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Un départ difficile
Kazane
Je vais devoir m’en aller. Quel enfer ! Ce n’est pas ce que je voulais ! Toutefois je peux comprendre. Quel parent laisserait son enfant dans un endroit dans lequel il n’est pas bien même après avoir puni les coupables de ce mal être ? Je me doutais que j’aurais dû ne pas leur parler de ma dernière mésaventure. Pourtant, une promesse étant une promesse, me voilà avec une décision que je n’ai pas acceptée sur le dos et que je vais devoir suivre quoi que j’en dise. Me voilà donc à soupirer pour la énième fois depuis le début de la journée alors que je me prépare à passer cette nouvelle journée avant mon départ chez moi. J’aurais dû partir pour passer mes vacances d’été hors de l’école, mais tout de même. Je crois que même les examens étaient moins éprouvants que ça.
Avant de m’atteler à préparer mes affaires, je décide d’aller trouver ma meilleure amie. Je préfère le lui annoncer en face à face au lieu de lui envoyer une lettre ou un message. Surtout après sa crise de jalousie pour l’amitié naissante entre Junko et moi. Même sans ça… je trouve que lui envoyer un simple message n’est pas approprié pour dire au revoir à ma meilleure amie.
Habillé très simplement, les cheveux encore ébouriffés de ne pas avoir pris la peine de les coiffer, je toque doucement à la porte de sa chambre. Peut-être aurons-nous le temps de prendre le petit déjeuner ensemble ? Dans le cas contraire… Une promenade ? Ce qui est certain, c’est que j’aimerais vraiment prendre le temps de passer du temps avec elle. Cela me semble extrêmement important.
Ah… Je suis trop nerveux… En même temps, je n’ai jamais décidé ça et je ne sais pas comment elle va le prendre. Je serais vraiment triste si elle venait à mettre un terme à notre amitié pour cette raison alors qu’il s’agit de la décision de mes parents… Ça va être une journée compliquée…
Avant de m’atteler à préparer mes affaires, je décide d’aller trouver ma meilleure amie. Je préfère le lui annoncer en face à face au lieu de lui envoyer une lettre ou un message. Surtout après sa crise de jalousie pour l’amitié naissante entre Junko et moi. Même sans ça… je trouve que lui envoyer un simple message n’est pas approprié pour dire au revoir à ma meilleure amie.
Habillé très simplement, les cheveux encore ébouriffés de ne pas avoir pris la peine de les coiffer, je toque doucement à la porte de sa chambre. Peut-être aurons-nous le temps de prendre le petit déjeuner ensemble ? Dans le cas contraire… Une promenade ? Ce qui est certain, c’est que j’aimerais vraiment prendre le temps de passer du temps avec elle. Cela me semble extrêmement important.
Ah… Je suis trop nerveux… En même temps, je n’ai jamais décidé ça et je ne sais pas comment elle va le prendre. Je serais vraiment triste si elle venait à mettre un terme à notre amitié pour cette raison alors qu’il s’agit de la décision de mes parents… Ça va être une journée compliquée…
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 732■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Un départ difficile Avec Naoya Guyot
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Les examens étaient enfin terminés. Kazane était ravie de ses résultats, sa moyenne ayant atteint le score de 87%.
Maintenant, c'était le temps des vacances et du repos... Mitsugu avait hâte de partir à Miyakojima et de découvrir cette île aux côtés de sa meilleure amie Alya et Shinji, son petit-ami... Mais elle devrait encore patienter avant de s'envoler vers ses vacances.
La demoiselle était seule dans la salle commune des dortoirs, baignée par une lumière estivale qui inondait la pièce à travers les fenêtres ouvertes. Le parquet lustré reflétait les rayons du soleil, envoyant des reflets blancs sur les murs de la pièce.
Elle était installée confortablement dans l'un des fauteuils, plongée dans le roman "Le Vieil Homme et la Mer" d'Hemmingway. Autour d'elle, des tables et des chaises étaient disposées, offrant des espaces vides qui semblaient attendre la présence d'autres élèves qui ne viendraient pas.
Malgré le silence, l'atmosphère était imprégnée de la légèreté de l'été, ce qui convenait totalement à la japonaise qui profitait de cette solitude pour se détendre et s'évader dans l'ouvrage de l'ancien combattant américain.
La lycéenne avançait dans sa lecture, plongée dans l'aventure maritime qui remplissaient les pages de son livre. Lorsqu'elle atteignit la moitié de celui-ci, elle glissa délicatement son marque-page entre deux pages, marquant ainsi son avancée.
Sentant une envie soudaine de partager un moment convivial avec sa meilleure amie, elle attrapa son téléphone portable et composa un message à destination d'Alya.
-"Salut Alya ! Ça te dit ce soir, on va manger à la plage ?"
Elle appuya sur le bouton d'envoi, attendant avec impatience la réponse de son amie... Pourtant, un sentiment désagréable commença à s'insinuer en elle, comme une ombre furtive dans la clarté du jour.
Un frisson parcourut sa colonne vertébrale, et une vague d'appréhension lui noua l'estomac. Elle ne pouvait pas mettre le doigt dessus, mais quelque chose clochait. C'était comme si une présence invisible lui murmurait à l'oreille que la journée n'allait pas être aussi tranquille qu'elle l'espérait.
Malgré le décor paisible de la salle commune et le doux murmure de la brise à travers les fenêtres entrouverte, un malaise persistant semblait la suivre, lui laissant un goût amer dans la bouche et un poids sur le cœur.
Pour finir, Kazane ne la sentait pas cette journée...
KoalaVolantMaintenant, c'était le temps des vacances et du repos... Mitsugu avait hâte de partir à Miyakojima et de découvrir cette île aux côtés de sa meilleure amie Alya et Shinji, son petit-ami... Mais elle devrait encore patienter avant de s'envoler vers ses vacances.
La demoiselle était seule dans la salle commune des dortoirs, baignée par une lumière estivale qui inondait la pièce à travers les fenêtres ouvertes. Le parquet lustré reflétait les rayons du soleil, envoyant des reflets blancs sur les murs de la pièce.
Elle était installée confortablement dans l'un des fauteuils, plongée dans le roman "Le Vieil Homme et la Mer" d'Hemmingway. Autour d'elle, des tables et des chaises étaient disposées, offrant des espaces vides qui semblaient attendre la présence d'autres élèves qui ne viendraient pas.
Malgré le silence, l'atmosphère était imprégnée de la légèreté de l'été, ce qui convenait totalement à la japonaise qui profitait de cette solitude pour se détendre et s'évader dans l'ouvrage de l'ancien combattant américain.
La lycéenne avançait dans sa lecture, plongée dans l'aventure maritime qui remplissaient les pages de son livre. Lorsqu'elle atteignit la moitié de celui-ci, elle glissa délicatement son marque-page entre deux pages, marquant ainsi son avancée.
Sentant une envie soudaine de partager un moment convivial avec sa meilleure amie, elle attrapa son téléphone portable et composa un message à destination d'Alya.
-"Salut Alya ! Ça te dit ce soir, on va manger à la plage ?"
Elle appuya sur le bouton d'envoi, attendant avec impatience la réponse de son amie... Pourtant, un sentiment désagréable commença à s'insinuer en elle, comme une ombre furtive dans la clarté du jour.
Un frisson parcourut sa colonne vertébrale, et une vague d'appréhension lui noua l'estomac. Elle ne pouvait pas mettre le doigt dessus, mais quelque chose clochait. C'était comme si une présence invisible lui murmurait à l'oreille que la journée n'allait pas être aussi tranquille qu'elle l'espérait.
Malgré le décor paisible de la salle commune et le doux murmure de la brise à travers les fenêtres entrouverte, un malaise persistant semblait la suivre, lui laissant un goût amer dans la bouche et un poids sur le cœur.
Pour finir, Kazane ne la sentait pas cette journée...
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Un départ difficile
Kazane
Bon… pas de réponse. Elle n’est peut-être pas dans sa chambre. Puisque personne ne m’ouvre, je décide de faire le tour des dortoirs pour terminer ma ronde dans la salle commune. Elle est plutôt calme… Je dois avouer que je ne m’y suis pas vraiment arrêté et je le regrette un peu. Je pense que j’aurais pu m’y sentir bien. Enfin… Malheureusement je ne suis pas là pour ça et je suis trop angoissé par la réaction qu’aura ma meilleure amie pour en profiter de toute manière.
Lentement, je navigue dans la salle jusqu’à la trouver. Elle est assise tranquillement dans un fauteuil, son portable et un livre en main. Cela ne ressemble pas à un livre de court ou traitant d’un sujet sérieux. Heureusement, je me serais inquiété de la voir étudier juste après les examens et juste avant les vacances. Je m’en veux un peu de lui briser son repos, mais c’est trop important et urgent pour le remettre à plus tard. J’hésite donc seulement un quart de seconde avant de m’approcher doucement d’elle :
J’ai la peur au ventre. Peut-être est-ce pour mieux fuir si elle me rejette avec violence que je n’ose pas m’asseoir à ses côtés. Ou tout simplement par bienséance. Enfin… Quoi qu’il en soit, je ne suis pas à l’aise avec ce que je lui apporte même si je ne l’abandonnerai pas. Je compte bien lui écrire régulièrement, à défaut de pouvoir lui envoyer des messages à cause du coût des appels et messages internationaux. Si seulement ils avaient acceptés de seulement me changer d’école…
Lentement, je navigue dans la salle jusqu’à la trouver. Elle est assise tranquillement dans un fauteuil, son portable et un livre en main. Cela ne ressemble pas à un livre de court ou traitant d’un sujet sérieux. Heureusement, je me serais inquiété de la voir étudier juste après les examens et juste avant les vacances. Je m’en veux un peu de lui briser son repos, mais c’est trop important et urgent pour le remettre à plus tard. J’hésite donc seulement un quart de seconde avant de m’approcher doucement d’elle :
Coucou Kazane. Aurais-tu un moment à m’accorder s’il te plaît ?
J’ai la peur au ventre. Peut-être est-ce pour mieux fuir si elle me rejette avec violence que je n’ose pas m’asseoir à ses côtés. Ou tout simplement par bienséance. Enfin… Quoi qu’il en soit, je ne suis pas à l’aise avec ce que je lui apporte même si je ne l’abandonnerai pas. Je compte bien lui écrire régulièrement, à défaut de pouvoir lui envoyer des messages à cause du coût des appels et messages internationaux. Si seulement ils avaient acceptés de seulement me changer d’école…
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 732■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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Un départ difficile Avec Naoya Guyot
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Comme pour répondre à son mauvais préssentiment, Naoya fit son entrée dans la salle commune, brisant le murmure de la brise passant par les fenêtres de la salle de repos.
Kazane leva les yeux de son téléphone portable et leur ascension se terminèrent dans les prunelles de son ami... C'est là qu'elle comprit que la partie agréable de sa journée allait s'achever.
Mitsugu voyait dans les miroirs de l'âme de son kohaï qu'il allait lui annoncer une mauvaise nouvelle, selon elle, le franco-japonais avait le même regard que le soir où la demoiselle l'avait aidé alors qu'il avait été attaché et rué de coups dans sa classe... Le même regard que le soir où il l'avait cherché aux côtés de Junko... Quand il s'était ouvert sur son passé...
Le genre de regard qui ne ment pas, qui murmure mille malheurs à ceux qui peuvent le comprendre pour le peux que l'on connaisse Naoya.
Malgré son ressenti, Kazane accueillit Naoya d'un sourire chaleureux alors qu'il entrait dans la salle de repos. Les coins de ses lèvres se relevèrent délicatement, illuminant son visage d'une lueur accueillante. Elle lui fit signe de la main s'asseoir dans le fauteuil en face d'elle, lui offrant tacitement une place en face d'elle. Sa voix, douce et amicale, résonna dans la pièce.
-« Salut Naoya-kun, installe-toi donc ici...»
Dit-elle, en rangeant son téléphone dans son sac à main qui était posé sur le côté droit de son fauteuil.
-« Ça me fait plaisir de te voir... Mais, j'ai l'impression que quelque-chose ne va pas...»
Son regard pétillait d'une lueur joviale jusqu'à ce que ces derniers mots ne quittent la frontière de ses lèvres. Il devint maussade mais résolu... Elle était prête à encaisser le coup... Mais, bien qu'enrobé sous des couches d'acier, son coeur se serrait tout de même dans sa potrine.
KoalaVolantKazane leva les yeux de son téléphone portable et leur ascension se terminèrent dans les prunelles de son ami... C'est là qu'elle comprit que la partie agréable de sa journée allait s'achever.
Mitsugu voyait dans les miroirs de l'âme de son kohaï qu'il allait lui annoncer une mauvaise nouvelle, selon elle, le franco-japonais avait le même regard que le soir où la demoiselle l'avait aidé alors qu'il avait été attaché et rué de coups dans sa classe... Le même regard que le soir où il l'avait cherché aux côtés de Junko... Quand il s'était ouvert sur son passé...
Le genre de regard qui ne ment pas, qui murmure mille malheurs à ceux qui peuvent le comprendre pour le peux que l'on connaisse Naoya.
Malgré son ressenti, Kazane accueillit Naoya d'un sourire chaleureux alors qu'il entrait dans la salle de repos. Les coins de ses lèvres se relevèrent délicatement, illuminant son visage d'une lueur accueillante. Elle lui fit signe de la main s'asseoir dans le fauteuil en face d'elle, lui offrant tacitement une place en face d'elle. Sa voix, douce et amicale, résonna dans la pièce.
-« Salut Naoya-kun, installe-toi donc ici...»
Dit-elle, en rangeant son téléphone dans son sac à main qui était posé sur le côté droit de son fauteuil.
-« Ça me fait plaisir de te voir... Mais, j'ai l'impression que quelque-chose ne va pas...»
Son regard pétillait d'une lueur joviale jusqu'à ce que ces derniers mots ne quittent la frontière de ses lèvres. Il devint maussade mais résolu... Elle était prête à encaisser le coup... Mais, bien qu'enrobé sous des couches d'acier, son coeur se serrait tout de même dans sa potrine.
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Un départ difficile
Kazane
Je lui rends son sourire, même si je sais que je suis plus tendu et nerveux. J’aurais préféré venir la voir pour lui proposer une partie de jeux, d’aller à la bibliothèque ou même en ville. Mais ce serait tourner autour du pot et je doute qu’elle apprécie passer une bonne journée qui serait ruinée par ma mauvaise nouvelle. Je préfère lui proposer une activité après pour passer de la pommade si elle le souhaite plutôt que le contraire. Je m’installe donc à ses côtés en la remerciant doucement. Je suis content qu’elle m’accueille de cette manière, que sa jalousie se soit atténuée, que nous ayons vraiment pu nous expliquer. Le contraire aurait été extrêmement malaisant. Enfin, puisque j’ai tout fait pour éclaircir tout ça, ce doit être normal.
Je ne peux rien lui cacher. En même temps, je ne cherche pas à le faire. Je soupire doucement et je lui avoue :
Il me semble que cela a été dit quand j’avais expliqué à Junko et elle tout mon passé douloureux et tout ce que j’ai subi au sein de Kobe. J’attends sa réponse avant de continuer :
Je soupire doucement alors que je n’ose pas la regarder trop longtemps dans les yeux, surtout maintenant où je dois lui annoncer le pire de toute cette histoire. Je n’étais déjà pas un Japonais de base aux yeux de l’administration japonaise. Cela doit donc retirer une épine au pied de beaucoup de monde. Pourtant…
Je ne peux rien lui cacher. En même temps, je ne cherche pas à le faire. Je soupire doucement et je lui avoue :
Eh bien, j’aurais préféré pour te proposer un truc sympa plutôt qu’apporter une mauvaise nouvelle. Je crois que je t’avais dit que mes parents avaient été mis au courant de ce qu’il s’est passé à l’école ?
Il me semble que cela a été dit quand j’avais expliqué à Junko et elle tout mon passé douloureux et tout ce que j’ai subi au sein de Kobe. J’attends sa réponse avant de continuer :
Quand ils sont venus à Kobe pour les conseils et tout ça, ils m’ont fait promettre de leur dire si quelque chose n’allait pas. Je n’ai donc pas pu leur cacher ce qu’il s’est passé, quand j’ai été enfermé. Ils ont dû penser que ça ne pouvait plus continuer et ils ont fait toutes les démarches administratives pour que je rejoigne ma famille en France pour y continuer ma scolarité, voire ma vie…
Je soupire doucement alors que je n’ose pas la regarder trop longtemps dans les yeux, surtout maintenant où je dois lui annoncer le pire de toute cette histoire. Je n’étais déjà pas un Japonais de base aux yeux de l’administration japonaise. Cela doit donc retirer une épine au pied de beaucoup de monde. Pourtant…
J’ai eu beau protester, négocier, ils n’ont rien voulu entendre. Ça me fait chier… Je ne veux pas partir…
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 732■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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Un départ difficile Avec Naoya Guyot
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Le premier coup est envoyé, l'annonce perça les multiple couche de blindage du coeur et la demoiselle et le transperça de part en part. Une hémoragie de peine s'écoula alors, innondant son corps et montant jusqu'à son esprit.
Honoka... Yukiko...Hariaya... Oliver... Hina... Et maintenant Naoya... Kazane en avait assez des départs, elle avait assez de perdre des amis.
A peine avait-elle établit une amitié sincère dans cette ville où elle se sentait toujours étrangère que le monde lui arrachait sans prévenir.
Et après son kohai préféré, qui disparaitrait ? Junko ? Oribe-san ? Shinji ? Alya ? En cet instant, Mitsugu se demandait si cela vallait la peine de tisser des liens à KHS si tout le monde partait sans lui donner la moindre nouvelle... La jeune femme présentait qu'à la fin de l'année, certaines de ses relations allaient se déliter et se briser... Naoya n'était qu'un prémice à tout cela, mais un des plus douloureux.
Kazane s'était attachée au jeune homme, elle aimait sa candeur, sa gentillesse et son sens de l'amitié. Les souvenirs de ses parties de jeux-vidéo à ses côtés mélés à ses confessions sur ses pensées suicidaires.
Après la tristesse, vint la colère... Le visage marqué par la tristesse et l'épuisement, Kazane sentait son cœur se serrer douloureusement dans sa poitrine. Elle se reprochait de ne pas avoir su protéger Naoya, de ne pas avoir été assez forte pour lui offrir le soutien dont il avait besoin. Chaque insulte lancée, chaque regard méprisant pesait sur sa conscience, comme autant de preuves de son échec enver son ami.
La demoiselle avait beau chercher des excuses, blâmer le lycée pour son action tardive, la véritable cible de sa colère était elle-même.
La lycéenne se sentait impuissante, insignifiante, une pièce interchangeable dans un jeu cruel où les faibles étaient condamnés à souffrir en silence.
Ses pensées étaient envahies de regrets, de "si seulement" et de "j'aurais dû", mais elle savait que rien ne pouvait effacer les cicatrices laissées par les actes de cruauté qu'elle avait négligé de combattre... Elle aurait dû faire mieux.
Son visage, autrefois lumineux et rayonnant, était maintenant éteint, terni par le poids de ses tourments intérieurs. Ses yeux, d'ordinaire pétillants de détermination, étaient maintenant voilés par les larmes refoulées et la douleur qui tiraillait son âme... Il était trop-tard.
Elle avait échoué.
-« Je... Je suis désolée... Tu pars donc en France maintenant ou... A la fin de l'année ?»
Kazane se sentait idiote, elle savait que a réponse était "maintenant" mais une partie d'elle-même était dans le déni, s'accrochant à un échapatoir fantasmé où Naoya resterait jusqu'à la rentrée prochaine, où ses parent auraient le temps de changer d'avis et de se ranger derrière l'avis de leur fils...Mais c'était vaint.
Mitsugu le savait, c'était retardé de quelque instant l'inéluctable, enfouir sa peine et entretenir la braise d'un espoir le temps d'une phrase qui allait la souffler...
KoalaVolantHonoka... Yukiko...Hariaya... Oliver... Hina... Et maintenant Naoya... Kazane en avait assez des départs, elle avait assez de perdre des amis.
A peine avait-elle établit une amitié sincère dans cette ville où elle se sentait toujours étrangère que le monde lui arrachait sans prévenir.
Et après son kohai préféré, qui disparaitrait ? Junko ? Oribe-san ? Shinji ? Alya ? En cet instant, Mitsugu se demandait si cela vallait la peine de tisser des liens à KHS si tout le monde partait sans lui donner la moindre nouvelle... La jeune femme présentait qu'à la fin de l'année, certaines de ses relations allaient se déliter et se briser... Naoya n'était qu'un prémice à tout cela, mais un des plus douloureux.
Kazane s'était attachée au jeune homme, elle aimait sa candeur, sa gentillesse et son sens de l'amitié. Les souvenirs de ses parties de jeux-vidéo à ses côtés mélés à ses confessions sur ses pensées suicidaires.
Après la tristesse, vint la colère... Le visage marqué par la tristesse et l'épuisement, Kazane sentait son cœur se serrer douloureusement dans sa poitrine. Elle se reprochait de ne pas avoir su protéger Naoya, de ne pas avoir été assez forte pour lui offrir le soutien dont il avait besoin. Chaque insulte lancée, chaque regard méprisant pesait sur sa conscience, comme autant de preuves de son échec enver son ami.
La demoiselle avait beau chercher des excuses, blâmer le lycée pour son action tardive, la véritable cible de sa colère était elle-même.
La lycéenne se sentait impuissante, insignifiante, une pièce interchangeable dans un jeu cruel où les faibles étaient condamnés à souffrir en silence.
Ses pensées étaient envahies de regrets, de "si seulement" et de "j'aurais dû", mais elle savait que rien ne pouvait effacer les cicatrices laissées par les actes de cruauté qu'elle avait négligé de combattre... Elle aurait dû faire mieux.
Son visage, autrefois lumineux et rayonnant, était maintenant éteint, terni par le poids de ses tourments intérieurs. Ses yeux, d'ordinaire pétillants de détermination, étaient maintenant voilés par les larmes refoulées et la douleur qui tiraillait son âme... Il était trop-tard.
Elle avait échoué.
-« Je... Je suis désolée... Tu pars donc en France maintenant ou... A la fin de l'année ?»
Kazane se sentait idiote, elle savait que a réponse était "maintenant" mais une partie d'elle-même était dans le déni, s'accrochant à un échapatoir fantasmé où Naoya resterait jusqu'à la rentrée prochaine, où ses parent auraient le temps de changer d'avis et de se ranger derrière l'avis de leur fils...Mais c'était vaint.
Mitsugu le savait, c'était retardé de quelque instant l'inéluctable, enfouir sa peine et entretenir la braise d'un espoir le temps d'une phrase qui allait la souffler...
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Un départ difficile
Kazane
Il est évident que la nouvelle l’a atteinte en plein cœur. J’ai beau ne pas être fautif, je me sens coupable de lui donner l’impression de l’abandonner. J’ai vraiment bien fait de le lui dire directement au lieu de lui proposer un dernier moment ensemble avant. Silencieux, je la laisse digérer mes paroles, l’annonce de ce départ, en espérant ne pas l’avoir brisée.
Sa question est légitime et je compte bien lui répondre bien que je sache que cela la blessera d’autant plus. Néanmoins, avant toute chose, je lui prends en douceur les mains. Elle est mon amie et, même si je suis également dans la peine de notre prochaine séparation, je veux qu’elle sache que je ne l’abandonne pas, que cela ne met pas fin à notre amitié. Je serre ses doigts chaleureusement en lui avouant avec douceur :
Je voudrais alléger sa peine, la conforter dans l’idée que je ne l’abandonnerais pas. Je ne sais juste pas à quel point elle va me croire. A cause de la crainte que cette pensée m’apporte, je serre un peu plus ses doigts. Pas assez pour qu’elle ait mal, mais sans doute que c’est suffisant pour qu’elle comprenne qu’il est dur pour moi de la laisser. Je vais également devoir en parler avec Junko, mais je suis certain que ce sera un peu moins compliqué. Il est comme un frère pourtant je suis certain qu’il ne sera pas désespéré. Peut-être même sera-t-il rassuré de me savoir ailleurs, auprès de ma famille. Qui sait ? Quoi qu’il en soit, je ne veux pas partir.
Sa question est légitime et je compte bien lui répondre bien que je sache que cela la blessera d’autant plus. Néanmoins, avant toute chose, je lui prends en douceur les mains. Elle est mon amie et, même si je suis également dans la peine de notre prochaine séparation, je veux qu’elle sache que je ne l’abandonne pas, que cela ne met pas fin à notre amitié. Je serre ses doigts chaleureusement en lui avouant avec douceur :
Je partirais pendant les vacances. Par contre, Kazane, cela ne veut pas dire que je veux mettre fin à notre amitié. Tu es ma première amie, la meilleure de tous. Je voudrais garder contact avec toi même si je pars si tu l’acceptes. Ca me rassurerait aussi puisque je vais dans un endroit que je ne connais que trop peu, mine de rien. Enfin… … Je crois que les mots ne sont pas suffisants pour exprimer ce que je ressens. Juste, je ne veux pas partir, il n’a jamais été question de t’abandonner et je compte bien t’envoyer des courriers, garder contact par internet… Jouer en ligne aussi si tu veux et si tu as le temps ! Je suis persuadé que nous pourrions faire plein de choses malgré la séparation. Qu’est-ce que t’en dis ?
Je voudrais alléger sa peine, la conforter dans l’idée que je ne l’abandonnerais pas. Je ne sais juste pas à quel point elle va me croire. A cause de la crainte que cette pensée m’apporte, je serre un peu plus ses doigts. Pas assez pour qu’elle ait mal, mais sans doute que c’est suffisant pour qu’elle comprenne qu’il est dur pour moi de la laisser. Je vais également devoir en parler avec Junko, mais je suis certain que ce sera un peu moins compliqué. Il est comme un frère pourtant je suis certain qu’il ne sera pas désespéré. Peut-être même sera-t-il rassuré de me savoir ailleurs, auprès de ma famille. Qui sait ? Quoi qu’il en soit, je ne veux pas partir.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 732■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 18 ans
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L'inéluctable se produisit. Malgré tout le miel et la sincerité enrobant les paroles de Naoya, celles-ci éteignirent la flamme de l'espoir qui brûlait faiblement au creux de la poitrine de la jeune femme.
Kazane était ailleurs, ses mains douces toujours captives des doigts de son ami...
Que pouvait-elle dire de plus ? Milles émotions se bousculaient dans son esprit mais nulle ne parvint à se faire traduire en paroles qui pouvait franchir ses lèvres closes en un trait droit, impassible.
Mitsugu soupira, baissa la tête, laissant sa cascade de cheveux noirs corbeaux s'écouler vers le sol tandis que son ventre se gonflait et se dégonflait à un rythme discontinu... Au moins, elle ne pleurait pas, l'adolescente s'enorgueillissait quelque peu, son côté femme forte reprenait le dessus, ce qui était pour elle une façade bien venue devant son cadet... Alors, elle sourit.
Le sourire de Kazane était figé sur son visage, teinté d'une tristesse contenue qu'elle tentait en vain de dissimuler. Ses doigts glissèrent lentement hors de l'étreinte de Naoya, comme s'ils avaient peur de rompre un lien fragile mais essentiel. Elle prit une profonde inspiration, cherchant à calmer le tumulte de ses émotions qui menaçait de l'emporter.
-« Je te comprends... »
Commença-t-elle d'une voix douce, presque brisée par l'émotion qui l'envahissait.
-« Mais c'est peut-être mieux ainsi... Si tu es en sécurité et plus heureux en France, je le serai aussi. »
Ses paroles résonnaient dans le vide, empreintes d'une résignation qui lui était étrangère. Elle voulait croire en ce qu'elle disait, convaincue que le bonheur du rouquin était ce qui importait le plus, mais une partie d'elle-même refusait d'accepter cette séparation imminente. Elle se forçait à être forte, à sourire malgré la douleur qui lui déchirait le cœur, espérant trouver un peu de réconfort dans le fait de savoir son ami en sécurité.
-« J'espère bien que tu ne me lâcheras pas ! »
Ajouta-t-elle avec un faible rire forcé, tentant de dissimuler sa détresse derrière un masque d'humour.
-« Ce n'est pas ton genre de toute façon. »
Mais au fond d'elle-même, Kazane craignait de perdre Naoya, de le voir s'éloigner pour toujours, emportant avec lui une part de son âme. Elle avait beau se persuader que c'était pour le mieux, une part d'elle-même refusait de lâcher prise, s'accrochant désespérément à l'espoir que leur amitié survivrait à cette distance insurmontable.
KoalaVolantKazane était ailleurs, ses mains douces toujours captives des doigts de son ami...
Que pouvait-elle dire de plus ? Milles émotions se bousculaient dans son esprit mais nulle ne parvint à se faire traduire en paroles qui pouvait franchir ses lèvres closes en un trait droit, impassible.
Mitsugu soupira, baissa la tête, laissant sa cascade de cheveux noirs corbeaux s'écouler vers le sol tandis que son ventre se gonflait et se dégonflait à un rythme discontinu... Au moins, elle ne pleurait pas, l'adolescente s'enorgueillissait quelque peu, son côté femme forte reprenait le dessus, ce qui était pour elle une façade bien venue devant son cadet... Alors, elle sourit.
Le sourire de Kazane était figé sur son visage, teinté d'une tristesse contenue qu'elle tentait en vain de dissimuler. Ses doigts glissèrent lentement hors de l'étreinte de Naoya, comme s'ils avaient peur de rompre un lien fragile mais essentiel. Elle prit une profonde inspiration, cherchant à calmer le tumulte de ses émotions qui menaçait de l'emporter.
-« Je te comprends... »
Commença-t-elle d'une voix douce, presque brisée par l'émotion qui l'envahissait.
-« Mais c'est peut-être mieux ainsi... Si tu es en sécurité et plus heureux en France, je le serai aussi. »
Ses paroles résonnaient dans le vide, empreintes d'une résignation qui lui était étrangère. Elle voulait croire en ce qu'elle disait, convaincue que le bonheur du rouquin était ce qui importait le plus, mais une partie d'elle-même refusait d'accepter cette séparation imminente. Elle se forçait à être forte, à sourire malgré la douleur qui lui déchirait le cœur, espérant trouver un peu de réconfort dans le fait de savoir son ami en sécurité.
-« J'espère bien que tu ne me lâcheras pas ! »
Ajouta-t-elle avec un faible rire forcé, tentant de dissimuler sa détresse derrière un masque d'humour.
-« Ce n'est pas ton genre de toute façon. »
Mais au fond d'elle-même, Kazane craignait de perdre Naoya, de le voir s'éloigner pour toujours, emportant avec lui une part de son âme. Elle avait beau se persuader que c'était pour le mieux, une part d'elle-même refusait de lâcher prise, s'accrochant désespérément à l'espoir que leur amitié survivrait à cette distance insurmontable.
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Un départ difficile
Kazane
Elle essaie de cacher sa tristesse, sans doute pour rendre mon départ moins difficile. Pourtant, ce qu’elle ne sait pas c’est que je pense avoir compris ce qu’elle pense réellement et la tristesse qui en découle. Elle n’a aucune raison de me le cacher même si j’apprécie les efforts qu’elle fait pour mon bien. C’est pour ça que je l’apprécie énormément, pour ce qu’elle offre aux autres à son détriment. J’aimerais pouvoir l’aider, lui apporter de meilleures nouvelles. Ce qui est certain, c’est que dans mon coeur j’ai toujours été un Japonais, jamais un français. Aller dans ce pays que je ne connais qu’à travers des histoires, des rumeurs et des écrits d’autres personnes ne me plaît pas du tout. D’autant plus que mes parents ne comptent pas me suivre là-bas. C’est comme si j’allais dans un territoire inconnu au milieu d’inconnus, même si j’ai déjà rencontré ma famille grâce à internet. Pour moi, la fréquence, le manque de contact, ne me permet pas de me sentir à l’aise.
Quoi qu’il en soit, elle tente de me rassurer et elle semble me croire quand je lui assure que la distance ne sera pas suffisante pour nous séparer. Je lui offre un sourire en la regardant et, lâchant doucement ses mains, j’ouvre doucement mes bras.
Je l’ai déjà câlinée une fois, alors qu’elle m’a envoyé un message qui ne m’était pas destiné de base. J’étais tellement inquiet et, en y repensant, je ne peux m’empêcher d’être encore inquiet. J’espère que les amis qui lui restent sauront l’aider, et moi aussi malgré la distance.
Qu’elle ait accepté mon câlin ou non, je déclare doucement en souriant bien que je sois totalement sérieux :
Je ne sais pas comment ça marche en France, mais je compte bien me trouver un baito. De cette manière, je pourrais me montrer autonome et je pourrais aider mon entourage si le besoin s’en fait ressentir, entre autres.
Quoi qu’il en soit, elle tente de me rassurer et elle semble me croire quand je lui assure que la distance ne sera pas suffisante pour nous séparer. Je lui offre un sourire en la regardant et, lâchant doucement ses mains, j’ouvre doucement mes bras.
Je sais qu’il s’agit plus d’un geste français, mais je me dis que ça nous ferait du bien. Je veux dire… J’aimerais qu’on se soutienne un peu de cette manière si ça te va.
Je l’ai déjà câlinée une fois, alors qu’elle m’a envoyé un message qui ne m’était pas destiné de base. J’étais tellement inquiet et, en y repensant, je ne peux m’empêcher d’être encore inquiet. J’espère que les amis qui lui restent sauront l’aider, et moi aussi malgré la distance.
Qu’elle ait accepté mon câlin ou non, je déclare doucement en souriant bien que je sois totalement sérieux :
Si jamais ça devient difficile, n’hésite pas à venir en France, je t’accueillerais. Je t’aiderais même à payer le voyage si tu veux.
Je ne sais pas comment ça marche en France, mais je compte bien me trouver un baito. De cette manière, je pourrais me montrer autonome et je pourrais aider mon entourage si le besoin s’en fait ressentir, entre autres.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 732■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Un départ difficile Avec Naoya Guyot
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Kazane acquiesça avec un léger hochement de tête, puis, submergée par l'émotion, elle enveloppa Naoya dans ses bras.
La demoiselle réprimait ses larmes, déterminée à conserver son image de senpaï impassible et forte.
Son étreinte était chaleureuse mais empreinte de tristesse, elle voulait transmettre tout son soutien à son kohaï à travers ce simple geste en vogue chez les occidentaux... Dans ce moment d'adieu, la japonaise se forçait à rester stoïque, même si son cœur se serrait de plus en plus douloureusement dans sa poitrine.
-« Tu vas me manquer... »
Mitsugu relâcha doucement son étreinte, détourna les yeux vers le sol pour dissimuler les larmes qui menaçaient de couler, puis elle murmura à Naoya d'une voix empreinte de tristesse et de regret.
-« J'aurais tellement voulu que ça se passe autrement... que je puisse faire plus... »
Son regard restait fixé au sol, comme si elle craignait que ses yeux ne trahissent ses émotions trop profondes. Dans le silence pesant de cet instant, son cœur était lourd de culpabilité et de remords. Elle se sentait comme une nouvelle fois défaillir, comme si elle avait encore échoué dans son parcours de vie, incapable de protéger ceux qui lui étaient chers.
Puis, la lycéenne esquissa un sourire amère en entendant la proposition de Naoya. Ses yeux reflétaient à la fois de la gratitude et de la tristesse alors qu'elle répondait d'une voix empreinte de détermination.
-« Merci, Naoya... Mais ma place est ici, au Japon. C'est là où sont mes racines, mes amis, ma vie... »
Elle marqua une pause, laissant ses mots flotter dans l'air avant de poursuivre avec un soupçon d'espoir dans la voix.
-« Mais qui sait... Si jamais je réalise mon rêve de devenir une écrivaine célèbre, je viendrai te rendre visite en France. Ce sera ma façon de te remercier pour ton amitié sincère... »
Son sourire s'élargit légèrement, teinté d'une lueur d'espoir pour l'avenir incertain qui les attendait tous les deux.
KoalaVolantLa demoiselle réprimait ses larmes, déterminée à conserver son image de senpaï impassible et forte.
Son étreinte était chaleureuse mais empreinte de tristesse, elle voulait transmettre tout son soutien à son kohaï à travers ce simple geste en vogue chez les occidentaux... Dans ce moment d'adieu, la japonaise se forçait à rester stoïque, même si son cœur se serrait de plus en plus douloureusement dans sa poitrine.
-« Tu vas me manquer... »
Mitsugu relâcha doucement son étreinte, détourna les yeux vers le sol pour dissimuler les larmes qui menaçaient de couler, puis elle murmura à Naoya d'une voix empreinte de tristesse et de regret.
-« J'aurais tellement voulu que ça se passe autrement... que je puisse faire plus... »
Son regard restait fixé au sol, comme si elle craignait que ses yeux ne trahissent ses émotions trop profondes. Dans le silence pesant de cet instant, son cœur était lourd de culpabilité et de remords. Elle se sentait comme une nouvelle fois défaillir, comme si elle avait encore échoué dans son parcours de vie, incapable de protéger ceux qui lui étaient chers.
Puis, la lycéenne esquissa un sourire amère en entendant la proposition de Naoya. Ses yeux reflétaient à la fois de la gratitude et de la tristesse alors qu'elle répondait d'une voix empreinte de détermination.
-« Merci, Naoya... Mais ma place est ici, au Japon. C'est là où sont mes racines, mes amis, ma vie... »
Elle marqua une pause, laissant ses mots flotter dans l'air avant de poursuivre avec un soupçon d'espoir dans la voix.
-« Mais qui sait... Si jamais je réalise mon rêve de devenir une écrivaine célèbre, je viendrai te rendre visite en France. Ce sera ma façon de te remercier pour ton amitié sincère... »
Son sourire s'élargit légèrement, teinté d'une lueur d'espoir pour l'avenir incertain qui les attendait tous les deux.
- InvitéInvité
Un départ difficile
Kazane
Je suis content qu’elle accepte le câlin que je lui propose et en profite également. Moi aussi, elle va me manquer. Énormément. Si je le pouvais, je ne partirais pas. Je resterai là malgré les difficultés. Pour elle, pour notre amitié, pour moi aussi puisque j’aime le Japon malgré tous ses défauts. Qu’est-ce qui n’a pas de défaut, de toute manière.
Je laisse Kazane se défaire de notre étreinte malgré que ce soit à contrecœur. J’aurais préféré profiter un peu plus de ce moment de complicité avec ma meilleure amie. Dire qu’il ne nous reste que très peu de temps avant que nous soyons séparés. La vie est vraiment injuste et cruelle quand elle décide de nous mettre face à des difficultés.
Ma proposition ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde. Pourtant, j’ai comme l’impression que quelque chose ne va pas. Je pensais qu’elle serait ravie de voyager en France… … Ah. Je comprends mieux. Je pense qu’il y a méprise. Me suis-je mal exprimé. Je lui souris gentiment et, alors qu’elle me promet de venir quand elle aura réussi en tant qu’écrivaine, je réponds en me voulant un poil taquin :
Je suis en train de me rendre compte que je me suis peut-être montré un peu insistant. Par gêne, je passe une main sur ma nuque. Je n’aime vraiment pas l’idée de partir du Japon. Malheureusement, en tant qu’enfant sous la tutelle de mes parents, je suis dans l’incapacité de leur désobéir éternellement. Puis, je sais qu’ils font ça en pensant à moi, en espérant le meilleur pour moi. Je déteste me sentir aussi impuissant…
C’est la vérité. Je ne suis pas forcément un fin lecteur. Pour autant, je sais apprécier une œuvre bien écrite et avec un sujet qui me touche. J’ai hâte de savoir ce que peut pondre Kazane comme livre et je lui souhaite de tout mon cœur de réussir ce qu’elle entreprendra.
Je laisse Kazane se défaire de notre étreinte malgré que ce soit à contrecœur. J’aurais préféré profiter un peu plus de ce moment de complicité avec ma meilleure amie. Dire qu’il ne nous reste que très peu de temps avant que nous soyons séparés. La vie est vraiment injuste et cruelle quand elle décide de nous mettre face à des difficultés.
Ma proposition ne tombe pas dans l’oreille d’une sourde. Pourtant, j’ai comme l’impression que quelque chose ne va pas. Je pensais qu’elle serait ravie de voyager en France… … Ah. Je comprends mieux. Je pense qu’il y a méprise. Me suis-je mal exprimé. Je lui souris gentiment et, alors qu’elle me promet de venir quand elle aura réussi en tant qu’écrivaine, je réponds en me voulant un poil taquin :
Je serais ravi d’être ami avec une star. Pour autant, je pensais qu’il nous serait possible de nous voir pendant nos vacances communes, par exemple, si le cœur t’en dit. Par exemple, il paraît que les Français sont en vacances d’été entre juillet et août. Cela nous donnerait un moment pour nous voir. Après, si l’idée te gêne, je peux comprendre aussi…
Je suis en train de me rendre compte que je me suis peut-être montré un peu insistant. Par gêne, je passe une main sur ma nuque. Je n’aime vraiment pas l’idée de partir du Japon. Malheureusement, en tant qu’enfant sous la tutelle de mes parents, je suis dans l’incapacité de leur désobéir éternellement. Puis, je sais qu’ils font ça en pensant à moi, en espérant le meilleur pour moi. Je déteste me sentir aussi impuissant…
J’ai hâte de lire tes écrits en tout cas.
C’est la vérité. Je ne suis pas forcément un fin lecteur. Pour autant, je sais apprécier une œuvre bien écrite et avec un sujet qui me touche. J’ai hâte de savoir ce que peut pondre Kazane comme livre et je lui souhaite de tout mon cœur de réussir ce qu’elle entreprendra.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 26■ Messages : 732■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 18 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Un départ difficile Avec Naoya Guyot
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Malgré son sourire rayonnant, les eaux du chagrin se cessent de monter dans le coeur de Kazane.
Une nouvelle personne qui disparait de son existence pour un moment qu'elle espère, temporaire...
Que faire de plus ? Que dire de plus ? Qu'aurait-elle pu faire de plus ?
Rien.
Il n'ya qu'elle ne puisse faire.
Mitsugu soupir, son sourir s'évanouit et recule d'un pas pour regarder Naoya dans son ensemble... Un pauvre adolescent chétif aux cheveux roux, une âme des plus belle mais qui ne s'est point épanouie au sein de Kobe High School àà cause de fauteur de troubles...
-« Peut-être... C'est loin la France et pour le moment, les finances ne sont pas au beau fixe... Mais dans un an ou deux, je pourrais peut-être venir le temps d'un été... »
Kazane regarda tristement Naoya dans les yeux, une lueur d'inquiétude dans son regard, et lui posa la question qui pesait sur son cœur.
-« Tu pars quand ? »
Ses mots étaient chargés d'une émotion contenue dénommée "mélancolie", un sentiment qui poursuivait Kazane depuis son arrivé à Kobe et qui ne cessait de croitre.
KoalaVolantUne nouvelle personne qui disparait de son existence pour un moment qu'elle espère, temporaire...
Que faire de plus ? Que dire de plus ? Qu'aurait-elle pu faire de plus ?
Rien.
Il n'ya qu'elle ne puisse faire.
Mitsugu soupir, son sourir s'évanouit et recule d'un pas pour regarder Naoya dans son ensemble... Un pauvre adolescent chétif aux cheveux roux, une âme des plus belle mais qui ne s'est point épanouie au sein de Kobe High School àà cause de fauteur de troubles...
-« Peut-être... C'est loin la France et pour le moment, les finances ne sont pas au beau fixe... Mais dans un an ou deux, je pourrais peut-être venir le temps d'un été... »
Kazane regarda tristement Naoya dans les yeux, une lueur d'inquiétude dans son regard, et lui posa la question qui pesait sur son cœur.
-« Tu pars quand ? »
Ses mots étaient chargés d'une émotion contenue dénommée "mélancolie", un sentiment qui poursuivait Kazane depuis son arrivé à Kobe et qui ne cessait de croitre.
- InvitéInvité
Un départ difficile
Kazane
Je suis triste de voir mon amie aussi peinée par mon départ. Je la comprends, moi non plus je ne souhaite pas la laisser en partant si loin. Et même si je lui propose des solutions, ce n’est rien en comparaison du temps que nous pourrions passer ensemble dans ce pays que nous aimons. J’ai l’impression d’être exilé pour une faute que je n’ai pas commise. Au moins, elle n’est pas contre l’idée de venir pendant les vacances d’été. Je verrais également pour potentiellement venir lui rendre visite également puisque je pourrais potentiellement passer certaines vacances chez mes parents, qui sait. J’aimerais vraiment que ce soit possible et lui faire la surprise. En tout cas, je verrais bien ce qu’il en est au moment venu…
La question qui peine encore plus est posée. Je grimace doucement et réponds d’une voix un peu cassée :
Sans m’en cacher, je soupire. Je ne veux vraiment pas m’en aller. Partir c’est donner raison à tous ceux qui pensent que j’ai pas ma place ici. Et, même sans ça, je n’avais vraiment pas envie de quitter le Japon. Quel enfer !
Je doute que Kazane veuille répondre à ma question vu ce que je suis en train de lui faire réaliser, mais je ne souhaite pas la laisser déprimer alors que je suis encore là. J’espère qu’on ne la laissera pas seule pendant mon absence. Je vais vraiment tout faire pour garder le contact à tout instant avec elle quoi qu’il arrive.
La question qui peine encore plus est posée. Je grimace doucement et réponds d’une voix un peu cassée :
Pendant les vacances d’été… Je vais rentrer chez mes parents pour faire mes valises puis ils vont me mettre dans l’avion pour que j’aille en France. Selon ma famille, mieux vaut que je parte tôt pour que je sois le mieux installé et le plus adapté à ma nouvelle vie en France avant de reprendre les cours, sans parler de toute l’administration à mettre en place pour l’année à venir…
Sans m’en cacher, je soupire. Je ne veux vraiment pas m’en aller. Partir c’est donner raison à tous ceux qui pensent que j’ai pas ma place ici. Et, même sans ça, je n’avais vraiment pas envie de quitter le Japon. Quel enfer !
Qu’as-tu prévu de faire pendant les vacances, toi ?
Je doute que Kazane veuille répondre à ma question vu ce que je suis en train de lui faire réaliser, mais je ne souhaite pas la laisser déprimer alors que je suis encore là. J’espère qu’on ne la laissera pas seule pendant mon absence. Je vais vraiment tout faire pour garder le contact à tout instant avec elle quoi qu’il arrive.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 310■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Junko les observe depuis une ou deux minutes déjà. Les deux jeunes papotent d'un sujet difficile, et les mots alignés par Naoya ont aussi eu du mal à percuter dans son propre cerveau. Il s'en va.
Ce fut court mais intense, entre les deux hommes. Jun aurait voulu faire en sorte qu'il puisse rester à Kobe, et développer leur lien. Depuis le premier jour, il y a quelque chose entre eux. Lui en tout cas, il a revu une partie de lui en Naoya. Il s'y est accroché, et finalement, il s'est attaché à l'adolescent. A force de passer du temps ensemble aussi... Il ne compte plus le nombre de fois où il est allé le chercher à la fin des cours pour papoter de tout et de rien jusqu'au club de karaté. Junko a toujours aimé passer du temps avec lui, malgré leur écart d'âge. Il y a sans aucun doute quelque chose de fraternel.« Yo ! » finit-il par saluer d'un geste de la main en s'approchant comme si de rien.
Junko leur fait un grand sourire. Il pousse un peu Kazane avec taquinerie et s'installe sur l'accoudoir de son fauteuil, dardant ses yeux bruns sur Naoya.« Ici ou en France, ça ne changera rien. » dit-il à l'attention du rouquin. Et si Junko est triste qu'il s'en aille, il n'a pour lui que son sourire habituel. « Et t'as intérêt de continuer le karaté là-bas. »
La menace est dite sur un ton léger d'humour, il cherche à détendre l'atmosphère et les émotions qui se cristallisent dans cette entrevue au goût d'adieu. Junko n'a pas les finances pour un voyage en France, il doute un jour de mettre les pieds là-bas, mais si Naoya décide de venir au japon, il espère que l'adolescent prendra le temps de venir le voir. S'il ne lui dit pas forcément, il ne lui souhaite que le meilleur, peu importe s'il continue de faire partie de sa vie ou non. Junko espère que son environnement sera propice à son épanouissement, et si ça doit se faire sans lui, il l'accepte.
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