- Yume KimuraA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 41■ Inscrit le : 25/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-104
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Ft. Naomi Sato
Tu lui avais pourtant dit un nombre incalculable de fois, à la vieille dame, de faire attention. Chaque fois que tu venais rendre visite à ta mère, elle était là, à raconter sa vie. Et parmis ses nombreux récits, il y a ses diverses aventures pour retrouver son animal de compagnie ; Maru. Un chien bien trop petit pour être considéré comme tel. À tes yeux, c'est surtout une petite croquette qui aboie dès qu'une feuille passe trop près de lui. Ô qu'on ne se méprenne pas : tu aimes bien les animaux, et Maru est adorable à sa façon. Mais franchement, tu n'es pas là pour faire la causette à ta voisine pendant une heure. Sourire aux lèvres, tu tentes toujours de restée calme, à l'écoute, alors que tu bouillonnes à l'intérieur. Et quand ça chauffe là-haut, forcément, il t'est bien plus aisé de jeter ton sel. Quoi que, même quand ça va...
Tout ça pour dire qu'une fois de plus, Maru a filé. Sauf que ta voisine - ou plutôt celle de ta mère - s'est fait mal à la hanche récemment. Même si tu ne voulais pas le savoir, tu n'avais pas le choix. Et en bonne petite voisine bien éduquée que tu es, tu lui as dit de se reposer - ou plutôt ordonné -. Cette fois, c'est toi qui t'occupe des recherches. Ce n'est pas comme ça que tu vouyais ton après-midi mais bon... Tu n'es pas totalement sans cœur : hors de question qu'il arrive quelque chose à la petite bête et que la vieille dame se fasse inutilement du mal. Tu suis donc le chemin qu'elle t'a indiqué ; une petite balade qu'elle a l'habitude de faire avec Maru. D'abord dans les petites rues, puis dans le parc. Et c'est là que ça se complique. Car il joue souvent ici depuis qu'il est chiot. Il peut être n'importe où. Génial.
Un soupire.
Tu relèves alors la tête, interpelles la première personne qui passe près de toi.
▬ Hé, tu n'aurais pas vu un chihuahua seul par hasard ? Il est couleur chocolat.
Ok, tu détestes demander une chose pareille. Et comme pour oublier ce malaise que tu ressens, tu te concentres sur le jeune homme face à toi, en attendant sa réponse. Grand, visiblement sportif, le regard froid. Le genre de gars qui aurait fait craquer toutes les filles de ton ancien lycée.
Tenue de Yume
Tout ça pour dire qu'une fois de plus, Maru a filé. Sauf que ta voisine - ou plutôt celle de ta mère - s'est fait mal à la hanche récemment. Même si tu ne voulais pas le savoir, tu n'avais pas le choix. Et en bonne petite voisine bien éduquée que tu es, tu lui as dit de se reposer - ou plutôt ordonné -. Cette fois, c'est toi qui t'occupe des recherches. Ce n'est pas comme ça que tu vouyais ton après-midi mais bon... Tu n'es pas totalement sans cœur : hors de question qu'il arrive quelque chose à la petite bête et que la vieille dame se fasse inutilement du mal. Tu suis donc le chemin qu'elle t'a indiqué ; une petite balade qu'elle a l'habitude de faire avec Maru. D'abord dans les petites rues, puis dans le parc. Et c'est là que ça se complique. Car il joue souvent ici depuis qu'il est chiot. Il peut être n'importe où. Génial.
Un soupire.
Tu relèves alors la tête, interpelles la première personne qui passe près de toi.
▬ Hé, tu n'aurais pas vu un chihuahua seul par hasard ? Il est couleur chocolat.
Ok, tu détestes demander une chose pareille. Et comme pour oublier ce malaise que tu ressens, tu te concentres sur le jeune homme face à toi, en attendant sa réponse. Grand, visiblement sportif, le regard froid. Le genre de gars qui aurait fait craquer toutes les filles de ton ancien lycée.
Tenue de Yume
Les beaux et la bête
- InvitéInvité
Pourquoi toi… Pourquoi toujours toi ? Tu ne pouvais pas être tranquille ne serait-ce qu’une journée ? Il fallait forcément que quelque chose se passe. Surtout que ce n’est pas forcément incroyable. Tu es juste là, à te balader pour te détendre un peu et t’éloigner du nid familial et faut qu’on t’interpelle. Au début, tu n’y prêtes pas vraiment attention. Après tout, il y a bien d’autres personnes autour de toi et ta dégaine ne donne, normalement, pas envie de t’adresser la parole directement.
Tu te retournes donc pour faire face à une jeune femme. Tout de suite, quelque chose te saisit quand tu l’observes. Tu n’arrives pas à savoir quoi mais un frisson te parcourt l’échine. Elle est… froide. Mais pas à ta manière. Tu ne saurais le dire. Ses yeux bleus te transpercent sans vraiment s’arrêter. Elle aurait pu appeler n’importe qui avec cette même intonation dans le regard. Ou dans la voix. C’est ce que les autres doivent ressentir quand il te parle. La distance que tu mets avec eux.
- Nah, j’l’ai pas vu.
Tu avais fini par hausser les épaules machinalement. Pour tout autre chose, tu aurais sans doute passé ton chemin, préférant ne même pas dédaigner répondre. Mais pour un chien… Tu pouvais bien fournir un petit effort. Un léger faible pour les animaux. Il était simple de t’amadouer avec eux. Un peu comme avec la nourriture finalement. Une fois répondu, tu te désintéressas totalement d’elle et poursuivit ton chemin en l’oubliant complètement.
Tu te retournes donc pour faire face à une jeune femme. Tout de suite, quelque chose te saisit quand tu l’observes. Tu n’arrives pas à savoir quoi mais un frisson te parcourt l’échine. Elle est… froide. Mais pas à ta manière. Tu ne saurais le dire. Ses yeux bleus te transpercent sans vraiment s’arrêter. Elle aurait pu appeler n’importe qui avec cette même intonation dans le regard. Ou dans la voix. C’est ce que les autres doivent ressentir quand il te parle. La distance que tu mets avec eux.
- Nah, j’l’ai pas vu.
Tu avais fini par hausser les épaules machinalement. Pour tout autre chose, tu aurais sans doute passé ton chemin, préférant ne même pas dédaigner répondre. Mais pour un chien… Tu pouvais bien fournir un petit effort. Un léger faible pour les animaux. Il était simple de t’amadouer avec eux. Un peu comme avec la nourriture finalement. Une fois répondu, tu te désintéressas totalement d’elle et poursuivit ton chemin en l’oubliant complètement.
- Yume KimuraA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 41■ Inscrit le : 25/09/2023■ Mes clubs :
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Ft. Naomi Sato
Tu ne t'attendais à rien, vraiment. Et même dans cet état d'esprit, tu ne peux t'empêcher de froncer les sourcils lorsque le jeune homme te dépasse après t'avoir répondu. Non, tu ne t'attendais pas à ce qu'il panique. Non, tu ne t'attendais pas à ce qu'il cherche instivement à aider la jolie petite demoiselle en détresse que tu es - si on peut dire ça -. Mais sa réponse reste bien trop expéditive à ton goût. Peut-être parce que les bonnes manières veulent qu'on pose un minimum de questions. C'est juste... un principe. Visiblement, ce gars là n'en a rien à faire de tout ça. Tu ne sais pas si ça t'agace ou si tu l'admires pour le coup. Toi, tu serais bien incapable d'agir de la sorte. C'est dans ton intérêt d'être sociable et de t'intéresser aux autres après tout, même quand tu n'en as rien à faire. Ça te colle à la peau.
Franchement, tu n'as vraiment envie d'insister. Cette simple idée te fait d'ailleurs soupirer bruyamment, alors que tu te tournes vers le rebelle de service du parc. Tu as encore moins envie de trainer ici plus de temps que nécessaire pour trouver la petite bête.
▬ Hé, attends ! dis-tu assez fort pour interpeller une fois de plus l'inconnu. ▬ Écoutes, je sais que je t'embête mais... est-ce que tu saurais m'aider si tu as un peu de temps, s'il te plaît ? Il appartient à une dame âgée et c'est sa seule compagnie. Ça fait un moment qu'il est parti et je m'en voudrai s'il lui arrivait quelque chose. Je ne te demande pas de te préoccuper de mes états d'âme mais...
Est-ce qu'il peut au moins faire ça pour la voisine ? Ou le chien lui-même ?
Franchement, tu auras dû en faire des sacrifices en une seule journée. Négocier ainsi avec un type qui n'en a rien à faire...T'as l'impression d'être tombée très bas. Un peu trop. Et tu détestes ça, de tout ton être. Du coup ? Tu te renfermes.
▬ Tu sais quoi, laisse tomber. Je vais me débrouiller. Merci pour "l'aide".
Et tu tournes les talons, lui adresses un bref signe de la main tout en t'éloignant.
C'est vraiment une journée de m*rde.
Franchement, tu n'as vraiment envie d'insister. Cette simple idée te fait d'ailleurs soupirer bruyamment, alors que tu te tournes vers le rebelle de service du parc. Tu as encore moins envie de trainer ici plus de temps que nécessaire pour trouver la petite bête.
▬ Hé, attends ! dis-tu assez fort pour interpeller une fois de plus l'inconnu. ▬ Écoutes, je sais que je t'embête mais... est-ce que tu saurais m'aider si tu as un peu de temps, s'il te plaît ? Il appartient à une dame âgée et c'est sa seule compagnie. Ça fait un moment qu'il est parti et je m'en voudrai s'il lui arrivait quelque chose. Je ne te demande pas de te préoccuper de mes états d'âme mais...
Est-ce qu'il peut au moins faire ça pour la voisine ? Ou le chien lui-même ?
Franchement, tu auras dû en faire des sacrifices en une seule journée. Négocier ainsi avec un type qui n'en a rien à faire...T'as l'impression d'être tombée très bas. Un peu trop. Et tu détestes ça, de tout ton être. Du coup ? Tu te renfermes.
▬ Tu sais quoi, laisse tomber. Je vais me débrouiller. Merci pour "l'aide".
Et tu tournes les talons, lui adresses un bref signe de la main tout en t'éloignant.
C'est vraiment une journée de m*rde.
Les beaux et la bête
- InvitéInvité
Tu t’arrêtes une fois de plus. Te faire interpeller ainsi n’est pas la première fois que cela arrive. Mais par une jeune femme, c’est bien plus rare. Tu as tendance à les faire fuir, les rebuter. Ta dégaine, ton air froid et distant… Tu ne sembles pas une personne suffisamment stable pour qu’une dédaigne réellement s’intéresser à toi. En soit, cela te convenait. Tu n’as jamais réellement su t’y prendre avec la gent féminine. Bien que tu saches que tu ne dois pas dissocier ton comportement entre homme et femme… Tu as toujours eu du mal à les comprendre, de manière générale.
Elle tente de se dépatouiller pour te convaincre de l’aider. Les arguments sont plutôt bons et recevables. Même pour toi. Un chien, un animal de compagnie. Celui d’une vieille dame. Tu la sens sincère dans ses propos. Ce n’est pas pour elle qu’elle le fait. Au contraire, si elle pouvait être ailleurs, elle le serait sans aucun doute. Il est compréhensible qu’elle s’énerve, n’apprécie pas ton attitude. Tu n’as pas l’air occupé, grand et fort. Une tour de contrôle pour les environs. Un atour majeur dans une recherche comme celle-ci.
Au moment où elle s’éloigne, tu l’observes, impassible. Qu’avait-elle à y gagner à faire cela ? Elle a parlé d’une vieille dame, même pas d’une connaissance et encore moins un membre de la famille. Est-ce qu’elle compte pour elle ? Non, plus important, ce n’est pas cette question qui est importante. Ce n’est pas le messager qui est important mais le message qui est délivré. Si cela avait été la vieille dame, en panique, qui t’avait accosté, il est certain que tu l’aurais aidé sans rechigner. Ni rien demandé en retour.
Avec un léger soupire, tu te grattes l’arrière de la tête, encore plongé dans tes pensées. Elles s’arrêtent rapidement sur une décision et, en quelques pas, tu rejoins la jeune femme qui arbore maintenant une mine renfrognée. Tu es bien plus habitué à cela et amène une sorte de rassurement quand à la suite des opérations.
- T’aurais pas une photo du doggo qu’on doit r’chercher ? Ça s’ra plus simple pour moi d’le r’connaitre comme ça.
Elle tente de se dépatouiller pour te convaincre de l’aider. Les arguments sont plutôt bons et recevables. Même pour toi. Un chien, un animal de compagnie. Celui d’une vieille dame. Tu la sens sincère dans ses propos. Ce n’est pas pour elle qu’elle le fait. Au contraire, si elle pouvait être ailleurs, elle le serait sans aucun doute. Il est compréhensible qu’elle s’énerve, n’apprécie pas ton attitude. Tu n’as pas l’air occupé, grand et fort. Une tour de contrôle pour les environs. Un atour majeur dans une recherche comme celle-ci.
Au moment où elle s’éloigne, tu l’observes, impassible. Qu’avait-elle à y gagner à faire cela ? Elle a parlé d’une vieille dame, même pas d’une connaissance et encore moins un membre de la famille. Est-ce qu’elle compte pour elle ? Non, plus important, ce n’est pas cette question qui est importante. Ce n’est pas le messager qui est important mais le message qui est délivré. Si cela avait été la vieille dame, en panique, qui t’avait accosté, il est certain que tu l’aurais aidé sans rechigner. Ni rien demandé en retour.
Avec un léger soupire, tu te grattes l’arrière de la tête, encore plongé dans tes pensées. Elles s’arrêtent rapidement sur une décision et, en quelques pas, tu rejoins la jeune femme qui arbore maintenant une mine renfrognée. Tu es bien plus habitué à cela et amène une sorte de rassurement quand à la suite des opérations.
- T’aurais pas une photo du doggo qu’on doit r’chercher ? Ça s’ra plus simple pour moi d’le r’connaitre comme ça.
- Yume KimuraA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 41■ Inscrit le : 25/09/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
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Ft. Naomi Sato
C'est drôle. Ta mère est ce qu'elle est mais tu aurais préféré passer cette journée en sa compagnie. Les occasions de passer du temps ensemble ont toujours été relativement rares selon les périodes de ta vie, alors chaque minutes compte. Mais aussi égoïste sois-tu, tu as aussi appris à respecter les personnes âgées, à leur venir en aide. Car tu es japonaise. Car lorsque ta mère était absente, c'était ton ancienne voisine qui s'occupait de toi - et elle avait déjà un certain âge -. Car tu restes humaine. Car tu éprouves aussi des émotions, comme il t'arrive de rester totalement indifférente face à détresse de certaines personnes. Dans le cas présent, difficile de rester complètement calme...
Tu continues d'observer les environs, appelles l'animal, écoutes... sursautes lorsque la voix du jeune homme de tout à l'heure résonne dans tes oreilles. C'est que tu ne t'attendais pas du tout à ce qu'il revienne vers toi. Instinctivement, tu tournes la tête vers lui, inspires et expires profondément pour t'aider à te remettre de tes émotions.
▬ E-euh attends.
Un soupire. Tu te tournes entièrement vers lui et sors ton portable pour chercher une photo où on le verrait assez bien. Pendant ta recherche, tu lèves les yeux pour observer le jeune homme qui te dépasse d'une tête - plus ou moins -.
▬ Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ? demandes-tu sans la moindre agressivité dans la voix.
Parce que pour le coup, il aurait facilement pu continuer sa route. Tu n'espérais plus obtenir son aide après tout.
▬ Ah !
Tu parviens à trouver une photo du chien, qui repose tranquillement sur tes genoux et regarde l'objectif. Tu tends ton portable vers ton interlocuteur.
▬ C'est lui. Il s'appelle Maru.
Une fois qu'il a bien analysé le porté disparu, tu ranges ton téléphones dans ta poche, prête à reprendre les recherches.
▬ En faite, pour éviter de s'appeler comme des chiens... Moi c'est Kimura Yume. Et toi ?
Tu continues d'observer les environs, appelles l'animal, écoutes... sursautes lorsque la voix du jeune homme de tout à l'heure résonne dans tes oreilles. C'est que tu ne t'attendais pas du tout à ce qu'il revienne vers toi. Instinctivement, tu tournes la tête vers lui, inspires et expires profondément pour t'aider à te remettre de tes émotions.
▬ E-euh attends.
Un soupire. Tu te tournes entièrement vers lui et sors ton portable pour chercher une photo où on le verrait assez bien. Pendant ta recherche, tu lèves les yeux pour observer le jeune homme qui te dépasse d'une tête - plus ou moins -.
▬ Qu'est-ce qui t'a fait changer d'avis ? demandes-tu sans la moindre agressivité dans la voix.
Parce que pour le coup, il aurait facilement pu continuer sa route. Tu n'espérais plus obtenir son aide après tout.
▬ Ah !
Tu parviens à trouver une photo du chien, qui repose tranquillement sur tes genoux et regarde l'objectif. Tu tends ton portable vers ton interlocuteur.
▬ C'est lui. Il s'appelle Maru.
Une fois qu'il a bien analysé le porté disparu, tu ranges ton téléphones dans ta poche, prête à reprendre les recherches.
▬ En faite, pour éviter de s'appeler comme des chiens... Moi c'est Kimura Yume. Et toi ?
Les beaux et la bête
- InvitéInvité
Elle ne se rend pas compte que tu viens derrière elle. Concentré, elle porte de la voix pour appeler le chien. Il s’appelle donc Maru. Tu retiens son nom, ce serait bien plus simple pour la suite des évènements. Tu la surprends, ce qui ne semble pas être à son habitude. Oui, à cacher ses émotions, ne pas montrer ce qu’elle ressent réellement. D’où ce frisson précédemment. Alors pourquoi elle se donne autant de mal pour retrouver un chien qui n’est pas le sien ? Se faire bien voir ?
Tu te penches un peu plus vers elle. Ton regard se focalise sur une photo qu’elle dégaine de son téléphone. Tu retiens la moindre caractéristique. Bien sûr, le collier est ce qu’il y a de plus de plus reconnaissable. Un grain de beauté, une encore, un regard un peu vide. Une allure assez commune mais qui devrait quand même être simple à retrouver. Te relevant, tu écoutes sa question avant de gueuler le nom du chien, bien plus fort que la jeune femme.
- Y a une vieille dame qu’a perdu son chien, j’vais pas la laisser ainsi…
Du respect pour ses ainés. Bien que tu pourrais les appeler vieux ou autre sobriquet, toujours prêt à aider, porter des paquets, traverser la route, limite en te jetant sous les bagnoles. Tu ne comptes plus le nombre de part de gâteau que l’on t’a offert en récompense d’un peu de temps avec eux. Tu parlerais un peu plus, ferait moins peur et serait moins froid, il est certain que tu serais le chouchou du troisième âge.
Encore une fois, tu te mets à beugler le nom du chien. Quelques oiseaux s’envolent au loin, alors que des passants t’observent. Beaucoup chuchotent entre eux. Avec ta dégaine, possible que quelques-uns puissent croire que tu avais kidnappé cette jeune fille. Tu leur rendais un regard encore plus glacial, les faisant tourner les talons. Ta partenaire d’infortune se présenta, sous un prétexte un peu étrange. Si elle voulait savoir qui tu étais, suffisait juste de demander, pas besoin de lancer une pique ainsi.
- Si tu y tiens, j’suis Sato Naomi.
Est-ce que ton prénom lui ferait arracher un rire ou au moins un sourire comme beaucoup ? Pour le coup, tu t’en fichais, tu avais une mission un peu plus importante que de te préoccuper de cela aujourd’hui. Par contre, son nom de famille à elle te disait un truc. Déjà entendu et pas qu’une fois… Le seul problème, c’est que tu n’as aucune mémoire pour ce genre de choses. Tu effaces donc vite cette impression pour te concentrer de nouveau sur la recherche du chien perdu.
Tu te penches un peu plus vers elle. Ton regard se focalise sur une photo qu’elle dégaine de son téléphone. Tu retiens la moindre caractéristique. Bien sûr, le collier est ce qu’il y a de plus de plus reconnaissable. Un grain de beauté, une encore, un regard un peu vide. Une allure assez commune mais qui devrait quand même être simple à retrouver. Te relevant, tu écoutes sa question avant de gueuler le nom du chien, bien plus fort que la jeune femme.
- Y a une vieille dame qu’a perdu son chien, j’vais pas la laisser ainsi…
Du respect pour ses ainés. Bien que tu pourrais les appeler vieux ou autre sobriquet, toujours prêt à aider, porter des paquets, traverser la route, limite en te jetant sous les bagnoles. Tu ne comptes plus le nombre de part de gâteau que l’on t’a offert en récompense d’un peu de temps avec eux. Tu parlerais un peu plus, ferait moins peur et serait moins froid, il est certain que tu serais le chouchou du troisième âge.
Encore une fois, tu te mets à beugler le nom du chien. Quelques oiseaux s’envolent au loin, alors que des passants t’observent. Beaucoup chuchotent entre eux. Avec ta dégaine, possible que quelques-uns puissent croire que tu avais kidnappé cette jeune fille. Tu leur rendais un regard encore plus glacial, les faisant tourner les talons. Ta partenaire d’infortune se présenta, sous un prétexte un peu étrange. Si elle voulait savoir qui tu étais, suffisait juste de demander, pas besoin de lancer une pique ainsi.
- Si tu y tiens, j’suis Sato Naomi.
Est-ce que ton prénom lui ferait arracher un rire ou au moins un sourire comme beaucoup ? Pour le coup, tu t’en fichais, tu avais une mission un peu plus importante que de te préoccuper de cela aujourd’hui. Par contre, son nom de famille à elle te disait un truc. Déjà entendu et pas qu’une fois… Le seul problème, c’est que tu n’as aucune mémoire pour ce genre de choses. Tu effaces donc vite cette impression pour te concentrer de nouveau sur la recherche du chien perdu.
- Yume KimuraA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 41■ Inscrit le : 25/09/2023■ Mes clubs :
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Ft. Naomi Sato
Tu lèves brièvement les yeux vers l'inconnu à sa réponse, rictus au coin des lèvres. "Que c'est mignon" avais-tu envie de dire mais tu t'abstiens, peu désireuse de t'embrouiller parce qu'il interpréterait mal tes paroles. Certes, c'est un peu moqueur mais il y a une part d'honnêteté là-dedans. Si les aînés sont très importants au Japon, rien ne l'oblige les jeunes à aider de vulgaires inconnus. Ce n'est pas comme si la vieille dame se faisait agresser.
Tu survoles le paysage du regard, laissant le jeune homme à la dégaine de racaille se péter les cordes vocales. Vraiment... Si tu n'étais pas aussi fière, tu pourrais presque te plier en deux, tant sa voix est puissante. Au moins, si Meru est dans les parages, nul doute qu'il l'a entendu. Après, viendra-il vous rejoindre pour autant... C'est qu'il est capricieux.
Certaines personnes vous regardent, se retournent sur votre passage, comme si tu étais une demoiselle en détresse. Tu souris à quelques uns, pour montrer que tout va bien. Plus encore, tu essaies de faire la conversation, ou plutôt de passer le temps. Et autant dire que ce n'est pas simple. À vrai dire, d'une certaine manière, ça te rappelle de mauvais souvenirs. Mais tu t'efforces de chasser ces moments de ton esprit, de faire comme si de rien n'était.
▬ C'est de la timidité ou tu détestes juste le monde ?
Est-ce que tu attends une réponse ? Peut-être, mais tu sauras faire sans.
▬ Naomi, ce n'est pas très courant pour un garçon. C'est original. Ça tranche bien avec ta dégaine.
Tu souris, un sourire étonnement sincère. Un sourire qui dit "ça te va bien quand même" ou encore "j'aime bien !".
Tu survoles le paysage du regard, laissant le jeune homme à la dégaine de racaille se péter les cordes vocales. Vraiment... Si tu n'étais pas aussi fière, tu pourrais presque te plier en deux, tant sa voix est puissante. Au moins, si Meru est dans les parages, nul doute qu'il l'a entendu. Après, viendra-il vous rejoindre pour autant... C'est qu'il est capricieux.
Certaines personnes vous regardent, se retournent sur votre passage, comme si tu étais une demoiselle en détresse. Tu souris à quelques uns, pour montrer que tout va bien. Plus encore, tu essaies de faire la conversation, ou plutôt de passer le temps. Et autant dire que ce n'est pas simple. À vrai dire, d'une certaine manière, ça te rappelle de mauvais souvenirs. Mais tu t'efforces de chasser ces moments de ton esprit, de faire comme si de rien n'était.
▬ C'est de la timidité ou tu détestes juste le monde ?
Est-ce que tu attends une réponse ? Peut-être, mais tu sauras faire sans.
▬ Naomi, ce n'est pas très courant pour un garçon. C'est original. Ça tranche bien avec ta dégaine.
Tu souris, un sourire étonnement sincère. Un sourire qui dit "ça te va bien quand même" ou encore "j'aime bien !".
Les beaux et la bête
- InvitéInvité
Tu n’avais pas pensé à une chose. Avec ta voix, puissante et forte. Il était bien plus probable que tu ne fasses fuir le chien que de l’attirer. Surtout si c’est un chien typique de grand-mère, petit, à aboyer pour rien. Comme pour compenser... Leur maigre taille finalement. Pourtant, tu es là, à continuer à gueuler comme pas possible pour t’assurer qu’il vienne, sans prendre le moindre temps de repos. Laissant juste quelques secondes, que l’écho se propage un peu partout.
- T’es sur qu’il est dans les environs ? Qu’on passe pas une demi-heure alors qu’il est à l’opposé d’la ville.
Une question bête que tu n’avais pas encore posée. Tu t’étais lancé dans l’aventure, sans vraiment te soucier des problèmes annexes. Sans même te demander si la nana ne te mentait pas. Y avait-il vraiment un chien perdu ? Tu faisais confiance trop facilement aux gens quand il s’agissait d’animaux. Ou de bouffe. Disons que tu la croyais et que tu étais donc là pour retrouver le chien, sans te poser plus de questions que cela.
Par contre, ce qu’elle te demanda… Tu ne pus te retenir d’émettre un rire. Qui disparut assez rapidement, ne laissant qu’un petit rictus au coin des lèvres. Qui t’avait posé cette question la dernière fois ? Y avait-il eu une personne qui avait seulement tenté une fois ? Pas sûr. Tes souvenirs n’arrivaient pas à se rappeler d’une telle chose. Intéressant. Très intéressant.
- Pour faire simple… J’déteste le monde et il m’le rend bien. Et toi ? Pourquoi tu te caches ?
Elle voulait jouer ? Tu pouvais être bon à cela. Tu possédais une bonne faculté à déceler les mouvements des gens, que ce soit du visage ou autres. A force de te battre, cela en était devenu naturel pour toi. Reconnaitre une expression, une feinte, un mouvement précis… C’était assez simple de le faire. Encore plus quand tu es au calme ainsi. Tu as tout le temps d’observer la demoiselle à tes côtés, même si ce n’est que peu. Cela est amplement suffisant.
- Ouais, on m’le dit souvent. Mais j’l’aime bien c’prénom. Justement parce qu’il est peu commun pour un gars.
Tu avais appris à t’y habituer. Bien qu’on s’en soit moqué régulièrement quand il était gamin. Rien de bien exceptionnel, cela se fait quand on est gosse. De ton côté, c’est aussi a cause de cela, que tu as commencé à développé une certaine… Aigreur envers le reste des gens. Toujours à te demander s’ils se moquent de toi ou non. Ta voix porta une nouvelle fois, appelant le chien. Ne voyant pas de retour, tu soupiras en l’observant une nouvelle fois.
- Ce sourire t’va beaucoup mieux. Plus agréable qu’un visage d’porcelaine…
- T’es sur qu’il est dans les environs ? Qu’on passe pas une demi-heure alors qu’il est à l’opposé d’la ville.
Une question bête que tu n’avais pas encore posée. Tu t’étais lancé dans l’aventure, sans vraiment te soucier des problèmes annexes. Sans même te demander si la nana ne te mentait pas. Y avait-il vraiment un chien perdu ? Tu faisais confiance trop facilement aux gens quand il s’agissait d’animaux. Ou de bouffe. Disons que tu la croyais et que tu étais donc là pour retrouver le chien, sans te poser plus de questions que cela.
Par contre, ce qu’elle te demanda… Tu ne pus te retenir d’émettre un rire. Qui disparut assez rapidement, ne laissant qu’un petit rictus au coin des lèvres. Qui t’avait posé cette question la dernière fois ? Y avait-il eu une personne qui avait seulement tenté une fois ? Pas sûr. Tes souvenirs n’arrivaient pas à se rappeler d’une telle chose. Intéressant. Très intéressant.
- Pour faire simple… J’déteste le monde et il m’le rend bien. Et toi ? Pourquoi tu te caches ?
Elle voulait jouer ? Tu pouvais être bon à cela. Tu possédais une bonne faculté à déceler les mouvements des gens, que ce soit du visage ou autres. A force de te battre, cela en était devenu naturel pour toi. Reconnaitre une expression, une feinte, un mouvement précis… C’était assez simple de le faire. Encore plus quand tu es au calme ainsi. Tu as tout le temps d’observer la demoiselle à tes côtés, même si ce n’est que peu. Cela est amplement suffisant.
- Ouais, on m’le dit souvent. Mais j’l’aime bien c’prénom. Justement parce qu’il est peu commun pour un gars.
Tu avais appris à t’y habituer. Bien qu’on s’en soit moqué régulièrement quand il était gamin. Rien de bien exceptionnel, cela se fait quand on est gosse. De ton côté, c’est aussi a cause de cela, que tu as commencé à développé une certaine… Aigreur envers le reste des gens. Toujours à te demander s’ils se moquent de toi ou non. Ta voix porta une nouvelle fois, appelant le chien. Ne voyant pas de retour, tu soupiras en l’observant une nouvelle fois.
- Ce sourire t’va beaucoup mieux. Plus agréable qu’un visage d’porcelaine…
- Yume KimuraA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 41■ Inscrit le : 25/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-104
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Ft. Naomi Sato
▬ Ne parle pas de malheur ! dis-tu, à moitié amusée.
Parce que c'est peu probable. Et admettons que... : Tu n'as pas envie de fouiller la ville dans ses moindres recoins. Tu t'effondrerais bien avant de l'avoir traversée, étouffant tes cris, des larmes de frustration et de peur rencontrant directement tes genoux. Seule, à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes. Comme tu le fais depuis bien trop d'années. Parce que tu ne sais pas comment te protéger autrement. Parce que ta mère t'a élevée comme ça, elle qui n'avait personne. Si elle n'est ni la plus présente ni la plus affectueuse des mères, elle a fait de son mieux pour faire de toi une fille forte et indépendante.
Alors, lorsque le jeune homme te demande pourquoi tu te caches, tu peines à te maîtriser. Tu dois faire un gros effort pour ne pas t'arrêter et le regarder avec de grands yeux. Sa réponse passe à la trappe. C'est la première fois. Personne ne t'a jamais demandé une telle chose, le sous-entendu étant clair. Les gens ne voient rien, acceptent tout tant que ça les arrange. Alors pourquoi ne fait-il pas de même ?
Tu ne réponds pas, changes simplement de sujet. Ne serait-ce que pour gagner du temps. Et ça t'aide. Tu retrouves rapidement contenance et pas seulement en apparence. Reprendre les choses en mains. Et... Hein ?! Tu sourire disparaît aussi rapidement qu'il est apparu. Ce n'est pas que ces mots ne te font pas plaisir. En fait, c'est même le contraire. Mais c'est si... contradictoire avec ce que tu observes, ce qu'on te dit.
▬ Vraiment ? demandes-tu à voix basse, plus pour toi-même que pour lui.
Tu te stoppes net en remarquant une petite boule couleur chocolat trottiner dans l'herbe, non loin de vous.
▬ Maru !
L'animal lève la tête, semble hésiter. Tu vois qu'il fait un pas en avant tandis que tu t'avances, puis un pas en arrière. Il ne semble toutefois pas avoir particulièrement peur... En fait, on dirait plutôt qu'il veut se jouer de vous, joueur. Tu t'abaisses, l'appelles à nouveau. Il éternue avant de courir vers toi et... te dépasser, avant que tu ne parvienne à l'attraper. Réflexe ; zéro pointé.
Visiblement, Naomi l'intéresse plus que toi, même s'il fait mine de grogner.
▬ Ce n'est pas mon jour, je crois. dis-tu en gonflant les joues, théâtrale.
Parce que c'est peu probable. Et admettons que... : Tu n'as pas envie de fouiller la ville dans ses moindres recoins. Tu t'effondrerais bien avant de l'avoir traversée, étouffant tes cris, des larmes de frustration et de peur rencontrant directement tes genoux. Seule, à l'abri des regards et des oreilles indiscrètes. Comme tu le fais depuis bien trop d'années. Parce que tu ne sais pas comment te protéger autrement. Parce que ta mère t'a élevée comme ça, elle qui n'avait personne. Si elle n'est ni la plus présente ni la plus affectueuse des mères, elle a fait de son mieux pour faire de toi une fille forte et indépendante.
Alors, lorsque le jeune homme te demande pourquoi tu te caches, tu peines à te maîtriser. Tu dois faire un gros effort pour ne pas t'arrêter et le regarder avec de grands yeux. Sa réponse passe à la trappe. C'est la première fois. Personne ne t'a jamais demandé une telle chose, le sous-entendu étant clair. Les gens ne voient rien, acceptent tout tant que ça les arrange. Alors pourquoi ne fait-il pas de même ?
Tu ne réponds pas, changes simplement de sujet. Ne serait-ce que pour gagner du temps. Et ça t'aide. Tu retrouves rapidement contenance et pas seulement en apparence. Reprendre les choses en mains. Et... Hein ?! Tu sourire disparaît aussi rapidement qu'il est apparu. Ce n'est pas que ces mots ne te font pas plaisir. En fait, c'est même le contraire. Mais c'est si... contradictoire avec ce que tu observes, ce qu'on te dit.
▬ Vraiment ? demandes-tu à voix basse, plus pour toi-même que pour lui.
Tu te stoppes net en remarquant une petite boule couleur chocolat trottiner dans l'herbe, non loin de vous.
▬ Maru !
L'animal lève la tête, semble hésiter. Tu vois qu'il fait un pas en avant tandis que tu t'avances, puis un pas en arrière. Il ne semble toutefois pas avoir particulièrement peur... En fait, on dirait plutôt qu'il veut se jouer de vous, joueur. Tu t'abaisses, l'appelles à nouveau. Il éternue avant de courir vers toi et... te dépasser, avant que tu ne parvienne à l'attraper. Réflexe ; zéro pointé.
Visiblement, Naomi l'intéresse plus que toi, même s'il fait mine de grogner.
▬ Ce n'est pas mon jour, je crois. dis-tu en gonflant les joues, théâtrale.
Les beaux et la bête
- InvitéInvité
Du malheur ? Tu ne dirais pas ce terme là… Pour toi, tu qualifierais plutôt cela de poisse. Une belle poisse qui te suit assez régulièrement. Peut-être du karma aussi ? Tu y crois un peu moins, même si parfois, tu te rends compte que ce que tu fais dans ta vie n’aide pas vraiment ce qu’on pourrait appeler les ‘’bonnes ondes’’ de vie. Être constamment agressif, utiliser tes poings comme manière de communiquer, emmerder les gens… Ce n’est pas une très bonne manière de vivre et l’univers semble parfois vouloir te rendre cette attitude par un petit coup de pied dans ta fourmilière d’existence. Comme ça, juste pour s’amuser.
Il y eu un temps d’arrêt à ta question. Tu avais vu juste. Du moins, dans ta manière de formuler la question. Elle ne se cachait pas physiquement mais plutôt dans sa manière d’être. Si tu peux être très expressif, elle est complètement à l’inverse de toi. Tenter de ne pas montrer le moindre signe d’émotions, se retenir au maximum. Pourquoi elle faisait cela ? Tu n’en avais aucune idée et elle ne voulait, apparemment, pas répondre à cette question. Au contraire, cela eu l’effet de la renfermer encore un peu plus. En soit, tu t’en fichais. Tu avais fait la conversation, juste pour la forme. Ari aurait été fier de toi, d’essayer de communiquer et t’ouvrir un peu plus aux autres. Malheureusement, cela ne fonctionne pas à chaque fois.
A moins que tu ne sois trop abrupt ? Ou direct ? Même le pseudo compliment sur son sourire ne l’affecte que très peu, la faisant murmurer une vague question de reconnaissance. Sa vie aussi a due être bercé par de nombreux évènements qui l’ont conduit à devoir être ainsi. Beaucoup de similitudes entre vous deux, ayant amené à ce que vous êtes aujourd’hui. Il était rare que tu croises des personnes pouvant se targuer d’avoir eu un passé aussi chiant que le tien. Un passé à apprivoiser, à adapter. Qui vous ont fait du mal à tous les deux.
Tu sors de tes pensées quand tu l’entends s’exclamer. Le nom du chien fuse dans les airs et tu vois effectivement la boule de poils à quatre pattes non loin de vous. Si tu avais été seul, tu ne l’aurais pas reconnu, tant son poil est hirsute, ébouriffé et couvert d’un mélange de boue et de feuilles. Une bonne chose de faite au moins, tu n’aurais plus à te tracasser pour cela. Tu allais partir sans vraiment dire au revoir quand tu vis que l’animal ne voulait pas s’approcher de Yume.
A la place, celui-ci l’esquiva pour venir se planter face à toi. C’est toujours les plus petits qui aboient et grognent le plus. Celui-ci ne faisait pas exception. Il te regardait avec une lueur assez étrange dans le regard. La demoiselle fit une réflexion plutôt anodine, qui te fit soupirer légèrement. Tu finis par t’accroupir et tendre la main vers lui, histoire qu’il la renifle. Lentement mais surement. Si tu avais relevé ta manche, on aurait pu voir un grand nombre de petites griffures ou cicatrices du a cela.
- Les animaux sentent beaucoup d’choses. La peur, l’angoisse, le bonheur… Mais surtout, l’honnêt’té et la franchise. De toutes les expressions humaines, c’est celle qu’ils préfèrent l’plus.
Quand tes doigts furent non loin de lui, Maru les renifla avec précaution. Sa bouche s’ouvrit et il planta ses crocs dans le bout de ta main. Tu ne bronchas aucunement. A l’inverse, un léger sourire illumina ton visage, l’adoucissant par l’occasion. Presque aussitôt, le chien retira sa gueule et se mit à lécher à l’endroit où il venait de mordre. De ton autre main, tu vins doucement lui caresser le dessus de la tête, avant de le soulever du sol et le coller contre toi.
- Tu devrais l’attacher, histoire d’être sur qu’il tente pas encore d’ficher le camp.
Te relevant, tu le tendis vers la jeune femme. Il n’eut pas l’air de vouloir quitter tes bras et lui grogna dessus. Cela en disait long sur ce qu’il pensait de la jeune femme.
- Bon… Tu m’guides vers chez lui ? J’pense pas que tu puisses y faire grand-chose, vaut mieux que j’t’accompagnes.
Il y eu un temps d’arrêt à ta question. Tu avais vu juste. Du moins, dans ta manière de formuler la question. Elle ne se cachait pas physiquement mais plutôt dans sa manière d’être. Si tu peux être très expressif, elle est complètement à l’inverse de toi. Tenter de ne pas montrer le moindre signe d’émotions, se retenir au maximum. Pourquoi elle faisait cela ? Tu n’en avais aucune idée et elle ne voulait, apparemment, pas répondre à cette question. Au contraire, cela eu l’effet de la renfermer encore un peu plus. En soit, tu t’en fichais. Tu avais fait la conversation, juste pour la forme. Ari aurait été fier de toi, d’essayer de communiquer et t’ouvrir un peu plus aux autres. Malheureusement, cela ne fonctionne pas à chaque fois.
A moins que tu ne sois trop abrupt ? Ou direct ? Même le pseudo compliment sur son sourire ne l’affecte que très peu, la faisant murmurer une vague question de reconnaissance. Sa vie aussi a due être bercé par de nombreux évènements qui l’ont conduit à devoir être ainsi. Beaucoup de similitudes entre vous deux, ayant amené à ce que vous êtes aujourd’hui. Il était rare que tu croises des personnes pouvant se targuer d’avoir eu un passé aussi chiant que le tien. Un passé à apprivoiser, à adapter. Qui vous ont fait du mal à tous les deux.
Tu sors de tes pensées quand tu l’entends s’exclamer. Le nom du chien fuse dans les airs et tu vois effectivement la boule de poils à quatre pattes non loin de vous. Si tu avais été seul, tu ne l’aurais pas reconnu, tant son poil est hirsute, ébouriffé et couvert d’un mélange de boue et de feuilles. Une bonne chose de faite au moins, tu n’aurais plus à te tracasser pour cela. Tu allais partir sans vraiment dire au revoir quand tu vis que l’animal ne voulait pas s’approcher de Yume.
A la place, celui-ci l’esquiva pour venir se planter face à toi. C’est toujours les plus petits qui aboient et grognent le plus. Celui-ci ne faisait pas exception. Il te regardait avec une lueur assez étrange dans le regard. La demoiselle fit une réflexion plutôt anodine, qui te fit soupirer légèrement. Tu finis par t’accroupir et tendre la main vers lui, histoire qu’il la renifle. Lentement mais surement. Si tu avais relevé ta manche, on aurait pu voir un grand nombre de petites griffures ou cicatrices du a cela.
- Les animaux sentent beaucoup d’choses. La peur, l’angoisse, le bonheur… Mais surtout, l’honnêt’té et la franchise. De toutes les expressions humaines, c’est celle qu’ils préfèrent l’plus.
Quand tes doigts furent non loin de lui, Maru les renifla avec précaution. Sa bouche s’ouvrit et il planta ses crocs dans le bout de ta main. Tu ne bronchas aucunement. A l’inverse, un léger sourire illumina ton visage, l’adoucissant par l’occasion. Presque aussitôt, le chien retira sa gueule et se mit à lécher à l’endroit où il venait de mordre. De ton autre main, tu vins doucement lui caresser le dessus de la tête, avant de le soulever du sol et le coller contre toi.
- Tu devrais l’attacher, histoire d’être sur qu’il tente pas encore d’ficher le camp.
Te relevant, tu le tendis vers la jeune femme. Il n’eut pas l’air de vouloir quitter tes bras et lui grogna dessus. Cela en disait long sur ce qu’il pensait de la jeune femme.
- Bon… Tu m’guides vers chez lui ? J’pense pas que tu puisses y faire grand-chose, vaut mieux que j’t’accompagnes.
- Yume KimuraA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 41■ Inscrit le : 25/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-104
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Ft. Naomi Sato
Angoisse. Soulagement. Frustration. En moins d'une minute, ces trois émotions avaient fait leur chemin, se bousculant violemment dans ton cœur à la fois dur et fragile. Pourtant, c'est la dernière qui l'emporte, te faisant froncer les sourcils aux paroles du jeune homme. Est-ce là une façon de te transmettre un message, Yume ? Est-ce qu'il souhaite autant obtenir une réponse à sa précédente question ; Pourquoi tu te caches ? Ou s'agit-il d'un reproche à peine voilé ? Tu en doutes. On pourrait te reprocher beaucoup de choses, tout le monde, dont celle que tu es, mais lui ne semble pas s'en soucier.
Lèves les yeux au ciel, soupires, pour éviter de souffler comme un chaton enragé : Comme il l'a si bien sous-entendu, l'honnêteté, ce n'est pas ton truc. Quant à la franchise, disons que c'est surtout quand ça t'arrange. Ce gars est bien trop perspicace. Tu ne sais pas si ça t'effraie ou si ça te soulage d'un poids. Mais une chose est sûre : là tout de suite, ça te frustre. Tu es en colère, non pas contre lui mais contre toi-même.
Car tu ne peux pas faiblir.
Tu ne peux...
Ah.
Tes yeux s'écarquillent sous la surprise et le nom du chien franchit tes lèvres par réflexe. Tous tes sens sont soudainement en alerte alors que tu bafouilles un "m*rde" dans ta barbe inexistante tout en te rapprochant.
L'un ne bronche pas. L'autre joue le petit être innocent et navré. Tu auras vraiment tout vu aujourd'hui.
▬ Je suis désolée. dis-tu tout en attachant l'animal.
Il grogne un peu mais se calme aussitôt quand tu siffles entre tes dents, telle une vipère prête à mordre. Si ses grands airs fonctionnent avec certains, ce n'est pas le cas avec toi.
Tu fais signes au jeune homme de te suivre.
Le trajet, heureusement assez court, se déroule dans un profond silence. Silence durant lequel Maru se détend, tandis que tu observes du coin de l'œil la main de Naomi. Rien de grave, mais de petites marques sont tout de même visibles. Il faudra que tu t'occupes de ça une fois chez ta voisine.
Arrivés sur les lieux, la porte est grande ouverte, au cas où l'animal serait revenu de lui-même, sans doute. Tu préviens la voisine que tu rentres, fais signe à ton camarade de rentrer et fermes la porte derrière vous.
En seulement quelques pas, vous voilà dans le salon où se trouvent ta voisine et... ta mère. Ah. Les deux femmes semblent surprises en remarquant que tu n'es pas seule.
▬ Hm, un ami, Yume ? demande ta mère.
Tu tournes brièvement la tête vers Naomi, secoues la tête.
▬ Non, il m'a juste aidée. On peut utiliser la pharmacie ? Maru l'a... mordu.
Tu grimaces. Et pendant que ta mère te regarde d'un air accusateur, la vieille dame se confond en excuses tout en récupérant l'animal. Elle s'en veut mais te laisse gérer la suite.
▬ Suis-moi. On ne va pas te laisser comme ça.
Tu es rarement venue ici mais tu as bonne mémoire. Tu sais où se trouve quoi.
Alors tu amènes le jeune homme dans la cuisine et prends le nécessaire pour le soigner.
▬ S'il te plaît. dis-tu tout en lui tendant la main pour qu'il te montre la sienne. Tu ne lui laisses pas vraiment le choix. ▬ Même si tu veux jouer les durs à cuire, dis-moi si je te fais mal.
Tu nettoies les petites plaies et les désinfectes ensuite avec toute la délicatesse dont tu es capable.
Il n'y a pas que la voisine qui s'en veut. Toi aussi, tu te sens coupable. Ta mère y joue sûrement un rôle. Tu parles d'une enfant "irréprochable".
▬ Est-ce que... Je peux t'offrir à boire ou à manger ? Pour te remercier pour ton aide et... me faire pardonner. Il y a un petit restaurant de quartier, à deux rues d'ici.
Lèves les yeux au ciel, soupires, pour éviter de souffler comme un chaton enragé : Comme il l'a si bien sous-entendu, l'honnêteté, ce n'est pas ton truc. Quant à la franchise, disons que c'est surtout quand ça t'arrange. Ce gars est bien trop perspicace. Tu ne sais pas si ça t'effraie ou si ça te soulage d'un poids. Mais une chose est sûre : là tout de suite, ça te frustre. Tu es en colère, non pas contre lui mais contre toi-même.
Car tu ne peux pas faiblir.
Tu ne peux...
Ah.
Tes yeux s'écarquillent sous la surprise et le nom du chien franchit tes lèvres par réflexe. Tous tes sens sont soudainement en alerte alors que tu bafouilles un "m*rde" dans ta barbe inexistante tout en te rapprochant.
L'un ne bronche pas. L'autre joue le petit être innocent et navré. Tu auras vraiment tout vu aujourd'hui.
▬ Je suis désolée. dis-tu tout en attachant l'animal.
Il grogne un peu mais se calme aussitôt quand tu siffles entre tes dents, telle une vipère prête à mordre. Si ses grands airs fonctionnent avec certains, ce n'est pas le cas avec toi.
Tu fais signes au jeune homme de te suivre.
Le trajet, heureusement assez court, se déroule dans un profond silence. Silence durant lequel Maru se détend, tandis que tu observes du coin de l'œil la main de Naomi. Rien de grave, mais de petites marques sont tout de même visibles. Il faudra que tu t'occupes de ça une fois chez ta voisine.
Arrivés sur les lieux, la porte est grande ouverte, au cas où l'animal serait revenu de lui-même, sans doute. Tu préviens la voisine que tu rentres, fais signe à ton camarade de rentrer et fermes la porte derrière vous.
En seulement quelques pas, vous voilà dans le salon où se trouvent ta voisine et... ta mère. Ah. Les deux femmes semblent surprises en remarquant que tu n'es pas seule.
▬ Hm, un ami, Yume ? demande ta mère.
Tu tournes brièvement la tête vers Naomi, secoues la tête.
▬ Non, il m'a juste aidée. On peut utiliser la pharmacie ? Maru l'a... mordu.
Tu grimaces. Et pendant que ta mère te regarde d'un air accusateur, la vieille dame se confond en excuses tout en récupérant l'animal. Elle s'en veut mais te laisse gérer la suite.
▬ Suis-moi. On ne va pas te laisser comme ça.
Tu es rarement venue ici mais tu as bonne mémoire. Tu sais où se trouve quoi.
Alors tu amènes le jeune homme dans la cuisine et prends le nécessaire pour le soigner.
▬ S'il te plaît. dis-tu tout en lui tendant la main pour qu'il te montre la sienne. Tu ne lui laisses pas vraiment le choix. ▬ Même si tu veux jouer les durs à cuire, dis-moi si je te fais mal.
Tu nettoies les petites plaies et les désinfectes ensuite avec toute la délicatesse dont tu es capable.
Il n'y a pas que la voisine qui s'en veut. Toi aussi, tu te sens coupable. Ta mère y joue sûrement un rôle. Tu parles d'une enfant "irréprochable".
▬ Est-ce que... Je peux t'offrir à boire ou à manger ? Pour te remercier pour ton aide et... me faire pardonner. Il y a un petit restaurant de quartier, à deux rues d'ici.
Les beaux et la bête
- InvitéInvité
Tu l’as touché dans tes paroles. Bien que celle-ci ne soit pas cinglante. Au contraire, plutôt empreinte d’une certaine honnêteté. Nous ne dirons pas vérité ici, il est peu probable que tu en connaissance suffisamment sur la psychologie canine pour appuyer cela. Néanmoins, ta force et ta conviction le feraient croire à un grand nombre de personne. Surtout que beaucoup de gens le pensent déjà ou en ont déjà fait l’expérience. Ce n’est pas dénué de sens après tout.
Tu lèves légèrement les épaules à ses excuses. Elle n’a nullement besoin de le faire. Tu ne sais pourquoi elle est ainsi, tu n’as pas à le chercher. Gratouillant délicatement le bidon de Maru, tu fais en sorte qu’il se laisse faire pour se faire attacher. Une laisse pour se collier. Une laisse pour éviter qu’il ne se perde encore une fois dans la nature. Tu entends siffler la demoiselle, révélant une méthode différente de la tienne. Cela peut fonctionner aussi. Ça a l’air de fonctionner, tu n’avais rien à y redire.
- Après toi.
Tu la laisses passer devant, indiquant le trajet à suivre. Trajet qui se fait en silence. De ton côté, tu ne le trouves pas forcément lourd. C’est toujours plus agréable de laisser les gens dans leur pensée. Tu respectes qu’on te laisse faire et ce n’est pas toi qui iras briser une telle paix. Tu te focalises donc sur le dos de la demoiselle, ne pouvant pas voir ses expressions. A la place, tu guides et tires sur la laisse de Maru par moment, qui te fait l’affront de s’arrêter renifler de temps à autres. Un regard noir de ta part et il trottine sagement à tes côtés.
Arrivé face à la porte, grande ouverte. Tu as du mal à savoir si elle est toujours ainsi, d’où la fuite du chien, ou bien s’il s’agit d’une vaine tentative pour le rappeler à chez lui. Dans le doute, se dire que c’est une vieille dame qui n’a potentiellement plus toute sa tête. La porte a dû rester ouverte ainsi. Vous vous annoncez. Enfin elle. Sur le palier, tu retires rapidement tes chaussures, qui ne sont pas vraiment dans un état suffisant adéquat pour faire face à la requérante. Tu finis par remboiter le pas de Yume pour arriver au salon.
Tu ne t’attendais qu’à une seule personne à l’intérieur, la vieille dame. A la place, une autre femme lui tient compagnie, semblant la réconforter. Vos regards se croisent et ton cerveau se bloquent sur place. Si elle n’avait pas été à tes côtés, tu te serais demandé comment Yume avait réussi le tour de force de se mettre dans le canapé à ses côtés. Tout s’enclenche rapidement. Ses yeux, qui te transpercent… Tu le reconnais. Comme le tient, tous les matins. Comme celui que tu lances à ceux dont la tête ne te revient pas.
Elle est exacte à Yume. Peut-être avec quelques rides en plus, qu’elle masque habillement. On ne peut tout cacher. Surtout pas les mains. Quand les gens vieillissent, les mains, jambes, bras et pieds aussi se plissent. S’il est simple de masquer les traces sur les derniers, les mains sont plus difficiles. A moins de les ganter. Pratique peu probable, démontrant surtout une psyché atypique. Ce n’était pas le cas ici. Elle ne pouvait te le cacher.
De plus, tu arrives à recoller un autre morceau. Sur le nom de Yume. Tu l’avais déjà entendu. Et déjà vu. Sur elle, sa représentante actuelle. Ton attention se reporte donc sur la jeune femme, quand elle te présente comme une personne n’ayant fait qu’aider. En soit c’est le cas, ce n’est pas cela qui te trouble. Le fait que son aplomb disparaisse, son masque se fissurant et révélant ce que tu soupçonnais… La vieille dame se confond d’excuses alors que tu lui tends la laisse, l’autre main caché dans le dos. Tu n’avais pas à lui infliger cela.
- C’est rien, une p’tite morsure, j’ai connu pire. Par contre, s’il mord quelqu’un d’autre une nouvelle fois, la personne pourrait n’pas être aussi conciliante qu’moi.
Tu te fiches de comment tu présentes et comment tu parles, qu’importe qui se trouve dans la pièce. Inclinant légèrement la tête pour prendre congé, tu suis Yume dans la cuisine. Pendant qu’elle cherche la trousse, la réalité revint sous la forme d’une main ensanglantée. La douleur pulse doucement dans ta paume. Tu bouges délicatement tes doigts, vérifiant que rien n’avait été sectionné. Cela t’arrache un rictus de douleur, avant que tu ne mettes ta paluche sous de l’eau froide, la nettoyant. Cela t’apaise presque instantanément. Ce petit roquet avait mordu profondément.
La jeune femme revint rapidement et te demande ta main, pour la nettoyer et la désinfecter. L’eau a un léger effet anesthésiant, supportant les tamponnades un peu bourrues de ton infirmière de fortune. Elle s’est métamorphosée depuis que sa mère est rentrée dans l’équation de sa journée. Quelle vie avait-elle vécu pour en être arrivé ainsi ? Tu ne voyais pas l’ombre d’une rebelle en elle, juste le fait de se tenir à carreau. De faire que sa mère soit fière d’elle. Non, pas fière… De faire en sorte que sa mère ne soit pas embarrassée.
- Ce s’rait avec plaisir. Ça dédommagerait l’fait que tu m’as charcuté encore plus la main. Nan mais franchement, t’as d'jà soigné quelqu’un avant ?
Tu ne le dis nullement sur un ton sérieux. Tu tentes plutôt de la faire rire, se dérider un peu. Sans que tu ne t’en rendes compte, sa cause de cage dorée te touche plus que tu n’aurais pu le dire. Ni le penser. Inconsciemment, ton esprit de liberté reprend le pas sur tout ça, sur ce qu’elle est. Tu lèves la main, mimant une grimace de dégout, se transformant en un petit rictus taquin. Qui ne reste que très peu de temps.
- J’tiens à t’prévenir, j’suis un estomac sur patte, t’as intérêt à prévoir large pour payer.
Tu lèves légèrement les épaules à ses excuses. Elle n’a nullement besoin de le faire. Tu ne sais pourquoi elle est ainsi, tu n’as pas à le chercher. Gratouillant délicatement le bidon de Maru, tu fais en sorte qu’il se laisse faire pour se faire attacher. Une laisse pour se collier. Une laisse pour éviter qu’il ne se perde encore une fois dans la nature. Tu entends siffler la demoiselle, révélant une méthode différente de la tienne. Cela peut fonctionner aussi. Ça a l’air de fonctionner, tu n’avais rien à y redire.
- Après toi.
Tu la laisses passer devant, indiquant le trajet à suivre. Trajet qui se fait en silence. De ton côté, tu ne le trouves pas forcément lourd. C’est toujours plus agréable de laisser les gens dans leur pensée. Tu respectes qu’on te laisse faire et ce n’est pas toi qui iras briser une telle paix. Tu te focalises donc sur le dos de la demoiselle, ne pouvant pas voir ses expressions. A la place, tu guides et tires sur la laisse de Maru par moment, qui te fait l’affront de s’arrêter renifler de temps à autres. Un regard noir de ta part et il trottine sagement à tes côtés.
Arrivé face à la porte, grande ouverte. Tu as du mal à savoir si elle est toujours ainsi, d’où la fuite du chien, ou bien s’il s’agit d’une vaine tentative pour le rappeler à chez lui. Dans le doute, se dire que c’est une vieille dame qui n’a potentiellement plus toute sa tête. La porte a dû rester ouverte ainsi. Vous vous annoncez. Enfin elle. Sur le palier, tu retires rapidement tes chaussures, qui ne sont pas vraiment dans un état suffisant adéquat pour faire face à la requérante. Tu finis par remboiter le pas de Yume pour arriver au salon.
Tu ne t’attendais qu’à une seule personne à l’intérieur, la vieille dame. A la place, une autre femme lui tient compagnie, semblant la réconforter. Vos regards se croisent et ton cerveau se bloquent sur place. Si elle n’avait pas été à tes côtés, tu te serais demandé comment Yume avait réussi le tour de force de se mettre dans le canapé à ses côtés. Tout s’enclenche rapidement. Ses yeux, qui te transpercent… Tu le reconnais. Comme le tient, tous les matins. Comme celui que tu lances à ceux dont la tête ne te revient pas.
Elle est exacte à Yume. Peut-être avec quelques rides en plus, qu’elle masque habillement. On ne peut tout cacher. Surtout pas les mains. Quand les gens vieillissent, les mains, jambes, bras et pieds aussi se plissent. S’il est simple de masquer les traces sur les derniers, les mains sont plus difficiles. A moins de les ganter. Pratique peu probable, démontrant surtout une psyché atypique. Ce n’était pas le cas ici. Elle ne pouvait te le cacher.
De plus, tu arrives à recoller un autre morceau. Sur le nom de Yume. Tu l’avais déjà entendu. Et déjà vu. Sur elle, sa représentante actuelle. Ton attention se reporte donc sur la jeune femme, quand elle te présente comme une personne n’ayant fait qu’aider. En soit c’est le cas, ce n’est pas cela qui te trouble. Le fait que son aplomb disparaisse, son masque se fissurant et révélant ce que tu soupçonnais… La vieille dame se confond d’excuses alors que tu lui tends la laisse, l’autre main caché dans le dos. Tu n’avais pas à lui infliger cela.
- C’est rien, une p’tite morsure, j’ai connu pire. Par contre, s’il mord quelqu’un d’autre une nouvelle fois, la personne pourrait n’pas être aussi conciliante qu’moi.
Tu te fiches de comment tu présentes et comment tu parles, qu’importe qui se trouve dans la pièce. Inclinant légèrement la tête pour prendre congé, tu suis Yume dans la cuisine. Pendant qu’elle cherche la trousse, la réalité revint sous la forme d’une main ensanglantée. La douleur pulse doucement dans ta paume. Tu bouges délicatement tes doigts, vérifiant que rien n’avait été sectionné. Cela t’arrache un rictus de douleur, avant que tu ne mettes ta paluche sous de l’eau froide, la nettoyant. Cela t’apaise presque instantanément. Ce petit roquet avait mordu profondément.
La jeune femme revint rapidement et te demande ta main, pour la nettoyer et la désinfecter. L’eau a un léger effet anesthésiant, supportant les tamponnades un peu bourrues de ton infirmière de fortune. Elle s’est métamorphosée depuis que sa mère est rentrée dans l’équation de sa journée. Quelle vie avait-elle vécu pour en être arrivé ainsi ? Tu ne voyais pas l’ombre d’une rebelle en elle, juste le fait de se tenir à carreau. De faire que sa mère soit fière d’elle. Non, pas fière… De faire en sorte que sa mère ne soit pas embarrassée.
- Ce s’rait avec plaisir. Ça dédommagerait l’fait que tu m’as charcuté encore plus la main. Nan mais franchement, t’as d'jà soigné quelqu’un avant ?
Tu ne le dis nullement sur un ton sérieux. Tu tentes plutôt de la faire rire, se dérider un peu. Sans que tu ne t’en rendes compte, sa cause de cage dorée te touche plus que tu n’aurais pu le dire. Ni le penser. Inconsciemment, ton esprit de liberté reprend le pas sur tout ça, sur ce qu’elle est. Tu lèves la main, mimant une grimace de dégout, se transformant en un petit rictus taquin. Qui ne reste que très peu de temps.
- J’tiens à t’prévenir, j’suis un estomac sur patte, t’as intérêt à prévoir large pour payer.
- Yume KimuraA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 41■ Inscrit le : 25/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-104
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Ft. Naomi Sato
Confronter ton interlocuteur. Ça te semble si facile lorsque tu n'y vois pas ton propre reflet. Lorsqu'elle ne pose pas sur toi ce même regard qu'il t'arrive de poser sur quiconque te défie alors qu'il n'en a pas les capacités. Tu ne courbes devant personne, même blessée. Mais devant elle ? C'est une obstacle insurmontable. Tu cherches encore quel chemin prendre, quel rythme adopter. Parfois, quelque chose fonctionne. Souvent, rien ne change. Est-ce que tu en demandes beaucoup ? Un doux regard. Un sourire satisfait. Un instant de complicité. Comme ce jour où tu as réalisé à quel point une part de l'univers de ta mère était captivant. Kiyomi Kimura est une femme fière, égoïste sur les bords mais aussi une mère qui fait de son mieux. C'est cette part d'elle que tu voudrais voir plus souvent, cette part qui te fait sentir aimée.
Aujourd'hui est un pas en arrière.
Tu n'y peux rien, mais tu le vis comme un échec. Et tu détestes ça.
Tu lèves légèrement la tête en direction de Naomi, hausses un sourcil à ses mots. Ok, tu es si nulle que ça ? Faut croire que tu es plus douée pour blesser les autres que pour les soigner. Pas que te dérange. Mais un peu quand même, cette fois.
▬ Si tu n'as plus de main après ça, tu ne pourras plus rien sentir. Tu devrais me remercier !
Un léger sourire en coin avant de te lever pour tout ranger. Au moins, il n'a pas l'air de trop t'en vouloir, voir pas du tout. Pourquoi aurait-il accepté ta proposition, sinon ?
▬ Oh, "charcuter" la main quelqu'un et casser ma tirelire le même jour, j'en ai de la chance. dis-tu en plaçant les mains sur tes hanches. ▬ C'est presque culotté venant de quelqu'un qui se bat régulièrement, je me trompe ? ajoutes-tu sans le moindre reproche dans ta voix.
Quelques minutes plus tard, vous êtes déjà dehors. Direction le restaurant. La voisine a chaleureusement remercié Naomi (encore) avant votre départ, alors que ta mère lui avait accordé un sourire poli. Mais dans son regard, tu crus voir une certaine inquiétude, comme si tu risquais quelque chose. Quoi ? Tu ne t'y ai pas attardée plus que nécessaire.
Ton regard tombe sur la main du jeune homme, recouverte d'une bande qui aide à protéger sa blessure.
▬ Tu as ce qu'il faut pour continuer de soigner ça, ou il faut aussi qu'on passe à la pharmacie ?
Quand tu disais que le restaurant était à deux rues, vous y êtes déjà.
Une petite table près du mur. Vous êtes rapidement abordés par l'un des serveurs qui vous donnent le menu avant de partir, le temps que vous vous décidiez.
▬ Prends ce que tu veux. Ce n'est pas tous les jours que j'offre un repas, alors profite-en. Enfin... Pas trop quand même.
Point positif : le restaurant est simple mais les plats sont bons et bien garnis.
Aujourd'hui est un pas en arrière.
Tu n'y peux rien, mais tu le vis comme un échec. Et tu détestes ça.
Tu lèves légèrement la tête en direction de Naomi, hausses un sourcil à ses mots. Ok, tu es si nulle que ça ? Faut croire que tu es plus douée pour blesser les autres que pour les soigner. Pas que te dérange. Mais un peu quand même, cette fois.
▬ Si tu n'as plus de main après ça, tu ne pourras plus rien sentir. Tu devrais me remercier !
Un léger sourire en coin avant de te lever pour tout ranger. Au moins, il n'a pas l'air de trop t'en vouloir, voir pas du tout. Pourquoi aurait-il accepté ta proposition, sinon ?
▬ Oh, "charcuter" la main quelqu'un et casser ma tirelire le même jour, j'en ai de la chance. dis-tu en plaçant les mains sur tes hanches. ▬ C'est presque culotté venant de quelqu'un qui se bat régulièrement, je me trompe ? ajoutes-tu sans le moindre reproche dans ta voix.
Quelques minutes plus tard, vous êtes déjà dehors. Direction le restaurant. La voisine a chaleureusement remercié Naomi (encore) avant votre départ, alors que ta mère lui avait accordé un sourire poli. Mais dans son regard, tu crus voir une certaine inquiétude, comme si tu risquais quelque chose. Quoi ? Tu ne t'y ai pas attardée plus que nécessaire.
Ton regard tombe sur la main du jeune homme, recouverte d'une bande qui aide à protéger sa blessure.
▬ Tu as ce qu'il faut pour continuer de soigner ça, ou il faut aussi qu'on passe à la pharmacie ?
Quand tu disais que le restaurant était à deux rues, vous y êtes déjà.
Une petite table près du mur. Vous êtes rapidement abordés par l'un des serveurs qui vous donnent le menu avant de partir, le temps que vous vous décidiez.
▬ Prends ce que tu veux. Ce n'est pas tous les jours que j'offre un repas, alors profite-en. Enfin... Pas trop quand même.
Point positif : le restaurant est simple mais les plats sont bons et bien garnis.
Les beaux et la bête
- InvitéInvité
Elle est décontenancé depuis qu’elle a vu sa mère, bien que celle-ci n’est pas prononcé un seul mot. Une telle pression de la part d’un parent est, étrangement, une situation que tu ne connais pas. Au contraire, qu’importe ce que tu faisais, il tentait toujours de t’accompagner et de comprendre les raisons. Ils ont mis des limites par moment, mais toujours en estimant que c’était pour ton bien. C’est pour cela que tu as toujours cherché à faire en sorte qu’ils ne soient pas inquiétés par tes activités illégales. Aujourd’hui, tu les rends fier, simplement en suivant des cours. Bien plus simple.
Néanmoins, elle répond à ta blague, par une autre. Finalement, elle a un peu plus de répondant qu’elle ne laisse présager. Surtout qu’en y faisant vraiment attention, elle a plutôt bien soigné ta main. Cela te lance un peu mais rien de bien insurmontable, cela ne devrait pas te laisser de séquelles. Des cicatrices sans doute, à rajouter à toute la collection que tu possèdes déjà. Tu fis quelques mouvements avec les bandages, vérifiant que tout tient bien en place, grimaçant par moment.
- T’as fait du bon boulot, merci.
Sérieusement cette fois-ci. Cela tenait correctement, suffisamment serré. Mais pas trop pour ne pas étouffer la blessure et la main. Du travail de pro, comme si ce n’était pas la première fois qu’elle soignait une telle plaie. Ou une autre similaire. Ce ne serait pas étonnant, pour cacher certaines traces. Aurait-elle pu y penser ? Tu ne la connaissais pas assez pour le savoir. C’était une possibilité, bien que tu ne souhaitasses pas que ce soit le cas. A personne. Même à ceux que tu n’aimais pas.
Tu eus un léger rire à ses réflexions. Il est vrai que cela pouvait être culotté de ta part mais tu étais ainsi et tu ne changerais sans doute pas tout de suite. Au contraire, tu profiterais largement. Ta nature impulsive et j’m’enfoutiste qui ressort. Bien que cette fois-ci, ce n’est pas cela. Autre chose, que tu ne reconnaissais pas. Et dont tu n’avais, d’ailleurs, pas conscience dans l’état actuelle des choses.
- Sans vouloir paraitre insolent, c’toi qui m’a proposé d’me soigner ET un repas pour m’remercier. J’suis pas bête au point d’refuser des services gratuits. Surtout pas un repas.
La bouffe c’est sacré. La bouffe gratuite, offerte contre un service ou en guise de paiement, est encore meilleur. Tu n’allais pas cracher sur une telle opportunité. Bien au contraire, tu comptais pleinement en profiter. Au moins pour te remplir la panse avec une douceur bien mérité. Rien qu’en y pensant, ton ventre se mit à gargouiller, alors que vous preniez la direction du salon, puis de la sortie. Juste avant cela, tu te fis agripper par la propriétaire du chien, qui te remercia de nouveau chaleureusement, s’excusant une nouvelle fois.
- J’l’ai dit plus tôt. J’me fiche d’la blessure. Bien qu’vous semblez être une adorable p’tite vieille, j’me vois mal vous ram’nez vot’e chien régulièrement. Si j’ai l’droit à un resto à chaque récompense, j’vais finir par faucher la d’moiselle.
Une plaisanterie, bien que tu l’ais dis de manière un peu froide. Il fallait vraiment qu’elle fasse attention à son chien, tu ne serais pas présent à chaque fois pour lui sauver la mise. Ou le retrouver. De la chance qu’une voiture ne l’est pas renversé, ou qu’il se soit enfui plus loin. Une chance que Yume est été là aussi, qu’elle est eue la présence d’esprit de demander de l’aide à un passant. Sans que tu ne te rendes compte, tu te mets à confronter sa mère du regard. Menton relevé, insolence présente. Comme si elle valait moins que toi. Moins que sa fille. Maintenant que tu reconnaissais une certaine emprise sur sa fille, tu n’arrivais pas à l’apprécier.
Tu finis par aller rejoindre Yume au dehors, qui se met à te guider au restaurant dont elle t’a parlé. Un léger silence s’installe entre vous, jusqu’à ce qu’elle s’enquière du fait que tu pourrais continuer à soigner la blessure. Payerait-elle vraiment si tu lui disais que tu avais besoin ? Possible. Tu ne le ferais pas, ce ne serait pas honnête envers elle. A la place, tu secouas légèrement la tête avant de lui répondre.
- T’en fais pas pour ça. Quand ma mère ou mon père verra les bandages, ils insisteront pour connaitre l’histoire et r’passer derrière toi. Pas qu’ils aient pas confiance, juste pour s’rassurer qu’tout va bien.
Ils étaient comme ça. Pour cela que tu les aimais. Ils savent que tu ne leur mentirais. Si tu leur racontes l’histoire du chien, ils en rigoleront et seront fier de l’acte que tu venais de faire. Si tu ne l’avouais pas, cela te ferait plaisir de leur faire plaisir ainsi. Ils le méritaient grandement, après tout ce que tu as pu leur faire endurer. Tu te rattrapais progressivement, espérant un jour leur rendre tout ce qu’ils ont pu sacrifier et ignorer pour toi.
Vous finissez par arriver au restaurant. On vous installe à une petite près d’un mur. C’est relativement calme, bien que d’autres consommateurs soient présents. Une fois le menu en main, tu le parcours rapidement, déterminant ce qui te seraient le plus profitable. Qualité et quantité comme il le fallait. Cela allait te plaire de déjeuner ici.
- J’suis honoré d’être de ceux à qui tu l'fais alors. J’vais en profiter.
Un sourire léger en la regardant dans les yeux, avant de te replonger dans le menu. Le serveur revint rapidement et votre commande passa. Un plat pour le moment, les entrées ne te tentant pas trop. Tu te rattraperas sur le dessert, indubitablement. Une fois seuls de nouveau, le silence s’installa de nouveau entre vous. Néanmoins, elle t’offrait le repas, tu pouvais faire l’effort d’initier la conversation. Pas directement dans le vif du sujet, commençons en douceur.
- Tu fais quoi dans la vie Yume ?
Néanmoins, elle répond à ta blague, par une autre. Finalement, elle a un peu plus de répondant qu’elle ne laisse présager. Surtout qu’en y faisant vraiment attention, elle a plutôt bien soigné ta main. Cela te lance un peu mais rien de bien insurmontable, cela ne devrait pas te laisser de séquelles. Des cicatrices sans doute, à rajouter à toute la collection que tu possèdes déjà. Tu fis quelques mouvements avec les bandages, vérifiant que tout tient bien en place, grimaçant par moment.
- T’as fait du bon boulot, merci.
Sérieusement cette fois-ci. Cela tenait correctement, suffisamment serré. Mais pas trop pour ne pas étouffer la blessure et la main. Du travail de pro, comme si ce n’était pas la première fois qu’elle soignait une telle plaie. Ou une autre similaire. Ce ne serait pas étonnant, pour cacher certaines traces. Aurait-elle pu y penser ? Tu ne la connaissais pas assez pour le savoir. C’était une possibilité, bien que tu ne souhaitasses pas que ce soit le cas. A personne. Même à ceux que tu n’aimais pas.
Tu eus un léger rire à ses réflexions. Il est vrai que cela pouvait être culotté de ta part mais tu étais ainsi et tu ne changerais sans doute pas tout de suite. Au contraire, tu profiterais largement. Ta nature impulsive et j’m’enfoutiste qui ressort. Bien que cette fois-ci, ce n’est pas cela. Autre chose, que tu ne reconnaissais pas. Et dont tu n’avais, d’ailleurs, pas conscience dans l’état actuelle des choses.
- Sans vouloir paraitre insolent, c’toi qui m’a proposé d’me soigner ET un repas pour m’remercier. J’suis pas bête au point d’refuser des services gratuits. Surtout pas un repas.
La bouffe c’est sacré. La bouffe gratuite, offerte contre un service ou en guise de paiement, est encore meilleur. Tu n’allais pas cracher sur une telle opportunité. Bien au contraire, tu comptais pleinement en profiter. Au moins pour te remplir la panse avec une douceur bien mérité. Rien qu’en y pensant, ton ventre se mit à gargouiller, alors que vous preniez la direction du salon, puis de la sortie. Juste avant cela, tu te fis agripper par la propriétaire du chien, qui te remercia de nouveau chaleureusement, s’excusant une nouvelle fois.
- J’l’ai dit plus tôt. J’me fiche d’la blessure. Bien qu’vous semblez être une adorable p’tite vieille, j’me vois mal vous ram’nez vot’e chien régulièrement. Si j’ai l’droit à un resto à chaque récompense, j’vais finir par faucher la d’moiselle.
Une plaisanterie, bien que tu l’ais dis de manière un peu froide. Il fallait vraiment qu’elle fasse attention à son chien, tu ne serais pas présent à chaque fois pour lui sauver la mise. Ou le retrouver. De la chance qu’une voiture ne l’est pas renversé, ou qu’il se soit enfui plus loin. Une chance que Yume est été là aussi, qu’elle est eue la présence d’esprit de demander de l’aide à un passant. Sans que tu ne te rendes compte, tu te mets à confronter sa mère du regard. Menton relevé, insolence présente. Comme si elle valait moins que toi. Moins que sa fille. Maintenant que tu reconnaissais une certaine emprise sur sa fille, tu n’arrivais pas à l’apprécier.
Tu finis par aller rejoindre Yume au dehors, qui se met à te guider au restaurant dont elle t’a parlé. Un léger silence s’installe entre vous, jusqu’à ce qu’elle s’enquière du fait que tu pourrais continuer à soigner la blessure. Payerait-elle vraiment si tu lui disais que tu avais besoin ? Possible. Tu ne le ferais pas, ce ne serait pas honnête envers elle. A la place, tu secouas légèrement la tête avant de lui répondre.
- T’en fais pas pour ça. Quand ma mère ou mon père verra les bandages, ils insisteront pour connaitre l’histoire et r’passer derrière toi. Pas qu’ils aient pas confiance, juste pour s’rassurer qu’tout va bien.
Ils étaient comme ça. Pour cela que tu les aimais. Ils savent que tu ne leur mentirais. Si tu leur racontes l’histoire du chien, ils en rigoleront et seront fier de l’acte que tu venais de faire. Si tu ne l’avouais pas, cela te ferait plaisir de leur faire plaisir ainsi. Ils le méritaient grandement, après tout ce que tu as pu leur faire endurer. Tu te rattrapais progressivement, espérant un jour leur rendre tout ce qu’ils ont pu sacrifier et ignorer pour toi.
Vous finissez par arriver au restaurant. On vous installe à une petite près d’un mur. C’est relativement calme, bien que d’autres consommateurs soient présents. Une fois le menu en main, tu le parcours rapidement, déterminant ce qui te seraient le plus profitable. Qualité et quantité comme il le fallait. Cela allait te plaire de déjeuner ici.
- J’suis honoré d’être de ceux à qui tu l'fais alors. J’vais en profiter.
Un sourire léger en la regardant dans les yeux, avant de te replonger dans le menu. Le serveur revint rapidement et votre commande passa. Un plat pour le moment, les entrées ne te tentant pas trop. Tu te rattraperas sur le dessert, indubitablement. Une fois seuls de nouveau, le silence s’installa de nouveau entre vous. Néanmoins, elle t’offrait le repas, tu pouvais faire l’effort d’initier la conversation. Pas directement dans le vif du sujet, commençons en douceur.
- Tu fais quoi dans la vie Yume ?
- Yume KimuraA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 41■ Inscrit le : 25/09/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-104
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Ft. Naomi Sato
Les apparences l'obligent : tu files. Vite. Pour ne pas laisser le temps à l'autre de prendre la confiance. Elle doit rester dans son coin, sage, cachée, coupée du monde. Ses quelques interventions ne sont jamais bon signe, montrent que tu perds le contrôles, que tu te laisses dominer par tes émotions (quelles qu'elles soient). Tu ne dois montrer que ce que tu veux bien montrer, en maîtriser l'intensité. Car tout à un impacte. Car tout peu se retourner contre toi. Comme si le monde t'en voulait, comme si personne ne voudrait de toi. Alors tu files. Tu vas vite. Cette fois, tu ne te retournes pas, étouffes un rire avec ta main et le son de tes pas.
Si spontané. Peut-être que dans le fond, tu sais ce que ta mère craint, elle qui a dû survivre seule et qui n'a jamais laissé personne dicter ses humeurs.
Un regard en coin, empli d'intérêt. Chaque famille est différente, tu le sais. Et celles qui sont différentes de la tienne te passionneront toujours. Comme un puzzle dont tu dois rassembler toutes les pièces, une énigme à résoudre pour mieux évoluer dans ce jeu qu'est la vie. Ou plutôt, cette pièce, cette comédie.
▬ Parce qu'ils ont l'habitude de te voir rentrer blessé ?
Question rhétorique. Ses mains parlent pour lui. Elles en disent beaucoup et pas seulement sur l'état de santé et l'âge de la personne. Les tiennes sont douces, entretenues et en même temps, froides. Tes ongles courts.
Les tiennes restent au plus près de toi, évitent le contact autant que tu le peux. Un simple menu est un moyen de les cacher, ne serait-ce qu'un peu.
▬ Tu peux l'être. dis-tu avec une "fausse" arrogance, dégageant une mèche de cheveux de ton visage d'un geste vif.
Honoré. C'est le cas de le dire.
D'ordinaire, c'est plutôt toi qui te fait inviter et c'est très bien.
Vous passez commande et, tout en jouant avec ton verre vide du bout des doigts, relèves la tête vers ton invité. C'est l'heure des questions ? Tu aimes rarement y répondre, te contentes du minimum. Moins tu en dis, mieux c'est. Enfin, tout dépend du sujet. Mais la plupart du temps, tu t'arranges pour faire parler les autres. Et la plupart du temps, ils sont naïfs.
Pas lui. Tu le sens. C'est effrayant et apaisant en même temps.
▬ J'étudie ici, à l'université de Kobe. Je suis en filière artistique.
Vos boissons arrivent et tu remercies le serveur avec un grand sourire, reposes ton attention sur ton interlocuteur.
▬ Et toi alors ? À part te battre et aider "d'adorables petites vieilles" ? T'es toujours aussi franc et spontané ?!
Si spontané. Peut-être que dans le fond, tu sais ce que ta mère craint, elle qui a dû survivre seule et qui n'a jamais laissé personne dicter ses humeurs.
Un regard en coin, empli d'intérêt. Chaque famille est différente, tu le sais. Et celles qui sont différentes de la tienne te passionneront toujours. Comme un puzzle dont tu dois rassembler toutes les pièces, une énigme à résoudre pour mieux évoluer dans ce jeu qu'est la vie. Ou plutôt, cette pièce, cette comédie.
▬ Parce qu'ils ont l'habitude de te voir rentrer blessé ?
Question rhétorique. Ses mains parlent pour lui. Elles en disent beaucoup et pas seulement sur l'état de santé et l'âge de la personne. Les tiennes sont douces, entretenues et en même temps, froides. Tes ongles courts.
Les tiennes restent au plus près de toi, évitent le contact autant que tu le peux. Un simple menu est un moyen de les cacher, ne serait-ce qu'un peu.
▬ Tu peux l'être. dis-tu avec une "fausse" arrogance, dégageant une mèche de cheveux de ton visage d'un geste vif.
Honoré. C'est le cas de le dire.
D'ordinaire, c'est plutôt toi qui te fait inviter et c'est très bien.
Vous passez commande et, tout en jouant avec ton verre vide du bout des doigts, relèves la tête vers ton invité. C'est l'heure des questions ? Tu aimes rarement y répondre, te contentes du minimum. Moins tu en dis, mieux c'est. Enfin, tout dépend du sujet. Mais la plupart du temps, tu t'arranges pour faire parler les autres. Et la plupart du temps, ils sont naïfs.
Pas lui. Tu le sens. C'est effrayant et apaisant en même temps.
▬ J'étudie ici, à l'université de Kobe. Je suis en filière artistique.
Vos boissons arrivent et tu remercies le serveur avec un grand sourire, reposes ton attention sur ton interlocuteur.
▬ Et toi alors ? À part te battre et aider "d'adorables petites vieilles" ? T'es toujours aussi franc et spontané ?!
Les beaux et la bête
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