- Emma Le LidecElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 146■ Inscrit le : 27/02/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Début Juillet 2017
Emma Le Lidec
(Osaka) Le plus beau feu est celui de ton regard (FT. Pablo Mora)
Sam 10 Fév 2024 - 12:57
Le plus beau feu est celui de ton regard
Ft. Pablo Mora
C'est la première fois depuis des mois. La première fois que tu te sens sereine, comme si l'orage s'en était allé. Comme si plus rien ne pouvait assombrir le paysage. De prime abord. Seul un nuage pouvait tout faire basculer, provoquer une violente tempête qui te ferait perdre pied. Mais pour l'heure, tu tentes de l'ignorer ou plutôt, de l'envoyer dans un coin sombre de ta mémoire, afin de mieux profiter du beau temps. Tu es assez confiante concernant tes examens, parce que tu as travaillé dure. Parce que ton frère et ta sœur t'ont beaucoup aidé, aussi. Ça te fait toujours quelque chose, d'avoir la seconde à tes côtés. Elle qui te semblait jusque là intouchable, elle que tu admires tant. Depuis ton arrivée à Kobe, tu te sens importante. Plus importante. Comme si tu méritais sincèrement de l'attention, et pas seulement parce que tu broies du noir. Pas seulement parce que tu es une petite chose fragile qu'il faut protéger.
Rouvres les yeux. Tu te sens bien là. Un peu trop même. C'est confortable. Non, tu n'es pas perdue. Et s'il y a peu, tu te serais écartée rapidement en essayant de cacher ton visage entre tes mains, tu n'en fais rien aujourd'hui. Non, tu restes là, te redresses à peine, prends le temps de jeter un coup d'oeil dans le rétroviseur de la voiture pour t'apercevoir que Margaux est plongée dans ses pensées, casque sur les oreilles. Raphaël lui, reste concentré sur la route.
▬ T'es confortable. dis-tu doucement, un petit rire s'échappant de tes lèvres.
Là tu te redresses, libérant enfin l'épaule de l'espagnol. Pablo. Tu ne sais pas trop ce qui se passe depuis un moment. Tu te fais des idées, tu en es persuadée. Ou plutôt, tu essaies de t'en persuader.
Tu t'étires, constates que vous êtes quasi arrivés à destination ; Osaka. À l'occasion du Tenjin Matsuri, ta famille s'était arrangée avec l'école pour t'avoir après les examens, en attendant les résultats. C'est ton frère qui t'a proposé d'emmener un ou une ami(e) avec vous, et ta soeur qui s'est chargée du reste.
Tu n'avais pas vraiment l'embarras du choix. Et tu as choisi Pablo. Parce que ces derniers temps, il n'est pas dans son assiette. Tu l'as très vite remarqué, observatrice. Donc tu voulais lui changer les idées, passer du temps avec lui, être celle qui l'invite pour une fois. Parce que c'est toujours lui qui fait le premier pas. Alors pour cette fois, tu as pris ton courage à deux mains, après de longs jours d'hésitation. "Comment faire ? Vaut-t-il vraiment passer du temps avec moi ? Est-ce qu'il préfère être seul ?" Tu ne n'étais sûre de rien. Mais tu es quand même parvenue à te lancer, à aller toquer à la porte de sa chambre pour lui proposer de vous accompagner. Non sans avoir tourné autour du pot, les joues légèrement rougies. Évidement, tu ne lui as pas fait part de tes motivations, ne souhaitant pas le mettre potentiellement mal à l'aise en imaginant que tu le fais par politesse. Ou qu'il est un poids pour toi, que tu as pitié ou autre.
Et il a accepté. Ça te soulage. Ça te fait plaisir, aussi.
Ton frère se gare. Ta sœur coupe sa musique. Tu ne perds pas de temps et sors rapidement du véhicule, pleine d'entrain. Vous avez déjà perdu assez de temps.
Rouvres les yeux. Tu te sens bien là. Un peu trop même. C'est confortable. Non, tu n'es pas perdue. Et s'il y a peu, tu te serais écartée rapidement en essayant de cacher ton visage entre tes mains, tu n'en fais rien aujourd'hui. Non, tu restes là, te redresses à peine, prends le temps de jeter un coup d'oeil dans le rétroviseur de la voiture pour t'apercevoir que Margaux est plongée dans ses pensées, casque sur les oreilles. Raphaël lui, reste concentré sur la route.
▬ T'es confortable. dis-tu doucement, un petit rire s'échappant de tes lèvres.
Là tu te redresses, libérant enfin l'épaule de l'espagnol. Pablo. Tu ne sais pas trop ce qui se passe depuis un moment. Tu te fais des idées, tu en es persuadée. Ou plutôt, tu essaies de t'en persuader.
Tu t'étires, constates que vous êtes quasi arrivés à destination ; Osaka. À l'occasion du Tenjin Matsuri, ta famille s'était arrangée avec l'école pour t'avoir après les examens, en attendant les résultats. C'est ton frère qui t'a proposé d'emmener un ou une ami(e) avec vous, et ta soeur qui s'est chargée du reste.
Tu n'avais pas vraiment l'embarras du choix. Et tu as choisi Pablo. Parce que ces derniers temps, il n'est pas dans son assiette. Tu l'as très vite remarqué, observatrice. Donc tu voulais lui changer les idées, passer du temps avec lui, être celle qui l'invite pour une fois. Parce que c'est toujours lui qui fait le premier pas. Alors pour cette fois, tu as pris ton courage à deux mains, après de longs jours d'hésitation. "Comment faire ? Vaut-t-il vraiment passer du temps avec moi ? Est-ce qu'il préfère être seul ?" Tu ne n'étais sûre de rien. Mais tu es quand même parvenue à te lancer, à aller toquer à la porte de sa chambre pour lui proposer de vous accompagner. Non sans avoir tourné autour du pot, les joues légèrement rougies. Évidement, tu ne lui as pas fait part de tes motivations, ne souhaitant pas le mettre potentiellement mal à l'aise en imaginant que tu le fais par politesse. Ou qu'il est un poids pour toi, que tu as pitié ou autre.
Et il a accepté. Ça te soulage. Ça te fait plaisir, aussi.
Ton frère se gare. Ta sœur coupe sa musique. Tu ne perds pas de temps et sors rapidement du véhicule, pleine d'entrain. Vous avez déjà perdu assez de temps.
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Pablo K. Mora
Re: (Osaka) Le plus beau feu est celui de ton regard (FT. Pablo Mora)
Lun 12 Fév 2024 - 1:41
Le plus beau feu est celui de ton regard
Mercredi 25 Juillet
J’avais hâte d’être à la fin des exams, mais alors quand Emma m’a invité au festival, j’vous dit pas à quel point ça a accentué le truc. Ça m’a surpris d’abord, mais j’ai vite accepté avec le sourire. C’est la première fois qu’elle m’invite comme ça. Qu’elle m’invite tout court en fait. Et si ces dernières semaines j’étais pas le plus dispo, j’dois avouer que ça fait que mettre encore plus l’accent sur la question que j’me pose depuis fin juin. Depuis que j’ai eu ce foutu plâtre que j’ai enfin retiré ce matin et donc depuis la dernière discussion avec Tsumugi sur le sujet « Emma ».
Dans la voiture, j’regardais par la fenêtre et j’échangeais avec le frère et la sœur d’Emma. Ils sont super sympa d’avoir bien voulu m’emmener avec eux là-bas, surtout vu la route qu’il y avait à faire. Alors une fois arrivée, j’leur ai proposé de leur offrir le repas s’ils voulaient qu’on se rejoigne dans le festival, et qu’ils auraient qu’à prévenir Emma quand ça leur chanterait. Ouaiiiis c’est étonnant de se dire que j’ai les moyens de payer pour quatre, mais j’ai bossé pour ! Akira a bien voulu me dépanner pour ce soir et le camping en échange de quelques services, et j’suis pas du genre à rechigner. Quelques courses, un coup d’aspirateur dans sa voiture… Rien de honteux là dedans ! Et puis c’était sympa de la voir en dehors, ça change.
Bref, on se sépare assez rapidement et je m’engouffre dans le festival avec Emma. Je jette un œil aux stands, et aux gens qui se baladent autour de nous. Y’a pas mal de monde en kimono, d’autres pas, mais vu qu’Emma en a mis un, j’ai l’impression de dénoter dans le paysage.
Même avec un haori sur le dos, j’ai l’impression de faire tâche à côté de toi et ton kimono, haha. Il te va super bien d’ailleurs !
Elle est tellement jolie que j’ai du mal à détourner le regard. Ca va être dur de m’taire jusqu’à la fin de la soirée. J’crois que j’ferai mieux d’arracher le pansement et régler ça maintenant. J’interpelle Emma et l’emmène finalement dans une allée tranquille après à peine quinze minutes de promenade.
Emma, il faut que je te dise un truc. Enfin, que j’te demande quelque chose. Un peu des deux, en fait. C’est rien de grave hein, y’a pas de scénario ou tout explose et des gens disparaissent ! Mais euhm, on peut en parler genre … maintenant ?
J'sais pas pourquoi j'galère autant à trouver mes mots, mais va vite falloir que ça s'arrange. J'crois que j'fais bien de faire ça maintenant parce qu'attendre rendrait ça serait encore pire...
J’avais hâte d’être à la fin des exams, mais alors quand Emma m’a invité au festival, j’vous dit pas à quel point ça a accentué le truc. Ça m’a surpris d’abord, mais j’ai vite accepté avec le sourire. C’est la première fois qu’elle m’invite comme ça. Qu’elle m’invite tout court en fait. Et si ces dernières semaines j’étais pas le plus dispo, j’dois avouer que ça fait que mettre encore plus l’accent sur la question que j’me pose depuis fin juin. Depuis que j’ai eu ce foutu plâtre que j’ai enfin retiré ce matin et donc depuis la dernière discussion avec Tsumugi sur le sujet « Emma ».
Dans la voiture, j’regardais par la fenêtre et j’échangeais avec le frère et la sœur d’Emma. Ils sont super sympa d’avoir bien voulu m’emmener avec eux là-bas, surtout vu la route qu’il y avait à faire. Alors une fois arrivée, j’leur ai proposé de leur offrir le repas s’ils voulaient qu’on se rejoigne dans le festival, et qu’ils auraient qu’à prévenir Emma quand ça leur chanterait. Ouaiiiis c’est étonnant de se dire que j’ai les moyens de payer pour quatre, mais j’ai bossé pour ! Akira a bien voulu me dépanner pour ce soir et le camping en échange de quelques services, et j’suis pas du genre à rechigner. Quelques courses, un coup d’aspirateur dans sa voiture… Rien de honteux là dedans ! Et puis c’était sympa de la voir en dehors, ça change.
Bref, on se sépare assez rapidement et je m’engouffre dans le festival avec Emma. Je jette un œil aux stands, et aux gens qui se baladent autour de nous. Y’a pas mal de monde en kimono, d’autres pas, mais vu qu’Emma en a mis un, j’ai l’impression de dénoter dans le paysage.
Même avec un haori sur le dos, j’ai l’impression de faire tâche à côté de toi et ton kimono, haha. Il te va super bien d’ailleurs !
Elle est tellement jolie que j’ai du mal à détourner le regard. Ca va être dur de m’taire jusqu’à la fin de la soirée. J’crois que j’ferai mieux d’arracher le pansement et régler ça maintenant. J’interpelle Emma et l’emmène finalement dans une allée tranquille après à peine quinze minutes de promenade.
Emma, il faut que je te dise un truc. Enfin, que j’te demande quelque chose. Un peu des deux, en fait. C’est rien de grave hein, y’a pas de scénario ou tout explose et des gens disparaissent ! Mais euhm, on peut en parler genre … maintenant ?
J'sais pas pourquoi j'galère autant à trouver mes mots, mais va vite falloir que ça s'arrange. J'crois que j'fais bien de faire ça maintenant parce qu'attendre rendrait ça serait encore pire...
- Tenue de Pablo:
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Pablo te rentre dedans en #cc0000
Time will only make it worse but was it all well deserved ?
So small in a massive universe, I'll find my place when I stop living with this curse
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Re: (Osaka) Le plus beau feu est celui de ton regard (FT. Pablo Mora)
Sam 17 Fév 2024 - 22:11
Le plus beau feu est celui de ton regard
Ft. Pablo Mora
Impatiente, tu évoluais dans la foule d'un pas sûr, trainant à tes côtés le pauvre Pablo à qui tu imposais un rythme dont il n'avait certainement pas l'habitude avec toi. Être ici - maintenant les examens sont terminés - te fait le plus grand bien et tu ne manques pas de le faire remarquer à Pablo. Comme si tu te sentais obligée de te justifier. Comme si faire la conversation allait t'aider à ignorer ses regards. Parce que tu les as bien senti, ses yeux poser sur toi. Un peu comme hier, à la plage, bien qu'il se faisait... plus discret ? Quoi que. Tout dépend du moment. Tu tournes la tête vers ton ami, prête à lui demander ce qu'il se passe. Mais son compliment te prend totalement au dépourvu et aussitôt, tu sens le rouge te monter aux joues. Ce n'est pas nouveau pourtant, qu'il te complimente. Mais aujourd'hui...
▬ Merci. J'ai hésité avec des tons plus clairs mais c'était trop voyant à mon goût.
... Il y a quelque chose de différent.Tu détournes le regard pour observer ta manche, le temps de reprendre contenance.
▬ Et n'exagère pas. Tu... tu es très bien comme tu es.
Bon, pour la contenance, on repassera. Il fait chaud non ? Inspire. Expire. Tu jettes un rapide coup d'oeil en direction du jeune homme. Tu l'as pourtant vu avec bien moins de vêtements hier, et tu ne t'étais pas sentie gênée de la sorte. Du moins, jusqu'à ce que toi aussi, tu retires quelques vêtements.
Tu regardes partout autant de toi, à la recherche d'un stand intéressant, histoire de changer de sujet. Mais avant que tu ne puisses trouver ton bonheur, Pablo t'interpelle et t'emmène un peu à l'écart. Si tu ne le connaissais pas, et que tu n'avais pas confiance en lui, cette idée te mettrait profondément mal à l'aise. Et sans doute aurais-tu refusé. Pourtant, là, tu le suis sans rien dire, curieuse. Peut-être que la foule le met à l'aise ? Tu ne sais pas trop. Il a l'air... perturbé ?
▬ Pablo, qu'est-ce qui se passe ?
Ton palpitant s'agite dans ta poitrine et vu les mots qu'il prononce, ce n'est pas prêt de s'arranger. Tu le regardes droit dans les yeux, inquiète.
▬ Euh oui ? Une pause. ▬ On dirait que tu vas me dire quelque chose qui ne va pas me plaire. Ou me faire une déclaration...
Un rire nerveux et bref, rapidement suivit par un grand silence. Non... Ce n'est pas ça, pas vrai ? Tu as des doutes depuis quelque temps. Ses regards. Son comportement. Ce ne sont plus les mêmes que lors de ton arrivée à Kobe. Mais... tu dois te faire des idées. Oui, tu en es persuadée. Ça doit être autre chose. Pour quoi est-ce qu'il s'intéresserait à toi, après toi ? Tu te sens stupide, détournes le regard.
▬ J-je voulais dire... euh...
▬ Merci. J'ai hésité avec des tons plus clairs mais c'était trop voyant à mon goût.
... Il y a quelque chose de différent.Tu détournes le regard pour observer ta manche, le temps de reprendre contenance.
▬ Et n'exagère pas. Tu... tu es très bien comme tu es.
Bon, pour la contenance, on repassera. Il fait chaud non ? Inspire. Expire. Tu jettes un rapide coup d'oeil en direction du jeune homme. Tu l'as pourtant vu avec bien moins de vêtements hier, et tu ne t'étais pas sentie gênée de la sorte. Du moins, jusqu'à ce que toi aussi, tu retires quelques vêtements.
Tu regardes partout autant de toi, à la recherche d'un stand intéressant, histoire de changer de sujet. Mais avant que tu ne puisses trouver ton bonheur, Pablo t'interpelle et t'emmène un peu à l'écart. Si tu ne le connaissais pas, et que tu n'avais pas confiance en lui, cette idée te mettrait profondément mal à l'aise. Et sans doute aurais-tu refusé. Pourtant, là, tu le suis sans rien dire, curieuse. Peut-être que la foule le met à l'aise ? Tu ne sais pas trop. Il a l'air... perturbé ?
▬ Pablo, qu'est-ce qui se passe ?
Ton palpitant s'agite dans ta poitrine et vu les mots qu'il prononce, ce n'est pas prêt de s'arranger. Tu le regardes droit dans les yeux, inquiète.
▬ Euh oui ? Une pause. ▬ On dirait que tu vas me dire quelque chose qui ne va pas me plaire. Ou me faire une déclaration...
Un rire nerveux et bref, rapidement suivit par un grand silence. Non... Ce n'est pas ça, pas vrai ? Tu as des doutes depuis quelque temps. Ses regards. Son comportement. Ce ne sont plus les mêmes que lors de ton arrivée à Kobe. Mais... tu dois te faire des idées. Oui, tu en es persuadée. Ça doit être autre chose. Pour quoi est-ce qu'il s'intéresserait à toi, après toi ? Tu te sens stupide, détournes le regard.
▬ J-je voulais dire... euh...
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Pablo K. Mora
Re: (Osaka) Le plus beau feu est celui de ton regard (FT. Pablo Mora)
Mar 20 Fév 2024 - 19:11
Le plus beau feu est celui de ton regard
Et elle a bien fait, ces couleurs lui vont à ravir. Je remercie son compliment d’un sourire et détourne le regard, cherchant mes mots avant de finalement la prendre à part pour me lancer.
Sa réaction première ne m’étonne pas. Ce genre de ton sérieux d’un coup, il y a de quoi se poser des questions. Mais la suite me fait serrer les dents. Faire une déclaration ? Moi ? Hahahahaha… Ahem. Elle détourne le regard et j’essaie aussitôt de rattraper le coup :
Alors, un truc qui ne va pas te plaire, je ne pense pas… Enfin, j’espère pas ! Mais j’ferai mieux d’me lancer, plutôt que de te faire stresser comme ça haha.
Rire nerveux à mon tour, puis j’me racle la gorge. Chercher mes mots servira à rien, j’me suis fait une raison depuis bien longtemps. Quit à faire un coup de poker en l’ayant prise au dépourvu dès le début de soirée, je compte bien jouer carte sur table.
Ecoute Emma, j’vais être cash… Ton rire, ta gentillesse, ta patience, nos moments à deux, ça me fait craquer. Tu me plais énormément, au point que j’me surprend même à avoir du mal à détacher mon regard de toi. Et ça même sans parler d’hier à la plage, pour tout avouer…
J’attrape délicatement sa main, les yeux glissant sur son bras pour regarder ses doigts, si doux au creux de ma main. J’déballe tout sans lui laisser l’occasion d’en placer une, parce que j’veux pouvoir tout dire avant qu’elle ne réponde quoi que ce soit. Hors de question de m’arrêter en si bon chemin ou de me dégonfler si j’sens que ça tourne au vinaigre. Advienne que pourra. J’espère que le grand barbu là-haut me voit faire et m’encourage, parce que je m’ouvre rarement comme ça. Avec toute la sincérité que j'ai, je lui dévoile ce que j'ai sur le coeur :
Je sais que ma réputation n’est pas la meilleure, que j’suis pas parfait et qu’il y a plein de choses qu’on sait pas l’un sur l’autre qui pourrait faire pencher la balance du bon ou du mauvais côté. Que je serai certainement pas l’homme de ta vie, parce que tu mérite clairement un type meilleur que moi et qui pourra te combler sur tous les plans autant que tu le combleras. Mais malgré tout ça, j’peux pas m’empêcher de vouloir tenter ma chance. Ça ne durera peut-être que le temps du lycée ou un peu plus, j’en sais rien, mais j’suis sûr que plus tard on en garderait de bons souvenirs parce qu’on a un sacré feeling quand on est à deux… J’ai des sentiments pour toi Emma, alors si tu ressens quelque chose toi aussi j’aimerais au moins qu’on partage un bout de notre chemin ensemble.
Sa réaction première ne m’étonne pas. Ce genre de ton sérieux d’un coup, il y a de quoi se poser des questions. Mais la suite me fait serrer les dents. Faire une déclaration ? Moi ? Hahahahaha… Ahem. Elle détourne le regard et j’essaie aussitôt de rattraper le coup :
Alors, un truc qui ne va pas te plaire, je ne pense pas… Enfin, j’espère pas ! Mais j’ferai mieux d’me lancer, plutôt que de te faire stresser comme ça haha.
Rire nerveux à mon tour, puis j’me racle la gorge. Chercher mes mots servira à rien, j’me suis fait une raison depuis bien longtemps. Quit à faire un coup de poker en l’ayant prise au dépourvu dès le début de soirée, je compte bien jouer carte sur table.
Ecoute Emma, j’vais être cash… Ton rire, ta gentillesse, ta patience, nos moments à deux, ça me fait craquer. Tu me plais énormément, au point que j’me surprend même à avoir du mal à détacher mon regard de toi. Et ça même sans parler d’hier à la plage, pour tout avouer…
J’attrape délicatement sa main, les yeux glissant sur son bras pour regarder ses doigts, si doux au creux de ma main. J’déballe tout sans lui laisser l’occasion d’en placer une, parce que j’veux pouvoir tout dire avant qu’elle ne réponde quoi que ce soit. Hors de question de m’arrêter en si bon chemin ou de me dégonfler si j’sens que ça tourne au vinaigre. Advienne que pourra. J’espère que le grand barbu là-haut me voit faire et m’encourage, parce que je m’ouvre rarement comme ça. Avec toute la sincérité que j'ai, je lui dévoile ce que j'ai sur le coeur :
Je sais que ma réputation n’est pas la meilleure, que j’suis pas parfait et qu’il y a plein de choses qu’on sait pas l’un sur l’autre qui pourrait faire pencher la balance du bon ou du mauvais côté. Que je serai certainement pas l’homme de ta vie, parce que tu mérite clairement un type meilleur que moi et qui pourra te combler sur tous les plans autant que tu le combleras. Mais malgré tout ça, j’peux pas m’empêcher de vouloir tenter ma chance. Ça ne durera peut-être que le temps du lycée ou un peu plus, j’en sais rien, mais j’suis sûr que plus tard on en garderait de bons souvenirs parce qu’on a un sacré feeling quand on est à deux… J’ai des sentiments pour toi Emma, alors si tu ressens quelque chose toi aussi j’aimerais au moins qu’on partage un bout de notre chemin ensemble.
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Re: (Osaka) Le plus beau feu est celui de ton regard (FT. Pablo Mora)
Sam 24 Fév 2024 - 22:18
Le plus beau feu est celui de ton regard
Ft. Pablo Mora
Ton pouls s'accélère, à tel point que s'en est presque douloureux. Et rapidement, cette nervosité qui te ronge depuis quelques minutes se meurt, pour mieux renaître, transformée. Transformée en quelque chose de nouveau, quelque chose de violent. Parce que tu comprends. Tu sais où il veut en venir. Et pourtant... Avant même que tu puisses réellement traiter l'information, tu sens la main de Pablo réchauffer la tienne, alors que tes yeux ne quittent pas son visage, ronds de surprise. Tu ne réagis pas, ne bouges même pas le petit doigt. Plus encore, les mots ne viennent pas. Tu te contentes d'écouter, le corps sans vie mais le regard plein d'émotions. Oui, c'est bien là le problème. C'est que tu ressens bien trop de choses en même temps mais surtout, un mélange de peur et de joie. Parce que Pablo, il vient vraiment de te faire une déclaration. À toi, si inintéressante. Toi, sur qui il a encore des choses à apprendre, comme il le dit lui-même, et inversement. Il te trouve belle, aime ces moments passés en ta compagnie. Peut-être que tu l'avais remarqué mais... Tu pensais te faire des idées, que ce n'était qu'amical. Et là, il vient de souffler sur tes doutes qui s'envolent sans demander leurs restes.
▬ J-Je... commences-tu en français, sous le coup de l'émotion.
Un nouveau silence. Enfin, tu détournes le regard, comme si la réponse se trouvait partout autour de toi, surtout sur ton ami le plus précieux : le sol. La réponse, tu la connais déjà. Tu n'arrives juste pas à la prononcer, comme s'il existait une règle dans ce genre de situation. Comment faire ? Quelle attitude adopter ? Dans quel ordre prononcer ses mots ? Du courage. Tu dois le ramasser, sinon, ton silence pourrait rapidement être mal interprété. Oui, tu dois te lancer, peu importe si tu t'emmêles les pinceaux. L'avenir ? Peu importe. L'expérience ? Il faut vivre pour en avoir. Sa réputation ? Quelle valeur peut-on réellement lui donner ? Toi, tu te bases sur ce que vous avez vécu, vos conversations, la confiance que Nolan semble placer en lui au quotidien.
Ce bout de chemin...
▬ D'accord. finis-tu par dire avec assurance, refermant ta main autour de la sienne. ▬ Je veux faire ce bout de chemin avec toi.
Tu relèves la tête, plantes ton regard dans le sien.
▬ Je pensais me faire des idées ; j'avais du mal à croire que tu pouvais t'intéresser à moi. Une pause. ▬ Mais j'ai une condition : Je ne veux plus t'entendre dire que je mérite un type meilleur que toi. Il y a toujours meilleur, comme il y a pire. Le fait que je te plaise malgré mes défauts et la façon dont je me vois... À cet instant précis, c'est toi le meilleur d'entre tous. Ne doutes pas de toi..J'ai besoin que tu continues de me donner de ton assurance, Pablo Mora.
▬ J-Je... commences-tu en français, sous le coup de l'émotion.
Un nouveau silence. Enfin, tu détournes le regard, comme si la réponse se trouvait partout autour de toi, surtout sur ton ami le plus précieux : le sol. La réponse, tu la connais déjà. Tu n'arrives juste pas à la prononcer, comme s'il existait une règle dans ce genre de situation. Comment faire ? Quelle attitude adopter ? Dans quel ordre prononcer ses mots ? Du courage. Tu dois le ramasser, sinon, ton silence pourrait rapidement être mal interprété. Oui, tu dois te lancer, peu importe si tu t'emmêles les pinceaux. L'avenir ? Peu importe. L'expérience ? Il faut vivre pour en avoir. Sa réputation ? Quelle valeur peut-on réellement lui donner ? Toi, tu te bases sur ce que vous avez vécu, vos conversations, la confiance que Nolan semble placer en lui au quotidien.
Ce bout de chemin...
▬ D'accord. finis-tu par dire avec assurance, refermant ta main autour de la sienne. ▬ Je veux faire ce bout de chemin avec toi.
Tu relèves la tête, plantes ton regard dans le sien.
▬ Je pensais me faire des idées ; j'avais du mal à croire que tu pouvais t'intéresser à moi. Une pause. ▬ Mais j'ai une condition : Je ne veux plus t'entendre dire que je mérite un type meilleur que toi. Il y a toujours meilleur, comme il y a pire. Le fait que je te plaise malgré mes défauts et la façon dont je me vois... À cet instant précis, c'est toi le meilleur d'entre tous. Ne doutes pas de toi..J'ai besoin que tu continues de me donner de ton assurance, Pablo Mora.
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Re: (Osaka) Le plus beau feu est celui de ton regard (FT. Pablo Mora)
Jeu 2 Mai 2024 - 23:35
Le plus beau feu est celui de ton regard
Voilà, la bombe est lachée. A quoi ça aurait servi, d’attendre la fin de soirée pour me lancer ? Je ne suis pas de ceux qui attende que la chance leur tombe dessus. Si on veut avoir une chance de faire quelque chose, il faut savoir s’en donner l’opportunité. Attendre que la cuillère me tombe dans la bouche, très peu pour moi. Et avec ce que je viens de lancer, je peux comprendre qu’Emma ait besoin de quelques secondes pour encaisser et réfléchir avant de répondre. Alors je la laisse faire, sans la quitter des yeux.
Baboum.
Baboum.
Baboum.
Je le sens, là.
Fort et intense.
Résonnant au creux de ma poitrine.
Comme un tambour de guerre sur le champ de bataille.
C’est un peu ça l’amour, au fond. Un champ de bataille. Prendre les armes et aller au front sans savoir ce qu’on va affronter. Sans savoir si la bataille sera longue ou courte. Sans savoir si elle sera difficile. Mais en sachant qu’on donnera tout ce qu’on à à donner, tant que l’adrénaline se fait sentir, qu’on est tenu en haleine et que les deux camps ont une raison de lutter pour que ça se poursuive.
Le jour ou la bataille s’arrête, c’est que l’un des deux est épuisé, qu’il a tout donné et n’a pas eu ce qu’il attendait en retour. Ou que l’autre a tout dévasté sur son passage. Il n’y a jamais vraiment de vainqueur, parce qu’il y a des pertes des deux côtés. Il convient alors de savoir à l’avance quand s’arrêter, de ne pas aller trop loin si on sait que la bataille est foutue d’avance. Parce que dans tous les cas, les deux en gardent des séquelles, les deux en tirent des leçons. On dit toujours de limiter les dégâts, mais en amour comme à la bagarre, j’suis prêt à me prendre une balle ou deux.
Ma respiration se suspend à ses lèvres quand elle rassemble son courage pour me donner une réponse. Mes yeux descendent le long de son bras pour voir ses doigts s’enrouler autour des miens. Et ses mots font repartir mon palpitant de plus belle.
Tout sourire, je lui réponds quand elle termine, passant ma main libre délicatement sur sa joue :
Seulement si tu te retires de la tête l’idée que je ne puisse pas m’intéresser à toi.
Le revers de mes doigts glisse le long de sa machoire et relève doucement son menton, mon regard se plonge dans le sien et s’y embrase, me mordant la lèvre avant de venir les poser sur les siennes.
Baboum.
Baboum.
Baboum.
Je le sens, là.
Fort et intense.
Résonnant au creux de ma poitrine.
Comme un tambour de guerre sur le champ de bataille.
C’est un peu ça l’amour, au fond. Un champ de bataille. Prendre les armes et aller au front sans savoir ce qu’on va affronter. Sans savoir si la bataille sera longue ou courte. Sans savoir si elle sera difficile. Mais en sachant qu’on donnera tout ce qu’on à à donner, tant que l’adrénaline se fait sentir, qu’on est tenu en haleine et que les deux camps ont une raison de lutter pour que ça se poursuive.
Le jour ou la bataille s’arrête, c’est que l’un des deux est épuisé, qu’il a tout donné et n’a pas eu ce qu’il attendait en retour. Ou que l’autre a tout dévasté sur son passage. Il n’y a jamais vraiment de vainqueur, parce qu’il y a des pertes des deux côtés. Il convient alors de savoir à l’avance quand s’arrêter, de ne pas aller trop loin si on sait que la bataille est foutue d’avance. Parce que dans tous les cas, les deux en gardent des séquelles, les deux en tirent des leçons. On dit toujours de limiter les dégâts, mais en amour comme à la bagarre, j’suis prêt à me prendre une balle ou deux.
Ma respiration se suspend à ses lèvres quand elle rassemble son courage pour me donner une réponse. Mes yeux descendent le long de son bras pour voir ses doigts s’enrouler autour des miens. Et ses mots font repartir mon palpitant de plus belle.
Tout sourire, je lui réponds quand elle termine, passant ma main libre délicatement sur sa joue :
Seulement si tu te retires de la tête l’idée que je ne puisse pas m’intéresser à toi.
Le revers de mes doigts glisse le long de sa machoire et relève doucement son menton, mon regard se plonge dans le sien et s’y embrase, me mordant la lèvre avant de venir les poser sur les siennes.
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Pablo te rentre dedans en #cc0000
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- Emma Le LidecElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 146■ Inscrit le : 27/02/2022■ Mes clubs :
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❖ Arrivé(e) en : Début Juillet 2017
Emma Le Lidec
Re: (Osaka) Le plus beau feu est celui de ton regard (FT. Pablo Mora)
Mer 12 Juin 2024 - 23:24
Le plus beau feu est celui de ton regard
Ft. Pablo Mora
Ça y est, tu as osé. Osé faire ce que tu n'aurais jamais cru faire un jour ; répondre à la déclaration d'un garçon. Une déclaration sincère, sans la moindre malice. Pas de mauvaise blague. Pas de moqueries. Juste quelqu'un qui te veut dans sa vie, même si le temps vous sépare. Quelqu'un qui voit en toi une personne de valeur. Quelqu'un qui t'aimes, tout simplement. C'est à la fois effrayant et terriblement agréable comme sensation. La force te manque, ton palpitant s'agite et le sang te monte aux joues. Tu as tellement chaud tout à coup, alors que son visage n'est plus qu'à quelques centimètres du tiens, que ses doigts glissent le long de ton visage. Malgré la nervosité, tu ne parviens pas à le repousser. Tu n'en as pas l'envie, bien au contraire. C'est comme si tu venais de réaliser à quel point tu les voulais, ces lèvres. À quel point tu voulais connaitre cette sensation qui semble rendre dingue de nombreuses personnes.
Tu fermes doucement les yeux lorsque ses lèvres se posent sur les tiennes, chaudes et délicates. Comment faire ? Tu ne sais pas. Tu suis juste le mouvement, timide mais dans le besoin. Un simple geste qui balaie tous les doutes qui pourraient subsister.
Délicatement, tu viens poser ta main dans le cou de l'espagnol, remontes jusqu'à ses cheveux. Tu te retires légèrement, l'espace de deux secondes, t'empares de nouveau de ses lèvres. Juste un instant, avant de t'éloigner une fois de plus et te rappeler comment respirer.
Inspire. Expire. Ton regard plongé dans le sien.
▬ C'est retiré. Un petit rire, bref, suivit d'un sourire. ▬ Je... ok, je n'avais pas du tout imaginé ça pour la soirée. J-je... Je t'avoue que je n'ai jamais été en couple et je vais sûrement gaffer et... Je dois me taire, c'est ça ?
Tu voudrais disparaître.
Non, tu veux rester avec lui.
Non, disparaître.
Non ?
▬ Désolée !
Tu ne sais même pas pour quoi tu t'excuses.
Tu fermes doucement les yeux lorsque ses lèvres se posent sur les tiennes, chaudes et délicates. Comment faire ? Tu ne sais pas. Tu suis juste le mouvement, timide mais dans le besoin. Un simple geste qui balaie tous les doutes qui pourraient subsister.
Délicatement, tu viens poser ta main dans le cou de l'espagnol, remontes jusqu'à ses cheveux. Tu te retires légèrement, l'espace de deux secondes, t'empares de nouveau de ses lèvres. Juste un instant, avant de t'éloigner une fois de plus et te rappeler comment respirer.
Inspire. Expire. Ton regard plongé dans le sien.
▬ C'est retiré. Un petit rire, bref, suivit d'un sourire. ▬ Je... ok, je n'avais pas du tout imaginé ça pour la soirée. J-je... Je t'avoue que je n'ai jamais été en couple et je vais sûrement gaffer et... Je dois me taire, c'est ça ?
Tu voudrais disparaître.
Non, tu veux rester avec lui.
Non, disparaître.
Non ?
▬ Désolée !
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Re: (Osaka) Le plus beau feu est celui de ton regard (FT. Pablo Mora)
Mar 3 Sep 2024 - 22:28
Le plus beau feu est celui de ton regard
Quand Emma me rend mon baiser, c’est doux, timide, presque hésitant. Elle se retire, puis revient de plus belle pour réiterer l’expérience, et j’en savoure chaque seconde. Nos lêvres s’entrelacent, tout autour de nous s’efface et l’espace d’un instant, pendant ce baiser, pendant que sa main remonte dans mes cheveux, pendant que ses lèvres se mêlent aux miennes… après des mois d’hésitation à tenter le coup, je me sens enfin complet.
Quand nos lèvres se séparent, je reste un instant ainsi, les yeux fermés, savourant l’arrière-gout de ces premiers baisers avec Emma, ancrant chaque sensation dans ma mémoire. J’ouvre les paupières pour croiser le regard d’Emma, suspendu au mien. Mon sourire accompagne le sien. Ses hésitations et bégaiements la rendent encore plus mignonne, mais j’ai aussitôt l’intention de la rassurer.
Une agréable surprise, j’espère ! Mais pour te répondre, ne t’excuse pas, et ne te tais jamais, surtout sur ce genre de choses. Tes doutes, tes insécurités, j’serai là pour les écouter, on est à deux maintenant.
Mon sourire se veut rassurant, puis dérive en un sourire teinté d’arrogance, alors que mes doigts redescendent de son visage pour attraper sa main :
Et puis, si y’a eu personne avant moi, ça veut dire que j’ai la primauté sur toutes les premières fois alors ?! J’vais mettre la barrière aussi haut que possible, tu vas voir.
J'attends pas forcément de réponse à ça, tout ce que je sais, c'est que j'veux qu'on passe de bons moments, et j'prendrai le temps qu'il faut pour que ce soit le cas. J'veux rien précipiter, j'veux pas la brusquer, même si l'envie de l'embrasser encore me démange déjà.
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Re: (Osaka) Le plus beau feu est celui de ton regard (FT. Pablo Mora)
Dim 10 Nov 2024 - 22:05
Le plus beau feu est celui de ton regard
Ft. Pablo Mora
Tu ne sais pas quoi dire, comment réagir, alors que tes joues s'empourprent et que ton cœur s'agite une fois de plus dans ta poitrine. Rapide. Intense. Tu te sens comme l'héroïne d'un dessin-animé ou d'un shōjo : Complètement dominée par ses émotions. Tu aurais pu répéter un texte devant ton miroir, réfléchir à toutes les réponses possibles et imaginables, tu n'aurais jamais été prête. Les garçons sont capables de dire de telles choses ? De les penser sérieusement ? C'est si... décalé de l'idée que tu avais. Ou plutôt, de l'idée que tu t'étais imposée, de peur d'être déçue. L'idée qu'on avait imposé dans ton esprit, lorsque tu voyais toutes jolies filles se pavaner aux côtés de leur petit-ami. Alors que toi...
Tu hoches la tête pour unique réponse, un sourire timide collé au visage, le regard fuyant. Tu es émue, Emma, surprise aussi. Peut-être... amoureuse. Vraiment.
▬ M-mais !
Ça recommence. Tu n'as même pas le temps de te calmer qu'il te fait faire un nouveau tour de manège.
▬ T-tu veux me tuer ? Enfin euh... Tu pourrais même faire n'importe quoi que je ne le remarquerais pas.
Tu serres sa main plus fort dans la tienne, fais un pas vers lui et viens cacher ton visage contre torse. Comme s'il n'avait pas compris ce qu'il se passait. Inspire. Expire. Tu peux entendre son cœur battre dans sa poitrine. C'est apaisant.
▬ Merci. Je... Je ferais de mon mieux pour... pour être à la hauteur.
Tu trouves le courage de relever la tête et de lui sourire.
▬ Et si on allait profiter du festival ?! proposes-tu en le tirant vers toi, le forçant à te suivre.
Enfin "forcer" est un bien grand mot. Ce n'est pas avec ta force de mouche que tu vas l'obliger à faire quoi que ce soit. Mais il ne te laissera certainement pas seule, encore moins au milieu d'une telle foule.
▬ Il y a quelque chose que tu veux faire ? J'aimerai bien manger une glace avant d'aller voir le défilé de bateaux. Si on y va assez tôt, on pourra sûrement trouver une place sympa.
Tu hoches la tête pour unique réponse, un sourire timide collé au visage, le regard fuyant. Tu es émue, Emma, surprise aussi. Peut-être... amoureuse. Vraiment.
▬ M-mais !
Ça recommence. Tu n'as même pas le temps de te calmer qu'il te fait faire un nouveau tour de manège.
▬ T-tu veux me tuer ? Enfin euh... Tu pourrais même faire n'importe quoi que je ne le remarquerais pas.
Tu serres sa main plus fort dans la tienne, fais un pas vers lui et viens cacher ton visage contre torse. Comme s'il n'avait pas compris ce qu'il se passait. Inspire. Expire. Tu peux entendre son cœur battre dans sa poitrine. C'est apaisant.
▬ Merci. Je... Je ferais de mon mieux pour... pour être à la hauteur.
Tu trouves le courage de relever la tête et de lui sourire.
▬ Et si on allait profiter du festival ?! proposes-tu en le tirant vers toi, le forçant à te suivre.
Enfin "forcer" est un bien grand mot. Ce n'est pas avec ta force de mouche que tu vas l'obliger à faire quoi que ce soit. Mais il ne te laissera certainement pas seule, encore moins au milieu d'une telle foule.
▬ Il y a quelque chose que tu veux faire ? J'aimerai bien manger une glace avant d'aller voir le défilé de bateaux. Si on y va assez tôt, on pourra sûrement trouver une place sympa.
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Re: (Osaka) Le plus beau feu est celui de ton regard (FT. Pablo Mora)
Lun 11 Nov 2024 - 13:44
Le plus beau feu est celui de ton regard
Je la regarde, les joues légèrement rouges, se réfugier contre mon torse. J’ai l’impression que mon cœur va exploser tellement il bat vite. Elle est là, tout contre moi, et j’entends sa respiration, douce et régulière. J’ai envie de la garder dans mes bras, ne la garder que pour moi.
Merci à toi, je murmure en posant doucement mon menton sur le sommet de sa tête.
Elle finit par relever la tête, et quand je vois son sourire, je me dis que je pourrais rester coincé dans cette soirée pour des semaines. Mais avant que j’aie le temps de dire quoi que ce soit, elle m’entraîne déjà vers les stands du festival en me tirant par la main. Elle rit, et je ne peux m'empêcher de sourire moi aussi. Sa main est petite dans la mienne, et même si elle n’a pas la force de me tirer vraiment, je me laisse complètement faire.
C’est parfait. Je te laisse choisir le parfum, surprends-moi, je lui réponds en riant.
La soirée file à une vitesse incroyable. On goûte à toutes sortes de spécialités, on se balade entre les stands illuminés, et je la regarde s’émerveiller à chaque petite découverte. Je crois que je passe plus de temps à la regarder elle qu’à regarder le festival lui-même. On s’installe ensuite près du bord de l'eau pour voir le défilé de bateaux illuminés. Les lanternes flottent sur la rivière, leur lumière douce se reflétant sur les vagues. C’est comme si le temps s'arrêtait autour de nous, juste un instant.
La nuit tombe, et c’est bientôt l’heure du feu d’artifice. On se trouve une petite place, un peu en retrait, loin de la foule mais assez près pour avoir une vue dégagée. Les premières fusées éclatent dans le ciel, et ses yeux se lèvent vers les étoiles artificielles. Je ne réfléchis pas vraiment ; je passe un bras autour de ses épaules et l'attire contre moi, me plaçant dans son dos pour la caler contre moi.
Les couleurs explosent au-dessus de nous, illuminant le ciel et son visage émerveillé. J’ai envie de lui dire à quel point elle est belle, à quel point je suis heureux de ce qui se passe ce soir et d’être avec elle, mais les mots restent coincés dans ma gorge. Alors je me contente de la serrer un peu plus fort contre moi, en espérant qu’elle sente tout ce que je ressens à travers ce simple geste.
Quand le dernier éclat de lumière disparaît dans le ciel et que les applaudissements retentissent autour, je lui murmure à l’oreille, assez bas pour que seul elle puisse l’entendre :
Merci d’être là avec moi.
Merci à toi, je murmure en posant doucement mon menton sur le sommet de sa tête.
Elle finit par relever la tête, et quand je vois son sourire, je me dis que je pourrais rester coincé dans cette soirée pour des semaines. Mais avant que j’aie le temps de dire quoi que ce soit, elle m’entraîne déjà vers les stands du festival en me tirant par la main. Elle rit, et je ne peux m'empêcher de sourire moi aussi. Sa main est petite dans la mienne, et même si elle n’a pas la force de me tirer vraiment, je me laisse complètement faire.
C’est parfait. Je te laisse choisir le parfum, surprends-moi, je lui réponds en riant.
La soirée file à une vitesse incroyable. On goûte à toutes sortes de spécialités, on se balade entre les stands illuminés, et je la regarde s’émerveiller à chaque petite découverte. Je crois que je passe plus de temps à la regarder elle qu’à regarder le festival lui-même. On s’installe ensuite près du bord de l'eau pour voir le défilé de bateaux illuminés. Les lanternes flottent sur la rivière, leur lumière douce se reflétant sur les vagues. C’est comme si le temps s'arrêtait autour de nous, juste un instant.
La nuit tombe, et c’est bientôt l’heure du feu d’artifice. On se trouve une petite place, un peu en retrait, loin de la foule mais assez près pour avoir une vue dégagée. Les premières fusées éclatent dans le ciel, et ses yeux se lèvent vers les étoiles artificielles. Je ne réfléchis pas vraiment ; je passe un bras autour de ses épaules et l'attire contre moi, me plaçant dans son dos pour la caler contre moi.
Les couleurs explosent au-dessus de nous, illuminant le ciel et son visage émerveillé. J’ai envie de lui dire à quel point elle est belle, à quel point je suis heureux de ce qui se passe ce soir et d’être avec elle, mais les mots restent coincés dans ma gorge. Alors je me contente de la serrer un peu plus fort contre moi, en espérant qu’elle sente tout ce que je ressens à travers ce simple geste.
Quand le dernier éclat de lumière disparaît dans le ciel et que les applaudissements retentissent autour, je lui murmure à l’oreille, assez bas pour que seul elle puisse l’entendre :
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Re: (Osaka) Le plus beau feu est celui de ton regard (FT. Pablo Mora)
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