- InvitéInvité
Je suis perdue !
NON !!! Nooon mais non non non non non non non non non ! Me lâche pas maintenant, s'il te plaît alleeeeer
Peine perdue. La batterie de son portable était définitivement et irrémédiablement morte. Futaba avait parcouru une bonne partie de la ville pour trouver ce parc précis dans lequel elle avait fait un shooting printanier, elle avait pris son matériel photos, des fleurs, elle avait mis une jolie robe sous un manteau un peu plus épais qu'elle portait pour les moments où le vent frais rappelait que nous n'étions encore qu'au début du printemps. Elle avait aussi une grosse écharpe, au cas où, parce qu'elle ne voulait pas s'enrhumer bêtement maintenant que les cours reprenaient. Elle troqua sa jolie paires de talons hauts contre une paire de chaussures doublées, très mignonnes mais aussi adaptée à un shooting que ses talons l'étaient pour courir un marathon.
Tout son matériel rangé dans le grand sac à dos qu'elle avait emporté, Futaba s'était dit qu'elle allait simplement rentrer sur le campus, traiter ses photos avec les filtres habituels pour leur donner un petit coup de peps et ensuite les poster sur son réseau social préféré, mais bien évidemment, c'était le moment que son téléphone avait choisi pour tomber en rade. L'étudiante regarda autour d'elle, cherchant des points de repère pour voir si elle retrouvait son chemin, mais entre un arbre et un autre, elle ne faisait pas du tout la distinction du lieu.
Ouiiiiiiin c'est trop pas juste ! Je peux même pas demander de l'aide à mes follower, c'est trop nul !!
Et pire encore... Elle n'avait aucun moyen de prendre des photos de son périples ou de faire des story pour raconter l'épopée qui allait commencer... "Futaba, enfant perdue à Kobe, épisode 1". Sûr que ça aurait eu un succès de folie si elle avait pu le faire. Bien sûr, certains de ses followers lui auraient indiqué qu'elle pouvait utiliser son GPS, mais vu qu'elle organisait régulièrement des chasses au trésor et autres jeux de pistes, beaucoup l'aurait aidé autrement. Peut-être que ça pourrait être une autre activité un de ses quatre, une séances de rencontre photos en utilisant un jeu de piste. Toute à sa réflexion, assise sur un banc avec son sac à dos entre les jambes, Futaba mit un moment à se rendre compte que le parc commençait à se vider au profits des cafés et des magasins. L'air se rafraîchissait et, bientôt, elle allait devenir une statue de glace si elle ne bougeait pas.
Remettant son sac sur son dos, la jeune fille soupira et décida d'entrer dans un magasin ou un café pour essayer de trouver son chemin. On pourrait probablement lui indiquer la direction de l'école si elle posait la question gentiment, avec son sourire habituel. Elle vit une grande jeune femme un peu plus loin et courut vers elle :
One-samaaaaa !! Dis excuses moi, tu pourrais m'indiquer le chemin pour retourner à l'université s'il te plaît ? Mon téléphone est mort et je me suis perdue !
Ses long cheveux foncé et ses yeux en amandes étaient sublimes et, si elle souriait un peu plus, Futaba était certaine que la demoiselle serait d'une beauté à couper le souffler. Les gens souriaient trop peu, c'était un problème, mais à l'instant T, Futaba ne cherchait pas vraiment une jolie fille à regarder avec admiration, plutôt une tête bien faite capable de lui indiquer son chemin.
Peine perdue. La batterie de son portable était définitivement et irrémédiablement morte. Futaba avait parcouru une bonne partie de la ville pour trouver ce parc précis dans lequel elle avait fait un shooting printanier, elle avait pris son matériel photos, des fleurs, elle avait mis une jolie robe sous un manteau un peu plus épais qu'elle portait pour les moments où le vent frais rappelait que nous n'étions encore qu'au début du printemps. Elle avait aussi une grosse écharpe, au cas où, parce qu'elle ne voulait pas s'enrhumer bêtement maintenant que les cours reprenaient. Elle troqua sa jolie paires de talons hauts contre une paire de chaussures doublées, très mignonnes mais aussi adaptée à un shooting que ses talons l'étaient pour courir un marathon.
Tout son matériel rangé dans le grand sac à dos qu'elle avait emporté, Futaba s'était dit qu'elle allait simplement rentrer sur le campus, traiter ses photos avec les filtres habituels pour leur donner un petit coup de peps et ensuite les poster sur son réseau social préféré, mais bien évidemment, c'était le moment que son téléphone avait choisi pour tomber en rade. L'étudiante regarda autour d'elle, cherchant des points de repère pour voir si elle retrouvait son chemin, mais entre un arbre et un autre, elle ne faisait pas du tout la distinction du lieu.
Ouiiiiiiin c'est trop pas juste ! Je peux même pas demander de l'aide à mes follower, c'est trop nul !!
Et pire encore... Elle n'avait aucun moyen de prendre des photos de son périples ou de faire des story pour raconter l'épopée qui allait commencer... "Futaba, enfant perdue à Kobe, épisode 1". Sûr que ça aurait eu un succès de folie si elle avait pu le faire. Bien sûr, certains de ses followers lui auraient indiqué qu'elle pouvait utiliser son GPS, mais vu qu'elle organisait régulièrement des chasses au trésor et autres jeux de pistes, beaucoup l'aurait aidé autrement. Peut-être que ça pourrait être une autre activité un de ses quatre, une séances de rencontre photos en utilisant un jeu de piste. Toute à sa réflexion, assise sur un banc avec son sac à dos entre les jambes, Futaba mit un moment à se rendre compte que le parc commençait à se vider au profits des cafés et des magasins. L'air se rafraîchissait et, bientôt, elle allait devenir une statue de glace si elle ne bougeait pas.
Remettant son sac sur son dos, la jeune fille soupira et décida d'entrer dans un magasin ou un café pour essayer de trouver son chemin. On pourrait probablement lui indiquer la direction de l'école si elle posait la question gentiment, avec son sourire habituel. Elle vit une grande jeune femme un peu plus loin et courut vers elle :
One-samaaaaa !! Dis excuses moi, tu pourrais m'indiquer le chemin pour retourner à l'université s'il te plaît ? Mon téléphone est mort et je me suis perdue !
Ses long cheveux foncé et ses yeux en amandes étaient sublimes et, si elle souriait un peu plus, Futaba était certaine que la demoiselle serait d'une beauté à couper le souffler. Les gens souriaient trop peu, c'était un problème, mais à l'instant T, Futaba ne cherchait pas vraiment une jolie fille à regarder avec admiration, plutôt une tête bien faite capable de lui indiquer son chemin.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 25■ Messages : 637■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Je suis perdue ! feat.Futaba Yamashiro
/>
Les cours de la journée avaient pris fin, et le soleil entamait sa lente descente vers l'horizon, projetant une lumière dorée sur les rues animées du centre-ville de Kobe.
Kazane avait quitté le lycée avec l'intention de rentrer directement dans sa maison familiale pour récupérer un album photos pour montrer sa vie passée à ses colocataires, mais une série d'erreurs l'avaient conduite à monter dans le mauvais bus.
Lorsqu'elle s'en rendit compte, il était trop tard pour faire demi-tour et elle avait fini au centre-ville de Kobe.
Elle se retrouva alors perdue dans cette ville qu'elle connaissait à peine.
Les rues étroites et sinueuses semblaient prendre vie sous les derniers rayons du soleil. Les néons des enseignes commençaient à s'illuminer tandis que d'autres fermaient leurs portes dans cette fin de journée légèrement fraîche.
Les gens vaquaient à leurs occupations, se hâtant pour rentrer chez eux ou profiter de leur soirée dans les nombreux restaurants et bars qui bordaient les rues.
La lycéenne marchait lentement, laissant ses pas la guider au hasard à travers ce labyrinthe urbain. La foule l'avait emportée dans son sillage et, bien trop serrée entre deux passants, la jeune femme ne put sortir son téléphone pour consulter une carte de la ville.
Elle se laissait porter par l'effervescence ambiante tout en gardant un œil attentif sur les panneaux de rues pour essayer de se repérer. Les façades des bâtiments arboraient une architecture charmante mélangeant tradition et modernité, reflétant l'histoire riche de Kobe.
Certains immeubles à l'aspect plus rétro semblaient figés dans le temps, tandis que d'autres étaient des constructions ultramodernes, témoins du dynamisme du Japon.
Elle passa devant de petits marchés de quartier, où des commerçants vendaient des fruits et des légumes frais ainsi que des souvenirs typiques du Japon. Des odeurs alléchantes s'échappaient des stands de street food, chatouillant ses narines et lui rappelant qu'elle n'avait pas encore mangé depuis la pause de midi.
Pendant sa progression, la jeune femme s'étonna de voir que les rues se révélaient de plus en plus étroites, laissant place à des ruelles pittoresques, bordées de petites boutiques d'artisanat et de galeries d'art.
Kazane s'émerveillait devant les détails délicats des objets exposés, des céramiques aux estampes japonaises, en passant par des kimonos traditionnels aux motifs éblouissants.
Certes, elle n'avait pas du tout le budget pour acheter la pièce la plus accessible mais le plaisir des yeux était le plus important pour elle.
Alors que le soleil disparaissait peu à peu derrière les tours qui défiaient le ciel, laissant place à un ciel orangé, Kazane finit par se retrouver dans une petite place animée, entourée de cafés et de restaurants entremêlés de boutiques.
Le léger froid du soir commençait à se faire sentir, et Mitsugu resserra le col de son manteau autour de son cou. Elle décida de ne pas se laisser submerger par le stress de s'être perdue et choisit plutôt de profiter de cette escapade imprévue pour offrir un cadeau à son père.
Elle pénétra alors dans un magasin de thé et se dirigea directement au comptoir.
La jeune femme connaissait parfaitement les goûts de son père.Genichiro Mitsugu était un homme réglé comme une horloge aux habitudes bien ancrées et cela s'étendait même dans ses goûts gustatifs.
Il adorait le thé torréfié Hōjicha qui accompagnait tous ses repas.
Même lorsqu'il partait en mission, le père de Kazane emportait avec lui plusieurs sachets pour tenir le coup.
La jeune femme commanda une belle boîte de thé Hōjicha, ce qui lui coûta une bonne partie de son argent de poche... Mais pour remercier son père, elle se moquait de la dépense, vu tout ce qu'il faisait pour elle.
Alors qu'elle remerciait le vendeur et qu'elle s'apprêtait à partir du magasin, une tempête d'énergie se rua sur elle.
Une jeune femme venait de fondre sur elle en disant d'une voix forte et enjouée :
-« One-samaaaaa !! Dis excuses moi, tu pourrais m'indiquer le chemin pour retourner à l'université s'il te plaît ? Mon téléphone est mort et je me suis perdue ! »
Kazane avait sursauté à l'approche de son interlocutrice. Ses yeux s'étaient agrandi sous l'effet de la surprise et son cœur tambourinait douloureusement dans sa poitrine.
-« B.. Bonsoir. Bon d'abord, calmez-vous, je viens de perdre 8 points d'audition là... Je suis aussi perdue que vous... Je pourrais vous aider car je suis lycéenne à Kobe mais d'abord... Qui êtes-vous ? Je n'ai pas envie de vous appeler la folle du magasin de thé... »
Mitsugu respirait fortement. La surprise avait laissé sa place à l'agacement mais la fatigue de la journée et la détresse sur le visage de l'inconnue avait calmé le volcan qui sommeillait en elle.
KoalaVolantKazane avait quitté le lycée avec l'intention de rentrer directement dans sa maison familiale pour récupérer un album photos pour montrer sa vie passée à ses colocataires, mais une série d'erreurs l'avaient conduite à monter dans le mauvais bus.
Lorsqu'elle s'en rendit compte, il était trop tard pour faire demi-tour et elle avait fini au centre-ville de Kobe.
Elle se retrouva alors perdue dans cette ville qu'elle connaissait à peine.
Les rues étroites et sinueuses semblaient prendre vie sous les derniers rayons du soleil. Les néons des enseignes commençaient à s'illuminer tandis que d'autres fermaient leurs portes dans cette fin de journée légèrement fraîche.
Les gens vaquaient à leurs occupations, se hâtant pour rentrer chez eux ou profiter de leur soirée dans les nombreux restaurants et bars qui bordaient les rues.
La lycéenne marchait lentement, laissant ses pas la guider au hasard à travers ce labyrinthe urbain. La foule l'avait emportée dans son sillage et, bien trop serrée entre deux passants, la jeune femme ne put sortir son téléphone pour consulter une carte de la ville.
Elle se laissait porter par l'effervescence ambiante tout en gardant un œil attentif sur les panneaux de rues pour essayer de se repérer. Les façades des bâtiments arboraient une architecture charmante mélangeant tradition et modernité, reflétant l'histoire riche de Kobe.
Certains immeubles à l'aspect plus rétro semblaient figés dans le temps, tandis que d'autres étaient des constructions ultramodernes, témoins du dynamisme du Japon.
Elle passa devant de petits marchés de quartier, où des commerçants vendaient des fruits et des légumes frais ainsi que des souvenirs typiques du Japon. Des odeurs alléchantes s'échappaient des stands de street food, chatouillant ses narines et lui rappelant qu'elle n'avait pas encore mangé depuis la pause de midi.
Pendant sa progression, la jeune femme s'étonna de voir que les rues se révélaient de plus en plus étroites, laissant place à des ruelles pittoresques, bordées de petites boutiques d'artisanat et de galeries d'art.
Kazane s'émerveillait devant les détails délicats des objets exposés, des céramiques aux estampes japonaises, en passant par des kimonos traditionnels aux motifs éblouissants.
Certes, elle n'avait pas du tout le budget pour acheter la pièce la plus accessible mais le plaisir des yeux était le plus important pour elle.
Alors que le soleil disparaissait peu à peu derrière les tours qui défiaient le ciel, laissant place à un ciel orangé, Kazane finit par se retrouver dans une petite place animée, entourée de cafés et de restaurants entremêlés de boutiques.
Le léger froid du soir commençait à se faire sentir, et Mitsugu resserra le col de son manteau autour de son cou. Elle décida de ne pas se laisser submerger par le stress de s'être perdue et choisit plutôt de profiter de cette escapade imprévue pour offrir un cadeau à son père.
Elle pénétra alors dans un magasin de thé et se dirigea directement au comptoir.
La jeune femme connaissait parfaitement les goûts de son père.Genichiro Mitsugu était un homme réglé comme une horloge aux habitudes bien ancrées et cela s'étendait même dans ses goûts gustatifs.
Il adorait le thé torréfié Hōjicha qui accompagnait tous ses repas.
Même lorsqu'il partait en mission, le père de Kazane emportait avec lui plusieurs sachets pour tenir le coup.
La jeune femme commanda une belle boîte de thé Hōjicha, ce qui lui coûta une bonne partie de son argent de poche... Mais pour remercier son père, elle se moquait de la dépense, vu tout ce qu'il faisait pour elle.
Alors qu'elle remerciait le vendeur et qu'elle s'apprêtait à partir du magasin, une tempête d'énergie se rua sur elle.
Une jeune femme venait de fondre sur elle en disant d'une voix forte et enjouée :
-« One-samaaaaa !! Dis excuses moi, tu pourrais m'indiquer le chemin pour retourner à l'université s'il te plaît ? Mon téléphone est mort et je me suis perdue ! »
Kazane avait sursauté à l'approche de son interlocutrice. Ses yeux s'étaient agrandi sous l'effet de la surprise et son cœur tambourinait douloureusement dans sa poitrine.
-« B.. Bonsoir. Bon d'abord, calmez-vous, je viens de perdre 8 points d'audition là... Je suis aussi perdue que vous... Je pourrais vous aider car je suis lycéenne à Kobe mais d'abord... Qui êtes-vous ? Je n'ai pas envie de vous appeler la folle du magasin de thé... »
Mitsugu respirait fortement. La surprise avait laissé sa place à l'agacement mais la fatigue de la journée et la détresse sur le visage de l'inconnue avait calmé le volcan qui sommeillait en elle.
- InvitéInvité
Je suis perdue !
Alors que la jeune fille lui demandait de se calmer et lui indiquait être de Kobe également, Futaba ne put pas vraiment se réjouir puisqu'elle était tout aussi perdue qu'elle. Mais en soi, ce n'était pas le plus important, le plus important était que la jeune fille voulait bien l'aider malgré tout. Futaba joignit les mains, lui fit un clin d'oeil et un sourire en murmurant un rapide "Merci bieeen"
Merci Onee-chan, t'es la meilleure !! Je m'appelle Futaba ! Yamachiro, Futaba. Mais tu peux m'appeler Futaba si tu m'aides à retrouver mon chemin hihi, j'ai fait une séance de photo pour instagram et je n'ai plus de batterie pour rentrer alors en plus d'être perdue, j'ai très froid sous mon manteau parce que je n'ai qu'une jolie petite robe et... Tu veux la voir ? Elle est superbe hein, mais pas dans la boutique, c'est trop étroit et je ne veux pas casser quelque ch... Oh tu as vu cette théière ? Elle est super jolie dis donc, Ah tu as acheté du thé ? Tu as pris quoi ? Tu aimes tant le thé que ça ? C'est une sacré boîte dis donc !!
L'espace personnel, le calme, l'attitude posée, la réserve discrète des japonais... Autant de concept qui étaient inconnu de la jeune femme, comme le comprendrait très vite son interlocutrice si elle l'écoutait déblatérer jusqu'au bout. Et en même temps, ce n'était pas comme si l'idol laissait beaucoup d'occasion à sa comparse d'infortune de s'exprimer. Cependant, si Futaba faisait l'essentiel de la conversation à cet instant précis, elle n'en espérait pas moins des réponses de la jeune fille qui se trouvait face à elle. Elle espérait vraiment pouvoir faire la conversation, mais son cerveau filant à toute allure, elle lui avait posé 4 questions en rafales qui, si elles pouvaient se voir offrir un oui ou non en guise de réponse, risquaient d'amener l'étudiante aux longs cheveux à réclamer plus de précisions si l'inconnue ne lui en donnait pas d'elle-même directement.
Finalement, Futaba eut le regard attiré par une collection de petites tasses à thé traditionnelle, toutes de couleur différentes, mais avec un même thème global pour les rassembler autour des signes zodiacaux. Futaba se souvint d'un animé qu''elle avait beaucoup aimé et qui parlait d'une fille qui se retrouvait dans une famille où les membres étaient maudits : Chaque câlin avec le sexe opposé les transformait en l'animal de leur signe. L'étudiante fit la moue, se demandant si ces jolies petites tasses ne seraient pas du plus bel effet sur le meuble de sa chambre, mais elle finit par reporter son attention sur son inconnue avec un immense sourire. Après tout, peut-être qu'elle voudrait voir sa belle robe où qu'elles pourraient, à elles deux, être moins perdues et retourner à l'université (ou du moins sur le campus) avant la tombée totale de la nuit.
Merci Onee-chan, t'es la meilleure !! Je m'appelle Futaba ! Yamachiro, Futaba. Mais tu peux m'appeler Futaba si tu m'aides à retrouver mon chemin hihi, j'ai fait une séance de photo pour instagram et je n'ai plus de batterie pour rentrer alors en plus d'être perdue, j'ai très froid sous mon manteau parce que je n'ai qu'une jolie petite robe et... Tu veux la voir ? Elle est superbe hein, mais pas dans la boutique, c'est trop étroit et je ne veux pas casser quelque ch... Oh tu as vu cette théière ? Elle est super jolie dis donc, Ah tu as acheté du thé ? Tu as pris quoi ? Tu aimes tant le thé que ça ? C'est une sacré boîte dis donc !!
L'espace personnel, le calme, l'attitude posée, la réserve discrète des japonais... Autant de concept qui étaient inconnu de la jeune femme, comme le comprendrait très vite son interlocutrice si elle l'écoutait déblatérer jusqu'au bout. Et en même temps, ce n'était pas comme si l'idol laissait beaucoup d'occasion à sa comparse d'infortune de s'exprimer. Cependant, si Futaba faisait l'essentiel de la conversation à cet instant précis, elle n'en espérait pas moins des réponses de la jeune fille qui se trouvait face à elle. Elle espérait vraiment pouvoir faire la conversation, mais son cerveau filant à toute allure, elle lui avait posé 4 questions en rafales qui, si elles pouvaient se voir offrir un oui ou non en guise de réponse, risquaient d'amener l'étudiante aux longs cheveux à réclamer plus de précisions si l'inconnue ne lui en donnait pas d'elle-même directement.
Finalement, Futaba eut le regard attiré par une collection de petites tasses à thé traditionnelle, toutes de couleur différentes, mais avec un même thème global pour les rassembler autour des signes zodiacaux. Futaba se souvint d'un animé qu''elle avait beaucoup aimé et qui parlait d'une fille qui se retrouvait dans une famille où les membres étaient maudits : Chaque câlin avec le sexe opposé les transformait en l'animal de leur signe. L'étudiante fit la moue, se demandant si ces jolies petites tasses ne seraient pas du plus bel effet sur le meuble de sa chambre, mais elle finit par reporter son attention sur son inconnue avec un immense sourire. Après tout, peut-être qu'elle voudrait voir sa belle robe où qu'elles pourraient, à elles deux, être moins perdues et retourner à l'université (ou du moins sur le campus) avant la tombée totale de la nuit.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 25■ Messages : 637■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Je suis perdue ! feat.Futaba Yamashiro
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Insupportable. Il n'y avait pas d'autres mots pour décrire L'inconnue qui venait d'adresser la parole à Kazane.
Elle parlait vite et avec une énergie débordante ce qui allait vite donner mal au crâne de la lycéenne. Ce débit était insoutenable même pour un esprit de fer comme celui de la nouvelle arrivante...
-« Merci Onee-chan, t'es la meilleure !! Je m'appelle Futaba ! Yamachiro, Futaba. Mais tu peux m'appeler Futaba si tu m'aides à retrouver mon chemin hihi, j'ai fait une séance de photo pour instagram et je n'ai plus de batterie pour rentrer alors en plus d'être perdue, j'ai très froid sous mon manteau parce que je n'ai qu'une jolie petite robe et... Tu veux la voir ? Elle est superbe hein, mais pas dans la boutique, c'est trop étroit et je ne veux pas casser quelque ch... Oh tu as vu cette théière ? Elle est super jolie dis donc, Ah tu as acheté du thé ? Tu as pris quoi ? Tu aimes tant le thé que ça ? C'est une sacré boîte dis donc !! »
Du peu qu'elle avait compris, Kazane retint que cette énergumène se sommait" Yamachiro Futaba" et qu'elle lui avait posé quatres questions durant sa logorrhée verbale.
Avant même que Mitsugu n'ouvre la bouche, l'universitaire fût attirée par une collection de petites tasses à thé traditionnelles colorées.
-«Bon, Yamachiro-san. Je me présente, je me nomme Kazane Mitsugu... »
Les yeux de hyperactive s'étaient à nouveau posé sur la lycéenne et un grand sourire se dessina sur ses lèvres.
-« Pour répondre à vos questions, c'est pour mon père... Je le vois peu car il est soldat... Mais je sais qu'il adore le thé torréfié Hōjicha... Je comptais amené ce sac à la maison avant de retourner à Kobe Hight-School.... »
Accompagnant le geste à la parole, Kazane leva le petit sac noir contenant les sachets de thé soigneusement disposé à l'intérieur.
Sentant les regards courroucé des autres clients du magasins, la jeune femme senti la gêne rougir ses oreilles et ses joues.
Le problème n'est pas elle, mais Futaba qui troublait (c'est un euphémisme) grandement la tranquillité de l'endroit.
Voulant éviter une nouvelle mise à la porte comme c'était arrivé à la bibliothèque à cause de Dantori, Mitsugu saisit la main de son interlocutrice et l'emmena dehors en disant au revoir au gérant.
- « Désolée de vous avoir traînée dehors mais on avait pas beaucoup de place et vous attirez l'attention ! »
La voix de la demoiselle était calme bien qu'une pointe d'agacement pouvait se faire ressentir lors des dernières syllabes.
-« Je suis certaine que votre robe est magnifique Yamachiro-san... Mais notre temps étant compté, j'aimerais d'abord faire un crochet chez moi avant de retourner au campus... »
Kazane plongea sa main droite dans la poche de sa jupe bleue foncée avant de ressortir son téléphone à la coque rouge.
Elle appuya sur un des boutons latéraux, activant l'écran qui révéla une photo de plage et une horloge numérique au niveau supérieur du fond d'écran.
La demoiselle sourit à la vision de l'heure et rangea son téléphone dans sa poche.
-« On a un peu de temps, si on est efficace, nous devrions pouvoir faire ce détour et arriver aux dortoirs avant le couvre-feu... Enfin, si cela ne vous dérange pas ?»
Kazane planta son regard dans celui de Futaba et un léger sourire apparu au coin de sa lèvre droite. Avec un peu de chance, l’universitaire allait dire non… La jeune femme sentait son crâne enserré par un étau... Un étau qui avait pour origine son interlocutrice.
KoalaVolantElle parlait vite et avec une énergie débordante ce qui allait vite donner mal au crâne de la lycéenne. Ce débit était insoutenable même pour un esprit de fer comme celui de la nouvelle arrivante...
-« Merci Onee-chan, t'es la meilleure !! Je m'appelle Futaba ! Yamachiro, Futaba. Mais tu peux m'appeler Futaba si tu m'aides à retrouver mon chemin hihi, j'ai fait une séance de photo pour instagram et je n'ai plus de batterie pour rentrer alors en plus d'être perdue, j'ai très froid sous mon manteau parce que je n'ai qu'une jolie petite robe et... Tu veux la voir ? Elle est superbe hein, mais pas dans la boutique, c'est trop étroit et je ne veux pas casser quelque ch... Oh tu as vu cette théière ? Elle est super jolie dis donc, Ah tu as acheté du thé ? Tu as pris quoi ? Tu aimes tant le thé que ça ? C'est une sacré boîte dis donc !! »
Du peu qu'elle avait compris, Kazane retint que cette énergumène se sommait" Yamachiro Futaba" et qu'elle lui avait posé quatres questions durant sa logorrhée verbale.
Avant même que Mitsugu n'ouvre la bouche, l'universitaire fût attirée par une collection de petites tasses à thé traditionnelles colorées.
-«Bon, Yamachiro-san. Je me présente, je me nomme Kazane Mitsugu... »
Les yeux de hyperactive s'étaient à nouveau posé sur la lycéenne et un grand sourire se dessina sur ses lèvres.
-« Pour répondre à vos questions, c'est pour mon père... Je le vois peu car il est soldat... Mais je sais qu'il adore le thé torréfié Hōjicha... Je comptais amené ce sac à la maison avant de retourner à Kobe Hight-School.... »
Accompagnant le geste à la parole, Kazane leva le petit sac noir contenant les sachets de thé soigneusement disposé à l'intérieur.
Sentant les regards courroucé des autres clients du magasins, la jeune femme senti la gêne rougir ses oreilles et ses joues.
Le problème n'est pas elle, mais Futaba qui troublait (c'est un euphémisme) grandement la tranquillité de l'endroit.
Voulant éviter une nouvelle mise à la porte comme c'était arrivé à la bibliothèque à cause de Dantori, Mitsugu saisit la main de son interlocutrice et l'emmena dehors en disant au revoir au gérant.
- « Désolée de vous avoir traînée dehors mais on avait pas beaucoup de place et vous attirez l'attention ! »
La voix de la demoiselle était calme bien qu'une pointe d'agacement pouvait se faire ressentir lors des dernières syllabes.
-« Je suis certaine que votre robe est magnifique Yamachiro-san... Mais notre temps étant compté, j'aimerais d'abord faire un crochet chez moi avant de retourner au campus... »
Kazane plongea sa main droite dans la poche de sa jupe bleue foncée avant de ressortir son téléphone à la coque rouge.
Elle appuya sur un des boutons latéraux, activant l'écran qui révéla une photo de plage et une horloge numérique au niveau supérieur du fond d'écran.
La demoiselle sourit à la vision de l'heure et rangea son téléphone dans sa poche.
-« On a un peu de temps, si on est efficace, nous devrions pouvoir faire ce détour et arriver aux dortoirs avant le couvre-feu... Enfin, si cela ne vous dérange pas ?»
Kazane planta son regard dans celui de Futaba et un léger sourire apparu au coin de sa lèvre droite. Avec un peu de chance, l’universitaire allait dire non… La jeune femme sentait son crâne enserré par un étau... Un étau qui avait pour origine son interlocutrice.
- InvitéInvité
Je suis perdue !
Kazane-chan du coup ! Tu es trop mignonne onee-chan, vraiment trop mignonne ! Mais oui oui on peut aller jusqu'à chez toi, je te montrerais ma robe à ce moment-là si on a le temps. On pourra peut-être prendre le bus pour rentrer ? Tu habites où du coup ? Oh mais c'est génial, je vais rencontrer tes parents alors Onee-chan ! C'est vraiment super ! Il faudra que tu viennes une fois chez moi pour que je te présente les miens aussi du coup, c'est important d'échanger entres amies oui ?
Futaba glissa son bras sous celui de Kazane pour éviter de la perdre et la suivre plus facilement à travers le dédale de rue. Il fallait donc qu'elles aillent déposer le thé chez la jeune demoiselle avant de retourner à l'université. Enfin du le campus du coup, puisque Futaba allait à l'université, mais Kazane lui avait parlé de la partie lycée. Elle allait devoir essayer de se calmer un peu aussi, puisque la jeune fille lui avait indiqué qu'elle était plutôt sensible auditivement, ça n'allait pas être facile pour l'étudiante, elle fit la moue, mais elle était prête à faire l'effort pour sa nouvelle amie.
Elle se retourna un instant pour imprimer dans son esprit le nom du magasin de thé. Elle avait vu une possibilité de faire au moins trois ou quatre posts instagram autour du thé et de la culture japonaise. Ce n'était pas différent de ce qu'elle faisait sur son compte secondaire, celui où elle ne montrait jamais son visage, celui qu'elle utilisait pour d'autres posts bien différent, moins joviaux, moins centré sur elle-même. Elle faisait découvrir des recettes, la culture de son pays, des lieux étonnants et appréciables, plutôt niche, des endroits moins connus, mais très agréables. Le genre d'endroit où personne n'aurait jamais vu Futaba, parce qu'elle était trop pimpante pour tout ça.
L'étudiante se mordillait la lèvre, réfléchissant un peu à tout cela, serrant toujours le bras de Kazane contre le sien. Elle ne voulait surtout pas risquer de perdre son ticket de retour pour l'université de manière stupide. D'autant qu'elle devait entretenir cette nouvelle amitié si elle voulait la voir durer un peu plus que le temps d'une simple soirée. Puis si elle revenait dans le quartier, avoir une amie qui vivait dans le coin pourrait être sympa. Peut-être que Kazane pourrait lui conseiller quelques restaus ou cafés sympa dans le coin pour la prochaine fois, car il y aurait une prochaine fois, c'était sûr et certain.
Du coup je te suis, on part par où ?
Futaba glissa son bras sous celui de Kazane pour éviter de la perdre et la suivre plus facilement à travers le dédale de rue. Il fallait donc qu'elles aillent déposer le thé chez la jeune demoiselle avant de retourner à l'université. Enfin du le campus du coup, puisque Futaba allait à l'université, mais Kazane lui avait parlé de la partie lycée. Elle allait devoir essayer de se calmer un peu aussi, puisque la jeune fille lui avait indiqué qu'elle était plutôt sensible auditivement, ça n'allait pas être facile pour l'étudiante, elle fit la moue, mais elle était prête à faire l'effort pour sa nouvelle amie.
Elle se retourna un instant pour imprimer dans son esprit le nom du magasin de thé. Elle avait vu une possibilité de faire au moins trois ou quatre posts instagram autour du thé et de la culture japonaise. Ce n'était pas différent de ce qu'elle faisait sur son compte secondaire, celui où elle ne montrait jamais son visage, celui qu'elle utilisait pour d'autres posts bien différent, moins joviaux, moins centré sur elle-même. Elle faisait découvrir des recettes, la culture de son pays, des lieux étonnants et appréciables, plutôt niche, des endroits moins connus, mais très agréables. Le genre d'endroit où personne n'aurait jamais vu Futaba, parce qu'elle était trop pimpante pour tout ça.
L'étudiante se mordillait la lèvre, réfléchissant un peu à tout cela, serrant toujours le bras de Kazane contre le sien. Elle ne voulait surtout pas risquer de perdre son ticket de retour pour l'université de manière stupide. D'autant qu'elle devait entretenir cette nouvelle amitié si elle voulait la voir durer un peu plus que le temps d'une simple soirée. Puis si elle revenait dans le quartier, avoir une amie qui vivait dans le coin pourrait être sympa. Peut-être que Kazane pourrait lui conseiller quelques restaus ou cafés sympa dans le coin pour la prochaine fois, car il y aurait une prochaine fois, c'était sûr et certain.
Du coup je te suis, on part par où ?
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 25■ Messages : 637■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Je suis perdue ! feat.Futaba Yamashiro
/>
C’est terminé.
Plus aucune échappatoire n’était possible désormais.
Futaba avait glissé son bras dans celui de Kazane tel un boa constrictor enroulant sa proie pour mieux la faire suffoquer.
La voix criarde de l’universitaire ne cessait de briser les tympan de Mitsugu qui sentait l’agacement monter en elle.
Kazane-chan ? La dernière personne à avoir appelé Kazane comme ceci était Honoka Watanabe, sa meilleure amie restée sur Tsushima. Honoka était une fille douce et attentionnée qui avait le don d’apaiser Mitsugu dans ses colères. Elle était douée au tennis, studieuse et d’un calme olympien, ce qui l’avait propulsée comme déléguée de classe… Quelque part, Kazane admirait cette fille et peut-être plus…
Entendre « Kazane-chan » dans la bouche d’une autre personne fit tiquer la nouvelle arrivante de Kobe.
De plus, cette invasion de l’espace personnel acheva d’irriter la lycéenne. Elle sentait la colère se répandre en elle comme un torrent impétueux. D’un geste sec, elle dégagea son bras avec force et fit face à Futaba.
Les yeux de la jeune femme étaient devenue des billes noires qui brillaient d'un éclat ardent.
Ses tempes palpitaient, tandis que le rouge teintait ses joues habituellement pâles. Kazane sentait une bouffée de chaleur monter de sa poitrine à sa gorge, menaçant de faire éclater le barrage de la retenue. Chaque mot de son interlocutrice était comme une goutte d'huile sur le feu, alimentant la colère qui grondait en elle.
La lycéenne pouvait presque sentir la fumée sortir de ses narines alors qu'elle tentait désespérément de contenir cette éruption volcanique d'émotions. Son souffle devenait plus court, chaque inspiration étant un défi. Elle serrait les dents mais ne put contenir ses mots. Un torrent de colère allait s’abattre sur la pauvre influenceuse.
-« Ecoute-moi bien, Yamashiro-san… Ta nouvelle robe, elle ne m’intéresse pas, mais alors pas du tout… De plus, tu ne rencontreras pas mes parents car ils sont absents et je ne tiens absolument pas à rencontrer les tiens pour le moment. Nous ne sommes pas amies, je ne te connais ni d’Eve ni d’Adam comme disent les occidentaux et c’était peut-être mieux ainsi. »
La demoiselle fit une pause et soupira avant de reprendre sur le même ton agacé.
-« Si tu souhaites que je reste à tes côtés pour qu’on retrouve le chemin de Kobe Hight-School, soit… Mais d’abord, ne m’appelle pas Kazane-chan et ensuite, ne t’avise plus JAMAIS de me prendre le bras comme tu l’as fait… Suis-je assez claire ?! »
Kazane se retourna et sorti son téléphones portable pour vérifier l’itinéraire qu’elle avait concocté pour rejoindre la maison de son père.
Celle-ci était en périphérie de la ville et un bus desservait les lieux. Juste que l’arrêt est à cinquante mètre du domicile Mitsugu. Rien d’insurmontable seule… Mais avec Futaba, ces cinquante mètres seraient les plus longs de l’existence de la lycéenne.
La jeune femme colérique se retourna à nouveau sur Futaba et lui lança d’un ton plus froid :
-« Suis-moi. Nous allons prendre le bus pour aller chez mon père et revenir à Kobe… »
Kazane priait intérieurement ses ancêtres pour lui donner la force de ne pas jeter Yamashiro par la fenêtre du bus…
KoalaVolantPlus aucune échappatoire n’était possible désormais.
Futaba avait glissé son bras dans celui de Kazane tel un boa constrictor enroulant sa proie pour mieux la faire suffoquer.
La voix criarde de l’universitaire ne cessait de briser les tympan de Mitsugu qui sentait l’agacement monter en elle.
Kazane-chan ? La dernière personne à avoir appelé Kazane comme ceci était Honoka Watanabe, sa meilleure amie restée sur Tsushima. Honoka était une fille douce et attentionnée qui avait le don d’apaiser Mitsugu dans ses colères. Elle était douée au tennis, studieuse et d’un calme olympien, ce qui l’avait propulsée comme déléguée de classe… Quelque part, Kazane admirait cette fille et peut-être plus…
Entendre « Kazane-chan » dans la bouche d’une autre personne fit tiquer la nouvelle arrivante de Kobe.
De plus, cette invasion de l’espace personnel acheva d’irriter la lycéenne. Elle sentait la colère se répandre en elle comme un torrent impétueux. D’un geste sec, elle dégagea son bras avec force et fit face à Futaba.
Les yeux de la jeune femme étaient devenue des billes noires qui brillaient d'un éclat ardent.
Ses tempes palpitaient, tandis que le rouge teintait ses joues habituellement pâles. Kazane sentait une bouffée de chaleur monter de sa poitrine à sa gorge, menaçant de faire éclater le barrage de la retenue. Chaque mot de son interlocutrice était comme une goutte d'huile sur le feu, alimentant la colère qui grondait en elle.
La lycéenne pouvait presque sentir la fumée sortir de ses narines alors qu'elle tentait désespérément de contenir cette éruption volcanique d'émotions. Son souffle devenait plus court, chaque inspiration étant un défi. Elle serrait les dents mais ne put contenir ses mots. Un torrent de colère allait s’abattre sur la pauvre influenceuse.
-« Ecoute-moi bien, Yamashiro-san… Ta nouvelle robe, elle ne m’intéresse pas, mais alors pas du tout… De plus, tu ne rencontreras pas mes parents car ils sont absents et je ne tiens absolument pas à rencontrer les tiens pour le moment. Nous ne sommes pas amies, je ne te connais ni d’Eve ni d’Adam comme disent les occidentaux et c’était peut-être mieux ainsi. »
La demoiselle fit une pause et soupira avant de reprendre sur le même ton agacé.
-« Si tu souhaites que je reste à tes côtés pour qu’on retrouve le chemin de Kobe Hight-School, soit… Mais d’abord, ne m’appelle pas Kazane-chan et ensuite, ne t’avise plus JAMAIS de me prendre le bras comme tu l’as fait… Suis-je assez claire ?! »
Kazane se retourna et sorti son téléphones portable pour vérifier l’itinéraire qu’elle avait concocté pour rejoindre la maison de son père.
Celle-ci était en périphérie de la ville et un bus desservait les lieux. Juste que l’arrêt est à cinquante mètre du domicile Mitsugu. Rien d’insurmontable seule… Mais avec Futaba, ces cinquante mètres seraient les plus longs de l’existence de la lycéenne.
La jeune femme colérique se retourna à nouveau sur Futaba et lui lança d’un ton plus froid :
-« Suis-moi. Nous allons prendre le bus pour aller chez mon père et revenir à Kobe… »
Kazane priait intérieurement ses ancêtres pour lui donner la force de ne pas jeter Yamashiro par la fenêtre du bus…
- InvitéInvité
Je suis perdue !
Futaba se figea un instant. Vu de l'extérieur, on aurait pu penser à un jeux vidéo freezé, mais très rapidement, elle se ragaillardit et sourit, frottant l'arrière de ton crâne avec sa main.
Bah dis donc t'as un sacré caractère ! En plus comme t'es super grande ça fait vraiment bizarre, tu devrais faire du théâtre ça t'irait trop bien !
Futaba garda donc ses mains pour elle, les nouant dans son dos comme le font les vieux papy et reprit la marche aux côtés de Kazane, cherchant donc une façon plus appropriée de l'appeler. Mistugu-san, ça faisait vraiment trop formel et, même si elles ne se connaissaient que depuis peu de temps, il ne fallait pas oublier que, fréquentant la même école, elles risquaient de se croiser régulièrement. Et puis Futaba ne se l'expliquait pas, mais elle avait l'impression que Kazane et elle avaient des choses en commun. Peut-être plus de chose avec la Futaba qu'elle ne montrait pas, celle qui n'était pas toujours une pile électrique, celle qui était capable de douceur, de silence et de calme quand elle était concentrée sur quelque chose.
La Futaba hyperactive en phase qui se montrait toujours joyeuse n'était pas pour tout le monde, mais l'étudiante était incapable de gérer l'autre face de sa personnalité et ne voulait même pas y avoir à faire pour le moment. Elle marchait en sautillant aux côtés de la jeune fille. La différence de taille s'en ressentait, Futaba devait faire un pas et demi pour un pas de sa comparse, mais elle arrivait à suivre. Son métier la maintenait en bonne condition physique malgré tout.
Tu habites de quel côté de la ville du coup ? Je ne la connais pas bien, ça ne fait pas si longtemps que je suis ici.
Bah dis donc t'as un sacré caractère ! En plus comme t'es super grande ça fait vraiment bizarre, tu devrais faire du théâtre ça t'irait trop bien !
Futaba garda donc ses mains pour elle, les nouant dans son dos comme le font les vieux papy et reprit la marche aux côtés de Kazane, cherchant donc une façon plus appropriée de l'appeler. Mistugu-san, ça faisait vraiment trop formel et, même si elles ne se connaissaient que depuis peu de temps, il ne fallait pas oublier que, fréquentant la même école, elles risquaient de se croiser régulièrement. Et puis Futaba ne se l'expliquait pas, mais elle avait l'impression que Kazane et elle avaient des choses en commun. Peut-être plus de chose avec la Futaba qu'elle ne montrait pas, celle qui n'était pas toujours une pile électrique, celle qui était capable de douceur, de silence et de calme quand elle était concentrée sur quelque chose.
La Futaba hyperactive en phase qui se montrait toujours joyeuse n'était pas pour tout le monde, mais l'étudiante était incapable de gérer l'autre face de sa personnalité et ne voulait même pas y avoir à faire pour le moment. Elle marchait en sautillant aux côtés de la jeune fille. La différence de taille s'en ressentait, Futaba devait faire un pas et demi pour un pas de sa comparse, mais elle arrivait à suivre. Son métier la maintenait en bonne condition physique malgré tout.
Tu habites de quel côté de la ville du coup ? Je ne la connais pas bien, ça ne fait pas si longtemps que je suis ici.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 25■ Messages : 637■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Je suis perdue ! feat.Futaba Yamashiro
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Futaba s'était tue.
Kazane était soulagée...
Mais son bonheur ne dura que quelques instants, car l'universitaire retrouva son sourire et sa voix.
Oui, Mitsugu avait un sacré caractère et elle en avait conscience... C'était une qualité et un défaut dont la jeune femme avait conscience.
Quant à sa remarque sur le théâtre, cela fit rouler des yeux la Japonaise.
La lycéenne avait déjà eu ce genre de remarque sur sa grande taille, lui disant qu'elle pourrait être actrice, voir même mannequin.
Kazane ne répondit dit, elle se contenta que de soupirer et d'avancer à grandes enjambées jusqu'à l'arrêt de bus.
Durant sa progression, la lycéenne regardait du coin de l'œil l'influenceuse qui la suivait en sautillant, mains croisées dans le dos.
Quelque chose en cette fille sonnait faux.
Comme si cette exubérance de joie était là pour dissimuler quelque chose.
Comme une eau trouble et profonde cachant des ruines mystérieuse... De la poudre aux yeux...
Mitsugu ne savait pas l'expliquer, mais elle pressentait que Futaba était peut-être plus qu'une pom pom girl décérébrée.
La demoiselle fut tirée de sa réflexion par une interrogation de Yamashiro qui demandait où elle vivait.
S'asseyant sur le banc de l'abri bus, Kazane croisa ses longues jambes drapées de noires et sorties son téléphone de la poche droite de sa jupe bleu foncé.
Elle aussi était nouvelle à Kobe et il lui fallait régulièrement user d'une carte interactive pour s'y retrouver.
Après une courte vérification, Kazane lui montra son écran de téléphone où un itinéraire était tracé sur une carte.
-« Mon père vit à Nishi-Ku, c'est un arrondissement au nord-ouest de Kobe. C'est un peu campagnard disons...»
Soudain, le bus arriva en s'immobilisant avec un souffle régulier, les portes s'ouvrirent dans un sifflement mécanique, coupant court à la conversation.
Mitsugu monta à bord d'un pas décidé, mais aida Futaba à entrer en lui tendant la main.
La jeune femme échangea un bref salut avec le chauffeur avant de glisser sa carte d'abonnement contre le valideur. Le bip confirmant la validité résonna doucement dans l'habitacle.
Elle avança, choisissant un chemin vers l'arrière du bus. Les mouvements étaient fluides, mais rapides, comme si elle avait un train à prendre.
Les regards des autres passagers glissaient sur elle avant de plonger à nouveau sur les écrans lumineux de leurs téléphones portables.
Les vibrations du moteur se faisaient sentir à travers le sol, rythmant sa progression vers l'endroit qu'elle préférait.
Mitsugu choisit un siège à l'arrière, près de la fenêtre. Elle s'installa d'un bond, comme si elle avait toujours occupé cette place précise... Ce qui était le cas à Tsushima.
Avec Honoka et Yukiko, elles occupaient toujours ces places-là.
Le moteur ronronnait tandis que le bus reprenait sa route, emportant les deux jeunes femmes vers la maison des Mitsugu.
Le regard triste de Kazane se perdit dans la vue qui défilait au-delà de la vitre, absorbée par les rues animées de Kobe.
KoalaVolantKazane était soulagée...
Mais son bonheur ne dura que quelques instants, car l'universitaire retrouva son sourire et sa voix.
Oui, Mitsugu avait un sacré caractère et elle en avait conscience... C'était une qualité et un défaut dont la jeune femme avait conscience.
Quant à sa remarque sur le théâtre, cela fit rouler des yeux la Japonaise.
La lycéenne avait déjà eu ce genre de remarque sur sa grande taille, lui disant qu'elle pourrait être actrice, voir même mannequin.
Kazane ne répondit dit, elle se contenta que de soupirer et d'avancer à grandes enjambées jusqu'à l'arrêt de bus.
Durant sa progression, la lycéenne regardait du coin de l'œil l'influenceuse qui la suivait en sautillant, mains croisées dans le dos.
Quelque chose en cette fille sonnait faux.
Comme si cette exubérance de joie était là pour dissimuler quelque chose.
Comme une eau trouble et profonde cachant des ruines mystérieuse... De la poudre aux yeux...
Mitsugu ne savait pas l'expliquer, mais elle pressentait que Futaba était peut-être plus qu'une pom pom girl décérébrée.
La demoiselle fut tirée de sa réflexion par une interrogation de Yamashiro qui demandait où elle vivait.
S'asseyant sur le banc de l'abri bus, Kazane croisa ses longues jambes drapées de noires et sorties son téléphone de la poche droite de sa jupe bleu foncé.
Elle aussi était nouvelle à Kobe et il lui fallait régulièrement user d'une carte interactive pour s'y retrouver.
Après une courte vérification, Kazane lui montra son écran de téléphone où un itinéraire était tracé sur une carte.
-« Mon père vit à Nishi-Ku, c'est un arrondissement au nord-ouest de Kobe. C'est un peu campagnard disons...»
Soudain, le bus arriva en s'immobilisant avec un souffle régulier, les portes s'ouvrirent dans un sifflement mécanique, coupant court à la conversation.
Mitsugu monta à bord d'un pas décidé, mais aida Futaba à entrer en lui tendant la main.
La jeune femme échangea un bref salut avec le chauffeur avant de glisser sa carte d'abonnement contre le valideur. Le bip confirmant la validité résonna doucement dans l'habitacle.
Elle avança, choisissant un chemin vers l'arrière du bus. Les mouvements étaient fluides, mais rapides, comme si elle avait un train à prendre.
Les regards des autres passagers glissaient sur elle avant de plonger à nouveau sur les écrans lumineux de leurs téléphones portables.
Les vibrations du moteur se faisaient sentir à travers le sol, rythmant sa progression vers l'endroit qu'elle préférait.
Mitsugu choisit un siège à l'arrière, près de la fenêtre. Elle s'installa d'un bond, comme si elle avait toujours occupé cette place précise... Ce qui était le cas à Tsushima.
Avec Honoka et Yukiko, elles occupaient toujours ces places-là.
Le moteur ronronnait tandis que le bus reprenait sa route, emportant les deux jeunes femmes vers la maison des Mitsugu.
Le regard triste de Kazane se perdit dans la vue qui défilait au-delà de la vitre, absorbée par les rues animées de Kobe.
- InvitéInvité
Je suis perdue !
Quand Kazane lui tendit la main pour l'aider à monter dans le bus, Futaba se dit que les choses étaient finalement très bien comme ça. Elle accepta la main avec plaisir, utilisa son abonnement pour régler son trajet, alla s'installer à côté de la lycéenne qui porta immédiatement ton attention vers la fenêtre. Si Futaba n'avait pas compris que Kazane était un oiseau solitaire, elle l'aurait probablement très mal pris. Bon d'accord, elle le prenait un peu mal, Futaba n'avait pas l'habitude d'être ignorée, même si Kazane répondait à peu près à ses questions, elle n'en posait pas vraiment en retour. Au fond, Kazane n'en avait sûrement rien à faire de Futaba et l'idol, peu habituée à ce genre de comportement commençait à se demander si une amitié était vraiment possible avec cette fille un peu étrange.
Laissant Kazane perdue dans ses pensées, elle se laissa porter par le bus, dégoûtée que son téléphone portable soit mort. Elle n'avait même pas pris de livre pour s'occuper, alors elle sortit son MP3, mit un écouteur, gardant l'oreille du côté de Kazane libre pour ne pas paraître impolie et lança l'enregistrement qu'elle avait fait d'une de ses synthèses de cours. Elle écoutait la voix de Moon, sa prof de cinéma et de théâtre leur parler d'un film récent produit au japon qui n'avait pas du tout fonctionner dans le pays, mais avait fait un carton plein à l'étranger. Le cours portait sur l'impact qu'une culture pouvait avoir sur l'accueil d'un film par le public. Le cours avait été super intéressant et Futaba avait prit beaucoup de notes, elle avait posé une bonne dizaine de questions à la pauvre professeure qui, pourtant, n'avait pas parue gênée.
Après avoir pris son année sabbatique et s'être réinscrite à l'université, Futaba s'était montrée particulièrement impliquée dans ses cours et son contenu Instagram avait donc connu un léger changement, se portant un peu moins sur la beauté et un peu plus sur les cours, la vie étudiante et comment mener une petite carrière et des cours de front. Parfois, ça échouait, Futaba avait eu quelques mauvaises notes, même si elle s'en était sortie et avait pu entrer en deuxième année. Elle avait aussi remarquer que montrer l'échec n'était, contrairement à ce qu'elle croyait, pas une mauvaise chose. Elle recevait beaucoup de soutient de la part des abonnés puis elle leur renvoyait l'image de quelqu'un qui, malgré les difficultés et quelques ratés s'en sortait quand même, ce qui rassurait beaucoup de gens.
Bientôt, la ville cessa de défiler et le paysage offrit un peu plus de "verdure" et d'espace. Futaba se pencha légèrement pour ne pas embêter Kazane et observer le paysage.
C'est vraiment magnifique...
Cela ne s'adressait à personne en particulier, c'était un simple constat. En dehors de la ville, quand il y avait moins de construction, la préfecture offrait des espaces où la vie semblait respirer une certaine paisibilité. Futaba se demanda si elles arriveraient bientôt chez Kazane, mais n'eut pas le temps de lui poser la question qu'un jeune homme vint s'installer sur le fauteuil de devant pour les draguer lourdement.
Bah alors les beautés, vous faites quoi là toutes seules dans un bus où y a pas grand monde ? C'est dommage quand même, vous voulez pas un peu de compagnie ?
Futaba haussa un sourcil et glissa un oeil vers Kazane. Elle eut soudain pitié pour ce pauvre type qui allait surement se faire griller sur un bûcher. À moins que la lycéenne ne soit intéressée par les garçons et ne rougisse devant tant d'intérêt... La curiosité de Futaba fut piquée et elle attendit la réaction de la jeune fille avec impatience.
Laissant Kazane perdue dans ses pensées, elle se laissa porter par le bus, dégoûtée que son téléphone portable soit mort. Elle n'avait même pas pris de livre pour s'occuper, alors elle sortit son MP3, mit un écouteur, gardant l'oreille du côté de Kazane libre pour ne pas paraître impolie et lança l'enregistrement qu'elle avait fait d'une de ses synthèses de cours. Elle écoutait la voix de Moon, sa prof de cinéma et de théâtre leur parler d'un film récent produit au japon qui n'avait pas du tout fonctionner dans le pays, mais avait fait un carton plein à l'étranger. Le cours portait sur l'impact qu'une culture pouvait avoir sur l'accueil d'un film par le public. Le cours avait été super intéressant et Futaba avait prit beaucoup de notes, elle avait posé une bonne dizaine de questions à la pauvre professeure qui, pourtant, n'avait pas parue gênée.
Après avoir pris son année sabbatique et s'être réinscrite à l'université, Futaba s'était montrée particulièrement impliquée dans ses cours et son contenu Instagram avait donc connu un léger changement, se portant un peu moins sur la beauté et un peu plus sur les cours, la vie étudiante et comment mener une petite carrière et des cours de front. Parfois, ça échouait, Futaba avait eu quelques mauvaises notes, même si elle s'en était sortie et avait pu entrer en deuxième année. Elle avait aussi remarquer que montrer l'échec n'était, contrairement à ce qu'elle croyait, pas une mauvaise chose. Elle recevait beaucoup de soutient de la part des abonnés puis elle leur renvoyait l'image de quelqu'un qui, malgré les difficultés et quelques ratés s'en sortait quand même, ce qui rassurait beaucoup de gens.
Bientôt, la ville cessa de défiler et le paysage offrit un peu plus de "verdure" et d'espace. Futaba se pencha légèrement pour ne pas embêter Kazane et observer le paysage.
C'est vraiment magnifique...
Cela ne s'adressait à personne en particulier, c'était un simple constat. En dehors de la ville, quand il y avait moins de construction, la préfecture offrait des espaces où la vie semblait respirer une certaine paisibilité. Futaba se demanda si elles arriveraient bientôt chez Kazane, mais n'eut pas le temps de lui poser la question qu'un jeune homme vint s'installer sur le fauteuil de devant pour les draguer lourdement.
Bah alors les beautés, vous faites quoi là toutes seules dans un bus où y a pas grand monde ? C'est dommage quand même, vous voulez pas un peu de compagnie ?
Futaba haussa un sourcil et glissa un oeil vers Kazane. Elle eut soudain pitié pour ce pauvre type qui allait surement se faire griller sur un bûcher. À moins que la lycéenne ne soit intéressée par les garçons et ne rougisse devant tant d'intérêt... La curiosité de Futaba fut piquée et elle attendit la réaction de la jeune fille avec impatience.
- Kazane MitsuguElève ; en 3ème année■ Age : 25■ Messages : 637■ Inscrit le : 12/06/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 17 ans
❖ Chambre/Zone n° : L-3
❖ Arrivé(e) en : Avril 2018
Je suis perdue ! feat.Futaba Yamashiro
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Le trajet en bus aurait dû être un moment de calme pour Kazane , mais l'arrivée d'un intrus allait changer la donne. Un jeune homme, visiblement sûr de lui, s'installa brusquement sur le fauteuil de devant et lança d’une voix pleine d’assurance.
-« Bah alors les beautés, vous faites quoi là toutes seules dans un bus où y a pas grand monde ? C'est dommage quand même, vous voulez pas un peu de compagnie ? »
Futaba, avait haussé un sourcil avant de lancer un regard à Kazane.
Mitsugu, de son côté, sentit une vague d'irritation monter en elle. Elle n'appréciait déjà pas particulièrement la compagnie de Futaba, et l'ajout de cet importun dans l'équation n'allait qu'accentuer son agacement.
Le regard de la lycéenne se durcit, une lueur de mécontentement brillant dans ses yeux. Elle n'avait aucune patience en général, mais encore pour les approches lourdes dans un espace public comme un bus. La journée avait été assez éprouvante, entre les cours et les diverses contrariétés nommées Futaba, et elle n'était vraiment pas d'humeur à supporter ce genre de comportement.
Alors ce cocktail malchanceux déclencha immédiatement une réaction chez Kazane.
Ses sourcils se froncèrent, et une lueur d'agacement s'alluma dans ses yeux.
La demoiselle ne perdait pas de temps. Elle se leva brusquement de son siège, faisant grincer légèrement le plancher du bus sous le choc. Un silence s'installa alors, les autres passagers levèrent les yeux de leurs téléphones, jetant des regards curieux en direction du trio.
-« Écoute, gamin… »
Commença Kazane d'une voix ferme et tranchante.
- «On n'a pas besoin de ta 'compagnie'. On est très bien toutes seules, et tes avis, on s’en moque... Tu es insignifiant ! »
Elle croisa les bras, son regard dégageant une intensité qui trahissait la chambre magmatique qui débutait son allumage. La colère couvait dans ses yeux sombres, prête à éclater à la moindre provocation.
Le jeune homme, visiblement surpris par cette riposte inattendue, bafouilla quelques mots incohérents. Kazane, ne lui laissant pas le temps de récupérer ses esprits, poursuivit son assaut verbal.
-« Si t'as des problèmes d'ego à régler en nous ennuyant, trouve-toi une autre proie. On n'est pas intéressées, compris ? »
La tension monta dans l'habitacle du bus, créant un climat électrique. Les autres passagers observaient la scène dans un silence tendu.
Kazane, ne se laissant pas démonter, continua de déverser sa colère sur le jeune homme.
Elle venait de l’empoigner par le col de sa chemise et le leva de son siège sans ménagement. La demoiselle dépassé le garçon, elle rapprocha le visage blafard du jeune homme du siens, ses yeux se plantant comme des poignards dans ceux du pauvre homme.
-« Si tu veux vraiment 'tenir compagnie', va chercher des personnes qui peuvent supporter ta présence insipide, genre, ta mère… MAINTENANT, DEGAGE OUE JE TE JETTE PAR LA FENÊTRE !!!! »
Kazane jeta le séducteur déplumé dans le couloir central du bus. Honteux et quelque peu secoué, il se dirigea vers l'avant du bus tandis que les autres passagers retournèrent à leurs occupations.
Mitsugu se rassis à sa place proche de la fenêtre et soupira lourdement… Puis, son attention se porta sur sa voisine de banquette.
-« Quoi ? »
KoalaVolant-« Bah alors les beautés, vous faites quoi là toutes seules dans un bus où y a pas grand monde ? C'est dommage quand même, vous voulez pas un peu de compagnie ? »
Futaba, avait haussé un sourcil avant de lancer un regard à Kazane.
Mitsugu, de son côté, sentit une vague d'irritation monter en elle. Elle n'appréciait déjà pas particulièrement la compagnie de Futaba, et l'ajout de cet importun dans l'équation n'allait qu'accentuer son agacement.
Le regard de la lycéenne se durcit, une lueur de mécontentement brillant dans ses yeux. Elle n'avait aucune patience en général, mais encore pour les approches lourdes dans un espace public comme un bus. La journée avait été assez éprouvante, entre les cours et les diverses contrariétés nommées Futaba, et elle n'était vraiment pas d'humeur à supporter ce genre de comportement.
Alors ce cocktail malchanceux déclencha immédiatement une réaction chez Kazane.
Ses sourcils se froncèrent, et une lueur d'agacement s'alluma dans ses yeux.
La demoiselle ne perdait pas de temps. Elle se leva brusquement de son siège, faisant grincer légèrement le plancher du bus sous le choc. Un silence s'installa alors, les autres passagers levèrent les yeux de leurs téléphones, jetant des regards curieux en direction du trio.
-« Écoute, gamin… »
Commença Kazane d'une voix ferme et tranchante.
- «On n'a pas besoin de ta 'compagnie'. On est très bien toutes seules, et tes avis, on s’en moque... Tu es insignifiant ! »
Elle croisa les bras, son regard dégageant une intensité qui trahissait la chambre magmatique qui débutait son allumage. La colère couvait dans ses yeux sombres, prête à éclater à la moindre provocation.
Le jeune homme, visiblement surpris par cette riposte inattendue, bafouilla quelques mots incohérents. Kazane, ne lui laissant pas le temps de récupérer ses esprits, poursuivit son assaut verbal.
-« Si t'as des problèmes d'ego à régler en nous ennuyant, trouve-toi une autre proie. On n'est pas intéressées, compris ? »
La tension monta dans l'habitacle du bus, créant un climat électrique. Les autres passagers observaient la scène dans un silence tendu.
Kazane, ne se laissant pas démonter, continua de déverser sa colère sur le jeune homme.
Elle venait de l’empoigner par le col de sa chemise et le leva de son siège sans ménagement. La demoiselle dépassé le garçon, elle rapprocha le visage blafard du jeune homme du siens, ses yeux se plantant comme des poignards dans ceux du pauvre homme.
-« Si tu veux vraiment 'tenir compagnie', va chercher des personnes qui peuvent supporter ta présence insipide, genre, ta mère… MAINTENANT, DEGAGE OUE JE TE JETTE PAR LA FENÊTRE !!!! »
Kazane jeta le séducteur déplumé dans le couloir central du bus. Honteux et quelque peu secoué, il se dirigea vers l'avant du bus tandis que les autres passagers retournèrent à leurs occupations.
Mitsugu se rassis à sa place proche de la fenêtre et soupira lourdement… Puis, son attention se porta sur sa voisine de banquette.
-« Quoi ? »
- InvitéInvité
Je suis perdue !
À peine Kazane posa-t-elle son regard sur l'importun que Futaba sut que les choses allaient rapidement devenir extrêmement intéressantes et ça n'y coupa pas. Kazane venait de confirmer qu'elle avait un caractère hors du commun pour une japonaise et elle s'était montrée froide, distante et presque grossière selon les coutumes de leur pays. Le pauvre gars s'était retourné, tout penaud, après s'être pris la foudre en pleine poire, ce qui fit sourire la jeune étudiante. Futaba ne put s'empêcher de continuer à sourire en coulant un regard vers Kazane :
-« Quoi ? »
Rien rien, j'apprécie juste ton franc parlé. C'est peu commun. T'es vraiment trop forte Mistugu-chan.
S'il y avait une chose que Futaba avait compris, retenu et mettrait en application, c'était de ne pas trop énerver la jeune fille aux longs cheveux si elle voulait rester en vie. Le gars de devant en avait fait les frais. Futaba jeta un oeil par la fenêtre et demanda à sa nouvelle amie où elles en étaient du trajet, se demandant si elles risquaient d'arriver en retard en cours ou pas. Il y avait peu de chance en soi, Futaba n'était même pas sûre d'avoir encore une heure de cours à dire vrai, elle était complètement perdue dans son emploi du temps.
Mais de toute façon, elle n'avait pas le choix de se laisser guider puisqu'elle était complètement perdue avec un portable mort. Le bus avait l'air trop ancien pour avoir des prises intégrées comme c'était parfois le cas dans les transports à Tokyo.
Sinon, tu te plais à Kobe ? L'école est chouette ? Tu fais partie d'un club au lycée ?
S'il leur restait encore un peu de temps, autant essayer d'apprendre à connaître un peu Kazane, c'était comme ça qu'on se faisait des amies et quand l'une des deux remballait un garçon, d'après les films, c'était souvent le moment qui rapprochait deux jeunes filles, alors peut-être que Futaba pouvait espérer un rapprochement complice face à cette tête de lard qu'elle avait rabrouée.
-« Quoi ? »
Rien rien, j'apprécie juste ton franc parlé. C'est peu commun. T'es vraiment trop forte Mistugu-chan.
S'il y avait une chose que Futaba avait compris, retenu et mettrait en application, c'était de ne pas trop énerver la jeune fille aux longs cheveux si elle voulait rester en vie. Le gars de devant en avait fait les frais. Futaba jeta un oeil par la fenêtre et demanda à sa nouvelle amie où elles en étaient du trajet, se demandant si elles risquaient d'arriver en retard en cours ou pas. Il y avait peu de chance en soi, Futaba n'était même pas sûre d'avoir encore une heure de cours à dire vrai, elle était complètement perdue dans son emploi du temps.
Mais de toute façon, elle n'avait pas le choix de se laisser guider puisqu'elle était complètement perdue avec un portable mort. Le bus avait l'air trop ancien pour avoir des prises intégrées comme c'était parfois le cas dans les transports à Tokyo.
Sinon, tu te plais à Kobe ? L'école est chouette ? Tu fais partie d'un club au lycée ?
S'il leur restait encore un peu de temps, autant essayer d'apprendre à connaître un peu Kazane, c'était comme ça qu'on se faisait des amies et quand l'une des deux remballait un garçon, d'après les films, c'était souvent le moment qui rapprochait deux jeunes filles, alors peut-être que Futaba pouvait espérer un rapprochement complice face à cette tête de lard qu'elle avait rabrouée.
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