Re: Il est temps de prendre des couleurs [pv Milan]

Mar 28 Nov 2023 - 11:33

Il est temps de prendre des couleurs

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

12 mai 2018

La jeune femme souriait doucement en se dirigeant vers le bord pour retourner à sa serviette. La psychologue était consciente que l'eau se rafraîchissait et s'asseyait sur la serviette, réfléchissant à la réponse qu'elle allait donner à Milan. Passer un bon moment avec l'étudiant et être en bonne compagnie c'était pas quelque chose de désagréable. Elle avait plus l'impression de s'adresser à une personne familière, un ami plutôt.

Elle mettra ensuite une autre serviette pour elle, pour s'essuyer et se sécher. Elle regardera Milan en affichant toujours un sourire.

« -Je ne suis pas très douée pour ce genre de choses. Je n'ai jamais eu de relations avec qui que ce soit, que des relations qui ont tenté de vouloir m'approcher mais qui était plutôt de nature perverse et ne m'aimant que pour mon physique. Ne pas être aimé pour ce qu'on est, est dégradant..»

Elle rabaissait doucement la tête suite à cette phrase. Beck ne voulait pas passer pour un caliméro ou quelqu'un qu'on aurait envie de plaindre. Elle ramena ses bras contre sa poitrine et regarda ses pieds, ramenant ses jambes contre elle. Beck avait l'impression de se confier à un étudiant et que ce n'était certainement pas son problème. La jeune femme savait pertinemment que ce n'est pas en restant chez elle qu'elle trouverait quelqu'un qui serait aimant et sincère à son encontre.

« - J'ai l'impression de me plaindre, mais c'est à moi de faire l'effort d'aller vers les autres. Après, le célibat me va très bien au final haha...Excusez moi !»

Beck soupirait quelques instants en ayant un petit rire nerveux. La jeune femme était quelqu'un qui avait cette tendance à garder les choses pour elle et se mettant en boule par la suite en posant sa tête sur ses genoux. On aurait dit que c'était une enfant, c'était attendrissant. Beck n'aimait pas trop faire part de ses émotions.
« halloween »

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Je suis à la fois étonné par cette réponse (quand on la voit, on ne s'attend pas à ce qu'elle n'ait jamais connu de vraie relation), et en même temps, son explication est tout à fait cohérente. Tout en la raccompagnant jusqu'à sa serviette, je réfléchis un peu. Plus à la formulation qu'au contenu de ce qui me vient à l'esprit.

- "Je ne veux pas parler de ce que je ne connais pas, mais, peut-être est-ce parce que vous ne leur laissez pas le temps de mieux vous connaitre ? Souvent, la première chose qui nous intéresse chez une personne, c'est son apparence. Ensuite, on apprend à se connaitre et on fini par se décider à aller plus loin ou non. Ce que je veux dire, c'est qu'il ne faut pas forcément repousser ceux qui vous semblent ne s'intéresser qu'à votre physique. Peut-être qu'après coup, vous aurez une bonne surprise ?"

Je ne peux pas savoir ce qu'elle a connu, et je n'ai évidemment pas envie de me faire l'avocat du diable, mais dans sa façon de présenter les choses, je ne peux m'empêcher de me demander si elle se laisse réellement l'opportunité de faire des rencontres intéressantes. De ce que j'ai appris aujourd'hui, elle est un personne qui n'a pas qu'un physique intéressant, je suis sûr que plus d'un homme correct doit tomber sous son charme. Et en même temps, cette façon de parler, je ne peux m'empêcher de me demander s'il n'y a pas des expériences plus sombres derrière.

- "Et vous n'avez pas à vous excuser, après tout, c'est moi qui pose la question ! Puis, ça m'intéresse toujours."

C'est vrai que le célibat c'est bien, mais quand on ne sait pas à côté de quoi on passe, c'est un peu dommage.

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Il est temps de prendre des couleurs

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

12 mai 2018

Beck était heureuse de voir que ce dernier prêtait attention à ce qu'elle disait. Bien qu'elle ne voulait pas forcément se faire remarquer, mais la jeune femme n'avait pas beaucoup de personnes à qui parler de ses tourments et ce n'est pas en séance de psychologie qu'elle allait évoquer ce genre de chose ou alors il fallait qu'elle aille consulter si elle avait besoin de se confier ! Beck n'avait pas le temps, du moins elle n'estimait pas en avoir assez pour aller quelque part dans un bureau sobre dans Kobe et parler à quelqu'un qu'elle ne connaissait pas. Elle avait du mal à accorder sa confiance, elle y arrive un peu quand elle parle aux gens comme Milan et que la confiance s'installe peu à peu mais c'est tout.

Beck ne voulait pas embêter Milan avec ses histoires de coeur, bien qu'elle n'en ait eu pas beaucoup ou rare expérience.

« -Quand des hommes qu'on pensent s'intéresser à toi et qu'au final ce n'est que notre physique qui les intéresse... Je n'ai pas envie de passer pour une potiche.»

Elle était encore vierge et n'avait pas connu le loup. Mais la jeune femme avait nombreuses fois faillie se faire schtroumpher ou qu'on lui force vraiment la main. Pour une histoire de sexe au lycée. La jeune femme s'en souvient comme si c'était hier, mais aujourd'hui à l'âge de trente ans bientôt, elle aimerait s'investir davantage dans une relation sérieuse c'est vrai et pas quelque chose sans lendemain.

« - J'ai une question, avez vous déjà eu l'impression de ne pas être utile en ce monde ?»

La jeune femme baissait les yeux, ses bêtes noires revenait au triple galop dans son esprit. Beck ne voulait pas importuner l'homme avec toutes ses questions sur l'existence humaine, mais quand on est vouée qu'à ne sembler être qu'un objet que ce soit pour rendre heureux les gens et pas nous même, qu'en est t'il de nous ?
« halloween »

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Je laisse apparaitre un petit sourire à la précision de Beck. J'imagine que si elle est du genre à rêver du prince charmant, celui fou amoureux qui n'a d'yeux que pour elle et la connait par cœur, la soutenant dans tout ce qu'elle entreprend, elle a dû connaitre quelques échecs oui. C'est toujours plus facile d'être déçu quand on peut se faire des idées que quand personne ne nous remarque. Et je n'ai pas grand mal à voir le profil type de la plupart des gars qui ont un jour pu l'aborder. J'imagine que ça doit être normal de devenir méfiante ensuite.

- "Je vois, oui. Le principal, c'est que vous trouviez un équilibre que vous convient."

Je ne risque pas d'insister. Pas maintenant. Même si j'ai bien l'impression que c'est un sujet qui, justement, ne lui convient pas tant que ça. Elle ne l'aurait probablement pas abordé autrement.

Sa question suivante en revanche me surprend beaucoup plus. Et je ne suis pas bien sûr de ma propre réponse d'ailleurs.

- "C'est difficile à dire. D'un point de vue général, ce n'est pas comme si l'être humain était utile en quoi que ce soit, mais, si on rétrécit un peu l'échelle... Je n'ai jamais eu vocation à révolutionner le monde. J'essaie d'avoir un impact positif sur la petite sphère qu'est ma vie. De voir que je peux passer de bons moments avec des gens autour de moi, de savoir que eux aussi, pendant un moment au moins, ont pu se sentir bien, ça me suffit à me dire que je ne suis pas totalement inutile."

Non, bien sûr que j'ai plutôt tendance à voir tout le mal que tout le bien. Il faut dire que j'ai été à bonne école.

- "J'espère que vous ne posez pas la questions parce que, vous, c'est votre ressenti. Je ne connais pas beaucoup de gens qui donnent autant de leur temps pour aider les autres !"

Peut-être est-ce aussi pour ça que je suis en médecine. Avoir cette impression de servir à quelque chose, je sais exactement ce que c'est. Et malheureusement, ce sont souvent les personnes qui en font le plus qui souffrent le plus d'une mauvaise image d'eux mêmes.

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Il est temps de prendre des couleurs

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12 mai 2018

Beck rêvait d'un idéal masculin, tel un prince charmant qui prendrait soin d'elle et ferait attention à ce qu'elle pense, ses valeurs ect. La jeune femme était d'humeur un peu maussade suite à cette conversation qu'elle même avait lancée. Elle se sentait un peu stupide et soupirait quelques instants. La psychologue avait voué une bonne partie de sa vie à aider les autres car elle ne voulait pas vouloir être coupable de la descente d'un élève. Le milieu scolaire, la période où elle avait le plus souffert. Elle tentait de cacher ses émotions à Milan. Elle ne voulait pas qu'il s'inquiète pour elle et lui adressa un petit sourire.

« -Le principal c'est ça, il faut trouver son équilibre. Et au vu de mon âge, je ne suis pas du tout pressé !»

L'équilibre de sa vie est quelque chose de primordial. Elle l'avait trouvé grâce à ses passions pour la cuisine, le cinéma et aussi l'écriture dans ses temps perdus. Rêver d'une vie douce et sereine, agréable est dans le coeur de toutes les personnes. Elle le savait. Pertinemment chaque être humain rêve d'un idéal, pourquoi pas rêver de vouloir construire une famille ?

Beck écoutait attentivement la réponse que Milan avait a lui fournir. La jeune femme savait bien que répondre que pour elle c'était le cas était totalement irresponsable. Surtout venant d'une personne qui tente d'aider les autres, alors pourquoi se sentir davantage inutile ? Elle n'en savait trop rien. Encore. Elle gardait toujours cette attitude posée et sûre d'elle pour répondre, enfin à peu près.

« - J...Je .. Je me sens inutile , un peu ? Peut-être la frustration de ne pas réussir à résoudre certains problèmes de mes patients.»

La jeune femme haussait doucement les épaules. Repensant à cette consultation de deux patientes qui lui ont fig que c'était une psychologue médiocre et sans expérience. Incapable de pouvoir résoudre un problème qui semblait simple pour celle-ci. Mais résoudre un problème de couple est bien plus compliqué et surtout qu sujet d'une non communication.... Cela ne se règle pas en une séance. Beck en avait conscience.
« halloween »

■ Inscrit le : 16/07/2019

Pas pressée... Pourtant, justement, j'aurais plutôt tendance à penser qu'elle doit commencer à trouver le temps long. Je veux dire, quand à 18 ans on n'a toujours pas pu faire ce genre d'expérience, on peut encore relativiser, mais les années passant, ça doit être un sujet d'interrogation. Bon, je ne veux pas non plus insister dessus, on ne sait jamais, mon but n'est sûrement pas de lui miner le moral ! J'espère seulement qu'elle trouvera. Parce qu'elle a l'air d'être une femme géniale. Évidemment qu'elle mérite de rencontrer quelqu'un de bien !

Et la suite ne fait que confirmer ce pressentiment que je pouvais avoir. Malgré son application à faire bonne figure, montrer l'image qu'on s'attend à avoir d'une femme de sa stature, eh bien, dans le fond, elle ne doit pas se sentir si bien. Si épanouie. Si à sa place. Et ça, ça m'embête beaucoup plus. Oui, c'est plus fort que moi, je suis incapable d'ignorer quelqu'un quand je ressens ce genre de chose. Peut-être suis-je trop empathique, trop faible comme me le répétait si souvent mon père. Mais c'est comme ça. Je me déplace un peu pour venir me tenir à côté de la psychologue avant de répondre.

- "Vous êtes psychologue, pas magicienne. C'est normal de ne pas pouvoir aider tout le monde. Certains problèmes dépassent largement votre domaine d'intervention. Et puis, vous ne pouvez pas agir sur tout."

Pourtant, je comprends totalement. Je sais à quel point c'est frustrant de ne pas pouvoir aider quelqu'un. De continuer à le voir s'enfoncer. De se sentir impuissant. Avec un tel métier, elle est exposée à ce genre d'échec constamment.

- "Vous passez déjà vos journées à prendre de votre temps pour écouter les problèmes de chacun, vous puisez dans vos ressources pour essayer de les amener vers une amélioration. Vous méritez amplement de vous accorder du répit sur votre temps libre. En quand je dis du répit, c'est, laisser toutes ces considérations de côté pour ne penser qu'à vous. A ce dont vous avez envie, ce qui vous fait plaisir, accepter d'être parfois un peu égoïste."

Elle a beau être plus âgée que moi, là tout de suite, j'ai comme l'impression que cette barrière n'existe plus du tout.

- "Et puis, je suis sûr que vous avez déjà aidé beaucoup de personnes qui vous sont largement reconnaissantes. C'est là dessus que vous devriez vous concentrer."

Je sais que c'est plus simple à dire qu'à mettre en application. Pourtant, c'est la première étape.

■ Inscrit le : 13/02/2023

Il est temps de prendre des couleurs

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12 mai 2018

Le mot de pas pressé était vraiment quelque chose de pas du tout représentatif de la réalité concernant la jeune femme. Elle baissait doucement les yeux, reprenant son air un peu désolée d'employer des mots pas très approprié à la situation. Elle se sentait ridicule devant Milan qui lui semblait avoir trouvé l'amour et qui savait être doué de bon conseil. Ironique pour une psychologue ? Toute sa vie elle aurait pu rêver de fonder une famille, mais depuis quelques temps ce rêve est un peu envolé. Après, certaines femmes décident de ne pas s'investir de côté maternel alors il était normal de son côté de taire ce sujet auprès des gens qui pouvaient l'entourer.

Elle avait peut être parlé un peu vite, mais se demandait pourquoi elle voulait tenir Milan dans la confidence.

« -Je ne veux vraiment pas t'embêter avec tout ça, nous sommes à la plage et nous parlons de problèmes sociaux. Je ne suis pas là pour importuner qui que ce soit et je me sens honteuse d'évoquer ce sujet auprès de toi.....euh vous.»

Sans le vouloir, Beck venait de tutoyer un étudiant de l'établissement de Kobe. Bon, ce n'était pas dingue non plus mais pour elle, le dialogue était toujours basé sur le respect mutuel et tutoyer ne voulait pas qu'elle manquait justement de respect à Milan, bien au contraire. Peut être, en une fraction de seconde, la psychologue a sentie un léger rapprochement, mais il fallait rester professionnel dans toutes les circonstances, surtout quand c'est un étudiant de l'endroit où elle bossait, cela la fichait un peu mal.

Il suffisait que quelqu'un de l'établissement soit dans les parages et invente des histoires fausses au sujet des deux protagonistes... La jeune femme ne voulait pas en arriver là !

« - J...Je .. Je ne recherche pas la reconnaissance. Pour moi, il est de mon devoir en tant que psy de devoir aider mon prochain, afin d'évaluer le problème et tenter de trouver des solutions. Ah, ça oui je ne suis pas magicienne.»

La jeune femme se grattait légèrement la tête, regardant le ciel avec un léger air de tristesse. C'est vrai, que d'avoir des amis comme Milan dans son entourage cela devait être bien. Dire que leur rencontre s'était passé sur une simple curiosité du blondinet puisqu'il n'avait aucun soucis à régler. Tout avait l'air d'aller bien.
« halloween »

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Je souris doucement à ces nouvelles paroles. Bien sûr que j'ai remarqué ce changement de ton. Et ça ne me dérange sûrement pas. Au contraire.

- "Le tutoiement ne me dérange pas. A vrai dire, je trouve même ça plus... sympa. Enfin, tant qu'on est en dehors de l'école bien sûr, mais si ça te va aussi alors, on peut continuer comme ça..."

Le fait que Oribe en soit venue à passer sous cette forme spontanément ne fait que prouver que c'est ce qu'il y a de plus naturel alors, pourquoi aller contre ? Ok, peut-être que sur le coup, moi, ça m'a fait un peu bizarre d'utiliser ce pronom. Mais c'est bien plus parce que je ne veux pas qu'elle le prenne mal que par difficulté. Après tout, j'ai l'habitude de jongler de la sorte avec Akira (même si pour elle, il faut quand même que je me fasse un peu violence dans l'établissement pour ne pas déraper).

- "En tout cas, je ne me sens pas importuné ! Je dirai même que je me sens un peu privilégié de pouvoir aborder ce sujet de la sorte. Je sais que ce n'est pas évident de parler de ce genre de ressenti. Et puis, je n'ai rien de prévu pour aujourd'hui alors, j'ai tout mon temps pour parler de tout ce qui te semble important."

Et je suis tout à fait honnête. Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours apprécié ces marques de confiance. Parce que oui, si la psychologue se livre de la sorte avec moi, c'est bien qu'elle doit se sentir suffisamment à l'aise pour ça. Ce qui me fait largement plaisir. Alors bien sûr, je ne peux que l'encourager à poursuivre, la rassurant au passage.

- "Ton devoir est de les accueillir, des les écouter, de chercher avec eux des solutions. Et pour avoir vu comment tu t'y prends, je suis sûr que tu assures parfaitement ce rôle. Mais parfois, il y a des problèmes pour lesquels on n'est seulement pas prêt à réellement se tourner vers des solutions. Et ça, tu n'y peux rien. Beaucoup de gens se focalisent sur les échecs, mais il ne faut pas éviter toutes les victoires en parallèle."

Instinctivement, je prend sa main entre les miennes avant de plonger mon regard dans le sien.

- "C'est difficile d'être la personne sur laquelle tout le monde se repose. Toi aussi tu as besoin d'avoir des gens pour t'épauler."

■ Inscrit le : 13/02/2023

Il est temps de prendre des couleurs

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12 mai 2018

Beck n'en revenait pas, elle ne savait plus comment aborder la chose surtout depuis qu'elle venait de le tutoyer. Elle savait pertinemment que tutoyer quelqu'un est signe qu'on est proche de cette personne, du moins de sa conception. Elle ne pouvait pas se dire que demain elle serait proche de quelqu'un et encore moins d'un étudiant. Il ne trouvait pas cela gênant ? De parler de façon aussi familière avec un employé de l''établissement de Kobe ?

L'espoir renaissait dans le coeur de la psychologue en parlant à Milan. Elle ressentait ce quelque chose qui donnait vie à son âme et son existence. Beck se sentait en quelque sorte au centre de l'attention et cette sensation était légèrement gênante. La jeune femme n'était pas habitué à ce genre de situation, mais elle devait reconnaître que cela faisait du bien.

« -Merci de ton écoute, cela fait du bien. Je ne sais pas comment exprimer cela et surtout que je parle de mes soucis de coeur à un étudiant qui à certainement d'autres chats à fouetter.»

Elle détournait la tête, rougissante en sentant les mains de Milan entre les siennes. Elle n'avait pas l'habitude de ce genre d'attitude à son égard, ce n'est qu'un étudiant et cela résonnait dans sa tête. Elle n'avait aucune intention non respectueuse envers le blondinet. La jeune femme prenait du plaisir à discuter avec ce dernier, le soleil continuait sa course dans le ciel en direction de se coucher. Le vent soufflait légèrement dans la nuque des deux protagonistes, l'heure défilait à une vitesse folle et Beck mit sa robe sur elle et une petite veste légère.

Les mots qui eut prononcés résonnait dans sa tête, elle était touchée que ce dernier pensait cela de sa profession. Et regardait Milan avec un air attendrit et surtout apaisé, son coeur se sentait davantage mieux. Elle ne voulait pas que ce dernier pense qu'elle avait des intentions malsaines envers lui et enleva ses mains des siennes.

« - Oui, il faut des gens sur qui se reposer. Mais comment faire confiance en ce moment même ? Je ne sais plus, ils finissent tous par m'abandonner... Quand je commence à apprécier une personne, il finit toujours par partir. Je suis faite peut être pour être seule...»

Beck eut un petit sourire gêné en regardant l'homme, elle ne pouvait pas mentir sur la solitude qui pouvait que la faire souffrir mais elle en avait assez de parler de sa petite personne. Le monde ne tournait pas autour de la psychologue et heureusement d'ailleurs.

« - Si tu n'as rien à faire, je peux t'inviter à manger quelque chose à la maison ! C'est moi qui cuisine !»

« halloween »

■ Inscrit le : 16/07/2019

Je rassure Oribe sans avoir à me forcer, lui expliquant que je ne me sens nullement mal du fait de ces confidences. Au contraire. Ça me fait plaisir de pouvoir échanger de la sorte avec elle. Après tout, il n'y a pas de raison pour qu'on ne puisse pas discuter comme on le veut. D'autant plus un jour de week end, à la plage.

J'ai un peu de mal à garder le contrôle de mes yeux lorsqu'elle se rhabille. C'est presque aussi sensuel que lorsqu'elle a effectué la manœuvre inverse plus tôt. Mais je me fais violence pour empêcher mes pensées de trop dériver. Surtout après tout ce qu'elle vient de me confier. Ce serait vraiment mal placé. Mais quand même... En tout cas, ça me permet de ne pas penser à la fraicheur ambiante. Non, j'ai presqu'un peu chaud là.

- "Personne n'est fait pour être seul. C'est juste que pour certains, trouver la bonne personne peut prendre plus de temps. Moi, je suis persuadé qu'une femme comme toi ne peut finir seule. Et puis, ceux qui font des rencontres tôt enchainent aussi souvent les peines de cœur. Parfois, ce n'est pas plus mal de profiter de sa vie de célibataire jusqu'à ce qu'on découvre la personne avec qui on veut passer le reste de sa vie."

Oui bon, d'accord, j'ai moi-même quelques doutes sur la justesse de mes propos. Il faut dire que je suis bien plus dans le profil de ceux qui enchainent un peu trop les relations de court terme (et pas toujours de la meilleure façon) que de ceux qui se projettent. Même si j'ai beaucoup évolué sur ma façon de concevoir la relation de couple depuis Chandini.

Quoi qu'il en soit, quand la psychologue change de sujet pour m'inviter chez elle (pour manger) je ne peux refuser. Je me rends même compte que je me suis pas mal dépensé depuis mon dernier repas et que ce serait plutôt une bonne idée. En plus avec tout ce qu'elle m'a dit de ses compétences de cuisinière, il faudrait être fou pour préférer réviser !

- "Vraiment ? Ouah, bah alors ça, bien sûr que je n'ai rien de mieux à faire ! C'est avec plaisir que j'accepte ! Faut juste que j'aille récupérer mes affaires avant !"

Je me redresse, attend que Oribe soit prête à me suivre et prend la direction des affaires que j'ai laissées un peu plus loin sur la plage. J'enfile mes fringues, mon corps toujours un peu humide (oui bah je n'avais pas du tout prévu d'aller me baigner à la base, je ne suis pas trop équipé pour, mais ça va finir de sécher !) et on peut repartir.

- "Tu as besoin qu'on s'arrête acheter des choses en chemin ?"

Parce que bien sûr, s'il lui faut quoi que ce soit, je compte bien payer. Maintenant que j'ai à nouveau suffisamment d'argent pour vivre décemment, je peux bien assurer ce minimum de bienséance.

■ Inscrit le : 13/02/2023

Il est temps de prendre des couleurs

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12 mai 2018

Beck sentait cette proximité entre Milan et elle devenir un peu plus étroite. La jeune femme était heureuse d'inviter quelqu'un chez elle, bien entendu c'était sans arrière pensées. Elle voulait inviter quelqu'un et c'était tellement rare parce que son appartement est un peu comme son repère, où peu de personnes y sont conviés. Comme un endroit tenu intime et privé. Peut-être que dans la tête du blondinet c'était peut-être un peu rapide où alors celui-ci était ravi d'une telle invitation.

La psychologue réfléchissait tout en s'habillant à ce quoi elle allait pouvoir cuisiner de bon pour l'étudiant. Un type de risotto avec de la viande de Kobe. La jeune femme pouvait s'offrir cette viande de luxe car en étant célibataire, elle pouvait avoir son compte bancaire plus que positif. Et la jeune Oribe voulait faire plaisir à quelqu'un et aujourd'hui c'était Milan. Il allait pouvoir goûter à ses plats exquis et tester ses talents de cuisinière.

« -J'ai ce qu'il faut chez moi, ne t'en fais pas. Je suis dans la zone 3, il va falloir prendre le tram pour s'y rendre.»

Elle avait les ingrédients qu'il fallait dans son frigo et dans ses placards. Un plat typiquement simple mais à la fois qui demande une certaine maîtrise. Son rêve un jour est de pouvoir offrir de beaux plats à sa moitié et qu'il soit heureux qu'elle les cuisines. Alors en attendant, elle les fait goûter à des personnes qui semblent être de confiance et qu'elle apprécie. Dans sa vie, Beck avait cette fâcheuse tendance à s'attacher un peu trop facilement et rapidement. Et très souvent, c'est elle la cruche qui est laissé de côté car les gens qu'elle apprécie ont d'autres projets, suivent d'autres routes. Certes, Milan est un étudiant et plus jeune qu'elle mais ce dernier était très sympathique, toujours bienveillant à son égard.

« - On va juste espérer que tu ne vas pas être malade à cause de ma cuisine. C'est à tes risques et périls..»

La japonaise vint à se redresser et poser son sac cabas sur son épaule pour se diriger vers la sortie de la plage une fois que Milan était paré pour partir en direction du tramway. La psychologue avait toujours ce petit sourire innocent et comptait bien à ce que cette journée se termine en beauté.

« halloween »

Mar 9 Jan 2024 - 14:46

Ok, bien sûr que j'ai du mal à empêcher mes pensées de vagabonder vers des horizons interdits lorsque la psychologue me lance cette invitation. Pourtant, avec la discussion qu'on vient d'avoir, j'ai bien du mal à l'imaginer faire ce genre de proposition avec certaines intentions borderline. Et en même temps, c'est toujours difficile de savoir. Mais bon, vous savez quoi, comme il y a de toute façon de la nourriture en guise d’appât, je ne vais sûrement pas faire le difficile ! Et puis, c'est vrai que j'aime bien ce moment partagé. Autant en profiter encore un peu.

- "Super, eh bien dans ce cas, en route !"

Regonflé à bloc, je récupère mes affaires sur le bord de la plage et une fois rhabillé (oui c'est encore un peu humide, mais le vent avait déjà plutôt bien séché) je suis Beck. Après tout, c'est elle qui sait où on va. Et quand elle fait référence à la possible intoxication qui m'attends, je ne peux m'empêcher de rire.

- "J'ai un estomac à toute épreuve ! Je suis prêt à prendre le risque !"

Il faut dire que quand je suis arrivé à Kobe, j'étais tellement ruiné que je ne mangeais que ce qu'il y avait de moins cher. Voir même gratuit. Alors des aliments passés de date, j'en ai engloutis quelques uns. Heureusement que Chandini était là à cette époque. J'aurais probablement dû abandonner les études sans elle.

- "Et puis, avec ce que tu m'as dit un peu plus tôt, je suis sûr que ce sera hyper bon !"

Il y a un peu de monde dans la ville ainsi que dans les transports. La journée touche à sa fin, tous ceux qui ont dû profiter de ce beau samedi rentrent probablement chez eux aussi. J'ai toujours aimé voir toute cette animation en ville. Ces gens qui fourmillent de partout et qui rendent l'atmosphère si vivante. Je ne suis même pas mécontent quand on se glisse entre les deux portes du tram qui se referment sur nous, la rame bien bondée.

- "Fiou, c'était tout juste ! On dirait que tout le monde repart de la plage !"

Me tenant à l'une des barres tant bien que mal, je ne peux m'empêcher de repenser à cette journée aussi agréable qu'exceptionnelle.

Mar 9 Jan 2024 - 20:31

Il est temps de prendre des couleurs

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12 mai 2018

Beck était heureuse de pouvoir offrir un repas digne de ce nom à son ami Milan. Est-ce qu'elle pouvait dire actuellement que c'était quelqu'un de proche ? Elle n'en savait rien. La jeune femme n'avait jamais vraiment eu de relation amicale avec un étudiant, mais c'est une aventure à tenter. En tout cas, c'est ce qu'elle se disait.

Le soleil n'était pas encore sur le point de se coucher, mais presque. Le paysage défilant sur les vitres du tramway et se dirigeant vers la zone portuaire de Kobe. Elle avait plusieurs minutes avant d'arriver à son appartement. Un long silence était omniprésent dans le transport ou d'autres personnes qui étaient bloqués sur leur téléphone portable, n'ayant aucune conversation entre eux.

Beck n'aimait pas cette sensation pesante dans cet environnement qui devait être convivial, bien que timide et pas douée pour engager les conversations. Mais, elle voulait tenter le coup.

« Tu es déjà venu dans la zone 3 de la ville ? C'est un endroit proche du port et la vie y est magnifique. Bien que plusieurs temps de trajet, faut être patient.»

Milan semblait être détendu en sa présence, malgré que ce soit une adulte trentenaire et que ce dernier n'avait pas l'air dérangé de sa compagnie. La jeune femme réfléchissait à ce qu'elle allait pouvoir concocter à son invité de marque. Car cela pouvait être divulgué à ses amis de l'université de ses talents de cuisinière ou alors le garder pour lui, comme un secret.

Beck était assez persuadée que Milan n'était pas quelqu'un de difficile gustativement et qu'elle pouvait tenter quelques expériences. Enfin, pas trop. Le but n'étant pas de le rendre malade, il a besoin de force pas de vomir ses tripes dans les sanitaires !

« - J'espère que tu aimes le poisson. J'adore le cuisiner ! Et surtout avec la sauce adaptée.»

Des étoiles dans les yeux se voyaient dans les yeux de la psychologue scolaire, comme une enfant et qui allait recevoir pour la première fois quelqu'un chez elle. Une habitation est un endroit intime, qui peut révéler la personnalité, la façon d'être d'une personne avec une grande sincérité. Si celle-ci est maniaque, ou si elle est bordélique. Beaucoup de faces privées qui peuvent être mise aux yeux de ceux qui franchiront la porte de son logis.

« halloween »

Mar 16 Jan 2024 - 11:01

Je n'ai pas de mal à ignorer tous les gens serrés autour de moi, me contentant de patienter le temps du transport, mon corps suivant les mouvements imposés par le tram. Des petites secousses, hop freinage, ça s'arrête pour ça repart. Je trouve presque ça reposant. Sûrement parce que c'est bien l'un des rares cas dans lesquels je ne peux vraiment rien faire d'autre qu'attendre.

- "Oh oui je suis déjà venu plusieurs fois m'y balader, ou sortir avec des amis. Puis j'ai été livreur quelques mois, j'en ai vu des rues depuis mon vélo ! Il y a plein d'endroits super sympas par ici ! C'est vrai que ça doit être super cool d'y vivre ! Et puis, ne pas habiter juste à côté de son lieu de travail, ce n'est pas si mal non plus."

Je suis arrivé à Kobe depuis bien assez longtemps pour avoir déjà fait un bon tour de la ville. Il faut dire que les week ends, je reste rarement à l'école. A moins qu'on ne soit en période intense de révision. Et puis avec tous les petits jobs que j'ai déjà dû faire, c'était évident que j'allais bien devoir bouger un peu partout.

Puis, quand Beck réitère ses doutes sur ce que je pourrais aimer ou non, je ris à nouveau.

- "Bien sûr que j'aime le poisson ! Ce serait plutôt gênant en vivant ici !"

C'est que les plats à base de poisson sont plus fréquents au Japon que ceux à base de viande. Et puis, comme je l'ai déjà dit, je ne suis absolument pas compliqué. Surtout quand c'est bien cuisiné. Et de ce que m'a déjà dit Beck, je suis sûr que ce sera le cas ce soir !

- "Tu sais, j'ai aussi déjà bossé comme commis en cuisine ! Enfin, on ne me laissait pas trop toucher à la nourriture, j'ai jamais été un grand cuisiner, mais je peux aider ! Je sais très bien exécuter les ordres !"

Je rigole doucement. Chandini a bien essayé de m'enseigner quelques bases quand je me suis retrouvé sans rien, histoire que j'arrive au moins au me nourrir à moindre coût. Mais j'ai toujours été une catastrophe. Il faut dire que j'ai du mal à resté concentré sur ce genre de tâche. Mais faire la vaisselle, ça, c'est bon, je maîtrise désormais !!

Mar 16 Jan 2024 - 11:37

Il est temps de prendre des couleurs

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

12 mai 2018

Beck apprenait que l'homme cuisinait par le passé, c'était assez drôle comme nouvelle. Ils pouvaient tous les deux cuisiner et c'était quelque chose de formidable pour partager à deux une passion commune. Cela faisait quelques temps que la psychologue qu'elle habitait dans la zone 3 et qu'elle avait découvert les quelques rues de la ville de Kobe dans cet endroit précis.

« Ne pas habiter à côté de son lieu de travail, c'est pas plus mal. C'est pour faire la coupure.»

Il avait raison, la zone 3 était un endroit portuaire où il y avait moyen de pêcher divers poissons. La jeune femme se dirigeait vers son appartement pour ouvrir la serrure et puis faire entrer Milan. Elle lui demandera de poser ses affaires afin de s'atteler à la cuisine. La psychologue se lavera les mains avec du savon qui sentait bon la lavande et puis s'essuiera la main.

« - Tu veux qu'on commence par quoi ? »

Elle sortira de la truite, des herbes et des aromates. La crème fraiche, ainsi que tout le nécessaire pour faire de la sauce qui s'accompagnera bien avec le poisson. La jeune femme sortira des couteaux ainsi que de l'huile d'olive aussi pour le verser dans la poêle. Cela lui faisait bizarre d'accueillir un élève chez elle, son entre et l'endroit qu'elle estime d'être privé. Son appartement est son repaire, l'endroit où elle se sent super bien. Beck partageait un bon moment avec Milan qui semblait être investi à la tâche.

« halloween »

Mar 16 Jan 2024 - 11:50

A peine sortis du tram, je suis Beck dans les différentes rues de la ville, jusqu'à ce qu'on arrive devant son appartement. Je monte à sa suite et entre lorsqu'elle m'y invite. C'est vrai que c'est un peu bizarre sur le moment mais... je crois que ça me passe assez vite. Je me déchausse en passant la porte et la suit dans l'appartement. Naturellement, mes yeux se baladent sur les différents murs, ne pouvant m'empêcher de m'attarder un peu sur la décoration.

Mais on dirait que Beck est bien lancée dans sa mission principale. Cuisiner ! Alors je l'imite une fois dans la cuisine, me lavant les mains (je sais que c'est une règle de base oui !) avant de me retrouver un peu bête face à cette première question.

- "Oula ! Je crois que tu me surestimes. Je n'ai pas la moindre idée de ce par quoi il convient de commencer !"

Si je ris en avouant mon manque cruel de talent pour la cuisine, ça ne m'empêche pas de regarder tout ce qu'elle a déjà sorti.

- "Je préfère suivre les ordres de l'experte !"

D'autant plus que je n'ai pas la moindre idée des différentes étapes qui nous attendent avant de réussir à sortir un plat ! J'imagine juste que ça doit être long...

- "Tu sais, je n'ai pas un grand talent en matière de cuisine, mais je dois bien pouvoir couper quelques trucs ou, je sais pas, te passer les plats dont tu as besoin ! Pour le reste, il ne faut pas avoir trop d'attentes je crois !"

Oui, encore cette légère auto-dérision. Mais je n'ai aucun mal à reconnaitre quand je ne suis pas bon dans un domaine. Et en l'occurrence, la cuisine a toujours été un art obscur à mes yeux. Même si j'en adore le résultat !

Mar 16 Jan 2024 - 12:10

Il est temps de prendre des couleurs

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

12 mai 2018

La jeune femme vint ensuite à allumer le gaz sous la cuisinière pour mettre la poêle au dessus et pour ensuite faire chauffer celle-ci. Elle vient ensuite allumer la hotte pour faire évacuer la chaleur par cette dernière et déposa le poisson dedans pour le cuisiner sur le côté de la peau. Elle esquissa un petit sourire en entendant que Milan ne savait pas vraiment cuisiner, il était juste là pour suivre les ordres comme le ferait un commis. Alors, la psychologue vint alors à montrer à l'étudiant un placard en hauteur.

« Si tu veux m'aider, sors une casserole présente dedans et commence à mettre la crème fraiche dessus le feu afin de la faire chauffer un petit peu, mais pas trop.»

Elle sortie ensuite de la margarine en quantité suffisante pour faire la sauce, du poivre et du sel pour assaisonner. Elle voulait voir si Milan était capable de reconnaître le bon assaisonnement pour un accompagnement pour le poisson digne de ce nom et s'il avait un bon palais. Après, ce n'était pas quelque chose de gênant si l'assaisonnement n'était pas parfait mais la jeune femme voulait faire participer le blondinet. La japonaise remua doucement le contenant où il y avait le poisson et faisait frire grâce à l'huile d'olive toujours du côté de la peau.

« - Il faut cuire à feu très doux sans cesser de remuer pour que la sauce reste onctueuse, si elle boue elle deviendra liquide.»

Créer des sauce c'est particulier et un rôle important en cuisine, du moins selon la persuasion de Beck. La jeune femme s'attelait aux fourneaux et l'odeur du poisson commençait à se sentir dans l'appartement. L'ambiance était bonne enfant et la jeune femme s'amusait beaucoup à être accompagné de Milan. Même s'il était plus jeune qu'elle, la demoiselle trouvait qu'il était doté d'une certaine maturité qui pouvait l'aider à bien s'entendre tous les deux. Pour Beck, la cuisine a toujours été un exutoire, alors elle faisait de son mieux pour que Milan passe un bon moment.

« - J'espère que tu t'amuses bien !»

« halloween »

Jeu 25 Jan 2024 - 11:44

Bon, on ne va pas se mentir, la cuisine est rarement l'endroit d'un appart où je mets le plus les pieds. Ce n'est pas faute d'avoir essayé plus d'une fois de m'y mettre mais... Il faut croire que ce n'est clairement pas mon truc. Ce qui ne va pas m'empêcher de mettre toute ma motivation et ma détermination dans cette activité ! Parce que si je trouve ça incroyablement casse pied de cuisiner en étant seul, c'est différent quand je suis accompagné. Et... oui, la compagnie est particulièrement agréable aujourd'hui.

- "Oui cheffe ! Un peu mais pas trop."

Imitant le salut militaire tout en répondant à cette demande de mettre de la crème fraiche dans une casserole, je pars à la recherche de ce qu'il me faut. Une casserole donc (c'est bon, ça c'est un classique, je sais à quoi ça ressemble !) que je trouve assez facilement dans le placard indiqué, et de la crème fraiche. Bon, maintenant, mettre le feu. Enfin, allumer la plaque quoi. Ça aussi, Chandi m'a appris. Pas à fond, ça ne sert pas à cuire plus vite mais seulement à tout faire cramer. Un peu mais pas trop... c'est un peu subjectif, et je n'ai aucune idée de ce que ça veut vraiment dire alors, je tourne le bouton à peu près au milieu. Voilà, ça devrait le faire non ?

- "Ah, remuer, ça je sais faire !"

Oui, ça ne demande pas de compétences particulières. J'attrape une cuillère (en bois, ça aussi j'ai retenu, ne pas abimer la casserole) et commence à remuer. Pas trop énergiquement. Le but n'est pas de repeindre la cuisine. Et je m'en sors même plutôt pas mal !! Je trouve. En tout cas, la crème ne bout pas et n'accroche pas non plus au fond.

Bon par contre... J'avoue que je n'ai aucune idée de ce à quoi sert tout ce qu'elle a sorti à côté. Je vois bien qu'elle ne s'en sert pas directement sur le poisson. Je suis vraiment censé en faire quelque chose ? C'est à dire que mes compétences en cuisine se limitent aux nouilles instantanées alors je n'ai aucune idée de comment gérer tout ça.

- "J'imagine qu'il faut que j'ajoute certaines choses dans la crème..."

Oui bon je ne suis pas totalement idiot non plus, seulement... je me doute que je ne dois pas verser l'intégralité du sachet de sel, sauf que je n'ai pas la moindre idée des proportions qu'il faut.

Mais même si je ne suis sûrement pas le meilleur commis qui soit, il n'en reste pas moins que je trouve ça plutôt cool. Oh, je ne me voile pas la face, il y a peu de chances que je sois capable de reproduire tout ça de moi-même un jour, mais je m'en fiche. Parce que ce n'est pas tant l'activité que le partage qui m'intéresse. Alors quant à savoir si je m'amuse...

- "J'ai l'impression d'être un grand scientifique en pleine expérimentation ! C'est assez fun ouais ! En plus ça sent super bon !"

Jeu 25 Jan 2024 - 13:16

Il est temps de prendre des couleurs

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

12 mai 2018

On se serait crue dans une activité extra scolaire et la jeune femme appréciait ce moment en compagnie de Milan en lui donnant les directives pour faire une bonne sauce. Ceci est super important dans l'accompagnement du poisson et cela la faisait sourire doucement.

Le fumet du poisson sentait de plus en plus dans la cuisine et envahissait la pièce. Et ce n'était pas désagréable sauf pour ceux qui n'aimaient pas le poisson, mais ce qui était rare en général !

« Tu t'en sors plutôt bien !»

Faire frire la peau du poisson était sa partie préférée. Certaines personnes pouvaient même la manger même si ce n'est pas très comestible. En achetant son poisson, la psychologue s'était assuré que le poissonnier avait bien écaillé le poisson. Car s'il venait à perdre ses écailles dans la mixture, cela n'allait pas être très digeste.

« - Oui tu peux prendre comme épice un peu de thym, de l'ail en poudre avec ensuite un peu de persil ! Cela se marie très bien avec le poisson.»

Pendant que son commis s'activait, Beck allait chercher dans son armoire des pommes de terre pour les éplucher pour les faire sauter à la poêle après avoir fait cuire la poiscaille. Elle voulait le faire revenir dans son jus afin de pouvoir donner un goût spécial à celles-ci.

« - Dis, toi que je suis heureuse que notre journée s'est terminée comme cela. Mais je ne pensais pas inviter un étudiant chez moi faire la cuisine, haha !»

« halloween »

■ Inscrit le : 16/07/2019

Ouahou, c'est bien la première fois qu'on me dit que je m'en sors bien quand il s'agit de cuisiner ! Peut-être est-ce parce que Beck surveille un minimum ce que je fais. Et que je n'ai pas trop de responsabilités non plus. Oui, remuer, ça reste dans mes cordes ! Et puis il faut dire que les odeurs qui montent doucement me motivent aussi beaucoup ! Ok, je me laisse sûrement un peu trop influencer par mon estomac...

- "Oh, ok. Je ne m'y connais pas vraiment hein, mais... C'est parti !"

J'essaie d'avoir l'air aussi sûr de moi que possible, gardant ma bonne humeur au premier plan, mais franchement, je n'en mène pas super large. Parce que bien sûr, je n'ai pas très envie de tout faire foirer, forcément. Mais je connais mes capacités... Alors hop, un peu de ci par là, un peu de ça par ici, et ma sauce prend au moins une jolie couleur. A défaut d'avoir la moindre idée du goût que ça pourra avoir. Lol. On y a va au talent comme on dit !

C'est donc avec une grande attention que je continue à suivre les instructions de Beck, me contentant de suivre mon instinct (probablement très mal calibré pour la cuisine maaaais ce n'est qu'un détail). Parce que comme le fait si bien remarquer la jeune femme, cette journée reste géniale. Et au final, ce petit atelier cuisine en sa compagnie est assez fun. Ce qui est bien le principal ! Enfin, si le résultat est bon, c'est vrai que c'est quand même un sacré plus.

- "Ah ça, je ne peux pas dire être mécontent de me retrouver ici plutôt que coincé dans ma chambre à me sentir obligé de réviser !" Une assertion ponctuée d'un léger rire (parce que clairement, ce n'était vraiment pas mon programme préféré). "Et, je ne m'attendais pas non plus à essayer de pousser mes compétences culinaires en ta présence ! Comme quoi, les week ends nous réservent parfois de très bonnes surprises !"

Ah ça, si j'imaginais finir ici ce matin... Peut-être que j'aurais opté pour autre chose qu'une tenue de sport... Non mais bien sûr que mon imagination continue à se faire tout un tas de films hein. Mon imagination que j'arrive malgré tout à garder au second plan. Oui bon, c'est toujours agréable d'entrevoir divers scenarios plus... animés, mais je sais aussi rester à ma place. D'autant plus avec la conversation qu'on a eu un peu plus tôt. Je suis un gentil garçon moi !

- "Fiou, eh bah, je ne pensais pas que c'était aussi sportif de faire la cuisine ! Des fois je me demande comment c'est possible de prendre tout ce temps pour cuisiner patiemment sans grignoter tout ce qui passe à portée de main !"

Ahah non mais je sais rester courtois et bien élevé, évidemment, mais il faut admettre que de voir toutes ces choses qui sont en train de cuire, ça donne juste encore plus faim !!

■ Inscrit le : 13/02/2023

Il est temps de prendre des couleurs

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

12 mai 2018

La jeune femme profitait du moment avec Milan. C'était intéressant ce rapprochement et elle ne se doutait pas avoir autant de feeling avec un étudiant de KHS. Du moins, Beck n'était pas difficile au sujet des relations amicales qu'elle pouvait avoir dans son entourage.

Le poisson était en train de terminer de cuire et l'odeur de celui-ci sentait fortement dans la maison. La psychologue se dirigeait vers la fenêtre pour l'ouvrir afin d'évacuer l'odeur nauséabonde qui envahissait le logis. La jeune femme était tout de même amusée par la situation.

« Tu es un bon commis ! Tu te débrouilles bien et en suivant bien mes instructions, tu t'en sortiras à merveille et puis tu sais la cuisine ce n'est pas inné, ça s'apprend !»

Une fois le poisson terminé et la sauce ayant terminée de cuire, elle vint à éteindre le gaz sous les casseroles pour ensuite les enlever. La jeune femme était contente d'avoir cuisiné avec Milan et ils allaient pouvoir goûter les plats qu'ils ont fait tous les deux et passer à table était presque l'objectif de la demoiselle.

La psychologue mettait la table en souriant doucement à l'étudiant en passant ensuite devant le meuble de la cuisine pour prendre deux fourchettes, deux couteaux et deux cuillères. La jeune femme sortira ensuite un vin blanc du frigo, cela se mariait bien avec le poisson et les petits légumes qu'ils avaient concoctés tous les deux.

« - C'est vrai que d'être coincé à étudier dans une chambre que de s'amuser, le choix est vite fait. Mais à un moment donné il va falloir y retourner et pouvoir étudier. Mais il faut que tu te dises qu'en ce moment tu prends ton temps et tu t'amuses avant de repartir au charbon ! »

Ce week-end se passait plutôt bien et Beck était contente de ne pas avoir le nez plongé dans les dossiers. La jeune femme aimait faire la cuisine gastronomique et dressait le plat en affichant toujours cette tête détendue. Elle était dans son élément et l'homme pouvait voir que la jeune femme était différente que quand elle était dans son bureau à questionner les gens sur leur passé, à répondre à leurs questions et à donner quelques solutions.

Bien sûr que les psychologues ont tous un avis différent et un libre arbitre qui peut différer des uns des autres. Mais Beck était convaincue qu'elle faisait du bon travail et pouvoir passer du bon temps avec un étudiant sans idées malsaines, juste faire une activité sans prise de tête était quelque chose qu'elle devrait faire souvent. Elle pensait ajouter cela à ses nouvelles résolutions de l'année !

« - C'est vrai que je peux pas cacher que je peux être tenté de grignoter ou goûter mes plats avant de manger vraiment. C'est important de goûter la sauce pour savoir si c'est bien assaisonné par exemple ! J'espère ce que nous avons préparé va être bon... Si on finit à l'hôpital, je m'en porte garante !»

« halloween »

Lun 11 Mar 2024 - 10:28

- "Ahah je crois bien que tu es la première à me féliciter pour mes résultats en cuisine ! Mais tu sais, tu peux me dire si c'est catastrophique, je ne risque pas de mal le prendre !"

Ce n'est pas comme s'il y avait beaucoup de sujet sur lesquels je pouvais me braquer et mal prendre une remarque. Il faut dire que je ne suis pas particulièrement embêtant comme garçon. Quoi qu'il en soit, je passe un bon moment et c'est tout ce qui m'intéresse. Je ne me fais pas trop d'illusions, je ne serai jamais un grand cuistot. Mais il n'y a pas besoin de talents particuliers pour ajouter de l'eau bouillante à des nouilles instantanées alors, je ne vais pas mourir de faim pour autant.

Cela dit, le résultat a clairement une autre gueule que deux pauvres cup de nouilles. Et ça donne bien plus envie ! Beck sort même une bouteille de vin. Si je suis agréablement surpris, je m'efforce de ne pas faire de commentaire particulier. Ce n'est pas parce que je tiens terriblement mal l'alcool que je me suis un jour interdit d'en consommer. Et puis, si c'est en mangeant, ça devrait bien se passer...

J'aide la psychologue comme je peux à terminer de tout préparer avant de m'installer à table une fois le tout prêt et servi. Eheh, il ne manque plus que les bougies et on se croirait presque dans un repas en tête à tête aux chandelles ! Ah ça, c'est clair que c'est bien plus agréable que d'être enfermé dans ma chambre !

"Ahah oui, j'y retournerai de toute façon bien assez tôt ! Et puis cette année j'ai pu bosser en continue, ce n'est pas comme si j'avais un gros retard à rattraper juste avant les exams !"

Courir après tous les cours qui me manquent... Mauvais souvenir de mes premières années où il me fallait bosser à côté des cours pour espérer pouvoir m'acheter ces fameux bols de nouilles à la flotte.

- "Il va me falloir plus qu'un poisson mal cuisiné pour arriver à l’hôpital !"

Si je réponds tout en riant, je suis surtout convaincu que je ne cours pas le moindre risque de ce côté. Beck a l'air de savoir parfaitement ce qu'elle fait. Et... ce n'est pas totalement faux, avec tout ce que j'ai pu manger de dégueu et avarié depuis mon arrivée à Kobe, j'ai dû développer un système immunitaire en béton armé !

- "T'as vraiment déjà fini sur un brancard à cause d'une indigestion ?"

Non, ce n'est absolument pas une crainte. Seulement, ce n'est pas la première fois qu'elle évoque cette possibilité, alors, je me pose la question. C'est vrai que ça ne doit pas être très agréable...

Lun 11 Mar 2024 - 12:40

Il est temps de prendre des couleurs

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

12 mai 2018

Beck remarquera donc que Milan n'était pas quelqu'un qui se braquait facilement. Elle était heureuse de passer un bon moment auprès de l'étudiant et en y repensant, on pourrait croire qu'elle avait plus d'affinités avec les gens de l'établissement de Kobe que les adultes. C'était même parfois un peu dérangeant dans l'esprit de Beck.

L'odeur du poisson venait à attirer le chat de Beck qui se nommait Bubble. Il venait se frotter contre la jambe de Milan tout en miaulant comme ci on allait lui donner du poisson suite à ses miaulements et que les gens allaient craquer pour lui. La psychologue vint à regarder son matou avec un petit sourire et secouera la main pour lui dire de s'en aller gentiement.

« Non Bubble, il n y a rien pour toi ! C'est pour Milan et moi... allez oust !»

Tout était enfin prêt, la table était mise et les deux protagonistes allaient pouvoir goûter à leur création culinaire. Enfin, création c'est vite dit tout de même ! La jeune femme avait l'habitude de cuisiner tout ses bons petits plats, alors il est vrai que le blond n'irait pas sur le brancard à cause d'un poisson et une fondue de légumes ! A moins qu'il soit allergique à l'iode et qu'il l'ignorait.

Elle demandera à Milan de s'installer à table et qu'ils allaient enfin pouvoir profiter de leur cuisine. On pourrait se croire dans un diner aux chandelles, heureusement que Chandini n'y verrait aucun inconvenants et puis c'est un repas juste comme ça, sans arrière pensée de la psychologue. Enfin, elle était trop stupide pour s'imaginer des trucs pareilles notre hôte !

« - Bon, alors tu me diras ce que tu penses de notre plat ! J'espère que cela t'as plu de cuisiner avec moi... J'avoue que c'est rare quand je partage une passion pareille...Et toi, tu as des passions ? Je ne sais pas si je t'ai demandé!»

Cela lui changeait les idées de discuter simplement, sans avoir la casquette d'une psychologue et la mettre au placard de temps en temps. Beck viendra alors servir de l'eau dans le verre à son invité et puis commencera à souhaiter bon appétit pour débuter le repas. Le soleil était encore présent, mais n'allait pas tarder à se coucher car ils étaient en début de soirée. La jeune femme commençait à découper son poisson délicatement en prenant soin de ne pas laisser une arrête pour se l'enfoncer dans le palais. Un malheureux accident est vite arrivé !

« - J'espère que tu n'avais rien de prévu ce soir et que je ne te retiens en aucun cas !»

« halloween »

■ Inscrit le : 16/07/2019

On commence à manger et rapidement un chat que je n'avais pas encore remarqué rapplique près de la table. Bubble donc. Trop mignon. Ouais, j'ai toujours un gros faible pour les animaux. Surtout ceux à poils qui se glissent entre nos mollets. Mais la maitresse de maison a dit non, alors je lutte contre l'envie de lui partager un bout de mon assiette. Oui je suis faible, je sais.

- "Oh non, les seules choses de prévues en ce moment consistent à rester le nez plongé dans des bouquins indigestes !"

Et comme déjà mentionné, c'est vachement moins intéressant. Puis il faut bien prendre des forces pour être en capacité de réviser !

Alors c'est exactement ce que je fais. Sans aucun regret. Parce que c'est hyper bon ! Bien plus que ce que je n'ai l'habitude de manger au quotidien en tout cas, c'est sûr. J'en profite pour lui parler de basket (évidemment). Mais en même temps c'est Beck qui m'a demandé s'il y a des choses qui me passionnent dans la vie. Et comme il y en a une en particulier eh bien... je ne manque pas l'occasion d'étaler tout ce qu'il y a d'absolument trop génial dans ce sport !

Avec tout ça, le repas passe rapidement. Et de façon très agréable. Peut-être le vin y est-il aussi pour quelque chose. Bien que je n'ai pas besoin de ça pour me montrer particulièrement bavard.

- "C'était super bon ! Clairement, ça valait le coup de prendre le temps de cuisiner ! Et puis c'est toujours plus cool à deux ! Enfin, dans mon cas !"

Parce que tout seul... non seulement ça me démoralise mais en plus le résultat n'est jamais très fameux.

J'aide ensuite Beck à ranger tout ce qu'on a sorti (non sans oublier de faire une caresse au matou dès qu'il se pointe).

- "Et toi ? Ca t'a plu ? Tu as le droit de me dire si ma participation à ce plat n'était pas à la hauteur de ce à quoi tu es habituée !"

Une question posée avec un léger rire. Parce que je connais mes compétences (ou plutôt mon manque de compétences) en cuisine. Et que je ne vais sûrement pas m'en offusquer.

■ Inscrit le : 13/02/2023

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12 mai 2018

Beck était contente d'avoir passé un moment comme celui-ci avec Milan. La jeune femme avait passé un bon moment à parler des études et de cuisine par la même occasion avec son interlocuteur. Elle affichait toujours cette même expression, le temps passait à une vitesse et il est vrai qu'avec l'étudiant, on ne s'ennuyait pas du tout.

« Le nez dans les bouquins n'a rien de passionnant, mais après ce n'est pas comme si tu voulais devenir médecin haha !»

Elle eut un léger rire en prononçant cette phrase tout en regardant l'étudiant en plaisantant. La vie était faite de choses simples alors il valait mieux en profiter au lieu de se dire que c'est trop tard ou si j'avais su. Milan était quelqu'un de simple, alors la simplicité des conversations avec ce dernier était toujours menée de front.

Les deux protagonistes étaient en train de débarasser la table et puis ranger ce qu'il y avait à ranger. La jeune femme était contente d'avoir pu donner un cours improvisé à un étudiant qu'elle pouvait commencer à apprécier. Elle faisait la vaisselle de son côté et dira à Milan toujours avec cette même expression chaleureuse sur le visage.

« - En tout cas, je te remercie de ta collaboration ! Il faudra remettre cela, j'ai passé un super moment.»

Bubble était dans les parages et écoutait les dires de Milan. Il était assis à côté du pied de la table et regardait les deux avec des yeux rond. Il était toujours aussi calme et ne balançait qu'un simple petit MIAOU à Milan, comme ci il voulait lui répondre. Il venait ensuite se frotter à ses jambes en signe d'affection, la soirée se terminait bien !
« halloween »

■ Inscrit le : 16/07/2019

- "C'est vrai ahah, j'étudie plutôt en vue de devenir kiné ! C'est quand même plus sympa comme cours !"

Ah ça, c'est clair que je n'ai jamais eu envie de suivre la voie du toubib classique dans son cabinet. Mais ça n'empêche que tous les cours sur les maladies diverses et multiples molécules chimiques existantes, il faut se les taper. Des cours qui sont très loin de mon esprit à cet instant.

- "Je ne veux pas m'imposer, mais si tu venais à m'inviter à nouveau à l'avenir, je ne risque pas de dire non ! C'était super cool ! Et hyper bon !"

Sans même parler de la compagnie. Oui, bah bien sûr. Je ne vais pas mentir. Passer du temps avec une belle femme, ça me plait ! Même si je n'ai pas le droit de céder à mes mauvaises habitudes. Pour diverses raisons. Je saurais me satisfaire de l'ambiance. Et des quelques idées agréables qui me traversent l'esprit par moment.

- "Je ne peux malheureusement pas trop te proposer la même chose en retour pour le moment mais, dès que je quitterai les dortoirs de l'école, promis, j'y penserai !!"

Oui c'est toujours très désagréable comme situation. Être bloqué dans une chambre partagée. Ne pas pouvoir inviter qui on veut si facilement. Sans même parler d'inviter... eh bien, la psychologue de l'école. Ahah non, je ne suis pas fou. Je sais très bien que j'ai tout intérêt à garder pour moi ce petit passage entre ces murs, je ne vais sûrement pas lui proposer de passer dans ma chambre... mais c'est dommage !

- "Mais comme je ne voudrais pas non plus abuser, je crois qu'il est temps que je te laisse tranquille pour ce soir."

Oui, ça aussi c'est dommage. Dans d'autres conditions, j'aurais probablement un peu plus poussé pour prolonger la soirée mais... eh, je sais être sérieux aussi ! Même si ce n'est pas toujours très drôle d'être sérieux. De toute façon, j'espère bien pouvoir renouveler ce genre de moment passés ensemble !

■ Inscrit le : 13/02/2023

Il est temps de prendre des couleurs

hrp ;Parce que des fois on a des trucs à dire. Parfois c'est long, parfois non. Mais si on met autant de temps à rep que moi, il faut de longues excuses.

12 mai 2018

Les études étaient toujours un sujet de conversation qui gravitait pas mal depuis qu'elle était rentrée à KHS. La jeune femme prenait du plaisir à essayer de comprendre et connaître les ambitions de chacun. Il est vrai que certains individus sont plus accessible pour parler que d'autres, en tout cas la psychologue a passé un bon moment avec Milan.

« Kiné n'est pas une discipline tant éloignée de la médecine, disons que c'est un poil différent mais les sujets se retrouvent.»

En tout cas, il y aura aucun soucis pour que Milan puisse revenir à l'appartement de la jeune femme. En toute amitié bien sûr ! Il est bien évidemment logique que ce serait difficile pour la partie adverse d'inviter Beck dans les dortoirs pour déguster des mets préparés par l'étudiant. Peut être un jour, quand il aura son chez lui, il y aura peut être une occasion qui se présentera !

« - Ne t'en fais pas, on trouvera un moment et je me doute bien que dans une chambre partagée, tu ne vas pas me préparer des nouilles coquillettes jambon ! Mais une prochaine fois, cela reviendra se présenter.»

La soirée se terminait bien, le soleil était en train de se coucher et Milan devait sûrement rentrer au dortoir avant le couvre feu. Puis surtout, il avait surtout d'autres choses à faire et Beck aussi avait à regarder quelques dossiers, les mettre à jour et regarder si elle avait de nouveaux patients, afin d'étudier leur cas etc. Bubble venait toujours se frotter à Milan pour le saluer et lui dire au revoir, comme ci l'animal avait un don inné pour repérer ceux qui appréciait les animaux.

Sans être impolie, la thérapeute vint à l'accompagner vers la sortie. Elle vint faire un tour dans la serrure pour déverrouiller la porte d'entrée pour inviter à l'étudiant de sortir. Elle était contente de cette journée et de comment ça s'était passé sous une rencontre très hasardeuse à la plage. Des journées comme ça, la jeune femme aimerait bien en vivre.

« - En tout cas, je te dis à bientôt. Peut être dans les couloirs du bahut ou ailleurs qui sait !»

« halloween »

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