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Ne parlons pas des pignoufs
Junko Fushita
Encore une journée pour le moins… compliquée. Je devrais peut-être aller voir où en est l’affaire qui me concerne auprès de l’administration ? Je ne suis pas certain que ce soit une bonne idée puisqu’ils doivent être occupés. Et même si je venais à le faire, ce ne serait pas aujourd’hui. Après tout, j’ai déjà quelque chose de prévu et j’ai encore des devoirs à faire. En espérant que la personne que je dois rejoindre ne sera pas devant la salle de classe. Peut-être n’aurais-je pas dû lui répondre si honnêtement quand il m’a posé la question. D’un autre côté, je n’avais pas spécialement envie de lui tendre un bâton pour mieux me battre aujourd’hui. Ou par messages pendant le week-end. J’ai d’autres choses à faire et à penser que de m’inquiéter de ce qu’il pourrait me faire toute la sainte journée.
Ça me fait penser… Il semblait totalement ahuri par la crainte qui m’a traversé quand il m’a demandé mon numéro. Non, ce n’était pas une blague. J’avais bel et bien peur qu’il puisse donner mon numéro à n’importe qui pour mieux me nuire en pensant que je ne saurais pas ce que ça viendrait de lui. Pourtant, il a eu l’air de ne pas du tout comprendre ce qu’il pourrait gagner en le faisant fuiter. Puis-je vraiment croire en ce que je pense avoir compris ? Je n’ose pas encore. Enfin… Il a vraiment fait preuve de bonne foi depuis qu’il est venu me voir sur le tatami. Et il m’a donné l’impression d’être vraiment inquiet quand il y a eu le tremblement de terre, même si je ne m’en suis rendu compte que le lendemain matin. Je dois avouer que je ne m’en rappelle pas très bien. Être réveillé au beau milieu de la nuit n’a jamais été vraiment mon truc, mais là, avec toute la fatigue accumulée, c’est encore pire faut croire. Pourtant, je ne suis jamais très serein quand un séisme prend une telle ampleur que celle dont j’ai entendu parler… Il va vraiment falloir que je me reprenne…
La cloche sonne enfin !
L’heure de sport a été infernale. Enfin… pas l’heure en elle-même mais ce qu’il s’est passé dans les vestiaires avant qu’on aille en informatique. Quelques coups et ils étaient heureux, même s’ils ont hésité à me faire quelques brûlures de cigarette en plus. Ils ont dû avoir peur de se faire choper sur le coup. Je ne sais pas si je dois en être soulagé ou si je dois craindre que ce ne soit que partie remise. Bref…
Pour le moment, je préfère mettre ma capuche sur la tête dès que nous sommes libérés, prendre mes affaires en quatrième vitesse et sortir en me faisant porter par le mouvement de foule. Je peux entendre les pignoufs se demander où je suis passé et je suis soulagé en pensant que je n’aurais plus à les supporter pour le reste de la journée. Je sais que tout sera à refaire dès demain, mais je préfère largement profiter du petit soulagement que je ressens plutôt que rester sur la peur qui ne semble pas vouloir me laisser de répit.
Alors que mes épaules redescendent et que je regarde devant moi, je peux apercevoir une silhouette que je reconnais assez facilement. Je ne connais que très peu de personnes mesurant trente centimètres de plus que moi et qui pourrait attendre dans les parages. Quelques peu agacé, je m’approche de lui et lui fait savoir :
Surtout que je préférerai que les pignoufs ne pensent pas à d’autres moyens de me tourmenter en contournant l’étudiant. Ou à s’en prendre à lui, mais quelque chose me dit qu’ils s’y casseraient les dents. Après tout, ils ne sont pas sportifs alors que mon coach est ceinture marron de karaté. Enfin… Mieux vaut ne pas traîner dans les parages. Donc, après un discret soupir, je lui annonce :
Ça ne sert à rien que je m’attarde plus sur le “problème”, surtout que nous ne pouvons rien y faire pour le moment. Alors autant aller au gymnase pour nous concentrer sur autre chose sur le tatami.
Ça me fait penser… Il semblait totalement ahuri par la crainte qui m’a traversé quand il m’a demandé mon numéro. Non, ce n’était pas une blague. J’avais bel et bien peur qu’il puisse donner mon numéro à n’importe qui pour mieux me nuire en pensant que je ne saurais pas ce que ça viendrait de lui. Pourtant, il a eu l’air de ne pas du tout comprendre ce qu’il pourrait gagner en le faisant fuiter. Puis-je vraiment croire en ce que je pense avoir compris ? Je n’ose pas encore. Enfin… Il a vraiment fait preuve de bonne foi depuis qu’il est venu me voir sur le tatami. Et il m’a donné l’impression d’être vraiment inquiet quand il y a eu le tremblement de terre, même si je ne m’en suis rendu compte que le lendemain matin. Je dois avouer que je ne m’en rappelle pas très bien. Être réveillé au beau milieu de la nuit n’a jamais été vraiment mon truc, mais là, avec toute la fatigue accumulée, c’est encore pire faut croire. Pourtant, je ne suis jamais très serein quand un séisme prend une telle ampleur que celle dont j’ai entendu parler… Il va vraiment falloir que je me reprenne…
La cloche sonne enfin !
L’heure de sport a été infernale. Enfin… pas l’heure en elle-même mais ce qu’il s’est passé dans les vestiaires avant qu’on aille en informatique. Quelques coups et ils étaient heureux, même s’ils ont hésité à me faire quelques brûlures de cigarette en plus. Ils ont dû avoir peur de se faire choper sur le coup. Je ne sais pas si je dois en être soulagé ou si je dois craindre que ce ne soit que partie remise. Bref…
Pour le moment, je préfère mettre ma capuche sur la tête dès que nous sommes libérés, prendre mes affaires en quatrième vitesse et sortir en me faisant porter par le mouvement de foule. Je peux entendre les pignoufs se demander où je suis passé et je suis soulagé en pensant que je n’aurais plus à les supporter pour le reste de la journée. Je sais que tout sera à refaire dès demain, mais je préfère largement profiter du petit soulagement que je ressens plutôt que rester sur la peur qui ne semble pas vouloir me laisser de répit.
Alors que mes épaules redescendent et que je regarde devant moi, je peux apercevoir une silhouette que je reconnais assez facilement. Je ne connais que très peu de personnes mesurant trente centimètres de plus que moi et qui pourrait attendre dans les parages. Quelques peu agacé, je m’approche de lui et lui fait savoir :
Je pensais t’avoir dit que t’étais pas obligé de venir m’attendre ici…
Surtout que je préférerai que les pignoufs ne pensent pas à d’autres moyens de me tourmenter en contournant l’étudiant. Ou à s’en prendre à lui, mais quelque chose me dit qu’ils s’y casseraient les dents. Après tout, ils ne sont pas sportifs alors que mon coach est ceinture marron de karaté. Enfin… Mieux vaut ne pas traîner dans les parages. Donc, après un discret soupir, je lui annonce :
Allons-y.
Ça ne sert à rien que je m’attarde plus sur le “problème”, surtout que nous ne pouvons rien y faire pour le moment. Alors autant aller au gymnase pour nous concentrer sur autre chose sur le tatami.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 310■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Junko est peut-être parti un peu tôt de la bibliothèque. Mais au moins il a eu le temps de regarder discrètement dans la salle de classe pour s'assurer qu'il se trompe pas. Heureusement pour lui, Naoya est roux ce qui est peu commun et lui a facilité grandement la tâche pour savoir où il se trouve. Rassuré dans un sens, Jun checke l'heure sur son téléphone avant de s'adosser sur le mur en face de la porte de sortie de la classe du lycéen. Bon. Plus qu'à attendre. L'étudiant ferme les yeux, profitant du silence du couloir. Un peu de calme, ça fait du bien.
Surtout après le week-end ultra mouvementé qu'il a eu.
Samedi séisme dès le matin et il était avec Arizona... Pouaah... Il préfère pas y repenser. Après il s'est rendu au taff, jusqu'à pas d'heure. Et puis y'a eu les répliques. Autant dire que sa nuit a été super courte et que le dimanche il n'a pas fait grand chose à part dormir pour essayer de rattraper sa fatigue. Encore un peu cerné et éprouvé par tout ça, Jun ne dit donc pas non à se retrouver tout seul dans le couloir en attendant la fin des cours de Naoya.
La cloche sonne, ça n'aura pas duré longtemps. Junko se redresse dans l'intention de s'approcher de l'embrasure de la porte pour attendre le roux, certain qu'il va mettre un peu de temps à ranger ses affaires. Mais il est bien surpris de la voir débouler dans les premiers hors de sa classe. Jun' laisse passer la petite vague de lycéens en apercevant des mèches rousses sortir de sous une capuche, malgré une tête bien baissée. Ah, il est là. Naturellement, un sourire prend place sur son visage. Mains dans les poches, il regarde l'ado venir à lui. Bon, il s'attendait à un accueil pas trop chaleureux. Et ça ne manque pas.« Je pensais t’avoir dit que t’étais pas obligé de venir m’attendre ici… »« Et moi je t'ai dit que je viendrais quand même. » répond du tac au tac Junko.
L'étudiant darde ses prunelles sur le visage encapuché du jeune, mais quelques rires derrière lui font relever subtilement les yeux. Trois gosses ont l'air de bien rigoler dans la classe, mais Jun' ne s'en fait pas plus, il se remémore plutôt ses années au lycée. Mouvementées. Riches en émotion. Ahlala... Ce temps est si loin. Le voilà croulant sous les cours de médecine, à être réveillé à 4h et 6h du matin par un séisme après avoir taffé toute la nuit dans un bar parce qu'il est pas né dans la bonne famille.
Oh, pour rien au monde Jun' n'échangerait ses sœurs, ça non. Mais il aurait pas été contre un petit coup de pouce financier quoi.« Allons-y. »
Naoya commence à partir et Junko lui emboîte le pas, restant à sa hauteur, son sac de cours sur le dos et toujours son fidèle sourire trônant en maître sur son visage aux traits fins.« T'as passé une bonne journée ? » demande t-il pour faire la conversation. Un peu de small talk ça n'a jamais tué personne.
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Ne parlons pas des pignoufs
Junko Fushita
Oui, c’est vrai qu’il m’avait dit qu’il viendrait quand même. Pourtant, j’aurais préféré qu’il ne le fasse pas et ça m’énerve de voir combien je ne suis pas écouté. Lui et son sourire qui m’agace, surtout dans une situation comme celle-ci. J’ai vraiment l’impression qu’il se moque de moi. Je lui donne un coup de pied ou pas ? … Non. C’est une mauvaise idée. Surtout que je ne veux pas traîner ici. Je ne veux pas qu’il se doute d’un truc en entendant les rires de hyènes des pignoufs. Alors autant nous en aller maintenant. D’autant plus que nous attarder sur notre dispute stérile est totalement inutile. Voilà pourquoi je sonne le moment du départ en gardant pour moi mon énervement. Autant aller me changer les idées en apprenant le karaté.
Je n’ai pas besoin de lui dire deux fois. Dès lors que je me mets en marche, il vient avec moi. Si seulement le chemin avait pu se faire dans un silence relatif, cela aurait été bien. Mais non… Bon, je ne peux pas vraiment lui reprocher de me demander si j’ai passé une bonne journée. Je me permets de lui répondre vaguement :
Je me dis qu’il va comprendre que je ne veux pas spécialement parler de ma journée, mais il continue. Et pas que ça. Il me demande des informations sur ma vie de tous les jours. S’il avait été mon ami ou de ma famille, j’aurais compris et accepté ces questions. J’aurais même tenté de lui répondre avec un peu plus de matière. Seulement, ce n’est pas le cas et je me méfie toujours de lui. Je tente donc de lui répondre le plus vaguement possible.
“Histoire, Bio, Arts Plastiques, Maths, Sport, Info…” Si c’est juste la liste de mes cours, ça passe encore. A peu près.
“Pas tous.” Hors de question de m’épancher plus sur la question ! Il ne manquerait plus que je dérape et parle de mes soucis. Ça ne le concerne pas et on ne peut rien y faire en attendant les sanctions qui sont censées tomber prochainement. Je l’espère en tout cas.
Je claque la langue sur mon palais quand il s’intéresse à ma matière préférée. Il y a quelque temps, je lui aurais répondu “le sport” sans hésiter. Mais là… Non, je ne peux plus apprécier mes cours dans ces conditions déplorables dans lesquelles je suis plongé. C’est un miracle que j’arrive encore à étudier correctement !
Les devoirs ? Je le regarde un instant en coin avant de lui répondre assez sèchement : “J’ai déjà quelqu’un pour m’aider.” Bon, sauf en maths puisque c’est sa bête noire, mais qu’importe puisque je n’ai pas spécialement besoin d’aide.
Comment a-t-il deviné que je suis en internat ?! Cette fois, je préfère ne pas répondre du tout et, dieu du ciel, heureusement nous arrivons à destination.
L’ignorant pour le moment, trop énervé pour être certain d’être maître de mes mots, je vais vers mon casier et prends mes affaires pour aller me changer dans un coin isolé. Vu combien il s’intéresse à moi, et que je ne veux pas répondre à la moindre question, je préfère cacher les potentiels bleus qui sont apparus pendant cette dernière heure. Quand est-ce que ça va s’arrêter ? Devrais-je passer à l’infirmerie pour faire remonter que ça ne s’arrête pas ? Non. C’est à cause de l’enquête qu’ils font ça maintenant, en plus du reste. Ce serait un moyen d’attiser le feu de la haine. Je préfère encore subir en silence.
Une fois en kimono, je vais ranger mes affaires, fermer mon casier, puis je vais dans la salle dédiée au club pour m’échauffer et, surtout, me vider l’esprit au mieux.
Ça va aller. Ça va passer. Je peux me détendre maintenant, surtout qu’ils ne sont pas là. Tout va bien.
Puis, une fois bien échauffé, je vais dans un coin et j’attends de voir si Fushita-senpai est toujours motivé à me coacher malgré tout. Sincèrement, j’en doute.
Je n’ai pas besoin de lui dire deux fois. Dès lors que je me mets en marche, il vient avec moi. Si seulement le chemin avait pu se faire dans un silence relatif, cela aurait été bien. Mais non… Bon, je ne peux pas vraiment lui reprocher de me demander si j’ai passé une bonne journée. Je me permets de lui répondre vaguement :
On peut dire ça.
Je me dis qu’il va comprendre que je ne veux pas spécialement parler de ma journée, mais il continue. Et pas que ça. Il me demande des informations sur ma vie de tous les jours. S’il avait été mon ami ou de ma famille, j’aurais compris et accepté ces questions. J’aurais même tenté de lui répondre avec un peu plus de matière. Seulement, ce n’est pas le cas et je me méfie toujours de lui. Je tente donc de lui répondre le plus vaguement possible.
“Histoire, Bio, Arts Plastiques, Maths, Sport, Info…” Si c’est juste la liste de mes cours, ça passe encore. A peu près.
“Pas tous.” Hors de question de m’épancher plus sur la question ! Il ne manquerait plus que je dérape et parle de mes soucis. Ça ne le concerne pas et on ne peut rien y faire en attendant les sanctions qui sont censées tomber prochainement. Je l’espère en tout cas.
Je claque la langue sur mon palais quand il s’intéresse à ma matière préférée. Il y a quelque temps, je lui aurais répondu “le sport” sans hésiter. Mais là… Non, je ne peux plus apprécier mes cours dans ces conditions déplorables dans lesquelles je suis plongé. C’est un miracle que j’arrive encore à étudier correctement !
Les devoirs ? Je le regarde un instant en coin avant de lui répondre assez sèchement : “J’ai déjà quelqu’un pour m’aider.” Bon, sauf en maths puisque c’est sa bête noire, mais qu’importe puisque je n’ai pas spécialement besoin d’aide.
Comment a-t-il deviné que je suis en internat ?! Cette fois, je préfère ne pas répondre du tout et, dieu du ciel, heureusement nous arrivons à destination.
L’ignorant pour le moment, trop énervé pour être certain d’être maître de mes mots, je vais vers mon casier et prends mes affaires pour aller me changer dans un coin isolé. Vu combien il s’intéresse à moi, et que je ne veux pas répondre à la moindre question, je préfère cacher les potentiels bleus qui sont apparus pendant cette dernière heure. Quand est-ce que ça va s’arrêter ? Devrais-je passer à l’infirmerie pour faire remonter que ça ne s’arrête pas ? Non. C’est à cause de l’enquête qu’ils font ça maintenant, en plus du reste. Ce serait un moyen d’attiser le feu de la haine. Je préfère encore subir en silence.
Une fois en kimono, je vais ranger mes affaires, fermer mon casier, puis je vais dans la salle dédiée au club pour m’échauffer et, surtout, me vider l’esprit au mieux.
Ça va aller. Ça va passer. Je peux me détendre maintenant, surtout qu’ils ne sont pas là. Tout va bien.
Puis, une fois bien échauffé, je vais dans un coin et j’attends de voir si Fushita-senpai est toujours motivé à me coacher malgré tout. Sincèrement, j’en doute.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 310■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
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❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
« On peut dire ça. »
Cette réponse donne le ton de la conversation qui suit. Junko pose des questions tout le long du trajet et Naoya ne lui répond que vaguement, en soupirant, presque en râlant, visiblement peu enclin à rendre cette discussion plus vivante et bilatérale. Le grand brun fait pourtant beaucoup d'efforts pour essayer de rebondir, même si parfois à la réaction de l'adolescent et son manque flagrant d'enthousiasme, ses questions ne se suivent pas forcément. Mais Jun' persévère, il finira bien par percer la carapace du rouquin, qu'il le veuille ou non. Il trouve même ça amusant dans un sens, et le comportement grognon de Naoya le fait doucement rire. Quelque part, le jeune est attachant à ses yeux.
T'as eu quoi comme cours aujourd'hui ? T'aimes bien ? C'est quoi tes matières préférées ? Et ça va avec les devoirs, tu t'en sors ? Je peux t'aider si jamais ! T'es en coloc à l'internat nan ? Il est cool ton coloc ? ... autant de questions qui fusent à l'attention du roux.
Naoya finit par ne plus répondre et lorsqu'ils arrivent au club de karaté, il s'enfuit tout droit vers les vestiaires, laissant derrière lui un Junko avec un sourire for amusé. Il observe d'un regard doux l'adolescent à capuche disparaître derrière la porte des vestiaires. Jun' marque un temps sur le tableau d'affichage, voir s'il y a quelque chose de nouveau mais finalement rejoint à son tour les vestiaires pour se changer. Il vérifie que le bandage à sa main blessée à cause du séisme est bien fixé. Naoya est déjà sorti. Le brun ne met pas longtemps à le rejoindre après avoir enfilé son kimono et noué sa ceinture marron. Casier bien fermé, il salue avant d'entrer à son tour sur le tatami. Il darde ses prunelles sur les personnes présentes et trouve l'ado de nouveau isolé, comme lundi dernier.
Tout de sourire, Junko s'approche et s'arrête bras croisés près de lui.« Alors, tu veux faire quoi aujourd'hui ? » demande t-il à l'ado.
Ouais, il a bien noté que Naoya préfère largement qu'on lui demande son avis sur tout ce qui le concerne et finalement, Junko est bien pareil. Bon, il y a quand même quelques techniques pour l'amener à faire ce qu'il veut mais... Jun' préfère lui laisser le choix là. Ils ont fait pas mal de choses le lundi précédent, donc Naoya a de quoi se décider. Il y a même des activités qu'ils n'ont pas encore fait : un petit combat par exemple. Mais Junko n'est pas certain que ce soit une bonne idée. Du moins, lui ne serait pas contre mais sûrement que le rouquin n'ira pas encore sur ce terrain avec lui. Il ne se rappelle que trop bien de sa réaction vive lorsqu'il avait osé le toucher pour le replacer la fois précédente.
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Junko Fushita
Finalement, je n’avais pas vraiment à m’inquiéter qu’il me voit puisque je suis sorti des vestiaires bien avant qu’il n’y entre. Je me demande si quelqu’un avait quelque chose à lui dire… Bah ! Qu’importe ! Il fait bien ce qu’il veut.
Je m’échauffe donc, d’abord en courant sur quelques tours de terrain puis en m’occupant de chacune de mes articulations, du haut jusqu’en bas. Méthodiquement. Assez doucement pour ne pas me luxer un muscle. Il ne manquerait plus que ça… J’ai tout juste assez de temps pour terminer ce que je fais que je le vois venir vers moi. Bon sang… Je n’aime pas son sourire. On dirait que tout est facile pour lui quand je le vois comme ça. Bien sûr, il en a le droit et je le lui souhaite. Pourtant, j’ai horreur de le voir puisque ça me fait me sentir encore plus seul. Après tout… Non. Je ne veux pas y penser.
Ce que je veux faire aujourd’hui ? Je dois bien avouer que j’aimerais beaucoup découvrir les combats de karaté. Les vrais. Toutefois, je remarque un détail différent chez lui. Il s’est fait quoi à la main ? C’est assez sérieux pour mettre un bandage… Bon. Le combat sera pour un autre jour. J’ai encore toute l’année pour en faire un, sans compter qu’il ne semble pas vouloir me lâcher si facilement. Donc, au bout du compte, la meilleure option serait…
Je dois avouer qu’outre les combats, ou faire des katas, sans parler des mouvements basiques, je ne suis pas sûr de savoir ce qu’on peut faire. Ah… ! J’aurais pu lui demander ce qu’il pourrait me proposer en tant que coach. Hors de question de revenir sur ce que j’ai dis ! Quoique… Non, non, non, non ! C’est mort. Cela ferait de moi un indécis et pourrait être sujet à moquerie. Il a déjà l’air de bien rire de moi au fond de lui avec ce sourire agaçant sur le visage, je ne vais pas lui donner la satisfaction de lui montrer plus de raisons de le faire. Je ne suis pas masochiste.
Je m’échauffe donc, d’abord en courant sur quelques tours de terrain puis en m’occupant de chacune de mes articulations, du haut jusqu’en bas. Méthodiquement. Assez doucement pour ne pas me luxer un muscle. Il ne manquerait plus que ça… J’ai tout juste assez de temps pour terminer ce que je fais que je le vois venir vers moi. Bon sang… Je n’aime pas son sourire. On dirait que tout est facile pour lui quand je le vois comme ça. Bien sûr, il en a le droit et je le lui souhaite. Pourtant, j’ai horreur de le voir puisque ça me fait me sentir encore plus seul. Après tout… Non. Je ne veux pas y penser.
Ce que je veux faire aujourd’hui ? Je dois bien avouer que j’aimerais beaucoup découvrir les combats de karaté. Les vrais. Toutefois, je remarque un détail différent chez lui. Il s’est fait quoi à la main ? C’est assez sérieux pour mettre un bandage… Bon. Le combat sera pour un autre jour. J’ai encore toute l’année pour en faire un, sans compter qu’il ne semble pas vouloir me lâcher si facilement. Donc, au bout du compte, la meilleure option serait…
Révisons le kata. Vu ta blessure, je doute que tu puisses faire grand-chose d’autre.
Je dois avouer qu’outre les combats, ou faire des katas, sans parler des mouvements basiques, je ne suis pas sûr de savoir ce qu’on peut faire. Ah… ! J’aurais pu lui demander ce qu’il pourrait me proposer en tant que coach. Hors de question de revenir sur ce que j’ai dis ! Quoique… Non, non, non, non ! C’est mort. Cela ferait de moi un indécis et pourrait être sujet à moquerie. Il a déjà l’air de bien rire de moi au fond de lui avec ce sourire agaçant sur le visage, je ne vais pas lui donner la satisfaction de lui montrer plus de raisons de le faire. Je ne suis pas masochiste.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 310■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
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En attendant la réponse Naoya, Junko commence par réveiller son corps à son tour. Quelques étirements et échauffements d'articulation, ça suffit amplement pour ce qu'il va faire aujourd'hui avec l'ado. C'est juste histoire de pas se faire de bête blessure. Tout en étirant ses bras en l'air, il darde son regard sur Naoya lorsque celui-ci lui répond.« Révisons le kata. Vu ta blessure, je doute que tu puisses faire grand-chose d’autre. »
Ah, tiens. Donc, il a fait attention ?
Le sourire de Junko s'étire davantage, d'une moue un peu taquine. Quelque part, c'est surprenant de la part de l'adolescent de s'attarder sur sa blessure à la main. Il a choisi non pas en fonction de lui, mais en fonction de l'état de l'étudiant. Intéressant.« Oh-oh ! Tu t'inquiètes pour moi, dis ? » lance t-il à l'ado pour le taquiner, prenant le risque de se faire rabrouer. « C'est une blessure légère, ne me sous-estimes pas. » ajoute t-il.
C'est vrai ça, c'est pas un hématome sur la main qui va l'empêcher de faire du sport. Junko est bien trop fier pour ça, et il aime bien trop se dépenser pour faire une croix sur ses activités sportives pour une blessure dans le genre. Après tout, c'est pas comme s'il s'est cassé quoi que ce soit. Il y a largement pire. Du genre... Du genre, les hématomes qu'il a vu sur Naoya la semaine dernière ?
Non, non. Il est pas certain de ça.
Junko fait un pas vers lui puis se met en position de kata, prêt à commencer à répéter avec l'adolescent. Lui, ça lui servira autant d'échauffement.« On y va quand tu veux. »
Jun est curieux de savoir si l'adolescent a progressé durant cette semaine. Il lui a donné quelques conseils lundi dernier, et il a eu toute la semaine pour les appliquer. On va voir si ça rentre ou pas, et s'il fait le nécessaire pour progresser, même s'il reste dans son coin.
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Junko Fushita
Pourquoi cette expression tout d’un coup sur son visage ? J’ai dis un truc drôle ou… Nan, on dirait plutôt qu’il aurait voulu faire croire qu’il était offensé sans y arriver. Une impression se trouve être plutôt dans le vrai quand je l’écoute me demander si je m’inquiète pour lui. Je réponds assez froidement, agacé qu’il puisse lire en moi si facilement :
Finalement, loin de répondre à ce que je viens de lui dire, des paroles peu agréables à entendre en vérité, il tente de me rassurer quant à la gravité de sa blessure. Je peine à y croire, mais préfère ne pas lui donner plus de matière pour se moquer de moi. Je ne sais déjà pas trop sur quel pied danser avec lui, mais là j’ai comme l’impression que ce n’est pas mieux que la dernière fois.
C’est avec soulagement que j’accueille l’acceptation non verbale de mon senpai pour travailler mon kata. Je me mets donc en position, bien ancré sur le sol et dans une position solide. C’est ainsi que je lui montre le fruit de mes efforts. Du moins… j’essaie. Niveau mémorisation, je suis plutôt au point puisque je ne m’appuie plus sur lui pour me mouvoir. Par contre, mes gestes sont raides dès lors qu’il s’agit de la rotation du corps. J’ai beau cacher mes grimaces de douleur, je me doute qu’il est trop observateur pour ne pas le remarquer s’il fait attention à ce que je fais. J’ai juste à espérer qu’il ne me posera pas de questions et que je pourrai faire cette séance tranquillement, sans penser à mes problèmes. Je ne voudrais pas renouveler mon exploit de la semaine passée… Il n’avait pas eu l’air d’en faire cas, mais je sais que je n’étais pas concentré sur ce que je devais faire et que mes gestes n’étaient pas optimaux.
A la fin de cette partie du kata, je soupire doucement et cache mes difficultés derrière quelques étirement des épaules et en me rattachant les épaules. J’écoute en même temps ce qu’a à me dire mon coach, une boule d’anxiété au ventre.
Des clous ! Ne prends pas tes rêves pour des réalités.
Finalement, loin de répondre à ce que je viens de lui dire, des paroles peu agréables à entendre en vérité, il tente de me rassurer quant à la gravité de sa blessure. Je peine à y croire, mais préfère ne pas lui donner plus de matière pour se moquer de moi. Je ne sais déjà pas trop sur quel pied danser avec lui, mais là j’ai comme l’impression que ce n’est pas mieux que la dernière fois.
C’est avec soulagement que j’accueille l’acceptation non verbale de mon senpai pour travailler mon kata. Je me mets donc en position, bien ancré sur le sol et dans une position solide. C’est ainsi que je lui montre le fruit de mes efforts. Du moins… j’essaie. Niveau mémorisation, je suis plutôt au point puisque je ne m’appuie plus sur lui pour me mouvoir. Par contre, mes gestes sont raides dès lors qu’il s’agit de la rotation du corps. J’ai beau cacher mes grimaces de douleur, je me doute qu’il est trop observateur pour ne pas le remarquer s’il fait attention à ce que je fais. J’ai juste à espérer qu’il ne me posera pas de questions et que je pourrai faire cette séance tranquillement, sans penser à mes problèmes. Je ne voudrais pas renouveler mon exploit de la semaine passée… Il n’avait pas eu l’air d’en faire cas, mais je sais que je n’étais pas concentré sur ce que je devais faire et que mes gestes n’étaient pas optimaux.
A la fin de cette partie du kata, je soupire doucement et cache mes difficultés derrière quelques étirement des épaules et en me rattachant les épaules. J’écoute en même temps ce qu’a à me dire mon coach, une boule d’anxiété au ventre.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 310■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Junko commence à se dire qu'il aime vraiment la mine boudeuse de Naoya. Ça le fait beaucoup rire intérieurement. Lui affiche toujours son fin sourire, incapable de cacher son amusement devant l'expression fétiche de l'adolescent.« Des clous ! Ne prends pas tes rêves pour des réalités. »
Oh ! Voilà qu'il commence même à faire de l'humour avec lui ? Eh, si ça se trouve, il s'est vachement plus détendu et se sent plus à l'aise avec Jun. Le grand brun apprécie, et son sourire s'agrandit, persuadé qu'il ne s'agit pas du tout de premier degré, mais d'une pique en réponse à la sienne sur le même ton léger. S'il savait...
Junko rigole doucement, très amusé par le rouquin et bien peu vexé par ce qu'il vient de se prendre puisque pour lui, à ses yeux, il ne s'agit que d'une blague.
Ensemble, ils executent le premier bloc du kata que Naoya travaille. Junko, tout en faisant les mouvements de son côté, glisse régulièrement ses yeux sur l'ado pour voir comment il se débrouille. Les gestes sont automatisés à présent, il a bien travaillé la mémorisation de l'enchaînement. Good, c'est déjà ça de fait.
Junko se concentre ensuite sur la partie technique. Naoya a une meilleure position sur ses jambes, et les coups de fin de mouvement sont portés plus avant et avec plus d'entrain que la fois précédente. Néanmoins... Quelque chose est apparue, qui n'était pas là la semaine précédente et Jun' ne se souvient pas l'avoir déjà vue tout au long de la semaine. Même s'il s'est entrainé dans son coin avec des gens de son niveau, il n'a pas manqué de jeter quelques coups d'oeil à son petit padawan.
Et ça, vendredi, ça n'était pas là.
Naoya est raide dans ses transitions, dans ses pivots. Mais pas tout le temps. Pas de façon smooth. Pas comme s'il a des courbatures quoi. C'est autre chose. Comme une blessure. Pourtant l'adolescent lui a dit n'avoir rien eu pour le séisme. Junko ne dit rien, mais il a un peu perdu son sourire. Naoya finit par s'étirer un peu, visiblement gêné à la fin du kata qu'ils viennent de répéter.
Jun' ne veut pas lui rentrer dedans de front, même s'il en a très envie. Il sait qu'il se prendra un mur, comme la fois précédente.« C'était bien ! Maintenant que ce premier bloc est automatisé dans ta tête, on peut passer au suivant. » lance t-il à l'ado avec enthousiasme. Surtout ne rien dire, surtout ne rien montrer. Faire comme si de rien. « Est-ce que tu as besoin que je te le montre ? » demande t-il pour finir, ses yeux bruns s'accrochant à ceux de Naoya.
Junko sait qu'il y a quelque chose. Il aimerait lui demander, de front comme ça, de but en blanc.
Mais Naoya lui ressemble trop. Il se voit trop en lui. Il sait qu'il se prendra un mur, une tempête, une tornade, un ouragan de griffes, le froid glacial polaire. Naoya se refermerait sur lui-même, et ils auront fait dix pas en arrière, devenant de nouveaux de parfaits étrangers. Junko doit la jouer plus fine.
Et surtout ne rien dire.
- InvitéInvité
Ne parlons pas des pignoufs
Junko Fushita
Je ne peux qu’être soulagé de constater qu’il ne me fait aucune remarque et je ne me pose pas la moindre question. Je ne suis pas sûr de bien cacher mes maux, mais au moins il me prouve qu’il a compris que je ne veux pas en parler. Tant mieux. Ça me met un peu plus à l’aise et me permet de mieux me concentrer sur ma séance. Je ne veux penser qu’au karaté, rien d’autre.
En plus de ça, j’ai le droit à des compliments auxquels je ne m’attendais pas du tout. Un fin sourire de fierté apparaît malgré moi sur mes lèvres alors que je les accueille. Dieu merci, mon travail a bien payé malgré mes nouvelles blessures. Puis je suis content de passer à la suite. Je hoche donc la tête et lui répond :
Je le laisse donc me faire une première démonstration que je suis avec un ou deux temps de retard selon le mouvement. Doucement, sans forcer, juste pour mémoriser ce nouvel enchaînement correctement. De toute façon, j’ai horreur de rester les bras ballants.
Après ce petit moment, je réfléchis un peu et demande :
Puisque j’ai commencé le travail de mémorisation pendant la démonstration, je pense pouvoir reprendre avec lui comme modèle avec plus de punch que ce que je viens de faire.
Avec son accord, l’envoyant bouler si jamais il me fait une remarque ou une autre, que ce soit sur ma prise de contrôle ou mes mouvements bâclés de plus tôt -sait-on jamais-, je me mets en position et commence à me mouvoir avec lui. Sur le moment tout va bien. seulement, à la fin de cette partie de kata, je fronce les sourcils et annonce dans un marmonnement :
Je ne pensais pas qu’ils m’auraient fait si mal. Je dois avouer que je n’ai pas vérifié l’évolution des coups depuis plus d’une heure et je ne suis pas passé à l’infirmerie non plus. Pour ma défense, je n’avais pas eu besoin de le faire jusqu’à aujourd’hui. Que c’est pénible !
En plus de ça, j’ai le droit à des compliments auxquels je ne m’attendais pas du tout. Un fin sourire de fierté apparaît malgré moi sur mes lèvres alors que je les accueille. Dieu merci, mon travail a bien payé malgré mes nouvelles blessures. Puis je suis content de passer à la suite. Je hoche donc la tête et lui répond :
Je veux bien.
Je le laisse donc me faire une première démonstration que je suis avec un ou deux temps de retard selon le mouvement. Doucement, sans forcer, juste pour mémoriser ce nouvel enchaînement correctement. De toute façon, j’ai horreur de rester les bras ballants.
Après ce petit moment, je réfléchis un peu et demande :
Je pense qu’on peut le faire ensemble, maintenant.
Puisque j’ai commencé le travail de mémorisation pendant la démonstration, je pense pouvoir reprendre avec lui comme modèle avec plus de punch que ce que je viens de faire.
Avec son accord, l’envoyant bouler si jamais il me fait une remarque ou une autre, que ce soit sur ma prise de contrôle ou mes mouvements bâclés de plus tôt -sait-on jamais-, je me mets en position et commence à me mouvoir avec lui. Sur le moment tout va bien. seulement, à la fin de cette partie de kata, je fronce les sourcils et annonce dans un marmonnement :
... besoin d’une pause…
Je ne pensais pas qu’ils m’auraient fait si mal. Je dois avouer que je n’ai pas vérifié l’évolution des coups depuis plus d’une heure et je ne suis pas passé à l’infirmerie non plus. Pour ma défense, je n’avais pas eu besoin de le faire jusqu’à aujourd’hui. Que c’est pénible !
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 310■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Oh! Ooh... Est-ce la naissance d'un sourire qu'il peut voir sur le visage de Naoya ? Une pointe d'excitation luit dans les yeux de Jun' mais chuuut, il ne faut pas l'effrayer au risque de le voir se recroqueviller une nouvelle fois.
Sous l'impulsion du jeune adolescent, Junko s'exécute devant lui pour lui montrer les prochains enchaînements à mémoriser. Comme la dernière fois, Naoya le suit avec un temps de retard, ou deux parfois, et Jun' prend son temps pour lui laisser l'occasion de commencer à assimiler les mouvements. Parfois, lui-même en profite pour se remémorer ce qu'il faut faire : ça fait tout de même quelques années qu'il a passé son premier kata.
Bon, voilà l'enchaînement fait.
Naoya prend le temps d'une réflexion et Jun' en profite pour le détailler. Il ne sait pas trop pourquoi, mais de toute façon il a toujours été très observateur et très observant. De nouveaux comportements de l'ado l'incite à faire plus attention à lui. Il a la terrible impression que le jeune parle plus avec son corps qu'avec des mots. Autant faire attention.« Je pense qu’on peut le faire ensemble, maintenant. »« Avec plaisir ! »
Pas de pique, pas d'humour. Juste de l'enthousiasme, et Junko n'est même pas en train de feinter. Il apprécie sincèrement les efforts de Naoya et son fonctionnement très méthodique. Mine de rien, il pige vite les choses et semble avoir une bonne capacité d'analyse. C'est appréciable d'accompagner quelqu'un de vif d'esprit.
Les deux commencent donc la deuxième partie du kata ensemble. Jun' remarque toujours la raideur dans les mouvements du roux mais ne dit toujours rien. Pour le reste ça va, quelques bafouillements mais c'est seulement la deuxième répétition donc c'est normal. Seulement, voilà qu'à la fin Naoya s'arrête et demande une pause.
Junko darde ses yeux bruns sur lui, une note d'étonnement sur le visage, qui finit par une expression plus grave.
Bon, si jusque là il n'a rien dit, il ne peut décemment pas passer à côté de ça.« Tu n'as pas l'air en forme, aujourd'hui. » commence t-il par dire, cherchant les bons mots pour ne trop froisser l'adolescent. « On peut s'arrêter là, si tu ne te sens pas bien. Après tout, on se revoit mercredi. »
Junko ne sait pas trop sur quel pied danser à l'instant, il a l'impression de passer ses doigts au-dessus d'une flamme, plusieurs fois, pour voir combien de temps il allait tenir avant de se brûler. Il croise les bras et retient un soupire, plus soucieux qu'agacé. Il est certain que Naoya va très mal réagir. Mais il n'a pas tant le choix. Ils ne peuvent pas s'entraîner s'il est blessé au point que ça le gêne. Ce serait contre-productif.
- InvitéInvité
Ne parlons pas des pignoufs
Junko Fushita
Je suis soulagé qu’il n’ait fait aucune pique et ait simplement accepté ma proposition.J’apprécie grandement ça et me concentre vraiment sur ce que nous faisons. A vrai dire, je commence à apprécier ce coaching et je ne peux qu’espérer que tout se passe ainsi lors des prochaines séances. Voire mieux, qui sait ? Enfin.. Puis-je vraiment demander mieux alors que ça ne s’était jamais passé aussi bien ?
Malheureusement, pas si bien que ça quand je comprends que mes blessures sont sans doute plus sérieuses que je le pensais de prime abord. Je ne veux pas que ça m’empêche de m’entraîner alors que je commence enfin à voir un réel positif dans ce club. Je ne pense pas que je lui avouerais, mais je pense que c’est en grande partie grâce à son concours que j’apprécie un peu plus venir ici, outre le fait que je m’y sente un peu en sécurité.
J’ose un bref regard vers lui en me tournant de sorte à aller boire un coup à ma bouteille d’eau. Son expression me semble plus grave. Je sens les questions arriver. Je vous en supplie, je ne veux pas… !
Une constatation et une proposition. Je cache le soupir de soulagement qui menace de franchir mes lèvres. Dieu merci il ne me pose pas de question. Pour le moment. Je prends donc un temps pour réfléchir si je m’arrête là ou non. Je grimace et avoue :
Du moins, je l’espère. Mais je ne compte pas dévoiler toutes mes craintes et encore moins mes problèmes. Et, surtout, actuellement, je ne veux pas quitter mon refuge. Je ne sais juste pas comment le dire autrement sans devoir parler de ce que je vis depuis quelques semaines, sans parler de mon expérience précédente. A voir maintenant s’il va me laisser faire ou… Sincèrement, j’espère vraiment qu’il va laisser couler, même si je n’y crois pas vraiment. Je n’aime pas l’idée d’en parler, surtout ici pendant ce temps de “pause”.
Malheureusement, pas si bien que ça quand je comprends que mes blessures sont sans doute plus sérieuses que je le pensais de prime abord. Je ne veux pas que ça m’empêche de m’entraîner alors que je commence enfin à voir un réel positif dans ce club. Je ne pense pas que je lui avouerais, mais je pense que c’est en grande partie grâce à son concours que j’apprécie un peu plus venir ici, outre le fait que je m’y sente un peu en sécurité.
J’ose un bref regard vers lui en me tournant de sorte à aller boire un coup à ma bouteille d’eau. Son expression me semble plus grave. Je sens les questions arriver. Je vous en supplie, je ne veux pas… !
Une constatation et une proposition. Je cache le soupir de soulagement qui menace de franchir mes lèvres. Dieu merci il ne me pose pas de question. Pour le moment. Je prends donc un temps pour réfléchir si je m’arrête là ou non. Je grimace et avoue :
Je préférerais continuer. Je veux dire, ce n’est rien de bien grave, ça passera vite.
Du moins, je l’espère. Mais je ne compte pas dévoiler toutes mes craintes et encore moins mes problèmes. Et, surtout, actuellement, je ne veux pas quitter mon refuge. Je ne sais juste pas comment le dire autrement sans devoir parler de ce que je vis depuis quelques semaines, sans parler de mon expérience précédente. A voir maintenant s’il va me laisser faire ou… Sincèrement, j’espère vraiment qu’il va laisser couler, même si je n’y crois pas vraiment. Je n’aime pas l’idée d’en parler, surtout ici pendant ce temps de “pause”.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 310■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
« Je préférerais continuer. Je veux dire, ce n’est rien de bien grave, ça passera vite. »
Junko le fixe, son sourire se fane un peu.
Il va falloir négocier sec, pour que l'adolescent s'arrête là. Fierté ou pas, témérité ou pas. Jun marque une pause dans un court silence entre eux.« Je ne pense pas que ça soit une bonne idée, de continuer. »
En tout cas, définitivement pas avec lui. Si Naoya persiste, il s'entraînera seul et pas sans lui l'avoir réprimandé.
Junko se prépare à envoyer ses arguments, conscient que l'adolescent ne va pas accepter sa réponse sans rien faire ou sans rien dire, juste parce qu'il a décidé qu'il irait contre sa volonté.« De un, ça risque d'être contre-productif si tu prends des mauvaises habitudes avec ta raideur. » Pause encore, et léger froncement de sourcils, son regard se fait plus fort. « De deux, tu risques de te faire mal par-dessus tes blessures et là, tu cours à l'arrêt forcé pendant plusieurs jours si ce n'est semaines. »
La menace est lancée, et Junko sait qu'il va y avoir bagarre entre eux. Naoya ne va pas accepter tout ça, du moins, il ne s'y attend pas venant de sa part.
Ça lui fait penser qu'il s'est grillé d'ailleurs, en parlant des blessures de l'adolescent. Il aurait du utiliser le singulier... Bon, de toute façon, c'est fait.
- InvitéInvité
Ne parlons pas des pignoufs
Junko Fushita
Ouch… Je crois que ça ne passe vraiment pas. Du moins, c’est ce que je comprends à son expression. Est-ce qu’il a compris quelque chose malgré que je ne lui ai rien dit ? Je maintiens son regard, espérant pouvoir le convaincre que tout va bien. Même si je prendrais quelques minutes de pause pour ne pas trop forcer non plus.
Mouais… Non, pour lui c’est mort pour continuer aujourd’hui… Ah ! Ça m'agace ! Le pire c’est que je n’arrive pas du tout à le cacher. Tout ça à cause de ces pignoufs !! On devrait leur faire vivre la même chose que ce qu’ils me font endurer au quotidien. je suis persuadé qu’il n’y a que comme ça qu’ils pourront comprendre que leur comportement est mauvais !
J’ai beau ne pas répliquer, je n’en démords pas pour autant. Du moins, au début. Face aux arguments qu’il me sert, je n’ai vraiment pas de raisons de le faire. Puis… Il est au courant. Je ne sais pas à quel point, mais il sait pour “mes” blessures. Un peu malgré moi, quoique ce n’est même pas sûr tant j’ai l’impression d’être viré de mon seul endroit de véritable paix, loin de tout ce qui touche à la scolarité en tant que telle, je me fais glacial en répondant :
Sur ces seuls mots, je me détourne de mon senpai pour aller prendre ma bouteille d’eau et, dans un même mouvement -ce qui ma foi ne se fait pas sans douleur-, je me retire vers les vestiaires. Décidément, ce n’est pas ma journée ! Le pire c’est que je ne suis pas certain d’avoir le courage de sortir des vestiaires tout de suite. Pourrais-je me cacher dans ma chambre ? Rien n’est moins sûr. A la bibliothèque ? Rien ne me dit qu’ils ne seront pas dans les parages non plus. C’est que ces têtes de noeud ne sont pas mauvaises en cours ! Quoi qu’il en soit, je n’ai aucun intérêt à rester là, en kimono. Autant me changer et, en même temps, profiter que je sois seul pour vérifier l’état de mes bleus. Ah… L’infirmerie pourrait être un bonne cachette, non ?
Mouais… Non, pour lui c’est mort pour continuer aujourd’hui… Ah ! Ça m'agace ! Le pire c’est que je n’arrive pas du tout à le cacher. Tout ça à cause de ces pignoufs !! On devrait leur faire vivre la même chose que ce qu’ils me font endurer au quotidien. je suis persuadé qu’il n’y a que comme ça qu’ils pourront comprendre que leur comportement est mauvais !
J’ai beau ne pas répliquer, je n’en démords pas pour autant. Du moins, au début. Face aux arguments qu’il me sert, je n’ai vraiment pas de raisons de le faire. Puis… Il est au courant. Je ne sais pas à quel point, mais il sait pour “mes” blessures. Un peu malgré moi, quoique ce n’est même pas sûr tant j’ai l’impression d’être viré de mon seul endroit de véritable paix, loin de tout ce qui touche à la scolarité en tant que telle, je me fais glacial en répondant :
Très bien..
Sur ces seuls mots, je me détourne de mon senpai pour aller prendre ma bouteille d’eau et, dans un même mouvement -ce qui ma foi ne se fait pas sans douleur-, je me retire vers les vestiaires. Décidément, ce n’est pas ma journée ! Le pire c’est que je ne suis pas certain d’avoir le courage de sortir des vestiaires tout de suite. Pourrais-je me cacher dans ma chambre ? Rien n’est moins sûr. A la bibliothèque ? Rien ne me dit qu’ils ne seront pas dans les parages non plus. C’est que ces têtes de noeud ne sont pas mauvaises en cours ! Quoi qu’il en soit, je n’ai aucun intérêt à rester là, en kimono. Autant me changer et, en même temps, profiter que je sois seul pour vérifier l’état de mes bleus. Ah… L’infirmerie pourrait être un bonne cachette, non ?
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 310■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
D'accord, ce n'est pas une tempête grondante qui le prend mais plutôt un blizzard puissant qui vient tout droit du pôle Nord. Junko en reste interdit, tant il ne s'attendait pas à une réaction si peu explosive.
Et pourtant, il aurait préféré. Quelque part, il sait que c'est bien pire qu'une colère qui s'exprime, qu'une frustration qu'on crache au visage de l'autre, que quelques cris, quelques gestes. Mais Naoya ne fait rien. Rien de plus qu'un :« Très bien.. »
Il fait volte-face et avant que Junko n'est pu trouver quoi que ce soit à faire ou dire, sous le regard froncé de l'étudiant, il s'enfuit dans les vestiaires. Jun' s'est tendu, sous une nervosité grandissante. Lui aussi, finalement trouve la colère propice à cet instant. C'est bien la peine d'être gentil avec lui, tout du long, et de montrer moult patience... Un soupire gonfle son torse et il souffle, avant d'engager le pas sur le même chemin emprunté quelques instants plus tôt par le lycéen.
S'il avait attendu un peu, Jun' aurait pu lui proposer un peu de théorie. Mais non, il n'en fait qu'à sa tête. Dès que quelque chose ne lui plait pas, soit il l'envoie chier royalement soit il part la queue entre les jambes.
Junko est énervement.
Il ouvre un peu trop fort la porte des vestiaires -plus qu'il ne s'y attendait de lui-même en réalité- le visage palpitant, et les sourcils froncés. Son regard se pose directement sur le rouquin alors qu'il marque l'arrêt à l'embrasure de la porte. Junko hésite.
Merde à la fin. Il a envie de lui exploser à la figure lui aussi. Ce petit con commence à lui taper sur les nerfs.
Jun' n'en fait rien. Il relâche la tension d'un soufflement bruyant, ferme les yeux alors qu'il tourne le dos à Naoya en refermant la porte des vestiaires. Calme, calme.
Caaaalme, Jun'.« Tu peux m'expliquer pourquoi t'es parti si vite ? » demande t-il en contenant du mieux possible la pointe d'agacement dans sa voix.
Junko ne préfère pas encore regarder l'ado de peur de lui sauter dessus. Lui aussi, n'est pas un pro lorsqu'il s'agit de contrôler ses émotions.« T'as même pas salué. » rajoute t-il en portant son pouce sur son front, comme à son habitude lorsque quelque chose l'agace.
- InvitéInvité
Ne parlons pas des pignoufs
Junko Fushita
En entendant la porte claquer, je sursaute et me place directement en position défensive. C’était quoi, ça ?! Je découvre alors mon senpai dans l’encadrement de la porte, clairement pas de bonne humeur. Peut-être autant que moi, quand on y regarde de plus près. Je me détends donc un minimum, l’observant tout de même en me doutant qu’il n’est pas venu pour la même raison que moi. Que je suis la raison. Et on ne va certainement pas conter fleurette…
Il ferme la porte et reste le dos tourné alors que je ne le quitte pas du regard. C’est bon, mec, je sais que t’es énervé contre moi. Fais-moi tes reproches, qu’on en finisse. Par contre, j’espère qu’il ne va pas me mettre une rouste parce que je sais que je ne pourrais rien faire contre lui pour mille et une raisons. Bon, d’accord. Au moins trois. Il est plus grand et plus fort que moi et je suis blessé. Je pense que c’est assez déjà pour savoir que je vais m’en sortir perdant.
Déjà, pour le moment, il ne fait pas de geste contre moi. La seule chose que je note c’est son soupir. Il doit être extrêmement remonté. Note à moi-même : la prochaine fois je me tais. Ah non, ça n’aurait pas suffit puisqu’il me demande pourquoi je suis parti. Il ne le devine pas ? Vraiment ? Et voilà un reproche ! Super, j’en avais besoin.
Discrètement, je tente de m’apaiser un tout petit peu malgré que je sois moi-même agacé. C’est mieux pour tenter de lui répondre, même si je sens que ce n’est pas encore ça…
La pire des choses à faire c’est de rester dans un coin et, finalement, ruminer. Surtout pour moi quand je vis un moment difficile. Bref. Maintenant quoi ? Je vais devoir m’excuser pour mon oubli ? Je peux le faire, mais je n’en vois pas l’intérêt puisque je n’ai fait de mal à personne. Je peux toujours me rattraper les prochaines fois, non ? Quant au reste, je me demande ce qu’il va en dire, même si ça m’angoisse un peu.
Il ferme la porte et reste le dos tourné alors que je ne le quitte pas du regard. C’est bon, mec, je sais que t’es énervé contre moi. Fais-moi tes reproches, qu’on en finisse. Par contre, j’espère qu’il ne va pas me mettre une rouste parce que je sais que je ne pourrais rien faire contre lui pour mille et une raisons. Bon, d’accord. Au moins trois. Il est plus grand et plus fort que moi et je suis blessé. Je pense que c’est assez déjà pour savoir que je vais m’en sortir perdant.
Déjà, pour le moment, il ne fait pas de geste contre moi. La seule chose que je note c’est son soupir. Il doit être extrêmement remonté. Note à moi-même : la prochaine fois je me tais. Ah non, ça n’aurait pas suffit puisqu’il me demande pourquoi je suis parti. Il ne le devine pas ? Vraiment ? Et voilà un reproche ! Super, j’en avais besoin.
Discrètement, je tente de m’apaiser un tout petit peu malgré que je sois moi-même agacé. C’est mieux pour tenter de lui répondre, même si je sens que ce n’est pas encore ça…
J’y ai pas pensé. Par contre, si je suis parti, c’est parce que je n’allais pas rester les bras ballants à vous regarder vous entraîner alors que je ne le peux pas, puisque je sais que tu as raison. Je déteste rester sans rien faire.
La pire des choses à faire c’est de rester dans un coin et, finalement, ruminer. Surtout pour moi quand je vis un moment difficile. Bref. Maintenant quoi ? Je vais devoir m’excuser pour mon oubli ? Je peux le faire, mais je n’en vois pas l’intérêt puisque je n’ai fait de mal à personne. Je peux toujours me rattraper les prochaines fois, non ? Quant au reste, je me demande ce qu’il va en dire, même si ça m’angoisse un peu.
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 310■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
« J’y ai pas pensé. Par contre, si je suis parti, c’est parce que je n’allais pas rester les bras ballants à vous regarder vous entraîner alors que je ne le peux pas, puisque je sais que tu as raison. Je déteste rester sans rien faire. »
Pas pensé, hein. Quelle blague ! Junko serre le poing contre la porte. Le reste des explications de Naoya tient surtout de la mauvaise foi à ses yeux. Il se retourne, chaud comme un volcan sur le point d'exploser à l'intérieur, froid comme la Russie en plein hiver à l'extérieur.« Et tu t'es pas dit que y'a autre chose à faire que frapper au karaté ? » lâche t-il avec un agacement égal à celui de l'adolescent. S'il sait montrer les dents et les claquer dans le vide, Junko lui aussi en est capable et bien plus fort.« Bah non, hein. Ça t'a pas traversé l'esprit. » Ouf, c'est peut-être un peu trop Jun'. « C'est plus facile de s'enfuir que de demander, c'est ça ? » Doucement, Jun, doucement. « T'as l'habitude apparemment. »
Yah... C'est pas doux du tout et à mesure qu'il parle, son ton devient plus froid, sec et cassant. Naoya est si frustrant. Il a pourtant été gentil, sympathique et avenant depuis leur rencontre. Qu'est-ce qu'il lui faut pour comprendre ça ? Qu'est-ce qu'il lui faut de plus pour arrêter son cinéma ? Junko secoue la tête de gauche à droite, ses yeux maintenant plantés dans ceux de l'ado. Il a même jusqu'à été lui demander des nouvelles pour le séisme, alors qu'ils se connaissent à peine.
Il lui faut quoi de plus ?« C'est quoi ton putain de problème ? » Non, Jun. Mauvaise idée. « C'est quoi le plan ? Envoyer chier tout le monde et rester dans ton coin pour ensuite te plaindre de la solitude ? C'est ça l'idée ? » Aïe, aïe, aïe. C'est la colère qui parle. « Si c'est ça, c'est complètement stupide et idiot. Vraiment. Et si tu croyais vraiment que je vois pas ton petit jeu, tu te mets le doigt dans l'oeil mais profond ! » Là, il ne rigole plus du tout Junko. Fini le sourire amusé et doux. Lui aussi, il sait mordre. « Tu vas me dire ce qu'il se passe maintenant. »
De toute façon, il est devant la porte.
Naoya ne peut pas s'enfuir et il est coincé avec lui.
Tant pis pour la douceur. Il l'a bien cherché aussi.
- InvitéInvité
Ne parlons pas des pignoufs
Junko Fushita
Ok. On n’aura pas une conversation calme, il faut croire… Je n’ai plus qu’à prier pour qu’il n’en vienne pas aux poings. Et je pense que ce n’est pas gagné alors qu’il se tourne dans ma direction. j’ai l’impression qu’il va m’en mettre plein la gueule alors que, au final, de base je ne me rappelle pas lui avoir demandé quoi que ce soit. De mémoire, c’est lui qui est venu me trouver et qui s’est mis en tête de m’aider, de creuser.
Autre chose à faire que frapper ? Je suis venu dans ce club pour ça, pour frapper. Puis, je dois avouer que je ne me suis pas totalement renseigné sur la question non plus. D’accord, c’est ma faute. Pourtant, je ne vois pas vraiment quoi répondre à ça pour le moment. Puis, autant qu’il vide son sac une bonne fois pour toute histoire que ça ne devienne pas un combat de chiens.
Super ! J’ai le droit à un supplément de condescendance ! J’en avais besoin, tiens… Mes sourcils se froncent alors que je ne détourne pas le regard. Ne pas exploser maintenant… Il n’a pas fini… Juste un peu de patience…
Mon putain de problème ? Il est sérieux là ? Il veut que je me confie à lui alors que je n’en ai pas dit la moitié à ma meilleure amie ?! Bon, je sais qu’elle me harcélerait pour leur casser les dents et je ne veux pas de ça. Autant la préserver un minimum. Mais, lui, je le connais à peine ! Je ne vais pas me confier à un inconnu quand même ! Et qu’est-ce qu’il ferait de plus ?! Que je sache, je ne me suis jamais plaint de ma solitude. Quand me suis-je plaint exactement ? Il va falloir qu’il me le dise, parce que, franchement, je n’en ai pas le moindre souvenir ! Attends une seconde… Un jeu ? Il croit que pour moi c’est un jeu ?! Putain !! J’ai envie de lui mettre mon poing dans la… !!
J’ai les dents serré, la mâchoire crispée et, surtout, mon regard est plus venimeux que je ne le lui ai jamais montré. Je ne suis même plus sûr du ton que j’emploi alors que je lui réponds sans réfléchir plus :
Rien ne me dit qu’il pense la même chose et je regrette mes paroles dès qu’elles sont prononcées. Je décide donc de me taire bien que je continue à le fusiller du regard. J’en ai vraiment assez de tout ça. De subir les critiques mal placées, les accusations qui n’ont pas lieu d’être, de vivre dans la peur du prochain coup que je recevrais ou de la prochaine crasse qu’on voudra me faire. J’en ai vraiment marre !! J’ai vraiment tout fait pour ne pas causer de problème, mais il semblerait que ma simple présence suffise à foutre la merde !
Autre chose à faire que frapper ? Je suis venu dans ce club pour ça, pour frapper. Puis, je dois avouer que je ne me suis pas totalement renseigné sur la question non plus. D’accord, c’est ma faute. Pourtant, je ne vois pas vraiment quoi répondre à ça pour le moment. Puis, autant qu’il vide son sac une bonne fois pour toute histoire que ça ne devienne pas un combat de chiens.
Super ! J’ai le droit à un supplément de condescendance ! J’en avais besoin, tiens… Mes sourcils se froncent alors que je ne détourne pas le regard. Ne pas exploser maintenant… Il n’a pas fini… Juste un peu de patience…
Mon putain de problème ? Il est sérieux là ? Il veut que je me confie à lui alors que je n’en ai pas dit la moitié à ma meilleure amie ?! Bon, je sais qu’elle me harcélerait pour leur casser les dents et je ne veux pas de ça. Autant la préserver un minimum. Mais, lui, je le connais à peine ! Je ne vais pas me confier à un inconnu quand même ! Et qu’est-ce qu’il ferait de plus ?! Que je sache, je ne me suis jamais plaint de ma solitude. Quand me suis-je plaint exactement ? Il va falloir qu’il me le dise, parce que, franchement, je n’en ai pas le moindre souvenir ! Attends une seconde… Un jeu ? Il croit que pour moi c’est un jeu ?! Putain !! J’ai envie de lui mettre mon poing dans la… !!
J’ai les dents serré, la mâchoire crispée et, surtout, mon regard est plus venimeux que je ne le lui ai jamais montré. Je ne suis même plus sûr du ton que j’emploi alors que je lui réponds sans réfléchir plus :
T’es sérieux là… ? Je n’ai jamais rien demandé à personne depuis des années et ne m’en suis jamais plaint. A quel moment je me suis plaint exactement ?! Et même si je venais à te dire ce que j’ai, qu’est-ce que tu ferais de plus ?! Tu en parlerais à la CPE ou à la direction ? C’est déjà fait ! Tu lancerais une enquête ? Elle est en cours ! En attendant, je dois juste supporter même si c’est long même si je me dis que c’est toujours mieux que de me faire envoyer chier même par les profs qui pensent que parce que je suis français je suis forcément en tort. Après tout, les étrangers ne sont juste que des putains de fauteurs de trouble !! Et qu’ils s’en foutent royalement que je suis né au Japon !! Quoi ?! Toi aussi tu vas penser la même chose qu’eux ?! Si c’est le cas, tu ne vaux pas mieux !!
Rien ne me dit qu’il pense la même chose et je regrette mes paroles dès qu’elles sont prononcées. Je décide donc de me taire bien que je continue à le fusiller du regard. J’en ai vraiment assez de tout ça. De subir les critiques mal placées, les accusations qui n’ont pas lieu d’être, de vivre dans la peur du prochain coup que je recevrais ou de la prochaine crasse qu’on voudra me faire. J’en ai vraiment marre !! J’ai vraiment tout fait pour ne pas causer de problème, mais il semblerait que ma simple présence suffise à foutre la merde !
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 310■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
Ça y est, ça se décoince. De mur froid, il passe lui aussi à l'offensive. Junko le lit dans ses yeux, cet énervement contenu qui commence à s'échapper dans un flot de paroles. Le ton employé est agressif, il lui crache tout à la figure comme si Jun' est responsable de tout ça. Tout ça quoi en plus ?« T’es sérieux là… ? Je n’ai jamais rien demandé à personne depuis des années et ne m’en suis jamais plaint. A quel moment je me suis plaint exactement ?! Et même si je venais à te dire ce que j’ai, qu’est-ce que tu ferais de plus ?! Tu en parlerais à la CPE ou à la direction ? C’est déjà fait ! Tu lancerais une enquête ? Elle est en cours ! En attendant, je dois juste supporter même si c’est long même si je me dis que c’est toujours mieux que de me faire envoyer chier même par les profs qui pensent que parce que je suis français je suis forcément en tort. Après tout, les étrangers ne sont juste que des putains de fauteurs de trouble !! Et qu’ils s’en foutent royalement que je suis né au Japon !! Quoi ?! Toi aussi tu vas penser la même chose qu’eux ?! Si c’est le cas, tu ne vaux pas mieux !! »
Mais de quoi il lui parle là ?
Junko n'a clairement pas tout compris et il est encore bien trop énervé pour trier les informations. Il a juste l'impression que Naoya veut noyer le poisson ou qu'il est passé à côté de quelque chose d'important. Il a un geste d'énervement.« Mais de quoi tu parles ? Quelle enquête ? » Un sourcil relevé, l'autre toujours froncé. Peu importe. « Et je m'en fous que tu sois pas japonais... Qu'est-ce que ça me passe au-dessus, mais si loin si haut ! » Junko bouillonne. Ça fait longtemps qu'il ne s'est pas énervé lui aussi, et peut-être bien que Naoya prend aussi pour ça. « Je suis moi-même hāfu et je t'en fais pas tout un plat ! »
Et bon dieu ce qu'il avait pris à la maternelle, alors qu'il dépassait déjà tout le monde d'une tête. Mais Junko les avait tous fait taire.
Naoya par contre... Il y comprend rien le Jun'.« Et c'est peut-être ça ton problème ! » Allez, on continue, deuxième round. « Tu veux tout faire tout seul mais t'y arrives pas parce que tu peux pas TOUT FAIRE TOUT SEUL. » Junko est monté d'un ton, il se voit lui-même en Naoya. Ça ne lui plait pas. Un soupire finit par sortir de sa bouche et il se détend un peu. « Je le sais parce que moi aussi je.. Moi aussi je demande jamais rien à personne. »
Ça sort comme un cheveux sur la soupe. Il ne sait pas trop pourquoi, mais il a ce besoin de lui faire comprendre qu'ils sont pareils.
Ils sont exactement pareils. Sauf que Junko parle avec ses poings et que la nature l'a gâtée d'un physique avantageux pour se défendre. Il a construit autour de lui une armure de piques et sort avec plaisir le poing américain lorsqu'on l'agresse trop. Logiquement, ça intimide. Naoya lui, il n'a rien.
Mais ils sont pareils : même colère, même frustration, même égo. Même fierté mal placée, même besoin de tout régler par eux-mêmes et de ne jamais se montrer vulnérables. Même malaise lorsqu'on les met au pied du mur, lorsqu'on les force à se mettre à nu.
Junko se voit en Naoya, plus qu'il ne le voudrait.
Il se frotte l'arrière du crâne, la tension est redescendue de son côté. Il se sent mal, de s'être emporté contre lui, finalement.« Désolé, j'aurais pas du crier. »
S'excuser aussi, ça fait partie des choses qu'il a du mal à faire. Mais là, devant son reflet, il ne voit pas d'autres solutions que de sortir les mots qu'il aurait voulu entendre à l'âge de Naoya.
Junko lève son regard sur lui, plus doux à présent.« Dis rien si t'en as pas envie. » C'est Jun' lui même qui redresse les barrières de l'intimité de l'adolescent, en signe de paix. « Je vais te laisser. »
Junko fait volte-face, et pose la main sur la poignée de la porte dans l'intention de retourner sur le tatami et laisser l'adolescent tout seul.
- InvitéInvité
Ne parlons pas des pignoufs
Junko Fushita
De quoi je parle ? Vraiment ? Alors qu’il a vu mes blessures et qu’il me demandait quel est mon problème ? Aurais-je mal compris un truc dans ce qu’il m’a dit ? Je lui offre un peu plus mon attention afin que cela ne se produise plus si jamais c’est le cas. Pour autant, si ce n’est pas de ça dont il parlait, je ne compte pas m’attarder dessus non plus. Si je peux éviter d’en parler à plus de personnes, alors autant me taire. Sans compter que je ne suis pas certain qu’il puisse me comprendre…
Dans une certaine mesure, à côté de ça, je me sens un peu soulagé qu’ils ne tienne pas compte de mes origines. Je n’aurais pas deviné qu’il n’est pas non plus entièrement japonais, même si sa taille aurait pu être un bon indicateur. Après tout, il aurait pu tenir ça d’un ancêtre mais que ses deux parents étaient japonais. Je n’en sais rien et je ne tiens pas spécialement à creuser alors que je ne veux pas qu’on le fasse avec moi. D’un autre côté, cela me donne une raison de plus pour me sentir idiot de m’être méfié de lui. Jusqu’à présent, malgré son énervement et qu’on se parle… non, qu’on se crie dessus, il n’a rien fait qui puisse me faire penser qu’il pourrait me frapper. D’autant plus qu’il semble vouloir mon bien… Il me fait penser à ma meilleure amie dans sa manière de vouloir me tirer les vers du nez, mais à moi dans ses réactions. Par contre, comment devrais-je réagir si c’est ce qui me pose problème ? Et même si c’est le cas, ai-je vraiment insisté dessus durant tout le temps qu’on a passé ensemble ? Je me rappelle avoir été sur la défensive, mais pas de m’être plaint avant maintenant…
Mon problème serait que je veux tout faire tout seul. … S’il savait… Il n’est pas le premier à me le reprocher et depuis le début de l’année j’ai même demandé de l’aide. Sauf que, encore une fois, mon problème est au statu quo jusqu’à la fin de l’enquête. Quoiqu’il ait tendance à empirer ces derniers temps…
Mes poings se ferment aussi fortement que mes dents se serrent. Je ne le lâche pas du regard et, encore une fois, je refuse de le couper. Je sens comme une envie de pleurer monter, mais il est hors de question que je me montre dans cet état. Pas dans cette situation. Pas alors que je m’engueule avec quelqu’un. Mais je sais déjà ce qu’il est en train de me dire. Je doute que j’en viendrais à vouloir tout faire seul si je n’avais aucune considération pour les autres qui ne pourraient pas faire le poids et qu’on ne m’avait pas déjà brisé ma confiance en l’autorité de l’administration pour faire face à ce genre de problème. Ou ma confiance en ces gens qui voient les étrangers comme un problème. Il ne le voit pas comme ça, mais tout est lié… malheureusement. Je préférerais largement devoir m’excuser pour avoir vu le problème sous un mauvais angle et d’avoir mal réagi à cause de ça. Actuellement, tout me prouve que rien de tout ça n’est de ma faute, hormis ma réaction d’aujourd’hui.
Je ne me doutais pas du tout qu’on puisse se ressembler à ce point. D’un autre côté, qu’il me l’avoue me fait croire qu’il puisse comprendre la manière dont je me sens. Après tout, s’il veut tout faire seul lui aussi c’est qu’il doit y avoir une raison derrière… Pourtant, je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il s’excuse alors qu’il passe une main derrière sa tête. Mes poings se relâchent en conséquence. Mon expression, elle, a beau ne plus être aussi dure, elle reste grave. Et alors qu’il est sur le point de partir en me donnant le choix de me taire, je prends la parole gravement mais loin de l’énervement que j’ai pu montrer jusque-là. Je crois que je laisse un peu tomber le masque, bien que ça n’ait pas été prévu…
Il me demande quel est mon problème et me laisse le choix de parler… Je préfère qu’il sache pourquoi je ne le fais pas. Je doute qu’il ne puisse pas se défendre, pour autant je doute qu’il puisse faire quoi que ce soit de plus. Sans compter que je ne peux pas lui demander de m’accompagner dans les couloirs à chaque intercours ou tous les soirs ! On n’étudie pas dans le même bâtiment et il a sans doute d’autres chats à fouetter que de me materner…
Dans une certaine mesure, à côté de ça, je me sens un peu soulagé qu’ils ne tienne pas compte de mes origines. Je n’aurais pas deviné qu’il n’est pas non plus entièrement japonais, même si sa taille aurait pu être un bon indicateur. Après tout, il aurait pu tenir ça d’un ancêtre mais que ses deux parents étaient japonais. Je n’en sais rien et je ne tiens pas spécialement à creuser alors que je ne veux pas qu’on le fasse avec moi. D’un autre côté, cela me donne une raison de plus pour me sentir idiot de m’être méfié de lui. Jusqu’à présent, malgré son énervement et qu’on se parle… non, qu’on se crie dessus, il n’a rien fait qui puisse me faire penser qu’il pourrait me frapper. D’autant plus qu’il semble vouloir mon bien… Il me fait penser à ma meilleure amie dans sa manière de vouloir me tirer les vers du nez, mais à moi dans ses réactions. Par contre, comment devrais-je réagir si c’est ce qui me pose problème ? Et même si c’est le cas, ai-je vraiment insisté dessus durant tout le temps qu’on a passé ensemble ? Je me rappelle avoir été sur la défensive, mais pas de m’être plaint avant maintenant…
Mon problème serait que je veux tout faire tout seul. … S’il savait… Il n’est pas le premier à me le reprocher et depuis le début de l’année j’ai même demandé de l’aide. Sauf que, encore une fois, mon problème est au statu quo jusqu’à la fin de l’enquête. Quoiqu’il ait tendance à empirer ces derniers temps…
Mes poings se ferment aussi fortement que mes dents se serrent. Je ne le lâche pas du regard et, encore une fois, je refuse de le couper. Je sens comme une envie de pleurer monter, mais il est hors de question que je me montre dans cet état. Pas dans cette situation. Pas alors que je m’engueule avec quelqu’un. Mais je sais déjà ce qu’il est en train de me dire. Je doute que j’en viendrais à vouloir tout faire seul si je n’avais aucune considération pour les autres qui ne pourraient pas faire le poids et qu’on ne m’avait pas déjà brisé ma confiance en l’autorité de l’administration pour faire face à ce genre de problème. Ou ma confiance en ces gens qui voient les étrangers comme un problème. Il ne le voit pas comme ça, mais tout est lié… malheureusement. Je préférerais largement devoir m’excuser pour avoir vu le problème sous un mauvais angle et d’avoir mal réagi à cause de ça. Actuellement, tout me prouve que rien de tout ça n’est de ma faute, hormis ma réaction d’aujourd’hui.
Je ne me doutais pas du tout qu’on puisse se ressembler à ce point. D’un autre côté, qu’il me l’avoue me fait croire qu’il puisse comprendre la manière dont je me sens. Après tout, s’il veut tout faire seul lui aussi c’est qu’il doit y avoir une raison derrière… Pourtant, je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il s’excuse alors qu’il passe une main derrière sa tête. Mes poings se relâchent en conséquence. Mon expression, elle, a beau ne plus être aussi dure, elle reste grave. Et alors qu’il est sur le point de partir en me donnant le choix de me taire, je prends la parole gravement mais loin de l’énervement que j’ai pu montrer jusque-là. Je crois que je laisse un peu tomber le masque, bien que ça n’ait pas été prévu…
Moi aussi… je suis désolé. Mais sache que si je ne dis rien, ce n’est pas que par fierté. … Comme je l’ai dit, tu ne pourrais rien y faire de plus. Tout comme ma meilleure amie ou la psy scolaire. Tant que l’administration fait son enquête, je dois juste endurer, même si c’est compliqué…
Il me demande quel est mon problème et me laisse le choix de parler… Je préfère qu’il sache pourquoi je ne le fais pas. Je doute qu’il ne puisse pas se défendre, pour autant je doute qu’il puisse faire quoi que ce soit de plus. Sans compter que je ne peux pas lui demander de m’accompagner dans les couloirs à chaque intercours ou tous les soirs ! On n’étudie pas dans le même bâtiment et il a sans doute d’autres chats à fouetter que de me materner…
- Junko FushitaA l'université ; 3è année■ Age : 28■ Messages : 310■ Inscrit le : 03/12/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 23 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-107
❖ Arrivé(e) en : Fin Juin 2018
« Moi aussi… je suis désolé. Mais sache que si je ne dis rien, ce n’est pas que par fierté. … Comme je l’ai dit, tu ne pourrais rien y faire de plus. Tout comme ma meilleure amie ou la psy scolaire. Tant que l’administration fait son enquête, je dois juste endurer, même si c’est compliqué… »
Les épaules de Junko se relâchent, et son expression face à la porte affiche une désolation sincère. Il relève les yeux de la poignée qu’il tient toujours dans sa main. Tout se bouscule dans son crâne et il regrette amèrement de s’être emporté contre l’adolescent. Jun’ ne sait plus s’il doit partir ou rester. Est-ce qu’à travers ses mots, Naoya essaye de lui demander de ne pas ouvrir la porte ? Il ne sait pas, ce serait tellement plus simple s’il pouvait lui exprimer sa pensée sans contrainte.
Junko fronce les sourcils et ferme les yeux. Le silence se fait entre eux deux, accueillant les paroles de l’adolescent avec toute la gravité nécessaire. Jun’ prend la mesure des révélations de Naoya. Il ne pensait pas que c’était si grave, et il fait rapidement le lien avec les hématomes vus sur le corps de l’ado la semaine dernière.
Une enquête, l’administration, la psychologue, les coups. Junko n’est pas stupide.
Une résignation froide s’est installée sur son visage alors qu’il ouvre les yeux sur la poignée. Tout ça… Il ne l’accepte pas.« Je peux t’aider. »
Laisse-moi t’aider. Laisse-moi m’aider.
Junko sait. Il connaît la solution et elle est si simple mais pas moins brutale. L’administration, le système, plus encore la société… Personne ne sera jamais là pour régler le problème. Ce genre de choses, ça se régle personnellement. Il faut monter au front. Il faut le faire soi-même. Il faut tout faire soi-même.
Comme se tirer de la rue. Se tirer d’un foyer malsain. Se tirer d’une classe sociale dans laquelle on est embourbé. Se tirer d’une destinée merdique. Il faut tout faire soi-même, avec ses propres moyens.
Mais Naoya n’est pas prêt à accepter son aide. Il n’a, d’après ses mots, même pas accepté celle de sa meilleure amie, quoique Junko doute qu’elle puisse y faire quelque chose toute seule. Il laisse tomber sa tête vers l’arrière, soupire.« Je vais te laisser, là. » Juste respirer, juste avaler tout ça. Procéder à tout ça. A ce qu’il en est d’eux. « Mais je veux que tu m’envoies un message quand ça ne va pas. » Il ne le fera pas, c’est sûr. « Je viendrai. » Pause, court silence. « Je viens te chercher mercredi après tes cours. »
Junko ouvre la porte. Il a besoin de prendre l’air, à son tour, l’esprit brouillé par une colère sourde qui n’est même pas la sienne, par une douleur qui irradie de l’adolescent. Comment a t-il fait pour passer à côté de ça ?
Le brun sort et referme derrière lui.
- InvitéInvité
Ne parlons pas des pignoufs
Junko Fushita
Le silence qui s’installe ne me met pas à l’aise. Mais pas du tout. Un peu comme si j’attendais que tombe une sentence. En soi, vu la dispute que nous venons d’avoir, n’est-ce pas le cas ? Je me pose silencieusement et continuellement cette question jusqu’à ce que j’entende à nouveau la voix de mon senpai. Ce dernier m’assure pouvoir me venir en aide. De quelle manière ? Celle que voulait employer ma meilleure amie ? Non. Impossible. Ça n'a jamais été une solution par le passé, je ne pense pas que ça le sera à l’avenir non plus. Puis, à vrai dire, si quelqu’un devrait leur donner des pains, ce devrait être moi. Après tout, c’est moi la victime dans toute cette histoire !
J’aimerais lui demander la manière dont il souhaite m’aider, histoire de ne pas accepter ou refuser sans savoir. Toutefois, le temps que je trouve les mots, que je les pèse, avant de les poser, mon aîné est déjà en train de me laisser. Il me demande seulement de lui envoyer un message quand je vais mal afin qu’il puisse venir à mon secours. D’une petite voix, je lui réponds :
Je ne suis pas sûr qu’il m’ait entendu, par mon intonation et le fait qu’il soit parti assez rapidement. Je soupire dès que la porte se ferme derrière lui et m'assois sur un banc. Je passe alors bien une dizaine de minutes à sécher mes larmes silencieuses avant de me changer, pliant précautionneusement mon kimono. Je découvre alors le bleu qu’ils m’ont fait et je décide d’aller à l’infirmerie avant de rejoindre le dortoir. Je ne peux pas rester comme ça. Puis, je sais quoi répondre si on me pose des questions. J’espère que cela accélérera les choses, sans quoi je finirais bien par lâcher une Kazane sauvage accompagnée de mon senpai pour leur donner une leçon. Evidemment, je compte bien m’en mêler aussi si on en arrive là. Dire que j’aurais tout fait pour calmer les choses… Ca n’aurait finalement servi à rien si j’en viens à penser de cette manière. J’ai vraiment besoin de penser à autre chose… Comme au prochain entraînement, mercredi, en espérant que je sois plus en forme à ce moment-là.
J’aimerais lui demander la manière dont il souhaite m’aider, histoire de ne pas accepter ou refuser sans savoir. Toutefois, le temps que je trouve les mots, que je les pèse, avant de les poser, mon aîné est déjà en train de me laisser. Il me demande seulement de lui envoyer un message quand je vais mal afin qu’il puisse venir à mon secours. D’une petite voix, je lui réponds :
Merci…
Je ne suis pas sûr qu’il m’ait entendu, par mon intonation et le fait qu’il soit parti assez rapidement. Je soupire dès que la porte se ferme derrière lui et m'assois sur un banc. Je passe alors bien une dizaine de minutes à sécher mes larmes silencieuses avant de me changer, pliant précautionneusement mon kimono. Je découvre alors le bleu qu’ils m’ont fait et je décide d’aller à l’infirmerie avant de rejoindre le dortoir. Je ne peux pas rester comme ça. Puis, je sais quoi répondre si on me pose des questions. J’espère que cela accélérera les choses, sans quoi je finirais bien par lâcher une Kazane sauvage accompagnée de mon senpai pour leur donner une leçon. Evidemment, je compte bien m’en mêler aussi si on en arrive là. Dire que j’aurais tout fait pour calmer les choses… Ca n’aurait finalement servi à rien si j’en viens à penser de cette manière. J’ai vraiment besoin de penser à autre chose… Comme au prochain entraînement, mercredi, en espérant que je sois plus en forme à ce moment-là.
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