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Il fallait s'y attendre...
Libre :: Elizabeth M. Jones (+1 autre personne)
Lundi… Une journée comme les autres, si ce n’est qu’il s’agit d’une nouvelle semaine de cours. Ce matin, comme d’habitude, j’ai eu un mal de chien à me réveiller et à me préparer. Les colocataires de ma chambre ne semblent toujours pas se faire aux sonneries de mes réveils puisque l’un d’eux a encore tenté de me faire comprendre qu’ils pouvaient m’aider à me lever si besoin. Comme si c’était si simple… S’ils n’étaient pas prêts à s’y prendre une à deux heures à l’avance, je ne vois pas spécialement l’intérêt…
Bref. Ça fait bien trois heures que ça s’est passé. Je dois passer à autre chose. Pour m’y obliger, je regarde autour de moi en sirotant ma brique de lait. La énième depuis ce matin. Mes parents avaient tendance à dire que le lait fait grandir depuis que je suis enfant. Allez savoir, j’avais toujours du mal à le finir étant petit et, maintenant, je peux plus m’en passer. Bon, peut-être que je suis un poil complexé par ma petite taille et que je veux grandir un peu. Juste un peu… Et encore, si je n’avais pas tant de problèmes avec mon physique, peut-être que ça passerait un peu mieux. J’en sais rien. Et essayer de dessiner des canons de beauté n’aide pas spécialement non plus. Y a-t-il un message dans les travaux du professeur d’art ? Nan… Impossible… Je me fais sans doute des films. Il doit seulement chercher à nous apprendre à dessiner des corps humains aussi parfaitement que possible. C’est plus probable. Dommage que je sois totalement nul (et désintéressé) en la matière.
Plus important que ça, c’est dingue comme je suis incapable de m’intégrer. J’ai beau avoir changé d’école, certainement connaître personne, cela n’empêche pas que je sois le seul clampin qui n’a personne avec qui parler. Tout le monde a au moins un ami, de ce que j’ai pu voir. Une personne avec qui parler. Je doute de me tromper sur la question, ou de peu. Enfin… Je sais que je ne facilite la tâche de personne, ce qui m’amène encore à être seul alors que ça fait un mois que l’année scolaire a débuté.
Dans un soupir que je ne prends pas la peine de cacher, je me lève en tenant la brique de lait désormais vide en main. Autant aller jeter ça avant de m’acheter un truc un peu plus solide à me mettre sous la dent. Ça me donnera le temps de choisir si je vais plutôt à la cantine, à la sandwicherie ou au konbini.
En marchant, je ne fais pas spécialement attention à ce qui se passe autour de moi jusqu’à ce que je dépose la brique de lait là où je le dois. Puis, je me laisse un peu plus de temps pour choisir ce que je vais manger en marchant sur le campus. Au moins en direction du bâtiment commun.
Finalement, alors que j’ai traversé le chemin séparant l’endroit d’où je viens de mon but, je décide que ce midi ce serait un sandwich que je mangerais. J’ai la flemme d’aller au konbini et je ne veux pas prendre le risque d’être en retard au prochain cours. Surtout que j’ai mathématiques ! Et que j’ai lambiné après qu’on ait été libérés pour manger.
Enfin… c’était le plan quand je commence à avoir de plus en plus la nausée. Pourquoi ? Qu’est-ce que j’ai, encore ? J’ai mangé quelque chose d’avarié ? Manquait plus que ça… Et je ne peux pas rester là, à moins de vouloir retapisser le couloir. Mouais… On va éviter… Une main sur ma bouche, mon autre bras entourant mon ventre douloureux, je longe les murs jusqu’aux premières toilettes qu’il m’est possible d’atteindre. Et, cela fait, je m’enferme dans le premier cabinet de libre. Juste à temps !
Et moi qui pensais que c’était fini, rebelote !! P*tain ! C’que ça peut être désagréable !!
Pour être certain de ne pas faire des allers et retours à cause de mon état, j’attends un moment comme ça, en évitant d’avoir constamment la tête contre la cuvette des toilettes. Pas besoin de me rendre malade pour rien. Cela me laisse le temps de me poser une question de la plus haute importance : je suis bien dans les toilettes des gars, non ? Merde… qu’est-ce que je fais si c’est les toilettes des filles ? En fait… je suis mort si c’est le cas. Mais va bien falloir que je sorte. Et avant le début des cours de l’aprèm’, de préférence.
Je sens que ça commence à aller mieux. Pour éviter de tirer sur la corde, je ferme la cuvette des toilettes, tire la chasse et, priant pour être seul, je sors. Et puisque je ne veux pas tenter le diable plus encore, je ne cherche pas plus à savoir et me dirige vers le lavabo pour me rincer la bouche et boire dans le même temps. Ce n’est que lorsque j’ai fait ça que je regarde rapidement autour de moi, priant pour ne pas m’être trompé, prêt à partir rapidement si jamais c’est le cas. La honte si c’est le cas !
Bref. Ça fait bien trois heures que ça s’est passé. Je dois passer à autre chose. Pour m’y obliger, je regarde autour de moi en sirotant ma brique de lait. La énième depuis ce matin. Mes parents avaient tendance à dire que le lait fait grandir depuis que je suis enfant. Allez savoir, j’avais toujours du mal à le finir étant petit et, maintenant, je peux plus m’en passer. Bon, peut-être que je suis un poil complexé par ma petite taille et que je veux grandir un peu. Juste un peu… Et encore, si je n’avais pas tant de problèmes avec mon physique, peut-être que ça passerait un peu mieux. J’en sais rien. Et essayer de dessiner des canons de beauté n’aide pas spécialement non plus. Y a-t-il un message dans les travaux du professeur d’art ? Nan… Impossible… Je me fais sans doute des films. Il doit seulement chercher à nous apprendre à dessiner des corps humains aussi parfaitement que possible. C’est plus probable. Dommage que je sois totalement nul (et désintéressé) en la matière.
Plus important que ça, c’est dingue comme je suis incapable de m’intégrer. J’ai beau avoir changé d’école, certainement connaître personne, cela n’empêche pas que je sois le seul clampin qui n’a personne avec qui parler. Tout le monde a au moins un ami, de ce que j’ai pu voir. Une personne avec qui parler. Je doute de me tromper sur la question, ou de peu. Enfin… Je sais que je ne facilite la tâche de personne, ce qui m’amène encore à être seul alors que ça fait un mois que l’année scolaire a débuté.
Dans un soupir que je ne prends pas la peine de cacher, je me lève en tenant la brique de lait désormais vide en main. Autant aller jeter ça avant de m’acheter un truc un peu plus solide à me mettre sous la dent. Ça me donnera le temps de choisir si je vais plutôt à la cantine, à la sandwicherie ou au konbini.
En marchant, je ne fais pas spécialement attention à ce qui se passe autour de moi jusqu’à ce que je dépose la brique de lait là où je le dois. Puis, je me laisse un peu plus de temps pour choisir ce que je vais manger en marchant sur le campus. Au moins en direction du bâtiment commun.
Finalement, alors que j’ai traversé le chemin séparant l’endroit d’où je viens de mon but, je décide que ce midi ce serait un sandwich que je mangerais. J’ai la flemme d’aller au konbini et je ne veux pas prendre le risque d’être en retard au prochain cours. Surtout que j’ai mathématiques ! Et que j’ai lambiné après qu’on ait été libérés pour manger.
Enfin… c’était le plan quand je commence à avoir de plus en plus la nausée. Pourquoi ? Qu’est-ce que j’ai, encore ? J’ai mangé quelque chose d’avarié ? Manquait plus que ça… Et je ne peux pas rester là, à moins de vouloir retapisser le couloir. Mouais… On va éviter… Une main sur ma bouche, mon autre bras entourant mon ventre douloureux, je longe les murs jusqu’aux premières toilettes qu’il m’est possible d’atteindre. Et, cela fait, je m’enferme dans le premier cabinet de libre. Juste à temps !
Bordel de merde…
Et moi qui pensais que c’était fini, rebelote !! P*tain ! C’que ça peut être désagréable !!
Pour être certain de ne pas faire des allers et retours à cause de mon état, j’attends un moment comme ça, en évitant d’avoir constamment la tête contre la cuvette des toilettes. Pas besoin de me rendre malade pour rien. Cela me laisse le temps de me poser une question de la plus haute importance : je suis bien dans les toilettes des gars, non ? Merde… qu’est-ce que je fais si c’est les toilettes des filles ? En fait… je suis mort si c’est le cas. Mais va bien falloir que je sorte. Et avant le début des cours de l’aprèm’, de préférence.
Je sens que ça commence à aller mieux. Pour éviter de tirer sur la corde, je ferme la cuvette des toilettes, tire la chasse et, priant pour être seul, je sors. Et puisque je ne veux pas tenter le diable plus encore, je ne cherche pas plus à savoir et me dirige vers le lavabo pour me rincer la bouche et boire dans le même temps. Ce n’est que lorsque j’ai fait ça que je regarde rapidement autour de moi, priant pour ne pas m’être trompé, prêt à partir rapidement si jamais c’est le cas. La honte si c’est le cas !
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 588■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ft. Naoya Guyot / Libre
Lundi. Le jour le plus dur de la semaine, même pour toi qui n'as pourtant pas beaucoup de mal à te lever le matin et suivre le rythme imposé par tes cours. La faute à des week-ends souvent chargés et, dernièrement, par les derniers préparatifs pour la compétition à venir avec le club de natation. Si, pour toi qui nages régulièrement depuis toute petite, les sessions d'entrainements n'ont rien d'un calvaire, la charge mentale se fait cependant sentir. Plus précisément celle qui t'es imposée en tant que présidente du club.
Après une demi-matinée de cours et une autre de révisions, tu décides qu'il est peut-être temps pour toi d'aller manger. Ouais, tu n'as pas vu le temps passer et du coup, c'est un peu à la ramasse que tu quittes la bibliothèque pour te rendre à la cantine. Mais avant, petit passage dans les toilettes pour te repoudrer le nez. Et à peine franchis-tu la porte que tu t'arrêtes déjà, les yeux grands ouverts de surprise...
Un regard pour le jeune homme. Un doute. Tu vérifies. Oui, tu es bien dans les toilettes des filles. Donc...
▬ Oh, je pensais que ça n'arrivait que dans le monde fictif. dis-tu sur un ton amusé.
Bon ok, tu es surprise. Tu aurais même pu te mettre en colère... Si le garçon perdu n'était pas blanc comme un linge. Il n'a pas l'air d'être ici pour espionner ou quoi que ce soit d'autre du genre.
▬ Ça va ? Tu es tout pâle. Hm... quoi que...
Après une demi-matinée de cours et une autre de révisions, tu décides qu'il est peut-être temps pour toi d'aller manger. Ouais, tu n'as pas vu le temps passer et du coup, c'est un peu à la ramasse que tu quittes la bibliothèque pour te rendre à la cantine. Mais avant, petit passage dans les toilettes pour te repoudrer le nez. Et à peine franchis-tu la porte que tu t'arrêtes déjà, les yeux grands ouverts de surprise...
Un regard pour le jeune homme. Un doute. Tu vérifies. Oui, tu es bien dans les toilettes des filles. Donc...
▬ Oh, je pensais que ça n'arrivait que dans le monde fictif. dis-tu sur un ton amusé.
Bon ok, tu es surprise. Tu aurais même pu te mettre en colère... Si le garçon perdu n'était pas blanc comme un linge. Il n'a pas l'air d'être ici pour espionner ou quoi que ce soit d'autre du genre.
▬ Ça va ? Tu es tout pâle. Hm... quoi que...
Il fallait s'y attendre
- Tenue de Lizzy:
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
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Il fallait s'y attendre...
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Non, personne. Du moins, pour le moment. J’aimerais sortir le plus rapidement possible mais… Non, ça ne va toujours pas. Appuyé sur le rebord du lavabo, je tente de me reprendre, oubliant momentanément que je ne sais pas trop où je suis.
Enfin, c’était sans compter la venue inopinée de quelqu’un. Un coup d'œil en coin et je remarque qu’il s’agit d’une fille. Et merde… ! La honte… La p*tain de honte ! Sérieux, pourquoi fallait-il que je me retrouve dans les toilettes des filles ?! J’ai vraiment honte et, dans le miroir, je peux voir que quelques rougeurs viennent améliorer mon teint. Alors pourquoi je fais toujours peur ? Je suis si mal que ça. Mais non, ce n’est rien. Je ne peux pas tomber malade comme ça, si facilement. Quoique… Je cache mon mal être sans détacher mon regard de la nouvelle venue qui, elle, est visiblement surprise de ma présence. Il y a de quoi… Tout ce que je peux espérer, c’est qu’elle ne me prenne pas pour un voyeur…
Je la regarde, un peu blasé face à son commentaire. Dans un sens c’est une manière un peu plus élégante et pas accusatrice de me faire remarquer que je me suis trompé de toilettes. Je n’ose pas lui répondre. Pourtant, j’aimerais tellement lui faire part que ce genre de situation ne vient jamais de nulle part. Sans compter que l’erreur est humaine. Quoique. Et si je me barrais plutôt ? Ouais, c’est une meilleure idée. Qu’est-ce que j’attends pour le faire, exactement ? Puis ça m’éviterait de me montrer dans un état de pure faiblesse, voire faire pire que ça, devant une sempai ou une prof’.
Alors, dès qu’elle remarque mon teint, me demandant si je vais bien, je me mets enfin en mouvement. Une main devant ma bouche pour éviter tout accident, je passe à côté d’elle et sort de la pièce. J’ai beau penser à lui demander pardon, les mots ne sortent pas. Impossible. Je n’ose même pas ouvrir la bouche.
Je marche rapidement, au hasard, un peu perdu. Désorienté peut-être maintenant que j’y pense. Pourtant, par un pur hasard, j’arrive près de la cantine. Je le devine à l’odeur et, d’instinct, je sais que je ne dois pas aller plus loin. Les effluves ont beau être agréables, elles me donnent juste encore plus la nausée. Quel enfer ! Je m’adosse donc à un mur dans le couloir et m’accroupie, un bras sur mon ventre, recroquevillé sur moi-même. Sans doute devrais-je aller à l’infirmerie mais… Déjà, je ne sais pas où elle se trouve et, en plus de ça, que pourrait-on bien faire de plus qu’attendre. Sans compter que je n’ai pas spécialement envie de louper des cours…
Mes pensées reviennent sur cette fille. Mine de rien elle était assez sympa pour ne pas me faire de reproches malgré que je ne sois pas à l’endroit que j’aurais dû et… elle s’est inquiétée pour moi. Si vraiment elle est prof’, c’est pas vraiment étonnant. Après tout, ils sont responsables de nous. P*tain… J’ai tellement honte… Quelle image je donne de moi, encore ? Je soupire doucement, n’arrivant pas à me détacher de ces émotions et de cette situation horrible. Mes maux de ventre et mes nausées ne m’aident pas non plus. Peut-être aurais-je dû accepter son aide ? Mais… et si elle en avait profité pour se jouer de moi ou se moquer ? Ça aurait été un coup à me retrouver dans une situation similaire au passé et je le veux pas.
Bon… Et maintenant ? Je fais quoi ?
Enfin, c’était sans compter la venue inopinée de quelqu’un. Un coup d'œil en coin et je remarque qu’il s’agit d’une fille. Et merde… ! La honte… La p*tain de honte ! Sérieux, pourquoi fallait-il que je me retrouve dans les toilettes des filles ?! J’ai vraiment honte et, dans le miroir, je peux voir que quelques rougeurs viennent améliorer mon teint. Alors pourquoi je fais toujours peur ? Je suis si mal que ça. Mais non, ce n’est rien. Je ne peux pas tomber malade comme ça, si facilement. Quoique… Je cache mon mal être sans détacher mon regard de la nouvelle venue qui, elle, est visiblement surprise de ma présence. Il y a de quoi… Tout ce que je peux espérer, c’est qu’elle ne me prenne pas pour un voyeur…
Je la regarde, un peu blasé face à son commentaire. Dans un sens c’est une manière un peu plus élégante et pas accusatrice de me faire remarquer que je me suis trompé de toilettes. Je n’ose pas lui répondre. Pourtant, j’aimerais tellement lui faire part que ce genre de situation ne vient jamais de nulle part. Sans compter que l’erreur est humaine. Quoique. Et si je me barrais plutôt ? Ouais, c’est une meilleure idée. Qu’est-ce que j’attends pour le faire, exactement ? Puis ça m’éviterait de me montrer dans un état de pure faiblesse, voire faire pire que ça, devant une sempai ou une prof’.
Alors, dès qu’elle remarque mon teint, me demandant si je vais bien, je me mets enfin en mouvement. Une main devant ma bouche pour éviter tout accident, je passe à côté d’elle et sort de la pièce. J’ai beau penser à lui demander pardon, les mots ne sortent pas. Impossible. Je n’ose même pas ouvrir la bouche.
Je marche rapidement, au hasard, un peu perdu. Désorienté peut-être maintenant que j’y pense. Pourtant, par un pur hasard, j’arrive près de la cantine. Je le devine à l’odeur et, d’instinct, je sais que je ne dois pas aller plus loin. Les effluves ont beau être agréables, elles me donnent juste encore plus la nausée. Quel enfer ! Je m’adosse donc à un mur dans le couloir et m’accroupie, un bras sur mon ventre, recroquevillé sur moi-même. Sans doute devrais-je aller à l’infirmerie mais… Déjà, je ne sais pas où elle se trouve et, en plus de ça, que pourrait-on bien faire de plus qu’attendre. Sans compter que je n’ai pas spécialement envie de louper des cours…
Mes pensées reviennent sur cette fille. Mine de rien elle était assez sympa pour ne pas me faire de reproches malgré que je ne sois pas à l’endroit que j’aurais dû et… elle s’est inquiétée pour moi. Si vraiment elle est prof’, c’est pas vraiment étonnant. Après tout, ils sont responsables de nous. P*tain… J’ai tellement honte… Quelle image je donne de moi, encore ? Je soupire doucement, n’arrivant pas à me détacher de ces émotions et de cette situation horrible. Mes maux de ventre et mes nausées ne m’aident pas non plus. Peut-être aurais-je dû accepter son aide ? Mais… et si elle en avait profité pour se jouer de moi ou se moquer ? Ça aurait été un coup à me retrouver dans une situation similaire au passé et je le veux pas.
Bon… Et maintenant ? Je fais quoi ?
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Pas besoin d'être un génie pour comprendre que ce garçon est plus jeune que toi, mais aussi gêné. Gêné par cette situation presque surréaliste. Et tu ne veux pas l'écraser davantage, tentes donc de dédramatiser ce qu'il vient de se passer. Au moins, tes paroles ont fait mouche vu qu'il te répond par un air blasé, ce qui est toujours mieux que de le voir se transformer en légume. Tu t'avances donc doucement, soucieuse de son état, mais ce dernier disparaît sans même te répondre. Et ça ne te surprend pas tant que ça final, même si tu le regardes partir avec de grands yeux ronds.
Bon, autant faire ce pour quoi tu es venue ici.
Après quelques petites minutes, tu quittes enfin les toilettes, mains propres, pour te rendre à la cafétéria. Du moins, c'était le projet initial, jusqu'à ce que tu le retrouves. Enfin, que tu retombes dessus par le plus grand des hasards. Hésitante, tu l'observes pendant quelques secondes, avant de finalement t'avancer vers lui. Tu en profites pour fouiller dans ton sac, et en sortir une petite bouteille d'eau fraîche que tu lui tends une fois à sa hauteur.
▬ Tiens, c'est toujours meilleur que l'eau du robinet. Petit sourire rassurant sur les lèvres. ▬ J'ai peut-être ce qu'il te faut dans ma trousse à médicaments, mais pour ça j'ai besoin de savoir ce que tu as exactement. ajoutes-tu tout en sortant une petite trousse de ton sac. ▬ Ça reste entre nous.
Bon, autant faire ce pour quoi tu es venue ici.
Après quelques petites minutes, tu quittes enfin les toilettes, mains propres, pour te rendre à la cafétéria. Du moins, c'était le projet initial, jusqu'à ce que tu le retrouves. Enfin, que tu retombes dessus par le plus grand des hasards. Hésitante, tu l'observes pendant quelques secondes, avant de finalement t'avancer vers lui. Tu en profites pour fouiller dans ton sac, et en sortir une petite bouteille d'eau fraîche que tu lui tends une fois à sa hauteur.
▬ Tiens, c'est toujours meilleur que l'eau du robinet. Petit sourire rassurant sur les lèvres. ▬ J'ai peut-être ce qu'il te faut dans ma trousse à médicaments, mais pour ça j'ai besoin de savoir ce que tu as exactement. ajoutes-tu tout en sortant une petite trousse de ton sac. ▬ Ça reste entre nous.
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On passe devant moi. Certains m’accordent un regard avant de passer leur chemin. D’autres ne me voient pas. Je ne leur en veux pas. En fait, je préfère presque ça. Je ne suis pas en mesure de tenir une conversation et je ne suis pas sûr de supporter trop de regards curieux. C’est énervant, mais je crois que je vais quand même devoir passer par l’étape infirmerie. Est-ce que cela aura une influence sur mon bulletin. C’est ce qui m’effraie le plus. Sans mes bonnes notes, adieu ma place dans cette académie qui est censée être mon salut pour mon avenir. Quelle plaie…
Alors que je songe vraiment à partir -de toute façon rester là ne me servira à rien puisque les odeurs de nourriture me rendent malade-, j’entraperçois une silhouette s’approcher de moi. Je lève le regard, un poil curieux de voir qui diable pourrait s’intéresser à un petit imbécile recroquevillé dans un coin du couloir. La fille des toilettes. M*rde… Elle a sans doute mal pris le fait que je sois partie sans lui répondre… Et si elle tentait de vendre le fait que j’étais dans un endroit interdit aux hommes ? Du chantage ? A-t-elle pris une photo ? Elle n’avait pas son téléphone en main quand je l’ai vue. Elle ne l’a pas sortie entre-temps…
Je suis en train de m’imaginer les pires scénarios. Mais… Pourquoi me tend-elle une bouteille d’eau ? Je ne m’y attendais pas du tout. Je ne suis pas sûr de comprendre d’où vient ce geste, la raison pour laquelle elle m’aiderait. Alors, je la regarde, sans prendre la bouteille dans un premier temps. Elle me sourit. Pas un de ces sourires moqueurs que j’ai pu voir sur beaucoup de visages. Non… On dirait plutôt ma mère qui veut me rassurer alors que je m’enferme dans mes problèmes ou quand je me suis disputé pour une broutille avec mon père.
C’est vrai que l’eau en bouteille est meilleure que celle au robinet. Je ne peux pas lui enlever ça. Prudemment, je tends la main vers la bouteille pour la prendre. Je m’attends encore à ce qu’elle me la retire au dernier moment. Mais non. Elle me laisse la prendre. Je la ramène donc vers moi en murmurant, pas trop sûr qu’elle puisse m’entendre, un peu honteux d’avoir douté d’elle :
J’ouvre la bouteille et bois une petite gorgée. Elle en profite pour me proposer un médicament, à condition que je lui dise ce que j’ai. C’est… une très bonne question… Je grimace, pas trop sûr de la cause de tout ça. Je réfléchis pour avoir les bons mots, ne pas me mélanger dans les langues. C’est rare que je décrive un tel état en japonais… Je finis tout de même par répondre, anxieux et hésitant :
Je m’en veux de l’avoir envoyée sur les roses alors qu’elle est sympa avec moi. Ma méfiance pourrait m’être finalement plus préjudiciable que la confiance. Pourtant, je ne peux plus m’en empêcher. Penser au pire avant le meilleur est devenu une habitude, aussi mauvaise puisse-t-elle être.
Alors que je songe vraiment à partir -de toute façon rester là ne me servira à rien puisque les odeurs de nourriture me rendent malade-, j’entraperçois une silhouette s’approcher de moi. Je lève le regard, un poil curieux de voir qui diable pourrait s’intéresser à un petit imbécile recroquevillé dans un coin du couloir. La fille des toilettes. M*rde… Elle a sans doute mal pris le fait que je sois partie sans lui répondre… Et si elle tentait de vendre le fait que j’étais dans un endroit interdit aux hommes ? Du chantage ? A-t-elle pris une photo ? Elle n’avait pas son téléphone en main quand je l’ai vue. Elle ne l’a pas sortie entre-temps…
Je suis en train de m’imaginer les pires scénarios. Mais… Pourquoi me tend-elle une bouteille d’eau ? Je ne m’y attendais pas du tout. Je ne suis pas sûr de comprendre d’où vient ce geste, la raison pour laquelle elle m’aiderait. Alors, je la regarde, sans prendre la bouteille dans un premier temps. Elle me sourit. Pas un de ces sourires moqueurs que j’ai pu voir sur beaucoup de visages. Non… On dirait plutôt ma mère qui veut me rassurer alors que je m’enferme dans mes problèmes ou quand je me suis disputé pour une broutille avec mon père.
C’est vrai que l’eau en bouteille est meilleure que celle au robinet. Je ne peux pas lui enlever ça. Prudemment, je tends la main vers la bouteille pour la prendre. Je m’attends encore à ce qu’elle me la retire au dernier moment. Mais non. Elle me laisse la prendre. Je la ramène donc vers moi en murmurant, pas trop sûr qu’elle puisse m’entendre, un peu honteux d’avoir douté d’elle :
Merci…
J’ouvre la bouteille et bois une petite gorgée. Elle en profite pour me proposer un médicament, à condition que je lui dise ce que j’ai. C’est… une très bonne question… Je grimace, pas trop sûr de la cause de tout ça. Je réfléchis pour avoir les bons mots, ne pas me mélanger dans les langues. C’est rare que je décrive un tel état en japonais… Je finis tout de même par répondre, anxieux et hésitant :
J’ai des… nausées, je crois que c’est comme ça qu’on dit… Mal au ventre aussi. Et des… mmh… C’est comment le mot déjà… ?
Merde… comment on dit “vomissements” déjà ? C’est… Ah ! Oui !
Et j’ai des vomissements. Mmh… Pardon… Pour tout à l’heure…
Je m’en veux de l’avoir envoyée sur les roses alors qu’elle est sympa avec moi. Ma méfiance pourrait m’être finalement plus préjudiciable que la confiance. Pourtant, je ne peux plus m’en empêcher. Penser au pire avant le meilleur est devenu une habitude, aussi mauvaise puisse-t-elle être.
- PNJNon validé ; bouhouhou■ Age : 34■ Messages : 6194■ Inscrit le : 31/03/2008
PNJ Chanceux
Ceci est une intervention divine
Une autre jeune fille accorde plus qu'un regard à Naoya. Ayant entendu des bribes de ces maux, elle s'arrête à côté des deux et propose timidement :
▬ Pardon de... vous interrompre. J'ai... hum... des médicaments si tu veux.
Elle farfouille dans la poche avant de son sac et en ressort un sachet d'un médicament en poudre.
▬ Prends-le avec un grand verre d'eau. J-J'espère que tu iras mieux. Bonne journée !
Elle sourit, les joues légèrement rosées, et s'empresse de rejoindre ses amies qui l'attendent plus loin.
▬ Pardon de... vous interrompre. J'ai... hum... des médicaments si tu veux.
Elle farfouille dans la poche avant de son sac et en ressort un sachet d'un médicament en poudre.
▬ Prends-le avec un grand verre d'eau. J-J'espère que tu iras mieux. Bonne journée !
Elle sourit, les joues légèrement rosées, et s'empresse de rejoindre ses amies qui l'attendent plus loin.
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 588■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
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Ft. Naoya Guyot / Libre
Un murmure, à peine perceptible, que tu peines à comprendre. Pourtant, il ne s'agit que d'un mot, un simple mot que tu devines sans peine et qui t'arrache un sourire des plus tendres. Un mot qui t'encourage à continuer, à ne pas l'abandonner à son sort comme tu aurais pu le faire s'il s'était montré agressif.
Tu écoutes attentivement, juges la situation. Des nausées. Des vomissements. Hmm peut-être que tu pourrais lui proposer quelque chose. Mais avant même que tu puisses lui répondre, ou lui tendre quoi que ce soit, une jeune fille s'approche et lui tend un médicament en poudre. Ok, tu ne t'y attendais pas mais tu laisses faire, silencieuse mais surtout, amusée. C'est qu'elle semble presque intéressée la petite !
▬ Je vois que tu as du succès malgré tout.
Tu ne peux pas t'en empêcher. Il faut toujours que tu joues, que tu taquines ton entourage, peu importe depuis combien de temps tu connais ton interlocuteur.
▬ T'es nouveau, je me trompe ? demandes-tu tout en rangeant ta trousse dans ton sac. ▬ Et tu parles français. ajoutes-tu tout en prenant place à ses côtés, contre le mur. ▬ Jones Elizabeth. Je suis étudiante, en filière littéraire. Une pause. Un nouveau sourire. ▬ Qu'as-tu donc fait pour être dans un tel état dès tes premiers jours à Kobe ?!
Tu écoutes attentivement, juges la situation. Des nausées. Des vomissements. Hmm peut-être que tu pourrais lui proposer quelque chose. Mais avant même que tu puisses lui répondre, ou lui tendre quoi que ce soit, une jeune fille s'approche et lui tend un médicament en poudre. Ok, tu ne t'y attendais pas mais tu laisses faire, silencieuse mais surtout, amusée. C'est qu'elle semble presque intéressée la petite !
▬ Je vois que tu as du succès malgré tout.
Tu ne peux pas t'en empêcher. Il faut toujours que tu joues, que tu taquines ton entourage, peu importe depuis combien de temps tu connais ton interlocuteur.
▬ T'es nouveau, je me trompe ? demandes-tu tout en rangeant ta trousse dans ton sac. ▬ Et tu parles français. ajoutes-tu tout en prenant place à ses côtés, contre le mur. ▬ Jones Elizabeth. Je suis étudiante, en filière littéraire. Une pause. Un nouveau sourire. ▬ Qu'as-tu donc fait pour être dans un tel état dès tes premiers jours à Kobe ?!
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Libre :: Elizabeth M. Jones (+1 autre personne)
Merci à elle de m’écouter malgré mes hésitations et mon manque de vocabulaire. Avoir de la pression en moins est toujours plus agréable, surtout que je suis vraiment au plus bas. Si j’arrive à trouver ce qui m’a mis dans cet état, juré, je n’y touche plus jamais de ma vie.
J’entends une voix que je ne connais pas et sursaute en même temps. Bon Dieu ! Elle m’a fait peur. Je regarde la fille à qui cette voix appartient et qui était totalement extérieure à la conversation. Elle le sait, pourtant elle avoue avoir entendu ce qu’on disait et… Elle me tend un sachet dont le contenu doit être bu avec un grand verre d’eau. Encore pas mal surpris par cette aide totalement inattendue, je hoche la tête et la regarde repartir vers ses amies. En l’état, la seule chose que je me demande : si elle avait quelque chose comme ça sur elle, n’était-ce pas qu’elle en avait besoin ?
Je n’ai pas le temps de me remettre de l’intervention que mon interlocutrice initiale me fait remarquer que la demoiselle n’était pas insensible à mon charme. C’est vrai qu’elle était assez timide et rouge… Je soupire et, en vérifiant le médicament, je réponds sans vraiment d’entrain :
Puis, de toute façon, je ne suis pas vraiment de ce bord-là. Ce que je sais sans avoir eu de vie amoureuse, mais c’est facile à deviner quand la gente féminine ne m’attire pas. Secret que j’ai gardé pour moi, pour le moment. Je n’ai personne à qui le confier, de toute façon. En attendant… Le médicament a l’air d’être vraiment fait pour m’aider. La bouteille d’eau a beau être entamée, je doute que boire une si grande quantité d’un produit qui est à 99,99% sûr d’être dégueulasse soit une bonne idée. Surtout avec mes nausées actuelles. Il va falloir que je me trouve un grand verre ou que j’entame un peu plus la bouteille. Ne pouvant vraiment pas supporter les odeurs du self, je bois de l’eau.
Mon attention est prise par la jeune femme qui recommence à me parler. Elizabeth Johns, donc… Une personne finement observatrice de ce que je peux en conclure alors qu’elle devine correctement que je suis en première année et que je suis français. Je ne pensais pas que d’autres connaîtraient ma langue. Je hoche vaguement la tête pour lui répondre à ses affirmations et je tente de répondre à la question qu’elle me pose :
Bon, je ne suis pas là que depuis quelques jours, mais je ne suis plus à quelques semaines près non plus. Le plus important reste dans l’élément déclencheur à mon état et je dois avouer que je refuse d’admettre que cela puisse être le lait. Je n’en bois pas tant que ça ! Juste une dizaine de briquettes depuis ce matin. J’en bois bien plus par jour depuis que je suis arrivé à Kobe. Non, ça doit être autre chose. J’ai mangé quoi hier soir, déjà ?
J’entends une voix que je ne connais pas et sursaute en même temps. Bon Dieu ! Elle m’a fait peur. Je regarde la fille à qui cette voix appartient et qui était totalement extérieure à la conversation. Elle le sait, pourtant elle avoue avoir entendu ce qu’on disait et… Elle me tend un sachet dont le contenu doit être bu avec un grand verre d’eau. Encore pas mal surpris par cette aide totalement inattendue, je hoche la tête et la regarde repartir vers ses amies. En l’état, la seule chose que je me demande : si elle avait quelque chose comme ça sur elle, n’était-ce pas qu’elle en avait besoin ?
Je n’ai pas le temps de me remettre de l’intervention que mon interlocutrice initiale me fait remarquer que la demoiselle n’était pas insensible à mon charme. C’est vrai qu’elle était assez timide et rouge… Je soupire et, en vérifiant le médicament, je réponds sans vraiment d’entrain :
Tu es bien la seule à le penser…
Puis, de toute façon, je ne suis pas vraiment de ce bord-là. Ce que je sais sans avoir eu de vie amoureuse, mais c’est facile à deviner quand la gente féminine ne m’attire pas. Secret que j’ai gardé pour moi, pour le moment. Je n’ai personne à qui le confier, de toute façon. En attendant… Le médicament a l’air d’être vraiment fait pour m’aider. La bouteille d’eau a beau être entamée, je doute que boire une si grande quantité d’un produit qui est à 99,99% sûr d’être dégueulasse soit une bonne idée. Surtout avec mes nausées actuelles. Il va falloir que je me trouve un grand verre ou que j’entame un peu plus la bouteille. Ne pouvant vraiment pas supporter les odeurs du self, je bois de l’eau.
Mon attention est prise par la jeune femme qui recommence à me parler. Elizabeth Johns, donc… Une personne finement observatrice de ce que je peux en conclure alors qu’elle devine correctement que je suis en première année et que je suis français. Je ne pensais pas que d’autres connaîtraient ma langue. Je hoche vaguement la tête pour lui répondre à ses affirmations et je tente de répondre à la question qu’elle me pose :
Moi c’est Guyot Naoya… en première année comme tu l’as deviné… Je sais pas trop pourquoi j’suis dans cet état… J’veux dire… J’ai rien changé par rapport à avant… J’bois peut-être un peu plus de lait, sans plus…
Bon, je ne suis pas là que depuis quelques jours, mais je ne suis plus à quelques semaines près non plus. Le plus important reste dans l’élément déclencheur à mon état et je dois avouer que je refuse d’admettre que cela puisse être le lait. Je n’en bois pas tant que ça ! Juste une dizaine de briquettes depuis ce matin. J’en bois bien plus par jour depuis que je suis arrivé à Kobe. Non, ça doit être autre chose. J’ai mangé quoi hier soir, déjà ?
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 588■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ft. Naoya Guyot / Libre
Tu ne sais pas trop si c'est l'adolescence ou un moment d'égarement - peut-être les deux - mais le jeune homme ne semble pas très convaincu. Difficile de se vanter dans une telle situation, et ça doit être encore plus compliqué vu son jeune âge. Tes pensées naviguent vers l'un de tes amis d'enfance, un peu plus jeune que toi. Tu te souviens encore des difficultés qu'il pouvait rencontrer, à l'époque, quand il s'agissait de maitriser ses émotions, de placer sa confiance au bon endroit. Est-ce que ce "p'tit roux" rencontrerait le même problème ?
Bien entendu, tu n'en sais clairement pas assez sur ce dernier pour pouvoir te donner raison - ou tort - mais ça reste une piste à ne pas écarter.
Décidément, tu redécouvres l'adolescence sous un autre jour depuis que tu es à Kobe ; tu es passée par là et maintenant, tu poses un regard plus mature sur cette période de ta vie. De la vie de tous. Tu n'es pas certaine d'être très douée avec les plus jeunes, mais tu fais au mieux. Même si tu t'efforces d'essayer de trouver les bons mots, tu sais parfaitement qu'il peut t'arriver d'être cassante, de leur demander de réfléchir comme des grands, au risque de les heurter. Heureusement, le jeune homme ne semble pas faire preuve que fierté mal placée.
▬ Je vois. On va dire que c'est la malchance. dis-tu sur un ton qui se veut rassurant. ▬ C'est bien comme ça que vous dites en français ?
Le mieux maintenant, c'est de ne pas l'enfoncer, l'aider à oublier ce mauvais passage, même si ce n'est que pour quelques minutes. De toute façon, tu ne peux rien faire de plus, sauf peut-être l'emmener à l'infirmerie si nécessaire. Ils ne sauraient rien lui donner de plus, mais peuvent toujours le garder et excuser son absence s'il n'allait pas en cours.
▬ Mais du coup dis-moi, tu viens de France ou du Japon ? T'avais l'air de chercher tes mots tout à l'heure.
Bien entendu, tu n'en sais clairement pas assez sur ce dernier pour pouvoir te donner raison - ou tort - mais ça reste une piste à ne pas écarter.
Décidément, tu redécouvres l'adolescence sous un autre jour depuis que tu es à Kobe ; tu es passée par là et maintenant, tu poses un regard plus mature sur cette période de ta vie. De la vie de tous. Tu n'es pas certaine d'être très douée avec les plus jeunes, mais tu fais au mieux. Même si tu t'efforces d'essayer de trouver les bons mots, tu sais parfaitement qu'il peut t'arriver d'être cassante, de leur demander de réfléchir comme des grands, au risque de les heurter. Heureusement, le jeune homme ne semble pas faire preuve que fierté mal placée.
▬ Je vois. On va dire que c'est la malchance. dis-tu sur un ton qui se veut rassurant. ▬ C'est bien comme ça que vous dites en français ?
Le mieux maintenant, c'est de ne pas l'enfoncer, l'aider à oublier ce mauvais passage, même si ce n'est que pour quelques minutes. De toute façon, tu ne peux rien faire de plus, sauf peut-être l'emmener à l'infirmerie si nécessaire. Ils ne sauraient rien lui donner de plus, mais peuvent toujours le garder et excuser son absence s'il n'allait pas en cours.
▬ Mais du coup dis-moi, tu viens de France ou du Japon ? T'avais l'air de chercher tes mots tout à l'heure.
Il fallait s'y attendre
Japonais en F79D6C - Anglais en A75502 - Français en ff9999
- InvitéInvité
Il fallait s'y attendre...
Libre :: Elizabeth M. Jones (+1 autre personne)
Je suis on ne peut plus surpris de l’entendre me parler français. C’est quelque chose d’assez rare au Japon, il me semble. Et elle le parle super bien ! Bon, je note un accent, mais rien qui m’empêche de comprendre ce qu’elle a voulu dire. Franchement, chapeau. A moins qu’elle ne soit française ? Je n’en sais trop rien, à vrai dire. Je n’aurais la confirmation qu’en lui posant la question. Quoique non, elle me confirme qu’elle ne l’est pas en me demandant si elle a bien prononcé cette phrase française.
Pour toute réponse, ne pouvant pas trop parler encore, je hoche doucement la tête en levant un pouce en l’air pour lui signifier qu’elle n’a pas à s’inquiéter concernant ce qu’elle a dit en français. Elle a dû deviner que je le parle quand j’ai hésité sur la prononciation japonaise de certains mots un peu plus tôt. Je bois ensuite encore un peu d’eau. Je pense qu’il va me falloir encore un peu de temps avant de me sentir réellement mieux. En attendant, je ne peux que la remercier de se montrer aussi patiente et pas du tout encline à me faire des reproches. C’est un soulagement non négligeable qui m’aide beaucoup à me détendre malgré le fait que je ne la connaisse pas du tout. Et à répondre à ses interrogations :
Je doute vraiment être compris quant à mon soucis de ne pas avoir la nationalité japonaise alors que je vis depuis toujours au Japon. Donc je préfère ne pas m’attarder plus que de raison sur le sujet afin de lui poser une question retour. Mine de rien, c’est plutôt intéressant de parler avec une personne qui, comme moi, parle plusieurs langues. Malheureusement, je ne sais pas trop quoi lui dire d’autre avant d’en savoir plus quant à sa propre situation, son propre apprentissage.
Je note à côté de ça que mes nausées commencent enfin à se calmer un peu et que ça m’a aidé pour parler de manière plus fluide. C’est cool. Maintenant, j’espère que j’aurais encore le temps de manger un peu avant la reprise des cours une fois que je serais en mesure de le faire. Ce serait vraiment con que je reste le ventre vide le reste de l’après-midi…
Pour toute réponse, ne pouvant pas trop parler encore, je hoche doucement la tête en levant un pouce en l’air pour lui signifier qu’elle n’a pas à s’inquiéter concernant ce qu’elle a dit en français. Elle a dû deviner que je le parle quand j’ai hésité sur la prononciation japonaise de certains mots un peu plus tôt. Je bois ensuite encore un peu d’eau. Je pense qu’il va me falloir encore un peu de temps avant de me sentir réellement mieux. En attendant, je ne peux que la remercier de se montrer aussi patiente et pas du tout encline à me faire des reproches. C’est un soulagement non négligeable qui m’aide beaucoup à me détendre malgré le fait que je ne la connaisse pas du tout. Et à répondre à ses interrogations :
Je suis né au Japon… de parents français à qui on refuse la naturalisation japonaise. A cause de ça, je n’ai pas le droit à… à la nationalité japonaise, moi non plus. Mes parents m’ont donc appris le japonais et le français de manière égale. Et toi ? Tu parles vachement bien français. T’as appris par les cours ou… ou grâce à autre chose ?
Je doute vraiment être compris quant à mon soucis de ne pas avoir la nationalité japonaise alors que je vis depuis toujours au Japon. Donc je préfère ne pas m’attarder plus que de raison sur le sujet afin de lui poser une question retour. Mine de rien, c’est plutôt intéressant de parler avec une personne qui, comme moi, parle plusieurs langues. Malheureusement, je ne sais pas trop quoi lui dire d’autre avant d’en savoir plus quant à sa propre situation, son propre apprentissage.
Je note à côté de ça que mes nausées commencent enfin à se calmer un peu et que ça m’a aidé pour parler de manière plus fluide. C’est cool. Maintenant, j’espère que j’aurais encore le temps de manger un peu avant la reprise des cours une fois que je serais en mesure de le faire. Ce serait vraiment con que je reste le ventre vide le reste de l’après-midi…
- Elizabeth M. JonesA l'université ; 1è année■ Age : 26■ Messages : 588■ Inscrit le : 24/12/2020■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 22 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-9
❖ Arrivé(e) en : Avril 2015
Ft. Naoya Guyot / Libre
Ah la naturalisation. Tu ne peux pas vraiment comprendre ce combat, à quel point il est difficile d'obtenir la nationalité japonaise. Mais tu as déjà entendu quelques informations, ici et là. Rien de très détaillé cela dit, mais c'était suffisant pour que tu te dises que la nationalité américaine te convient parfaitement. La patience, la paperasse, les conditions... Trop peu pour toi.
▬ Peut-être que c'est un mal pour un bien.
Certes, ça pourrait le freiner dans certaines situations. Mais parler plusieurs langues peut aussi lui ouvrir des portes.
▬ Est-ce que tu me croirais si je te disais que je l'ai en grande partie appris en autodidacte ? Un fin sourire se dessine sur tes lèvres. ▬ Je parle l'anglais et le japonais depuis toute petite. Quant au français, disons que c'était une langue qui m'intéressait beaucoup et quand je m'intéresse à quelque chose, je suis prête à y consacrer pas mal d'efforts et de temps. Après, j'ai aussi rencontré quelques français, ici. Un de mes amis l'est, comme sa cousine. Ça aide. Tu hausses les épaules. ▬ Et j'ai commencé à suivre des cours cette année.
Et tu dois bien avouer que tu n'es pas peu fière de ton parcourt. Tu t'es donné les moyens de réussir et tu ne comptes pas t'arrêter en si bon chemin. Alors qu'une personne qui parle français te complimente sur ta maîtrise de la langue, ça te rassure. Tes efforts ne vont visiblement pas vains.
▬ Peut-être que c'est un mal pour un bien.
Certes, ça pourrait le freiner dans certaines situations. Mais parler plusieurs langues peut aussi lui ouvrir des portes.
▬ Est-ce que tu me croirais si je te disais que je l'ai en grande partie appris en autodidacte ? Un fin sourire se dessine sur tes lèvres. ▬ Je parle l'anglais et le japonais depuis toute petite. Quant au français, disons que c'était une langue qui m'intéressait beaucoup et quand je m'intéresse à quelque chose, je suis prête à y consacrer pas mal d'efforts et de temps. Après, j'ai aussi rencontré quelques français, ici. Un de mes amis l'est, comme sa cousine. Ça aide. Tu hausses les épaules. ▬ Et j'ai commencé à suivre des cours cette année.
Et tu dois bien avouer que tu n'es pas peu fière de ton parcourt. Tu t'es donné les moyens de réussir et tu ne comptes pas t'arrêter en si bon chemin. Alors qu'une personne qui parle français te complimente sur ta maîtrise de la langue, ça te rassure. Tes efforts ne vont visiblement pas vains.
Il fallait s'y attendre
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