- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Vacances ! C’était long et je ne savais pas trop comment occuper mon temps. Il y avait bien Nissa qui était passée le temps d’une après-midi, mais c’est vrai qu’après ça je n’en avais pas beaucoup profité. Alors autant en profiter pour de bon, je comptais aller sur Kobe et enfin manger ce bœuf tant convoité ! Mais tout seul… Bizarrement, le choix de la personne avec qui je pouvais passer la journée fut rapidement trouvé !
Une jeune femme aux cheveux verts passa dans mon esprit comme une évidence, elle était aussi gourmande que moi et de mémoire, au restaurant de l’hôtel, elle s’était bien fait plaisir ! Donc, pourquoi pas, je pris mon téléphone pour lui envoyer un message, il était quoi, 10h du matin, le temps de prendre le train et j’allais être largement là pour midi à Kobe.
« Coucou Himawari ! Si tu n’as rien à faire aujourd’hui, tu serais partante pour que je t’invite au restaurant sur Kobe ? Ça pourrait être cool qu’on passe un peu de temps ensemble. »
Le message envoyé et la réponse reçue, de toute façon, réponse ou pas, j’irais sur Kobe. Mais j’étais rassuré qu’elle soit partante déjà ! Cependant, je ne pouvais m’empêcher de me poser une question, un peu gêné maintenant, est-ce que mon message ne faisait pas trop rendez-vous ? Genre… couple ? Ah mais non ! Ce n’est pas ce que je voulais ! En plus, elle était partante ! Quoi ?! j’ai dû rêver, non c’est moi je me fais un film là ! Faut que j’en aie le cœur net, alors je demandai à mon père en le rejoignant dans le salon, réalisant bien rapidement mon erreur.
- Dis-moi papa ? Tu ne penses pas que ce message fasse rencard, rassure-moi ?
Évidemment, j’eus le droit à un petit lot de questions et il se rendit bien vite compte que j’avais un faible pour elle, difficile juste de dire à l’heure actuelle si c’étaient des sentiments ou simplement amical, c'était encore trop tôt. Je l’appréciais, c’était indéniable. Mon père me rendit le téléphone en lâchant d’une voix satisfaite.
- Voilà ! Maintenant ça fait rencard.
Hein … Je fixai presque aussitôt mon écran avec une tronche qui devait faire toutes les couleurs de l’arc-en-ciel en voyant le message qu’il venait d’envoyer.
«Peu importe ta tenue, tu seras parfaite. »
- Non mais… tu n’as pas fait ça ! Je suis censé dire quoi la moi ?
- Que veux-tu mon fils. Tu avais un doute, je te l’ai effacé, ne me reproche pas de mal faire mon boulot de père ensuite. Puis bon, une invitation au restaurant sans précisé en mode je t'invite à une jolie demoiselle... c'est un rencard. Espèce de boulet. Mais je suis content d'avoir un fils aussi bourreau des cœurs cela dit !
Ouais, là c’est clair que maintenant, ça faisait rencard. Je fis donc un effort aussi au niveau vestimentaire, enfilant une chemise ouverte claire par-dessus un haut et un pantalon dont le tissu serait assez supportable avec la chaleur… Note à moi-même, préparer une vengeance pour mon père quand j'aurais un peu de temps, il le mérite... Mais bon, au fond, je savais pourquoi il avait fait cela et je pense que si je l'expliquais à Himawari, elle ne m'en voudrait pas. J'attendrais juste le bon moment.
Quoi qu’il en soit, après avoir été préparé, tant physiquement que mentalement, j’arrivai enfin à Kobe après une DEMI-HEURE !!! de trajet pour cogiter. J’avais envie de m’effacer, de disparaître dans le premier trou de souris qui passe… Non pas que j’étais mal à l’aise vis-à-vis d’Himawari, plutôt, je ne voulais pas… qu’elle le prenne mal. Alors je me posai au point de rendez-vous et j’attendis, car j’étais en avance d’une bonne dizaine de minutes. Je me trouvais dans un petit parc non loin de la gare et près des rues bondées de restaurants en tout genre. Prêt pour un rendez-vous entre amis ! Oui c’était juste un rendez-vous entre amis ... je me maudissais d’être aussi tête-en-l’air lorsque je parlais trop vite.
- Bon tout va bien se passer ! Tout va bien se passer…
Mantra à voix basse pour se détendre, aussi efficace en ce moment que de le faire sur un bateau au débarquement de Normandie…
Une jeune femme aux cheveux verts passa dans mon esprit comme une évidence, elle était aussi gourmande que moi et de mémoire, au restaurant de l’hôtel, elle s’était bien fait plaisir ! Donc, pourquoi pas, je pris mon téléphone pour lui envoyer un message, il était quoi, 10h du matin, le temps de prendre le train et j’allais être largement là pour midi à Kobe.
« Coucou Himawari ! Si tu n’as rien à faire aujourd’hui, tu serais partante pour que je t’invite au restaurant sur Kobe ? Ça pourrait être cool qu’on passe un peu de temps ensemble. »
Le message envoyé et la réponse reçue, de toute façon, réponse ou pas, j’irais sur Kobe. Mais j’étais rassuré qu’elle soit partante déjà ! Cependant, je ne pouvais m’empêcher de me poser une question, un peu gêné maintenant, est-ce que mon message ne faisait pas trop rendez-vous ? Genre… couple ? Ah mais non ! Ce n’est pas ce que je voulais ! En plus, elle était partante ! Quoi ?! j’ai dû rêver, non c’est moi je me fais un film là ! Faut que j’en aie le cœur net, alors je demandai à mon père en le rejoignant dans le salon, réalisant bien rapidement mon erreur.
- Dis-moi papa ? Tu ne penses pas que ce message fasse rencard, rassure-moi ?
Évidemment, j’eus le droit à un petit lot de questions et il se rendit bien vite compte que j’avais un faible pour elle, difficile juste de dire à l’heure actuelle si c’étaient des sentiments ou simplement amical, c'était encore trop tôt. Je l’appréciais, c’était indéniable. Mon père me rendit le téléphone en lâchant d’une voix satisfaite.
- Voilà ! Maintenant ça fait rencard.
Hein … Je fixai presque aussitôt mon écran avec une tronche qui devait faire toutes les couleurs de l’arc-en-ciel en voyant le message qu’il venait d’envoyer.
«Peu importe ta tenue, tu seras parfaite. »
- Non mais… tu n’as pas fait ça ! Je suis censé dire quoi la moi ?
- Que veux-tu mon fils. Tu avais un doute, je te l’ai effacé, ne me reproche pas de mal faire mon boulot de père ensuite. Puis bon, une invitation au restaurant sans précisé en mode je t'invite à une jolie demoiselle... c'est un rencard. Espèce de boulet. Mais je suis content d'avoir un fils aussi bourreau des cœurs cela dit !
Ouais, là c’est clair que maintenant, ça faisait rencard. Je fis donc un effort aussi au niveau vestimentaire, enfilant une chemise ouverte claire par-dessus un haut et un pantalon dont le tissu serait assez supportable avec la chaleur… Note à moi-même, préparer une vengeance pour mon père quand j'aurais un peu de temps, il le mérite... Mais bon, au fond, je savais pourquoi il avait fait cela et je pense que si je l'expliquais à Himawari, elle ne m'en voudrait pas. J'attendrais juste le bon moment.
Quoi qu’il en soit, après avoir été préparé, tant physiquement que mentalement, j’arrivai enfin à Kobe après une DEMI-HEURE !!! de trajet pour cogiter. J’avais envie de m’effacer, de disparaître dans le premier trou de souris qui passe… Non pas que j’étais mal à l’aise vis-à-vis d’Himawari, plutôt, je ne voulais pas… qu’elle le prenne mal. Alors je me posai au point de rendez-vous et j’attendis, car j’étais en avance d’une bonne dizaine de minutes. Je me trouvais dans un petit parc non loin de la gare et près des rues bondées de restaurants en tout genre. Prêt pour un rendez-vous entre amis ! Oui c’était juste un rendez-vous entre amis ... je me maudissais d’être aussi tête-en-l’air lorsque je parlais trop vite.
- Bon tout va bien se passer ! Tout va bien se passer…
Mantra à voix basse pour se détendre, aussi efficace en ce moment que de le faire sur un bateau au débarquement de Normandie…
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 296■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Loutre nous voilà.
Himawari se réveille doucement au son de son réveil. Elle prend quelques minutes pour s'étirer et se réveiller pleinement avant de se lever. Après s'être lavée et habillée, Himawari se rend dans la cuisine pour préparer son petit-déjeuner. Elle opte généralement pour un bol de yogourt avec des petits fruits et une tasse de thé. Installée dans la petite cuisinette de son appartement dans la maison intergénérationnelle, elle savoure lentement son repas, se préparant mentalement pour la journée. Beerus profite de ce moment pour venir se frotter contre la peau nue de ses jambes, quémandant quelques caresses. Une fois son déjeuner terminé, elle attrape son ordinateur portable scolaire et consulte son agenda pour planifier sa journée. Elle prend note des tâches qu'elle doit accomplir et des rendez-vous qu'elle a pris pour les jours à venir. Mercredi, elle a un rendez-vous à l’hôpital pour son injection trimestrielle, et vendredi, une sortie à la clinique médicale pour son suivi personnel habituel. Himawari commence ensuite à travailler un peu, cherchant des informations et des références pour prendre de l’avance sur les devoirs d’été. Installée confortablement dans la salle à manger, elle commence à répondre aux courriels d'amis et à avancer sur ses projets en cours. Elle n’avait rien de bien spécial aujourd’hui, elle allait donc profiter de son avant-midi pour être productive, du moins c’est ce qu’elle croyait quand le dong familier d’une notification retentit dans l’espace.
Elle prend donc une pause, attrapant son cellulaire pour observer les mots envoyés par Junichi. Un large sourire s’étire sur ses lèvres, illuminant ses traits et ses billes vertes alors qu’elle voit la chose comme une simple sortie entre amis… Elle allait lui répondre quand un nouveau message arrive rapidement. Elle cligne plusieurs fois des paupières avant de devenir aussi écarlate qu’une tomate fraîche. Elle porte la main à sa bouche, incertaine de l’émotion qui l’assaillit en ce moment. Au même moment, sa mère entre dans la cuisine, lui apportant un repas chaud, mais elle s’arrête net sur ses pas, observant sa fille.
‘’Tu vas bien Hima ?’’
Sans dire un mot, la jeune fille se tourne vers sa mère, lui offrant son cellulaire. Après avoir déposé ses affaires sur le comptoir, elle attrape l’appareil de sa fille. Elle lit les quelques lignes, puis son visage s’éclaire tandis que sa bouche s’étire sur un « oh » d’exclamation.
‘’On dirait un rendez-vous ma chérie.’’
‘’Mais… On est amis… Je veux dire… Il n’a jamais démontré autre chose que de l’amitié…’’
‘’Oh mon innocente Hima… Il a peut-être montré de l’intérêt, mais tu ne l’as pas remarqué.’’
‘’Mais… Que dois-je mettre ? Je… Une robe ? Des pantalons ? Une blouse et une jupe ??’’ Commence à paniquer la jeune femme qui fait maintenant les cent pas dans sa cuisine.
‘’Peu importe ta tenue, tu seras parfaite.’’ Dit sa mère en lui rappelant le message de Junichi.
La jeune adulte semble devenir encore plus écarlate, cachant maintenant son visage dans ses mains en poussant un gémissement de honte poursuivi d’un murmure avec la dernière syllabe étirée. Himawari jette finalement les bras en l’air comprenant que sa mère ne lui serait pas d’une grande utilité, avant de s’éloigner vers sa chambre pour fouiller son garde-robe.
‘’Enfile une robe ma chérie, ce sera différent des longues jupes et je crois que c’est le moment parfait pour essayer les nouveaux collants opaques que j’ai achetés, voir s'ils te protégeront bien du soleil. Et n’oublie pas de lui répondre !’’
‘’Oh, bonne idée, je les avais oubliés. Oui, c’est fait.’’ Exprime la jeune femme qui envoie une réponse positive à Junichi.
Après de longues minutes à vider sa garde-robe sur son lit sous le regard curieux de Beerus, elle trouve enfin la robe qu’elle avait achetée il y a quelques mois sans trouver l’occasion de la porter. Plutôt simple en soi, d’un blanc opaque, elle est à bretelles, mais surtout asymétrique dans la jupe qui est plus courte que ce qu’elle porte habituellement. Elle attrape une blouse verte courte avec des boutons en forme de fleur. S’habiller lui prend quelques minutes, terminant sur le collant opaque qui imite la couleur de sa peau, une paire de chaussures blanches avant un sac à main qui contiendra le nécessaire. Elle attrape un large chapeau de la même teinte que la robe et ses habituelles lunettes de soleil en forme de tournesol. Elle rejoint sa mère dans le salon commun qui lui offre un large sourire.
‘’Je te dépose, je dois y aller de toute façon. Tu n’auras qu’à prendre le train pour rentrer ou sinon tu m’appelles ou ton père pour qu’on vienne te chercher.’’
‘’Merci.’’
Quelques minutes plus tard, elle arrive au lieu de rendez-vous. Malgré son angoisse sur la tenue vestimentaire, elle est arrivée à l’heure pile. Remerciant sa mère, elle sort de la voiture, la saluant alors qu’elle s’éloigne avec la voiture avant de retrouver Junichi qui se trouve non loin. Elle se sent immédiatement nerveuse en le voyant là, et son cœur s’accélère un peu. Elle était sûre que tout allait bien se passer, ce n’était pas la première fois qu’elle passait du temps seule avec lui, n’est-ce pas ? Arrivant par derrière, elle attrape lentement un bout de sa chemise, tirant timidement le tissu.
‘’Pardonne-moi de mon arrivée juste… J’espère que tu n’as pas trop attendu.’’ Souffle-t-elle.
agoraElle prend donc une pause, attrapant son cellulaire pour observer les mots envoyés par Junichi. Un large sourire s’étire sur ses lèvres, illuminant ses traits et ses billes vertes alors qu’elle voit la chose comme une simple sortie entre amis… Elle allait lui répondre quand un nouveau message arrive rapidement. Elle cligne plusieurs fois des paupières avant de devenir aussi écarlate qu’une tomate fraîche. Elle porte la main à sa bouche, incertaine de l’émotion qui l’assaillit en ce moment. Au même moment, sa mère entre dans la cuisine, lui apportant un repas chaud, mais elle s’arrête net sur ses pas, observant sa fille.
‘’Tu vas bien Hima ?’’
Sans dire un mot, la jeune fille se tourne vers sa mère, lui offrant son cellulaire. Après avoir déposé ses affaires sur le comptoir, elle attrape l’appareil de sa fille. Elle lit les quelques lignes, puis son visage s’éclaire tandis que sa bouche s’étire sur un « oh » d’exclamation.
‘’On dirait un rendez-vous ma chérie.’’
‘’Mais… On est amis… Je veux dire… Il n’a jamais démontré autre chose que de l’amitié…’’
‘’Oh mon innocente Hima… Il a peut-être montré de l’intérêt, mais tu ne l’as pas remarqué.’’
‘’Mais… Que dois-je mettre ? Je… Une robe ? Des pantalons ? Une blouse et une jupe ??’’ Commence à paniquer la jeune femme qui fait maintenant les cent pas dans sa cuisine.
‘’Peu importe ta tenue, tu seras parfaite.’’ Dit sa mère en lui rappelant le message de Junichi.
La jeune adulte semble devenir encore plus écarlate, cachant maintenant son visage dans ses mains en poussant un gémissement de honte poursuivi d’un murmure avec la dernière syllabe étirée. Himawari jette finalement les bras en l’air comprenant que sa mère ne lui serait pas d’une grande utilité, avant de s’éloigner vers sa chambre pour fouiller son garde-robe.
‘’Enfile une robe ma chérie, ce sera différent des longues jupes et je crois que c’est le moment parfait pour essayer les nouveaux collants opaques que j’ai achetés, voir s'ils te protégeront bien du soleil. Et n’oublie pas de lui répondre !’’
‘’Oh, bonne idée, je les avais oubliés. Oui, c’est fait.’’ Exprime la jeune femme qui envoie une réponse positive à Junichi.
Après de longues minutes à vider sa garde-robe sur son lit sous le regard curieux de Beerus, elle trouve enfin la robe qu’elle avait achetée il y a quelques mois sans trouver l’occasion de la porter. Plutôt simple en soi, d’un blanc opaque, elle est à bretelles, mais surtout asymétrique dans la jupe qui est plus courte que ce qu’elle porte habituellement. Elle attrape une blouse verte courte avec des boutons en forme de fleur. S’habiller lui prend quelques minutes, terminant sur le collant opaque qui imite la couleur de sa peau, une paire de chaussures blanches avant un sac à main qui contiendra le nécessaire. Elle attrape un large chapeau de la même teinte que la robe et ses habituelles lunettes de soleil en forme de tournesol. Elle rejoint sa mère dans le salon commun qui lui offre un large sourire.
‘’Je te dépose, je dois y aller de toute façon. Tu n’auras qu’à prendre le train pour rentrer ou sinon tu m’appelles ou ton père pour qu’on vienne te chercher.’’
‘’Merci.’’
Quelques minutes plus tard, elle arrive au lieu de rendez-vous. Malgré son angoisse sur la tenue vestimentaire, elle est arrivée à l’heure pile. Remerciant sa mère, elle sort de la voiture, la saluant alors qu’elle s’éloigne avec la voiture avant de retrouver Junichi qui se trouve non loin. Elle se sent immédiatement nerveuse en le voyant là, et son cœur s’accélère un peu. Elle était sûre que tout allait bien se passer, ce n’était pas la première fois qu’elle passait du temps seule avec lui, n’est-ce pas ? Arrivant par derrière, elle attrape lentement un bout de sa chemise, tirant timidement le tissu.
‘’Pardonne-moi de mon arrivée juste… J’espère que tu n’as pas trop attendu.’’ Souffle-t-elle.
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- Joseph Campbell
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- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Étais-ce des secondes, des minutes ou des heures ? J'avais la sensation que ma perception du temps n'était plus du tout au point. Certes, mon train était arrivé un peu tôt par rapport à l'heure qu'on s'était fixée et du coup, j'avais eu un peu de temps pour tergiverser. Pas si longtemps d'après l'horloge du coin, mais une éternité selon mon point de vue. À peine deux minutes, transformées si promptement en deux heures par mon esprit bien traitre. Faut que j'arrête de me prendre la tête, ou sinon, je vais juste tout gâcher. En vrai, c'était peut-être ça qui me faisait un peu peur : Himawari était vraiment quelqu'un d'adorable et je ne voulais juste pas lui faire du mal.
Lorsque je sentis qu'on tirait doucement un bout de ma chemise, j'avais compris que je n'étais plus tout seul. C'est amusant ce réflexe qu'ont certaines jeunes femmes de tirer sur un bout de vêtement. Ça me faisait un peu penser à Nissa sur l'instant, chose qu'elle avait beaucoup faite dans la grotte. Un réflexe Nissarien ? Ouais, c'est sympa comme nom, j'adopte ! Je me retournais et observais la jeune femme qui était bel et bien Himawari, à mon grand soulagement.
- Salut, non, ne t'en fais pas ! J'ai l'habitude d'attendre, même si c'est qu'un peu !
Purée, mais pourquoi je dis ça ! Vite, trouve un truc ! Je levais mes mains en signe de pardon pour me reprendre sur un ton rapide.
- Ah ! Je veux dire, que ça ne me dérange pas et que tu es pile à l'heure, c'est moi qui suis en avance, donc si j'ai attendu, c'est totalement ma faute !
Ouais, c'est mieux. Le petit Juni dans ma cervelle hochait la tête de contentement. Excuse validée ! Enfin, par au moins la moitié des parties présentes ici ! Quoi qu'il en soit, je l'observais, me détendant en passant. Oui, elle semblait clairement avoir mis une tenue un peu inédite, je ne l'avais jamais vue porter ça à l'université, ni pendant les vacances... Donc, elle était venue dans l'optique d'un rendez-vous galant ? Ah mais attends, ça change tout la ! Si je lui dis ce qu'il s'est passé, elle pourrait pas mal le prendre ? Bon, ok, on va attendre un peu, la jouer naturelle et ne pas se prendre trop la tête de suite. Peut-être que... qu'une fois le ventre plein, ce sera le meilleur moment pour les aveux !
- Bon alors, vu qu'il est presque l'heure, on devrait peut-être chercher un restaurant. Ça fait un moment que je rêve de ce pavé de bœuf de Kobe et je crois que je ne pouvais pas rêver meilleure compagnie !
Ce qui est lourd avec mon naturel, c'est que je n'ai aucune arrière-pensée et forcément je dis ce que je pense sans filtre. Mais selon la situation, ça peut juste être vraiment mal interprété. J'avoue que là, je ne l'avais pas du tout réalisé sur le moment et enchaîné le plus naturellement du monde.
- Alors, tes vacances se passent bien Himawari ? Tu arrive à occuper tes journées ?
Visiblement, elle était apprêtée pour encaisser le soleil un bon moment, mais mieux valait qu'on trouve un restaurant avec une salle climatisée, je me voyais mal lui imposer la terrasse ! En fait, en la regardant, surtout avec d'aussi beaux habits, je me rendais compte qu'elle avait vraiment une certaine grâce. À tel point que je me demandais comment elle n'avait pas pu avoir un prétendant ? Genre, on va pas me faire croire qu'elle a passé les dernières années sans jamais avoir été au moins avoir plu à quelqu'un ? C'était un sujet que je devrais peut-être creuser, mais pas maintenant, là le contexte ne s'y prête pas franchement. J'étais déjà bien assez curieux de savoir son programme de vacances depuis son retour à Kobe et je l'invitai d'un signe de tête à me suivre pour qu'on prenne déjà la route en quête d'un restaurant sympa et convivial.
Lorsque je sentis qu'on tirait doucement un bout de ma chemise, j'avais compris que je n'étais plus tout seul. C'est amusant ce réflexe qu'ont certaines jeunes femmes de tirer sur un bout de vêtement. Ça me faisait un peu penser à Nissa sur l'instant, chose qu'elle avait beaucoup faite dans la grotte. Un réflexe Nissarien ? Ouais, c'est sympa comme nom, j'adopte ! Je me retournais et observais la jeune femme qui était bel et bien Himawari, à mon grand soulagement.
- Salut, non, ne t'en fais pas ! J'ai l'habitude d'attendre, même si c'est qu'un peu !
Purée, mais pourquoi je dis ça ! Vite, trouve un truc ! Je levais mes mains en signe de pardon pour me reprendre sur un ton rapide.
- Ah ! Je veux dire, que ça ne me dérange pas et que tu es pile à l'heure, c'est moi qui suis en avance, donc si j'ai attendu, c'est totalement ma faute !
Ouais, c'est mieux. Le petit Juni dans ma cervelle hochait la tête de contentement. Excuse validée ! Enfin, par au moins la moitié des parties présentes ici ! Quoi qu'il en soit, je l'observais, me détendant en passant. Oui, elle semblait clairement avoir mis une tenue un peu inédite, je ne l'avais jamais vue porter ça à l'université, ni pendant les vacances... Donc, elle était venue dans l'optique d'un rendez-vous galant ? Ah mais attends, ça change tout la ! Si je lui dis ce qu'il s'est passé, elle pourrait pas mal le prendre ? Bon, ok, on va attendre un peu, la jouer naturelle et ne pas se prendre trop la tête de suite. Peut-être que... qu'une fois le ventre plein, ce sera le meilleur moment pour les aveux !
- Bon alors, vu qu'il est presque l'heure, on devrait peut-être chercher un restaurant. Ça fait un moment que je rêve de ce pavé de bœuf de Kobe et je crois que je ne pouvais pas rêver meilleure compagnie !
Ce qui est lourd avec mon naturel, c'est que je n'ai aucune arrière-pensée et forcément je dis ce que je pense sans filtre. Mais selon la situation, ça peut juste être vraiment mal interprété. J'avoue que là, je ne l'avais pas du tout réalisé sur le moment et enchaîné le plus naturellement du monde.
- Alors, tes vacances se passent bien Himawari ? Tu arrive à occuper tes journées ?
Visiblement, elle était apprêtée pour encaisser le soleil un bon moment, mais mieux valait qu'on trouve un restaurant avec une salle climatisée, je me voyais mal lui imposer la terrasse ! En fait, en la regardant, surtout avec d'aussi beaux habits, je me rendais compte qu'elle avait vraiment une certaine grâce. À tel point que je me demandais comment elle n'avait pas pu avoir un prétendant ? Genre, on va pas me faire croire qu'elle a passé les dernières années sans jamais avoir été au moins avoir plu à quelqu'un ? C'était un sujet que je devrais peut-être creuser, mais pas maintenant, là le contexte ne s'y prête pas franchement. J'étais déjà bien assez curieux de savoir son programme de vacances depuis son retour à Kobe et je l'invitai d'un signe de tête à me suivre pour qu'on prenne déjà la route en quête d'un restaurant sympa et convivial.
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 296■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Loutre nous voilà.
Himawari sentait son cœur battre un peu plus fort alors qu'elle s'approchait de Junichi. Elle était nerveuse, mais elle essayait de rester calme et de cacher son anxiété derrière un sourire confiant. Lorsqu'elle tire doucement sur la chemise pour attirer son attention, elle espère qu'il ne remarquera pas à quel point elle est nerveuse. Son sourire s'élargit lorsqu'elle voit qu'il se retourne vers elle, mais elle ne peut s'empêcher de se poser mille et une question. Même si elle l’avait vu des millions de fois dans ses séries romantique préférées, jamais elle ne l’avait vécu personnellement et elle peinait encore à croire que quelqu’un voudrait d’elle, surtout en chassant à propos de sa maladie.
Ses mots la soulagent un peu, mais elle ne peut s'empêcher de se demander s'il est sincère ou s'il essaie simplement de la rassurer. Elle hoche la tête en signe d'approbation, essayant de paraître décontractée. Quand il se reprend maladroitement, elle se retient de rire. Il est tellement mignon quand il est gêné. Cette pensée la surprend elle-même. Avant maintenant, elle n’avait jamais vu Junichi sous aucun autre vision qu’en ami. Elle le rassure d'un sourire chaleureux, ses épaules faiblement secouer par un rire poli. Elle lève une main en signe de paix, mais surtout dans le but de l’apaiser.
‘’Pas de soucis Junichi-san, on est tous les deux-là maintenant !’’
Elle observe Junichi, remarquant à quel point il semble décontracté et elle en vient à l’envier un peu. Non pas de manière négative, mais plutôt de fascination interne. Encore une fois, elle se demande s'il a remarqué à quel point elle est nerveuse. Elle hoche la tête à sa proposition de trouver un restaurant, essayant de cacher son soulagement derrière un sourire enthousiaste. Le fait de marcher un peu, lui permettra peut-être de se changer les idées et finir par se calmer elle-même.
‘’Ça sonne bien ! Je suis partante pour du bœuf de Kobe !''
Elle suit Junichi, essayant de se détendre alors qu'ils marchent ensemble à la recherche d'un endroit où dîner. Elle se demande s'il sait à quel point elle apprécie sa compagnie, mais elle n'ose pas lui dire. Pour l'instant, elle se contente de profiter de l'instant présent, espérant que la journée se déroulera aussi bien qu'elle l'espère. Même si finalement, il réalise qu’elle ne serait pas le candidat parfait pour être une petite amie, le simple fait qu’il lui avait offert cette opportunité de vivre au moins une fois l’expérience, la rendait heureuse. Himawari répond avec un sourire chaleureux, essayant de paraître détendue malgré ses nerfs qui la tracassent.
‘’Oui, mes vacances se passent plutôt bien, merci de demander. J'ai réussi à occuper mes journées avec diverses activités. J'ai passé beaucoup de temps à lire, à faire du yoga, à rattraper quelques séries, ou à commencer mes devoirs et à me promener dans mon quartier quand la température est clémente. C'est agréable de pouvoir se détendre un peu après une période chargée à l'université. Et toi, comment se passent tes vacances ? Tu as trouvé des façons de te divertir ?’’ Demande-t-elle à son tour en jouant avec le textile de sa robe sombre.
agoraSes mots la soulagent un peu, mais elle ne peut s'empêcher de se demander s'il est sincère ou s'il essaie simplement de la rassurer. Elle hoche la tête en signe d'approbation, essayant de paraître décontractée. Quand il se reprend maladroitement, elle se retient de rire. Il est tellement mignon quand il est gêné. Cette pensée la surprend elle-même. Avant maintenant, elle n’avait jamais vu Junichi sous aucun autre vision qu’en ami. Elle le rassure d'un sourire chaleureux, ses épaules faiblement secouer par un rire poli. Elle lève une main en signe de paix, mais surtout dans le but de l’apaiser.
‘’Pas de soucis Junichi-san, on est tous les deux-là maintenant !’’
Elle observe Junichi, remarquant à quel point il semble décontracté et elle en vient à l’envier un peu. Non pas de manière négative, mais plutôt de fascination interne. Encore une fois, elle se demande s'il a remarqué à quel point elle est nerveuse. Elle hoche la tête à sa proposition de trouver un restaurant, essayant de cacher son soulagement derrière un sourire enthousiaste. Le fait de marcher un peu, lui permettra peut-être de se changer les idées et finir par se calmer elle-même.
‘’Ça sonne bien ! Je suis partante pour du bœuf de Kobe !''
Elle suit Junichi, essayant de se détendre alors qu'ils marchent ensemble à la recherche d'un endroit où dîner. Elle se demande s'il sait à quel point elle apprécie sa compagnie, mais elle n'ose pas lui dire. Pour l'instant, elle se contente de profiter de l'instant présent, espérant que la journée se déroulera aussi bien qu'elle l'espère. Même si finalement, il réalise qu’elle ne serait pas le candidat parfait pour être une petite amie, le simple fait qu’il lui avait offert cette opportunité de vivre au moins une fois l’expérience, la rendait heureuse. Himawari répond avec un sourire chaleureux, essayant de paraître détendue malgré ses nerfs qui la tracassent.
‘’Oui, mes vacances se passent plutôt bien, merci de demander. J'ai réussi à occuper mes journées avec diverses activités. J'ai passé beaucoup de temps à lire, à faire du yoga, à rattraper quelques séries, ou à commencer mes devoirs et à me promener dans mon quartier quand la température est clémente. C'est agréable de pouvoir se détendre un peu après une période chargée à l'université. Et toi, comment se passent tes vacances ? Tu as trouvé des façons de te divertir ?’’ Demande-t-elle à son tour en jouant avec le textile de sa robe sombre.
Find a place inside where there's joy, and the joy will burn out the pain.
- Joseph Campbell
- Joseph Campbell
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Non, définitivement, je ne pouvais pas ne pas la trouver jolie dans cette tenue. Elle avait vraiment dû prendre le temps de se préparer et même si j'évitais tout compliment, je n'en pensais pas moins. Je pouvais en réalité, mais j'avais un peu peur que cela renforce le malentendu. Rah, comment faire ? Je voulais juste la voir et passer du temps avec elle, même si je sais donner le change avec un sourire, je suis mal barré pour ne pas cogiter un petit moment. Ça ira mieux le ventre plein, d'ailleurs elle me confirma que l'idée lui convenait ! À la bonne heure !
Maintenant que nous marchions en quête d'un endroit de restauration, j'écoutais ce qu'elle me racontait. D'ailleurs, en l'observant par moments alors que nos pas nous guidaient, je remarquais des petits gestes qu'elle avait, des petites mimiques de visage et des petits détails que je n'avais pas remarqués. Comme ses yeux, que même si j'avais pu voir plusieurs fois, me semblaient plus verts que d'habitude, le soleil devait sûrement jouer. Quoi qu'il en soit, malgré qu'elle parlait, je l'attirais presque naturellement à l'ombre pour me retrouver au soleil à sa place alors qu'on passait par les rues, ayant quitté le petit parc.
À sa question, j'avoue que l'image de moi, couché sur mon lit et lançant une balle plusieurs fois en l'air en lâchant un "Je m'ennuiiiiis" plus que révélateur passa dans mon esprit. Chassant immédiatement cette pensée, je répondis avec bonne humeur.
- Franchement et en toute sincérité, ces longs moments me pèsent. J'avoue que je suis tellement habitué à bouger et voir du monde, que ce soit à Kobe ou au club, que là, ça me fait un peu bizarre. Mon père doit travailler un peu plus vu que son lycée est fermé aussi, donc il a pas mal de cours particuliers à donner et autres petits boulots ici et là. Je l'aide quand je le peux et ça m'occupe, mais voilà, je n'ai pas son niveau en musique. Donc je donne des cours qu'à des débutants. Quand je ne m'entraîne pas ou quand je ne suis pas en train de me balader ici ou là, je passe du temps sur du mixage et de la correction de partition, ce n'est pas vraiment intéressant et très technique, même si j'aime bien.
Je me frottais doucement le dos du crâne avant de lâcher sur un ton plus mal à l'aise.
- Et j'ai pu voir quelques personnes que j'apprécie. Ça me change un peu les idées, comme aujourd'hui.
Bon, ben maintenant qu'on y est, autant au moins s'excuser pour un truc.
- D'ailleurs, désolé si mon message était un peu abrupt. Je ne suis pas doué et ça risque pas de changer demain. Mais bon, ça fait mon charme aussi, non ?!
Je riais doucement, amusé, rebondissant toujours dans l'humour avant d'observer Himawari avec un sourire plus détendu. Des excuses, c'est un minimum déjà, elle ne devait pas franchement s'y attendre la pauvre. J'ajoutais au passage avec curiosité.
- Tu en as profité aussi pour passer du temps avec ta famille je pari ?! Surtout avec ta grand-mère non ?
Oui, à défaut d'en avoir l'air, je sais écouter ce qu'on me dit et retenir. En même temps, j'en profitais pour observer les alentours afin de trouver un restaurant sympa et de préférence avec un intérieur plutôt calme, car je nous voyais mal en terrasse. J'en aperçu d'ailleurs un plus loin.
Maintenant que nous marchions en quête d'un endroit de restauration, j'écoutais ce qu'elle me racontait. D'ailleurs, en l'observant par moments alors que nos pas nous guidaient, je remarquais des petits gestes qu'elle avait, des petites mimiques de visage et des petits détails que je n'avais pas remarqués. Comme ses yeux, que même si j'avais pu voir plusieurs fois, me semblaient plus verts que d'habitude, le soleil devait sûrement jouer. Quoi qu'il en soit, malgré qu'elle parlait, je l'attirais presque naturellement à l'ombre pour me retrouver au soleil à sa place alors qu'on passait par les rues, ayant quitté le petit parc.
À sa question, j'avoue que l'image de moi, couché sur mon lit et lançant une balle plusieurs fois en l'air en lâchant un "Je m'ennuiiiiis" plus que révélateur passa dans mon esprit. Chassant immédiatement cette pensée, je répondis avec bonne humeur.
- Franchement et en toute sincérité, ces longs moments me pèsent. J'avoue que je suis tellement habitué à bouger et voir du monde, que ce soit à Kobe ou au club, que là, ça me fait un peu bizarre. Mon père doit travailler un peu plus vu que son lycée est fermé aussi, donc il a pas mal de cours particuliers à donner et autres petits boulots ici et là. Je l'aide quand je le peux et ça m'occupe, mais voilà, je n'ai pas son niveau en musique. Donc je donne des cours qu'à des débutants. Quand je ne m'entraîne pas ou quand je ne suis pas en train de me balader ici ou là, je passe du temps sur du mixage et de la correction de partition, ce n'est pas vraiment intéressant et très technique, même si j'aime bien.
Je me frottais doucement le dos du crâne avant de lâcher sur un ton plus mal à l'aise.
- Et j'ai pu voir quelques personnes que j'apprécie. Ça me change un peu les idées, comme aujourd'hui.
Bon, ben maintenant qu'on y est, autant au moins s'excuser pour un truc.
- D'ailleurs, désolé si mon message était un peu abrupt. Je ne suis pas doué et ça risque pas de changer demain. Mais bon, ça fait mon charme aussi, non ?!
Je riais doucement, amusé, rebondissant toujours dans l'humour avant d'observer Himawari avec un sourire plus détendu. Des excuses, c'est un minimum déjà, elle ne devait pas franchement s'y attendre la pauvre. J'ajoutais au passage avec curiosité.
- Tu en as profité aussi pour passer du temps avec ta famille je pari ?! Surtout avec ta grand-mère non ?
Oui, à défaut d'en avoir l'air, je sais écouter ce qu'on me dit et retenir. En même temps, j'en profitais pour observer les alentours afin de trouver un restaurant sympa et de préférence avec un intérieur plutôt calme, car je nous voyais mal en terrasse. J'en aperçu d'ailleurs un plus loin.
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 296■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Loutre nous voilà.
Himawari écoutait attentivement Junichi, hochant la tête de temps en temps pour montrer qu’elle comprenait ce qu’il disait, mais surtout qu’elle l’écoutait. Elle trouvait touchant qu’il partage ses sentiments sincèrement, réchauffant son palpitant. Pour s’empêcher de dévorer du regard son profile, elle se force à détourner les yeux un moment, glissant sur le paysage qui les entourait.
La rue était animée, remplie de gens et de restaurants aux odeurs alléchantes de nourriture. Les passants parlaient et riaient, créant une ambiance vibrante. Les stands de nourriture et les vitrines des restaurants exposaient des plats savoureux, et l'air était empli de l'odeur alléchante de grillades et de fritures. Malgré la foule et le bruit, Himawari se sentait étrangement calme, bien que son cœur battît plus vite que d'habitude.
‘’Je comprends, c'est important de rester actif et de voir des gens qu'on apprécie. Ça aide à garder le moral. Tu n’as pas pensée à t’inscrire à un cours sportif ? Ou simplement d’aller au centre sportif ?’’
Elle ressentait une certaine incertitude face à cette situation qui ressemblait à un rendez-vous. Les sentiments d'Himawari étaient confus, mêlant excitation et nervosité. Elle se demandait si Junichi ressentait la même chose. Lorsqu'il s'excusa pour son message abrupt, elle sourit doucement, appréciant son effort pour clarifier les choses. Himawari sourit doucement, touchée par ses paroles.
‘’Ne t'inquiète pas, Junichi. Ton message était… surprenant, mais pas négatif. Je suis contente d'être ici avec toi aujourd'hui. Ça me permet de briser un peu la routine. Mais je dois avouer que... Je ne m’attendais pas à un rendez-vous de ta part…’’ Souffle-t-elle finalement d’une voix timide en jouant avec le tissu de sa robe.
Ils avançaient lentement dans la rue bondée, les odeurs de nourriture flottant autour d'eux, faisant gargouiller l'estomac d'Himawari. Elle se sentait légèrement étourdie par la foule et l'excitation du moment, mais la présence de Junichi à ses côtés la rassurait. Il ria doucement, amusé. Himawari, elle, rit légèrement, trouvant sa maladresse charmante. Avait-elle déjà trouvé Junichi aussi mignon ? Elle ne se souvenait pas d’avoir eu de telle pensées. Elle le regarda avec un sourire chaleureux, essayant de lui montrer qu'elle appréciait son honnêteté et sa compagnie.
‘’Oui, j'ai passé beaucoup de temps avec ma famille, surtout avec ma grand-mère. Elle aime beaucoup partager des histoires du passé et j'adore l'écouter. Ça me permet de me reconnecter avec mes racines. Et puis, elle me prodigue toujours de bons conseils, sans oublier qu’elle réussit toujours à me donner une nouvelle recette… C’est un vrai dictionnaire sur patte pour les recettes culinaires.’’ Termine-t-elle avait un doux rire.
Elle termine de rire, laissant sa main qui avait caché un peu son visage se reposer le long de son corps avant de lever la tête vers Junichi, elle l’observe avec une certaine tendresse dans les yeux, non pas amoureuse, mais simplement une amie qui observe un ami cher à son cœur.
‘’Je pense que c'est important de profiter de ces moments avec les gens qu'on aime.’’
Alors qu'ils marchaient, elle sentit son cœur battre un peu plus vite, réalisant à quel point elle appréciait ces moments avec Junichi. Ils continuaient leur promenade, à la recherche d'un restaurant sympathique où ils pourraient s'asseoir, manger et profiter de la compagnie l'un de l'autre.
agoraLa rue était animée, remplie de gens et de restaurants aux odeurs alléchantes de nourriture. Les passants parlaient et riaient, créant une ambiance vibrante. Les stands de nourriture et les vitrines des restaurants exposaient des plats savoureux, et l'air était empli de l'odeur alléchante de grillades et de fritures. Malgré la foule et le bruit, Himawari se sentait étrangement calme, bien que son cœur battît plus vite que d'habitude.
‘’Je comprends, c'est important de rester actif et de voir des gens qu'on apprécie. Ça aide à garder le moral. Tu n’as pas pensée à t’inscrire à un cours sportif ? Ou simplement d’aller au centre sportif ?’’
Elle ressentait une certaine incertitude face à cette situation qui ressemblait à un rendez-vous. Les sentiments d'Himawari étaient confus, mêlant excitation et nervosité. Elle se demandait si Junichi ressentait la même chose. Lorsqu'il s'excusa pour son message abrupt, elle sourit doucement, appréciant son effort pour clarifier les choses. Himawari sourit doucement, touchée par ses paroles.
‘’Ne t'inquiète pas, Junichi. Ton message était… surprenant, mais pas négatif. Je suis contente d'être ici avec toi aujourd'hui. Ça me permet de briser un peu la routine. Mais je dois avouer que... Je ne m’attendais pas à un rendez-vous de ta part…’’ Souffle-t-elle finalement d’une voix timide en jouant avec le tissu de sa robe.
Ils avançaient lentement dans la rue bondée, les odeurs de nourriture flottant autour d'eux, faisant gargouiller l'estomac d'Himawari. Elle se sentait légèrement étourdie par la foule et l'excitation du moment, mais la présence de Junichi à ses côtés la rassurait. Il ria doucement, amusé. Himawari, elle, rit légèrement, trouvant sa maladresse charmante. Avait-elle déjà trouvé Junichi aussi mignon ? Elle ne se souvenait pas d’avoir eu de telle pensées. Elle le regarda avec un sourire chaleureux, essayant de lui montrer qu'elle appréciait son honnêteté et sa compagnie.
‘’Oui, j'ai passé beaucoup de temps avec ma famille, surtout avec ma grand-mère. Elle aime beaucoup partager des histoires du passé et j'adore l'écouter. Ça me permet de me reconnecter avec mes racines. Et puis, elle me prodigue toujours de bons conseils, sans oublier qu’elle réussit toujours à me donner une nouvelle recette… C’est un vrai dictionnaire sur patte pour les recettes culinaires.’’ Termine-t-elle avait un doux rire.
Elle termine de rire, laissant sa main qui avait caché un peu son visage se reposer le long de son corps avant de lever la tête vers Junichi, elle l’observe avec une certaine tendresse dans les yeux, non pas amoureuse, mais simplement une amie qui observe un ami cher à son cœur.
‘’Je pense que c'est important de profiter de ces moments avec les gens qu'on aime.’’
Alors qu'ils marchaient, elle sentit son cœur battre un peu plus vite, réalisant à quel point elle appréciait ces moments avec Junichi. Ils continuaient leur promenade, à la recherche d'un restaurant sympathique où ils pourraient s'asseoir, manger et profiter de la compagnie l'un de l'autre.
Find a place inside where there's joy, and the joy will burn out the pain.
- Joseph Campbell
- Joseph Campbell
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
J'avais écouté ce qu'elle me racontait avec curiosité, à vrai dire j'étais vraiment curieux de la connaître. Elle était intéressante, cultivée et... je m'arrête mentalement de suite, faire la liste de ses qualités ne m'aidera pas là maintenant tout de suite ! Un centre sportif, oui j'y ai songé, mais le souci c'est que si en vacances c'est intéressant, je préfère profiter de mon temps pour aider plutôt mon père, même s'il se débrouille, j'essaie de lui épargner un maximum de tâches quand je le peux.
- Oui, mais j'ai Kobe déjà pour ça et à Osaka, c'est surtout pour passer du temps en famille. D'autant qu'on travaille pas mal aussi, même si je m'ennuie par moment, je préfère ça en vérité et puis bon, je peux pas toujours faire du sport même si j'aimerais bien !
Oui c'est vrai, mais cela dit, je savais qu'il n'y avait pas que ça dans la vie. Par exemple, maintenant, je n'en faisais pas mais ça ne m'empêchait pas d'être bien. Sa réponse me rassura même si je me retins de lâcher un gros "Oui moi aussi !" sur la fin, non, mieux valait faire bonne figure. Je souriais en avouant.
- Je me doute, je m'en excuse, c'est vrai que c'est venu comme ça, d'un coup !
Littéralement, on ne peut pas faire plus concis, mais elle ne pouvait pas vraiment comprendre. Elle me parlait alors de sa grand-mère avec qui elle avait passé du temps, en même temps, vu comme elle était proche selon elle, ça m'aurait étonné que ce ne soit pas le cas ! D'ailleurs, plus elle m'en parle, plus j'ai envie de la connaître en réalité. Mais bon, ce n'était pas le moment car Himawari venait de me prendre un peu par surprise en me regardant droit dans les yeux, je ne savais pas vraiment comment le prendre et sa phrase acheva de me faire rougir pour de bon. Je détournais quelques instants le regard et le visage pour reprendre un peu ma contenance en lâchant sur un ton amusé mais sérieux.
- Oui ! C'est le plus important ! Profiter de chaque petit moment avec les personnes qui nous sont chères.
En ajoutant en l'observant à mon tour avec un regard plus détendu et un visage revenu à sa couleur naturelle.
- Puis si des moments comme ça ne veulent pas venir, il faut les créer ! Non tu ne penses pas ?
Bon, ce n'est pas le tout ! Mais il se fait faim et je venais de repérer un petit resto. Embarquant doucement Himawari en lui tenant le poignet sans force pour lui indiquer que je venais de tourner. Je la relâchai en observant la carte, bon du bœuf il y en a ! Et ce n'est à la fois pas trop cher mais pas non plus extrême ! Donc parfait !
- Si on veut bien manger, ne faut pas chercher les petits prix, mais pas besoin d'aller dans des restaurants trop gastronomiques... Ils ne mettent rien dans l'assiette les radins !
En riant, je l'invitai à entrer et comme jusqu'à preuve du contraire, nous étions en rendez-vous ! Je me dis que je pouvais bien me comporter un peu en gentleman... Ce qui me dégoûtait un peu, c'était de me dire que des choses que ma mère m'avait forcé à apprendre allaient me servir... Comme quoi ! Après avoir été emmenés à notre table, je tirais donc la chaise de mon invitée et l'invitai à s'asseoir ! Eh eh !
- Si madame veut bien se donner la peine !
Avec humour, toujours ! Puis je m'assis à mon tour en face d'elle une fois qu'elle était assise pour proposer.
- C'est moi qui offre, donc t'en fais pas pour le prix.
Avec une petite voix dans ma tête qui lâchait "Mais si tu peux quand même y aller mollo, ça serait vraiment très sympathique de ta part !". Non, j'avais assez confiance en elle pour me dire qu'elle n'en abuserait pas ! Mais va savoir pourquoi, une petite interrogation me piqua un peu le coin de la cervelle et je demandai après qu'elle ait fait son choix et avant que le serveur ne revienne vers nous.
- Mais c'est vrai que je ne t'ai jamais demandé... Enfin, c'est toujours un peu délicat mais tu as déjà eu un petit ami par le passé ?
Les pieds dans le plat ! Toujours !
- Oui, mais j'ai Kobe déjà pour ça et à Osaka, c'est surtout pour passer du temps en famille. D'autant qu'on travaille pas mal aussi, même si je m'ennuie par moment, je préfère ça en vérité et puis bon, je peux pas toujours faire du sport même si j'aimerais bien !
Oui c'est vrai, mais cela dit, je savais qu'il n'y avait pas que ça dans la vie. Par exemple, maintenant, je n'en faisais pas mais ça ne m'empêchait pas d'être bien. Sa réponse me rassura même si je me retins de lâcher un gros "Oui moi aussi !" sur la fin, non, mieux valait faire bonne figure. Je souriais en avouant.
- Je me doute, je m'en excuse, c'est vrai que c'est venu comme ça, d'un coup !
Littéralement, on ne peut pas faire plus concis, mais elle ne pouvait pas vraiment comprendre. Elle me parlait alors de sa grand-mère avec qui elle avait passé du temps, en même temps, vu comme elle était proche selon elle, ça m'aurait étonné que ce ne soit pas le cas ! D'ailleurs, plus elle m'en parle, plus j'ai envie de la connaître en réalité. Mais bon, ce n'était pas le moment car Himawari venait de me prendre un peu par surprise en me regardant droit dans les yeux, je ne savais pas vraiment comment le prendre et sa phrase acheva de me faire rougir pour de bon. Je détournais quelques instants le regard et le visage pour reprendre un peu ma contenance en lâchant sur un ton amusé mais sérieux.
- Oui ! C'est le plus important ! Profiter de chaque petit moment avec les personnes qui nous sont chères.
En ajoutant en l'observant à mon tour avec un regard plus détendu et un visage revenu à sa couleur naturelle.
- Puis si des moments comme ça ne veulent pas venir, il faut les créer ! Non tu ne penses pas ?
Bon, ce n'est pas le tout ! Mais il se fait faim et je venais de repérer un petit resto. Embarquant doucement Himawari en lui tenant le poignet sans force pour lui indiquer que je venais de tourner. Je la relâchai en observant la carte, bon du bœuf il y en a ! Et ce n'est à la fois pas trop cher mais pas non plus extrême ! Donc parfait !
- Si on veut bien manger, ne faut pas chercher les petits prix, mais pas besoin d'aller dans des restaurants trop gastronomiques... Ils ne mettent rien dans l'assiette les radins !
En riant, je l'invitai à entrer et comme jusqu'à preuve du contraire, nous étions en rendez-vous ! Je me dis que je pouvais bien me comporter un peu en gentleman... Ce qui me dégoûtait un peu, c'était de me dire que des choses que ma mère m'avait forcé à apprendre allaient me servir... Comme quoi ! Après avoir été emmenés à notre table, je tirais donc la chaise de mon invitée et l'invitai à s'asseoir ! Eh eh !
- Si madame veut bien se donner la peine !
Avec humour, toujours ! Puis je m'assis à mon tour en face d'elle une fois qu'elle était assise pour proposer.
- C'est moi qui offre, donc t'en fais pas pour le prix.
Avec une petite voix dans ma tête qui lâchait "Mais si tu peux quand même y aller mollo, ça serait vraiment très sympathique de ta part !". Non, j'avais assez confiance en elle pour me dire qu'elle n'en abuserait pas ! Mais va savoir pourquoi, une petite interrogation me piqua un peu le coin de la cervelle et je demandai après qu'elle ait fait son choix et avant que le serveur ne revienne vers nous.
- Mais c'est vrai que je ne t'ai jamais demandé... Enfin, c'est toujours un peu délicat mais tu as déjà eu un petit ami par le passé ?
Les pieds dans le plat ! Toujours !
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 296■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Loutre nous voilà.
Himawari semblait apprécier la conversation tout en étant légèrement nerveuse. Elle jouait parfois avec une mèche de ses cheveux ou ajustait le bord de son chapeau, des gestes qui trahissaient sa timidité. Ses joues avaient une légère teinte rosée, surtout lorsqu'elle croisait les pupilles de Junichi.
‘’Je vois, alors si tu ne t’ennuies pas trop, ça va alors,’’ dit-elle avec un sourire timide. ‘’Oh, ne t’en fais pas. Je suis heureuse, je ne m’attendais juste pas à ceci.’’
Elle baissa les yeux un instant avant de les relever vers lui, essayant de maintenir le contact visuel malgré sa gêne apparente. En marchant dans la rue animée, Himawari jetait des regards curieux autour d'elle, attirée par les odeurs délicieuses qui émanaient des restaurants ou des stands de nourriture. Ses pas semblaient un peu hésitants, comme si elle était à la fois excitée et incertaine de ce qui allait suivre. Elle réfléchit un instant, ses yeux pétillant d'excitation.
‘’Oui, tu as raison. Il faut savoir créer des moments précieux,’’ commence-t-elle. ‘’J’ai appris cette mentalité il y a longtemps.’’ Glisse-t-elle pour elle-même.
Son ouverture d'esprit lui venait de l’incertitude de la maladie. Un point tournant qui lui avait retiré plusieurs opportunités, mais surtout une vie normale. Cependant, avec le temps et la patience de sa famille, elle avait changé sa mentalité et s’était adaptée. Malgré l’incertitude, son envie de découvrir de nouvelles choses était toujours présente, car comme le disait l’un de ses proverbes préférés, nous n’avions qu’une seule vie, alors autant en profiter. D’autant plus que le fait d’être avec Junichi semblait lui donner des ailes de courage. Elle souriait de plus en plus souvent, ses yeux brillants de joie malgré sa nervosité apparente. Il était maintenant visible qu'elle appréciait le moment malgré l’incertitude finale, mais surtout cette étrange malentendu de rendez-vous amoureux.
Face au geste de Junichi, la jeune femme resta silencieuse, acceptant docilement la guidance offerte par son compagnon en profitant de son large chapeau pour cacher son visage rougissant. Pourquoi maintenant plus qu’avant se sentait-elle autant affectée par Junichi ? Elle s’engouffra à son tour dans le restaurant.
‘’Même le restaurant à l’apparence la plus simple peut offrir des repas dignes des plus grandes gastronomies !’’ taquina-t-elle en essayant de se changer les idées et de chasser la nervosité.
Arrivé à sa hauteur, il posa délicatement une main sur le dossier de la chaise, son regard bienveillant se posant sur elle. D'un geste sûr et maîtrisé, il tira la chaise légèrement en arrière, créant un espace confortable pour qu'elle puisse s'installer. D'un sourire chaleureux, Junichi inclina légèrement la tête, une lueur d'invitation dans ses yeux. Himawari, touchée par cette attention délicate, lui rendit son sourire et s'avança vers la chaise. Junichi, attentif à ses moindres mouvements, ajusta la chaise pour qu'elle soit parfaitement alignée alors qu'elle s'asseyait.
"Merci, Junichi-san," murmura-t-elle avec reconnaissance, un rire léger secouant ses épaules frêles.
Une fois bien installée, elle attrapa la carte qui leur était offerte. De son autre main, elle attrapa son chapeau et le retira, le déposant sur son sac à main qui se trouvait à ses pieds.
‘’Oh, je te rassure, je ne mange pas beaucoup. Je suis du genre à prendre plusieurs petits repas dans une journée. Alors la facture ne devrait pas être trop grande de mon côté. Et puis, je peux très bien payer aussi, ce n’est pas qu’à toi de le faire.’’
Elle attrapa le verre d’eau fraîche qui était déposé devant eux par la serveuse. Celle-ci leur indiqua qu’elle leur laissait du temps avant de s’éloigner. Himawari avalait une gorgée, les yeux posés sur la carte quand la question de Junichi lui fit lever les yeux immédiatement vers lui. Elle s’étouffa un instant avec sa gorgée d’eau et déposa immédiatement le verre, prenant une serviette pour la porter à sa bouche et cacher l’eau qui venait de ressortir.
‘’Je… Wow, c’est une bonne question. C’est un peu gênant à admettre mais… Non… Disons que la chance ne s’est jamais montrée. On a bien flirté avec moi, mais rien de bien sérieux. Sinon, j’ignore si la théorie liée aux séries amoureuses est suffisante ?’’ Taquina-t-elle en essayant de chasser la rougeur qui colorait ses joues. ‘’Et toi ?’’
agora‘’Je vois, alors si tu ne t’ennuies pas trop, ça va alors,’’ dit-elle avec un sourire timide. ‘’Oh, ne t’en fais pas. Je suis heureuse, je ne m’attendais juste pas à ceci.’’
Elle baissa les yeux un instant avant de les relever vers lui, essayant de maintenir le contact visuel malgré sa gêne apparente. En marchant dans la rue animée, Himawari jetait des regards curieux autour d'elle, attirée par les odeurs délicieuses qui émanaient des restaurants ou des stands de nourriture. Ses pas semblaient un peu hésitants, comme si elle était à la fois excitée et incertaine de ce qui allait suivre. Elle réfléchit un instant, ses yeux pétillant d'excitation.
‘’Oui, tu as raison. Il faut savoir créer des moments précieux,’’ commence-t-elle. ‘’J’ai appris cette mentalité il y a longtemps.’’ Glisse-t-elle pour elle-même.
Son ouverture d'esprit lui venait de l’incertitude de la maladie. Un point tournant qui lui avait retiré plusieurs opportunités, mais surtout une vie normale. Cependant, avec le temps et la patience de sa famille, elle avait changé sa mentalité et s’était adaptée. Malgré l’incertitude, son envie de découvrir de nouvelles choses était toujours présente, car comme le disait l’un de ses proverbes préférés, nous n’avions qu’une seule vie, alors autant en profiter. D’autant plus que le fait d’être avec Junichi semblait lui donner des ailes de courage. Elle souriait de plus en plus souvent, ses yeux brillants de joie malgré sa nervosité apparente. Il était maintenant visible qu'elle appréciait le moment malgré l’incertitude finale, mais surtout cette étrange malentendu de rendez-vous amoureux.
Face au geste de Junichi, la jeune femme resta silencieuse, acceptant docilement la guidance offerte par son compagnon en profitant de son large chapeau pour cacher son visage rougissant. Pourquoi maintenant plus qu’avant se sentait-elle autant affectée par Junichi ? Elle s’engouffra à son tour dans le restaurant.
‘’Même le restaurant à l’apparence la plus simple peut offrir des repas dignes des plus grandes gastronomies !’’ taquina-t-elle en essayant de se changer les idées et de chasser la nervosité.
Arrivé à sa hauteur, il posa délicatement une main sur le dossier de la chaise, son regard bienveillant se posant sur elle. D'un geste sûr et maîtrisé, il tira la chaise légèrement en arrière, créant un espace confortable pour qu'elle puisse s'installer. D'un sourire chaleureux, Junichi inclina légèrement la tête, une lueur d'invitation dans ses yeux. Himawari, touchée par cette attention délicate, lui rendit son sourire et s'avança vers la chaise. Junichi, attentif à ses moindres mouvements, ajusta la chaise pour qu'elle soit parfaitement alignée alors qu'elle s'asseyait.
"Merci, Junichi-san," murmura-t-elle avec reconnaissance, un rire léger secouant ses épaules frêles.
Une fois bien installée, elle attrapa la carte qui leur était offerte. De son autre main, elle attrapa son chapeau et le retira, le déposant sur son sac à main qui se trouvait à ses pieds.
‘’Oh, je te rassure, je ne mange pas beaucoup. Je suis du genre à prendre plusieurs petits repas dans une journée. Alors la facture ne devrait pas être trop grande de mon côté. Et puis, je peux très bien payer aussi, ce n’est pas qu’à toi de le faire.’’
Elle attrapa le verre d’eau fraîche qui était déposé devant eux par la serveuse. Celle-ci leur indiqua qu’elle leur laissait du temps avant de s’éloigner. Himawari avalait une gorgée, les yeux posés sur la carte quand la question de Junichi lui fit lever les yeux immédiatement vers lui. Elle s’étouffa un instant avec sa gorgée d’eau et déposa immédiatement le verre, prenant une serviette pour la porter à sa bouche et cacher l’eau qui venait de ressortir.
‘’Je… Wow, c’est une bonne question. C’est un peu gênant à admettre mais… Non… Disons que la chance ne s’est jamais montrée. On a bien flirté avec moi, mais rien de bien sérieux. Sinon, j’ignore si la théorie liée aux séries amoureuses est suffisante ?’’ Taquina-t-elle en essayant de chasser la rougeur qui colorait ses joues. ‘’Et toi ?’’
Find a place inside where there's joy, and the joy will burn out the pain.
- Joseph Campbell
- Joseph Campbell
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Nous étions rapidement installés dans le restaurant et, en attendant les menus, nous avons décidé de discuter un peu. Ce qu’elle m’avait dit sur les restaurants était d’ailleurs diablement vrai. on ne doit pas se fier à l’enseigne mais bien à ce qui est servi, sinon ça ne sert à rien de chercher. Cela dit, il faut bien qu’un restaurant attire l’œil aussi.
Mais je n’avais pas vraiment grand-chose à redire vu qu’elle avait tout simplement raison. J’espérais donc simplement que ce restaurant serait à la hauteur de nos attentes. Cette discussion avait éveillé ma curiosité sur un point, et non des moindres. Après qu’elle m’ait confié qu’elle ne coûtait pas cher en repas, je lui avais posé une question pour en savoir plus sur sa vie amoureuse, non sans avoir répondu avant au préalable.
- Eh bien, fais-toi quand même un peu plaisir. On est là pour déguster après tout ! La facture sera le problème de notre nous du futur avec le ventre rempli !
Sa réponse me prit quelque peu par surprise. Bon, ok, elle avait ses soucis de santé qui ne devaient peut-être pas trop aider, mais juste des petits flirts sans rien d’autre ? Elle était mignonne, avec un joli visage et un comportement plutôt attendrissant... peut-être que je ferais mieux d’arrêter de la dévisager avant qu’elle se sente mal à l’aise. Donc, il était difficile pour moi de croire que personne n’avait eu envie de plus qu’un simple flirt. C’était assez déstabilisant, elle n’avait donc pas franchement d’expérience et, d’une certaine manière, j’étais son aîné sur ce point-là. D’ailleurs, la question se retourna vers moi et je souris doucement. Je pensais aux filles que j’avais rencontrées, pas si nombreuses en vérité : deux histoires sérieuses et quelques flirts au lycée. Je répondis sur un ton détendu, parler de ça ne me mettait pas vraiment mal à l’aise, puis bon… c’est du passé aussi.
- Eh bien, j’ai connu deux histoires assez sérieuses, mais pas plus d’un an chacune. Le reste, quelques flirts par-ci par-là. Je ne suis pas vraiment du genre tombeur, dragueur peut-être un peu avant, mais bon, ça m’est un peu passé.
Je pris une petite inspiration. Disons que je n’avais pas peur d’aller au contact de la gente féminine, même si elle était en groupe. Les râteaux ne m’effrayaient pas non plus et j’en ai eu pas mal. Au fond, ça me faisait rire, là où d’autres auraient probablement été dévastés, moi je me disais que c’était simplement la vie !
- Enfin, du coup, la première était plutôt gentille. On faisait du sport ensemble et on s’est rapprochés. Elle avait un sale caractère mais était de bon cœur au fond d’elle. Mais ça n’a pas marché ensuite. On s’est perdus de vue et oubliés. La seconde était plus douce, on était dans la même classe et elle était carrément plus intelligente que moi... Bon, ça remarque, ce n’est pas vraiment un exploit qui mérite une médaille. C’est d’ailleurs avec elle que…
J’ai eu ma première fois… pas besoin de rentrer dans le détail, il y a un lieu et un moment pour ça et ce n’était probablement pas maintenant. Je me repris alors comme si j’avais oublié ce que je voulais dire. Elle n’avait pas une éducation japonaise, donc forcément était plus décontractée sur ces choses-là et moi... bah, je ne cours pas franchement après un mariage donc bon.
- Enfin, quoi qu’il en soit, après un déménagement, on s’est aussi perdus de vue et à distance, ça n’a rien donné. En vrai, déménagement après déménagement, ce n’est pas si facile de se faire un vrai cercle d’amis et encore moins pour les amours. Donc je pense que c’est peut-être un peu pour ça que j’ai laissé tomber le côté dragueur.
C’est peut-être aussi pour ça que je dis ce que je pense ; le fait de déménager souvent implique que j’ai moins de chances de payer les conséquences de ma franchise, qui d’ailleurs allait revenir au triple galop.
- Mais tu sais que c’est quand même dur à croire, juste des flirts ? Ou bien tu n’as peut-être pas vu certains messages ? Tout le monde n’est pas direct comme moi donc parfois, certains ne sont juste pas doués et ne savent pas comment s’y prendre.
Pendant ce temps, un serveur venait de nous déposer les menus sur la table, une occasion parfaite pour Himawari de détourner le sujet si elle ne souhaitait pas répondre en vérité. Je l’observais avec un regard détendu, à l’aise sur ce genre de terrain. Plus que tout à l’heure en tout cas.
Mais je n’avais pas vraiment grand-chose à redire vu qu’elle avait tout simplement raison. J’espérais donc simplement que ce restaurant serait à la hauteur de nos attentes. Cette discussion avait éveillé ma curiosité sur un point, et non des moindres. Après qu’elle m’ait confié qu’elle ne coûtait pas cher en repas, je lui avais posé une question pour en savoir plus sur sa vie amoureuse, non sans avoir répondu avant au préalable.
- Eh bien, fais-toi quand même un peu plaisir. On est là pour déguster après tout ! La facture sera le problème de notre nous du futur avec le ventre rempli !
Sa réponse me prit quelque peu par surprise. Bon, ok, elle avait ses soucis de santé qui ne devaient peut-être pas trop aider, mais juste des petits flirts sans rien d’autre ? Elle était mignonne, avec un joli visage et un comportement plutôt attendrissant... peut-être que je ferais mieux d’arrêter de la dévisager avant qu’elle se sente mal à l’aise. Donc, il était difficile pour moi de croire que personne n’avait eu envie de plus qu’un simple flirt. C’était assez déstabilisant, elle n’avait donc pas franchement d’expérience et, d’une certaine manière, j’étais son aîné sur ce point-là. D’ailleurs, la question se retourna vers moi et je souris doucement. Je pensais aux filles que j’avais rencontrées, pas si nombreuses en vérité : deux histoires sérieuses et quelques flirts au lycée. Je répondis sur un ton détendu, parler de ça ne me mettait pas vraiment mal à l’aise, puis bon… c’est du passé aussi.
- Eh bien, j’ai connu deux histoires assez sérieuses, mais pas plus d’un an chacune. Le reste, quelques flirts par-ci par-là. Je ne suis pas vraiment du genre tombeur, dragueur peut-être un peu avant, mais bon, ça m’est un peu passé.
Je pris une petite inspiration. Disons que je n’avais pas peur d’aller au contact de la gente féminine, même si elle était en groupe. Les râteaux ne m’effrayaient pas non plus et j’en ai eu pas mal. Au fond, ça me faisait rire, là où d’autres auraient probablement été dévastés, moi je me disais que c’était simplement la vie !
- Enfin, du coup, la première était plutôt gentille. On faisait du sport ensemble et on s’est rapprochés. Elle avait un sale caractère mais était de bon cœur au fond d’elle. Mais ça n’a pas marché ensuite. On s’est perdus de vue et oubliés. La seconde était plus douce, on était dans la même classe et elle était carrément plus intelligente que moi... Bon, ça remarque, ce n’est pas vraiment un exploit qui mérite une médaille. C’est d’ailleurs avec elle que…
J’ai eu ma première fois… pas besoin de rentrer dans le détail, il y a un lieu et un moment pour ça et ce n’était probablement pas maintenant. Je me repris alors comme si j’avais oublié ce que je voulais dire. Elle n’avait pas une éducation japonaise, donc forcément était plus décontractée sur ces choses-là et moi... bah, je ne cours pas franchement après un mariage donc bon.
- Enfin, quoi qu’il en soit, après un déménagement, on s’est aussi perdus de vue et à distance, ça n’a rien donné. En vrai, déménagement après déménagement, ce n’est pas si facile de se faire un vrai cercle d’amis et encore moins pour les amours. Donc je pense que c’est peut-être un peu pour ça que j’ai laissé tomber le côté dragueur.
C’est peut-être aussi pour ça que je dis ce que je pense ; le fait de déménager souvent implique que j’ai moins de chances de payer les conséquences de ma franchise, qui d’ailleurs allait revenir au triple galop.
- Mais tu sais que c’est quand même dur à croire, juste des flirts ? Ou bien tu n’as peut-être pas vu certains messages ? Tout le monde n’est pas direct comme moi donc parfois, certains ne sont juste pas doués et ne savent pas comment s’y prendre.
Pendant ce temps, un serveur venait de nous déposer les menus sur la table, une occasion parfaite pour Himawari de détourner le sujet si elle ne souhaitait pas répondre en vérité. Je l’observais avec un regard détendu, à l’aise sur ce genre de terrain. Plus que tout à l’heure en tout cas.
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 296■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Loutre nous voilà.
À peine les menus avaient été déposer sur la table qu’Hima l’attrapa rapidement, se cachant à moitié derrière. Himawari semblait légèrement gênée par mes questions, ses joues prenant une teinte rosée. Elle prit le menu, le regardant intensément pour éviter de croiser son regard.
‘’Peut-être,’’ répondit-elle timidement, ses yeux toujours fixés sur le menu. ‘’Je ne suis pas très douée pour déchiffrer les signes non plus... Je suis plutôt le genre introvertie et les gens les fuient…’’
Elle sourit timidement, sa vie amoureuse se résumait à son imagination alimenté par les séries télévisés… Il y avait bien eu Tenshi… Mais encore une fois la chose était morte dans l’œuf à cause de leur cheminement bien trop différent.
‘’Il y a bien eu le meilleur ami de mon frère, on s’entendait plutôt bien, même très bien selon ma famille… Mais ça n’a jamais été plus loin. Sinon avec mon parcourir et ma situation personnelle, ce n’est pas tout le monde qui a le cœur de s’aventurer sur ces voies troublées d’avance.’’
Himawari hocha légèrement la tête, chassant par ce hochement la vague de nostalgie qui remplissait son petit cœur. Il serait menti qu’elle ne s’ennuyait pas de l’époque ou son frère et son meilleur ami passait du temps avec elle, mais la vie était faite ainsi.
‘’Oui, tu as raison,’’ répondit-elle doucement. ‘’C’est ce qui rend chaque moment unique.’’ Souffle-t-elle avec une expression plus douce. ‘’Tu as quand même eu de la chance de trouver des gentilles demoiselles de la sortent.’’
Le retour de la question délicate sur sa vie amoureuse fit à nouveau rougir Himawari. Elle se tortilla sur sa chaise, visiblement mal à l'aise. Elle tripotait le menu entre ses mains, ses yeux verts glissant rapidement sur les lignes de nourriture sans vraiment les lire. Cherchant quoi manger pour se distraire de la conversation embarrassante, elle jeta un coup d'œil à Junichi, qui semblait des plus détendu. Malgré ses efforts pour se concentrer sur le menu, ses pensées revenaient sans cesse à la question. Elle se mordilla la lèvre, ses joues devenant de plus en plus écarlates. Himawari prit une grande inspiration, essayant de calmer son cœur battant la chamade. Elle se rendit compte que Junichi ne la pressait pas pour une réponse, ce qui l’aida à se détendre un peu. Elle chercha à gagner du temps en commentant le menu, sa voix légèrement tremblante.
‘’Oh, ils ont vraiment une grande variété de plats ici. C'est difficile de choisir...’’ dit-elle avec un sourire timide.
Elle espérait que cette diversion lui donnerait un peu de répit, mais elle savait qu'elle ne pouvait pas éviter la question pour toujours. Rassemblant son courage, elle leva les yeux vers Junichi, cherchant à lire son expression détendue. Sa nervosité s'apaisa un peu en voyant qu'il n'était pas là pour la juger, mais simplement pour mieux la connaître.
‘’Eh bien...’’ commença-t-elle, sa voix à peine audible. ‘’C'est vrai que je n'ai pas eu beaucoup d'expériences amoureuses. Les flirts, c’étaient surtout des choses innocentes, des compliments ici et là, mais jamais rien de sérieux...’’
Elle baissa les yeux, ses doigts jouant toujours avec le menu.
‘’Je suppose que je n'ai jamais vraiment su comment répondre à ces avances, ou peut-être que je n'étais pas prête. Et puis, avec mes soucis de santé, c'est compliqué d'expliquer tout ça à quelqu'un...’’ se répéta-t-elle incertaine.
Himawari regarda à nouveau Junichi, cherchant du réconfort dans son regard.
‘’Mais bon, c'est comme ça, non ?’’ ajouta-t-elle avec un petit rire nerveux.
Elle se sentit un peu plus détendue après avoir partagé ces pensées, même si c'était toujours un sujet sensible pour elle. Elle prit une nouvelle grande inspiration et décida de se concentrer sur l'instant présent, espérant que la conversation reprendrait un ton plus léger.
‘’Tu as vu, ils font un Sukiyaki ? J’hésite entre ceci ou le Ikanago no Kugini… Tu as déjà une idée de ce que tu veux ? Ça me donnera peut-être des idées.’’
agora‘’Peut-être,’’ répondit-elle timidement, ses yeux toujours fixés sur le menu. ‘’Je ne suis pas très douée pour déchiffrer les signes non plus... Je suis plutôt le genre introvertie et les gens les fuient…’’
Elle sourit timidement, sa vie amoureuse se résumait à son imagination alimenté par les séries télévisés… Il y avait bien eu Tenshi… Mais encore une fois la chose était morte dans l’œuf à cause de leur cheminement bien trop différent.
‘’Il y a bien eu le meilleur ami de mon frère, on s’entendait plutôt bien, même très bien selon ma famille… Mais ça n’a jamais été plus loin. Sinon avec mon parcourir et ma situation personnelle, ce n’est pas tout le monde qui a le cœur de s’aventurer sur ces voies troublées d’avance.’’
Himawari hocha légèrement la tête, chassant par ce hochement la vague de nostalgie qui remplissait son petit cœur. Il serait menti qu’elle ne s’ennuyait pas de l’époque ou son frère et son meilleur ami passait du temps avec elle, mais la vie était faite ainsi.
‘’Oui, tu as raison,’’ répondit-elle doucement. ‘’C’est ce qui rend chaque moment unique.’’ Souffle-t-elle avec une expression plus douce. ‘’Tu as quand même eu de la chance de trouver des gentilles demoiselles de la sortent.’’
Le retour de la question délicate sur sa vie amoureuse fit à nouveau rougir Himawari. Elle se tortilla sur sa chaise, visiblement mal à l'aise. Elle tripotait le menu entre ses mains, ses yeux verts glissant rapidement sur les lignes de nourriture sans vraiment les lire. Cherchant quoi manger pour se distraire de la conversation embarrassante, elle jeta un coup d'œil à Junichi, qui semblait des plus détendu. Malgré ses efforts pour se concentrer sur le menu, ses pensées revenaient sans cesse à la question. Elle se mordilla la lèvre, ses joues devenant de plus en plus écarlates. Himawari prit une grande inspiration, essayant de calmer son cœur battant la chamade. Elle se rendit compte que Junichi ne la pressait pas pour une réponse, ce qui l’aida à se détendre un peu. Elle chercha à gagner du temps en commentant le menu, sa voix légèrement tremblante.
‘’Oh, ils ont vraiment une grande variété de plats ici. C'est difficile de choisir...’’ dit-elle avec un sourire timide.
Elle espérait que cette diversion lui donnerait un peu de répit, mais elle savait qu'elle ne pouvait pas éviter la question pour toujours. Rassemblant son courage, elle leva les yeux vers Junichi, cherchant à lire son expression détendue. Sa nervosité s'apaisa un peu en voyant qu'il n'était pas là pour la juger, mais simplement pour mieux la connaître.
‘’Eh bien...’’ commença-t-elle, sa voix à peine audible. ‘’C'est vrai que je n'ai pas eu beaucoup d'expériences amoureuses. Les flirts, c’étaient surtout des choses innocentes, des compliments ici et là, mais jamais rien de sérieux...’’
Elle baissa les yeux, ses doigts jouant toujours avec le menu.
‘’Je suppose que je n'ai jamais vraiment su comment répondre à ces avances, ou peut-être que je n'étais pas prête. Et puis, avec mes soucis de santé, c'est compliqué d'expliquer tout ça à quelqu'un...’’ se répéta-t-elle incertaine.
Himawari regarda à nouveau Junichi, cherchant du réconfort dans son regard.
‘’Mais bon, c'est comme ça, non ?’’ ajouta-t-elle avec un petit rire nerveux.
Elle se sentit un peu plus détendue après avoir partagé ces pensées, même si c'était toujours un sujet sensible pour elle. Elle prit une nouvelle grande inspiration et décida de se concentrer sur l'instant présent, espérant que la conversation reprendrait un ton plus léger.
‘’Tu as vu, ils font un Sukiyaki ? J’hésite entre ceci ou le Ikanago no Kugini… Tu as déjà une idée de ce que tu veux ? Ça me donnera peut-être des idées.’’
Find a place inside where there's joy, and the joy will burn out the pain.
- Joseph Campbell
- Joseph Campbell
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
J'avoue que plus je la regardais, plus je trouvais son côté timide craquant, mais au-delà de ça, je m'en voulais presque un peu, vu que c'était à cause de moi indirectement... ou directement ? Bref ! Qu'elle se servait de son menu comme paravent. Donc, poli, je la laissais raconter son vécu, apprenant qu'il y avait bien eu quelqu'un après qu'elle m'avait avoué être une introvertie, chose que je n'aurais pas deviné tout seul ! Si si, c'est vrai, parce qu'elle semblait plutôt détendue avec moi !
Quoi qu'il en soit, elle m'expliqua un peu plus en détail cette histoire sous mon regard curieux et rapidement, la conclusion de son état de santé se posa là, qu'il était un peu dur à expliquer ou surtout à faire comprendre. Je souriais doucement pour la rassurer. Pendant que la discussion continuait, elle répondit à une autre question après avoir rapidement fait un commentaire sur le menu, et plus la discussion avançait, plus je la sentais de plus en plus mal à l'aise.
En fait, je pense qu'elle devait avoir une bonne connaissance en théorie mais que la pratique faisait clairement défaut et cela se ressentait. Elle croisait mon regard et cela semblait l'aider à se détendre. Mais je ne pouvais pas non plus la laisser passer tout le repas dans cet état. Après tout, il fallait bien qu'elle profite de cette journée ! Donc, une fois qu'elle me posa sa question sur ce que je voulais dans le menu, je posais doucement ma carte et allais mettre ma main sur le dessus de sa carte à elle pour la faire poser lentement en parlant d'une voix rassurante.
- Eh ! Ce n'est que moi, tu sais ! Pas besoin de te mettre dans cet état.
Un sourire pour appuyer ma remarque, je l'observais dans les yeux avec un regard encourageant.
- Puis aux dernières nouvelles, enfin arrête-moi si je me trompe bien sûr ! Mais tu m'as déjà parlé de ta santé. Même si je n'ai pas tout saisi, c'est vrai j'avoue, je ne me suis pas non plus enfui en courant et ce n'est pas ça qui va me faire peur ! La preuve, tu n'auras pas à payer la note de ce repas vu que je serais encore la à la fin !
Une blague en chemin pour détendre l'atmosphère avant de reprendre d'une voix plus posée.
Ce que je veux dire, c'est que tu n'as rien à craindre avec moi. Je ne vais pas te juger, pas te laisser tomber et j'en passe. Alors tu peux te détendre. Je trouve ton parcours vraiment passionnant en vrai, pas de quoi avoir honte ou être gênée au point de se cacher ! Tu peux te détendre, parler librement et surtout, tu peux être fière de qui tu es !
Un sourire détendu avant de lâcher son menu et d'ajouter :
- Mais je pense que ça ira mieux le ventre plein... Ce que je veux, c'est que tu profites de cette journée et surtout passer du temps avec toi. Pas avec le menu du restaurant en guise de masque, même si j'avoue que les mochis te vont bien au teint !
Oui, parce que durant une bonne partie de la discussion, j'avais surtout eu une vue sur la page des desserts qui se trouvait au dos du menu et donc pointée vers moi pendant qu'elle se cachait. Je retournais le menu pour lui montrer avant de rire. Puis je décalais ma chaise pour me retrouver à côté d'elle afin d'observer son menu avec elle.
- D'ailleurs ! Qu'est-ce qu'il y a de si intéressant pour que tu aies eu les yeux rivés dessus pendant toute la discussion ?!
Un second rire amusé avant de l'observer dans les yeux et de proposer en relevant le menu pour qu'on puisse s'y cacher derrière tous les deux, même s'il n'y avait plus personne de l'autre côté. Puis je proposai en voyant les entrées :
- Et, tu ne serais pas partante pour des yakitoris et une autre entrée de ton choix qu'on peut se partager, ça nous rappellera des souvenirs ! Puis pour le plat principal, on peut prendre le menu de base, il y a la viande qu'on veut dedans et c'est abordable ! Puis pour le dessert... Tiens, j'ai eu une idée, on pourrait choisir le dessert de l'autre, ça nous permettrait de découvrir nos goûts respectifs !
Voilà, une entrée commune, le repas et un dessert entrecroisé ! Pourquoi pas ! Voyons simplement si elle était d'accord. J'avais prévu de lui prendre des dorayakis ! Je tournais mon regard vers elle en demandant avec curiosité :
- Ça te convient comme ça, Himawari ?
Quoi qu'il en soit, elle m'expliqua un peu plus en détail cette histoire sous mon regard curieux et rapidement, la conclusion de son état de santé se posa là, qu'il était un peu dur à expliquer ou surtout à faire comprendre. Je souriais doucement pour la rassurer. Pendant que la discussion continuait, elle répondit à une autre question après avoir rapidement fait un commentaire sur le menu, et plus la discussion avançait, plus je la sentais de plus en plus mal à l'aise.
En fait, je pense qu'elle devait avoir une bonne connaissance en théorie mais que la pratique faisait clairement défaut et cela se ressentait. Elle croisait mon regard et cela semblait l'aider à se détendre. Mais je ne pouvais pas non plus la laisser passer tout le repas dans cet état. Après tout, il fallait bien qu'elle profite de cette journée ! Donc, une fois qu'elle me posa sa question sur ce que je voulais dans le menu, je posais doucement ma carte et allais mettre ma main sur le dessus de sa carte à elle pour la faire poser lentement en parlant d'une voix rassurante.
- Eh ! Ce n'est que moi, tu sais ! Pas besoin de te mettre dans cet état.
Un sourire pour appuyer ma remarque, je l'observais dans les yeux avec un regard encourageant.
- Puis aux dernières nouvelles, enfin arrête-moi si je me trompe bien sûr ! Mais tu m'as déjà parlé de ta santé. Même si je n'ai pas tout saisi, c'est vrai j'avoue, je ne me suis pas non plus enfui en courant et ce n'est pas ça qui va me faire peur ! La preuve, tu n'auras pas à payer la note de ce repas vu que je serais encore la à la fin !
Une blague en chemin pour détendre l'atmosphère avant de reprendre d'une voix plus posée.
Ce que je veux dire, c'est que tu n'as rien à craindre avec moi. Je ne vais pas te juger, pas te laisser tomber et j'en passe. Alors tu peux te détendre. Je trouve ton parcours vraiment passionnant en vrai, pas de quoi avoir honte ou être gênée au point de se cacher ! Tu peux te détendre, parler librement et surtout, tu peux être fière de qui tu es !
Un sourire détendu avant de lâcher son menu et d'ajouter :
- Mais je pense que ça ira mieux le ventre plein... Ce que je veux, c'est que tu profites de cette journée et surtout passer du temps avec toi. Pas avec le menu du restaurant en guise de masque, même si j'avoue que les mochis te vont bien au teint !
Oui, parce que durant une bonne partie de la discussion, j'avais surtout eu une vue sur la page des desserts qui se trouvait au dos du menu et donc pointée vers moi pendant qu'elle se cachait. Je retournais le menu pour lui montrer avant de rire. Puis je décalais ma chaise pour me retrouver à côté d'elle afin d'observer son menu avec elle.
- D'ailleurs ! Qu'est-ce qu'il y a de si intéressant pour que tu aies eu les yeux rivés dessus pendant toute la discussion ?!
Un second rire amusé avant de l'observer dans les yeux et de proposer en relevant le menu pour qu'on puisse s'y cacher derrière tous les deux, même s'il n'y avait plus personne de l'autre côté. Puis je proposai en voyant les entrées :
- Et, tu ne serais pas partante pour des yakitoris et une autre entrée de ton choix qu'on peut se partager, ça nous rappellera des souvenirs ! Puis pour le plat principal, on peut prendre le menu de base, il y a la viande qu'on veut dedans et c'est abordable ! Puis pour le dessert... Tiens, j'ai eu une idée, on pourrait choisir le dessert de l'autre, ça nous permettrait de découvrir nos goûts respectifs !
Voilà, une entrée commune, le repas et un dessert entrecroisé ! Pourquoi pas ! Voyons simplement si elle était d'accord. J'avais prévu de lui prendre des dorayakis ! Je tournais mon regard vers elle en demandant avec curiosité :
- Ça te convient comme ça, Himawari ?
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 296■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Loutre nous voilà.
Le restaurant autour d’eux était vivant et animé, rempli de conversations et de rires. Les serveurs allaient et venaient avec des plateaux de délicieux plats fumants, répandant des arômes alléchants de viande grillée, de soupe miso et de divers sushis. Les lumières tamisées et les lanternes japonaises ajoutaient une ambiance chaleureuse et accueillante. Les odeurs alléchantes lui offraient presque un certain sentiment d’apaisement.
Junichi posa doucement sa carte et mit sa main sur le dessus de son menu pour le faire poser lentement. Son geste la surprit et elle leva les yeux vers lui, rougissant encore plus. Son sourire rassurant et ses paroles apaisantes l’aidèrent un peu à se détendre, même si elle se sentait toujours nerveuse. Mais la nervosité n’était pas une nouveauté chez elle, mais plutôt une petite bêtes noire qui avaient toujours été présente.
‘’Je sais… c’est simplement… Plus fort que moi… Je sais, je suppose que c’est l’habitude… ’’
Elle esquissa un léger sourire, touchée par sa tentative de la rassurer. Ses joues restaient roses, mais elle prit une profonde inspiration pour essayer de calmer son cœur battant. Elle laissa échapper un petit rire à sa blague, sentant la tension diminuer légèrement. Le regard encourageant de Junichi la fit se sentir un peu plus en sécurité. Elle reprit une autre profonde inspiration et se sentit un peu plus en confiance. Elle posa son menu et lui sourit plus franchement, reconnaissante de ses paroles réconfortantes.
‘’C’est toujours mieux l’estomac plein !’’
Elle rit à nouveau, cette fois plus naturellement, appréciant encore plus sa tentative de la détendre. Alors quand Junichi se rapprocha d'elle pour observer son menu avec elle, elle ne fut pas dérangée, elle le laissa venir sans craindre. Voilà plus d’une fois que le jeune homme lui avait montrer sa bonne volonté. Sous sa nouvelle taquinerie, elle rit à nouveau, secouant un peu la tête, se sentant enfin à l’aise en sa compagnie. Junichi proposa qu’ils choisissent leurs entrées et plats ensemble, ce qui lui semblait être une bonne idée pour rendre ce repas encore plus agréable. Elle hocha la tête, un sourire sincère se dessinant sur ses lèvres.
‘’Oh, oui c’est une bonne idée. De plus, il y a tellement de choix que je ne sais pas quoi choisir, c’est pour ceci que j’avais autant la tête dans le menu.’’ Taquine-t-elle avec un large sourire cette fois et un rire silencieux qui secouait ses épaules frêles. ‘’Alors, oui, ça me convient, Junichi. Merci...’’
Alors que Himawari et Junichi discutaient, une serveuse arriva finalement à leur table. Elle portait un uniforme traditionnel japonais avec un tablier blanc, ses cheveux noirs impeccablement attachés en un chignon soigné. Son sourire chaleureux et professionnel apporta une touche supplémentaire de convivialité à l'atmosphère déjà animée du restaurant.
‘’Bonjour, que puis-je vous servir ?’’
Junichi prit l'initiative, expliquant leur choix de yakitoris en entrée, suivi du menu de base comprenant la fameuse viande de Kobe. Himawari, encore un peu timide, confirma doucement leurs choix et ajouta qu'ils souhaitaient choisir le dessert l'un pour l'autre. La serveuse, notant tout avec attention, hocha la tête avec un sourire compréhensif.
‘’Très bien, je vous apporte ça dans un instant.’’
Elle repartit rapidement, laissant le jeune duo à nouveau seuls. Himawari se sentait un peu plus détendue après avoir finalisé leur commande. Elle observa autour d'elle, prenant conscience de l'effervescence du restaurant. Les conversations animées, les éclats de rire et le cliquetis des couverts créaient une symphonie de vie et de chaleur humaine. Non loin d'eux, un vieux couple échangeait des paroles amicales. Leur complicité et tendresse étaient évidentes, et leurs voix, bien que douces, parvenaient aux oreilles de Junichi et Himawari.
‘’Tu te souviens de notre premier rendez-vous ici, Hiroshi ?’’ demanda la vieille dame avec un sourire nostalgique.
‘’Comment pourrais-je l'oublier, Aiko ?’’ répondit l'homme avec un éclat malicieux dans les yeux. ‘’Tu étais si nerveuse que tu n'arrivais même pas à choisir ton plat.’’
Aiko rit doucement, une main ridée mais toujours élégante couvrant ses lèvres. Les yeux de Hima s’ouvrir grand, réalisant la ressemblance avec leur situation. Elle croisa le regard de Junichi, avant que le rose ne se change pour une couleur plus écarlate sur ses joues.
‘’C'est vrai... Et toi, tu étais tellement sûr de toi, toujours à vouloir me rassurer. Je crois que c'est ce jour-là que je suis tombée amoureuse de toi.’’
Hiroshi sourit, prenant délicatement la main d'Aiko dans la sienne.
‘’Et moi, je savais déjà que je voulais passer le reste de ma vie avec toi, malgré toute cette timidité adorable.’’
Le vieux couple échangea un regard empli de tendresse, leur amour encore palpable malgré les années. Himawari et Junichi, témoins de cette scène touchante, ressentirent un écho de leur propre situation. Himawari, toujours un peu rouge, jeta un coup d'œil à Junichi pour découvrir son expression facial…
‘’Dis-moi que je rêve…’’ Murmura-t-elle faiblement… ‘’Tu auras honte de moi si je disparais sous la table ?’’ Continua-t-elle dans un souffle si timide qu’il se laissait presque avaler par les sons ambiants.
agoraJunichi posa doucement sa carte et mit sa main sur le dessus de son menu pour le faire poser lentement. Son geste la surprit et elle leva les yeux vers lui, rougissant encore plus. Son sourire rassurant et ses paroles apaisantes l’aidèrent un peu à se détendre, même si elle se sentait toujours nerveuse. Mais la nervosité n’était pas une nouveauté chez elle, mais plutôt une petite bêtes noire qui avaient toujours été présente.
‘’Je sais… c’est simplement… Plus fort que moi… Je sais, je suppose que c’est l’habitude… ’’
Elle esquissa un léger sourire, touchée par sa tentative de la rassurer. Ses joues restaient roses, mais elle prit une profonde inspiration pour essayer de calmer son cœur battant. Elle laissa échapper un petit rire à sa blague, sentant la tension diminuer légèrement. Le regard encourageant de Junichi la fit se sentir un peu plus en sécurité. Elle reprit une autre profonde inspiration et se sentit un peu plus en confiance. Elle posa son menu et lui sourit plus franchement, reconnaissante de ses paroles réconfortantes.
‘’C’est toujours mieux l’estomac plein !’’
Elle rit à nouveau, cette fois plus naturellement, appréciant encore plus sa tentative de la détendre. Alors quand Junichi se rapprocha d'elle pour observer son menu avec elle, elle ne fut pas dérangée, elle le laissa venir sans craindre. Voilà plus d’une fois que le jeune homme lui avait montrer sa bonne volonté. Sous sa nouvelle taquinerie, elle rit à nouveau, secouant un peu la tête, se sentant enfin à l’aise en sa compagnie. Junichi proposa qu’ils choisissent leurs entrées et plats ensemble, ce qui lui semblait être une bonne idée pour rendre ce repas encore plus agréable. Elle hocha la tête, un sourire sincère se dessinant sur ses lèvres.
‘’Oh, oui c’est une bonne idée. De plus, il y a tellement de choix que je ne sais pas quoi choisir, c’est pour ceci que j’avais autant la tête dans le menu.’’ Taquine-t-elle avec un large sourire cette fois et un rire silencieux qui secouait ses épaules frêles. ‘’Alors, oui, ça me convient, Junichi. Merci...’’
Alors que Himawari et Junichi discutaient, une serveuse arriva finalement à leur table. Elle portait un uniforme traditionnel japonais avec un tablier blanc, ses cheveux noirs impeccablement attachés en un chignon soigné. Son sourire chaleureux et professionnel apporta une touche supplémentaire de convivialité à l'atmosphère déjà animée du restaurant.
‘’Bonjour, que puis-je vous servir ?’’
Junichi prit l'initiative, expliquant leur choix de yakitoris en entrée, suivi du menu de base comprenant la fameuse viande de Kobe. Himawari, encore un peu timide, confirma doucement leurs choix et ajouta qu'ils souhaitaient choisir le dessert l'un pour l'autre. La serveuse, notant tout avec attention, hocha la tête avec un sourire compréhensif.
‘’Très bien, je vous apporte ça dans un instant.’’
Elle repartit rapidement, laissant le jeune duo à nouveau seuls. Himawari se sentait un peu plus détendue après avoir finalisé leur commande. Elle observa autour d'elle, prenant conscience de l'effervescence du restaurant. Les conversations animées, les éclats de rire et le cliquetis des couverts créaient une symphonie de vie et de chaleur humaine. Non loin d'eux, un vieux couple échangeait des paroles amicales. Leur complicité et tendresse étaient évidentes, et leurs voix, bien que douces, parvenaient aux oreilles de Junichi et Himawari.
‘’Tu te souviens de notre premier rendez-vous ici, Hiroshi ?’’ demanda la vieille dame avec un sourire nostalgique.
‘’Comment pourrais-je l'oublier, Aiko ?’’ répondit l'homme avec un éclat malicieux dans les yeux. ‘’Tu étais si nerveuse que tu n'arrivais même pas à choisir ton plat.’’
Aiko rit doucement, une main ridée mais toujours élégante couvrant ses lèvres. Les yeux de Hima s’ouvrir grand, réalisant la ressemblance avec leur situation. Elle croisa le regard de Junichi, avant que le rose ne se change pour une couleur plus écarlate sur ses joues.
‘’C'est vrai... Et toi, tu étais tellement sûr de toi, toujours à vouloir me rassurer. Je crois que c'est ce jour-là que je suis tombée amoureuse de toi.’’
Hiroshi sourit, prenant délicatement la main d'Aiko dans la sienne.
‘’Et moi, je savais déjà que je voulais passer le reste de ma vie avec toi, malgré toute cette timidité adorable.’’
Le vieux couple échangea un regard empli de tendresse, leur amour encore palpable malgré les années. Himawari et Junichi, témoins de cette scène touchante, ressentirent un écho de leur propre situation. Himawari, toujours un peu rouge, jeta un coup d'œil à Junichi pour découvrir son expression facial…
‘’Dis-moi que je rêve…’’ Murmura-t-elle faiblement… ‘’Tu auras honte de moi si je disparais sous la table ?’’ Continua-t-elle dans un souffle si timide qu’il se laissait presque avaler par les sons ambiants.
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- Joseph Campbell
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- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Pouvait-on vraiment lui en vouloir d’être mal à l’aise vu les circonstances ? Non, pas vraiment. Après tout, on aurait pu croire qu’une force supérieure nous avait littéralement amenés à ce moment. Non, je plaisante, mais je devais admettre que ce moment n’était pas exactement comme toutes les autres fois où on s’était parlé. Je tentais de détendre l’atmosphère, mais même moi, je n’étais pas franchement sûr de ce qu’il fallait faire.
À vrai dire, c’était probablement la première fois que je ne savais même pas comment me comporter. Non pas que cela soit désagréable, au contraire, car je passais en réalité un très bon moment. Mais je naviguais clairement en eaux inconnues, et la voir ainsi gênée me donnait encore plus l’impression que je devais prendre des pincettes avant de dévoiler mes intentions quant à cette journée… Purée, on pouvait dire que mon père avait mis un sacré bazar.
Je m’approchais alors d’elle pour me retrouver du même côté de son menu, et nous pouvions retrouver un peu plus de complicité en choisissant ensemble, une idée qui sembla lui plaire suffisamment pour qu’elle en oublie un peu sa gêne. Le serveur arriva, et nous commandâmes enfin à manger. Cependant, la situation prit une tournure presque comique quand un couple de personnes âgées sembla avoir des réminiscences en nous observant… Était-ce le bon terme ? Je n’aurais su le dire, j’étais en sport, pas en lettres.
Un petit sourire amusé aux lèvres, je croisai le regard qu’Himawari avait tourné vers moi, et petit à petit, je l’observai rougir, n’ayant qu’une seule pensée en tête : je la trouvais vraiment mignonne quand elle était comme ça. Impossible de dire si j’avais rougi aussi, et je ne comptais pas franchement lui demander. Mais une chose était sûre, j’écoutais ce que disait le couple non loin, et au fond, je trouvais vraiment qu’ils avaient beaucoup de chance. La voix de ma partenaire me sortit de mes songes, et je ne pus m’empêcher de rire doucement avant de l’observer avec un regard détendu.
- Non, tu restes là. J’ai déjà dû venir te chercher derrière ton menu, ne me force pas à venir aussi sous la table.
Est-ce que je l’aurais suivie ? Qui sait ! Quoi qu’il en soit, notre repas arriva enfin, et avec un sourire, je me remis à ma place, peut-être un peu plus à contrecœur que je ne l’aurais voulu. Cependant, je me souvenais d’un truc que je voulais demander, et c’était peut-être l’occasion idéale, en vérité. Elle pourrait retrouver une certaine contenance et penser un peu à autre chose. Même si… je craignais que ce soit une question qu’elle me retourne. Cela dit, j’étais prêt à courir le risque. J’attrapai alors doucement l’assiette de yakitori pour la lui tendre afin qu’elle se serve en première.
- Tiens, à toi l’honneur.
Le couple plus loin rigola doucement à ce geste en rappelant combien l’homme était galant lors des premiers rendez-vous aussi. Je ne pouvais m’empêcher de dire, plus pour me protéger de la gêne que pour réellement faire une note d’humour.
- En fait, on peut reparler d’aller sous la table ? Parce que je vais peut-être te devancer.
Bon, allez, redevenons sérieux quelques instants. Un peu de viande en bouche m’aida d’ailleurs à me détendre avant que je me lance, plus calme, plus posé.
- Dis-moi, je ne sais plus trop si on en avait parlé et je m'en excuse si c'est le cas. Mais je sais que tu m’as pas mal parlé de ta grand-mère. Cela dit, je ne me souviens pas si tu m’as parlé du reste de ta famille. Si ce n’est pas le cas, je suis curieux. Bon, j’ai cru comprendre que vous êtes plutôt portés traditionnels. Mais tu veux bien m’en parler un peu plus ?
J’avais beau chercher, je ne me souvenais pas exactement si elle m’en avait parlé. Pourtant, j’étais attentif, mais peut-être que la situation actuelle n’aidait pas franchement. Même si je n’avais pas perdu mon petit sourire détendu.
À vrai dire, c’était probablement la première fois que je ne savais même pas comment me comporter. Non pas que cela soit désagréable, au contraire, car je passais en réalité un très bon moment. Mais je naviguais clairement en eaux inconnues, et la voir ainsi gênée me donnait encore plus l’impression que je devais prendre des pincettes avant de dévoiler mes intentions quant à cette journée… Purée, on pouvait dire que mon père avait mis un sacré bazar.
Je m’approchais alors d’elle pour me retrouver du même côté de son menu, et nous pouvions retrouver un peu plus de complicité en choisissant ensemble, une idée qui sembla lui plaire suffisamment pour qu’elle en oublie un peu sa gêne. Le serveur arriva, et nous commandâmes enfin à manger. Cependant, la situation prit une tournure presque comique quand un couple de personnes âgées sembla avoir des réminiscences en nous observant… Était-ce le bon terme ? Je n’aurais su le dire, j’étais en sport, pas en lettres.
Un petit sourire amusé aux lèvres, je croisai le regard qu’Himawari avait tourné vers moi, et petit à petit, je l’observai rougir, n’ayant qu’une seule pensée en tête : je la trouvais vraiment mignonne quand elle était comme ça. Impossible de dire si j’avais rougi aussi, et je ne comptais pas franchement lui demander. Mais une chose était sûre, j’écoutais ce que disait le couple non loin, et au fond, je trouvais vraiment qu’ils avaient beaucoup de chance. La voix de ma partenaire me sortit de mes songes, et je ne pus m’empêcher de rire doucement avant de l’observer avec un regard détendu.
- Non, tu restes là. J’ai déjà dû venir te chercher derrière ton menu, ne me force pas à venir aussi sous la table.
Est-ce que je l’aurais suivie ? Qui sait ! Quoi qu’il en soit, notre repas arriva enfin, et avec un sourire, je me remis à ma place, peut-être un peu plus à contrecœur que je ne l’aurais voulu. Cependant, je me souvenais d’un truc que je voulais demander, et c’était peut-être l’occasion idéale, en vérité. Elle pourrait retrouver une certaine contenance et penser un peu à autre chose. Même si… je craignais que ce soit une question qu’elle me retourne. Cela dit, j’étais prêt à courir le risque. J’attrapai alors doucement l’assiette de yakitori pour la lui tendre afin qu’elle se serve en première.
- Tiens, à toi l’honneur.
Le couple plus loin rigola doucement à ce geste en rappelant combien l’homme était galant lors des premiers rendez-vous aussi. Je ne pouvais m’empêcher de dire, plus pour me protéger de la gêne que pour réellement faire une note d’humour.
- En fait, on peut reparler d’aller sous la table ? Parce que je vais peut-être te devancer.
Bon, allez, redevenons sérieux quelques instants. Un peu de viande en bouche m’aida d’ailleurs à me détendre avant que je me lance, plus calme, plus posé.
- Dis-moi, je ne sais plus trop si on en avait parlé et je m'en excuse si c'est le cas. Mais je sais que tu m’as pas mal parlé de ta grand-mère. Cela dit, je ne me souviens pas si tu m’as parlé du reste de ta famille. Si ce n’est pas le cas, je suis curieux. Bon, j’ai cru comprendre que vous êtes plutôt portés traditionnels. Mais tu veux bien m’en parler un peu plus ?
J’avais beau chercher, je ne me souvenais pas exactement si elle m’en avait parlé. Pourtant, j’étais attentif, mais peut-être que la situation actuelle n’aidait pas franchement. Même si je n’avais pas perdu mon petit sourire détendu.
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 296■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Loutre nous voilà.
Himawari observe Junichi avec une attention délicate, ses yeux brillants d’une timidité mêlée d’admiration. Son sourire est contagieux, et elle se sent réchauffée par la chaleur de sa présence. Malgré son léger malaise initial, le fait qu'il prenne le temps de l'aider à se sentir à l'aise la touche profondément. Chaque geste et chaque mot de Junichi semble faire fondre un peu plus sa réserve.
Alors qu’il lui tend l’assiette de yakitori, un frisson d'excitation l’envahit et elle sent son cœur s’emballer. Elle attrape quelques brochettes, les mains un peu tremblantes, sa gêne s’atténuant peu à peu sous son regard encourageant. Quand il plaisante sur l’idée de se cacher sous la table, elle ne peut s’empêcher de rire doucement, un éclat de bonheur pur qui éclaire son visage.
"Je ne sais pas si je suis prête pour ça", répond-elle, ses joues légèrement rosies. "Mais merci d’être si... attentif."
En entamant sa première bouchée, elle se force à détourner le sujet de la gêne en s’intéressant à lui, tentant de masquer son propre trouble. Sa voix, d’abord hésitante, devient peu à peu plus assurée.
"Tu sais, c’est vraiment agréable de pouvoir parler comme ça. Je me rends compte que je ne t’ai pas vraiment dit grand-chose sur ma famille." Elle se penche légèrement vers lui, son regard captivé par son intérêt sincère. "Ma grand-mère est très importante pour moi. Elle m’a beaucoup appris sur nos traditions," dévoile-t-elle.
À mesure qu’elle parle, ses craintes s’apaisent. L'idée que Junichi puisse devenir quelque chose de plus pour elle lui réchauffe le cœur, et elle se sent prête à partager des morceaux de sa vie.
"Mes parents sont un peu... stricts. Ils tiennent beaucoup à la tradition. Mais ils sont aussi compréhensifs. J’essaie de jongler entre leurs attentes et ce que je veux vraiment. Au moins, ils sont très compréhensifs envers ma personne. Mon père est le dirigeant d’une compagnie d’import/expert de marchandise. Ma mère est une ancienne businesswoman dans une grande compagnie d’esthétique, mais après ma maladie, elle devient femme au foyer et finalement écrivaine de romans d’amour. Tu connais déjà ma grand-mère, et sinon, il y a mon grand frère, Seiji, qui est maintenant médecin à l’enfance," dit-elle en réfléchissant un peu. "Oh et je suis la cousine de Gareth, le professeur d’art de l’université. C’est en partie grâce à lui si je m’inscris à l’université !" termine-t-elle avec un large sourire. "Et toi, ta famille ? Comment ça se passe ?"
Alors qu'elle attend sa réponse, elle se surprend à se sentir confiante. Leurs échanges sont fluides, presque naturels, et l’idée d’un potentiel petit ami germe dans son esprit. Elle s’imagine ce que serait une relation avec lui, leurs rires et leurs échanges de secrets. Peut-être, juste peut-être, est-elle prête à se lancer dans cette aventure ?
agoraAlors qu’il lui tend l’assiette de yakitori, un frisson d'excitation l’envahit et elle sent son cœur s’emballer. Elle attrape quelques brochettes, les mains un peu tremblantes, sa gêne s’atténuant peu à peu sous son regard encourageant. Quand il plaisante sur l’idée de se cacher sous la table, elle ne peut s’empêcher de rire doucement, un éclat de bonheur pur qui éclaire son visage.
"Je ne sais pas si je suis prête pour ça", répond-elle, ses joues légèrement rosies. "Mais merci d’être si... attentif."
En entamant sa première bouchée, elle se force à détourner le sujet de la gêne en s’intéressant à lui, tentant de masquer son propre trouble. Sa voix, d’abord hésitante, devient peu à peu plus assurée.
"Tu sais, c’est vraiment agréable de pouvoir parler comme ça. Je me rends compte que je ne t’ai pas vraiment dit grand-chose sur ma famille." Elle se penche légèrement vers lui, son regard captivé par son intérêt sincère. "Ma grand-mère est très importante pour moi. Elle m’a beaucoup appris sur nos traditions," dévoile-t-elle.
À mesure qu’elle parle, ses craintes s’apaisent. L'idée que Junichi puisse devenir quelque chose de plus pour elle lui réchauffe le cœur, et elle se sent prête à partager des morceaux de sa vie.
"Mes parents sont un peu... stricts. Ils tiennent beaucoup à la tradition. Mais ils sont aussi compréhensifs. J’essaie de jongler entre leurs attentes et ce que je veux vraiment. Au moins, ils sont très compréhensifs envers ma personne. Mon père est le dirigeant d’une compagnie d’import/expert de marchandise. Ma mère est une ancienne businesswoman dans une grande compagnie d’esthétique, mais après ma maladie, elle devient femme au foyer et finalement écrivaine de romans d’amour. Tu connais déjà ma grand-mère, et sinon, il y a mon grand frère, Seiji, qui est maintenant médecin à l’enfance," dit-elle en réfléchissant un peu. "Oh et je suis la cousine de Gareth, le professeur d’art de l’université. C’est en partie grâce à lui si je m’inscris à l’université !" termine-t-elle avec un large sourire. "Et toi, ta famille ? Comment ça se passe ?"
Alors qu'elle attend sa réponse, elle se surprend à se sentir confiante. Leurs échanges sont fluides, presque naturels, et l’idée d’un potentiel petit ami germe dans son esprit. Elle s’imagine ce que serait une relation avec lui, leurs rires et leurs échanges de secrets. Peut-être, juste peut-être, est-elle prête à se lancer dans cette aventure ?
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- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
C’était amusant de la voir ainsi, bon, pas amusant dans le mauvais sens du terme. Juste que je ne l’avais jamais vue comme ça. Elle semblait réellement se mettre dans tous ses états, mais j’avais l’étrange sensation qu’elle se débattait pour surmonter ça. Au final, j’avais juste peur de lui avouer que tout ceci n’était qu’un malentendu… car si jamais elle en souffrait ensuite. Papa, tu m’as vraiment mis dans une situation pas possible, et il va falloir beaucoup plus qu’une glace ou une crêpe pour t’en sortir cette fois ! J’avoue que j’ai dû buguer un peu lorsqu’elle m’a remercié d’être attentif ? Hein ? Qu’est-ce qu’elle voulait dire ? Je suis juste moi ! Enfin, pas exactement, en ce moment… Je me sentais plutôt bien, je passais un bon moment et je ne savais même plus comment le prendre. Mais bref ! Mon état importe peu ! Tant qu’Himawari se sent bien et qu’elle passe un bon moment, alors je passerai aussi un bon moment !
- C’est indépendant de ma volonté, je ne m’en rends même pas compte !
Dis-je avec un air amusé, faussement surpris avant d’ajouter plus sérieusement.
- Mais merci à toi de me… supporter, je dirais.
Ouais, elle avait un don pour ça, j’avais la sensation limite que mon naturel lui plaisait et c’était vraiment agréable pour moi. D’ailleurs, elle semblait dans la même position, libre de pouvoir parler et être elle-même, et c’est tout ce que je voulais. Si elle n’était pas elle-même, alors ce genre de moment ne servirait pas à grand-chose, non ? Quoi qu’il en soit, elle me parla de sa famille, et j’écoutais avec attention.
Des parents traditionnels et visiblement un milieu aisé. C’est dingue qu’elle soit devenue une jeune femme aussi humble, et j’avais la sensation que sa maladie n’avait aucun rapport, elle était juste comme ça naturellement, en fait. Quoi qu’il en soit, elle n’avait manqué de rien et peut-être que j’étais un peu jaloux, pas méchamment, mais elle avait de la chance. Je l’observais, un regard attentif et un sourire détendu. Des parents ayant une bonne situation, un frère sûrement protecteur qui était parti lui aussi et même un cousin prof. Gareth ? Ça ne me disait rien, mais en même temps, moi et l’art, je ne saurais même pas différencier une tache de graisse d’une œuvre d’art. Sans rire en plus !
- Tu as l’air d’avoir eu une famille assez soudée et surtout d’avoir manqué de rien. Ce que ta mère a fait pour t’aider dans ta maladie, c’est vraiment beau, je trouve.
C’était sincère, je trouvais cela vraiment bien et ça me rassurait de voir que certaines mères savaient prendre leur rôle au sérieux. J’imagine que c’est l’inverse qui est plus rare en un sens. Quoi qu’il en soit, et sans surprise, elle me retourna la question, mais j’y étais préparé, et puis de toute façon, il faudra bien en parler tôt ou tard. D’ailleurs, je ne pouvais pas m’empêcher de remarquer un petit parallèle entre sa mère et la mienne, toutes deux businesswomen.
- Je vis seul avec mon père quand je ne suis pas à Kobe. Mes parents sont séparés et on a pas mal bougé. Comment le décrire ? En vrai, on est pareil, c’est léger, on ne se prend pas la tête et on vit au jour le jour. Il travaille comme prof de musique, même si clairement, il pourrait avoir plus que ça. Faut dire que c’est un ancien compositeur et je ne saurais pas dire le nombre d’instruments qu’il sait jouer. Quant à ma mère…
Un petit soupir, je n’étais pas vraiment tendu, mais je pense que ça en disait déjà long.
- Elle est dans le conseil de direction d'une société, dans la finance ou un truc du genre et vit à Tokyo. On doit se voir une fois tous les 36 du mois, quand elle se souvient qu’elle a un fils. Qu’elle se dit qu’elle peut encore me dire comment je dois me tenir, me comporter, parler et me dicter mes choix d’avenir. Ce n’est pas franchement le profil type de la mère aimante et attentionnée, mais bon, ça reste ma mère et faut bien que je m’y fasse. Ensuite, pas de frère ou sœur, je suis fils unique. Pas plus que je n’ai de cousins ou de famille éloignée. Si, j'ai des grands-parents que je ne connais pas et qui ne veulent de toute façon pas me connaître parce que je suis né hors mariage, etc.
Je rigolais doucement avant de manger un bout, puis de résumer ma situation.
- En gros, j’ai que mon père et ça me convient parfaitement parce qu’il a toujours été là pour moi, même s’il me fait des blagues comme auj….
Je réalisais que j’allais trop en dire et me reprenais alors avec un aplomb inattendu.
- Enfin, remarque, je lui en fais aussi. C’est de bonne guerre !
Je ne savais pas ce qui était le plus surprenant : que je me sois repris de façon un peu louche ou que j’aie parlé de la situation avec ma mère comme s’il s’agissait du menu que j’avais mangé la veille. Je conclus avec un sourire amusé, de ma propre situation en un sens.
- Voilà ! Une vie tout ce qu’il y a de plus ordinaire !
Avant de rire sincèrement. Je le pensais, ma vie était simple, loin des soucis que d’autres pouvaient avoir. En un sens, j’avais eu quand même beaucoup de chance malgré tout.
- C’est indépendant de ma volonté, je ne m’en rends même pas compte !
Dis-je avec un air amusé, faussement surpris avant d’ajouter plus sérieusement.
- Mais merci à toi de me… supporter, je dirais.
Ouais, elle avait un don pour ça, j’avais la sensation limite que mon naturel lui plaisait et c’était vraiment agréable pour moi. D’ailleurs, elle semblait dans la même position, libre de pouvoir parler et être elle-même, et c’est tout ce que je voulais. Si elle n’était pas elle-même, alors ce genre de moment ne servirait pas à grand-chose, non ? Quoi qu’il en soit, elle me parla de sa famille, et j’écoutais avec attention.
Des parents traditionnels et visiblement un milieu aisé. C’est dingue qu’elle soit devenue une jeune femme aussi humble, et j’avais la sensation que sa maladie n’avait aucun rapport, elle était juste comme ça naturellement, en fait. Quoi qu’il en soit, elle n’avait manqué de rien et peut-être que j’étais un peu jaloux, pas méchamment, mais elle avait de la chance. Je l’observais, un regard attentif et un sourire détendu. Des parents ayant une bonne situation, un frère sûrement protecteur qui était parti lui aussi et même un cousin prof. Gareth ? Ça ne me disait rien, mais en même temps, moi et l’art, je ne saurais même pas différencier une tache de graisse d’une œuvre d’art. Sans rire en plus !
- Tu as l’air d’avoir eu une famille assez soudée et surtout d’avoir manqué de rien. Ce que ta mère a fait pour t’aider dans ta maladie, c’est vraiment beau, je trouve.
C’était sincère, je trouvais cela vraiment bien et ça me rassurait de voir que certaines mères savaient prendre leur rôle au sérieux. J’imagine que c’est l’inverse qui est plus rare en un sens. Quoi qu’il en soit, et sans surprise, elle me retourna la question, mais j’y étais préparé, et puis de toute façon, il faudra bien en parler tôt ou tard. D’ailleurs, je ne pouvais pas m’empêcher de remarquer un petit parallèle entre sa mère et la mienne, toutes deux businesswomen.
- Je vis seul avec mon père quand je ne suis pas à Kobe. Mes parents sont séparés et on a pas mal bougé. Comment le décrire ? En vrai, on est pareil, c’est léger, on ne se prend pas la tête et on vit au jour le jour. Il travaille comme prof de musique, même si clairement, il pourrait avoir plus que ça. Faut dire que c’est un ancien compositeur et je ne saurais pas dire le nombre d’instruments qu’il sait jouer. Quant à ma mère…
Un petit soupir, je n’étais pas vraiment tendu, mais je pense que ça en disait déjà long.
- Elle est dans le conseil de direction d'une société, dans la finance ou un truc du genre et vit à Tokyo. On doit se voir une fois tous les 36 du mois, quand elle se souvient qu’elle a un fils. Qu’elle se dit qu’elle peut encore me dire comment je dois me tenir, me comporter, parler et me dicter mes choix d’avenir. Ce n’est pas franchement le profil type de la mère aimante et attentionnée, mais bon, ça reste ma mère et faut bien que je m’y fasse. Ensuite, pas de frère ou sœur, je suis fils unique. Pas plus que je n’ai de cousins ou de famille éloignée. Si, j'ai des grands-parents que je ne connais pas et qui ne veulent de toute façon pas me connaître parce que je suis né hors mariage, etc.
Je rigolais doucement avant de manger un bout, puis de résumer ma situation.
- En gros, j’ai que mon père et ça me convient parfaitement parce qu’il a toujours été là pour moi, même s’il me fait des blagues comme auj….
Je réalisais que j’allais trop en dire et me reprenais alors avec un aplomb inattendu.
- Enfin, remarque, je lui en fais aussi. C’est de bonne guerre !
Je ne savais pas ce qui était le plus surprenant : que je me sois repris de façon un peu louche ou que j’aie parlé de la situation avec ma mère comme s’il s’agissait du menu que j’avais mangé la veille. Je conclus avec un sourire amusé, de ma propre situation en un sens.
- Voilà ! Une vie tout ce qu’il y a de plus ordinaire !
Avant de rire sincèrement. Je le pensais, ma vie était simple, loin des soucis que d’autres pouvaient avoir. En un sens, j’avais eu quand même beaucoup de chance malgré tout.
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 296■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Loutre nous voilà.
Himawari écoutait Junichi, son cœur battant un peu plus vite que d’habitude. Elle appréciait sincèrement le moment, bien qu’elle se sentît encore gênée par ses propres hésitations.
‘‘Oh arrête, tu es bien plus que supportable…’’ murmura-t-elle faiblement et rougissante.
Lorsque Junichi partagea son repas en premier, elle réalisa, les yeux écarquillés de surprise, qu’elle avait complètement oublié de faire de même. Un léger rouge monta à ses joues, et elle baissa la tête, honteuse de cet oubli. *Quelle idiote je fais…*, pensa-t-elle en le regardant avec un sourire timide. Elle prit une inspiration, tenta de se ressaisir, et en retour, poussa délicatement son plat vers lui.
‘‘Oh, je suis désolée, je… je n’avais même pas pensé à partager aussi. Tiens, tu peux goûter, si tu veux !’’ Elle rougit un peu plus en prononçant ces mots, espérant qu’il n’allait pas la trouver maladroite.
Leurs plats étaient simples mais délicieux, et elle savourait chaque bouchée lentement, se concentrant sur les saveurs pour calmer son cœur qui battait encore fort. La gêne s’effaça progressivement alors qu’elle se laissait happer par la conversation. Elle regardait Junichi, ses yeux brillants d’intérêt et de curiosité, absorbée par tout ce qu’il partageait sur sa famille. Elle aimait l’écouter parler, surtout quand il mentionnait son père avec un mélange de respect et d’humour.
Lorsqu’il évoqua sa mère, un soupir, puis un sourire léger apparurent sur le visage d’Himawari. Elle comprenait ce qu’il ressentait, bien que sa propre expérience familiale soit différente, et quelque part, elle était reconnaissante des efforts que sa mère avait faits pour elle. Cela l’amena à se confier à son tour, d’une voix douce mais sincère.
‘‘Oh, tu sais, je crois que c’est ma maladie qui nous a rapprochés. Sinon, je suis sûre que notre famille aurait été très différente.’’ Elle laissa échapper un petit rire. ‘‘Ma mère aurait sûrement fini comme la tienne, toujours préoccupée par sa carrière. Et mon père, il est déjà presque un maniaque du travail. Depuis que mon frère a son travail de médecin, on ne le voit plus beaucoup non plus.’’
Himawari souriait en disant cela, mais au fond, elle savait que leur situation familiale avait été façonnée par des circonstances bien particulières. Elle leva les yeux vers Junichi, le regard un peu pensif.
‘‘C’est drôle quand même…’’ murmura-t-elle. ‘‘Je me demande parfois à quoi ressemblerait ma vie si je n’avais jamais été malade.’’
En se souvenant des téléséries américaines qu’elle avait regardées, elle remarqua à quel point la culture japonaise mettait l’accent sur la réussite, souvent au détriment de la vie personnelle.
‘‘C’est vrai que dans notre société, réussir est tellement important,’’ ajouta-t-elle en repoussant une mèche de cheveux derrière son oreille. ‘‘Mais parfois, je me dis que le plus important, c’est juste de passer des moments comme celui-ci… où on peut être soi-même, sans pression.’’ Elle termina avec un sourire doux, espérant que Junichi ressentait la même chose.
Elle prenait une gorgée d’eau, savourant la légèreté du moment. Himawari se sentit rougir d’avance aux mots qu’elle voulait prononcer. C’était un compliment sincère, mais elle n’était pas certaine de la manière dont Junichi allait le prendre. Elle croit qu’il est du genre détendu, mais ce n’était pas toujours facile pour elle de s’ouvrir autant, surtout en exprimant des pensées aussi personnelles. Son cœur battait un peu plus vite à mesure qu’elle sentait le poids de son propre aveu. Elle baissa les yeux vers son assiette, grignotant distraitement les bords de son plat pour cacher sa gêne.
‘‘Ce n’est pas plus mal, tant que vous avez du plaisir entre vous et ça pimente agréablement vos moments.’’ Elle avait dit cela avec légèreté, mais au fond, elle essayait vraiment de comprendre ce que ça devait être de vivre une telle situation.
Se tourner uniquement vers un parent… C’était une idée un peu étrangère pour elle, qui avait grandi entourée de sa famille, malgré les obstacles qu'ils avaient dû affronter. *Peut-être que je ne comprendrai jamais vraiment ce que c’est…*, pensa-t-elle en repensant à ses propres expériences. Elle s’interrompit un instant, la tête toujours baissée, avant de reprendre, sa voix plus douce cette fois.
‘‘Tant que tu n’as pas manqué d’affection de la part de ton père, c’est tout ce qui compte, non ?’’ Elle osa un bref regard vers lui, mais le détourna rapidement, ses joues toujours un peu roses. ‘‘Et puis, malgré l’absence de ta mère… ton père a fait un très beau travail. Tu es une belle personne.’’
Elle sentit son cœur battre plus fort après cette dernière phrase, les mots ‘belle personne’ résonnant dans sa tête comme un aveu plus important qu’elle n’aurait voulu. *Est-ce qu’il a compris ce que je veux dire ? Est-ce que je vais trop loin ?* Ces pensées tourbillonnaient dans son esprit, mais elle n’osait pas lever les yeux pour voir sa réaction.
En feignant de s’intéresser à son repas, elle tenta de masquer son trouble en mordillant timidement un morceau de viande. Le moment était à la fois intime et terriblement gênant pour elle. Elle ne savait pas si Junichi allait répondre ou simplement continuer à plaisanter comme il le faisait souvent, mais elle espérait qu’il comprendrait la sincérité derrière ses mots. Finalement, elle osa à nouveau un petit regard, juste pour observer sa réaction, espérant qu’il ne la trouverait pas trop maladroite.
agora‘‘Oh arrête, tu es bien plus que supportable…’’ murmura-t-elle faiblement et rougissante.
Lorsque Junichi partagea son repas en premier, elle réalisa, les yeux écarquillés de surprise, qu’elle avait complètement oublié de faire de même. Un léger rouge monta à ses joues, et elle baissa la tête, honteuse de cet oubli. *Quelle idiote je fais…*, pensa-t-elle en le regardant avec un sourire timide. Elle prit une inspiration, tenta de se ressaisir, et en retour, poussa délicatement son plat vers lui.
‘‘Oh, je suis désolée, je… je n’avais même pas pensé à partager aussi. Tiens, tu peux goûter, si tu veux !’’ Elle rougit un peu plus en prononçant ces mots, espérant qu’il n’allait pas la trouver maladroite.
Leurs plats étaient simples mais délicieux, et elle savourait chaque bouchée lentement, se concentrant sur les saveurs pour calmer son cœur qui battait encore fort. La gêne s’effaça progressivement alors qu’elle se laissait happer par la conversation. Elle regardait Junichi, ses yeux brillants d’intérêt et de curiosité, absorbée par tout ce qu’il partageait sur sa famille. Elle aimait l’écouter parler, surtout quand il mentionnait son père avec un mélange de respect et d’humour.
Lorsqu’il évoqua sa mère, un soupir, puis un sourire léger apparurent sur le visage d’Himawari. Elle comprenait ce qu’il ressentait, bien que sa propre expérience familiale soit différente, et quelque part, elle était reconnaissante des efforts que sa mère avait faits pour elle. Cela l’amena à se confier à son tour, d’une voix douce mais sincère.
‘‘Oh, tu sais, je crois que c’est ma maladie qui nous a rapprochés. Sinon, je suis sûre que notre famille aurait été très différente.’’ Elle laissa échapper un petit rire. ‘‘Ma mère aurait sûrement fini comme la tienne, toujours préoccupée par sa carrière. Et mon père, il est déjà presque un maniaque du travail. Depuis que mon frère a son travail de médecin, on ne le voit plus beaucoup non plus.’’
Himawari souriait en disant cela, mais au fond, elle savait que leur situation familiale avait été façonnée par des circonstances bien particulières. Elle leva les yeux vers Junichi, le regard un peu pensif.
‘‘C’est drôle quand même…’’ murmura-t-elle. ‘‘Je me demande parfois à quoi ressemblerait ma vie si je n’avais jamais été malade.’’
En se souvenant des téléséries américaines qu’elle avait regardées, elle remarqua à quel point la culture japonaise mettait l’accent sur la réussite, souvent au détriment de la vie personnelle.
‘‘C’est vrai que dans notre société, réussir est tellement important,’’ ajouta-t-elle en repoussant une mèche de cheveux derrière son oreille. ‘‘Mais parfois, je me dis que le plus important, c’est juste de passer des moments comme celui-ci… où on peut être soi-même, sans pression.’’ Elle termina avec un sourire doux, espérant que Junichi ressentait la même chose.
Elle prenait une gorgée d’eau, savourant la légèreté du moment. Himawari se sentit rougir d’avance aux mots qu’elle voulait prononcer. C’était un compliment sincère, mais elle n’était pas certaine de la manière dont Junichi allait le prendre. Elle croit qu’il est du genre détendu, mais ce n’était pas toujours facile pour elle de s’ouvrir autant, surtout en exprimant des pensées aussi personnelles. Son cœur battait un peu plus vite à mesure qu’elle sentait le poids de son propre aveu. Elle baissa les yeux vers son assiette, grignotant distraitement les bords de son plat pour cacher sa gêne.
‘‘Ce n’est pas plus mal, tant que vous avez du plaisir entre vous et ça pimente agréablement vos moments.’’ Elle avait dit cela avec légèreté, mais au fond, elle essayait vraiment de comprendre ce que ça devait être de vivre une telle situation.
Se tourner uniquement vers un parent… C’était une idée un peu étrangère pour elle, qui avait grandi entourée de sa famille, malgré les obstacles qu'ils avaient dû affronter. *Peut-être que je ne comprendrai jamais vraiment ce que c’est…*, pensa-t-elle en repensant à ses propres expériences. Elle s’interrompit un instant, la tête toujours baissée, avant de reprendre, sa voix plus douce cette fois.
‘‘Tant que tu n’as pas manqué d’affection de la part de ton père, c’est tout ce qui compte, non ?’’ Elle osa un bref regard vers lui, mais le détourna rapidement, ses joues toujours un peu roses. ‘‘Et puis, malgré l’absence de ta mère… ton père a fait un très beau travail. Tu es une belle personne.’’
Elle sentit son cœur battre plus fort après cette dernière phrase, les mots ‘belle personne’ résonnant dans sa tête comme un aveu plus important qu’elle n’aurait voulu. *Est-ce qu’il a compris ce que je veux dire ? Est-ce que je vais trop loin ?* Ces pensées tourbillonnaient dans son esprit, mais elle n’osait pas lever les yeux pour voir sa réaction.
En feignant de s’intéresser à son repas, elle tenta de masquer son trouble en mordillant timidement un morceau de viande. Le moment était à la fois intime et terriblement gênant pour elle. Elle ne savait pas si Junichi allait répondre ou simplement continuer à plaisanter comme il le faisait souvent, mais elle espérait qu’il comprendrait la sincérité derrière ses mots. Finalement, elle osa à nouveau un petit regard, juste pour observer sa réaction, espérant qu’il ne la trouverait pas trop maladroite.
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- Joseph Campbell
- Joseph Campbell
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Le repas se passait plutôt bien, et je commençais à me dire que la situation se réglerait sûrement d’elle-même avec un peu de chance. Himawari murmura quelque chose, mais je ne l’avais pas entendue… Peut-être que j’avais raison et qu’elle me supportait ? Ou bien, la connaissant, elle disait sûrement que c’était plutôt l’inverse. Allez savoir. Le principal, c’était qu’elle passe un bon moment. D’ailleurs, elle m’avoua ne pas avoir pensé à partager. Mais avec un rire en acceptant la nourriture, j’avouai :
- Tu avais déjà bien partagé durant le voyage scolaire, alors pas besoin de t’excuser.
Puis, nous parlions famille, un sujet que j’aimais à moitié. J’en avais donc parlé sans trop de transparence, mais peut-être qu’elle finirait par rencontrer quelqu’un de ma famille un jour. Cela l’amena à évoquer son passé, et probablement le fait que sa maladie avait joué un rôle dans le rapprochement avec sa famille. Oui, c’est possible. Peut-être que l’instinct maternel avait repris le dessus. Qui sait, je ne suis pas un expert dans ce domaine. Moi, j’étais myope de naissance, on l’avait découvert assez tôt, et je n’ai pas vraiment de souvenirs d’avant les lunettes. Je lâchai à sa remarque.
- Bah, déjà, je t’aurais peut-être tenu un parapluie pour te protéger du mauvais temps plutôt que du beau ! Remarque… je pense que ça aurait été pareil pour ta famille. Ils ont peut-être ça dans le sang.
Je ne les connaissais pas, mais j’avais envie de croire qu’ils seraient là pour elle, même si les choses avaient été différentes. J’étais d’accord avec elle, réussir était devenu tellement important. Même si on en était conscients, on ne voulait tout simplement pas se perdre en chemin. Le plus important, c’est encore la famille, parce que… des boulots, il y en aura toujours, mais la famille, on n’en a qu’une. Elle ajouta d’ailleurs que la relation que j’avais avec mon père n’était pas si mal. On s’entendait bien, et je pense que beaucoup n’ont pas ce luxe.
- Oui, c’est vrai, réussir… on n’a parfois pas le choix, en vérité. Faut bien vivre ! Mais je pense qu’on n’est pas non plus obligés de laisser ceux qui comptent pour nous sur le bas-côté. Enfin, si je devais choisir… je préfère laisser le succès à celui qui voudra le prendre. De toute façon, j’aurais sûrement les mains trop occupées à te chiper un truc dans l’assiette !
Avouai-je en riant. Mais ça, c’était avant le drame. Elle me fit un compliment auquel je n’étais pas préparé. Non mais sérieusement, elle aurait pu prévenir ! Je l’écoutais tout naturellement, en voyant bien qu’elle était encore plus rouge que d’habitude, et ça voulait dire tellement de choses sur le moment que je ne savais pas comment l’interpréter. Bon, c’était juste un compliment ! Mais elle pensait qu’on était en plein rendez-vous galant… alors c’était un aveu.
Houlà, attends, y’a plein de connexions qui se font dans ma tête là ! Elle pense qu’on est en rendez-vous galant ! Mais en même temps, le message que « je » lui ai envoyé laisse planer ce doute aussi, donc de son point de vue, c’est moi ! Juste moi qui l’ai invitée, et elle doit croire que j’ai des sentiments pour elle… Pourquoi mon cœur fait boom comme ça !? Et pourquoi il fait aussi chaud, d’un coup ?!
Si c’est « moi » qui l’ai invitée à sortir ensemble, elle est là parce qu’elle a bien voulu ?! Donc, en un sens, elle a dit oui ?! Elle a des sentiments pour moi ?! Mais ? Depuis quand !? J’ai fait quelque chose qui aurait pu… ? Non, mais ça vient forcément de moi ! Elle a dû mal interpréter certains gestes ! J’aurais pu être déplacé ? Holala ! Faut que je me calme, elle est là, donc je n’ai jamais rien fait qui l’aurait mise mal à l’aise. Faut que je réponde un truc, mais quoi ? Je ne peux pas juste accepter le compliment comme ça et…
- Tu sais… Ce sont les gens autour de moi qui font que je suis une belle personne. Il n’y a pas que mon père… En ce moment, si je suis une belle personne, c’est peut-être parce que tu l’es tout autant.
Hein, attends, ça sort d’où ? C’est moi qui ai dit ça ? Pourquoi ? C’est sorti tout seul ! Bon, respire, doucement, calmement. Le pire, c’est que je n’ai rien dû laisser paraître. Enfin, si, j’ai dû afficher une mine un peu surprise et désorientée sur le moment. Bon sang, depuis quand ma propre bouche est contre moi ?!
Faut que je mange un truc, et vite ! Puis je viens de réaliser un autre truc… J’ai dit plus tôt que je laisserais le succès pour lui piquer de la nourriture… Comment elle peut interpréter ça ?
Bon, phase où je remets toutes mes paroles en question… c’est parti !
- Tu avais déjà bien partagé durant le voyage scolaire, alors pas besoin de t’excuser.
Puis, nous parlions famille, un sujet que j’aimais à moitié. J’en avais donc parlé sans trop de transparence, mais peut-être qu’elle finirait par rencontrer quelqu’un de ma famille un jour. Cela l’amena à évoquer son passé, et probablement le fait que sa maladie avait joué un rôle dans le rapprochement avec sa famille. Oui, c’est possible. Peut-être que l’instinct maternel avait repris le dessus. Qui sait, je ne suis pas un expert dans ce domaine. Moi, j’étais myope de naissance, on l’avait découvert assez tôt, et je n’ai pas vraiment de souvenirs d’avant les lunettes. Je lâchai à sa remarque.
- Bah, déjà, je t’aurais peut-être tenu un parapluie pour te protéger du mauvais temps plutôt que du beau ! Remarque… je pense que ça aurait été pareil pour ta famille. Ils ont peut-être ça dans le sang.
Je ne les connaissais pas, mais j’avais envie de croire qu’ils seraient là pour elle, même si les choses avaient été différentes. J’étais d’accord avec elle, réussir était devenu tellement important. Même si on en était conscients, on ne voulait tout simplement pas se perdre en chemin. Le plus important, c’est encore la famille, parce que… des boulots, il y en aura toujours, mais la famille, on n’en a qu’une. Elle ajouta d’ailleurs que la relation que j’avais avec mon père n’était pas si mal. On s’entendait bien, et je pense que beaucoup n’ont pas ce luxe.
- Oui, c’est vrai, réussir… on n’a parfois pas le choix, en vérité. Faut bien vivre ! Mais je pense qu’on n’est pas non plus obligés de laisser ceux qui comptent pour nous sur le bas-côté. Enfin, si je devais choisir… je préfère laisser le succès à celui qui voudra le prendre. De toute façon, j’aurais sûrement les mains trop occupées à te chiper un truc dans l’assiette !
Avouai-je en riant. Mais ça, c’était avant le drame. Elle me fit un compliment auquel je n’étais pas préparé. Non mais sérieusement, elle aurait pu prévenir ! Je l’écoutais tout naturellement, en voyant bien qu’elle était encore plus rouge que d’habitude, et ça voulait dire tellement de choses sur le moment que je ne savais pas comment l’interpréter. Bon, c’était juste un compliment ! Mais elle pensait qu’on était en plein rendez-vous galant… alors c’était un aveu.
Houlà, attends, y’a plein de connexions qui se font dans ma tête là ! Elle pense qu’on est en rendez-vous galant ! Mais en même temps, le message que « je » lui ai envoyé laisse planer ce doute aussi, donc de son point de vue, c’est moi ! Juste moi qui l’ai invitée, et elle doit croire que j’ai des sentiments pour elle… Pourquoi mon cœur fait boom comme ça !? Et pourquoi il fait aussi chaud, d’un coup ?!
Si c’est « moi » qui l’ai invitée à sortir ensemble, elle est là parce qu’elle a bien voulu ?! Donc, en un sens, elle a dit oui ?! Elle a des sentiments pour moi ?! Mais ? Depuis quand !? J’ai fait quelque chose qui aurait pu… ? Non, mais ça vient forcément de moi ! Elle a dû mal interpréter certains gestes ! J’aurais pu être déplacé ? Holala ! Faut que je me calme, elle est là, donc je n’ai jamais rien fait qui l’aurait mise mal à l’aise. Faut que je réponde un truc, mais quoi ? Je ne peux pas juste accepter le compliment comme ça et…
- Tu sais… Ce sont les gens autour de moi qui font que je suis une belle personne. Il n’y a pas que mon père… En ce moment, si je suis une belle personne, c’est peut-être parce que tu l’es tout autant.
Hein, attends, ça sort d’où ? C’est moi qui ai dit ça ? Pourquoi ? C’est sorti tout seul ! Bon, respire, doucement, calmement. Le pire, c’est que je n’ai rien dû laisser paraître. Enfin, si, j’ai dû afficher une mine un peu surprise et désorientée sur le moment. Bon sang, depuis quand ma propre bouche est contre moi ?!
Faut que je mange un truc, et vite ! Puis je viens de réaliser un autre truc… J’ai dit plus tôt que je laisserais le succès pour lui piquer de la nourriture… Comment elle peut interpréter ça ?
Bon, phase où je remets toutes mes paroles en question… c’est parti !
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 296■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Loutre nous voilà.
Défi simple : Chien / minuit / collection
Himawari sentit ses joues s’empourprer encore plus quand Junichi répondit à son compliment de manière si inattendue. Son cœur fit un bond à ses paroles. Ces mots résonnaient dans sa tête, la laissant à la fois touchée et embarrassée. Elle ne savait pas quoi dire, ni comment réagir. Elle se concentra sur son repas, essayant de masquer l’intensité de ce qu’elle ressentait. Prenant une bouchée, elle se força à mastiquer lentement, savourant chaque saveur comme si cela l’aidait à apaiser les battements rapides de son cœur.
"Oh, tu n'étais pas un poids, tu as été d'une aide très appréciée... Et puis, c'est ma seule manière de vraiment remercier les gens. La nourriture, c'est un peu ma manière de montrer mon amour."
Le restaurant était chaleureux, décoré avec des lanternes de papier qui diffusaient une lumière douce. Des tables en bois verni parsemaient l’espace, et un chien en peluche trônait sur une étagère près du comptoir, probablement la mascotte du lieu. Cela ajoutait une touche charmante, presque enfantine, à l’ambiance. Non loin de là, un tableau dépeignait une nuit nocturne, la lune haute dans le ciel annonçait minuit, la forêt de bambou était enveloppée dans un aura blanchâtre pendant qu’une demoiselle dans un kimono blanchâtre semblait marché un chemin tracé.
Elle osa lever les yeux un instant, croisant ceux de Junichi. Elle se sentait nerveuse, mais il y avait quelque chose dans son regard qui la rassurait, comme s’ils partageaient une complicité silencieuse. Ils continuaient à discuter, mais les mots prenaient moins d’importance à mesure que le simple fait d’être là, ensemble, semblait suffire. Himawari piqua un morceau de son plat et, se souvenant de son oubli précédent, le tendit sa fourchette vers Junichi avec un petit sourire d’excuse. Ne réalisant pas la profondeur de son geste.
"Tiens, je… Tu n’as toujours pas gouté à celui-ci…" Elle rit doucement, légèrement gênée. "C’est ta faute, tu me mets trop à l’aise. J’oublie tout !" ajouta-t-elle, essayant de détendre l’atmosphère. Elle reprit ensuite, plus doucement, en réfléchissant à ce qu’il venait de dire sur la réussite et la famille. "Oui, réussir, c’est important… mais je crois que ça dépend de ce qu’on veut vraiment réussir. Il y a des choses plus importantes parfois, tu ne trouves pas ? Comme… ne pas perdre de vue ce qui compte. Je veux dire, si tout ça ne sert qu’à nous éloigner de ceux qu’on aime, alors à quoi bon ?"
Elle réfléchit un instant à sa propre famille. Sa maladie avait bouleversé leur quotidien, mais en même temps, elle avait renforcé certains liens. Peut-être que, sans cela, ils auraient été comme des étrangers, chacun poursuivant ses objectifs sans se soucier des autres.
"Tu sais, mon père a une collection de vieux vinyles," dit-elle soudainement, tentant de ramener la conversation à un sujet plus léger, "Il dit toujours que c’est pour me les léguer un jour, mais je crois qu’il aime juste les écouter quand personne ne regarde." Elle sourit, espérant que cette anecdote apporterait un peu de légèreté à l'échange. "J’ai moi-même une collection de tournesol… Et Junichi-san, a-t-il lui un hobby du même style ?"
agoraHimawari sentit ses joues s’empourprer encore plus quand Junichi répondit à son compliment de manière si inattendue. Son cœur fit un bond à ses paroles. Ces mots résonnaient dans sa tête, la laissant à la fois touchée et embarrassée. Elle ne savait pas quoi dire, ni comment réagir. Elle se concentra sur son repas, essayant de masquer l’intensité de ce qu’elle ressentait. Prenant une bouchée, elle se força à mastiquer lentement, savourant chaque saveur comme si cela l’aidait à apaiser les battements rapides de son cœur.
"Oh, tu n'étais pas un poids, tu as été d'une aide très appréciée... Et puis, c'est ma seule manière de vraiment remercier les gens. La nourriture, c'est un peu ma manière de montrer mon amour."
Le restaurant était chaleureux, décoré avec des lanternes de papier qui diffusaient une lumière douce. Des tables en bois verni parsemaient l’espace, et un chien en peluche trônait sur une étagère près du comptoir, probablement la mascotte du lieu. Cela ajoutait une touche charmante, presque enfantine, à l’ambiance. Non loin de là, un tableau dépeignait une nuit nocturne, la lune haute dans le ciel annonçait minuit, la forêt de bambou était enveloppée dans un aura blanchâtre pendant qu’une demoiselle dans un kimono blanchâtre semblait marché un chemin tracé.
Elle osa lever les yeux un instant, croisant ceux de Junichi. Elle se sentait nerveuse, mais il y avait quelque chose dans son regard qui la rassurait, comme s’ils partageaient une complicité silencieuse. Ils continuaient à discuter, mais les mots prenaient moins d’importance à mesure que le simple fait d’être là, ensemble, semblait suffire. Himawari piqua un morceau de son plat et, se souvenant de son oubli précédent, le tendit sa fourchette vers Junichi avec un petit sourire d’excuse. Ne réalisant pas la profondeur de son geste.
"Tiens, je… Tu n’as toujours pas gouté à celui-ci…" Elle rit doucement, légèrement gênée. "C’est ta faute, tu me mets trop à l’aise. J’oublie tout !" ajouta-t-elle, essayant de détendre l’atmosphère. Elle reprit ensuite, plus doucement, en réfléchissant à ce qu’il venait de dire sur la réussite et la famille. "Oui, réussir, c’est important… mais je crois que ça dépend de ce qu’on veut vraiment réussir. Il y a des choses plus importantes parfois, tu ne trouves pas ? Comme… ne pas perdre de vue ce qui compte. Je veux dire, si tout ça ne sert qu’à nous éloigner de ceux qu’on aime, alors à quoi bon ?"
Elle réfléchit un instant à sa propre famille. Sa maladie avait bouleversé leur quotidien, mais en même temps, elle avait renforcé certains liens. Peut-être que, sans cela, ils auraient été comme des étrangers, chacun poursuivant ses objectifs sans se soucier des autres.
"Tu sais, mon père a une collection de vieux vinyles," dit-elle soudainement, tentant de ramener la conversation à un sujet plus léger, "Il dit toujours que c’est pour me les léguer un jour, mais je crois qu’il aime juste les écouter quand personne ne regarde." Elle sourit, espérant que cette anecdote apporterait un peu de légèreté à l'échange. "J’ai moi-même une collection de tournesol… Et Junichi-san, a-t-il lui un hobby du même style ?"
Find a place inside where there's joy, and the joy will burn out the pain.
- Joseph Campbell
- Joseph Campbell
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Le repas se passait un peu mieux, on rigolait, et malgré la gêne par moments, au moins, on apprenait un peu plus à se connaître. Je dois avouer que je buvais un peu ses paroles. En savoir plus sur elle, sur sa famille, c’était assez inattendu, mais je ne ratais jamais une occasion d’en apprendre plus sur mes amis… Si tant est qu’« amie » était bien le mot ce soir.
Elle me parla à nouveau, et je l’écoutais avec un sourire. Donc, elle montrait son attention avec de la nourriture, la femme parfaite, quoi ! Je suis sûr qu’elle était typiquement le genre de petite amie à faire le déjeuner de son copain. L’idée était plutôt alléchante, mais j’avoue que c’est ma gourmandise qui parlait pour moi ! Autant la faire taire pour une fois.
- Eh bien, déguster les plats qu’on me prépare, c’est ma manière à moi de le montrer !
Un petit rire amusé avant d’ajouter sur un ton plus sérieux.
- En vrai, je ne sais pas trop comment je le montre, je me contente d’être là et d’aider autant que je le peux. Faire rire ou bien rendre le moment un peu plus léger. Enfin, j’avoue que je n’y ai jamais vraiment trop réfléchi.
C’est vrai, je me suis toujours contenté d’être que moi… Puis pourquoi je parle de ça maintenant ? Quel est le rapport dans le contexte ? Par chance, elle me tendit rapidement un morceau de son plat et, à nouveau, je restais un petit moment interloqué par ce qu’elle me disait. Même si c’était sans arrière-pensée, je suppose. Je rebondis rapidement sur le fait que je la mettais à l’aise.
- Je plaide coupable… mais j’avoue que… je te préfère quand tu es à l’aise.
Oui, elle semblait plus naturelle comme ça et son sourire était plus agréable, plus doux. Arrête, Juni, pense à autre chose. Je l’écoutais encore, cela me permettait au moins de me changer les idées, et je devais bien admettre que je tombais d’accord avec elle. À quoi bon accomplir des choses importantes si c’est pour perdre tout le reste de vue ? Je souriais doucement. OK, ça donne envie, devenir quelqu’un de connu. Perso, je cracherais pas sur le fait de devenir un grand joueur connu… mais pas au prix de mes proches, de mon père, de mes amis. Franchement, je ne suis même pas certain de pouvoir me regarder en face après ça. Alors, d’une voix détendue, je répondis.
- À quoi bon atteindre le sommet si on ne peut partager la vue avec personne ? Je pense que les meilleures choses dans la vie, c’est vraiment ce qu’on peut faire avec nos proches. Donc, ouais, je pense un peu pareil, ça ne sert à rien d’être ambitieux si c’est pour tout laisser tomber derrière. Je préfère avoir des rêves modestes, plus simples, moins contraignants. Donc ouais, je suis d’accord.
Puis elle me confia assez rapidement, au cours du repas, que son père faisait une collection de vinyles. Ce qui, à mon sens, était plutôt une bonne idée. Beaucoup de musiques ne seraient sûrement pas simples à retrouver plus tard, et heureusement que les vinyles existent encore. Mon père en avait, bon, il avait fini par adapter du matériel informatique pour pouvoir les lire sans passer par un lecteur de vinyles archaïque, plus simple, et il avait même mis la musique en mémoire dans son ordi par sécurité. Moi, en revanche, j’avais deux collections bien distinctes. Je souriais comme un enfant lorsqu’elle me posa la question. Je crois qu’elle comme moi n’avions même pas remarqué que nous en étions déjà au dessert.
- Eh bien, c’est peut-être un jardin secret pour lui, il se réfugie dans la musique, sous une forme qui lui est bien familière. Peut-être que c’est un truc qu’il a gardé de ses parents ou grands-parents, ça arrive souvent. Moi, de mon côté, j’ai bien des objets que j’aime collectionner. Le premier, c’est simple : les casquettes, une par match que je suis allé voir. Je dois en avoir une dizaine maintenant. Et en second… c’est un peu bizarre à expliquer, mais je collectionne des pages de partition.
Je cherchais un équivalent. Le pire, c’est que certaines étaient même encadrées dans ma chambre, les plus rares. C’était un de mes petits trucs, bien à moi. Mon père appelait ça un don, mais de mon point de vue, je n’en voyais pas autant. Même si c’était gratifiant de savoir faire quelque chose facilement, face à lui qui devait y mettre un peu plus du sien.
- Tu vois les tableaux d’art ? Forcément, quand on les regarde, c’est joli, ça évoque des trucs. Eh bien, les partitions, c’est pareil. Je peux, d’un simple regard, avoir la mélodie, la musique dans ma tête. Le petit point noir sur les lignes, les diverses clés, et j’en passe. Ça résonne direct dans ma tête. Du coup, mon père m’en offre, parfois des rares, Beethoven, etc. Dès qu’il en trouve, ce sont de vrais trésors d’un point de vue artistique.
Le repas était fini et j’en avais à peine profité, trop absorbé par la conversation. Ça ne m’arrivait pas souvent… Du coup, je proposais qu’on puisse digérer un peu.
- Dis, tu veux qu’on aille se balader ? On pourrait trouver un truc sympa à faire si tu veux !
Elle me parla à nouveau, et je l’écoutais avec un sourire. Donc, elle montrait son attention avec de la nourriture, la femme parfaite, quoi ! Je suis sûr qu’elle était typiquement le genre de petite amie à faire le déjeuner de son copain. L’idée était plutôt alléchante, mais j’avoue que c’est ma gourmandise qui parlait pour moi ! Autant la faire taire pour une fois.
- Eh bien, déguster les plats qu’on me prépare, c’est ma manière à moi de le montrer !
Un petit rire amusé avant d’ajouter sur un ton plus sérieux.
- En vrai, je ne sais pas trop comment je le montre, je me contente d’être là et d’aider autant que je le peux. Faire rire ou bien rendre le moment un peu plus léger. Enfin, j’avoue que je n’y ai jamais vraiment trop réfléchi.
C’est vrai, je me suis toujours contenté d’être que moi… Puis pourquoi je parle de ça maintenant ? Quel est le rapport dans le contexte ? Par chance, elle me tendit rapidement un morceau de son plat et, à nouveau, je restais un petit moment interloqué par ce qu’elle me disait. Même si c’était sans arrière-pensée, je suppose. Je rebondis rapidement sur le fait que je la mettais à l’aise.
- Je plaide coupable… mais j’avoue que… je te préfère quand tu es à l’aise.
Oui, elle semblait plus naturelle comme ça et son sourire était plus agréable, plus doux. Arrête, Juni, pense à autre chose. Je l’écoutais encore, cela me permettait au moins de me changer les idées, et je devais bien admettre que je tombais d’accord avec elle. À quoi bon accomplir des choses importantes si c’est pour perdre tout le reste de vue ? Je souriais doucement. OK, ça donne envie, devenir quelqu’un de connu. Perso, je cracherais pas sur le fait de devenir un grand joueur connu… mais pas au prix de mes proches, de mon père, de mes amis. Franchement, je ne suis même pas certain de pouvoir me regarder en face après ça. Alors, d’une voix détendue, je répondis.
- À quoi bon atteindre le sommet si on ne peut partager la vue avec personne ? Je pense que les meilleures choses dans la vie, c’est vraiment ce qu’on peut faire avec nos proches. Donc, ouais, je pense un peu pareil, ça ne sert à rien d’être ambitieux si c’est pour tout laisser tomber derrière. Je préfère avoir des rêves modestes, plus simples, moins contraignants. Donc ouais, je suis d’accord.
Puis elle me confia assez rapidement, au cours du repas, que son père faisait une collection de vinyles. Ce qui, à mon sens, était plutôt une bonne idée. Beaucoup de musiques ne seraient sûrement pas simples à retrouver plus tard, et heureusement que les vinyles existent encore. Mon père en avait, bon, il avait fini par adapter du matériel informatique pour pouvoir les lire sans passer par un lecteur de vinyles archaïque, plus simple, et il avait même mis la musique en mémoire dans son ordi par sécurité. Moi, en revanche, j’avais deux collections bien distinctes. Je souriais comme un enfant lorsqu’elle me posa la question. Je crois qu’elle comme moi n’avions même pas remarqué que nous en étions déjà au dessert.
- Eh bien, c’est peut-être un jardin secret pour lui, il se réfugie dans la musique, sous une forme qui lui est bien familière. Peut-être que c’est un truc qu’il a gardé de ses parents ou grands-parents, ça arrive souvent. Moi, de mon côté, j’ai bien des objets que j’aime collectionner. Le premier, c’est simple : les casquettes, une par match que je suis allé voir. Je dois en avoir une dizaine maintenant. Et en second… c’est un peu bizarre à expliquer, mais je collectionne des pages de partition.
Je cherchais un équivalent. Le pire, c’est que certaines étaient même encadrées dans ma chambre, les plus rares. C’était un de mes petits trucs, bien à moi. Mon père appelait ça un don, mais de mon point de vue, je n’en voyais pas autant. Même si c’était gratifiant de savoir faire quelque chose facilement, face à lui qui devait y mettre un peu plus du sien.
- Tu vois les tableaux d’art ? Forcément, quand on les regarde, c’est joli, ça évoque des trucs. Eh bien, les partitions, c’est pareil. Je peux, d’un simple regard, avoir la mélodie, la musique dans ma tête. Le petit point noir sur les lignes, les diverses clés, et j’en passe. Ça résonne direct dans ma tête. Du coup, mon père m’en offre, parfois des rares, Beethoven, etc. Dès qu’il en trouve, ce sont de vrais trésors d’un point de vue artistique.
Le repas était fini et j’en avais à peine profité, trop absorbé par la conversation. Ça ne m’arrivait pas souvent… Du coup, je proposais qu’on puisse digérer un peu.
- Dis, tu veux qu’on aille se balader ? On pourrait trouver un truc sympa à faire si tu veux !
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 296■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Loutre nous voilà.
Himawari se sentait plus à l’aise à mesure que la soirée avançait, bien que son cœur battît encore légèrement plus vite que d'habitude. Elle ne pouvait s’empêcher de se demander si Junichi la trouvait intéressante, ou même charmante. Chaque fois qu’il riait ou lui souriait, une petite chaleur s’installait en elle, comme une douce flamme qui réchauffait son âme. Elle piquait de temps en temps dans son plat, hésitante, puis, tout en rougissant légèrement, elle lui offrait un morceau à chaque réponse. *Est-ce qu’il pense que je suis trop attentionnée ?* se demanda-t-elle, inquiète de paraître trop envahissante. Mais le fait qu’il accepte avec plaisir ses offrandes la rassurait. C'était sa façon discrète de dire qu’il appréciait ses gestes.
Quand Junichi parla en plaisantant de sa manière de montrer son attention en dégustant ce qu’on lui préparait, Himawari ne put s’empêcher de rire doucement. *Il est si simple et naturel, je me sens bien avec lui.* Cette pensée la surprit un instant, car c’était rare pour elle de se sentir aussi détendue avec quelqu’un. Elle s’étonnait même de trouver ce repas si agréable, malgré la petite boule d’anxiété qui restait tapie au fond de son estomac. Leur coin tranquille du restaurant la faisait se sentir protégée, comme si le reste du monde n’avait plus d’importance.
''Je crois… que j’essaie de prendre soin des autres, comme je peux. Ce n’est pas toujours facile, mais... partager un repas, comme ce soir, c’est ma façon de le montrer,'' répondit-elle avec douceur, tout en lui tendant un nouveau morceau. Elle se mordit discrètement la lèvre, hésitant avant de poursuivre, puis ajouta, presque timidement : ''Et puis, je t’apprécie vraiment, alors… ça me rend heureuse de pouvoir faire des choses pour toi.''
*J’espère que je ne vais pas trop loin…* pensa-t-elle aussitôt, regrettant presque d’avoir été aussi directe. Lorsque Junichi plaisanta sur le fait de la préférer quand elle était à l’aise, Himawari sentit une vague de chaleur lui monter aux joues. *Est-ce qu’il me trouve vraiment plus agréable comme ça ?* Elle souriait malgré elle, appréciant cette sensation de bien-être qu’il lui offrait simplement en la mettant à l’aise. *Peut-être que… je devrais lui sourire plus souvent…* Mais elle repoussa vite cette pensée, gênée à l’idée de paraître trop attachée à lui si rapidement.
Leur conversation se poursuivait, de plus en plus naturelle. Quand il lui confia son point de vue sur le succès, Himawari fut touchée par la sincérité de ses paroles. *Il est vraiment quelqu’un de bien,* pensa-t-elle, se sentant soudain encore plus attirée par cette facette de sa personnalité. Elle partageait sa vision de la vie, elle aussi n’aspirait qu’à des choses simples et modestes.
''Oui… je pense que tu as raison,'' dit-elle en hochant doucement la tête. ''Réussir, c’est bien, mais ça n’a pas de sens si on est seul à la fin.''
*Peut-être qu’on se ressemble plus que je ne le pensais,* se surprit-elle à espérer. Lorsque Junichi parla de ses collections, Himawari écoutait avec fascination. Elle adorait découvrir ces petits détails qui le rendaient unique. *Les casquettes et les partitions… c’est tellement original !* pensa-t-elle, un sourire rêveur se dessinant sur ses lèvres. Sa manière de décrire les partitions comme des œuvres d’art la captiva particulièrement. Elle imaginait presque la musique flotter dans l’air, à la manière dont il la visualisait.
''C’est vraiment incroyable,'' dit-elle d’une voix douce, admirative. ''Je n’ai jamais pensé à voir les partitions comme des œuvres d’art… Mais c’est vrai, la musique, comme l’art visuel, raconte toujours une histoire.''
*Il est tellement passionné…* se dit-elle, ressentant un mélange d'admiration et d'attirance grandir en elle. Le repas toucha à sa fin sans qu’elle s’en rende compte, tant elle avait été absorbée par la conversation. *Est-ce que lui aussi a autant apprécié ce moment que moi ?* Cette pensée flottait dans son esprit lorsqu’il proposa une balade pour digérer. Son cœur fit un petit bond, et elle répondit avec un sourire doux, ravie de prolonger le moment avec lui.
''Oui, ça serait vraiment bien,'' répondit-elle en hochant la tête avec enthousiasme. ''Je pense que ça me fera du bien de marcher un peu après tout ça.''
*Une promenade avec lui… ça semble si romantique, même si ça ne l’est sûrement pas pour lui.* Elle se leva à ses côtés, encore légèrement troublée par la tournure douce et inattendue que prenait leur journée, mais prête à profiter de cette promenade, le cœur battant un peu plus fort que d'habitude. Elle déposa quelques billets, rien pour complètement payer la facture, mais juste assez pour offrir une petite aide.
''Je vais allez à la salle de bain me rafraichir, je te retrouve à l’extérieur.'' annonça-t-elle en prenant la fuite rapidement, ne lui laissant pas la chance de refuser son aide monétaire.
agoraQuand Junichi parla en plaisantant de sa manière de montrer son attention en dégustant ce qu’on lui préparait, Himawari ne put s’empêcher de rire doucement. *Il est si simple et naturel, je me sens bien avec lui.* Cette pensée la surprit un instant, car c’était rare pour elle de se sentir aussi détendue avec quelqu’un. Elle s’étonnait même de trouver ce repas si agréable, malgré la petite boule d’anxiété qui restait tapie au fond de son estomac. Leur coin tranquille du restaurant la faisait se sentir protégée, comme si le reste du monde n’avait plus d’importance.
''Je crois… que j’essaie de prendre soin des autres, comme je peux. Ce n’est pas toujours facile, mais... partager un repas, comme ce soir, c’est ma façon de le montrer,'' répondit-elle avec douceur, tout en lui tendant un nouveau morceau. Elle se mordit discrètement la lèvre, hésitant avant de poursuivre, puis ajouta, presque timidement : ''Et puis, je t’apprécie vraiment, alors… ça me rend heureuse de pouvoir faire des choses pour toi.''
*J’espère que je ne vais pas trop loin…* pensa-t-elle aussitôt, regrettant presque d’avoir été aussi directe. Lorsque Junichi plaisanta sur le fait de la préférer quand elle était à l’aise, Himawari sentit une vague de chaleur lui monter aux joues. *Est-ce qu’il me trouve vraiment plus agréable comme ça ?* Elle souriait malgré elle, appréciant cette sensation de bien-être qu’il lui offrait simplement en la mettant à l’aise. *Peut-être que… je devrais lui sourire plus souvent…* Mais elle repoussa vite cette pensée, gênée à l’idée de paraître trop attachée à lui si rapidement.
Leur conversation se poursuivait, de plus en plus naturelle. Quand il lui confia son point de vue sur le succès, Himawari fut touchée par la sincérité de ses paroles. *Il est vraiment quelqu’un de bien,* pensa-t-elle, se sentant soudain encore plus attirée par cette facette de sa personnalité. Elle partageait sa vision de la vie, elle aussi n’aspirait qu’à des choses simples et modestes.
''Oui… je pense que tu as raison,'' dit-elle en hochant doucement la tête. ''Réussir, c’est bien, mais ça n’a pas de sens si on est seul à la fin.''
*Peut-être qu’on se ressemble plus que je ne le pensais,* se surprit-elle à espérer. Lorsque Junichi parla de ses collections, Himawari écoutait avec fascination. Elle adorait découvrir ces petits détails qui le rendaient unique. *Les casquettes et les partitions… c’est tellement original !* pensa-t-elle, un sourire rêveur se dessinant sur ses lèvres. Sa manière de décrire les partitions comme des œuvres d’art la captiva particulièrement. Elle imaginait presque la musique flotter dans l’air, à la manière dont il la visualisait.
''C’est vraiment incroyable,'' dit-elle d’une voix douce, admirative. ''Je n’ai jamais pensé à voir les partitions comme des œuvres d’art… Mais c’est vrai, la musique, comme l’art visuel, raconte toujours une histoire.''
*Il est tellement passionné…* se dit-elle, ressentant un mélange d'admiration et d'attirance grandir en elle. Le repas toucha à sa fin sans qu’elle s’en rende compte, tant elle avait été absorbée par la conversation. *Est-ce que lui aussi a autant apprécié ce moment que moi ?* Cette pensée flottait dans son esprit lorsqu’il proposa une balade pour digérer. Son cœur fit un petit bond, et elle répondit avec un sourire doux, ravie de prolonger le moment avec lui.
''Oui, ça serait vraiment bien,'' répondit-elle en hochant la tête avec enthousiasme. ''Je pense que ça me fera du bien de marcher un peu après tout ça.''
*Une promenade avec lui… ça semble si romantique, même si ça ne l’est sûrement pas pour lui.* Elle se leva à ses côtés, encore légèrement troublée par la tournure douce et inattendue que prenait leur journée, mais prête à profiter de cette promenade, le cœur battant un peu plus fort que d'habitude. Elle déposa quelques billets, rien pour complètement payer la facture, mais juste assez pour offrir une petite aide.
''Je vais allez à la salle de bain me rafraichir, je te retrouve à l’extérieur.'' annonça-t-elle en prenant la fuite rapidement, ne lui laissant pas la chance de refuser son aide monétaire.
Find a place inside where there's joy, and the joy will burn out the pain.
- Joseph Campbell
- Joseph Campbell
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Nous marchions désormais dans les rues depuis combien de temps déjà ? Dix, peut-être quinze minutes. La conversation avait dérivé sur des sujets plus légers : la rentrée, les cours, nos coins préférés, notre cadre de vie. Des discussions qui, de l’extérieur, auraient semblé banales.
Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de repenser à ce qu’elle avait dit au restaurant. Elle appréciait vraiment autant nos moments partagés ? Au point d’en être heureuse ? Bien sûr, cela me faisait plaisir, et j’aurais menti en disant que je ne passais pas de bons moments avec elle. Mais depuis quand ma simple voisine de casier était-elle devenue aussi proche ? J’avais été là depuis le début, c’est vrai, mais je ne m’étais même pas rendu compte de l’évolution de notre relation. Probablement depuis le festival, me dis-je.
Nous avions terminé la discussion tranquillement et, pendant qu’elle était aux toilettes, j’avais profité pour payer l’addition. Naturellement, je n’avais pas touché à l’argent qu’elle m’avait donné ; je comptais bien le lui rendre plus tard, discrètement, dans son casier. Après tout, c’était moi qui l’avais invitée, donc c’était à moi de payer.
- Ça fait du bien de marcher un peu ! Je ne pensais pas que la viande de Kobe pouvait être aussi lourde… mais ça valait le coup !
En vérité, je n’en avais pas tant profité que cela. J’avais attendu cette occasion avec impatience, mais le moment passé avec elle avait presque éclipsé tout le reste. C’était sûrement l’effet de son sourire lumineux. Bref, blague à part, nous étions dans la rue et je remarquai un coin que je n’avais pas encore exploré. Une rue marchande avec des salons de thé, des boutiques et divers commerces.
- Dis-moi, Himawari, tu vis à Kobe depuis combien de temps déjà ?
Je l’écoutais attentivement, curieux de connaître la réponse, tout en notant quelque chose qui attirait de plus en plus mon attention à mesure que nous avancions. Les mots sur un panneau se faisaient plus lisibles. En la regardant, je demandai, intrigué :
- Tu savais que ça existé, toi, les « Bars à Loutres » ? Regarde.
Je désignai de la main un petit bar niché entre deux magasins. L’endroit semblait modeste et, à en juger par l’enseigne et les illustrations, devait se trouver à l’étage. Tout en lui montrant l’endroit, je réalisai que nous étions assez proches. Je captai un bref instant le parfum délicat de Himawari et m’écartai légèrement, de peur de la mettre mal à l’aise. Je toussotai un peu et proposai avec un sourire :
- On essaye ? Autant rendre cette journée totalement inoubliable. Même si j’ai déjà vu des loutres, c’était rarement de près.
Chez nous, nous avions seulement un chien. Mon expérience des animaux se limitait surtout à lui et aux quelques visites dans des parcs animaliers. Reste à voir si Himawari serait partante. De plus, un verre bien frais ne ferait pas de mal avec cette chaleur étouffante. Ma nervosité ? Je la mettais sur le compte de l’été. Ou peut-être était-ce encore l’effet de ses mots plus tôt.
Pourtant, je ne pouvais m’empêcher de repenser à ce qu’elle avait dit au restaurant. Elle appréciait vraiment autant nos moments partagés ? Au point d’en être heureuse ? Bien sûr, cela me faisait plaisir, et j’aurais menti en disant que je ne passais pas de bons moments avec elle. Mais depuis quand ma simple voisine de casier était-elle devenue aussi proche ? J’avais été là depuis le début, c’est vrai, mais je ne m’étais même pas rendu compte de l’évolution de notre relation. Probablement depuis le festival, me dis-je.
Nous avions terminé la discussion tranquillement et, pendant qu’elle était aux toilettes, j’avais profité pour payer l’addition. Naturellement, je n’avais pas touché à l’argent qu’elle m’avait donné ; je comptais bien le lui rendre plus tard, discrètement, dans son casier. Après tout, c’était moi qui l’avais invitée, donc c’était à moi de payer.
- Ça fait du bien de marcher un peu ! Je ne pensais pas que la viande de Kobe pouvait être aussi lourde… mais ça valait le coup !
En vérité, je n’en avais pas tant profité que cela. J’avais attendu cette occasion avec impatience, mais le moment passé avec elle avait presque éclipsé tout le reste. C’était sûrement l’effet de son sourire lumineux. Bref, blague à part, nous étions dans la rue et je remarquai un coin que je n’avais pas encore exploré. Une rue marchande avec des salons de thé, des boutiques et divers commerces.
- Dis-moi, Himawari, tu vis à Kobe depuis combien de temps déjà ?
Je l’écoutais attentivement, curieux de connaître la réponse, tout en notant quelque chose qui attirait de plus en plus mon attention à mesure que nous avancions. Les mots sur un panneau se faisaient plus lisibles. En la regardant, je demandai, intrigué :
- Tu savais que ça existé, toi, les « Bars à Loutres » ? Regarde.
Je désignai de la main un petit bar niché entre deux magasins. L’endroit semblait modeste et, à en juger par l’enseigne et les illustrations, devait se trouver à l’étage. Tout en lui montrant l’endroit, je réalisai que nous étions assez proches. Je captai un bref instant le parfum délicat de Himawari et m’écartai légèrement, de peur de la mettre mal à l’aise. Je toussotai un peu et proposai avec un sourire :
- On essaye ? Autant rendre cette journée totalement inoubliable. Même si j’ai déjà vu des loutres, c’était rarement de près.
Chez nous, nous avions seulement un chien. Mon expérience des animaux se limitait surtout à lui et aux quelques visites dans des parcs animaliers. Reste à voir si Himawari serait partante. De plus, un verre bien frais ne ferait pas de mal avec cette chaleur étouffante. Ma nervosité ? Je la mettais sur le compte de l’été. Ou peut-être était-ce encore l’effet de ses mots plus tôt.
- Himawari KobayashiA l'université ; 1è année■ Age : 31■ Messages : 296■ Inscrit le : 12/10/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 25 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-106
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Loutre, nous voilà.
07. Thermostat - Arôme – Mascara
Himawari marchait aux côtés de Junichi, profitant pleinement de la légèreté de cette promenade. C’était étrange, ce sentiment d’évidence tranquille. Ils avaient déjà partagé beaucoup de moments, mais celui-ci avait quelque chose de différent, comme si chaque détail – leur discussion, le bruit des passants, et même la chaleur de l’air – ajoutait un brin de magie à l’instant.
Quand Junichi lui indiqua le bar à loutres, elle s'arrêta, les yeux écarquillés d’une curiosité amusée. "Un bar à loutres ?" répéta-t-elle en riant. C'était si original, et elle n'aurait jamais imaginé un endroit pareil ici. C'était aussi nouveau pour elle, mais elle accepta avec enthousiasme.
Ils montèrent ensemble l'escalier en bois qui menait à l’entrée, découvrant à l'étage un espace lumineux et chaleureux, baigné de lumières tamisées. À leur entrée, un personnel souriant leur expliqua rapidement le concept : ici, on pouvait siroter des boissons fraîches tout en observant les loutres évoluer dans de grands bassins vitrés disposés tout autour de la salle. C'était comme si un morceau de nature avait été apporté en pleine ville, avec un soin évident pour le bien-être des animaux.
"C'est presque comme si on entrait dans un autre univers," murmura-t-elle à Junichi en scrutant les bassins, émerveillée. Elle ne put s’empêcher de noter que l’endroit avait un thermostat réglé à une fraîcheur agréable, bien différente de la chaleur extérieure. Elle inspira profondément, l'arôme subtil des boissons aux fruits et des plantes vertes environnantes embaumant l’air.
"Tu sens ces arômes ? Elles donnent quasiment envie." murmura-t-elle à Junichi avec un ton taquin.
Installés près d’un grand bassin, ils virent deux loutres bondir et jouer avec leurs pattes agiles, éclaboussant d'un geste joueur. Les autres visiteurs semblaient aussi absorbés qu’eux, et Himawari se laissa aller à la contemplation, un sourire rêveur aux lèvres. Par moments, elle glissait un regard en coin vers Junichi, se demandant ce qu’il pensait de tout cela.
Elle pensa brièvement à son propre apparence – se rappelant, avec un léger embarras, qu'elle avait rafraîchi son maquillage de mascara à la dernière minute. Pourquoi cela lui importait-il autant aujourd'hui ? Elle détourna vite la pensée, observant de nouveau les loutres qui plongeaient sous l’eau.
"Elles sont adorables," murmura-t-elle avec une certaine tendresse, avant de reporter son attention sur Junichi. "C’est un peu comme découvrir un nouveau monde, non ? Ce genre de moments, je veux dire."
Elle s’aperçut qu’elle avait prononcé ces mots sans même s’en rendre compte, comme si quelque chose l’avait poussé à avouer un fragment de ce qu’elle ressentait. Elle rougit une nouvelle fois, essayant d'agir le plus normal possible. Essayant de dissimuler sa rougeur, Himawari prit une gorgée de la boisson qu'ils avaient dû commander pour pouvoir participer à l'activité, savourant le rafraîchissement sucré qui calma un peu sa nervosité. Ils discutèrent encore, leurs rires se mêlant au fond sonore paisible du bar. Ils parlaient de tout et de rien, leurs voix s'abaissant parfois, comme s'ils partageaient un secret entre eux.
Après un moment, un employé du bar les invita à passer dans la pièce dédiée aux loutres. Le cœur battant d'excitation, Himawari accepta volontiers et échangea un regard complice avec Junichi. Ils enfilèrent chacun une paire de gants épais pour protéger leurs mains, puis furent invités à s'agenouiller doucement près d’un espace auquel les loutres pouvaient venir les observer et interagir.
Quand l'une des petites créatures s'approcha, Himawari laissa échapper un rire cristallin, un mélange de surprise et de ravissement. La loutre semblait aussi curieuse qu’eux, se redressant sur ses pattes arrière pour les observer, son museau humide et ses yeux vifs braqués sur elle. Les gants rendaient l'expérience un peu moins tactile, mais la sensation d'avoir la patte d'une loutre posée contre sa main était tout de même unique et attachante.
Junichi, à ses côtés, ne put s’empêcher de lui glisser quelques commentaires amusés, déclenchant chez elle des sourires et quelques éclats de rire étouffés. En silence, elle profita de cette parenthèse unique, se demandant si elle garderait toujours un souvenir aussi lumineux de cette journée.
agoraHimawari marchait aux côtés de Junichi, profitant pleinement de la légèreté de cette promenade. C’était étrange, ce sentiment d’évidence tranquille. Ils avaient déjà partagé beaucoup de moments, mais celui-ci avait quelque chose de différent, comme si chaque détail – leur discussion, le bruit des passants, et même la chaleur de l’air – ajoutait un brin de magie à l’instant.
Quand Junichi lui indiqua le bar à loutres, elle s'arrêta, les yeux écarquillés d’une curiosité amusée. "Un bar à loutres ?" répéta-t-elle en riant. C'était si original, et elle n'aurait jamais imaginé un endroit pareil ici. C'était aussi nouveau pour elle, mais elle accepta avec enthousiasme.
Ils montèrent ensemble l'escalier en bois qui menait à l’entrée, découvrant à l'étage un espace lumineux et chaleureux, baigné de lumières tamisées. À leur entrée, un personnel souriant leur expliqua rapidement le concept : ici, on pouvait siroter des boissons fraîches tout en observant les loutres évoluer dans de grands bassins vitrés disposés tout autour de la salle. C'était comme si un morceau de nature avait été apporté en pleine ville, avec un soin évident pour le bien-être des animaux.
"C'est presque comme si on entrait dans un autre univers," murmura-t-elle à Junichi en scrutant les bassins, émerveillée. Elle ne put s’empêcher de noter que l’endroit avait un thermostat réglé à une fraîcheur agréable, bien différente de la chaleur extérieure. Elle inspira profondément, l'arôme subtil des boissons aux fruits et des plantes vertes environnantes embaumant l’air.
"Tu sens ces arômes ? Elles donnent quasiment envie." murmura-t-elle à Junichi avec un ton taquin.
Installés près d’un grand bassin, ils virent deux loutres bondir et jouer avec leurs pattes agiles, éclaboussant d'un geste joueur. Les autres visiteurs semblaient aussi absorbés qu’eux, et Himawari se laissa aller à la contemplation, un sourire rêveur aux lèvres. Par moments, elle glissait un regard en coin vers Junichi, se demandant ce qu’il pensait de tout cela.
Elle pensa brièvement à son propre apparence – se rappelant, avec un léger embarras, qu'elle avait rafraîchi son maquillage de mascara à la dernière minute. Pourquoi cela lui importait-il autant aujourd'hui ? Elle détourna vite la pensée, observant de nouveau les loutres qui plongeaient sous l’eau.
"Elles sont adorables," murmura-t-elle avec une certaine tendresse, avant de reporter son attention sur Junichi. "C’est un peu comme découvrir un nouveau monde, non ? Ce genre de moments, je veux dire."
Elle s’aperçut qu’elle avait prononcé ces mots sans même s’en rendre compte, comme si quelque chose l’avait poussé à avouer un fragment de ce qu’elle ressentait. Elle rougit une nouvelle fois, essayant d'agir le plus normal possible. Essayant de dissimuler sa rougeur, Himawari prit une gorgée de la boisson qu'ils avaient dû commander pour pouvoir participer à l'activité, savourant le rafraîchissement sucré qui calma un peu sa nervosité. Ils discutèrent encore, leurs rires se mêlant au fond sonore paisible du bar. Ils parlaient de tout et de rien, leurs voix s'abaissant parfois, comme s'ils partageaient un secret entre eux.
Après un moment, un employé du bar les invita à passer dans la pièce dédiée aux loutres. Le cœur battant d'excitation, Himawari accepta volontiers et échangea un regard complice avec Junichi. Ils enfilèrent chacun une paire de gants épais pour protéger leurs mains, puis furent invités à s'agenouiller doucement près d’un espace auquel les loutres pouvaient venir les observer et interagir.
Quand l'une des petites créatures s'approcha, Himawari laissa échapper un rire cristallin, un mélange de surprise et de ravissement. La loutre semblait aussi curieuse qu’eux, se redressant sur ses pattes arrière pour les observer, son museau humide et ses yeux vifs braqués sur elle. Les gants rendaient l'expérience un peu moins tactile, mais la sensation d'avoir la patte d'une loutre posée contre sa main était tout de même unique et attachante.
Junichi, à ses côtés, ne put s’empêcher de lui glisser quelques commentaires amusés, déclenchant chez elle des sourires et quelques éclats de rire étouffés. En silence, elle profita de cette parenthèse unique, se demandant si elle garderait toujours un souvenir aussi lumineux de cette journée.
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