- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 254■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Un crime, peut-être, mais bon, je plaide coupable malgré tout ! Ils sont trop mignons, je sais, je me répète. De toute façon, très vite, ce n’était plus franchement le sujet. Maintenant, le temps des confidences était venu, et bon sang, quelles confidences ! Je n’en revenais pas de découvrir ça ! Enfin, après tout, chacun trouve le bonheur où il peut.
J’écoutais Nissa me raconter comment elles s’étaient connues, le démarrage un peu stalkeur au départ, puis visiblement, une bonne entente derrière. J’étais assez surpris, mais en même temps, pas tant que ça. Soit Nissa avait réussi à littéralement toucher Maya au cœur… soit c’était tout simplement ma tronche qui ne lui revenait pas. Non, attend, il y avait l’histoire du port, ce n’était peut-être pas aussi simple. Je me disais que Nissa avait réellement de l’être l’exception.
J’écoutais sagement, sans interrompre, par politesse, curiosité, et… bah, je ne sais pas, surtout par curiosité. J’en apprenais un peu plus sur elle. Rapidement, elle en venait à raconter comment le couple s’était formé. Ah, l’alcool ! Partenaire à la fois avec le salon du mariage et celui du divorce. Je souriais avec amusement. Personnellement, ça m’était arrivé un peu avant d’être majeur… mais c’était un défi, j’étais vraiment très bourré… Bref, pas le moment pour mes propres dossiers. Sur ce coup, j’avais salué la patience et le calme de mon père qui m’avait accueilli le lendemain matin avec un bon coup de rock, les amplis à fond… Mon crâne avait résonné pendant une semaine. Une vibrante leçon sur le fait de boire avant l’âge légal. Voire boire tout court.
Nissa me demanda si je voulais étancher ma soif de curiosité. Oui, j’étais curieux, mais d’une certaine façon, content pour Maya et pour elle ! Je l’observai avant de prendre un des pains qu’elle avait avancés pour ensuite glisser l’assiette vers elle.
- Tu es bien lancée, ça serait bête de t’arrêter en si bon chemin ? Enfin, passe-moi quand même les détails de couples ! Ça ne me regarde pas et je sais comment ça fonctionne... enfin pas entre filles mais bref ! J'ai eu plusieurs copine déjà, donc tu te doute bien qu'on a pas fait que boire le thé.
Avant qu’elle ne reprenne malgré tout, j’avais eu le temps de manger un bout. Une fois que je pouvais à nouveau parler, j’ajoutai sur un ton plus détendu et serein.
- Après, j’avoue que Maya, je ne l’ai pas franchement cernée. De toute façon, je suis nul pour ça. Mais je pense qu’elle a de la chance de t’avoir, et vice versa. Je pense qu'elle a un bon fond, faut juste creuser un peu.
Puis, d’un coup, je traçai des lignes mentales entre différentes informations qu’elle avait laissé échapper par le passé. Son couple, ce n’était pas facile, c’est ce que j’avais compris dans le kayak la dernière fois, et tout à l’heure, elle m’avait parlé de peur, peut-être en faisant référence à la peur de perdre son couple. Sauf que normalement, on ne devrait pas ressentir cela si tout se passait bien. Je fronçai les sourcils un petit moment, preuve de l’effort mental, avant de dire.
- Mais… du coup, sans indiscrétion… tout n’est pas tout beau tout rose, c’est bien ça ? Enfin, non ! Vas-y, raconte-moi dans l’ordre que tu veux, je poserai mes questions après !
Je repris un morceau et l’observai avec un regard attentif.
J’écoutais Nissa me raconter comment elles s’étaient connues, le démarrage un peu stalkeur au départ, puis visiblement, une bonne entente derrière. J’étais assez surpris, mais en même temps, pas tant que ça. Soit Nissa avait réussi à littéralement toucher Maya au cœur… soit c’était tout simplement ma tronche qui ne lui revenait pas. Non, attend, il y avait l’histoire du port, ce n’était peut-être pas aussi simple. Je me disais que Nissa avait réellement de l’être l’exception.
J’écoutais sagement, sans interrompre, par politesse, curiosité, et… bah, je ne sais pas, surtout par curiosité. J’en apprenais un peu plus sur elle. Rapidement, elle en venait à raconter comment le couple s’était formé. Ah, l’alcool ! Partenaire à la fois avec le salon du mariage et celui du divorce. Je souriais avec amusement. Personnellement, ça m’était arrivé un peu avant d’être majeur… mais c’était un défi, j’étais vraiment très bourré… Bref, pas le moment pour mes propres dossiers. Sur ce coup, j’avais salué la patience et le calme de mon père qui m’avait accueilli le lendemain matin avec un bon coup de rock, les amplis à fond… Mon crâne avait résonné pendant une semaine. Une vibrante leçon sur le fait de boire avant l’âge légal. Voire boire tout court.
Nissa me demanda si je voulais étancher ma soif de curiosité. Oui, j’étais curieux, mais d’une certaine façon, content pour Maya et pour elle ! Je l’observai avant de prendre un des pains qu’elle avait avancés pour ensuite glisser l’assiette vers elle.
- Tu es bien lancée, ça serait bête de t’arrêter en si bon chemin ? Enfin, passe-moi quand même les détails de couples ! Ça ne me regarde pas et je sais comment ça fonctionne... enfin pas entre filles mais bref ! J'ai eu plusieurs copine déjà, donc tu te doute bien qu'on a pas fait que boire le thé.
Avant qu’elle ne reprenne malgré tout, j’avais eu le temps de manger un bout. Une fois que je pouvais à nouveau parler, j’ajoutai sur un ton plus détendu et serein.
- Après, j’avoue que Maya, je ne l’ai pas franchement cernée. De toute façon, je suis nul pour ça. Mais je pense qu’elle a de la chance de t’avoir, et vice versa. Je pense qu'elle a un bon fond, faut juste creuser un peu.
Puis, d’un coup, je traçai des lignes mentales entre différentes informations qu’elle avait laissé échapper par le passé. Son couple, ce n’était pas facile, c’est ce que j’avais compris dans le kayak la dernière fois, et tout à l’heure, elle m’avait parlé de peur, peut-être en faisant référence à la peur de perdre son couple. Sauf que normalement, on ne devrait pas ressentir cela si tout se passait bien. Je fronçai les sourcils un petit moment, preuve de l’effort mental, avant de dire.
- Mais… du coup, sans indiscrétion… tout n’est pas tout beau tout rose, c’est bien ça ? Enfin, non ! Vas-y, raconte-moi dans l’ordre que tu veux, je poserai mes questions après !
Je repris un morceau et l’observai avec un regard attentif.
- InvitéInvité
Junichi
Retrouvaille en tire-bouchon
24 Août
Un micro-cochon dans les bras, je laisse le tchuk tchuk s'imprimer dans mes oreilles. Le bruit ne couvre pas la voix de Juni, ni sa crainte des détails de couples. Comme si j'allais autant rentrer dans les détails. Et s'il savait, il ne dirait pas ça.
« Je suis d'accord avec toi, elle a un bon fond. »
Il me pose de nouvelles questions auxquelles je répondrai avec la suite de l'histoire avec Maya. Autant aller dans le bon sens, sans trop brûler d'étapes, même si j'en ai honte de certaines, maintenant avec le recul et l'acceptation de ce que je suis.
« Donc ouais, on s'est embrassé. J'ai paniqué, je suis rentrée seule à Kobe. Je me sentais mal, sale même d'avoir embrassé une fille, alors j'ai fait la morte quelques jours. »
Mes épaules s'affaissent.
« Heureusement j'ai deux meilleures amies et mon frère, qui sont formidables et qui m'ont aidée à m'accepter »
Le micro-cochon croquait le bouton qui tenait ma salopette. Toujours avec ce même bruit réconfortant.
« Quand j'me suis sentis mieux, j'ai emmené Maya à la piscine pour lui apprendre à nager. J'te jure, c'était un calvaire, comme au paddle pendant le voyage, mais au moins, là, elle m'a pas griffée, elle est juste tombée »
Je rigole nerveusement à ce souvenir, c'est compliqué de gérer les phobies, et les vices de Maya. Elle était tombée par sa faute, soi-disant en voulant me pousser pour rigoler. Ahaha, plouf dans ta face. J'ai arrêté d'essayer de comprendre.
« Le lendemain, dans sa chambre, je lui ai dit que ce n'était pas possible entre nous. Que ma famille me renierait, et d'autres raisons. Elle a tout essayé pour me faire changer d'avis... Et j'ai dit quelque chose horrible »
Je croque mon melon pan, en repensant à tout ça, le cœur en berne.
« "Tu sais quoi ? Oublie-moi. Rien que traîner avec toi, on risque de me prendre pour une lesbienne" »
Juni ne sait pas quel poison je suis en étant énervée, et j'espère qu'il n'en sera jamais témoin, et encore moins victime. Je mange une autre bouchée de chocolat, c'est presque aussi réconfortant que les micro-cochons.
« On a arrêté de se parler pendant deux mois. On est tombé ensemble pendant le jeu de Halloween qu'on a détesté à l'unisson. Fin bref, tu te feras un avis au prochain Halloween »
Un ramassis de pièces à passer où rien n'était vraiment effrayant, à part nous avoir fait attraper la crève, avec leur délire de neige et de pistolets à eau. Brrrr, rien que d'y repenser, ça me fait frissonner.
« On a recommencé à se fréquenter, en pensant avoir tourner la page. Pendant les vacances de Noël, au ski, Maya a failli me tuer sur une piste rouge. Et ensuite, à la rentrée de janvier, son plan c... pardon amie, m'a avoué les sentiments restant de Maya »
Je tords un peu mes doigts. Est-ce que j'en dis trop ?
« Et pouf, j'ai sauté dans le vide, au dortoir, je lui avoue mes sentiments par un sms – en grande timide que j'étais, et elle m'a forcée à le faire à voix haute. Et j'ai mis au point le couple officieux pour qu'on ait pas d'ennuis »
Je secoue négativement la tête.
« Et pendant 7 mois, notre couple a été un enfer complet avec un peu de haut, et beaucoup de bas »
J'ai envie de m'allonger à nouveau mais les petits monstres risqueraient de manger MON melan pan. Alors je reste le cul vissé au sol, à manger un peu tout ce qui passe à portée.
« Et encore, je ne t'ai pas parlé de ma meilleure amie qui déteste les couples, et qui te sort la probabilité de mourir à cause de ça »
C'est un miracle qu'on a réussi à trouver notre juste milieu. Tsu a Nolan, Hina a ses livres, et moi, j'ai Maya. Alors forcément, les cercles d'amis s'agrandissent, et ça peut devenir dur de squatter avec tout le monde sans en laisser de côté.
« Mais depuis deux semaines, ça va, on a fini par réussir à se comprendre et s'avouer des choses inavoués. On va adopter Michi, et partager la même chambre »
Mais je ne peux pas lui dire ce qui s'est passé il y a quelques jours. C'est à elle le faire si elle le souhaite, je n'ai aucune idée de la relation partagé avec Junichi. Tous les deux, on a tendance à ne pas parler des connaissances masculines.
« Là, en ce moment, je cherche des solutions pour mettre à bas sa misandrie. Et toi, comment tu l'as rencontré ? »
Melon pan fini, je me laisse tomber, assaillir.
code by emme« Je suis d'accord avec toi, elle a un bon fond. »
Il me pose de nouvelles questions auxquelles je répondrai avec la suite de l'histoire avec Maya. Autant aller dans le bon sens, sans trop brûler d'étapes, même si j'en ai honte de certaines, maintenant avec le recul et l'acceptation de ce que je suis.
« Donc ouais, on s'est embrassé. J'ai paniqué, je suis rentrée seule à Kobe. Je me sentais mal, sale même d'avoir embrassé une fille, alors j'ai fait la morte quelques jours. »
Mes épaules s'affaissent.
« Heureusement j'ai deux meilleures amies et mon frère, qui sont formidables et qui m'ont aidée à m'accepter »
Le micro-cochon croquait le bouton qui tenait ma salopette. Toujours avec ce même bruit réconfortant.
« Quand j'me suis sentis mieux, j'ai emmené Maya à la piscine pour lui apprendre à nager. J'te jure, c'était un calvaire, comme au paddle pendant le voyage, mais au moins, là, elle m'a pas griffée, elle est juste tombée »
Je rigole nerveusement à ce souvenir, c'est compliqué de gérer les phobies, et les vices de Maya. Elle était tombée par sa faute, soi-disant en voulant me pousser pour rigoler. Ahaha, plouf dans ta face. J'ai arrêté d'essayer de comprendre.
« Le lendemain, dans sa chambre, je lui ai dit que ce n'était pas possible entre nous. Que ma famille me renierait, et d'autres raisons. Elle a tout essayé pour me faire changer d'avis... Et j'ai dit quelque chose horrible »
Je croque mon melon pan, en repensant à tout ça, le cœur en berne.
« "Tu sais quoi ? Oublie-moi. Rien que traîner avec toi, on risque de me prendre pour une lesbienne" »
Juni ne sait pas quel poison je suis en étant énervée, et j'espère qu'il n'en sera jamais témoin, et encore moins victime. Je mange une autre bouchée de chocolat, c'est presque aussi réconfortant que les micro-cochons.
« On a arrêté de se parler pendant deux mois. On est tombé ensemble pendant le jeu de Halloween qu'on a détesté à l'unisson. Fin bref, tu te feras un avis au prochain Halloween »
Un ramassis de pièces à passer où rien n'était vraiment effrayant, à part nous avoir fait attraper la crève, avec leur délire de neige et de pistolets à eau. Brrrr, rien que d'y repenser, ça me fait frissonner.
« On a recommencé à se fréquenter, en pensant avoir tourner la page. Pendant les vacances de Noël, au ski, Maya a failli me tuer sur une piste rouge. Et ensuite, à la rentrée de janvier, son plan c... pardon amie, m'a avoué les sentiments restant de Maya »
Je tords un peu mes doigts. Est-ce que j'en dis trop ?
« Et pouf, j'ai sauté dans le vide, au dortoir, je lui avoue mes sentiments par un sms – en grande timide que j'étais, et elle m'a forcée à le faire à voix haute. Et j'ai mis au point le couple officieux pour qu'on ait pas d'ennuis »
Je secoue négativement la tête.
« Et pendant 7 mois, notre couple a été un enfer complet avec un peu de haut, et beaucoup de bas »
J'ai envie de m'allonger à nouveau mais les petits monstres risqueraient de manger MON melan pan. Alors je reste le cul vissé au sol, à manger un peu tout ce qui passe à portée.
« Et encore, je ne t'ai pas parlé de ma meilleure amie qui déteste les couples, et qui te sort la probabilité de mourir à cause de ça »
C'est un miracle qu'on a réussi à trouver notre juste milieu. Tsu a Nolan, Hina a ses livres, et moi, j'ai Maya. Alors forcément, les cercles d'amis s'agrandissent, et ça peut devenir dur de squatter avec tout le monde sans en laisser de côté.
« Mais depuis deux semaines, ça va, on a fini par réussir à se comprendre et s'avouer des choses inavoués. On va adopter Michi, et partager la même chambre »
Mais je ne peux pas lui dire ce qui s'est passé il y a quelques jours. C'est à elle le faire si elle le souhaite, je n'ai aucune idée de la relation partagé avec Junichi. Tous les deux, on a tendance à ne pas parler des connaissances masculines.
« Là, en ce moment, je cherche des solutions pour mettre à bas sa misandrie. Et toi, comment tu l'as rencontré ? »
Melon pan fini, je me laisse tomber, assaillir.
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 254■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
J'écoutais ma charmante fausse copine de promo me raconter l'histoire de son vrai couple avec sa vraie copine, qui ne faisait pas franchement des offres promotionnelles de sourires, de son côté. Bon, dans l'ensemble, il y avait des hauts et des bas, même si... ça me semblait vraiment être un démarrage un peu... disons chaotique. Mais mon avis, personnellement, je le gardais pour moi et ne le donnerais pas, car ce n'était pas respectueux, en un sens.
Concernant les couples homosexuels, j'avoue que je ne sais pas ce que la globalité du monde japonais en pense et je m'en moque, mais Nissa semblait venir d'une famille plus stricte que la mienne, alors oui, je pouvais comprendre son mal-être. Mon père était plus simpliste sur le sujet : il voyait juste deux individus qui avaient appris à s'aimer, trouvé une connexion... bref, y a plein de termes poétiques, mais voilà, si Maya lui plaisait et qu'elle faisait battre son cœur... Je pense que je lui aurais simplement dit "Fonce !".
Cela dit, j'apprenais au moins une chose, ou du moins une confirmation sur un doute que j'avais déjà. Maya ne savait pas nager, et je lâchai un "Ah !" de compréhension avant de dire :
- C'est pour ça qu'elle ne voulait pas aller dans l'eau... Je comprends mieux ! Enfin, je m'en doutais, mais je n'étais pas non plus sûr.
Je la laissais continuer, mangeant tranquillement avec un regard détendu. Ouille, elle lui a vraiment dit ça ? Ça fait... un peu mal quand même, et pour le coup, oui, c'était horrible. Cela dit, c'est souvent dans ce genre de situation qu'on en vient à turbiner du bocal à neurones deux fois plus que d'habitude et surtout... qu'on remet en question ses positions ! Nissa semblait être de ces personnes-là. Quoi qu'il en soit, il y eut un long moment de silence entre elle et une brève retrouvaille tout aussi chaotique.
Elles avaient fini par se reparler... Sans grande surprise, sinon elle ne seraient pas ensemble ! Ou alors ça serait le couple le plus bizarre du monde, du genre "On s'aime mais on ne se parle pas, se voit et on ne se connait pas". Si je n'avais pas été en pleine écoute, j'aurais probablement ri, mais pas là. Un petit sourire rapide, qui pouvait sûrement passer pour une forme de joie d'apprendre qu'elle redevenait proche petit à petit.
Maintenant, c'était un couple de 7 mois, visiblement pas le couple le plus modèle qui soit. En même temps, entre Maya qui n'est pas franchement la fille la plus sociable que j'ai vue et Nissa qui n'est pas franchement la fille la moins sociable que j'ai vue... Je voulais bien croire que ce n'était pas une route pavée d'arc-en-ciel et de rose. Sans oublier les "à côté", comme elle semblait bien le dire. Visiblement en hausse, comme les cours de la bourse, mais pour combien de temps ? Car visiblement, ça semblait rechuter assez vite d'après ce que j'en avais compris, et c'était probablement de là que venait cette "Peur !".
On en venait à la chute : donc, Maya détestait bien les hommes. Bon à savoir, même si bon, je n'étais pas grand fan des personnes qui faisaient de telles généralisations. Sauf que ne connaissant pas son histoire personnelle, je ne ferais aucun jugement ! Simplement, j'étais de ceux qui n'aimaient pas devoir assumer d'autres erreurs que les miennes.
- Eh bien, quelle histoire ! On pense avoir tout vu et pourtant !
Je souriais doucement. J'avoue que le passage quasi mortel du ski était sûrement le moment que j'avais le plus retenu, mais bon. Que dire ? Devais-je raconter ma rencontre avec Miss Lapine ou demander ?
- Franchement, j'aimerais faire un récit aussi passionnant que le tien, mais là, tu te doutes bien qu'on a eu droit à deux versions de Maya différentes. Mais... Je devrais peut-être t'expliquer pourquoi une personne comme Maya ne me fait pas peur. Je t'en parle ensuite... confidence pour confidence, si on peut dire. Et on débriefera de tout ça avec toute les infos des deux coté, ca te convient ? Parce que... je t'avoue qu'il me faut encore un petit moment pour intégrer tout ce que tu viens de me raconter.
Je soupirais doucement. Déjà, le dossier Maya... ensuite, on ressortirait l'autre dossier.
- Je l'ai rencontrée dans le parc. Elle avait perdu sa peluche, mais comme elle n'était pas franchement avare d'explications, j'ai compris qu'il s'agissait d'un animal. On l'a retrouvée et fin de l'histoire. Même si au départ, je prenais les remarques de Maya à la légère... enfin, remarque, j'ai toujours plus ou moins fait ça. Mais à force, tu dois me connaître assez pour savoir que je suis assez léger et ne m'offusque pas si facilement.
J'observais la jeune femme dans les yeux, avec un air paisible. Je n'éprouvais aucun ressentiment envers Maya, presque même de la pitié maintenant. Pas la pitié mauvaise, non ! Celle que l'on ressent quand on commence à comprendre que la personne ne devait pas être au mieux de sa forme.
- La deuxième fois, c'était après notre aventure dans les grottes. J'ai raccompagné mon camarade qui m'avait lâchement abandonné pour se prendre un râteau et sur le port, on a pu voir que des types, sûrement des personnes de la classe de Maya, l'embêtaient et ont jeté sa peluche à l'eau. Comme elle était plus que réticente, j'ai plongé... qu'on ne me dise pas que je ne me mouille pas pour votre couple !
Ouais, parce que les deux ! Les deux le même jour m'ont fait sauter à l'eau !
- Enfin, bref, j'ai sauvé son bien, son amour-propre et deux petites tortues de mer au passage, prises dans un filet avec le lapin. Maintenant, question à 100yens, tu crois que j'ai eu droit à un merci ?
Je riais sur la fin de ma phrases, c'était pas sérieux évidement et la reconnaissance des autres m'importait peu pour être honnête car le simple fait d'avoir aidé autrui me convenait. Ce n'était pas exactement ça dans le déroulé des évènements, mais bon... des détails. Je levais un doigt et lâchais la bombe sur un ton amusé.
- Pour être honnête, ma mère est pire que Maya sur certains points. Enfin, je ne crois pas qu'elle soit misandre, mais c'est une histoire un peu plus longue.
Là, on pouvait ouvrir le second dossier, mais j'attendais qu'elle digère déjà les infos de celui-ci.
Concernant les couples homosexuels, j'avoue que je ne sais pas ce que la globalité du monde japonais en pense et je m'en moque, mais Nissa semblait venir d'une famille plus stricte que la mienne, alors oui, je pouvais comprendre son mal-être. Mon père était plus simpliste sur le sujet : il voyait juste deux individus qui avaient appris à s'aimer, trouvé une connexion... bref, y a plein de termes poétiques, mais voilà, si Maya lui plaisait et qu'elle faisait battre son cœur... Je pense que je lui aurais simplement dit "Fonce !".
Cela dit, j'apprenais au moins une chose, ou du moins une confirmation sur un doute que j'avais déjà. Maya ne savait pas nager, et je lâchai un "Ah !" de compréhension avant de dire :
- C'est pour ça qu'elle ne voulait pas aller dans l'eau... Je comprends mieux ! Enfin, je m'en doutais, mais je n'étais pas non plus sûr.
Je la laissais continuer, mangeant tranquillement avec un regard détendu. Ouille, elle lui a vraiment dit ça ? Ça fait... un peu mal quand même, et pour le coup, oui, c'était horrible. Cela dit, c'est souvent dans ce genre de situation qu'on en vient à turbiner du bocal à neurones deux fois plus que d'habitude et surtout... qu'on remet en question ses positions ! Nissa semblait être de ces personnes-là. Quoi qu'il en soit, il y eut un long moment de silence entre elle et une brève retrouvaille tout aussi chaotique.
Elles avaient fini par se reparler... Sans grande surprise, sinon elle ne seraient pas ensemble ! Ou alors ça serait le couple le plus bizarre du monde, du genre "On s'aime mais on ne se parle pas, se voit et on ne se connait pas". Si je n'avais pas été en pleine écoute, j'aurais probablement ri, mais pas là. Un petit sourire rapide, qui pouvait sûrement passer pour une forme de joie d'apprendre qu'elle redevenait proche petit à petit.
Maintenant, c'était un couple de 7 mois, visiblement pas le couple le plus modèle qui soit. En même temps, entre Maya qui n'est pas franchement la fille la plus sociable que j'ai vue et Nissa qui n'est pas franchement la fille la moins sociable que j'ai vue... Je voulais bien croire que ce n'était pas une route pavée d'arc-en-ciel et de rose. Sans oublier les "à côté", comme elle semblait bien le dire. Visiblement en hausse, comme les cours de la bourse, mais pour combien de temps ? Car visiblement, ça semblait rechuter assez vite d'après ce que j'en avais compris, et c'était probablement de là que venait cette "Peur !".
On en venait à la chute : donc, Maya détestait bien les hommes. Bon à savoir, même si bon, je n'étais pas grand fan des personnes qui faisaient de telles généralisations. Sauf que ne connaissant pas son histoire personnelle, je ne ferais aucun jugement ! Simplement, j'étais de ceux qui n'aimaient pas devoir assumer d'autres erreurs que les miennes.
- Eh bien, quelle histoire ! On pense avoir tout vu et pourtant !
Je souriais doucement. J'avoue que le passage quasi mortel du ski était sûrement le moment que j'avais le plus retenu, mais bon. Que dire ? Devais-je raconter ma rencontre avec Miss Lapine ou demander ?
- Franchement, j'aimerais faire un récit aussi passionnant que le tien, mais là, tu te doutes bien qu'on a eu droit à deux versions de Maya différentes. Mais... Je devrais peut-être t'expliquer pourquoi une personne comme Maya ne me fait pas peur. Je t'en parle ensuite... confidence pour confidence, si on peut dire. Et on débriefera de tout ça avec toute les infos des deux coté, ca te convient ? Parce que... je t'avoue qu'il me faut encore un petit moment pour intégrer tout ce que tu viens de me raconter.
Je soupirais doucement. Déjà, le dossier Maya... ensuite, on ressortirait l'autre dossier.
- Je l'ai rencontrée dans le parc. Elle avait perdu sa peluche, mais comme elle n'était pas franchement avare d'explications, j'ai compris qu'il s'agissait d'un animal. On l'a retrouvée et fin de l'histoire. Même si au départ, je prenais les remarques de Maya à la légère... enfin, remarque, j'ai toujours plus ou moins fait ça. Mais à force, tu dois me connaître assez pour savoir que je suis assez léger et ne m'offusque pas si facilement.
J'observais la jeune femme dans les yeux, avec un air paisible. Je n'éprouvais aucun ressentiment envers Maya, presque même de la pitié maintenant. Pas la pitié mauvaise, non ! Celle que l'on ressent quand on commence à comprendre que la personne ne devait pas être au mieux de sa forme.
- La deuxième fois, c'était après notre aventure dans les grottes. J'ai raccompagné mon camarade qui m'avait lâchement abandonné pour se prendre un râteau et sur le port, on a pu voir que des types, sûrement des personnes de la classe de Maya, l'embêtaient et ont jeté sa peluche à l'eau. Comme elle était plus que réticente, j'ai plongé... qu'on ne me dise pas que je ne me mouille pas pour votre couple !
Ouais, parce que les deux ! Les deux le même jour m'ont fait sauter à l'eau !
- Enfin, bref, j'ai sauvé son bien, son amour-propre et deux petites tortues de mer au passage, prises dans un filet avec le lapin. Maintenant, question à 100yens, tu crois que j'ai eu droit à un merci ?
Je riais sur la fin de ma phrases, c'était pas sérieux évidement et la reconnaissance des autres m'importait peu pour être honnête car le simple fait d'avoir aidé autrui me convenait. Ce n'était pas exactement ça dans le déroulé des évènements, mais bon... des détails. Je levais un doigt et lâchais la bombe sur un ton amusé.
- Pour être honnête, ma mère est pire que Maya sur certains points. Enfin, je ne crois pas qu'elle soit misandre, mais c'est une histoire un peu plus longue.
Là, on pouvait ouvrir le second dossier, mais j'attendais qu'elle digère déjà les infos de celui-ci.
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Junichi
Retrouvaille en tire-bouchon
24 Août
Petit hochement de tête à sa remarque, elle ne déteste pas l'eau, elle l'exècre. Je ne sais même plus comment je l'ai appris. Peut-être était-ce me donnant la raison de sa misandrie, en partie ? Peu importe, ça ne change rien au final.
Après parlé autant, et mangé surtout, je délaisse un peu les micro-cochons, pour me lever, demandant au passage ce qui ferait plaisir à Juni comme boisson. La commande en tête, je vais voir une serveuse pour un Bubble Tea O'Milk, et un Milk-shake au chocolat pour le monsieur.
« T'façon, j'ai toujours trouvé ça bizarre, la différence de comportement avec les autres et moi. Mais okay, on fait ça ! »
Je l'écoute tranquillement me parler de sa rencontre avec Maya. Je ne peux que pouffer du nez en parlant d'animal pour qualifier Mr Lapin. Elle était tellement avare d'informations quand il faut parler au mec, qu'un jour, ça pourrait lui causer du tort.
Un autre hochement de tête sur comment il se comporte, et comment il pouvait être face à Maya. Il est probablement le plus à même à supporter la blonde quand elle est dans son mode « crevez-tous, toi aussi bouffon ! » avec des blagues ou des retournements de phrase.
Mes yeux ne quittent pas les siens tant qu'il me raconte tout ça. Mais les boissons arrivent, et nos regards se lâchent. À boire ! Je me jette sur mon Bubble Tea bourrait de sucre de cannes. La boisson me fait vraiment du bien, un petit shoot de sucre.
Il enchaîne sur leur deuxième rencontre, qui au fond, m'énerve vraiment. Ils ont de la chance ces petits merdeux que j'étais pas là parce que je leur aurais refait le portrait. Mais bref, Juni s'est comporté en héros, et a ramené Monsieur Lapin.
Je glisse un petit « Merci » en continuant de l'écouter. Un micro-cochon qui mange toujours le bouton de ma salopette, finit par le faire sauter. Heureusement, je suis habillée dessous, et clipse le bouton facilement.
En plus de tout ça, il m'explique avoir trouver deux petites tortues de mer, par conséquence, les a probablement remises à l'eau. Elle devrait lui être totalement redevables, mais comme il plaisante sur le billet de 100 yens, elle l'a probablement envoyer bouler.
« J'te remercie à sa place. Je ne sais pas comment elle aurait fait sans, et aurait probablement été dévastée »
Un peu comme maintenant.
« Mais ouais donc, deux fois, tu la sauves, deux fois, elle t'a fait la tronche ? C'est bien résumé ? »
Je peux pas m'empêcher de le regarder en me marrant.
« En vrai, t'es sa victime... ou peut-être son chevalier-servant ? À quand le prochain sauvetage ? »
Je la charrie mais me calme sur la phrase sur sa mère. Ah... j'espère pour lui qu'il n'ait pas le même genre que la mienne. Ou qu'elle ne soit pas plus aigrie non plus. On trouve souvent pire chez les autres qu'on a pas de chance sur les rolls de stat familiales.
« Tu veux goûter mon BBT avant de continuer ? Il est au thé noir, avec de la cassonade, du lait, de la crème et des boules de tapioca... Avoue, ça donne envie et ça met la pêche ! »
Je lui tends toute fière, comme un cadeau.
code by emmeAprès parlé autant, et mangé surtout, je délaisse un peu les micro-cochons, pour me lever, demandant au passage ce qui ferait plaisir à Juni comme boisson. La commande en tête, je vais voir une serveuse pour un Bubble Tea O'Milk, et un Milk-shake au chocolat pour le monsieur.
« T'façon, j'ai toujours trouvé ça bizarre, la différence de comportement avec les autres et moi. Mais okay, on fait ça ! »
Je l'écoute tranquillement me parler de sa rencontre avec Maya. Je ne peux que pouffer du nez en parlant d'animal pour qualifier Mr Lapin. Elle était tellement avare d'informations quand il faut parler au mec, qu'un jour, ça pourrait lui causer du tort.
Un autre hochement de tête sur comment il se comporte, et comment il pouvait être face à Maya. Il est probablement le plus à même à supporter la blonde quand elle est dans son mode « crevez-tous, toi aussi bouffon ! » avec des blagues ou des retournements de phrase.
Mes yeux ne quittent pas les siens tant qu'il me raconte tout ça. Mais les boissons arrivent, et nos regards se lâchent. À boire ! Je me jette sur mon Bubble Tea bourrait de sucre de cannes. La boisson me fait vraiment du bien, un petit shoot de sucre.
Il enchaîne sur leur deuxième rencontre, qui au fond, m'énerve vraiment. Ils ont de la chance ces petits merdeux que j'étais pas là parce que je leur aurais refait le portrait. Mais bref, Juni s'est comporté en héros, et a ramené Monsieur Lapin.
Je glisse un petit « Merci » en continuant de l'écouter. Un micro-cochon qui mange toujours le bouton de ma salopette, finit par le faire sauter. Heureusement, je suis habillée dessous, et clipse le bouton facilement.
En plus de tout ça, il m'explique avoir trouver deux petites tortues de mer, par conséquence, les a probablement remises à l'eau. Elle devrait lui être totalement redevables, mais comme il plaisante sur le billet de 100 yens, elle l'a probablement envoyer bouler.
« J'te remercie à sa place. Je ne sais pas comment elle aurait fait sans, et aurait probablement été dévastée »
Un peu comme maintenant.
« Mais ouais donc, deux fois, tu la sauves, deux fois, elle t'a fait la tronche ? C'est bien résumé ? »
Je peux pas m'empêcher de le regarder en me marrant.
« En vrai, t'es sa victime... ou peut-être son chevalier-servant ? À quand le prochain sauvetage ? »
Je la charrie mais me calme sur la phrase sur sa mère. Ah... j'espère pour lui qu'il n'ait pas le même genre que la mienne. Ou qu'elle ne soit pas plus aigrie non plus. On trouve souvent pire chez les autres qu'on a pas de chance sur les rolls de stat familiales.
« Tu veux goûter mon BBT avant de continuer ? Il est au thé noir, avec de la cassonade, du lait, de la crème et des boules de tapioca... Avoue, ça donne envie et ça met la pêche ! »
Je lui tends toute fière, comme un cadeau.
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 254■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Le temps des confidences, Nissa m'avait raconté un peu ou prou toute son aventure avec Maya, et autant dire que j'avais bu ses paroles. J'aimais bien savoir un peu les histoires des petits couples autour de moi, et pour le coup, je prenais clairement le train en marche en ayant quelques saisons de retard. Mais ce n'était pas grave, j'avais eu un récapitulatif perso et exclusif !
Elle avait fini par me remercier d'ailleurs en étendant ma petite blague, mais je hochai la tête avec un sourire détendu. Loin de moi l'idée d'agir de la sorte juste par besoin de reconnaissance. Je pense que n'importe qui en aurait fait autant, non ? Ou bien je suis le seul ?
Cela dit, je la reprenais sur un détail.
- Disons que... je l'ai aidée malgré elle. À l'écouter, j'aurais mieux fait "de me mêler de mes affaires !". Mais si elle est misandre, je me doute que ça a dû l'atteindre dans son amour-propre que je l'aide... Cela dit, je ne lui aurais pas franchement laissé le choix dans tous les cas.
Je riais doucement avant d'écouter la suite avec un regard amusé, pour ensuite dire.
- Euh ! Je ne compte pas franchement en sauveur de peluche à plein temps, moi ! Rends-moi service et demande-lui de lui mettre une laisse à l'avenir avant qu'elle la fasse tomber dans un puits définitivement.
Ouais, je ne sauterais pas dans un puits, ne faut pas rêver non plus. Le lapin finira par tenir compagnie au rat de Ratatouille et tant pis pour lui !
Nous passions ensuite commande pour avoir à boire. Enfin, Nissa s'en occupa en fausse petite copine modèle et je prenais un milkshake. Mais avant de pouvoir en boire, elle me proposa de goûter.
- D'accord, tiens, prends un peu du mien aussi.
Je lui tendis mon milkshake qui semblait avoir quand même quelques éclats de chocolat qui donnaient un peu plus de goût. Puis, après avoir goûté, je lâchai sur un ton un peu déçu :
- Ah, c'est drôle, j'aurais cru que c'était meilleur. Désolé, mon palais n'est pas assez raffiné pour ce genre de boisson, je crois.
Un petit sourire, et ensuite je pris deux petites secondes de réflexion en sirotant mon milkshake, bien meilleur. Un goût plus brut mais au combien savoureux. Je me lançais enfin sur un ton détendu, anormalement selon certains, mais au moins, il était clair que cette histoire ne m'avait pas atteint autant qu'elle aurait pu.
- Bon ! Déjà d'un, c'est assez violent, mais en réalité, pas tant que ça. Je parle pas mal de mon père, mais pas beaucoup de ma mère. Bah, tout simplement car je n'ai pas grand-chose à en dire. Elle a dû être une bonne mère, sûrement à une époque, à la lisière des limites de ma mémoire. Sauf qu'en cours de route, elle a changé du tout au tout. Son travail et son image sont devenus les seules choses ayant de l'importance pour elle.
Je sirotais encore un coup avant de reprendre sur un ton plus sérieux.
- Donc des parents divorcés et une mère qui m'accorde un peu de temps par-ci par-là pour pouvoir donner l'image qu'elle ne m'a pas complètement oublié, qu'elle se préoccupe de "Son fils unique !". Ça fait qu'à chaque fois que je la vois, j'ai droit à des remarques, des remontrances, des leçons de vie et j'en passe. Les mots gentils... connaît pas avec elle. Elle ne jure que par sa position, son grade, son rang, sa richesse... dont je profite sans scrupule pour mes études à Kobe en passant, mais elle me doit bien ça !
Je rigolais avec légèreté avant d'ajouter.
- Et tu peux me croire, elle n'y va pas avec le dos de la cuillère, même si on a le même sang ! Maya à côté est clairement un petit joueur. Attends, juste pour l'exemple, elle m'a envoyé chez le psy en pensant que nos différends venaient de mon côté et que j'avais un souci !
Je balançais ça comme on balance une bonne blague au coin d'un bar puis je l'observais avec un peu plus de sérieux.
- Enfin, du coup, j'ai de l'entraînement et ça depuis presque dix ans. C'est pour ça que Miss Lapine n'a aucune chance de me faire céder, aussi acerbe soit-elle. Mais comme ma mère, je ne pense pas qu'elle ait un mauvais fond, c'est peut-être juste qu'elle ne sait pas communiquer autrement... ou qu'elle ne veut pas se montrer faible en se dévoilant trop.
Et autant dire que j'étais très, très, trèèèèèèèèèèèès faible !
- Voilà, tu sais à peu près tout et... je crois que tu es la première à Kobe avec qui j'en parle.
Elle avait fini par me remercier d'ailleurs en étendant ma petite blague, mais je hochai la tête avec un sourire détendu. Loin de moi l'idée d'agir de la sorte juste par besoin de reconnaissance. Je pense que n'importe qui en aurait fait autant, non ? Ou bien je suis le seul ?
Cela dit, je la reprenais sur un détail.
- Disons que... je l'ai aidée malgré elle. À l'écouter, j'aurais mieux fait "de me mêler de mes affaires !". Mais si elle est misandre, je me doute que ça a dû l'atteindre dans son amour-propre que je l'aide... Cela dit, je ne lui aurais pas franchement laissé le choix dans tous les cas.
Je riais doucement avant d'écouter la suite avec un regard amusé, pour ensuite dire.
- Euh ! Je ne compte pas franchement en sauveur de peluche à plein temps, moi ! Rends-moi service et demande-lui de lui mettre une laisse à l'avenir avant qu'elle la fasse tomber dans un puits définitivement.
Ouais, je ne sauterais pas dans un puits, ne faut pas rêver non plus. Le lapin finira par tenir compagnie au rat de Ratatouille et tant pis pour lui !
Nous passions ensuite commande pour avoir à boire. Enfin, Nissa s'en occupa en fausse petite copine modèle et je prenais un milkshake. Mais avant de pouvoir en boire, elle me proposa de goûter.
- D'accord, tiens, prends un peu du mien aussi.
Je lui tendis mon milkshake qui semblait avoir quand même quelques éclats de chocolat qui donnaient un peu plus de goût. Puis, après avoir goûté, je lâchai sur un ton un peu déçu :
- Ah, c'est drôle, j'aurais cru que c'était meilleur. Désolé, mon palais n'est pas assez raffiné pour ce genre de boisson, je crois.
Un petit sourire, et ensuite je pris deux petites secondes de réflexion en sirotant mon milkshake, bien meilleur. Un goût plus brut mais au combien savoureux. Je me lançais enfin sur un ton détendu, anormalement selon certains, mais au moins, il était clair que cette histoire ne m'avait pas atteint autant qu'elle aurait pu.
- Bon ! Déjà d'un, c'est assez violent, mais en réalité, pas tant que ça. Je parle pas mal de mon père, mais pas beaucoup de ma mère. Bah, tout simplement car je n'ai pas grand-chose à en dire. Elle a dû être une bonne mère, sûrement à une époque, à la lisière des limites de ma mémoire. Sauf qu'en cours de route, elle a changé du tout au tout. Son travail et son image sont devenus les seules choses ayant de l'importance pour elle.
Je sirotais encore un coup avant de reprendre sur un ton plus sérieux.
- Donc des parents divorcés et une mère qui m'accorde un peu de temps par-ci par-là pour pouvoir donner l'image qu'elle ne m'a pas complètement oublié, qu'elle se préoccupe de "Son fils unique !". Ça fait qu'à chaque fois que je la vois, j'ai droit à des remarques, des remontrances, des leçons de vie et j'en passe. Les mots gentils... connaît pas avec elle. Elle ne jure que par sa position, son grade, son rang, sa richesse... dont je profite sans scrupule pour mes études à Kobe en passant, mais elle me doit bien ça !
Je rigolais avec légèreté avant d'ajouter.
- Et tu peux me croire, elle n'y va pas avec le dos de la cuillère, même si on a le même sang ! Maya à côté est clairement un petit joueur. Attends, juste pour l'exemple, elle m'a envoyé chez le psy en pensant que nos différends venaient de mon côté et que j'avais un souci !
Je balançais ça comme on balance une bonne blague au coin d'un bar puis je l'observais avec un peu plus de sérieux.
- Enfin, du coup, j'ai de l'entraînement et ça depuis presque dix ans. C'est pour ça que Miss Lapine n'a aucune chance de me faire céder, aussi acerbe soit-elle. Mais comme ma mère, je ne pense pas qu'elle ait un mauvais fond, c'est peut-être juste qu'elle ne sait pas communiquer autrement... ou qu'elle ne veut pas se montrer faible en se dévoilant trop.
Et autant dire que j'étais très, très, trèèèèèèèèèèèès faible !
- Voilà, tu sais à peu près tout et... je crois que tu es la première à Kobe avec qui j'en parle.
- InvitéInvité
Junichi
Retrouvaille en tire-bouchon
24 Août
Avec la misandrie de Maya, c'est vraiment difficile de passer à travers sa carapace de mauvaise foi, et d'acerbes répliques. Mais l'être coincée au point de dire adieu à Mr Lapin, elle l'est de plus en plus j'ai l'impression.
Expliquer de cette manière, je perds mon rire. C'est vraiment de pire en pire, hein ? Est-ce qu'il y a vraiment une porte de sortie à son mal-être ? Combien de temps va-t-elle faire la fière devant eux jusqu'à le regretter ? Si ça se trouve, elle se serait noyée en essayant de le récupérer...
« Merci de participer à l'attraction : Regarde, les mecs, c'est pas si pire. Je ferai attention à elle, mais si elle le tient en laisse, il risque de se salir, et Michi risque de faire sa toilette »
Quelle scène pathétique. Mais bref, les boissons !
« Avoue que t'as failli décéder à cause du sucre »
Je teste le sien, et pour moi, c'est rien de plus qu'un Milshake qu'on trouve partout, avec quelques brisures pour raffermir le goût. Je hausse les épaules en lui rendant.
« Mon palais est trop raffiné pour si peu de texture »
Allez ! C'est le moment d'écouter son histoire. Je me redresse un peu mieux, les mains à plat sur le sol derrière mon dos, et les micro-cochons dormant sur mes jambes avec le plaid. Le sujet, sa mère, je me doute déjà d'y voir des ressemblances avec la mienne.
Au moins, il a de la chance avec son père. Celui-ci a l'air adorable, et un peu maladroit avec les connaissances de son fils. Mais il est probablement une pâte. Quant à sa mère, c'est un écho de la mienne. Le travail et son image sont devenu les seules choses importantes pour elle.
Le divorce, un fléau pour les enfants, mais une délivrance pour certains. Je l'écoute me décrire les peu de fois où ils se voient et tout ce qui en découlent. Au moins, grâce à elle, il étudie ici et avec ça, on a pu se rencontrer.
« C'est si mal d'envoyer quelqu'un voir un psychologue ? C'est une marque d’inquiétude de sa part, non ? Au moins, t'as pu rencontrer la psy, elle est nice ! »
Sûrement qu'avec ses raisons à elle, c'est une mauvaise chose. Je me projette peut-être un peu trop avec Maya et moi, et la psychologue... Bref. Dix ans que ça dure ? Donc il l'a connu différente avant tout ça, avant tous ses reproches...
La mienne m'a bien pourrie pour ma prise de poids.
« Mais tu te souviens de comment elle était avant ? Il doit t'en rester des souvenirs positifs vu que tu devais avoir la dizaine quand elle a commencé à vriller ? »
Pour être franche, je garde les souvenirs de ma mère quand elle était encore aimante mais stricte ; les souvenirs complices ne seront jamais remplacés par les mauvais où elle est devenue amère, et à la poursuite de ce qu'elle voulait faire sans moi.
Après tout, je suis un accident.
« Je peux me faire une idée de tout ça, c'est devenu moins douloureux maintenant que c'est une habitude ? »
Forcément, je pense à mes parents. Mon père m'a reniée, ma mère a toujours pensé à ses mutations avant mon bien-être, mon frère est à l'autre bout du pays. Je me redresse pour attraper le Bubble Tea et trinquer avec lui :
« Kanpai aux parents inaptes ! Et merci de m'avoir confié tout ça, ça doit être facile tous les jours »
Allez un gros shoot de sucre pour tenir bon.
code by emmeExpliquer de cette manière, je perds mon rire. C'est vraiment de pire en pire, hein ? Est-ce qu'il y a vraiment une porte de sortie à son mal-être ? Combien de temps va-t-elle faire la fière devant eux jusqu'à le regretter ? Si ça se trouve, elle se serait noyée en essayant de le récupérer...
« Merci de participer à l'attraction : Regarde, les mecs, c'est pas si pire. Je ferai attention à elle, mais si elle le tient en laisse, il risque de se salir, et Michi risque de faire sa toilette »
Quelle scène pathétique. Mais bref, les boissons !
« Avoue que t'as failli décéder à cause du sucre »
Je teste le sien, et pour moi, c'est rien de plus qu'un Milshake qu'on trouve partout, avec quelques brisures pour raffermir le goût. Je hausse les épaules en lui rendant.
« Mon palais est trop raffiné pour si peu de texture »
Allez ! C'est le moment d'écouter son histoire. Je me redresse un peu mieux, les mains à plat sur le sol derrière mon dos, et les micro-cochons dormant sur mes jambes avec le plaid. Le sujet, sa mère, je me doute déjà d'y voir des ressemblances avec la mienne.
Au moins, il a de la chance avec son père. Celui-ci a l'air adorable, et un peu maladroit avec les connaissances de son fils. Mais il est probablement une pâte. Quant à sa mère, c'est un écho de la mienne. Le travail et son image sont devenu les seules choses importantes pour elle.
Le divorce, un fléau pour les enfants, mais une délivrance pour certains. Je l'écoute me décrire les peu de fois où ils se voient et tout ce qui en découlent. Au moins, grâce à elle, il étudie ici et avec ça, on a pu se rencontrer.
« C'est si mal d'envoyer quelqu'un voir un psychologue ? C'est une marque d’inquiétude de sa part, non ? Au moins, t'as pu rencontrer la psy, elle est nice ! »
Sûrement qu'avec ses raisons à elle, c'est une mauvaise chose. Je me projette peut-être un peu trop avec Maya et moi, et la psychologue... Bref. Dix ans que ça dure ? Donc il l'a connu différente avant tout ça, avant tous ses reproches...
La mienne m'a bien pourrie pour ma prise de poids.
« Mais tu te souviens de comment elle était avant ? Il doit t'en rester des souvenirs positifs vu que tu devais avoir la dizaine quand elle a commencé à vriller ? »
Pour être franche, je garde les souvenirs de ma mère quand elle était encore aimante mais stricte ; les souvenirs complices ne seront jamais remplacés par les mauvais où elle est devenue amère, et à la poursuite de ce qu'elle voulait faire sans moi.
Après tout, je suis un accident.
« Je peux me faire une idée de tout ça, c'est devenu moins douloureux maintenant que c'est une habitude ? »
Forcément, je pense à mes parents. Mon père m'a reniée, ma mère a toujours pensé à ses mutations avant mon bien-être, mon frère est à l'autre bout du pays. Je me redresse pour attraper le Bubble Tea et trinquer avec lui :
« Kanpai aux parents inaptes ! Et merci de m'avoir confié tout ça, ça doit être facile tous les jours »
Allez un gros shoot de sucre pour tenir bon.
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 254■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
À la vérité, je n'aurais jamais su dire si les mecs n'étaient pas si pires. Maya devait sûrement avoir vécu quelque chose d'assez gros pour développer ça, et... je n'étais pas psychologue. J'avais même trop vite mal à la tête pour comprendre quel cheminement psychique découlait de tout ça. Donc, je me contentais de faire comme d'habitude : traiter Maya comme elle était et l'embêter si l'occasion se présentait !
Dans tous les cas, je partageais un peu mon histoire. Il était vrai que la situation avec ma mère n'était pas simple, mais je serais hypocrite de dire que j'étais à plaindre. J'avais une mère, pas parfaite certes, mais là. Et l'avenir n'était jamais pleinement écrit, donc... on verra bien. Même si pour le coup, je jouais surtout la carte de l'égoïsme avant tout, en me concentrant sur mon avenir.
J'avais rigolé au passage sur le fait qu'elle rebondisse sur ma remarque.
- Bah écoute, je mangerais les trucs trop simples et je te laisse les trucs trop complexes alors ! Comme ça, pas de jaloux.
Puis j'écoutais ce qu'elle avait à me dire concernant ma petite tranche de vie résumée en quelques phrases. Évidemment, la psy avait réagi pareil, en supposant que ma mère s'était réellement inquiétée pour moi. Et même si je n'en étais pas sûr, elle avait quelque peu outrepassé son droit sur ce point-là, sans même m'en avertir. J'ajoutais donc, après avoir englouti un bouché de pain.
- Peut-être, peut-être pas. Mais jusqu'à la fin de mes études, c'est encore mon père qui prend ce genre de décision. Si elle voulait se préoccuper de moi, ne fallait-il déjà pas refuser la garde au moment du divorce ? C'est trop facile de faire valoir son rôle de mère quand ça l'arrange, sur un simple coup de tête. Si c'était réellement dans mon intérêt, elle aurait tout simplement pu m'en parler. "Hey Juni, est-ce que tu as des problèmes d'ordre mentaux ?". "Je suis ton fils, il va forcément me falloir plus que deux séances !" et sinon, oui elle est adorable, on s'est recroisait quelque fois en dehors de son bureau et franchement, j'en garde un très bon souvenir. Oh ! Info à vérifié, elle m'a avoué avoir découvert la fontaine de jouvence !
Je rigolais doucement. Si je devais vraiment avoir ce genre de soucis, alors elle n'y serait pas étrangère. Quoi qu'il en soit, pas de chance, tout allait bien pour moi. Et mon paternel, en guise de réponse, lui a envoyé une réservation prépayée chez un psy de Tokyo... J'aurais tellement, mais tellement voulu voir sa tête.
Il fallait maintenant faire revivre des souvenirs bien profonds.
- À une époque, ouais, elle était le genre mère aimante. J'étais déjà du genre à courir partout et, selon mon père, elle me canalisait, soignait mes bobos, me couchait tous les soirs et j'en passe. Franchement, c'est lointain pour moi. Par moments, j'ai même juste l'impression d'avoir rêvé cette vie. Et de toute façon, c'est du passé. Le jour où elle décidera d'ouvrir les yeux, elle aura peut-être besoin de nous, et l'erreur est humaine. Je pense... qu'elle a déjà payé le prix fort pour ses choix, inutile d'en rajouter de notre côté.
Ouais, j'étais assez direct sur ce point. Je ne voulais peut-être juste pas me faire du mal, ou un truc dans le genre. Ma mère était heureuse avec sa vie et on était heureux avec la nôtre. Point. C'est très bien comme ça, en réalité.
Je hochai simplement la tête à sa question, mais j'avais la sensation qu'elle n'était pas top. Des mauvaises pensées, il y avait peut-être autre chose que son couple qui la préoccupait. Instinctivement, je lâchais sur un ton désolé et un peu affolé, après avoir trinqué.
- Je suis désolé, si ce que j'ai dit t'a mise mal à l'aise. On parlait de toi à la base et c'était vraiment pour que tu comprennes pourquoi je me doute que Maya n'a pas un mauvais fond. Je pense même que c'est quelqu'un de très bien.
Et je l'observais avec un regard plus détendu, ayant intégré pleinement les infos. Je lâchais sur un ton songeur.
- Votre couple n'a pas été de tout repos, et sincèrement, je vous souhaite de voir le soleil un peu plus souvent derrière les nuages, si je peux le dire de façon imagée. Je ne vous ai pas vus ensemble, donc je n'ai pas vraiment d'idée sur votre dynamique de couple, mais j'ai un peu l'impression que le plus dur est passé.
Je souriais doucement, me retenant de tout avis déplacé sans qu'on me le demande. Je me contentais donc de dire juste mon ressenti. Elle avait peur, peur que ça ne tienne pas, peur qu'un nouveau nuage vienne à nouveau obscurcir le ciel de leur histoire... Ah, ça me rend presque poétique. Je l'observais avec un regard réconfortant et caressais un petit cochon qui s'était attaqué à ma chaussure, profitant de ma déconcentration.
- Puis, même s'il y a des nuages au-dessus de votre tête et que la situation ne semble pas brillante, rappelle-toi simplement que le soleil se trouve derrière... Oh puis zut avec les images, enfin tu comprends. Ce n'est pas parce que la situation semble compliquée qu'il n'y a pas de solution !
Dans tous les cas, je partageais un peu mon histoire. Il était vrai que la situation avec ma mère n'était pas simple, mais je serais hypocrite de dire que j'étais à plaindre. J'avais une mère, pas parfaite certes, mais là. Et l'avenir n'était jamais pleinement écrit, donc... on verra bien. Même si pour le coup, je jouais surtout la carte de l'égoïsme avant tout, en me concentrant sur mon avenir.
J'avais rigolé au passage sur le fait qu'elle rebondisse sur ma remarque.
- Bah écoute, je mangerais les trucs trop simples et je te laisse les trucs trop complexes alors ! Comme ça, pas de jaloux.
Puis j'écoutais ce qu'elle avait à me dire concernant ma petite tranche de vie résumée en quelques phrases. Évidemment, la psy avait réagi pareil, en supposant que ma mère s'était réellement inquiétée pour moi. Et même si je n'en étais pas sûr, elle avait quelque peu outrepassé son droit sur ce point-là, sans même m'en avertir. J'ajoutais donc, après avoir englouti un bouché de pain.
- Peut-être, peut-être pas. Mais jusqu'à la fin de mes études, c'est encore mon père qui prend ce genre de décision. Si elle voulait se préoccuper de moi, ne fallait-il déjà pas refuser la garde au moment du divorce ? C'est trop facile de faire valoir son rôle de mère quand ça l'arrange, sur un simple coup de tête. Si c'était réellement dans mon intérêt, elle aurait tout simplement pu m'en parler. "Hey Juni, est-ce que tu as des problèmes d'ordre mentaux ?". "Je suis ton fils, il va forcément me falloir plus que deux séances !" et sinon, oui elle est adorable, on s'est recroisait quelque fois en dehors de son bureau et franchement, j'en garde un très bon souvenir. Oh ! Info à vérifié, elle m'a avoué avoir découvert la fontaine de jouvence !
Je rigolais doucement. Si je devais vraiment avoir ce genre de soucis, alors elle n'y serait pas étrangère. Quoi qu'il en soit, pas de chance, tout allait bien pour moi. Et mon paternel, en guise de réponse, lui a envoyé une réservation prépayée chez un psy de Tokyo... J'aurais tellement, mais tellement voulu voir sa tête.
Il fallait maintenant faire revivre des souvenirs bien profonds.
- À une époque, ouais, elle était le genre mère aimante. J'étais déjà du genre à courir partout et, selon mon père, elle me canalisait, soignait mes bobos, me couchait tous les soirs et j'en passe. Franchement, c'est lointain pour moi. Par moments, j'ai même juste l'impression d'avoir rêvé cette vie. Et de toute façon, c'est du passé. Le jour où elle décidera d'ouvrir les yeux, elle aura peut-être besoin de nous, et l'erreur est humaine. Je pense... qu'elle a déjà payé le prix fort pour ses choix, inutile d'en rajouter de notre côté.
Ouais, j'étais assez direct sur ce point. Je ne voulais peut-être juste pas me faire du mal, ou un truc dans le genre. Ma mère était heureuse avec sa vie et on était heureux avec la nôtre. Point. C'est très bien comme ça, en réalité.
Je hochai simplement la tête à sa question, mais j'avais la sensation qu'elle n'était pas top. Des mauvaises pensées, il y avait peut-être autre chose que son couple qui la préoccupait. Instinctivement, je lâchais sur un ton désolé et un peu affolé, après avoir trinqué.
- Je suis désolé, si ce que j'ai dit t'a mise mal à l'aise. On parlait de toi à la base et c'était vraiment pour que tu comprennes pourquoi je me doute que Maya n'a pas un mauvais fond. Je pense même que c'est quelqu'un de très bien.
Et je l'observais avec un regard plus détendu, ayant intégré pleinement les infos. Je lâchais sur un ton songeur.
- Votre couple n'a pas été de tout repos, et sincèrement, je vous souhaite de voir le soleil un peu plus souvent derrière les nuages, si je peux le dire de façon imagée. Je ne vous ai pas vus ensemble, donc je n'ai pas vraiment d'idée sur votre dynamique de couple, mais j'ai un peu l'impression que le plus dur est passé.
Je souriais doucement, me retenant de tout avis déplacé sans qu'on me le demande. Je me contentais donc de dire juste mon ressenti. Elle avait peur, peur que ça ne tienne pas, peur qu'un nouveau nuage vienne à nouveau obscurcir le ciel de leur histoire... Ah, ça me rend presque poétique. Je l'observais avec un regard réconfortant et caressais un petit cochon qui s'était attaqué à ma chaussure, profitant de ma déconcentration.
- Puis, même s'il y a des nuages au-dessus de votre tête et que la situation ne semble pas brillante, rappelle-toi simplement que le soleil se trouve derrière... Oh puis zut avec les images, enfin tu comprends. Ce n'est pas parce que la situation semble compliquée qu'il n'y a pas de solution !
- InvitéInvité
Junichi
Retrouvaille en tire-bouchon
24 Août
Eh bien, s'il veut renoncer tout qui sort un peu du lot, c'est son choix. Sauf que si ça m'empêche de manger les trucs de gros, ça va me rendre triste.
« Pas de jaloux, mais on pourra goûter le plat de l'autre ? »
Je l'écoute Juni parler avec fermeté de sa mère et de ses choix, je croque la fin de mon melon pan au chocolat. Je me lèche les doigts alors qu'il m'explique les raisons contradictoires avec l’inquiétude de sa mère :
« Peut-être qu'elle n'a pas voulu ta garde en sachant qu'avec elle, tu ne profiterai pas »
Mon père n'a pas pris la garde parce que ça aurait crée un drama, sa femme à cette époque l'aurait probablement assassiné, mais au moins, j'aurais pu connaître mon frère plus tôt. Et ça, ça n'a pas du tout de prix, j'aurais été prête d'être le vilain petit canard si ça voulait dire être avec lui.
« J'ai eu un psychologue qui a démêlé un problème pour moi, donc crois-moi, les psychologues ça ne veut pas forcément dire maladie mentale. Mais une aide extérieur dont on pourrait avoir besoin »
Je rigole à sa remarque sur la fontaine de jouvence...
« Ça expliquerait comment elle est toujours aussi belle la trentaine entamée »
Je l'attrape sur le sujet de son enfance, il en parle comme si c'était trop vague pour s'en souvenir. Je trouve ça dommage de renier les anciens souvenirs positifs avec sa mère, au lieu d'en faire une sorte de rêve lointain et inaccessible.
« J'peux te comprendre, mais garder les bons souvenirs par-dessus les mauvais, ça peut vraiment faire du bien... comme après une rupture. »
C'est ce que je fais avec mère. Pour ne pas lui en vouloir, pour voir ses anciens bon côtés, et les bons souvenirs qu'on a partagé. Rien que d'y penser, ça me fait sourire, alors s'il était capable de garder un tout petit de bonnes choses, ça pourrait aider.
« Oh non non, tu ne m'as pas mise mal à l'aise. Je pensais juste à ma propre famille et ses travers »
Je souris à ses comparaisons avec le soleil, et les nuages qui couvrent notre couple. Je comprends totalement ce qu'il veut dire.
« On va presque quitter Tsuyu pour les jours ensoleillés qui viennent après ! »
Avec l'agression, le mauvais temps perdure.
code by emme« Pas de jaloux, mais on pourra goûter le plat de l'autre ? »
Je l'écoute Juni parler avec fermeté de sa mère et de ses choix, je croque la fin de mon melon pan au chocolat. Je me lèche les doigts alors qu'il m'explique les raisons contradictoires avec l’inquiétude de sa mère :
« Peut-être qu'elle n'a pas voulu ta garde en sachant qu'avec elle, tu ne profiterai pas »
Mon père n'a pas pris la garde parce que ça aurait crée un drama, sa femme à cette époque l'aurait probablement assassiné, mais au moins, j'aurais pu connaître mon frère plus tôt. Et ça, ça n'a pas du tout de prix, j'aurais été prête d'être le vilain petit canard si ça voulait dire être avec lui.
« J'ai eu un psychologue qui a démêlé un problème pour moi, donc crois-moi, les psychologues ça ne veut pas forcément dire maladie mentale. Mais une aide extérieur dont on pourrait avoir besoin »
Je rigole à sa remarque sur la fontaine de jouvence...
« Ça expliquerait comment elle est toujours aussi belle la trentaine entamée »
Je l'attrape sur le sujet de son enfance, il en parle comme si c'était trop vague pour s'en souvenir. Je trouve ça dommage de renier les anciens souvenirs positifs avec sa mère, au lieu d'en faire une sorte de rêve lointain et inaccessible.
« J'peux te comprendre, mais garder les bons souvenirs par-dessus les mauvais, ça peut vraiment faire du bien... comme après une rupture. »
C'est ce que je fais avec mère. Pour ne pas lui en vouloir, pour voir ses anciens bon côtés, et les bons souvenirs qu'on a partagé. Rien que d'y penser, ça me fait sourire, alors s'il était capable de garder un tout petit de bonnes choses, ça pourrait aider.
« Oh non non, tu ne m'as pas mise mal à l'aise. Je pensais juste à ma propre famille et ses travers »
Je souris à ses comparaisons avec le soleil, et les nuages qui couvrent notre couple. Je comprends totalement ce qu'il veut dire.
« On va presque quitter Tsuyu pour les jours ensoleillés qui viennent après ! »
Avec l'agression, le mauvais temps perdure.
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 254■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Je hochai la tête à sa remarque, bien sûr qu'on goûte, c'est quand même la base ça ! Si on ne goûte pas les plats, comment savoir si on les aime ou non ? Donc, ouais, si elle me laisse goûter ce qu'elle mange, je ne dirais jamais non, et ma main au feu qu'elle en fera tout autant ! Bon, là, j'avoue que je ne prends pas trop de risque quand même.
J'aurais bien aimé être d'accord avec elle au sujet de la garde, mais s'il y avait un truc qu'il fallait laisser à ma mère, c'est qu'elle était honnête. Jamais elle ne m'avait menti, ni fait des choses dans mon dos comme le coup de la psychologue – ça oui, mais en face, jamais ! Non, elle n'avait pas voulu la garde parce que ça l'obligerait à sacrifier un peu de son temps pour s'occuper de moi.
- Il n'y a qu'elle qui le sait ça.
Ouais, autant éluder. De toute façon, je ne pouvais pas franchement prétendre être la conscience des autres. Sorte de petit criquet Jumini perché sur l'épaule à susurrer la bonne chose à faire ou à dire : « Écoute ton cœur ! » et tout ce tralala, ce n'est pas franchement moi. Pourquoi je pense à ça d'ailleurs ? Ah oui, parce que je ne peux pas être dans la tête de ma mère et sur ce point... bah j'ai peut-être de la chance !
Je n'ai jamais dit maladie mentale, mais problème d'ordre mental. Même si je ne savais pas trop ce qu'était un psychologue avant de connaître Beck, c'est quand même pour démêler ce genre de soucis qu'ils sont là. Par l'écoute, principalement. Les maladies mentales, j'avais bien compris que c'était tout autre chose. J'avouai sur un ton détendu :
- T'en fais pas, j'ai bien compris que ce n'était pas lié aux maladies mentales. J'ai parlé de problème mental et c'est un peu pour ça les psychologues... Les maladies, c'est plus les psychiatres, de ce que j'ai compris. Enfin, voilà, je n'ai jamais pensé qu'une personne qui pouvait aller chez un psychologue avait forcément une maladie mentale. Parfois, je suis pas aussi idiot que j'en ai l'air !
Je lui souriais légèrement. J'avais bien compris ce qu'elle voulait dire, mais je le savais déjà à la base, même si bon, on pouvait toujours faire ce raccourci mentalement parfois. J'ajoutai en riant.
- Je suis plus tombé dans le piège de croire qu'un psychologue était un vieux papy en costard ou pull de grand-père affalé dans son fauteuil derrière un bureau avec les doigts croisés. Je ne te dis pas ma surprise quand j'ai vu la psy et quand je lui ai avoué, c'est parti de là le délire !
Aucune gêne, ni honte, c'était tout moi. Cela dit, je n'étais pas forcément d'accord avec la suite. Garder les bons souvenirs était effectivement une bonne chose, ça je ne pouvais pas le nier, mais il ne fallait pas occulter les mauvais pour autant, sans quoi on oubliait certaines choses. Je pense qu'il faut trouver un équilibre et avoir une juste vision d'autrui sur ce point. J'avouai sur un ton un peu plus sérieux :
- Je suppose qu'on est tous un peu différents sur ce point. Personnellement, je ne vois aucun mal à garder les mauvais au même niveau que les bons. Comme pour une rupture, il ne faut pas oublier les raisons qui ont amené ladite rupture, sans quoi on peut commettre la même erreur une seconde fois. Mais faut pas non plus tomber dans le ressentiment permanent, bien sûr ! Je dis juste qu'à trop vouloir voir le bon côté, on peut aussi tomber dans un autre piège qui est tout aussi dangereux.
Je souriais avant de me redresser vers l'arrière pour m'étirer un peu en lâchant.
- Quand tu as un piano qui est désaccordé, tu ne vas pas y jouer en te convainquant que la musique est belle. Mais si tu acceptes que les notes soient faussées, tu peux trouver un angle plus propice pour créer une mélodie harmonieuse. C'est un peu comme dans la vie : accepter les mauvais côtés des choses, c'est aussi une façon d'avancer. Et c'est ce que je veux faire avec ma mère : l'accepter comme elle est, et ne pas la convaincre de ce qu'elle n'est pas.
Bon voilà, c'était l'instant maturité du moment. Et lorsqu'un cochon passa à côté pour le sentir, la main posée au sol, j'avoue que je ne pus m'empêcher de le caresser. Elle me parla du beau temps et cela semblait encourageant en un sens pour elle. Je proposais sur un ton plus détendu en câlinant la petite bête :
- Si jamais tu as besoin, maintenant, tu sais que je suis là pour écouter et pour aider. N'hésite surtout pas ! C'est ça les amis, après tout ! Puis, au pire, même s'il n'y a pas de soucis, ça sera toujours un plaisir de se perdre dans une grotte avec toi !
J'aurais bien aimé être d'accord avec elle au sujet de la garde, mais s'il y avait un truc qu'il fallait laisser à ma mère, c'est qu'elle était honnête. Jamais elle ne m'avait menti, ni fait des choses dans mon dos comme le coup de la psychologue – ça oui, mais en face, jamais ! Non, elle n'avait pas voulu la garde parce que ça l'obligerait à sacrifier un peu de son temps pour s'occuper de moi.
- Il n'y a qu'elle qui le sait ça.
Ouais, autant éluder. De toute façon, je ne pouvais pas franchement prétendre être la conscience des autres. Sorte de petit criquet Jumini perché sur l'épaule à susurrer la bonne chose à faire ou à dire : « Écoute ton cœur ! » et tout ce tralala, ce n'est pas franchement moi. Pourquoi je pense à ça d'ailleurs ? Ah oui, parce que je ne peux pas être dans la tête de ma mère et sur ce point... bah j'ai peut-être de la chance !
Je n'ai jamais dit maladie mentale, mais problème d'ordre mental. Même si je ne savais pas trop ce qu'était un psychologue avant de connaître Beck, c'est quand même pour démêler ce genre de soucis qu'ils sont là. Par l'écoute, principalement. Les maladies mentales, j'avais bien compris que c'était tout autre chose. J'avouai sur un ton détendu :
- T'en fais pas, j'ai bien compris que ce n'était pas lié aux maladies mentales. J'ai parlé de problème mental et c'est un peu pour ça les psychologues... Les maladies, c'est plus les psychiatres, de ce que j'ai compris. Enfin, voilà, je n'ai jamais pensé qu'une personne qui pouvait aller chez un psychologue avait forcément une maladie mentale. Parfois, je suis pas aussi idiot que j'en ai l'air !
Je lui souriais légèrement. J'avais bien compris ce qu'elle voulait dire, mais je le savais déjà à la base, même si bon, on pouvait toujours faire ce raccourci mentalement parfois. J'ajoutai en riant.
- Je suis plus tombé dans le piège de croire qu'un psychologue était un vieux papy en costard ou pull de grand-père affalé dans son fauteuil derrière un bureau avec les doigts croisés. Je ne te dis pas ma surprise quand j'ai vu la psy et quand je lui ai avoué, c'est parti de là le délire !
Aucune gêne, ni honte, c'était tout moi. Cela dit, je n'étais pas forcément d'accord avec la suite. Garder les bons souvenirs était effectivement une bonne chose, ça je ne pouvais pas le nier, mais il ne fallait pas occulter les mauvais pour autant, sans quoi on oubliait certaines choses. Je pense qu'il faut trouver un équilibre et avoir une juste vision d'autrui sur ce point. J'avouai sur un ton un peu plus sérieux :
- Je suppose qu'on est tous un peu différents sur ce point. Personnellement, je ne vois aucun mal à garder les mauvais au même niveau que les bons. Comme pour une rupture, il ne faut pas oublier les raisons qui ont amené ladite rupture, sans quoi on peut commettre la même erreur une seconde fois. Mais faut pas non plus tomber dans le ressentiment permanent, bien sûr ! Je dis juste qu'à trop vouloir voir le bon côté, on peut aussi tomber dans un autre piège qui est tout aussi dangereux.
Je souriais avant de me redresser vers l'arrière pour m'étirer un peu en lâchant.
- Quand tu as un piano qui est désaccordé, tu ne vas pas y jouer en te convainquant que la musique est belle. Mais si tu acceptes que les notes soient faussées, tu peux trouver un angle plus propice pour créer une mélodie harmonieuse. C'est un peu comme dans la vie : accepter les mauvais côtés des choses, c'est aussi une façon d'avancer. Et c'est ce que je veux faire avec ma mère : l'accepter comme elle est, et ne pas la convaincre de ce qu'elle n'est pas.
Bon voilà, c'était l'instant maturité du moment. Et lorsqu'un cochon passa à côté pour le sentir, la main posée au sol, j'avoue que je ne pus m'empêcher de le caresser. Elle me parla du beau temps et cela semblait encourageant en un sens pour elle. Je proposais sur un ton plus détendu en câlinant la petite bête :
- Si jamais tu as besoin, maintenant, tu sais que je suis là pour écouter et pour aider. N'hésite surtout pas ! C'est ça les amis, après tout ! Puis, au pire, même s'il n'y a pas de soucis, ça sera toujours un plaisir de se perdre dans une grotte avec toi !
- InvitéInvité
Junichi
Retrouvaille en tire-bouchon
24 Août
Yeah, on va en goûter des plats, parce que je ne suis pas prête à le lâcher ce garçon ! Il est cool, dit les choses comme elles sont sans tortiller des fesses, et en plus, c'est un condensé de bonne humeur. Vu qu'en plus, il connaît Maya, on pourra peut-être même faire une sortie à trois !
Sur ce qu'il dit sur la décision de sa mère, ça me fait baisser la tête. Évidemment, on ne peut totalement savoir ce qui l'a poussé à laisser la garde de Juni à son père. Une noble cause ou de l'égoïsme à l'état pur ? Toute cette histoire d'argent.
« Merde, désolée, j'avais vraiment mal compris. Les psychiatres, ils s'occupent de prescrire les médicaments, alors que les psychologues gèrent les problèmes, et découvrent les maladies possibles »
Une amie m'avait expliqué que les entretiens avec sa psychiatre durait, même pas dix minutes, mais juste le temps de lui prescrire ce qu'elle était censé prendre. C'est pour ça qu'il vaut mieux tourner dans le même milieu pour qu'ils se complètent bien.
« Aha ! C'est un truc de psychologue new age. Celui d'avant était une beau gosse japonais au torse musclé, avec une magnifique barbe. Je pense que beaucoup doivent lui envier une telle pilosité ! »
Plus rien ne m'étonne dans cette lycée/université, c'est un repère à belles personnes, aussi bien physique et mental ! Y avait qu'à voir Kawaguchi-san pour réaliser à quel point le staff contenait des fleurs rares, aussi belle que pédagogue.
Et les élèves... Il y a toutes les couleurs de cheveux sur ce campus. Blanc, bleu foncé, vert... Des traits fins, sans acné, des musclés, des jolis formes à faire tourner les regards. Il y a tout de même des randoms, et j'ai la chance - ? - d'en fait partie.
Bref je m'égare.
« Hum. On peut mettre en premier plan les bons souvenirs, et rangés juste derrière les mauvais moments, pour ne pas tomber dans le piège, mais faut aussi laisser la deuxième chance à quelqu'un, non ? »
La comparaison avec le piano me laisse sans voix. Avec ses quelques mots, je peux entrevoir la vision de Juni sur les sentiments et relations dissonantes. Même s'il y a quelque chose de beau, de mature, à ce qu'il me dit, je ne tombe pas dedans.
« C'est très beau ce que tu viens de dire, avoue, tu t'es entraîné à la réciter ! Enfin. T'as probablement raison »
Je pique un donuts avec une rasade de Bubble Tea.
« Peut-être suis-je trop naïve. Mais tenir en retrait les mauvais souvenirs pour faire briller encore plus les bons souvenirs, c'est important. Combien de relations se sont éteintes, parce que le cœur peiné, a soufflé trop tôt la bougie qui l'éclairait ? »
Wah, ouais, j'ai pas l'éloquence de Juni moi, laissez moi tranquille les pensées honteuses. Quoi qu'il arrive, je pense pas qu'on tombera d'accord avec sa vision, et la mienne. Sans cet état d'esprit, je ne serais déjà plus avec Maya.
« Un jour, je te parlerai de ma famille ! Mais d'ici là, toi aussi, tu peux venir te confier si tu en as le besoin. Ou juste chill dans un canot de sauvetage... enfin tout pareil quoi, bro »
Je lève le poing pour faire un check poto.
code by emmeSur ce qu'il dit sur la décision de sa mère, ça me fait baisser la tête. Évidemment, on ne peut totalement savoir ce qui l'a poussé à laisser la garde de Juni à son père. Une noble cause ou de l'égoïsme à l'état pur ? Toute cette histoire d'argent.
« Merde, désolée, j'avais vraiment mal compris. Les psychiatres, ils s'occupent de prescrire les médicaments, alors que les psychologues gèrent les problèmes, et découvrent les maladies possibles »
Une amie m'avait expliqué que les entretiens avec sa psychiatre durait, même pas dix minutes, mais juste le temps de lui prescrire ce qu'elle était censé prendre. C'est pour ça qu'il vaut mieux tourner dans le même milieu pour qu'ils se complètent bien.
« Aha ! C'est un truc de psychologue new age. Celui d'avant était une beau gosse japonais au torse musclé, avec une magnifique barbe. Je pense que beaucoup doivent lui envier une telle pilosité ! »
Plus rien ne m'étonne dans cette lycée/université, c'est un repère à belles personnes, aussi bien physique et mental ! Y avait qu'à voir Kawaguchi-san pour réaliser à quel point le staff contenait des fleurs rares, aussi belle que pédagogue.
Et les élèves... Il y a toutes les couleurs de cheveux sur ce campus. Blanc, bleu foncé, vert... Des traits fins, sans acné, des musclés, des jolis formes à faire tourner les regards. Il y a tout de même des randoms, et j'ai la chance - ? - d'en fait partie.
Bref je m'égare.
« Hum. On peut mettre en premier plan les bons souvenirs, et rangés juste derrière les mauvais moments, pour ne pas tomber dans le piège, mais faut aussi laisser la deuxième chance à quelqu'un, non ? »
La comparaison avec le piano me laisse sans voix. Avec ses quelques mots, je peux entrevoir la vision de Juni sur les sentiments et relations dissonantes. Même s'il y a quelque chose de beau, de mature, à ce qu'il me dit, je ne tombe pas dedans.
« C'est très beau ce que tu viens de dire, avoue, tu t'es entraîné à la réciter ! Enfin. T'as probablement raison »
Je pique un donuts avec une rasade de Bubble Tea.
« Peut-être suis-je trop naïve. Mais tenir en retrait les mauvais souvenirs pour faire briller encore plus les bons souvenirs, c'est important. Combien de relations se sont éteintes, parce que le cœur peiné, a soufflé trop tôt la bougie qui l'éclairait ? »
Wah, ouais, j'ai pas l'éloquence de Juni moi, laissez moi tranquille les pensées honteuses. Quoi qu'il arrive, je pense pas qu'on tombera d'accord avec sa vision, et la mienne. Sans cet état d'esprit, je ne serais déjà plus avec Maya.
« Un jour, je te parlerai de ma famille ! Mais d'ici là, toi aussi, tu peux venir te confier si tu en as le besoin. Ou juste chill dans un canot de sauvetage... enfin tout pareil quoi, bro »
Je lève le poing pour faire un check poto.
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 254■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Il fallait bien admettre que cette journée avait été assez surprenante, mais j'étais content d'avoir pu en apprendre un peu plus sur Nissa et au passage sur Maya, même si cette dernière n'avait pas été des plus tendres avec moi. Enfin, je ne lui en tenais pas rigueur, simplement je comprenais mieux la réaction des autres de sa classe. Sans les défendre, si elle était comme ça avec tous les garçons, elle allait forcément s'attirer leur animosité et rapidement une boucle s'enclencherait. Cependant, elle ne semblait pas non plus faire d'efforts pour se sortir de ça. J'avais relevé qu'elle n'avait jamais voulu tomber d'accord avec moi, pas une seule fois, ou alors vraiment pour du chipotage. Je n'aurais su dire si c'était de l'amour-propre ou de la fierté, mais elle semblait même ne pas accepter le moindre conseil tout court. Pas de chance, c'était gratuit pour moi d'en donner et je ne m'arrêterais pas !
Nissa m'expliquait alors un peu mieux le concept d'un psychiatre, même si j'avoue que je n'y connaissais pas grand-chose en réalité. C'était toujours un plus ce genre d'info si je ne l'avais pas complétement oubliée en m'endormant ce soir. Un psychologue de type beau gosse et etc., c'est marrant mais ça me disait vaguement quelque chose, de loin. Faut dire que c'était ma seconde année à Kobe, même si je n'avais pas franchement trop voulu me faire remarquer et me concentrer plutôt sur mes études.
- Eh bien, je crois que cette université est vraiment la plus surprenante que j'ai vue, la plupart des lycées où je suis allé étaient vraiment plus classiques. Du coup, je vais de surprise en surprise et je te mentirais si je disais que ça ne me plaisait pas.
Nous en revenions au sujet des bons et mauvais côtés, des souvenirs et tout le tralala. Elle avait une opinion intéressante et si j'avais été un pro du débat, j'aurais pu tenir la jambe pendant un bon moment, mais c'était plutôt mon père qui était doué dans ce domaine. Mine de rien, le monde de la musique est rempli de questions théoriques auxquelles il faut être capable de répondre ! J'observais Nissa pendant qu'elle parlait, sirotant ma boisson ou mangeant tranquillement. Elle n'avait pas tort, cela dit, je trouvais qu'elle oubliait un truc.
- Après, on peut avoir une bonne perception de quelque chose de négatif. Enfin, c'est que mon avis. Dans le cas de ma mère, plus précisément, ne garder que les bons souvenirs, ça revient juste à occulter les défauts qu'elle ne cherche pas franchement à cacher auprès de nous. Personnellement, je ne suis pas trop pour me mentir à moi-même en cherchant à me convaincre mentalement d'une vérité mensongère. Disons plutôt que j'accepte la réalité telle qu'elle est parce qu'elle ne changera pas malgré toutes les torsions mentales que je pourrais faire dans ce sens.
Je ne savais pas si c'était clair, j'avais essayé de dire un peu ce qu'on avait convenu avec mon père. Mais tout était une affaire d'équilibre et forcément, de caractère. Donc, j'ajoutais pour aussi aller dans son sens.
- Enfin, je ne dis pas que tu as tort, même loin de là. Tu es peut-être plus proche de la bonne façon de faire que moi, parce qu'en gardant les bonnes choses, on influence aussi le moral et de fait, on s'arme pour augmenter nos chances de faire bouger les choses dans le bon sens.
Puis je terminais en levant les deux mains vers le ciel.
- Ou alors, on est tout le deux au même point, juste avec deux façons différentes de voir la vie !
Je préférais nettement mon image du piano que tous les bons souvenirs du monde. Parvenir à faire quelque chose d'harmonieux avec la réalité me semble être un défi bien plus intéressant et j'aime les défis ! Ma mère en était un aussi à mes yeux ! Parvenir à garder une relation sans tomber dans le piège de tout casser ! Au fond, sans le savoir, elle me rendait presque service en me donnant matière à m'améliorer un peu plus. J'observais Nissa puis me levai, le repas étant fini et l'heure presque à son terme.
- Bon, eh bien on a un accord, tu me parleras de tout ça lorsque tu te sentiras prête. En attendant, va falloir qu'on se supporte l'un et l'autre pour une durée indéterminée.
Je répondais à son poing levé en le tapant doucement du mien tout en ajoutant avec un air moqueur :
- Oh, et attention, si l'un trahit l'autre, il sera condamné... à mort par Snu-Snu ! Allez, viens, on peut encore aller faire un tour si tu veux, je connais deux-trois coins sympas pas loin où on pourra digérer tranquillement !
La salle d'arcade, le grand parc ou encore d'autres endroits plutôt cool, de quoi lui faire passer une bonne journée après une si bonne mise en bouche.
Nissa m'expliquait alors un peu mieux le concept d'un psychiatre, même si j'avoue que je n'y connaissais pas grand-chose en réalité. C'était toujours un plus ce genre d'info si je ne l'avais pas complétement oubliée en m'endormant ce soir. Un psychologue de type beau gosse et etc., c'est marrant mais ça me disait vaguement quelque chose, de loin. Faut dire que c'était ma seconde année à Kobe, même si je n'avais pas franchement trop voulu me faire remarquer et me concentrer plutôt sur mes études.
- Eh bien, je crois que cette université est vraiment la plus surprenante que j'ai vue, la plupart des lycées où je suis allé étaient vraiment plus classiques. Du coup, je vais de surprise en surprise et je te mentirais si je disais que ça ne me plaisait pas.
Nous en revenions au sujet des bons et mauvais côtés, des souvenirs et tout le tralala. Elle avait une opinion intéressante et si j'avais été un pro du débat, j'aurais pu tenir la jambe pendant un bon moment, mais c'était plutôt mon père qui était doué dans ce domaine. Mine de rien, le monde de la musique est rempli de questions théoriques auxquelles il faut être capable de répondre ! J'observais Nissa pendant qu'elle parlait, sirotant ma boisson ou mangeant tranquillement. Elle n'avait pas tort, cela dit, je trouvais qu'elle oubliait un truc.
- Après, on peut avoir une bonne perception de quelque chose de négatif. Enfin, c'est que mon avis. Dans le cas de ma mère, plus précisément, ne garder que les bons souvenirs, ça revient juste à occulter les défauts qu'elle ne cherche pas franchement à cacher auprès de nous. Personnellement, je ne suis pas trop pour me mentir à moi-même en cherchant à me convaincre mentalement d'une vérité mensongère. Disons plutôt que j'accepte la réalité telle qu'elle est parce qu'elle ne changera pas malgré toutes les torsions mentales que je pourrais faire dans ce sens.
Je ne savais pas si c'était clair, j'avais essayé de dire un peu ce qu'on avait convenu avec mon père. Mais tout était une affaire d'équilibre et forcément, de caractère. Donc, j'ajoutais pour aussi aller dans son sens.
- Enfin, je ne dis pas que tu as tort, même loin de là. Tu es peut-être plus proche de la bonne façon de faire que moi, parce qu'en gardant les bonnes choses, on influence aussi le moral et de fait, on s'arme pour augmenter nos chances de faire bouger les choses dans le bon sens.
Puis je terminais en levant les deux mains vers le ciel.
- Ou alors, on est tout le deux au même point, juste avec deux façons différentes de voir la vie !
Je préférais nettement mon image du piano que tous les bons souvenirs du monde. Parvenir à faire quelque chose d'harmonieux avec la réalité me semble être un défi bien plus intéressant et j'aime les défis ! Ma mère en était un aussi à mes yeux ! Parvenir à garder une relation sans tomber dans le piège de tout casser ! Au fond, sans le savoir, elle me rendait presque service en me donnant matière à m'améliorer un peu plus. J'observais Nissa puis me levai, le repas étant fini et l'heure presque à son terme.
- Bon, eh bien on a un accord, tu me parleras de tout ça lorsque tu te sentiras prête. En attendant, va falloir qu'on se supporte l'un et l'autre pour une durée indéterminée.
Je répondais à son poing levé en le tapant doucement du mien tout en ajoutant avec un air moqueur :
- Oh, et attention, si l'un trahit l'autre, il sera condamné... à mort par Snu-Snu ! Allez, viens, on peut encore aller faire un tour si tu veux, je connais deux-trois coins sympas pas loin où on pourra digérer tranquillement !
La salle d'arcade, le grand parc ou encore d'autres endroits plutôt cool, de quoi lui faire passer une bonne journée après une si bonne mise en bouche.
- InvitéInvité
Junichi
Retrouvaille en tire-bouchon
24 Août
Un petit pouffement par le nez aux dires de Juni. Oui, cette université des impressionnantes, de par sa culture, des différents fonds, des différents styles, un peu de tout en réalité. Rien ne tourne vraiment rond.
« Je t'avoue que j'aime beaucoup Kobe Daigaku aussi. Chaque journée est nouvelle aventure, avec des gens randoms ou complètements fous, on a de quoi passer notre temps libre »
La discussion sur le bien et le mal, les bons ou mauvais souvenirs. Il a raison sur de nombreux points, tout comme de notre côté. Nos philosophies peuvent s'entremêler, mais il y a une chose qu'il n'a pris en compte dans sa réflexion :
« On ne cesse pas de voir comment elle est la personne, mais plutôt de se rappeler de ce qu'elle a pu être et peut-être revenir à ce point-là. C'est à toi choisir ce que ton cœur décide pour les autres chances »
Je pense un peu comprendre son point de vue sur sa mère, il a besoin de voir le négatif pour dessiner sa forme réelle. Je ne pense pas avoir eu ce genre de personnes dans ma vie qui me susciterait un tel baissement d'épaules. Alors je ne peux comprendre qu'en partie.
« Je n'ai jamais rencontrer quelqu'un qui m’évoquerait de tels sentiments, alors je ne peux que te croire sur ça »
Je baisse les yeux sur mes pieds où trône les micro-cochons. Et mon père ? Ai-je une mauvaise image de lui, ou non ? Je le comprends trop pour le détester, vraiment. Quand on en parlera, peut-être que ça démêlera mes sentiments à son égard, si c'est juste une mauvaise image ou non.
« Voilà, on se complémente ! »
Même si on est un peu à l'opposé dans la manière où on l'expose, il y a certains trous dans lesquels peuvent tomber un 'autre raisonnement. Ça ne peut être que ÇA. Je refuse une autre réflexion qui nous dirait « lol xptdr vous avez tout faux sur la vie bie » ça n'arrivera jamais hein ?
Le téléphone vibre.
Rebonjour Nissa-chan
Hey ! Je suis toujours à Osaka, si besoin
Tu me sauves la vie !
Tu serais là dans combien de temps ?
Une quinzaine de minutes, ça te va ?
Plutôt 10 !
Compte sur moi !
Je peux venir avec ami ?
Pas de soucis ! Mais pas de bêtises !
Je relève les yeux vers Juni :
« Tu serais partant ? Ils ont tout plein de machines de cuisine pour se péter le bide ! En contre-partie, on doit s'occuper d'un gosse de 4 ans et de 7 ! Si t'es chaud, faut se dépêcher! Et tu pourras partir quand tu veux »
J'attends son avis avant de tracer très vite !
code by emme« Je t'avoue que j'aime beaucoup Kobe Daigaku aussi. Chaque journée est nouvelle aventure, avec des gens randoms ou complètements fous, on a de quoi passer notre temps libre »
La discussion sur le bien et le mal, les bons ou mauvais souvenirs. Il a raison sur de nombreux points, tout comme de notre côté. Nos philosophies peuvent s'entremêler, mais il y a une chose qu'il n'a pris en compte dans sa réflexion :
« On ne cesse pas de voir comment elle est la personne, mais plutôt de se rappeler de ce qu'elle a pu être et peut-être revenir à ce point-là. C'est à toi choisir ce que ton cœur décide pour les autres chances »
Je pense un peu comprendre son point de vue sur sa mère, il a besoin de voir le négatif pour dessiner sa forme réelle. Je ne pense pas avoir eu ce genre de personnes dans ma vie qui me susciterait un tel baissement d'épaules. Alors je ne peux comprendre qu'en partie.
« Je n'ai jamais rencontrer quelqu'un qui m’évoquerait de tels sentiments, alors je ne peux que te croire sur ça »
Je baisse les yeux sur mes pieds où trône les micro-cochons. Et mon père ? Ai-je une mauvaise image de lui, ou non ? Je le comprends trop pour le détester, vraiment. Quand on en parlera, peut-être que ça démêlera mes sentiments à son égard, si c'est juste une mauvaise image ou non.
« Voilà, on se complémente ! »
Même si on est un peu à l'opposé dans la manière où on l'expose, il y a certains trous dans lesquels peuvent tomber un 'autre raisonnement. Ça ne peut être que ÇA. Je refuse une autre réflexion qui nous dirait « lol xptdr vous avez tout faux sur la vie bie » ça n'arrivera jamais hein ?
Le téléphone vibre.
9:41 AM
Prénom
Details
Message
Je relève les yeux vers Juni :
« Tu serais partant ? Ils ont tout plein de machines de cuisine pour se péter le bide ! En contre-partie, on doit s'occuper d'un gosse de 4 ans et de 7 ! Si t'es chaud, faut se dépêcher! Et tu pourras partir quand tu veux »
J'attends son avis avant de tracer très vite !
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 254■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Je devais admettre que passer du temps avec Nissa était plutôt une bonne surprise. D'aussi loin que je me souvienne, aucune amie n'avait pu être autant sur la même longueur d'onde. Enfin, c'était peut-être qu'une impression de ma part. Peut-être que le fait aussi de la voir avec ses qualités et ses défauts joue beaucoup aussi, et j'espère qu'elle en fait autant pour moi. Parce que des défauts, j'en ai ! Clairement pas qu'un peu, ma grande bouche que ce soit en parlotte ou en nourriture !
- J'avoue qu'il y a de tout là-bas ! Ça fait un peu son charme et puis, comme on dit, il faut de tout pour faire un monde !
Bon, c'est convenu comme phrase, mais en même temps tellement vrai ! Ou alors le monde est fait d'un tout ? Non, mais c'est pareil ! Quoi qu'il en soit, elle me partageait son opinion sur mes propos et je comprenais bien ce qu'elle voulait dire, même si au fond, je ne partagerais peut-être pas sa façon de voir le monde. Prenons l'exemple d'une rose : à trop se focaliser sur ses pétales, on oublie les épines... mais inversement, à trop éviter les épines, on ne voit pas la beauté de la fleur. Pour ça que je pense qu'il faut un juste milieu entre les deux. Si un tel milieu existe bien sûr !
- Je veux bien te croire, après j'imagine que nos passifs respectifs envers les autres jouent pas mal.
Oui, n'oublions pas ce point. Quoi qu'il en soit, j'avoue que j'étais plutôt amusé lorsqu'elle avouait qu'on se complétait et elle avait raison. Nos deux points de vue n'étaient pas en opposition, disons qu'ils sont chacun la face d'une même pièce ! Ah, faut vraiment que j'arrête avec les images métaphoriques sinon je vais me manger une migraine herculéenne ce soir !
Elle semblait avoir reçu un message et de mon côté, la serveuse venait d'entrer alors j'en ai profité pour payer ce que nous avions commandé, à charge de revanche, elle paiera la prochaine fois ! Puis, Nissa me proposa d'aller avec elle, mais qu'il faudrait s'occuper d'enfants et ça tombe bien, j'avouais sur un ton amusé et plutôt enthousiaste.
- Bah, tu crois sérieusement que je ne suis pas à l'aise avec les enfants ? Je suis un gamin dans un corps d'adulte ! Et m'est avis que tu es pire que moi ! Alors je pari qu'ils ne vont pas avoir le temps de s'ennuyer ! Donc vendu, je te suis.
Le reste de la journée s'annonçait plutôt palpitante ! Dommage pour vous que vous ne puissiez pas venir ! Oups !
- J'avoue qu'il y a de tout là-bas ! Ça fait un peu son charme et puis, comme on dit, il faut de tout pour faire un monde !
Bon, c'est convenu comme phrase, mais en même temps tellement vrai ! Ou alors le monde est fait d'un tout ? Non, mais c'est pareil ! Quoi qu'il en soit, elle me partageait son opinion sur mes propos et je comprenais bien ce qu'elle voulait dire, même si au fond, je ne partagerais peut-être pas sa façon de voir le monde. Prenons l'exemple d'une rose : à trop se focaliser sur ses pétales, on oublie les épines... mais inversement, à trop éviter les épines, on ne voit pas la beauté de la fleur. Pour ça que je pense qu'il faut un juste milieu entre les deux. Si un tel milieu existe bien sûr !
- Je veux bien te croire, après j'imagine que nos passifs respectifs envers les autres jouent pas mal.
Oui, n'oublions pas ce point. Quoi qu'il en soit, j'avoue que j'étais plutôt amusé lorsqu'elle avouait qu'on se complétait et elle avait raison. Nos deux points de vue n'étaient pas en opposition, disons qu'ils sont chacun la face d'une même pièce ! Ah, faut vraiment que j'arrête avec les images métaphoriques sinon je vais me manger une migraine herculéenne ce soir !
Elle semblait avoir reçu un message et de mon côté, la serveuse venait d'entrer alors j'en ai profité pour payer ce que nous avions commandé, à charge de revanche, elle paiera la prochaine fois ! Puis, Nissa me proposa d'aller avec elle, mais qu'il faudrait s'occuper d'enfants et ça tombe bien, j'avouais sur un ton amusé et plutôt enthousiaste.
- Bah, tu crois sérieusement que je ne suis pas à l'aise avec les enfants ? Je suis un gamin dans un corps d'adulte ! Et m'est avis que tu es pire que moi ! Alors je pari qu'ils ne vont pas avoir le temps de s'ennuyer ! Donc vendu, je te suis.
Le reste de la journée s'annonçait plutôt palpitante ! Dommage pour vous que vous ne puissiez pas venir ! Oups !
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