eikichi rangea ses cours, ses gestes étaient secs et brusques, témoignant de son énervement peinant à se dissiper.
Codage par Libella sur Graphiorum
- Ena OkazakiElève ; en 2ème année■ Age : 31■ Messages : 225■ Inscrit le : 23/08/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 16 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-6
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Une mouche espiègle se joue des mâchoires du chien
30 Août 2018
Un coup, un autre. Plus. Exactement comme ça, Eikichi. Ça fait mal et il aimerait se plaindre, il aimerait pleurer. Mais ça ne sort pas, la douleur se transforme. Une réaction chimique se crée, elle rencontre sa colère, le vide qui le tue. Son coeur crie déjà de toutes ses forces, deux coups de poings ne sont pas assez pour le faire taire. La souffrance le soulage à peine. Ça fait mal mais ça fait du bien. Il lui en faut d'autres, juste quelques autres, Eikichi. Le degoût dans tes yeux, la rage sur ton visage, fait les descendre dans tes poings et frappe. Plus fort. Jusqu'à ce qu'il ne ressente plus que ça. Fais lui oublier le reste. Juste frappe.
Sa lèvre saigne. Déjà gercée, elle craque. Mais Ena sourit, ses yeux brillent. D'une tristesse qui se transforme elle aussi, en grande revendicatrice. La plus belle des arrogances. Ouais, il sait. Tout le monde s'en fou de lui. Il ne compte pour personne, il ne peut même pas exister par lui-même. Et alors ? Tant qu'il a Hiro, il s'en fiche. Les autres ne sont rien pour lui non plus. Il leur porte tout le désintérêt qu'ils lui font subir. Il les surpasse même, parce qu'il vaut mieux qu'eux, il le sait. Lui fait au moins preuve de sympathique, il essaye de leur faire croire qu'ils comptent au peu. Il est reconnaissant, pour le peu d'amusement qu'ils lui procurent. Comme là, pendant que tu craches ton venin, Eikichi. Il t'es reconnaissant, parce que tu essayes de l'atteindre. Amusant, pas vrai ? Toi qui bave ton désintérêt, t'es là à vouloir le toucher. Il ne t'en veut pas. Ce n'est pas de ta faute si tu cherches à le percer en vain, si tu ne vois pas que tes coups de poignards ne font que passer dans les plaies qui existent déjà. Ça chatouille à peine.
Ena profite de ta tirade désespéré pour s'essuyer sa bouche. Il apprécie tout de même tes efforts.
Le sang s'étale sur sa peau. Rouge. La couleur d'Hiro. Rouge, comme la colère qui l'habite et qui gronde quand Eikichi implique à nouveau. Ses yeux perdent en lumière, il se redresse lui aussi, près à répliquer. C'est qu'il apprend vite, Grincheux. Trop vite pour son bien. Ena compte bien lui montrer. Il va lui apprendre à quel point il ne connait rien d'Hiro, que prononcer son nom n est pas sans conséquences. Il va lui montrer à quel point un mec inintéressant peut le presser à sec. Comme une orange, Eikichi. Voyons voir de quel jus tu es.
《 Ce qui m’intéresse présentement, c’est de savoir qui dérange le calme de ma bibliothèque ! 》
Frustration. Ena foudroie des yeux le bibliothécaire. Qui lui a demandé d'exister ? Fin de partie, Eikichi avoue tout. Ah... ça l'énerve tellement. Fais chier. Il se lève, tire sur ses vêtements pour les remettre en place et suit le bibliothécaire. Une colle ? Bien. Son père sera ravie. Il n'avait pas pris la peine de le recevoir pour l'entendre protester, il recevra sa réponse par courrier : va te faire foutre. Voilà ce que sa colle va lui transmettre. Il veut lui enlever son frère ? Qu'il essaye. Lui aussi a des choses à lui enlever. La différence entre eux, c'est qu'Ena n a plus rien à perdre si Hiro n'est plus là. Son père a tout. Tout qui peut lui être retiré.
《 Quelles limites ? 》 il demande tout de même sur la route. Qui vient mettre des limites pour lui ?? Personne. Pourquoi en aurait-il avec les autres ?
《 Est-ce que c'est d'ma faute, s'il ne sait pas se contrôler ? Vous cautionnez la violence, Monsieur ? J'veux bien être collé et réfléchir mais il devrait avoir le double de mes heures de colle. Moi je l'ai pas frappé. 》
Ça, c'est son cadeau de remerciement Eikichi. Tu pouvais faire mieux mais il est généreux.
《 Et j'suis blessé donc je vais d'abord aller à l'infirmerie.》
À l'angle du couloir, il change de direction. Le bibliothécaire lui dit qu'il ira après être passé devant la CPE mais Ena ne l'écoute déjà plus.
《 Ena Okazaki, c'est mon nom ! Vous pourrez le dire à la CPE le temps que j'revienne. 》lance-t-il derrière son dos. 《Demandez à Sugawara-kun si vous avez un doute sur l'écriture. Il m'adore, il doit savoir l'écrire》
Son repos à l'infirmierie n'est que de courte durée bien qu'il profite de l'empathie de l'infirmière pour gagner un peu de temps. Est-ce qu'il veut parler ? Non. Est-ce qu'il va bien ? Non. Est-ce qu'il a besoin d'aide ? Haha... la bonne blague ! Qu'elle le soigne et qu'on en parle plus, il est fatigué.
De retour dans le bureau de la CPE, bien sûr, il se mange un savon. Blablabla on ne parle pas comme ça aux adultes. Blablabla on n'enerve pas ses camarades, blablabla on ne se bat pas à la bibliothèque. Blablabla on ne va pas seul à l'infirmerie. Ouais ouais, lui aussi blablabla il s'excuse, une prière d'hypocrisie et de comédie dont il a l'habitude. Le seul réconfort qu'il en tire, c'est d'apprendre qu'Eikichi a finalement tout de même pris un peu plus que lui. En le rejoignant dans la salle des condamnés, un sourire moqueur glisse sur ses lèvres. Comme il aimerait lire les pages de réflexion qu'on leur demande. Ça doit être hilarant.
#terminé
Just like the stars I can't be without the sky
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