- Naoki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 29■ Messages : 191■ Inscrit le : 07/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-4
❖ Arrivé(e) en : Début Janvier 2018
Cheveux: Une mèche verte qui tombe vers la droite de ses cheveux
Verres de contact: Bleus
Vendredi 9 février 2018
Il y a un site de rencontre sur lequel je suis. Il n’est pas tout à fait traditionnel mais il est très bien et assez populaire pour y voir régulièrement de nouveaux profils. Déjà, comme sur ce site tu veux cocher être intéressé par les hommes ou les femmes ou les deux, on ne voit qu’un description sommaire des profils, les goûts, les hobbies et passions, une brève description de notre caractère… La photo et le nom n’apparaissent pas pour diminuer les risques d’intimidation. Elle apparaissent quand les deux personnes acceptent de discuter entre elle et de dévoiler d’un commun accord ces informations. Le site a aussi cette particularité d’avoir une section de recherche pour rendez-vous. Bien souvent, je la défile rapidement, mais en jetant un oeil il y a deux jours, une demande particulière a attirer mon attention: « Cherche compagnie pour marger à un restaurant italien ».
Bon, ce n’est peut-être pas les mots exactes, mais c’est le résumé. Posté par un homme et la case homme était cochée tout comme celle femme. Tranche d’âge: 25-30 ans. Intéressant! J’avoue que la cuisine italienne m’est très peu familière… J’ai donc répondu. Je sais bien qu’en ce moment, y’a une fille qui me plait beaucoup, mais ce n’est pas une raison pour fermer la porte à de nouvelles rencontre. On a fini par échanger nos noms, mais pas la photo de profil. C’est bien de garder un peu de mystère, non? Je lui ai quand même indiqué que j’avais une couleur de cheveux particulière pour qu’on se reconnaisse.
Le jour J est arrivé. J’ai mit des pantalons propres, un t-shirt blanc propre et un veston léger très simple noir. Me voilà proprement vêtu pour l’occasion. J’arrive devant le restaurant choisit par mon rendez-vous. Il a l’air tellement bien. Je regarde l’heure. J’ai 15 minutes d’avance, c’est parfait! Je n’aurais pas aimé faire attendre mon compagnon. J’attends donc devant l’entrée en espérant qu’il vienne et que je ne me suis pas fait avoir…
Verres de contact: Bleus
Vendredi 9 février 2018
Il y a un site de rencontre sur lequel je suis. Il n’est pas tout à fait traditionnel mais il est très bien et assez populaire pour y voir régulièrement de nouveaux profils. Déjà, comme sur ce site tu veux cocher être intéressé par les hommes ou les femmes ou les deux, on ne voit qu’un description sommaire des profils, les goûts, les hobbies et passions, une brève description de notre caractère… La photo et le nom n’apparaissent pas pour diminuer les risques d’intimidation. Elle apparaissent quand les deux personnes acceptent de discuter entre elle et de dévoiler d’un commun accord ces informations. Le site a aussi cette particularité d’avoir une section de recherche pour rendez-vous. Bien souvent, je la défile rapidement, mais en jetant un oeil il y a deux jours, une demande particulière a attirer mon attention: « Cherche compagnie pour marger à un restaurant italien ».
Bon, ce n’est peut-être pas les mots exactes, mais c’est le résumé. Posté par un homme et la case homme était cochée tout comme celle femme. Tranche d’âge: 25-30 ans. Intéressant! J’avoue que la cuisine italienne m’est très peu familière… J’ai donc répondu. Je sais bien qu’en ce moment, y’a une fille qui me plait beaucoup, mais ce n’est pas une raison pour fermer la porte à de nouvelles rencontre. On a fini par échanger nos noms, mais pas la photo de profil. C’est bien de garder un peu de mystère, non? Je lui ai quand même indiqué que j’avais une couleur de cheveux particulière pour qu’on se reconnaisse.
Le jour J est arrivé. J’ai mit des pantalons propres, un t-shirt blanc propre et un veston léger très simple noir. Me voilà proprement vêtu pour l’occasion. J’arrive devant le restaurant choisit par mon rendez-vous. Il a l’air tellement bien. Je regarde l’heure. J’ai 15 minutes d’avance, c’est parfait! Je n’aurais pas aimé faire attendre mon compagnon. J’attends donc devant l’entrée en espérant qu’il vienne et que je ne me suis pas fait avoir…
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 28■ Messages : 285■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 27 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
A voix basse, murmurant comme un sorcier au fond de sa caverne, Yukio se jetait à chaque seconde des milliers de malédictions. La tristesse monotone de ses journées interminables l'avait conduit à l'impardonnable. Réduit au pire par l'absence du meilleur, et en désespoir de cause, il avait évoqué, auprès de l'oreille attentive de sa soeur, la difficulté de sa situation. En latiniste déclinant prêt à toutes les lamentations, il s'était plaint, durant d'interminables minutes, du fait qu'étant seul, la fréquentation de son restaurant italien préféré lui était proscrite. Versant sur ses derniers souvenirs de saltimbocca des larmes émouvantes, il avait laissé parler la nostalgie papillante de sa jeunesse, emplissant la coupe de sa frangine du vin épuisant de la pleurnicherie fraternelle. Action exécrable au pays des mauvaises idées, voilà que sa cadette s'était mise dans l'idée de régler le problème à grands coups d'actions inconsidérées. Sans requérir les autorisations idoines, la benjamine des Ogawa avait profilé son aîné sur le net, offrant à qui le voulait de supporter sa compagnie. Le professeur d'histoire détestait quand elle faisait ça, mais il ne pouvait s'en prendre qu'à sa propension à s'apitoyer sur son sort. Il avait prêté le flanc, elle avait fomenté la pire des vengeances, en parfaite connaissance de l'incapacité de son frère à ne pas honorer un rendez-vous, ne serait-ce que par pure politesse.
Summum de la forfaiture, cette adorable harpie pleine de perfidie ne lui avait même pas donné l'identité de la personne qui partagerait son repas du soir, se contentant de phrases allusives et d'indications vagues. "Cherche une mèche verte" qu'elle avait balancé, la pie-grèche, comme si c'était suffisant... Avec la jeunesse dissolue du XXIème siècle, on ne savait plus où donner du photorécepteur conique. Du vert, du bleu, du rose, du violet, du rouge, et même de l'orange. Certes, ça devait être pratique d'avoir un nuancier Pantone en permanence sur soi, mais enfin quand même, ça manquait de tempérance. Ils étaient tous multicolores comme des arc-en-ciels, comment diable était-on censé trouver une couleur précise dans tout ce bazar capillaire ?
Soupirant devant tant d'injustice, errant dans la rue des fleurs, passant et repassant devant la façade pittoresque de Dal Boscino, voilà que l'enseignant cherchait une mèche verte comme Harry Potter aurait cherché le vif d'or. L’œil tourbillonnant, il scannait les passantes avec une discrétion relative, manquant à chaque fois d'effrayer l'objet de ses attentions. Insuccès répété, il s'était visiblement fait posé un lapin sous un citronnier. Au final, la seule personne à dispenser au public la présence d'une étoupille faciale émeraude, c'était ce garçon, juste devant le restaurant, et do... Attendez... Non... Quand même... Elle n'aurait pas osé ?
Vipère démoniaque ! Elle avait fait ça ! C'était certain. Mais quelle mégère hargneuse ! Saleté de gorgone teigneuse ! Peste bilieuse en mal de facéties ! Elle devenait pire que son frère. Elle déployait dans son cynisme sardonique une pertinence rarement égalée. Ecoeuré par tant de sournoiserie, Yukio jura presque à voix haute, sur un ton mauvais, faisant changer de trottoir la grand-mère apeurée qui passait près de lui à ce moment-là.
Inspirant et expirant comme un sophrologue en plein stress, il réajusta sa cravate, tentant par réflexe de se redonner une contenance face à la profondeur de sa surprise. Il était résolu. Homme, femme, fantôme ou yokaï, un rendez-vous était un rendez-vous, et la convenance exigeait de s'y présenter, ne fut-ce que pour y déclamer ses bonnes manières. Que la mèche fut rose, verte ou même kaki, le savoir-vivre le plus élémentaire astreignait d'y poser les yeux. Le reste se réglerait plus tard, entre quatre yeux. Il saurait jouer à la source de ses tourments du soir des tours autrement plus machiavéliques. On verrait bien qui pouvait gagner à ce petit jeu.
En attendant, bien présenter, conserver son aura de dignité, ne pas froisser sa veste, sourire, ce n'était pas comme si la compagnie à venir projetait des airs désagréables. Un peu jeune peut-être, mais des yeux en amande assez agréables à regarder, et un air débonnaire qui donnait envie tant de plaisanter que de se confier. Des traits espiègles, entre sourire charmeur et maladresse ingénue, c'était une combinaison attachante, presque ensorcelan... Il toussa artificiellement pour se reconcentrer. Les choses ne se passaient pas comme ça. Il fallait faire des choix dans la vie, et ce genre de pensées iconoclastes étaient à garder pour des circonstances bien définies. Pour autant qu'il sache, ce jeune homme pouvait parfaitement connaitre certains de ses étudiants, et il s'agissait de préserver l'image de sa personne. On ne compartimentait pas sa vie pour laisser ses émois jouer aux vases communicants. D'abord, en savoir plus. Ensuite, on aviserait bien. De la tenue, que diable. Yukio ne dévoilait pas l'envers de son costume sur simple demande, et encore moins à ceux qui ne l'avaient jamais vu sans cravate. Et puis, même Gareth n'avait pas voulu de lui, aucune raison que les choses se passent différemment ce soir.
Regardant à droite et à gauche, le professeur fit un léger détour pour traverser la rue sur les lignes rigoureuses du passage piéton. Il n'y avait aucune voiture à l'horizon, mais en plein trouble, céder à ses compulsions obsessionnelles le rassurait toujours. Arrivé devant la porte bleue pastel de Dal Boscino, il avança vers son rendez-vous du soir, qui, revêtu d'une tenue bourgeoise épurée, attendait avec la quiétude du juste. Gai, souriant, enjôleur, il s'inclina très légèrement, comme on saluerait sans y faire attention, et lança avec un ton volontairement embobelineur:
- Elle est jolie votre mèche verte. Elle donne envie de partir en voyage avec vous. On rentre ?
- Naoki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 29■ Messages : 191■ Inscrit le : 07/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-4
❖ Arrivé(e) en : Début Janvier 2018
Je me demande il est quel heure, mais je n’ose pas regarder mon téléphone. Je n’ose pas parce que je sais que je pourrais me mettre à jouer à un jeu pour passer le temps et mon comparse de la soirée me trouvant ainsi serait très malvenu. Non. Je reste patient et observe les passants. J’avoue que si j’ai donné un indice sur mon apparence à mon rendez-vous, je ne sais pas à quoi il ressemble. Je me doute qu’il a les cheveux brun ou noir. Sont-ils long ou court? Pour réserver dans un restaurant comme celui-ci, je le vois plutôt avec une coupe classique. Est-il seulement japonais? J’en suis pas mal convaincu puisqu’il s’appelle Yukio Ogawa. Quoi que ce n’est peut-être pas son vrai nom, mais je lui laisse le bénéfice du doute. Il ne m’avait pas l’air de quelqu’un de mauvais par écrit.
Les gens passent, certains entrent dans le restaurant, mais ils sont déjà accompagnés et moi je cherche un regard. Ce regard, je le croise finalement. Il ne détourne pas les yeux et semble venir sans hésiter vers moi. Je crois bien qu’on s’est trouvés. Premier regard: Il est bien habillé et il est beau. Son sourire invite le mien tel un miroir. Il me salut en complimentant la mèche colorée dans mes cheveux. Elle donne envie de voyager? C’est la première fois qu’on me la sort celle-là! Je vais retenir l’idée, je crois. Je le salut d’une légère inclinaison, ravi de le suivre à l’intérieur.
Une fois à l’intérieur, je jette un oeil à l’endroit. C’est sympathique, chaleureux, agréable comme ambiance. Juste assez chic, rustique et invitant, ce restaurant n’appel qu’à passer une excellente soirée avec de la bonne nourriture. Je ne regrette toujours pas d’avoir répondu à cette annonce. Je suit Yukio jusqu’à la table qui nous est réservée et une fois placés, on nous tends les menus que je zieute à peine. Mon regard dévie plutôt sur le bel homme assis en face de moi. Il est très plaisant à voir. Il fait bien son âge quoi que je pencherais, sous toutes réserves, plutôt proche des 30 années que des 25. Ça ne me dérange pas. Ce n’est pas l’âge qui détermine une bonne compagnie, mais un peu de causerie et je me permet donc de rompre le silence.
-Enchanté, Ogawa san. Merci pour l’invitation. Est-ce que vous connaissez bien la cuisine ici? Pour savoir si je peux me référer à vous pour quelques conseils sur le menu…
Je ne vais pas mentir et faire croire que je m’y connais en cuisine italienne. C’est un plan pour mettre le pied dans un piège. Autant y aller franc jeu, de ma voix sobre et douce, pointée d’un ton charmant.
Les gens passent, certains entrent dans le restaurant, mais ils sont déjà accompagnés et moi je cherche un regard. Ce regard, je le croise finalement. Il ne détourne pas les yeux et semble venir sans hésiter vers moi. Je crois bien qu’on s’est trouvés. Premier regard: Il est bien habillé et il est beau. Son sourire invite le mien tel un miroir. Il me salut en complimentant la mèche colorée dans mes cheveux. Elle donne envie de voyager? C’est la première fois qu’on me la sort celle-là! Je vais retenir l’idée, je crois. Je le salut d’une légère inclinaison, ravi de le suivre à l’intérieur.
Une fois à l’intérieur, je jette un oeil à l’endroit. C’est sympathique, chaleureux, agréable comme ambiance. Juste assez chic, rustique et invitant, ce restaurant n’appel qu’à passer une excellente soirée avec de la bonne nourriture. Je ne regrette toujours pas d’avoir répondu à cette annonce. Je suit Yukio jusqu’à la table qui nous est réservée et une fois placés, on nous tends les menus que je zieute à peine. Mon regard dévie plutôt sur le bel homme assis en face de moi. Il est très plaisant à voir. Il fait bien son âge quoi que je pencherais, sous toutes réserves, plutôt proche des 30 années que des 25. Ça ne me dérange pas. Ce n’est pas l’âge qui détermine une bonne compagnie, mais un peu de causerie et je me permet donc de rompre le silence.
-Enchanté, Ogawa san. Merci pour l’invitation. Est-ce que vous connaissez bien la cuisine ici? Pour savoir si je peux me référer à vous pour quelques conseils sur le menu…
Je ne vais pas mentir et faire croire que je m’y connais en cuisine italienne. C’est un plan pour mettre le pied dans un piège. Autant y aller franc jeu, de ma voix sobre et douce, pointée d’un ton charmant.
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 28■ Messages : 285■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 27 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Dal Boscino était un restaurant tant atypique qu’authentique, deux qualités qui avaient conduit Yukio à apprécier d’y passer du temps. Depuis ses voyages en Italie, il n’avait retrouvé qu’ici les humeurs sanguines et insouciantes de la botte méditerranéenne. Le lieu sentait l’origan parsemé sur les plats, le basilic haché grossièrement, le café torréfié et combustion du bois de hêtre dans un four en briques. Tout ici respirait l’époustouflance romane : le carrelage noir et blanc, au sol, les pendants luminaires aussi kitsch que le papier peint, les cadres dorés et débordants entourant des toiles colorées, le tout se combinant à la sobriété des nappes blanches et immaculées, jetées sur les tables et ne faisant que mieux ressortir les serviettes à carreaux rouges et blancs. Une forme de surcharge toute napolitaine emplissait les lieux, laissant sur les yeux un sentiment de sincérité. Celui qui vivait les lieux n’avait rien vendu aux sirènes de la sobriété, et chargeait ses visiteurs de ses goûts francs et naïfs, sans autre guide que son honnêteté.
Le professeur d’histoire trouvait ici bien plus que du pain cuit à la minute sur la pierre, et des pâtes à la bardane et au saumon argenté. Il puisait, dans le caractère insouciant de la décoration, et dans la bonne foi d’assiettes appétissantes, de quoi étancher sa soif de spontanéité, dans un pays où les visages, par un apprentissage long et diffus, ne savaient souvent diffuser que des faux-semblants et de la politesse. Ici, on l’abreuvait d’ailleurs et de vérité. On lui servait, dans sa coupe pleine de Lambrusco, des lampées d’altérité vinicole, et de libre expansivité. Si le patron lui-même savait ici dévêtir son esprit, et l’offrir tout entier dans une expérience momentanée, pourquoi les clients ne seraient-ils pas conduits à suivre son exemple. C’était l’endroit parfait pour jouer cartes sur tables, et déballer devant ses convives la candeur de ses pensées.
Naoki ne s’y était pas trompé, lui qui avait, sans mensonge éhonté, avoué dès ses premiers mots se trouver en terre inconnue. Devant de telles paroles, il eut été insultant de s’en réduire à des impostures. Les mots de l’étudiant appelaient de l’exactitude, et méritaient des réponses loyales. Aussi, bien que gêné par l’incongruité de la situation – il ignorait toujours le nom de son compagnon – Yukio ne se sentit pas de tenter un quelconque bluff, et se résolut à adopter, pour la soirée, une posture de probité compassionnelle.
Brisant métaphoriquement la distance qui le séparait de son rendez-vous du soir, l’enseignant prit une voix rassurante, rigoureuse et complice :
- C’est assez adorable de votre part de demander. Je vous conseillerai du mieux que je peux, c’est promis. Et puisque nous en sommes là et que vous m’êtes tout à fait respectueux, je me dois de vous confesser quelque chose. Sur internet, c’est avec ma sœur que vous avez échangé. Je n’en étais pas partisan, mais c’est elle qui s’est décidée à me prendre un rendez-vous ce soir. Je vous présente platement mes excuses pour cette situation gênante.
Il fit une très légère pause, puis reprit :
- Pour tout vous dire, je ne connais même pas votre nom, mais si vous me le permettez, j’aimerais beaucoup le connaître. Je ne sais peut-être pas comment vous vous appelez, mais j’ai cette intuition que vous valez plus que l’une de mes soirées. Mes perceptions me content, et je leur fais souvent confiance, que vous sortez de l’ordinaire, et que derrière votre style un peu extravagant, se cache une personnalité tout à fait captivante. Bien sûr, je peux me tromper, mais je vous sens honnête dans vos relations, et surtout, honnête avec vous-même. Il y a dans votre allure quelque chose d’admirable, comme si vous traversiez le monde sans vous soucier de sa négativité, sinon pour autrui. Une manière discrète de renvoyer, à qui veut l’entendre, votre caractère désintéressé. Je ne compte pas vous mentir, ceci vous rend mille fois plus beau et attrayant que l’aspect amusant de votre mèche colorée. Mes observations me conduisent à l’erreur, parfois, mais ce soir, je voudrais les croire, et passer avec vous un moment agréable. C’est peut-être bien trop vous demander, auquel cas je ne me brusquerai pas de votre départ soudain, mais je vous demande affectueusement d’y réfléchir, en vous promettant que je saurai vous en être reconnaissant.
Il prit une grande inspiration, et proposa à son interlocuteur un léger sourire accompagné d’un regard à peine fuyant, comme une invitation timide à le rejoindre dans un monde onirique.
Subtil, presque effarouché, il demanda :
- Alors, qu’en dites-vous ?
- Naoki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 29■ Messages : 191■ Inscrit le : 07/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-4
❖ Arrivé(e) en : Début Janvier 2018
Il me mentionne bien vouloir m’aider à la juste valeur de ses connaissance, mais si je m’attendait à ce que s’en suivent soit des questions sur mes goûts ou directement me suggérer ses favoris, je me retrouve plutôt face à une confession.
Oh!
Ainsi, ce rendez-vous avait été orchestré par une tierce personne. Sa soeur, si j’ai bien suivi. Malgré l’annonce quelque peu déroutante, je garde mon léger sourire sans même une once de déception. Si l’on pouvait s’attarder sur mon expression facial, à peine aurait-on détecter un peu de surprise par le haussement de mes sourcils, sinon encore plus de curiosité prenant place dans mon regard. Je me garde toutefois de laisser paraître la pointe d’amusement qui traverse mon esprit. Le coup d’inscrire une personne sur un site de rencontre, avec ou, bien plus souvent, sans son consentement, je connais. On ne me l’a jamais fait et j’avoue n’avoir jamais eut l’occasion de le faire à quelqu’un, mais je suis totalement en accord avec la soeur d’Ogawa san. Je pourrais bien inscrire un ami proche ou même encore ma cousine à un site si l’heure était grave. Je n’avais cependant jamais imaginé me retrouver en face d’une personne ayant subit cette audacieuse supercherie, d’autant plus qu’elle met en scène un repas entre deux hommes. Plusieurs auraient criés au scandale juste à l’effleurement de l’idée.
Comme je disais, face à cette révélation, je n’ai ressentis de la déception, non. En fait, je suis plutôt intrigué de savoir pour il est venu tout de même… Enfin, je ne sais pas s’il lit dans mes pensées, si j’ai été trop expressif ou si c’est une pure coïncidence, mais l’enchainement de ses propos dessinent lentement une réponse. Ainsi, il aurait pu fuir, mais au final, je lui ai donné envie de me connaitre. Si je le regarde directement tout au long, mes pupilles finissent pas se déplacer un peu vers le coté pour cacher l’agréablement gêne d’être touché par sa description préliminaire de ce qu’il perçoit de moi. C’est bref, mais mon regard de nouveau en place, mes joues restent quelque peu traitre de ne pas avoir été indifférent à ses propos. Après tout, comment ne pas tomber sous le charme?
Une fois qu’il eut terminé, je lui doit donc une décision. La réflexion n’est pas difficile et j’avoue que même si je le ressent, je ne sais pas comment exprime un juste retour des compliments. Je pourrais le taquiner et lui faire croire que ma décision est de partir pour me raviser au dernier moment en lui faisant comprendre la blague, mais je ne le connais pas assez pour tenter ce coup. En fait, mon sourire s’est déjà agrandit sans mon accord, jetant tous mes plans à l’eau. Autant rester dans le charme pur et simple et par pitié, il ne faut pas que je tente des phrases de drague. C’est non. Pas tout de suite. J’ai le don de souvent gâcher la situation avec ça malgré toute ma bonne volonté…
-Avec les compliments que je viens de recevoir, il serait très irrespectueux de ma part de vous fausser compagnie et de toute façon, je n’en ai pas envie. Je ne saurais dire si c’est l’appel de mon estomac ou la douceur dans votre regard qui me retient ici, mais je suis certain que, peu importe, je souhaite poursuivre ce moment en votre agréable compagnie!
J'espère que j’en ai pas trop mit.. Je me suis un peu laissé aller. Après tout, mieux vaut laisser parler son coeur non? Cependant, je réalise qu’il ne sait finalement rien de moi puisque j’ai discuté avec sa soeur. D’ailleurs… Je ne sais même pas si je peux me fier à ce qu’elle m’a décrit en se faisant passer pour lui… Dans ces cas là, il suffit de recommencer du début. Vous en pensez quoi?
-Alors… Comme vous ne savez apparement pas grand chose de ce que j’ai dit à votre soeur - et ne vous inquiétez pas, nous n’avons pas échangé énormément d’information - je vais prendre pour acquis qu’elle ne ma rien dit et que je ne sais donc rien non plus de vous, même le nom. Comme ça nous pourrons partir sur un pied d’égalité! Donc, je me présente; Harada, Naoki, enchanté et ravi d’être ici avec vous. Vous êtes?
Oh!
Ainsi, ce rendez-vous avait été orchestré par une tierce personne. Sa soeur, si j’ai bien suivi. Malgré l’annonce quelque peu déroutante, je garde mon léger sourire sans même une once de déception. Si l’on pouvait s’attarder sur mon expression facial, à peine aurait-on détecter un peu de surprise par le haussement de mes sourcils, sinon encore plus de curiosité prenant place dans mon regard. Je me garde toutefois de laisser paraître la pointe d’amusement qui traverse mon esprit. Le coup d’inscrire une personne sur un site de rencontre, avec ou, bien plus souvent, sans son consentement, je connais. On ne me l’a jamais fait et j’avoue n’avoir jamais eut l’occasion de le faire à quelqu’un, mais je suis totalement en accord avec la soeur d’Ogawa san. Je pourrais bien inscrire un ami proche ou même encore ma cousine à un site si l’heure était grave. Je n’avais cependant jamais imaginé me retrouver en face d’une personne ayant subit cette audacieuse supercherie, d’autant plus qu’elle met en scène un repas entre deux hommes. Plusieurs auraient criés au scandale juste à l’effleurement de l’idée.
Comme je disais, face à cette révélation, je n’ai ressentis de la déception, non. En fait, je suis plutôt intrigué de savoir pour il est venu tout de même… Enfin, je ne sais pas s’il lit dans mes pensées, si j’ai été trop expressif ou si c’est une pure coïncidence, mais l’enchainement de ses propos dessinent lentement une réponse. Ainsi, il aurait pu fuir, mais au final, je lui ai donné envie de me connaitre. Si je le regarde directement tout au long, mes pupilles finissent pas se déplacer un peu vers le coté pour cacher l’agréablement gêne d’être touché par sa description préliminaire de ce qu’il perçoit de moi. C’est bref, mais mon regard de nouveau en place, mes joues restent quelque peu traitre de ne pas avoir été indifférent à ses propos. Après tout, comment ne pas tomber sous le charme?
Une fois qu’il eut terminé, je lui doit donc une décision. La réflexion n’est pas difficile et j’avoue que même si je le ressent, je ne sais pas comment exprime un juste retour des compliments. Je pourrais le taquiner et lui faire croire que ma décision est de partir pour me raviser au dernier moment en lui faisant comprendre la blague, mais je ne le connais pas assez pour tenter ce coup. En fait, mon sourire s’est déjà agrandit sans mon accord, jetant tous mes plans à l’eau. Autant rester dans le charme pur et simple et par pitié, il ne faut pas que je tente des phrases de drague. C’est non. Pas tout de suite. J’ai le don de souvent gâcher la situation avec ça malgré toute ma bonne volonté…
-Avec les compliments que je viens de recevoir, il serait très irrespectueux de ma part de vous fausser compagnie et de toute façon, je n’en ai pas envie. Je ne saurais dire si c’est l’appel de mon estomac ou la douceur dans votre regard qui me retient ici, mais je suis certain que, peu importe, je souhaite poursuivre ce moment en votre agréable compagnie!
J'espère que j’en ai pas trop mit.. Je me suis un peu laissé aller. Après tout, mieux vaut laisser parler son coeur non? Cependant, je réalise qu’il ne sait finalement rien de moi puisque j’ai discuté avec sa soeur. D’ailleurs… Je ne sais même pas si je peux me fier à ce qu’elle m’a décrit en se faisant passer pour lui… Dans ces cas là, il suffit de recommencer du début. Vous en pensez quoi?
-Alors… Comme vous ne savez apparement pas grand chose de ce que j’ai dit à votre soeur - et ne vous inquiétez pas, nous n’avons pas échangé énormément d’information - je vais prendre pour acquis qu’elle ne ma rien dit et que je ne sais donc rien non plus de vous, même le nom. Comme ça nous pourrons partir sur un pied d’égalité! Donc, je me présente; Harada, Naoki, enchanté et ravi d’être ici avec vous. Vous êtes?
- Yukio OgawaPersonnel ; prof d'histoire-géo■ Age : 28■ Messages : 285■ Inscrit le : 09/05/2021■ Mes clubs :
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❖ Âge : 27 ans
❖ Chambre/Zone n° : 1
❖ Arrivé(e) en : Fin Janvier 2017
Une rencontre des plus merveilleuses s'annonçait. En gentlemen affables épris de vérité, le duo d'une vêprée pleine d'avenir avait joué cartes sur tables, dévoilant l'essentiel pour mieux casser la distance. Ce soir, dans ce coin d'Italie perdu sur la côte japonaise, les violons pouvaient accorder leurs arpèges, et tandis que les œillades charmées se dansaient autour, les mots pouvaient, à tout le moins, porter sur les peaux la chaleur brûlante d'un désir naissant. Les délices délictueuses d'un tel moment vibraient d'une lueur séductrice. Les orgues ausoniennes bullaient dans l'air des humeurs badines, et nourrissaient par des notes insouciantes les amours tentatrices d'une atmosphère infractionnelle. L'air du restaurant, consistant, était habité du désir entier de céder à ses failles, et de se complaire dans ses fautes les plus impardonnables. En germe couvait, sous la surface, l'envie irrépressible de commettre de ces erreurs que personne ne regrettait jamais vraiment.
Yukio sentait en lui des relents d'Oscar Wilde et de Beaudelaire. Sur les bords duvetés de ces mèches tordues, il voulait s'enivrer des senteurs confondues. Infinis bercements du loisir embaumé, il criait du regard son envie de céder. Et de plonger en esthète au fond de ces yeux cérulescents, faisait aimer le vertige comme on aime le vin blanc. Il rêvait, sans limites, à humer à longs traits les raisins du souvenir, dans lesquels se perdaient en épices une ivresse langoureuse. Il brûlait, il se consumait, il irradiait de son sourire, et il espérait amusé la teneur calorifique de son vis-à-vis.
Pour ne point décevoir, il s'arma de sa voix la plus suborneuse, et entreprit de l'utiliser:
- Vous êtes plus qu'aimable de me pardonner. Mon regard n'est doux que lorsqu'il court sur l'épicarpe des fruits les plus resplendissants, et vous n'êtes pas vraiment terne. Naoki, c'est un prénom plutôt sympathique, qui donne envie de vous faire confiance.
Il fit une pause, puis continua, enjôleur dans l'expression de ses mots comme dans le mouvement de ses lèvres:
- Je m'appelle Yukio Ogawa, et c'est à peu près tout. Comme tout le monde, je suis exceptionnel. Mon hobby ? Je rencontre des hommes plutôt beaux gosses dans des restaurants italiens, et quand j'ai réussi à les convaincre qu'ils valent plus que la main de Midas, je les emmène faire des balades nocturnes au bord de l'eau, juste histoire de les embrasser dans un cadre romantique. S'ils le veulent bien, et si la Lune est claire, je leur glisse à l'oreille quelque parole licencieuse, que la brise emporte vite sans laisser de preuves. Je suis, moi aussi, enchanté et ravi d'être ici avec vous.
Voyant que les menus s'étalaient toujours devant les convives, le professeur d'histoire eut l'audace d'ajouter:
- Si je puis me permettre, les tagliatelles au pesto citron, basilic et pistaches sont une valeur sûre, et ont un côté assez surprenant, frais, presque astringent. C'est l'un des plats que je trouve le plus simplement réussi de cet endroit. Je soupçonne le chef de mettre du basilic pourpre en plus du basilic vert dans son pesto, mais je n'ai jamais pu le prouver, ça ajoute une toute petite pointe de gingembre à l'ensemble, vraiment très subtile, contrairement à moi qui ne le suis pas. J'aime bien le gingembre. Et vous, vous aimez le gingembre ?
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