- Kakeru MenmaA l'université ; 4è année■ Age : 21■ Messages : 209■ Inscrit le : 13/06/2019■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-2
❖ Arrivé(e) en : Janvier 2016
14 mars . Les révisions cédaient leur place au printemps . Les pas légers, je me frayais un chemin parmi les étudiants qui semblaient libérés de la pression des examens. Leurs sourires joyeux et leurs rires remplissaient l'atmosphère, créant une ambiance légère et enjouée. Chez moi aussi la pression était retombée , les équations à rallonge quittant mon esprit pour un moment. J'avais fait du bon travail. Du moins , j'en étais sûr. Il n'y avait rien d'autre à faire qu'attendre maintenant de toute façon. Je laissais mes lourds manuels au casier et en récupérait une boîte bien plus légère. C'était désormais le moment de se concentrer sur des perspectives plus amusantes. Comme le White Day . J'ouvrais la boîte une dernière fois pour observer le pendentif étoile une dernière fois , comme pour m'assurer qu'il était toujours là , un petit sourire au lèvres. J'avais hâte de voir la réaction de son récipiendaire . Que je n'avais pas croisée de la journée d'ailleurs. Je lui envoyais un message au ton bien moins gentleman que l'action que je m'apprêtais à faire : " Hey Harada , où est-ce que tu te terres ?" , mais ce genre de taquinerie était commun entre nous. Sa réponse ne se fit pas attendre .
"Oh, salut Kakeru ! Je suis dans le parc, je profite du beau temps pour souffler un peu avant les résultats ! Sympa comme cachette hein ? ヽ(⌒▽⌒)ノ"
Je me mis en route directement plutôt que de m'apesantir par message. La brise légère caressait doucement mes cheveux alors que je m'avançais dans les allées tranquilles menant au parc. C'était parfait . Un refuge paisible loin des soucis académiques , et un endroit de prédilection pour se retrouver dans ce contexte . À mesure que je m'approchais, je la cherchais des yeux, essayant d'apercevoir ses cheveux sombres parmi la verdure environnante. Et là, je l'aperçus, assise sur un banc, aussi mignonne que toujours .Elle était d'une beauté délicate, avec son sourire timide et ses yeux pétillants. Mes pas s'accélérèrent naturellement, mon impatience de la taquiner s'emballant à chaque pas. Je m'approchai d'elle avec une indifférence feinte, savourant l'instant avant de l'interrompre.
« Alors ces examens ? Ca s'est si mal passé que tu as besoin de te cacher ? », plaisantais-je en m'asseyant à ses côtés, son visage exprimant la fatigue et le soulagement dans un mélange charmant.
« Heureusement, ton angoisse est finie, le moment que tu attendais le plus depuis le début de la journée est là. Tu pensais tout de même pas que je pouvais oublier ma petite Harada ? » lui lançai-je d'un ton taquin, avant de plonger ma main dans ma poche. Je sortis délicatement l'écrin bleu marine orné du cygne emblématique.
Laissant échapper un sourire espiègle, je lui tendis l'écrin avec un air de satisfaction. J'attendais avec impatience de la voir le porter, de voir son visage s'illuminer encore davantage. J'avais choisi le collier avec soin , veillant à sélectionner un bijou discret et féminin , le thème blanc du white day s'accordant parfaitement avec son teint et ajouterais , j'en étais convaincu , une touche de sophistication discrète. Du regard et avec un léger signe de tête , je l'encourageai à l'ouvrir.
- Meyuki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 27■ Messages : 2107■ Inscrit le : 16/02/2017■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-8
❖ Arrivé(e) en : octobre 2014
Quelle journée. Histoire de récupérer de mes émotions de la matinée, me voilà dans le parc à prendre l'air. Demain ce sont les résultats. Les résultats qui vont me dire si j'ai réussi à passer cette année, si j'ai réussi, ou qui va me dire si j'ai passé un an à m'acharner alors que j'avais déja raté l'an dernier, que c'était un signe. Un signe que la médecine n'est pas pour moi. Un signe que tout est fichu. Et j'ai pas envie de penser à ça. J'ai pas envie de penser que tout est fichu, que tout ça n'est pas pour moi et que je dois réfléchir à une autre voie. J'ai déja eu bien du mal à trouver celle-ci, et maintenant que je suis sur la voie pour devenir infirmière un jour, je n'ai pas envie de changer de chemin. Et je n'ai pas envie de passer mes vacances avec Lily à déprimer.
Le SMS de Kakeru me fait sourire, chassant les quelques nuages sombres qui s'étaient installé. Ne pas psychoter, mais plutôt sourire et espérer. Esperer que tout va bien se passer, que ce pressentiment d'avoir réussi les examens soit le bon. Et ne plus penser à ces fichus examens pendant un instant, ça me ferait du bien. C'est pour ça que j'ai quitté ma chambre et mes bouquins, après tout. Je ferme les yeux, assise sur un banc et levant la tête vers la cime de l'arbre sous lequel je me trouve, prenant une bonne bouffée d'air frais. Je profite quelques minutes du calme des lieux, observant finalement chaque petit détail du paysage autour de moi, quand une silhouette finit par apparaître. Eh bien, je ne sais pas vraiment en fait. Alors j'ai fuit pour ne pas y penser !
Je rigole et tourne la tête finalement pour regarder Kakeru jouer les preux chevaliers. Mon angoisse est fini, le héros est arrivé. Enfin c'est ce qui transparait dans ses paroles, en tout cas ! Mais la fin de ses paroles me fait froncer les sourcils d'incompréhension. Comment ça, "oublier" ? De quoi est-ce qu'il...Oh.
Voilà tout ce qui sort de ma bouche, alors qu'il tend une petite boîte bien trop jolie et symbolique vers moi. Alors qu'il m'encourage à la prendre, je tends la main vers la boîte, hésitante et relève les yeux vers lui, me mordant la lèvre : Je... Tu es sûr que tu ne te trompes pas de personne ? Parce que... Tu sais, je suis sure que plein de filles attendent ce genre de petite boite de ta part et je ne vois pas pourquoi moi j'en aurai une... Après tout, je ne t'ai offert que des chocolats, et ça c'est pas une boîte de chocolats... Je... C'est vraiment pour... moi ?
- Tenue de Meyu:
- Kakeru MenmaA l'université ; 4è année■ Age : 21■ Messages : 209■ Inscrit le : 13/06/2019■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-2
❖ Arrivé(e) en : Janvier 2016
Je souffle d'amusement à sa réaction. J'en avais imaginé pas mal , mais ce simple "Oh." n'en est que plus drôle. Elle avance une main hésitante vers l'écrin , puis relève les yeux vers moi en se mordant la lèvre. Rien que pour ça , ça valait la peine de lui faire ce cadeau.
- T'es trop mignonne. je souris , retenant presque un rire attendri. Aux dernières nouvelles je n'ai pas de problèmes de vue , tu es bien la bonne personne. Moi , je vois pas pourquoi pas ... Il y en a peut-être d'autres , mais c'est à toi que j'avais envie de faire plaisir.
Je soutiens son regard avant de désigner la boîte d'un léger signe de tête.
- A moins que ça ne te fasse pas plaisir ? je penche la tête de côté avec un faux air de chien battu. Ca a beau être une plaisanterie , je doute , qu'elle résiste à ça.
- Pour ta gouverne , c'était les meilleurs chocolats que j'ai jamais mangé. Et j'ai voyagé en Suisse plusieurs fois , hein . Sans doute car ils venaient d'elle plus que pas leur qualité objective , mais c'est un détail . Faut bien que je te rende ça.
- Accepte-le , s'il te plaît , je réitère , le plaçant moi-même entre ses paules , en profitant pour envelloper ses petites mains des miennes , les effleurant innocement en me retirant , avec un petit sourire. Je l'ai choisi pour toi. Ce serait un honneur de te voir le porter.
Moi , essayer de jouer sur les cordes sensibles ? Jamais voyons... C'est juste que je sais à quel point elle est gênée d'accepter ce cadeau , alors je l'aide... et peut-être aussi que mes dernières actions vont probablement extorquer une autre réaction mignonne de sa part.
- Meyuki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 27■ Messages : 2107■ Inscrit le : 16/02/2017■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-8
❖ Arrivé(e) en : octobre 2014
Je plisse les yeux de façon réprobatrice quand il dit que je suis mignonne, car il sait très bien que j’ai du mal avec ce genre de compliment. La suite me fait sourire, puis rougir un peu plus. Bien sûr que si, ça me fait plaisir, mais… c’est trop. Peut-être qu’il a besoin de lunettes…
Je me retiens de lui demander quand est-ce qu’il est allé chez un ophtalmo pour la dernière fois et enfonce un peu ma tête entre mes épaules, détournant le regard vers mes pieds quand il parle de mes chocolats. Je le sais très flatteur, mais de là à dire qu’ils sont meilleurs que de vrais chocolats suisse… Ne dis pas n’importe quoi...
Lorsque ses mains viennent placer la boîte entre les miennes en les effleurant, le contact de ses doigts me fait frissonner. Je resserre machinalement les miens sur la boîte et me mords la lèvre. Il l’a choisi. Pour moi. Kakeru a choisi ce cadeau pour moi. Et rien que la boîte en elle-même doit couter bien plus que le triple de mes chocolats… alors je n’ose pas en regarder le contenu. Mais en même temps, refuser de le regarder, c’est faire offense à celui qui l’offre. Et vu la façon dont il en parle, ça m’embêterait encore plus de lui faire mal au cœur. Je...
Je relève la tête pour regarder Kakeru mais son visage ne m’aide pas. Pas du tout. Rougissant de plus belle en le voyant me fixer de la sorte, lui et ses beaux yeux, lui et ses traits parfaits, lui et son petit air fier… Et ce sourire. Insupportable. Je pique un fard et rebaisse aussitôt la tête pour me cacher. C’est juste que ça a l’air tellement cher que… Hmpf… Bon, je l’ouvre. Mais c’est bien pour toi que je le fais hein !
Et j’ouvre la boîte. L’écrin est ouvert et mes lèvres s’entrouvrent sans qu’un seul bruit n’en sorte. Pas une seule syllabe. Même pas d’air. Rien n’en sort, car j’ai le souffle coupé. Mes yeux glissent sur la chaîne en argent pour contempler l’étoile au centre détaillant chaque petit cristal qui y est incrusté, jusqu’à celui qui pend au bout de la chaînette rattachée à l’étoile. Je me mords la lèvre devant la beauté du collier, osant à peine m’imaginer le porter. Kakeru c’est… Il est tellement joli, je…
J’en perds mes mots, ça c’est sûr. Aussi sûr que je sois perturbée et que je ne sais quoi faire. Le remercier, c’est indéniable. Mais comment ? En disant quoi ? Et en faisant quoi ? Je m’incline ? Lui serre la main ? Je l’enlace ? Rien que l’idée me chauffe les joues comme si j’étais en plein soleil un mois de juillet.
Je ne me sens pas assez honorable pour porter un bijou aussi beau et précieux. Je ne pensais pas recevoir ce genre de cadeau de la part de quelqu’un comme Kakeru un jour. De lui particulièrement, surtout. Lui qui plait a tellement de filles qu’il pourrait changer de copines toutes les semaines, voir plus, alors que je n’ai même pas su garder le seul petit-ami que j’ai eu, ni en avoir un autre depuis.
Et surtout, ce qui me chiffonne, c’est d’essayer de comprendre ce que tout ça signifie… S’il y en a d’autres, pourquoi me l’offrir à moi ? Pourquoi m’avoir « choisie » ? Est-ce qu’il y a vraiment quelque chose de son côté, envers moi ? Et puis… si j’accepte son collier, qu’est-ce que ça implique ? Et si je refuse ? Parce qu’il me taquine parfois, souvent même, mais c’est un jeu de sa part. Il m'a sûrement vu beaucoup de fois y réagir, rougir, voir mes pensées défiler un peu trop vite.... Mais lui ? Il ne peut pas vraiment avoir envie de quoi que ce soit avec moi, je…Tu es sûr qu’il est pour… Pour moi ? Je… Kakeru…
Je relève les yeux vers les siens, sans les quitter cette fois. J’essaie d’y lire une réponse, un signe, d’y déposer toutes mes questions, ou au moins attiser de quoi décrocher une réponse au flot de celles-ci. Une phrase, un mot, un geste, une lueur dans son regard. N’importe quoi qui m’aiderait à comprendre ce que je fais là et avec ce cadeau magnifique entre les mains. Kakeru, dis ou fais quelque-chose. Explique-moi.
- Tenue de Meyu:
- Kakeru MenmaA l'université ; 4è année■ Age : 21■ Messages : 209■ Inscrit le : 13/06/2019■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-2
❖ Arrivé(e) en : Janvier 2016
Le moment tant attendu arrive enfin. Meyuki accepte le cadeau, et son adorable rougissement ne passe pas inaperçu. Je savoure chaque seconde où elle ose soutenir mon regard, son embarras lui donnant un charme fou. Puis, un petit rire s'échappe de mes lèvres, brisant la tension.À sa mention du prix supposé du cadeau, je hausse simplement les épaules avec un sourire sincère. "Ton sourire a bien plus de valeur à mes yeux."
Son "hmpf" ne fait que renforcer mon amusement. "C'est une telle torture que ça d'avoir à ouvrir un présent ?" Je plaisante, taquin.
Mais lorsqu'elle entame l'ouverture du fameux présent, son souffle semble se couper à la vue du contenu. Bingo. Mon sourire s'agrandit, satisfait de la réaction que j'espérais obtenir. Elle semble presque perdue, peut-être à court de remerciements.
À sa question, je ris de nouveau. "Pour la je-ne-sais-plus combientième fois, oui, j'en suis sûr et certain. C'est un choix fait en âme et conscience, personne n'a mis un flingue sur la tempe." Mon ton est joueur, mais cette fois-ci, elle soutient mon regard, et je peux lire une attente dans le sien.
Je tends doucement les mains vers les siennes, où repose le collier, et lui demande d'une voix douce : "Tu me permets ?" Mes yeux se fixent sur les siens, capturant toute l'attention de Meyuki. Je prends alors le collier entre mes doigts, sentant la délicatesse du bijou, puis je me rapproche lentement d'elle, décalant doucement son rideau de cheveux ébènes pour lui enfiler le collier autour du cou.
Le contact de mes doigts contre sa nuque m'électrise, et je sens le léger frisson qui parcourt sa peau à mesure que le bijou prend place. Avec une infinie précaution, je fais glisser le collier autour de son cou, la chaîne froide caressant sa peau délicate. Chaque millimètre compte, chaque seconde est une éternité. Le collier se referme, et je me recule légèrement, sentant mon cœur battre avec une intensité presque douloureuse. Le bijou repose magnifiquement sur sa peau. Je commence à reculer légèrement.
Mon souffle se mêle au sien, nos visages à quelques centimètres l'un de l'autre. Les mèches de ses cheveux ébènes pourraient presque me chatouiller le visage.
"Voilà," je murmure, presque à bout de souffle, mes yeux fixés sur elle. "C'est parfait." Mon sourire est sincère, chargé d'une affection indéniable.
Ce moment, où nos regards se sont enlacés, où nos souffles se sont mêlés, où le bijou est devenu un symbole tangible de notre connexion, restera à jamais gravé dans ma mémoire. Le collier, un cadeau chargé de sens, est à présent porté par Meyuki, un lien tangible entre nous deux.
Je reste ainsi quelques instants de plus que la raison ne le voudrait, nos regards se perdant l'un dans l'autre. Puis, finalement, je me recule totalement , admirant le collier dans son ensemble. "Magnifique," je murmure de nouveau , presque pour moi-même cette fois-ci , avant de la regarder droit dans les yeux. "Je ne me suis pas trompé."
- Meyuki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 27■ Messages : 2107■ Inscrit le : 16/02/2017■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-8
❖ Arrivé(e) en : octobre 2014
J’hoche timidement la tête lorsque ses mains touchent les miennes, relâchant la boite des doigts pour lui laisser. Mon regard reste accroché au sien, alors qu’il décale mes cheveux d’un geste doux et prévenant. Ses doigts trouvent leur chemin vers mon cou et viennent y glisser le collier, faisant frémir les pores de ma peau. Un frisson qui court le long de ma colonne vertébrale.
Mon regard reste planté dans le sien. Dans ses prunelles d’un bleu si clair, profond ; J’ai le souffle court, avec son visage si proche du mien. Tellement proche que j’ai l’impression qu’il se mélange au sien. Les mots de Kakeru m’arrachent un sourire, et sens mes joues picoter, signe que des rougeurs trahissent les répercussions de cette proximité entre nous. Et ça, sans parler de ce qui me traverse la tête et parasite ma vision de petites étoiles digne d’un K-Drama quand les protagonistes atteignent LE climax.
Le temps semble suspendu, puis le retour à la réalité arrive. Kakeru se recule et me sort de ma rêverie, me faisant détourner le regard et baisser la tête par automatisme. Je replace mes cheveux derrière mon épaule et regarde le collier de plus près, posé sur ma peau, ce qui me semble encore irréel. Les derniers mots qu’il prononce me font redresser la tête, son regard perçant mes défenses. Oui, il est vraiment magnifique… Merci beaucoup Kakeru.
Je passe les doigts sur le collier et me mords la lèvre, hésitante : Tu vas me trouver bête, mais je n’aurai jamais cru être le genre de fille qui attire ton attention, et encore moins d’être là, à quelques centimètres de toi… Je… Je suis heureuse de l’entendre, le fait que ce ne soit pas une erreur...
- Tenue de Meyu:
- Kakeru MenmaA l'université ; 4è année■ Age : 21■ Messages : 209■ Inscrit le : 13/06/2019■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-2
❖ Arrivé(e) en : Janvier 2016
Je la rassure encore une fois que ce n'est pas une erreur, avec un sourire , attendri par sa modestie. J'approche ma main doucement pour gratifier le haut de sa tête d'un "pat pat" tendre , surpris par sa petitesse relative dans ma grosse paluche .
- Tu n'es pas le "genre" de fille , mais la "fille" , mais puisque tu es la seule. la rassurais-je.
Ce qui n'était pas foncièrement un mensonge en soi, puisque j'avais récemment décidé d'arrêter de m'éparpiller partout dans mes conquêtes, et d'essayer de construire quelque chose de vrai. J'avais encore des difficultés à ne pas faire le joli cœur à tout va, mais j'avais supprimé les applications de rencontre sans lendemain de mon téléphone et avait nettement réduit mes contacts à la gente féminine... Actuellement, je n'étais vraiment en contact fréquent qu'avec Meyuki et Elizabeth, pour être honnête. Mais je doute encore de mes grands principes , évidemment . Je sais bien que je succomberais sans doute encore quelques fois à une étreinte temporaire.
Je laisse échapper un léger soupir, amusé , mes yeux parcourant le visage de Meyuki avec une tendresse palpable. Je réalise à quel point j'apprécie sa compagnie, sa douceur et sa sincérité. Me remémorant tous les moments partagés ensemble, je ressens un sentiment de gratitude envers le destin.
Puis, avec un sourire en coin, j'ajoute doucement : "Tu sais, Meyuki, depuis que tu es entrée dans ma vie, tout semble prendre une nouvelle couleur. ." Les habitudes de lover ne se perdent pas si facilement, hein.
Je me rapproche légèrement, mon regard plongeant dans le sien avec une intensité captivante.
Un silence chaleureux s'installe entre nous, chargé d'une complicité naissante et de promesses tacites pour l'avenir , je l'espère . Et alors que le temps semble suspendu autour de nous , je la laisse décider si elle veut franchir le pas ou nous. Mais je sais que même si sa timidité l'en empêche , le fantôme de ce baiser inabouti la hantera.
- Meyuki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 27■ Messages : 2107■ Inscrit le : 16/02/2017■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-8
❖ Arrivé(e) en : octobre 2014
Kakeru Menma, entrain de m’avouer son affection pour moi ? Est-ce que c’est réel ? Est-ce que je suis en train de rêver ? Est-ce qu’il se moque de moi ? Ses yeux bleus habituellement si taquin… Ils n’ont pas la même expression cette fois, ils sont remplis d’une intensité que je n’ai jamais vu auparavant. Aucun doute ne plane dans son regard, il a l’air d’être vraiment sincère…
Un frisson descend le long de mon dos, un fourmillement me parcourt le ventre… J’ai l’impression de me répéter ça depuis que j’ai mis les pieds dans ce parc : jamais je n’aurai cru ce moment possible auparavant. Je me sens si ordinaire à côté de lui, si banale… Et lui est là, devant moi, à me dire ces choses-là… Mes joues en témoignent : Moi aussi j’en prends des couleurs Kakeru, quand tu es là…
Nos regards se croisent de nouveau, et Kakeru se penche vers moi. Son visage se rapproche et le visage fait de même en réponse. Mon nez effleurant dangereusement le sien, ma main se pose délicatement sur son torse, hésitante et fébrile… Son soufle chaud frôle mes lèvres et, le temps d’un instant, mes paupières se ferment, incapable de bouger. J’ai le cœur qui bat à tout rompre, en pleine confusion entre la confusion et l’excitation. Kakeru est là, tout près. Il en a envie, et moi aussi, je dois l’avouer. Mais je ne peux pas m’empêcher de finalement reculer, un peu gênée... Je… Je ne peux pas…
murmurais-je.
Est-ce que j’ai fait une erreur ? Est-ce que je laisse passer ma chance ? Peut-être, mais… je sais que j’ai pris la bonne décision. Je ne suis pas prête à me lancer, pas comme ça. Pas avec la tête pleine de doute et le cœur partagé en deux. Je me mords la lèvre, frustrée et embêtée à l’idée que Kakeru ne pense avoir mal agit ou quoi que ce soit. Tu n’as rien fait de mal, je.. J’en ai envie mais… j’ai besoin d’un peu de temps avant.
De temps pour me comprendre moi-même, et savoir ce que je veux. D’être sûre que je ferai le choix qui me convient le mieux, de ne pas avoir de regrets… Même si là, je ne peux m’empêcher de regretter avoir coupé court à ce baiser. Je laisse glisser ma main sur son torse, atterrissant doucement sur ma cuisse, et baisse la tête, honteuse de croiser son regard et ne pouvant m'empêcher de m'imaginer ce que ça aurait pu être, si j'avais agit autrement. A mes yeux, ce baiser est juste en suspend. Quand je me sentirai prête, je prendrai les devants.
- Tenue de Meyu:
- Kakeru MenmaA l'université ; 4è année■ Age : 21■ Messages : 209■ Inscrit le : 13/06/2019■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
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❖ Arrivé(e) en : Janvier 2016
Je fus pris au dépourvu lorsque Meyuki se retira subitement de mon étreinte, créant une onde de surprise qui se mêla rapidement à l'incompréhension. Une légère pointe de frustration titilla aussi mon ego, mais je réprimai rapidement ce sentiment. Après tout, je comprends que ma précipitation pourrait avoir été mal interprétée. J'ai l'habitude d'être sûr de moi, de faire avancer les choses à mon rythme, et être rejeté de cette manière me laissa perplexe. Je la laissais parler.
Mon cœur se serra à la fois de déception et de confusion. Pourquoi ne pouvait-elle pas, alors que je ressentais clairement une connexion entre nous ? Cette phrase ambiguë laissa mon esprit perplexe, mais je trouvai rapidement du réconfort dans les mots suivants de Meyuki, qui semblaient confirmer que ce n'était pas une question d'absence de désir.
Malgré la légère blessure à mon orgueil, je ne lui en voulais pas. Au contraire, je trouvais cela rafraîchissant. Un peu de défi dans une situation que je pensais pouvoir contrôler totalement ne me faisait pas de mal. J'appréciais le fait que Meyuki ne se laissait pas simplement conquérir, qu'elle avait son propre rythme, ses propres limites. Ce qui me réconforta le plus, ce fut le léger frémissement d'espoir lorsque je sentis la main de Meyuki glisser le long de mon torse. Ce geste, bien que timide, laissait entrevoir une certaine ouverture, une invitation implicite à poursuivre ce qui avait été commencé. Cela prouvait que son explication n'était pas que des mots vides et réconfortants destinés à adoucir son rejet. Même si elle avait choisi de reculer pour l'instant, ce geste me suggérait qu'il y avait encore un potentiel à explorer dans notre relation naissante. Et j'étais plus que prêt à relever ce défi avec enthousiasme.
Je lui assurai que je comprenais parfaitement son besoin de temps. Je lui promis de lui accorder tout le temps nécessaire, regrettant sincèrement toute précipitation que j'aurais pu exprimer. Puis, me levant lentement, je lui offris le cadeau que j'avais préparé avec tant d'attention.
« Je voulais juste te donner ce cadeau », murmurai-je doucement, cherchant à apaiser toute tension entre nous. Ce faisant, j'utilisai mon pouce pour relever son visage et pouvoir croiser son regard, espérant remédier à sa gêne visible. Je me hasardai à caresser furtivement sa joue, replaçant une mèche de cheveu derrière son oreille. J'espérais ainsi lui montrer que je n'étais pas fâché et que son refus ne changerait rien, et non que j'insistais lourdement.
« Ça me fait plaisir et ça ne t'engage à rien. Fais-en ce que tu veux : garde-le, jette-le, porte-le... Mais ne te sens redevable en aucun cas. » Mes paroles étaient empreintes de sincérité et de respect pour les sentiments de Meyuki, espérant dissiper tout malentendu et lui offrir un peu de réconfort dans cette situation délicate. Je ne vais pas te déranger plus longtemps. Continue de profiter du beau temps et stresse pas trop en attendant les résultats , je sais que t'as géré. je lui souris une dernière fois, de manière charmante , bien entendu.
- Meyuki HaradaA l'université ; 2è année■ Age : 27■ Messages : 2107■ Inscrit le : 16/02/2017■ Mes clubs :
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❖ Âge : 20 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-8
❖ Arrivé(e) en : octobre 2014
J’en ai vraiment envie, de ce baiser. Mon cœur tambourine dans ma poitrine à un rythme encore effrené, comme un oiseau coincé entre les barreaux de sa cage. Sa peau était si douce, ses lèvres étaient si proches des miennes… J’ai failli céder, me laisser emporter par ce moment de tendresse, par cette envie qui me tiraille depuis des semaines, presque des mois… Mais je me suis retenue. Je l’ai repoussé.
Je vois bien la lueur de déception dans ses yeux, la légère blessure qui transparait dans son sourire. Une part de moi se lamente d’avoir brisé ce moment hors du temps. Mais une autre partie de moi, plus rationnelle disons, me rappelle à la réalité. Je ne peux pas lui donner ce qu’il attend, pas maintenant. Même malgré ce qu’a dit Milan.
Mon cœur est partagé entre deux sentiments, deux désirs si différents et semblable à la fois. D’un côté, il y a Lily. Cette personne douce, attentionnée, qui me procure ce sentiment de sécurité même dans les pires moments, comme elle l’a fait au test de courage. Une relation qui me semble inaccessible et qui me tiraille. Et de l’autre, il y a Kakeru. Cet homme en face de moi. Celui qui coche toutes les cases du premier rôle masculin dans une comédie romantique, celui qui coche toutes les cases de la plupart des filles du campus, celui que je n’aurai jamais cru attirer et qui, par sa simple présence, sait faire réagir chaque centimètre carré de ma peau. Qui me surprend, me prend de court un peu plus à chaque fois, en un claquement de doigt. Et qui vient de faire battre mon cœur à la chamade
J’aimerai pouvoir balayer un nom de l’équation d’un simple revers de la main, comme on peut le faire sur un tableau d’école. Mais les équations du cœur sont loin d’être aussi simple. Les sentiments ne se commandent pas. Ils sont là, bien vivant, et seul le temps me permettra d’y voir plus clair.
L’esprit tourmenté, ce sont les mots de Kakeru qui m’arrachent à mes pensées.J’esquisse un sourire et lui répond, la voix légèrement étouffée, les yeux plongés dans les siens. Je pourrais me perdre dans son regard pendant des heures. Oui, je vais rester encore quelques instants du parc pour en profiter je crois. Merci encore, et passe une belle fin de journée.
Lui rendant son sourire, je le regarde lentement s’éloigner du banc, s’éloigner du parc. Mes lèvres lui souhaite dans un murmure de passer de bonnes vacances, alors que mes pensées vagabondent déjà à ce meli-mélo de sentiments à dénouer. Avec Lily à la maison pendant les vacances, je crois que ça devrait m’aider être fixé. Mais je prendrai le temps qu’il faut pour reprendre les choses là ou on les a laissées. Que ça prenne quelques semaines ou quelques mois, je ne veux rien précipiter. Si mon cœur balance de son côté, et qu’entre temps il est passé à autre chose, je ne pourrais que m’en prendre à moi-même.
#terminé