- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
4Juillet 2018
J’avoue ne pas comprendre parfois pourquoi certaines choses arrivent. Un peu comme tout le monde au fond, parfois on ne contrôle pas le bateau et on est forcé de dériver au gré du vent malgré les vagues. Autant j’étais surpris sur le moment, autant je n’avais pas non plus cherché à comprendre lorsqu’un surveillant m’a annoncé que j’avais rendez-vous avec le psy du campus aujourd’hui.
Entre deux cours donc, je devrais me rendre à son bureau sans qu’on ne m’explique pourquoi. Une décision prise avec mes parents visiblement, ou plutôt par mes parents ? Je n’avais clairement pas songé à cette possibilité sur le moment. On m’avait de toute façon donné le choix de refuser, mais n’ayant pas grand-chose de prévu, autant en profiter pour me faire un avis de ce qu’était une séance de psy.
Car c’était bien la première fois que j’y avais droit, autant ne pas mourir idiot, non ? Évidemment, on m’en parla en cours par la suite lorsque j’annonçais la nouvelle à certains camarades avec lesquels je ne m’entendais pas trop mal. Rapidement, cela partit dans la déconne et dans le découpage de cerveau pour voir ce qu’il y avait dedans… Peut-être n’aurais-je pas dû demander ce qu’était un psy après réflexion ?
Parce que, on rigole, on rigole… Je m’étais rapidement trouvé sur une chaise en train d’attendre que la porte s’ouvre et ce genre de pensée ne m’aidait pas franchement à ne pas rentrer dans la pièce sans pouffer de rire. Peur ? Non, jamais de la vie, mais curieux, oui un peu. De toute façon, je n’allais pas tarder à m’en faire un avis très vite et potentiellement savoir pourquoi on m’avait donné un tel rendez-vous.
Très rapidement, la possibilité d’une confusion sonna dans mon esprit. Ils s’étaient peut-être trompés de personne ? Possible… quoi que le surveillant avait clairement dit mon nom et un nom pareil… dur d’en trouver un second identique. Non, c’était clairement autre chose, mais déjà la porte s’ouvrait et on m’appelait, coupant court à toute autre réflexion.
J’entrais dans le bureau, observant les lieux. Non, je n’avais pas fait un classique repérage des lieux pour voir s’il n’y avait pas de scie à cerveau ou que sais-je d’autre. Je n’étais pas idiot après tout ! Puis soyons honnête, si un psy devait vraiment un jour en arriver là, il ne laisserait pas bêtement ses outils à vue. On parle bien d’une personne intelligente, non ? De toute façon, n’importe qui se dirait aussi « Il est en filière sport ! Donc ce n’est pas franchement les cerveaux les plus développés qu’on puisse trouver ! ». Enfin, comparé à ceux de science ou littérature, Je crois ?
-Bonjour.
Dis-je sur un ton enjoué et souriant. Autant faire en sorte que cela ne soit pas une corvée pour tous les deux. J’observais la dame, droit dans les yeux au travers de mes lunettes et m’inclinait poliment comme on m’avait sagement appris à le faire puis je me présentais sur le même ton, gaffant en cours de route car j’ai maladroitement cru qu’elle était la secrétaire ou un truc du genre.
- Je m’appelle Junichi Yasuhisa, ne vous en faites pas si vous n’arrivez pas à le dire la première fois. Donc euh… Ça se passe comment avec le psy ? Non parce que j’ai bien capté qu’il ne faut pas prendre le terme « Voir ce qu’il y a dans ma tête » au pied de la lettre, mais…
Je tâchais de réfléchir à ce que je pourrais dire et surtout ce que je ne devais pas dire. C’est bizarre, je pensais que le psy serait un homme plus âgé, genre 50 ans et je me trouvais face à une femme qui semblait beaucoup plus jeune... et qui n'était pas un homme donc ? Avais-je mal compris ? Peut-être aurait-il été plus sage de se renseigner avant !
- Je n’ai jamais vu de psycho-machin-truc de ma vie donc forcément, je ne sais pas comment ça se passe en fait. D’ailleurs, où est-il ?
Quel cliché !
J’avoue ne pas comprendre parfois pourquoi certaines choses arrivent. Un peu comme tout le monde au fond, parfois on ne contrôle pas le bateau et on est forcé de dériver au gré du vent malgré les vagues. Autant j’étais surpris sur le moment, autant je n’avais pas non plus cherché à comprendre lorsqu’un surveillant m’a annoncé que j’avais rendez-vous avec le psy du campus aujourd’hui.
Entre deux cours donc, je devrais me rendre à son bureau sans qu’on ne m’explique pourquoi. Une décision prise avec mes parents visiblement, ou plutôt par mes parents ? Je n’avais clairement pas songé à cette possibilité sur le moment. On m’avait de toute façon donné le choix de refuser, mais n’ayant pas grand-chose de prévu, autant en profiter pour me faire un avis de ce qu’était une séance de psy.
Car c’était bien la première fois que j’y avais droit, autant ne pas mourir idiot, non ? Évidemment, on m’en parla en cours par la suite lorsque j’annonçais la nouvelle à certains camarades avec lesquels je ne m’entendais pas trop mal. Rapidement, cela partit dans la déconne et dans le découpage de cerveau pour voir ce qu’il y avait dedans… Peut-être n’aurais-je pas dû demander ce qu’était un psy après réflexion ?
Parce que, on rigole, on rigole… Je m’étais rapidement trouvé sur une chaise en train d’attendre que la porte s’ouvre et ce genre de pensée ne m’aidait pas franchement à ne pas rentrer dans la pièce sans pouffer de rire. Peur ? Non, jamais de la vie, mais curieux, oui un peu. De toute façon, je n’allais pas tarder à m’en faire un avis très vite et potentiellement savoir pourquoi on m’avait donné un tel rendez-vous.
Très rapidement, la possibilité d’une confusion sonna dans mon esprit. Ils s’étaient peut-être trompés de personne ? Possible… quoi que le surveillant avait clairement dit mon nom et un nom pareil… dur d’en trouver un second identique. Non, c’était clairement autre chose, mais déjà la porte s’ouvrait et on m’appelait, coupant court à toute autre réflexion.
J’entrais dans le bureau, observant les lieux. Non, je n’avais pas fait un classique repérage des lieux pour voir s’il n’y avait pas de scie à cerveau ou que sais-je d’autre. Je n’étais pas idiot après tout ! Puis soyons honnête, si un psy devait vraiment un jour en arriver là, il ne laisserait pas bêtement ses outils à vue. On parle bien d’une personne intelligente, non ? De toute façon, n’importe qui se dirait aussi « Il est en filière sport ! Donc ce n’est pas franchement les cerveaux les plus développés qu’on puisse trouver ! ». Enfin, comparé à ceux de science ou littérature, Je crois ?
-Bonjour.
Dis-je sur un ton enjoué et souriant. Autant faire en sorte que cela ne soit pas une corvée pour tous les deux. J’observais la dame, droit dans les yeux au travers de mes lunettes et m’inclinait poliment comme on m’avait sagement appris à le faire puis je me présentais sur le même ton, gaffant en cours de route car j’ai maladroitement cru qu’elle était la secrétaire ou un truc du genre.
- Je m’appelle Junichi Yasuhisa, ne vous en faites pas si vous n’arrivez pas à le dire la première fois. Donc euh… Ça se passe comment avec le psy ? Non parce que j’ai bien capté qu’il ne faut pas prendre le terme « Voir ce qu’il y a dans ma tête » au pied de la lettre, mais…
Je tâchais de réfléchir à ce que je pourrais dire et surtout ce que je ne devais pas dire. C’est bizarre, je pensais que le psy serait un homme plus âgé, genre 50 ans et je me trouvais face à une femme qui semblait beaucoup plus jeune... et qui n'était pas un homme donc ? Avais-je mal compris ? Peut-être aurait-il été plus sage de se renseigner avant !
- Je n’ai jamais vu de psycho-machin-truc de ma vie donc forcément, je ne sais pas comment ça se passe en fait. D’ailleurs, où est-il ?
Quel cliché !
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 29■ Messages : 730■ Inscrit le : 13/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
Psy-canalise
04 juillet 2018 || Ft. Junichi
04 juillet 2018 || Ft. Junichi
La psychologue était dans son bureau en train de rédiger quelques dossiers durant sa pause matinale. Un thé vert posé sur le coin de sa table qui infusait tranquillement. La jeune femme était concentrée dans ses dossiers et surtout à les mettre à jour petit à petit pour ne pas être débordée. C'était quelque chose de primordial pour son esprit de savoir qu'elle était à jour et que rien, ni aucun papier ne trainait sur son bureau.
Depuis plusieurs mois, elle était intégrée à l'établissement de KHS et elle s'y sentait bien. La japonaise aimait ce qu'elle faisait malgré son manque de tact qui pouvait survenir à des moments pas forcément correct. Elle ne le faisait pas exprès non plus, elle veut seulement bien faire auprès des autres mais son manque d'habitude à être entouré socialement par des gens n'aide en rien.
Un rendez-vous au nom de Junichi était programmé. La jeune femme lisait attentivement les quelques informations qu'elle avait en main pour débuter une séance avant que l'étudiant débarque dans son office. Son thé une fois infusé, la psychologue vint à le porter à ses lèvres pour en boire quelques gorgées tout en ayant le regard ciblé sur son écran de planning de la journée.
Quelques minutes après, l'heure de la pause était terminée et pas loupé. Un homme à lunettes, plutôt jeune et élancé venait à arriver dans son bureau. D'habitude, ils attendent dans la salle d'attente mais vu que sa porte était ouverte cela pouvait faire penser que c'était open bar. La psychologue vint à regarder l'étudiant attentivement et affichant un petit sourire en écoutant sa phrase de présentation.
L'homme n'avait pas l'air d'être un perturbateur contrairement à ce qui était inscrit dans le dossier. La jeune femme restait toujours dans son analyse, peut être que ce n'était qu'une apparence rien de plus. Et qu'il jouait simplement un jeu, un théâtre. Certains sont dotés de talents incroyable à force de le faire durant des années, ils ne s'en rendent plus compte et la magie opère.
Elle eut un petit rire quand ce dernier vint à lui faire part des clichés concernant les psychologues. La jeune femme ne pu s'empêcher de répliquer.
Depuis plusieurs mois, elle était intégrée à l'établissement de KHS et elle s'y sentait bien. La japonaise aimait ce qu'elle faisait malgré son manque de tact qui pouvait survenir à des moments pas forcément correct. Elle ne le faisait pas exprès non plus, elle veut seulement bien faire auprès des autres mais son manque d'habitude à être entouré socialement par des gens n'aide en rien.
Un rendez-vous au nom de Junichi était programmé. La jeune femme lisait attentivement les quelques informations qu'elle avait en main pour débuter une séance avant que l'étudiant débarque dans son office. Son thé une fois infusé, la psychologue vint à le porter à ses lèvres pour en boire quelques gorgées tout en ayant le regard ciblé sur son écran de planning de la journée.
Quelques minutes après, l'heure de la pause était terminée et pas loupé. Un homme à lunettes, plutôt jeune et élancé venait à arriver dans son bureau. D'habitude, ils attendent dans la salle d'attente mais vu que sa porte était ouverte cela pouvait faire penser que c'était open bar. La psychologue vint à regarder l'étudiant attentivement et affichant un petit sourire en écoutant sa phrase de présentation.
Bonjour, non effectivement il ne faut pas prendre cela au pied de la lettre. Une thérapie se fait sur plusieurs séance et nous ne rentrons pas dans votre esprit, on apprend à analyser le problème et à trouver des solutions..
L'homme n'avait pas l'air d'être un perturbateur contrairement à ce qui était inscrit dans le dossier. La jeune femme restait toujours dans son analyse, peut être que ce n'était qu'une apparence rien de plus. Et qu'il jouait simplement un jeu, un théâtre. Certains sont dotés de talents incroyable à force de le faire durant des années, ils ne s'en rendent plus compte et la magie opère.
Elle eut un petit rire quand ce dernier vint à lui faire part des clichés concernant les psychologues. La jeune femme ne pu s'empêcher de répliquer.
Le psychologue en question c'est bien moi. Mais on a oublié de vous dire que j'avais 54 ans et que la chirurgie peut faire des merveilles ! Bon, trêve de plaisanteries... Vous pouvez vous asseoir et vous présenter un peu, de votre venue ici...
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Évidemment, j’attendais la réponse de la dame sans trop savoir quoi ajouter de plus sur le moment et elle me confia rapidement que tout cela avait pour but d’analyser des problèmes afin de trouver des solutions. D’accord, en fait ça portait plutôt bien son nom comme travail … mais attend. Sur le moment, j’étais surtout en train de me dire « Ok ! Mais quels problèmes au juste ? »
Je restais circonspect en attendant d’en savoir plus, et cela semblait être la chose la plus raisonnable à faire car elle m’annonçait en blanc être la fameuse personne que je devais voir. Oh la boulette ! Me dis-je mentalement en observant la miss avec un sourire gêné bien qu’elle ne l’ait pas mal pris heureusement. Elle avait même de l’humour, ce qui me permit de me détendre pour en rire et je lâchais alors d’un ton faussement surpris.
- Ah non mais là c’est plus de la chirurgie, vous avez carrément trouvé la fontaine de jouvence ! Ne le dites à personne surtout.
Je ne m’étais même pas rendu compte que c’était un vrai compliment que je faisais, mais sur un ton plutôt naturel démontrant malgré moi que mes paroles suivaient bien ma pensée. Riant doucement tout en m’exécutant, je m’installais sur la chaise et m’offrais un petit instant de réflexion pour répondre à la suite. Non pas que c’était compliqué, mais je cherchais la raison de ma présence ici. Parce que je ne parvenais toujours pas à comprendre d’où ça venait, et visiblement ce n’était pas une demande de sa part non plus. Donc je me lançais en espérant avoir une solution à ce problème déjà… De toute façon, c’était son boulot à elle non ?
- Eh bien, on m’a dit qu’il fallait que je vienne, qu’un rendez-vous avait été pris pour moi, mais que je pouvais dire non. Sauf que bon, il faut bien s’occuper jusqu’à l’heure du repas, donc, je me suis dit pourquoi pas.
Je pris encore un petit instant pour réfléchir parce que bon, jusque-là, c’était quand même assez léger, mais au moins elle savait un peu plus sur les raisons de ma venue ici. Je me grattais doucement le coin de la tête pour réunir des informations que je pourrais juger utiles, mais ce n’était pas franchement facile à chaud comme ça. De toute façon, je devais me présenter un peu plus aussi, donc autant en profiter le temps de pouvoir décanter un peu le reste de cette histoire.
- En ce qui me concerne, je suis en filière sport depuis un moment déjà. Je n’ai pas franchement de soucis, du moins pas que je sache, et tout se passe bien avec mon père. Enfin, quand je rentre de temps en temps du moins. Après, honnêtement, je ne vois pas trop quoi dire de plus.
J’avais omis de parler de ma mère, non par volonté, mais plus par habitude. Il fallait admettre qu’elle ne faisait tellement pas partie de ma vie que par moments je ne me souvenais même plus en avoir une. Les rares fois où on se voyait, je subissais seulement une avalanche de critiques en tout genre sur ma tenue, ma façon de parler, de me comporter, et le fait que je n’avais pas encore trouvé une jolie petite Japonaise bien éduquée pour m’apprendre à me coiffer convenablement… . D’ailleurs, pour une fois que j’avais une coupe à peu près potable, c’était une bonne nouvelle car cela voulait dire que mon oreiller commençait à se montrer un peu plus magnanime avec mes cheveux. Même ma tenue était plutôt bien ordonné, un jean et un haut à motif simple mais discret, comme quoi, à force de prendre les vêtements dans son armoire comme on tente le triple 7 des machines à sous d'un casino, on fini parfois par avoir de la chance.
Mais bref ! Ce n’était pas le sujet ! Il fallait admettre que j’étais un peu dans le flou et je lâchais d’une voix un peu songeuse.
-Du coup, le vrai problème, ça va être d’en trouver un j’imagine …. J’ai bon ?
Enfin, logiquement pas de problème, pas de solution. Non ça devait être plus compliqué que cela et presque aussitôt, je me lançais pour poser une seconde question.
- Donc premier problème, pourquoi je suis ici ? Ça n’a pas l’air de venir de vous non plus sinon vous ne m’auriez pas demandé les raisons de ma venue, et ce n’est pas de moi. Un idée madame ... Euh Madame la psy ?
Encore aujourd’hui, je me demande comment j’ai pu ne pas voir la réponse qui était pourtant évidente, tant elle était simple. Ça ne pouvait venir que d’une seule personne et même si ce n’était pas dans l’optique de mal faire, ce n’était pas cool de l’avoir fait dans mon dos.
Je restais circonspect en attendant d’en savoir plus, et cela semblait être la chose la plus raisonnable à faire car elle m’annonçait en blanc être la fameuse personne que je devais voir. Oh la boulette ! Me dis-je mentalement en observant la miss avec un sourire gêné bien qu’elle ne l’ait pas mal pris heureusement. Elle avait même de l’humour, ce qui me permit de me détendre pour en rire et je lâchais alors d’un ton faussement surpris.
- Ah non mais là c’est plus de la chirurgie, vous avez carrément trouvé la fontaine de jouvence ! Ne le dites à personne surtout.
Je ne m’étais même pas rendu compte que c’était un vrai compliment que je faisais, mais sur un ton plutôt naturel démontrant malgré moi que mes paroles suivaient bien ma pensée. Riant doucement tout en m’exécutant, je m’installais sur la chaise et m’offrais un petit instant de réflexion pour répondre à la suite. Non pas que c’était compliqué, mais je cherchais la raison de ma présence ici. Parce que je ne parvenais toujours pas à comprendre d’où ça venait, et visiblement ce n’était pas une demande de sa part non plus. Donc je me lançais en espérant avoir une solution à ce problème déjà… De toute façon, c’était son boulot à elle non ?
- Eh bien, on m’a dit qu’il fallait que je vienne, qu’un rendez-vous avait été pris pour moi, mais que je pouvais dire non. Sauf que bon, il faut bien s’occuper jusqu’à l’heure du repas, donc, je me suis dit pourquoi pas.
Je pris encore un petit instant pour réfléchir parce que bon, jusque-là, c’était quand même assez léger, mais au moins elle savait un peu plus sur les raisons de ma venue ici. Je me grattais doucement le coin de la tête pour réunir des informations que je pourrais juger utiles, mais ce n’était pas franchement facile à chaud comme ça. De toute façon, je devais me présenter un peu plus aussi, donc autant en profiter le temps de pouvoir décanter un peu le reste de cette histoire.
- En ce qui me concerne, je suis en filière sport depuis un moment déjà. Je n’ai pas franchement de soucis, du moins pas que je sache, et tout se passe bien avec mon père. Enfin, quand je rentre de temps en temps du moins. Après, honnêtement, je ne vois pas trop quoi dire de plus.
J’avais omis de parler de ma mère, non par volonté, mais plus par habitude. Il fallait admettre qu’elle ne faisait tellement pas partie de ma vie que par moments je ne me souvenais même plus en avoir une. Les rares fois où on se voyait, je subissais seulement une avalanche de critiques en tout genre sur ma tenue, ma façon de parler, de me comporter, et le fait que je n’avais pas encore trouvé une jolie petite Japonaise bien éduquée pour m’apprendre à me coiffer convenablement… . D’ailleurs, pour une fois que j’avais une coupe à peu près potable, c’était une bonne nouvelle car cela voulait dire que mon oreiller commençait à se montrer un peu plus magnanime avec mes cheveux. Même ma tenue était plutôt bien ordonné, un jean et un haut à motif simple mais discret, comme quoi, à force de prendre les vêtements dans son armoire comme on tente le triple 7 des machines à sous d'un casino, on fini parfois par avoir de la chance.
Mais bref ! Ce n’était pas le sujet ! Il fallait admettre que j’étais un peu dans le flou et je lâchais d’une voix un peu songeuse.
-Du coup, le vrai problème, ça va être d’en trouver un j’imagine …. J’ai bon ?
Enfin, logiquement pas de problème, pas de solution. Non ça devait être plus compliqué que cela et presque aussitôt, je me lançais pour poser une seconde question.
- Donc premier problème, pourquoi je suis ici ? Ça n’a pas l’air de venir de vous non plus sinon vous ne m’auriez pas demandé les raisons de ma venue, et ce n’est pas de moi. Un idée madame ... Euh Madame la psy ?
Encore aujourd’hui, je me demande comment j’ai pu ne pas voir la réponse qui était pourtant évidente, tant elle était simple. Ça ne pouvait venir que d’une seule personne et même si ce n’était pas dans l’optique de mal faire, ce n’était pas cool de l’avoir fait dans mon dos.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 29■ Messages : 730■ Inscrit le : 13/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
Psy-canalise
04 juillet 2018 || Ft. Junichi
04 juillet 2018 || Ft. Junichi
C'est vrai que Beck serait heureuse de posséder une fontaine de jouvence. La jeune femme était plutôt bien soignée, ses cheveux toujours bien coiffés avec son bandeau blanc. Les ongles manucurés et une tenue soignée, propre sur elle. Beaucoup de clichés fusent sur les psychologues qui sont assis dans un fauteuil à regarder leur montre et être en possession d'un carnet en annonçant le tarif alors qu'ils n'ont pas vraiment écouté le patient.
Rentrer dans la tête des gens n'était en aucun cas l'objectif de Beck. Bien au contraire ! Parler tranquillement de choses qui puisse amener à un sujet qui pourrait être intéressant pour avancer dans une problématique, s'il y en a une, n'est pas une mince affaire. La psychologue est toujours impliquée dans ce qu'elle fait et elle voulait être à fond pour aider Junichi.
Elle arqua un sourcil en regardant l'étudiant. Il est vrai que que c'est plutôt rare que des parents prennent rendez-vous pour leur enfant. Et surtout quand il désigne un problème, mais il n'avait pas l'air d'être au courant de cela. Du moins, c'est ce que Beck comprenait. La jeune femme sortie un bloc de papier blanc pour noter leur conversation et quelques éléments à compléter dans le dossier. Elle avait besoin d'écrire plus de détails points par points sur la consultation actuelle.
Elle soupirait quelques instants en buvant son thé et regardant l'horloge murale sur le mur. Le temps de venir faire passer le temps et attendre le déjeuner. Quelle ironie.
Rentrer dans la tête des gens n'était en aucun cas l'objectif de Beck. Bien au contraire ! Parler tranquillement de choses qui puisse amener à un sujet qui pourrait être intéressant pour avancer dans une problématique, s'il y en a une, n'est pas une mince affaire. La psychologue est toujours impliquée dans ce qu'elle fait et elle voulait être à fond pour aider Junichi.
Je vois sur le nom de rendez-vous qu'il y a pas le même nom. C'est votre mère ? Il y a écrit que vous venez pour problèmes familiaux.... Vous avez une mésentente avec l'un de vos parents ?
Elle arqua un sourcil en regardant l'étudiant. Il est vrai que que c'est plutôt rare que des parents prennent rendez-vous pour leur enfant. Et surtout quand il désigne un problème, mais il n'avait pas l'air d'être au courant de cela. Du moins, c'est ce que Beck comprenait. La jeune femme sortie un bloc de papier blanc pour noter leur conversation et quelques éléments à compléter dans le dossier. Elle avait besoin d'écrire plus de détails points par points sur la consultation actuelle.
J'ai l'impression que vous n'êtes pas ici de votre volonté mais j'aimerais pouvoir faire avancer les choses et comprendre ce qu'il se passe. Bien que vous n'avez pas trop l'air au courant du sujet de votre venue...
Elle soupirait quelques instants en buvant son thé et regardant l'horloge murale sur le mur. Le temps de venir faire passer le temps et attendre le déjeuner. Quelle ironie.
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Cette séance de psy prenait plus des allures de Cluedo que de psychiatrie… Attend, ce n’était pas plutôt de la psychologie ? D’ailleurs, c’est quoi la différence entre les deux ? Bref ! Il fallait surtout comprendre comment on en était arrivé là et qui pouvait bien avoir le droit de prendre un rendez-vous pour moi. Les mots de la psychologue eurent le mérite d’éclaircir ce flou assez rapidement, et je ne pus m’empêcher de rire d’amusement à la suite de ses paroles.
- Ah ! D’accord ! Ça ne serait pas par hasard « Ito » comme nom ? Si c’est le cas, oui, je la connais ! Il s’agit de ma mère.
Bon finalement, il pouvait y avoir beaucoup à dire sur ce sujet, mais difficile pour moi de lui en vouloir au final. Je me souvenais qu’elle m’en avait parlé la dernière fois que nous nous étions vus, dans la mesure où nos rencontres étaient souvent assez chaotiques. Elle n’appréciait pas franchement ne pas pouvoir s’imposer plus sur ma façon de voir le monde ou de me conduire. C’est souvent plus facile de dire ce genre de chose après coup, mais peut-être aurait-il mieux valu que j’en parle avec la psy sur le moment… Quoi qu’il en soit, plutôt que de m’engager dans un long monologue ennuyeux, j’avouais sur un ton détendu.
- Là, je crois qu’on a littéralement la solution dans le problème… ou bien le problème dans la solution. Je ne saurais le dire, mais au moins, je sais pourquoi je suis ici !
J’observais la femme avec un regard calme, voire presque amusé de cette situation, car je me demandais comment ma mère allait le prendre en voyant que c’était peine perdue de supposer que le souci venait de moi. Autant lui expliquer afin qu’elle comprenne un peu mieux le pourquoi du comment. De toute façon, mon histoire n’était pas secret défense, et je pouvais me vanter d’avoir eu beaucoup de chance en réalité.
- Bon, je vous raconte. En gros, ma mère pense que je devrais être plus rigoureux, plus soigné et que je devrais abandonner le sport pour me lancer dans une carrière plus … Ah, c’était quoi le terme qu’elle avait employé déjà ?! … Ah ! Oui ! Sécurisante ! Sauf que bon, je n’ai pas franchement envie de finir ma vie dans un bureau et en ce qui me concerne, j’aime ce que je fais… Enfin, ce que je veux devenir.
Un petit instant pour souffler et on reprend accompagnant mes propos par des gestes pour ne pas rester statique sur ma chaise !
- Désolé, je digresse ! Je vis avec mon père, et mes parents sont séparés depuis un bon moment déjà. Madame « Ito » accorde beaucoup d’importance à sa carrière et, de mémoire, je ne me souviens pas franchement que nous ayons été réellement proches, du moins plus depuis mon enfance. Elle m’avait dit que potentiellement cela avait pu m’affecter et que voir un psy me ferait du bien … mais bon, entre nous, je pense qu’elle n’est pas la mieux placée pour juger de cela. Elle veut simplement se convaincre que le souci ne vient pas d’elle en gros.
Pfiou, ce n’était pas simple, et même plutôt dur à mettre en ordre. À tel point que j’avouais sur un ton légèrement peiné pour cette pauvre psy qui arrivait en cours de route.
- C’est assez clair dans ma tête, mais pas simple de le sortir dans le bon ordre. En vrai, va peut-être falloir plus qu’une séance !
Avouais-je en riant sur la fin. Je n’étais pas franchement sérieux en disant cela. Dommage qu’elle ne puisse pas réellement entrer dans ma tête, ça aurait été plus simple pour expliquer. J’attendis donc sa réaction afin d’éviter de la noyer avec trop d’information. … Quoi ? Comment ça « trop tard » !?
- Ah ! D’accord ! Ça ne serait pas par hasard « Ito » comme nom ? Si c’est le cas, oui, je la connais ! Il s’agit de ma mère.
Bon finalement, il pouvait y avoir beaucoup à dire sur ce sujet, mais difficile pour moi de lui en vouloir au final. Je me souvenais qu’elle m’en avait parlé la dernière fois que nous nous étions vus, dans la mesure où nos rencontres étaient souvent assez chaotiques. Elle n’appréciait pas franchement ne pas pouvoir s’imposer plus sur ma façon de voir le monde ou de me conduire. C’est souvent plus facile de dire ce genre de chose après coup, mais peut-être aurait-il mieux valu que j’en parle avec la psy sur le moment… Quoi qu’il en soit, plutôt que de m’engager dans un long monologue ennuyeux, j’avouais sur un ton détendu.
- Là, je crois qu’on a littéralement la solution dans le problème… ou bien le problème dans la solution. Je ne saurais le dire, mais au moins, je sais pourquoi je suis ici !
J’observais la femme avec un regard calme, voire presque amusé de cette situation, car je me demandais comment ma mère allait le prendre en voyant que c’était peine perdue de supposer que le souci venait de moi. Autant lui expliquer afin qu’elle comprenne un peu mieux le pourquoi du comment. De toute façon, mon histoire n’était pas secret défense, et je pouvais me vanter d’avoir eu beaucoup de chance en réalité.
- Bon, je vous raconte. En gros, ma mère pense que je devrais être plus rigoureux, plus soigné et que je devrais abandonner le sport pour me lancer dans une carrière plus … Ah, c’était quoi le terme qu’elle avait employé déjà ?! … Ah ! Oui ! Sécurisante ! Sauf que bon, je n’ai pas franchement envie de finir ma vie dans un bureau et en ce qui me concerne, j’aime ce que je fais… Enfin, ce que je veux devenir.
Un petit instant pour souffler et on reprend accompagnant mes propos par des gestes pour ne pas rester statique sur ma chaise !
- Désolé, je digresse ! Je vis avec mon père, et mes parents sont séparés depuis un bon moment déjà. Madame « Ito » accorde beaucoup d’importance à sa carrière et, de mémoire, je ne me souviens pas franchement que nous ayons été réellement proches, du moins plus depuis mon enfance. Elle m’avait dit que potentiellement cela avait pu m’affecter et que voir un psy me ferait du bien … mais bon, entre nous, je pense qu’elle n’est pas la mieux placée pour juger de cela. Elle veut simplement se convaincre que le souci ne vient pas d’elle en gros.
Pfiou, ce n’était pas simple, et même plutôt dur à mettre en ordre. À tel point que j’avouais sur un ton légèrement peiné pour cette pauvre psy qui arrivait en cours de route.
- C’est assez clair dans ma tête, mais pas simple de le sortir dans le bon ordre. En vrai, va peut-être falloir plus qu’une séance !
Avouais-je en riant sur la fin. Je n’étais pas franchement sérieux en disant cela. Dommage qu’elle ne puisse pas réellement entrer dans ma tête, ça aurait été plus simple pour expliquer. J’attendis donc sa réaction afin d’éviter de la noyer avec trop d’information. … Quoi ? Comment ça « trop tard » !?
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 29■ Messages : 730■ Inscrit le : 13/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
Psy-canalise
04 juillet 2018 || Ft. Junichi
04 juillet 2018 || Ft. Junichi
La jeune femme regardait dans son ordinateur et c'était effectivement le nom de la mère de Junichi. Assez étrange et particulière la relation que ce dernier entretenait avec sa mère. Bien que les liens parentaux ne sont pas forcément quelque chose que l'on choisit. Question de feeling et d'efforts de la part de la personne. Si cela n'est pas naturel de la part de la personne qui est en face, c'est compliqué de faire quelque chose de potable et de serein au sein d'un relationnel. Rythmée par des disputes et de lassitude, la vie est parfois compliqué.
La psychologue eut un petit flashback, mais ses parents ne se sont pas trop occupés d'elle quand elle subissait du harcèlement et elle s'est un peu débrouillée toute seule, pour ça que son émotivité est parfois encore incontrôlée, car personne n'a tenté de lui faire travailler mais elle bosse dessus tous les jours.
Elle arqua un sourcil en regardant l'étudiant. Il est vrai que que c'est plutôt rare que des parents prennent rendez-vous pour leur enfant. Et surtout quand il désigne un problème, mais il n'avait pas l'air d'être au courant de cela. Du moins, c'est ce que Beck comprenait. La jeune femme sortie un bloc de papier blanc pour noter leur conversation et quelques éléments à compléter dans le dossier. Elle avait besoin d'écrire plus de détails points par points sur la consultation actuelle.
La japonaise écoutait attentivement ce que disait l'homme. Il est vrai qu'il y a certains individus qui ne reconnaissent pas leur tords et ni leur faute, alors ils préfèrent rejeter celle-ci sur les autres pour se décharger au maximum. Ce sont des lâches selon la conception de Beck. Mais elle ne devait pas faire part de son avis personnel et essayer de généraliser la chose. La jeune femme reportait son attention sur Junichi qui expliquait avec aisance la situation, cela en était assez perturbant.
Il est parfois possible que les individus sont capable de malheureux vices pour essayer de venir à leur fin. La jeune femme constatait que l'étudiant était pointé du doigt par sa mère et que c'était un élément perturbateur, certainement à l'équilibre familial alors c'est à lui d'y mettre du sien et pas le contraire. Ce genre de situation est pas mal répétitive malheureusement.
La fratrie est un élément important à connaître pour Beck afin d'établir un portrait familial. Elle gribouillait quelques notes nouvelles sur son calepin et voulait essayer de comprendre la situation. Pourtant Junichi ne semblait pas quelqu'un qui semblait être de perturbateur et surtout il a l'air de savoir ce qu'il voulait. Alors peut être que cela ne plait pas forcément à ses parents ? Enfin à sa mère, puisqu'ils sont divorcés. Le divorce n'aide en rien la stabilité d'un enfant, cela dépend quand celui ci à eut lieu et le relationnel des parents après le divorce. Cela influe sur le moral et impacte sur la construction d'un enfant en grandissant. Surtout quand cela se passe quand ce dernier est jeune.
Comme il le faisait remarquer dans sa dernière phrase, les séances de psychologie sont parfois nécessaire à être nombreuse afin de pouvoir trouver une solution au problème mais elle n'avait pas l'impression que l'étudiant était le soucis. Mais n'entendre qu'un seul son de cloche n'est pas évident pour se faire une opinion, il faudrait aussi rencontrer la daronne afin de pouvoir en discuter avec elle. Certains psychologues font cela, afin de pouvoir confronter les concernés ensemble dans le respect et la communication.
La psychologue eut un petit flashback, mais ses parents ne se sont pas trop occupés d'elle quand elle subissait du harcèlement et elle s'est un peu débrouillée toute seule, pour ça que son émotivité est parfois encore incontrôlée, car personne n'a tenté de lui faire travailler mais elle bosse dessus tous les jours.
Je vois sur le nom de rendez-vous qu'il y a pas le même nom. C'est votre mère ? Il y a écrit que vous venez pour problèmes familiaux.... Vous avez une mésentente avec l'un de vos parents ?
Elle arqua un sourcil en regardant l'étudiant. Il est vrai que que c'est plutôt rare que des parents prennent rendez-vous pour leur enfant. Et surtout quand il désigne un problème, mais il n'avait pas l'air d'être au courant de cela. Du moins, c'est ce que Beck comprenait. La jeune femme sortie un bloc de papier blanc pour noter leur conversation et quelques éléments à compléter dans le dossier. Elle avait besoin d'écrire plus de détails points par points sur la consultation actuelle.
La japonaise écoutait attentivement ce que disait l'homme. Il est vrai qu'il y a certains individus qui ne reconnaissent pas leur tords et ni leur faute, alors ils préfèrent rejeter celle-ci sur les autres pour se décharger au maximum. Ce sont des lâches selon la conception de Beck. Mais elle ne devait pas faire part de son avis personnel et essayer de généraliser la chose. La jeune femme reportait son attention sur Junichi qui expliquait avec aisance la situation, cela en était assez perturbant.
De ce que je crois comprendre, le relationnel avec votre mère n'est pas très saine. Elle tente peut être de vous mettre toutes les fautes sur votre dos ? Mais j'ai besoin d'entendre votre version. Sur l'intitulé de mon dossier, il est dit que vous en êtes le perturbateur.
Il est parfois possible que les individus sont capable de malheureux vices pour essayer de venir à leur fin. La jeune femme constatait que l'étudiant était pointé du doigt par sa mère et que c'était un élément perturbateur, certainement à l'équilibre familial alors c'est à lui d'y mettre du sien et pas le contraire. Ce genre de situation est pas mal répétitive malheureusement.
Parlez moi un peu de votre enfance... Avez vous des frères et sœurs ? Enfin si vous souhaitez en parler.
La fratrie est un élément important à connaître pour Beck afin d'établir un portrait familial. Elle gribouillait quelques notes nouvelles sur son calepin et voulait essayer de comprendre la situation. Pourtant Junichi ne semblait pas quelqu'un qui semblait être de perturbateur et surtout il a l'air de savoir ce qu'il voulait. Alors peut être que cela ne plait pas forcément à ses parents ? Enfin à sa mère, puisqu'ils sont divorcés. Le divorce n'aide en rien la stabilité d'un enfant, cela dépend quand celui ci à eut lieu et le relationnel des parents après le divorce. Cela influe sur le moral et impacte sur la construction d'un enfant en grandissant. Surtout quand cela se passe quand ce dernier est jeune.
Comme il le faisait remarquer dans sa dernière phrase, les séances de psychologie sont parfois nécessaire à être nombreuse afin de pouvoir trouver une solution au problème mais elle n'avait pas l'impression que l'étudiant était le soucis. Mais n'entendre qu'un seul son de cloche n'est pas évident pour se faire une opinion, il faudrait aussi rencontrer la daronne afin de pouvoir en discuter avec elle. Certains psychologues font cela, afin de pouvoir confronter les concernés ensemble dans le respect et la communication.
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Cette psy me semblait plutôt honnête. Plus je lui parlais, plus j'avais cette sensation. Bien qu'elle semblait avoir des réflexes, comme le fait de tout noter... Enfin, je supposais sur le coup, mais elle aurait tout aussi bien pu jouer au morpion sur son bloc-note que je ne m'en serais même pas rendu compte. Quoi qu'il en soit, j'avais répondu à sa question et elle semblait prendre les informations au fur et à mesure qu'elles sortaient. Déjà, elle parvenait à suivre, donc clairement, c'était quelqu'un de très professionnel !
Elle en tira rapidement une conclusion bien que je ne pouvais qu'aller dans son sens sur ce point. Oui, d'un certain point de vue, cela pouvait donner l'impression que ma chère mère cherchait à se dédouaner, mais j'avais l'intuition que ce n'était pas la vraie version. Enfin, malgré mes dires, j'avais acquis une certitude avec le temps qui me faisait penser autrement, et j'en fis rapidement part à la psy.
- Eh bien, oui et non. Je ne crois pas qu'elle cherche réellement à me mettre cela sur le dos. Simplement, elle ne se rend pas compte comme si… Elle vivait dans une réalité différente en quelque sorte. Certaines choses qui semblent évidentes pour mon père et moi ne le sont pas pour elle, et ça doit surement être là le souci. Elle ne me connaît pas et ne veut pas me connaître. Mais je pense qu'elle veut mon bien à sa manière malgré tout. Peut-être que le terme perturbateur est un peu fort. Ou alors que ça a mal été compris.
C'était un peu pour ça que je ne le prenais pas mal au fond. Peut-être ma mère avait-elle entendu parler des soucis psychologiques qu'une séparation de parents pouvait causer chez l'enfant et avait sauté sur l'occasion pour se dire que c'était la cause de notre relation assez particulière. Pour ma part, la voir ne me dérangeait pas, et je lui devais au moins ma place à l'université bien qu'elle ait grincé des dents pour allonger la somme de mes frais scolaires. Mais au-delà de cela, tout nous sépare. La question des frères et des sœurs me fit sourire, et je répondis sur un ton détendu.
- Eh non ! Je n'ai pas eu cette chance. Niveau famille, je n'ai que mes parents. Oh ! Et des grands-parents que je vois une fois tous les tremblements de terre aussi… Enfin, ça ne veut pas dire que je les ai vus le mois dernier, cela dit !
C'était bien beau de parler de moi et de ma vie. Cependant, j'avais un peu la sensation de tourner en boucle en réalité, et je me lançais donc à retourner le dialogue histoire de pouvoir souffler un peu de mon côté. Avec un regard curieux et un sourire amusé, je lançais alors sur un ton calme.
- Et vous alors ?! Qu'est-ce qui vous a poussé à devenir psychologue ? L'envie d'aider votre prochain ? Parce que ça ne doit pas être simple d'écouter les autres vous déballer leur vie dans tous les sens ! Perso, moi quand ça m'arrive avec d'autres personnes, je ne suis pas tout parfois !
Un rire pour ponctuer la fin de ma phase, dur de se souvenir d'une vie qu'on n'a pas vécue après tout et encore plus quand on en écoute plusieurs en même temps comme pour elle. Puis nous avions le temps, la séance n'était pas encore finie après tout.
Elle en tira rapidement une conclusion bien que je ne pouvais qu'aller dans son sens sur ce point. Oui, d'un certain point de vue, cela pouvait donner l'impression que ma chère mère cherchait à se dédouaner, mais j'avais l'intuition que ce n'était pas la vraie version. Enfin, malgré mes dires, j'avais acquis une certitude avec le temps qui me faisait penser autrement, et j'en fis rapidement part à la psy.
- Eh bien, oui et non. Je ne crois pas qu'elle cherche réellement à me mettre cela sur le dos. Simplement, elle ne se rend pas compte comme si… Elle vivait dans une réalité différente en quelque sorte. Certaines choses qui semblent évidentes pour mon père et moi ne le sont pas pour elle, et ça doit surement être là le souci. Elle ne me connaît pas et ne veut pas me connaître. Mais je pense qu'elle veut mon bien à sa manière malgré tout. Peut-être que le terme perturbateur est un peu fort. Ou alors que ça a mal été compris.
C'était un peu pour ça que je ne le prenais pas mal au fond. Peut-être ma mère avait-elle entendu parler des soucis psychologiques qu'une séparation de parents pouvait causer chez l'enfant et avait sauté sur l'occasion pour se dire que c'était la cause de notre relation assez particulière. Pour ma part, la voir ne me dérangeait pas, et je lui devais au moins ma place à l'université bien qu'elle ait grincé des dents pour allonger la somme de mes frais scolaires. Mais au-delà de cela, tout nous sépare. La question des frères et des sœurs me fit sourire, et je répondis sur un ton détendu.
- Eh non ! Je n'ai pas eu cette chance. Niveau famille, je n'ai que mes parents. Oh ! Et des grands-parents que je vois une fois tous les tremblements de terre aussi… Enfin, ça ne veut pas dire que je les ai vus le mois dernier, cela dit !
C'était bien beau de parler de moi et de ma vie. Cependant, j'avais un peu la sensation de tourner en boucle en réalité, et je me lançais donc à retourner le dialogue histoire de pouvoir souffler un peu de mon côté. Avec un regard curieux et un sourire amusé, je lançais alors sur un ton calme.
- Et vous alors ?! Qu'est-ce qui vous a poussé à devenir psychologue ? L'envie d'aider votre prochain ? Parce que ça ne doit pas être simple d'écouter les autres vous déballer leur vie dans tous les sens ! Perso, moi quand ça m'arrive avec d'autres personnes, je ne suis pas tout parfois !
Un rire pour ponctuer la fin de ma phase, dur de se souvenir d'une vie qu'on n'a pas vécue après tout et encore plus quand on en écoute plusieurs en même temps comme pour elle. Puis nous avions le temps, la séance n'était pas encore finie après tout.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 29■ Messages : 730■ Inscrit le : 13/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
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04 juillet 2018 || Ft. Junichi
04 juillet 2018 || Ft. Junichi
Ce que Beck pouvait constater, c'est que Junichi n'était pas quelqu'un de timide. Combien d'étudiants la jeune femme avait vu défiler dans son bureau pour devoir tirer les vers du nez ou avoir des réponses pas du tout précisé. Juste oui ou non. C'était d'un chiant sur la psychologue était parfois pressée que la séance se termine. C'est triste à dire, mais c'est la vérité. Devoir se rendre compte que certains individus n'ont pas spécialement envie de s'en sortir, rester dans cette situation.
L'étudiant était d'humeur à parler, elle était heureuse de constater que l'homme souhaitait quand même trouver une solution à son problème. Ce qui était bien, c'est qu'il ne cherchait pas à rejeter toute la faute sur sa mère.
La psychologue notait toujours sur son bloc des notations qui pourraient l'aider pour son compte rendu de sa première consultation qu'elle enverrait au doyen de l'établissement de Kobe. La jeune femme prenait vraiment son rôle à cœur. Toujours cette question qui revenait de nouveau. Comment as t'elle voulue devenir psychologue ? C'est une raison un peu étrange.
Aider les gens parce que ils sont dans le besoin. Surtout avant qu'il ne soit trop tard et qu'ils terminent dépressifs ou qu'ils passent l'arme à gauche. Quand un enfant vit des traumatismes, il est important de le prendre en compte et sérieux en tant que parent. Si l'écoute n'est pas présente, alors l'enfant est incompris et développera à l'adolescence des phases de rébellion. Le parent dira que c'est un enfant difficile et ingérable, que le problème vient de lui sans forcément se remettre en question.
Beck ne voulait pas que ce genre de situation soit trop récurrente et que la période de l'enfance ainsi que l'adolescence est un moment très important pour se développer. Elle en était convaincu et surtout c'est cela sa première motivation. Elle voulait parler de cela de manière simplifiée à Junichi.
Elle espérait que Junichi comprenait ce qu'elle voulait dire. Que l'on devient adulte à partir de certains clés que les autres et gens bienveillants nous ont donné pour avancer. On ne peut pas si l'on tente de nous mettre des bâtons dans les roues. C'est impossible ! Beck viendra ensuite terminer son thé et regarder de nouveau l'homme avec beaucoup d'enthousiasme.
L'étudiant était d'humeur à parler, elle était heureuse de constater que l'homme souhaitait quand même trouver une solution à son problème. Ce qui était bien, c'est qu'il ne cherchait pas à rejeter toute la faute sur sa mère.
Vous parlez que votre mère ne vous connaît pas... Mais puis-je savoir quelle est votre relation avec elle depuis que vous êtes tout petit ?
La psychologue notait toujours sur son bloc des notations qui pourraient l'aider pour son compte rendu de sa première consultation qu'elle enverrait au doyen de l'établissement de Kobe. La jeune femme prenait vraiment son rôle à cœur. Toujours cette question qui revenait de nouveau. Comment as t'elle voulue devenir psychologue ? C'est une raison un peu étrange.
Aider les gens parce que ils sont dans le besoin. Surtout avant qu'il ne soit trop tard et qu'ils terminent dépressifs ou qu'ils passent l'arme à gauche. Quand un enfant vit des traumatismes, il est important de le prendre en compte et sérieux en tant que parent. Si l'écoute n'est pas présente, alors l'enfant est incompris et développera à l'adolescence des phases de rébellion. Le parent dira que c'est un enfant difficile et ingérable, que le problème vient de lui sans forcément se remettre en question.
Beck ne voulait pas que ce genre de situation soit trop récurrente et que la période de l'enfance ainsi que l'adolescence est un moment très important pour se développer. Elle en était convaincu et surtout c'est cela sa première motivation. Elle voulait parler de cela de manière simplifiée à Junichi.
Chaque personne a sa vision différente et ses motivations. Mais, pour ce qui me concerne je voulais devenir psychologue pour aider les gens et essayer de pouvoir rendre au patient un moment de détente et d'écoute. On ne règle pas les soucis en une séance, cela vous en avez conscience ! Avant j'étais dans le privé à m'occuper de patients de tous âges, mais je préfère m'occuper d'adolescents et de jeunes adultes. La période primordiale de la construction.
Elle espérait que Junichi comprenait ce qu'elle voulait dire. Que l'on devient adulte à partir de certains clés que les autres et gens bienveillants nous ont donné pour avancer. On ne peut pas si l'on tente de nous mettre des bâtons dans les roues. C'est impossible ! Beck viendra ensuite terminer son thé et regarder de nouveau l'homme avec beaucoup d'enthousiasme.
Écouter les autres n'est pas barbant du tout en ce qui me concerne. Parfois pas mal de détails c'est vrai, mais cela est mon métier et j'aime ce que je fais. Est-ce que je me trompe en pensant que votre mère tente de projeter ce qu'elle n'a pas réussie sur vous ? Vu que vous êtes enfant unique.
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Ma relation avec ma mère depuis que je suis tout petit. C’est simple, posez votre bloc-notes et prenez un post-it ! Encore que même comme ça, vous aurez de la place pour écrire. Plus sérieusement, c’était à la fois très simple et très compliqué à expliquer. Comme je vivais avec cela, j’avais développé une forme d’habitude qui, vu de l’extérieur, pouvait sûrement paraître bizarre. Autant répondre à la question comme je le pouvais.
- Depuis tout petit… C’est assez confus. Je crois me souvenir qu’elle a un temps été une mère normale avec moi. Mais à partir du moment où nous avons déménagé à Tokyo, ce fut de plus en plus compliqué. Elle travaillait tout le temps et je la voyais de moins en moins. La seule décision qu’elle a pu prendre pour moi, ça a été de me placer dans une école de snobs… L’horreur… Par chance, j’ai fini par revenir en école plus régulière où j’ai repris mes marques.
Je déviais sans m’en rendre compte. Aucun des choix qu’avait fait ma mère pour mon avenir n’avait été bon et je pouvais tout résumer par une seule phrase au final. En levant l’index comme pour marquer une certaine importance, je lâchais cela sur un ton tout ce qu’il y avait de plus détaché.
- Elle ne jure que par son statut et son image, en gros.
Oui, c’était plutôt une bonne image qu’on pouvait avoir d’elle. D’une certaine manière, je savais qu’elle voulait que je développe la même forme d’ambition, peut-être même l’avait ancré dans mon ADN. La psy en ferait les conclusions qu’elle voulait, mais d’une certaine manière, cela semblait être un résumé assez exhaustif, d’autant qu’il n'était pas dur de remarquer que je n’étais clairement pas guidé par les mêmes besoins.
Elle répondit à ma question, et je souriais d’autant plus comme si la réponse était attendue. En vérité, je me doutais bien que quelqu’un qui choisit un domaine médical le fait avant tout par altruisme. Imaginer un docteur avouait ne faire cela que pour l’argent. Donc forcément, elle devait apprécier entendre les histoires de ses patients. La question qui s’en suivit me fit rire doucement car elle venait de souligner un point assez important, démontrant que d’une certaine manière, le problème ne venait pas de moi.
- Peut-être ? Peut-être pas ? Pour ainsi dire, c’est son problème à elle vu que, je ne suis que moi. Pas de chance pour elle, je ne serais pas le grand magnat de la finance qu’elle voudrait me voir devenir. Je ne sais même pas si je réussirais à devenir un joueur pro ou si je finirais ma vie derrière la caisse d’un fast-food. En attendant, je sais juste que j’aime ce que je fais.
C'était assez clair au fond, et pendant que je parlais, j’observais tranquillement la pièce. Enfin plutôt les bibliothèques de cette dernière, et je m’amusais de constater une petite similitude avec un autre domaine. Avec mon père, nous avions souvent rendu visite à des maisons de disques. Non pas pour se faire produire, mais plutôt pour aider des musiciens. C’était surtout le travail de mon père quand il n’enseignait pas, bien sûr. Cependant, j’avais appris une chose. On pouvait souvent voir des bibliothèques garnies de musique. Une forme de suggestion, poussant les potentiels clients à surestimer le professionnalisme de la maison en question alors que dans les faits, les employés et le patron n’en avaient même pas écouté un quart. Je demandais alors en montrant les ouvrages.
- Je parie que vous n’avez pas tout lu, non ? C’est comme en musique, dans les maisons d’édition que j’ai pu voir par exemple. Ils aiment mettre en avant ce genre de bibliothèque dans le décor, sauf qu’eux c’est de la musique ! Une façon de meubler en restant thématique, tout en induisant un certain sentiment de confiance dans l’expertise de son propriétaire. Alors qu'en réalité, une bonne partie n'a même pas été ouvert avant d'être placé dans les meubles.
Je demandais d’un ton détendu, nullement en train de remettre en question les compétences de la dame bien évidemment.
- J’imagine que ça doit aider certains élèves à se sentir plus en confiance. Un peu comme les diplômes encadrés. C’est astucieux, je n’aurais pas cru voir cela autrement que dans le monde de la musique.
Oui, dans le cas de la musique, c’était souvent des prix dans le style « disque d’or » qui étaient mis en valeur aussi. Involontairement, je montrais que j’avais de bonnes connaissances dans un autre domaine que le sport au passage.
- Depuis tout petit… C’est assez confus. Je crois me souvenir qu’elle a un temps été une mère normale avec moi. Mais à partir du moment où nous avons déménagé à Tokyo, ce fut de plus en plus compliqué. Elle travaillait tout le temps et je la voyais de moins en moins. La seule décision qu’elle a pu prendre pour moi, ça a été de me placer dans une école de snobs… L’horreur… Par chance, j’ai fini par revenir en école plus régulière où j’ai repris mes marques.
Je déviais sans m’en rendre compte. Aucun des choix qu’avait fait ma mère pour mon avenir n’avait été bon et je pouvais tout résumer par une seule phrase au final. En levant l’index comme pour marquer une certaine importance, je lâchais cela sur un ton tout ce qu’il y avait de plus détaché.
- Elle ne jure que par son statut et son image, en gros.
Oui, c’était plutôt une bonne image qu’on pouvait avoir d’elle. D’une certaine manière, je savais qu’elle voulait que je développe la même forme d’ambition, peut-être même l’avait ancré dans mon ADN. La psy en ferait les conclusions qu’elle voulait, mais d’une certaine manière, cela semblait être un résumé assez exhaustif, d’autant qu’il n'était pas dur de remarquer que je n’étais clairement pas guidé par les mêmes besoins.
Elle répondit à ma question, et je souriais d’autant plus comme si la réponse était attendue. En vérité, je me doutais bien que quelqu’un qui choisit un domaine médical le fait avant tout par altruisme. Imaginer un docteur avouait ne faire cela que pour l’argent. Donc forcément, elle devait apprécier entendre les histoires de ses patients. La question qui s’en suivit me fit rire doucement car elle venait de souligner un point assez important, démontrant que d’une certaine manière, le problème ne venait pas de moi.
- Peut-être ? Peut-être pas ? Pour ainsi dire, c’est son problème à elle vu que, je ne suis que moi. Pas de chance pour elle, je ne serais pas le grand magnat de la finance qu’elle voudrait me voir devenir. Je ne sais même pas si je réussirais à devenir un joueur pro ou si je finirais ma vie derrière la caisse d’un fast-food. En attendant, je sais juste que j’aime ce que je fais.
C'était assez clair au fond, et pendant que je parlais, j’observais tranquillement la pièce. Enfin plutôt les bibliothèques de cette dernière, et je m’amusais de constater une petite similitude avec un autre domaine. Avec mon père, nous avions souvent rendu visite à des maisons de disques. Non pas pour se faire produire, mais plutôt pour aider des musiciens. C’était surtout le travail de mon père quand il n’enseignait pas, bien sûr. Cependant, j’avais appris une chose. On pouvait souvent voir des bibliothèques garnies de musique. Une forme de suggestion, poussant les potentiels clients à surestimer le professionnalisme de la maison en question alors que dans les faits, les employés et le patron n’en avaient même pas écouté un quart. Je demandais alors en montrant les ouvrages.
- Je parie que vous n’avez pas tout lu, non ? C’est comme en musique, dans les maisons d’édition que j’ai pu voir par exemple. Ils aiment mettre en avant ce genre de bibliothèque dans le décor, sauf qu’eux c’est de la musique ! Une façon de meubler en restant thématique, tout en induisant un certain sentiment de confiance dans l’expertise de son propriétaire. Alors qu'en réalité, une bonne partie n'a même pas été ouvert avant d'être placé dans les meubles.
Je demandais d’un ton détendu, nullement en train de remettre en question les compétences de la dame bien évidemment.
- J’imagine que ça doit aider certains élèves à se sentir plus en confiance. Un peu comme les diplômes encadrés. C’est astucieux, je n’aurais pas cru voir cela autrement que dans le monde de la musique.
Oui, dans le cas de la musique, c’était souvent des prix dans le style « disque d’or » qui étaient mis en valeur aussi. Involontairement, je montrais que j’avais de bonnes connaissances dans un autre domaine que le sport au passage.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 29■ Messages : 730■ Inscrit le : 13/02/2023
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❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
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Psy-canalise
04 juillet 2018 || Ft. Junichi
04 juillet 2018 || Ft. Junichi
La psychologue continuait à écrire dans son bloc-note et écrire quelques trucs. Elle percevait que ce dernier avait une aisance oratoire et qu'il n'avait aucun soucis pour s'exprimer au sujet de sa mère. De ce qu'elle pouvait écrire, Beck se disait que l'étudiant avait une mère trop maniaque au niveau du travail et ne jurait que par cela. Et de par ce travail, elle a pu se faire une réputation au sein de la société et veut la même chose pour son fils. Surtout s'il est fils unique et qu'il a décidé de ne pas aller dans la même direction.
C'est compliqué, surtout en tant que parent quand on se projette pour nos enfants et que finalement ils veulent faire autre chose de ce qu'on avait prévus pour eux. Junichi semblait être plus proche de son père que de sa mère, cela sautait aux yeux. Beck le savait pertinemment que le relationnel, on ne le choisit pas.
Très souvent, il y a un élément déclencheur pour ce qui concerne le relationnel chez les gens. De pourquoi les gens changent. Est-ce que Junichi était un enfant désiré ? Surtout quand on se consacre à son travail et qu'après on reproche à notre progéniture qu'il ne rentre pas dans le moule. Ce genre de situation avait tendance à faire tiquer un peu Beck. Comment avoir autant d'exigences alors qu'on est même pas un peu attentionné avec ce qui est de notre enfant ? Comment ne pas se sentir délaissé par votre parent ?
Ce qu'elle pouvait remarquer, c'est que Junichi avait beaucoup d'entrain à vouloir réussir dans la vie. Au final, il n y a pas de sous métier, bien au contraire. Dans la tête de certains, il faut avoir fait de longues études chères et coûteuses pour avoir l'impression d'être quelqu'un. Mais nous sommes déjà un individu enregistré dans cette société qui devient de plus en plus superficielle et souvent dans l'optique de vouloir plaire.
L'être humain est stupide. Il veut absolument rentrer dans des cases pour qu'on lui fiche la paix. Mais ceux qui ont décidé autrement de la chose, se font simplement incendier parce qu'ils ne veulent pas être comparé aux autres et surtout vouloir être égoïste, comme eux. Toutes ces petites choses cumulées peuvent être une véritable motivation pour un enfant qui se débrouille seul et livré un peu à lui même.
Beck avait pas mal de livres en sa possession. La lecture est un de ses passes temps favoris après la cuisine qu'elle experimentait chez elle devant ses émissions culinaires qui passent tôt le soir après le travail. La jeune femme passait une main derrière son oreille, pour y passer une mèche et continuer à écrire les nouvelles informations que l'étudiant lui donnerait.
C'est compliqué, surtout en tant que parent quand on se projette pour nos enfants et que finalement ils veulent faire autre chose de ce qu'on avait prévus pour eux. Junichi semblait être plus proche de son père que de sa mère, cela sautait aux yeux. Beck le savait pertinemment que le relationnel, on ne le choisit pas.
Je sais qu'au Japon , des familles aujourd'hui choisissent de travailler pleinement ou de se consacrer à leur vie de famille. Très rarement les deux... Pensez vous que quelque chose à déclenché ce genre de choses par rapport à votre maman ? Surtout depuis que vous êtes partis à Tokyo ?
Très souvent, il y a un élément déclencheur pour ce qui concerne le relationnel chez les gens. De pourquoi les gens changent. Est-ce que Junichi était un enfant désiré ? Surtout quand on se consacre à son travail et qu'après on reproche à notre progéniture qu'il ne rentre pas dans le moule. Ce genre de situation avait tendance à faire tiquer un peu Beck. Comment avoir autant d'exigences alors qu'on est même pas un peu attentionné avec ce qui est de notre enfant ? Comment ne pas se sentir délaissé par votre parent ?
Un peu plus tôt, je vous ai parlé de votre construction. N'avez vous pas l'impression de rentrer en confrontation avec votre mère parce que cette dernière vous a abandonné moralement et vous vous êtes dit qu'il ne valait mieux pas suivre ses conseils ? Et votre père dans tout ça ?
Ce qu'elle pouvait remarquer, c'est que Junichi avait beaucoup d'entrain à vouloir réussir dans la vie. Au final, il n y a pas de sous métier, bien au contraire. Dans la tête de certains, il faut avoir fait de longues études chères et coûteuses pour avoir l'impression d'être quelqu'un. Mais nous sommes déjà un individu enregistré dans cette société qui devient de plus en plus superficielle et souvent dans l'optique de vouloir plaire.
L'être humain est stupide. Il veut absolument rentrer dans des cases pour qu'on lui fiche la paix. Mais ceux qui ont décidé autrement de la chose, se font simplement incendier parce qu'ils ne veulent pas être comparé aux autres et surtout vouloir être égoïste, comme eux. Toutes ces petites choses cumulées peuvent être une véritable motivation pour un enfant qui se débrouille seul et livré un peu à lui même.
Non, je n'ai pas tout lue ! J'emprunte de temps en temps des livres à la bibliothèque, mais j'en achète en librairie et de genre différents. En ce moment, je suis sur les romans policiers et nouvelles d'auteurs peu connus au Japon.
Beck avait pas mal de livres en sa possession. La lecture est un de ses passes temps favoris après la cuisine qu'elle experimentait chez elle devant ses émissions culinaires qui passent tôt le soir après le travail. La jeune femme passait une main derrière son oreille, pour y passer une mèche et continuer à écrire les nouvelles informations que l'étudiant lui donnerait.
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
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❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
J’avais entendu parler d’une forme d’accomplissement que l’on pouvait ressentir en travaillant, en évoluant et en voyant son statut s’élever. D’une certaine manière, j’aimais à croire que c’était un peu ça qu’elle avait dû ressentir. Ma mère devait y trouver son compte, être heureuse à sa manière. Alors, elle devait penser de façon maniché… machinée… rah de façon simpliste que c’était la seule façon de s’accomplir. Elle voulait sûrement faire le bien à sa manière et de ce fait, voir son fils et son ancien compagnon qui ne partage pas cette vision devait sûrement mettre à mal sa vision des choses.
Peut-être était-ce pour cela qu’elle voulait se convaincre que le souci venait d’ailleurs. Mais si elle ne voulait pas voir la vérité en face, alors je n’allais pas faire grand-chose pour l’y aider. Tant qu’elle acceptait tant bien que mal mes choix, c’était le principal de mon point de vue.
- Oh ça je ne le pense pas, j’en suis même sûr. Elle a rapidement pris des responsabilités dans son entreprise et bien évidemment, le genre qui ne permet pas d’avoir une vie de famille stable. Je pense qu’elle ne veut pas voir son fils s’effondrer et ça doit être plus simple pour elle de gérer son univers professionnel que familiale. Alors forcément, ça serait aussi plus simple si je venais à rejoindre son univers professionnel d’une façon ou d’une autre pour elle. Nous en avons déjà pas mal parlé avec mon père.
Un sourire détendu s’afficha en repensant aux longues discussions que nous avions eues sur ce sujet. De mes grandes phases d’incompréhension que j’avais durant une période. Pourquoi ne voulait-elle pas venir me voir jouer ? Pourquoi nos repas se passaient souvent à deux plutôt qu’à trois ? J’en venais presque à deviner le contenu des appels que mon père recevait d’elle avec le temps tant il devenait prévisible. « Trop de travail ce soir, je rentrerai tard ! », « J’ai commandé un repas, mangez sans moi » ou encore « J’ai un rendez-vous, tu pourras dire à Junichi que je suis désolée de ne pas pouvoir venir à son spectacle. ». Le pire, c’est que je n’étais même plus triste à force, un haussement d’épaules ou un sourire entendu venaient rapidement remplacer la peine de voir ma mère s’éloigner peu à peu. Pourtant…
- Au fond, on ne lui en a jamais voulu. Au contraire, elle était faite pour ce genre de vie, ça aurait été ignoble de l’en priver et la voir malheureuse. Alors, nous avons cherché à trouver le meilleur compromis pour que tout le monde soit heureux. Il y a pire comme famille et je ne peux pas non plus me plaindre d’avoir la pire mère qui soit non plus. Même si elle n’est pas là en général, elle est souvent présente lorsque quelque chose ne va pas et je sais que nous pouvons compter l’un sur l’autre. On ne s’entend pas, c’est tout. On ne peut pas franchement parler de confrontation, plutôt d’un statu quo qui s’est enlisé dans le temps.
Une réalité plutôt tendre au final, car je devais admettre qu’elle savait me surprendre par moment et retrouver un semblant de comportement maternel. Peut-être que la psy avait raison, elle avait eu d’autres attentes pour moi et je le savais déjà depuis longtemps. Maintenant, concernant mon père, c’était bien différent.
- En revanche, je peux dire que je suis heureux car mon père y a veillé. Nous sommes sur la même longueur d’onde en permanence et je crois qu’il est le seul à réellement me comprendre. À tel point que c’était un plaisir d’apprendre la musique avec lui sans qu’il n’ait jamais fait quoi que ce soit pour m’y inciter. Il a quitté son travail pour se libérer du temps sans hésiter et même si nous avons traversé une période assez compliquée après la séparation de mes parents, il s’est démené pour que je ne manque de rien. Si j’ai beaucoup de respect pour ma mère, ce n’est rien à côté de celui que j’ai pour lui.
C'était compliqué de décrire une relation père-fils aussi naturelle que celle que j’avais avec lui. Je ne sais pas si j’aurais tourné aussi bien sans ses conseils et son soutien.
Le sujet avait bifurqué sur la bibliothèque de son cabinet, j’avais souligné une ressemblance avec l’univers que je connaissais et de sa réponse, j’avais du mal maintenant à l’imaginer avec un bouquin de psychologie tous les soirs. Quoi qu’elle eût aussi le droit de se sortir de ce monde une fois le travail terminé. Je ne dors pas avec ma batte de baseball après tout, alors elle a bien le droit de lire ce qu’elle veut.
- Je vois, ça doit pas être pratique d’être psychologue pour ce genre de lecture. Vous n’avez pas peur de vous faire spoiler la fin par déformation professionnelle en devinant qui est le coupable avant tout le monde ?
Un rire ponctuait ma phrase pour signifier que je n’étais pas sérieux. Quoi que, c’est vrai qu’elle devait avoir un coup d’avance dans la mesure où elle devait deviner le chemin mental que prenaient les personnages dans leurs descriptions, non ? Je demandais alors d’une voix calme et curieuse à la fois.
- Alors, est-ce que j'ai un profil de perturbateur selon vous ?
Peut-être était-ce pour cela qu’elle voulait se convaincre que le souci venait d’ailleurs. Mais si elle ne voulait pas voir la vérité en face, alors je n’allais pas faire grand-chose pour l’y aider. Tant qu’elle acceptait tant bien que mal mes choix, c’était le principal de mon point de vue.
- Oh ça je ne le pense pas, j’en suis même sûr. Elle a rapidement pris des responsabilités dans son entreprise et bien évidemment, le genre qui ne permet pas d’avoir une vie de famille stable. Je pense qu’elle ne veut pas voir son fils s’effondrer et ça doit être plus simple pour elle de gérer son univers professionnel que familiale. Alors forcément, ça serait aussi plus simple si je venais à rejoindre son univers professionnel d’une façon ou d’une autre pour elle. Nous en avons déjà pas mal parlé avec mon père.
Un sourire détendu s’afficha en repensant aux longues discussions que nous avions eues sur ce sujet. De mes grandes phases d’incompréhension que j’avais durant une période. Pourquoi ne voulait-elle pas venir me voir jouer ? Pourquoi nos repas se passaient souvent à deux plutôt qu’à trois ? J’en venais presque à deviner le contenu des appels que mon père recevait d’elle avec le temps tant il devenait prévisible. « Trop de travail ce soir, je rentrerai tard ! », « J’ai commandé un repas, mangez sans moi » ou encore « J’ai un rendez-vous, tu pourras dire à Junichi que je suis désolée de ne pas pouvoir venir à son spectacle. ». Le pire, c’est que je n’étais même plus triste à force, un haussement d’épaules ou un sourire entendu venaient rapidement remplacer la peine de voir ma mère s’éloigner peu à peu. Pourtant…
- Au fond, on ne lui en a jamais voulu. Au contraire, elle était faite pour ce genre de vie, ça aurait été ignoble de l’en priver et la voir malheureuse. Alors, nous avons cherché à trouver le meilleur compromis pour que tout le monde soit heureux. Il y a pire comme famille et je ne peux pas non plus me plaindre d’avoir la pire mère qui soit non plus. Même si elle n’est pas là en général, elle est souvent présente lorsque quelque chose ne va pas et je sais que nous pouvons compter l’un sur l’autre. On ne s’entend pas, c’est tout. On ne peut pas franchement parler de confrontation, plutôt d’un statu quo qui s’est enlisé dans le temps.
Une réalité plutôt tendre au final, car je devais admettre qu’elle savait me surprendre par moment et retrouver un semblant de comportement maternel. Peut-être que la psy avait raison, elle avait eu d’autres attentes pour moi et je le savais déjà depuis longtemps. Maintenant, concernant mon père, c’était bien différent.
- En revanche, je peux dire que je suis heureux car mon père y a veillé. Nous sommes sur la même longueur d’onde en permanence et je crois qu’il est le seul à réellement me comprendre. À tel point que c’était un plaisir d’apprendre la musique avec lui sans qu’il n’ait jamais fait quoi que ce soit pour m’y inciter. Il a quitté son travail pour se libérer du temps sans hésiter et même si nous avons traversé une période assez compliquée après la séparation de mes parents, il s’est démené pour que je ne manque de rien. Si j’ai beaucoup de respect pour ma mère, ce n’est rien à côté de celui que j’ai pour lui.
C'était compliqué de décrire une relation père-fils aussi naturelle que celle que j’avais avec lui. Je ne sais pas si j’aurais tourné aussi bien sans ses conseils et son soutien.
Le sujet avait bifurqué sur la bibliothèque de son cabinet, j’avais souligné une ressemblance avec l’univers que je connaissais et de sa réponse, j’avais du mal maintenant à l’imaginer avec un bouquin de psychologie tous les soirs. Quoi qu’elle eût aussi le droit de se sortir de ce monde une fois le travail terminé. Je ne dors pas avec ma batte de baseball après tout, alors elle a bien le droit de lire ce qu’elle veut.
- Je vois, ça doit pas être pratique d’être psychologue pour ce genre de lecture. Vous n’avez pas peur de vous faire spoiler la fin par déformation professionnelle en devinant qui est le coupable avant tout le monde ?
Un rire ponctuait ma phrase pour signifier que je n’étais pas sérieux. Quoi que, c’est vrai qu’elle devait avoir un coup d’avance dans la mesure où elle devait deviner le chemin mental que prenaient les personnages dans leurs descriptions, non ? Je demandais alors d’une voix calme et curieuse à la fois.
- Alors, est-ce que j'ai un profil de perturbateur selon vous ?
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 29■ Messages : 730■ Inscrit le : 13/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
Psy-canalise
04 juillet 2018 || Ft. Junichi
04 juillet 2018 || Ft. Junichi
Elle écoutait l'homme déblatérer toute son enfance qui était vraiment fascinantes. La psychologue scolaire savait qu'il n'avait pas mauvais fond, heureusement que son père était là pour le soutenir dans sa construction personnelle. Et c'est assez émouvant. Beck aurait aimé être proche comme ça se l'uns de ses deux parents, surtout pendant sa période de harcèlement. L'enfant pendant un divorce n'a pas forcé la meilleure des positions.
Certaines séparation se passent bien, d'autres mal. On peut entendre des avis qui divergent soit sur notre père ou notre père. En tant que gosse, nous n'avons pas cette capacité de se faire une opinion juste et on est influencé. On est tous influençable en soit.
Junichi semblait détendu, pas du tout contrarié d'évoquer son passé et la relation avec sa maman. Elle vint ensuite à noter de nouveaux mots sur son bloc note pour pouvoir mettre à jour son dossier et regardant attentivement Beck affichait toujours ce petit sourire et observant de temps en temps ses plantes vertes qui trônaient sur les étagères. Bien en forme depuis le séisme de la dernière fois.
Être jeune nous permet de voir plus loin que le bout de notre nez. C'était assez fascinant toute cette détermination que la jeune femme pouvait percevoir dans les paroles de l'étudiant. Elle continuait à noter quelques détails dans ce que l'homme lui décrivait. Elle pouvait dépeindre un portrait positif du bougre qui était convaincu qu'il ne faisait rien de mal dans cette société. Juste vivre et être ce qu'il est.
Quelques individus sur cette terre, bien qu'ils soient nombreux, ne se sentent pas capable d'éduquer un enfant et de le laisser vivre, de se faire tout seul. Bien que ce soit pas là meilleure des idées, car l'enfant peut très mal tourner mais cela ne semble pas le cas de Junichi.
Beck savait très bien que les humains ne peuvent pas se complaire dans une situation. Juste qu'ils ont prit cette habitude et du coup, pour eux c'est naturel. Dire que cela nous ferait rien serait un mensonge. Elle attendait la réponse de l'étudiant avec impatience, s'il était honnête il répondrait sans hésiter et la regarderait droit dans les yeux. S'il cherchait à dévier le regard alors cela voudrait dire qu'il n'est même pas sûr de ce qu'il dit et qu'il est en train de broder une excuse bidon.
Certaines séparation se passent bien, d'autres mal. On peut entendre des avis qui divergent soit sur notre père ou notre père. En tant que gosse, nous n'avons pas cette capacité de se faire une opinion juste et on est influencé. On est tous influençable en soit.
Junichi semblait détendu, pas du tout contrarié d'évoquer son passé et la relation avec sa maman. Elle vint ensuite à noter de nouveaux mots sur son bloc note pour pouvoir mettre à jour son dossier et regardant attentivement Beck affichait toujours ce petit sourire et observant de temps en temps ses plantes vertes qui trônaient sur les étagères. Bien en forme depuis le séisme de la dernière fois.
Certaines personnes ont besoin de s'épanouir dans un monde professionnel et s'y sentent plus à l'aise. Et votre mère, bien que peu maternelle comme vous me l'a décrivez semble vous aimer et vouloir votre bien.... Vous êtes libre de votre choix, vous désirez faire quoi plus tard ?
Être jeune nous permet de voir plus loin que le bout de notre nez. C'était assez fascinant toute cette détermination que la jeune femme pouvait percevoir dans les paroles de l'étudiant. Elle continuait à noter quelques détails dans ce que l'homme lui décrivait. Elle pouvait dépeindre un portrait positif du bougre qui était convaincu qu'il ne faisait rien de mal dans cette société. Juste vivre et être ce qu'il est.
Quelques individus sur cette terre, bien qu'ils soient nombreux, ne se sentent pas capable d'éduquer un enfant et de le laisser vivre, de se faire tout seul. Bien que ce soit pas là meilleure des idées, car l'enfant peut très mal tourner mais cela ne semble pas le cas de Junichi.
Junichi, est-ce que vous souffrez de cette relation avec votre mère ? Même si j'ai l'impression que vous vous êtes fait à cette situation....
Beck savait très bien que les humains ne peuvent pas se complaire dans une situation. Juste qu'ils ont prit cette habitude et du coup, pour eux c'est naturel. Dire que cela nous ferait rien serait un mensonge. Elle attendait la réponse de l'étudiant avec impatience, s'il était honnête il répondrait sans hésiter et la regarderait droit dans les yeux. S'il cherchait à dévier le regard alors cela voudrait dire qu'il n'est même pas sûr de ce qu'il dit et qu'il est en train de broder une excuse bidon.
Non pas du tout, mais je pense que votre mère mise tous ses espoirs en vous étant donné que vous êtes son fils, le seul.
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
On arrivait enfin au bout de cette histoire, heureusement pour elle. Je ne devais sûrement pas être le patient le plus compliqué qu'elle ait eu à gérer. J'imagine que certains ne doivent pas être aussi à l'aise avec leur passé au point d'avoir beaucoup de mal à s'étaler dessus. Moi, j'étais plutôt une bonne tartine de Nutella sur ce point. J'étais au clair avec mon passé et ma relation avec ma mère.
Cependant, elle me posa une question qui me donna un petit instant de réflexion, en un sens. Mon avenir ? Je devais avouer que je vivais surtout au jour le jour dans l'immédiat avec pour seul but de m'améliorer en sport sans m'embêter avec des "Mais si... ?". Alors la réponse ne serait pas franchement compliquée à donner.
- Plus tard, genre tout à l’heure ? Manger déjà ! Ça sera pas mal ! Et après, je verrai bien.
Dis-je en riant de bon cœur avant de me reprendre d’une voix plus sérieuse.
- Franchement je n’en sais rien, finir mes études et trouver un poste dans une équipe régionale. Sinon, tenir le comptoir d’un fast-food reste une option au pire. C’est trop loin et trop de choses vont arriver d’ici-là. Je verrai au cas par cas !
Voilà, je ne pouvais pas faire concis et d'ailleurs autant en profiter pour rebondir au passage sur sa question en demandant d’une voix plus curieuse en m’avançant sur ma chaise.
- Vous avez été jeune, non ? Plusieurs fois d’ailleurs avec votre fontaine de jouvence ! Vous aviez déjà votre avenir comme préoccupation principale à mon âge ?
La suite me laissa un peu plus songeur, non pas que sa question m’avait touché. Simplement, je me demandais comment on pouvait souffrir de quelque chose dont on n'avait plus du tout de souvenirs clairs. Non, je ne souffrais pas, carrément pas même. Je savais que ce n'était pas une situation gravée dans le marbre et qu'on verrait bien la suite plus tard avec elle et mon père. Pour le moment, elle était occupée avec son travail, mais si un jour elle venait à réaliser que ce n'était pas si important… Alors, il faudra veiller à ne pas lui tourner le dos à ce moment-là, et qui sait, le temps se rattraperait tout seul.
- Honnêtement, pas le moins du monde. Certains ne peuvent même pas se vanter d'avoir encore leurs deux parents dans ce monde. Je préfère me dire que tant qu'il y a de la vie, y a de l'espoir plutôt que de pleurer sur un passé que je ne pourrais pas changer et dont je ne ferais que gâcher un temps d'autant plus précieux à essayer. Alors non, je ne suis pas triste de mon passif, ni ennuyé par la démarche de ma mère d'ailleurs, au contraire, ça me conforte d’une certaine façon dans l'optique qu'elle veut mon bien à sa manière.
Une petite pause avant d'ajouter sur un ton plus détendu.
- Mais on va quand même bien se marrer avec mon père quand je vais lui raconter ça !
Cependant, elle me posa une question qui me donna un petit instant de réflexion, en un sens. Mon avenir ? Je devais avouer que je vivais surtout au jour le jour dans l'immédiat avec pour seul but de m'améliorer en sport sans m'embêter avec des "Mais si... ?". Alors la réponse ne serait pas franchement compliquée à donner.
- Plus tard, genre tout à l’heure ? Manger déjà ! Ça sera pas mal ! Et après, je verrai bien.
Dis-je en riant de bon cœur avant de me reprendre d’une voix plus sérieuse.
- Franchement je n’en sais rien, finir mes études et trouver un poste dans une équipe régionale. Sinon, tenir le comptoir d’un fast-food reste une option au pire. C’est trop loin et trop de choses vont arriver d’ici-là. Je verrai au cas par cas !
Voilà, je ne pouvais pas faire concis et d'ailleurs autant en profiter pour rebondir au passage sur sa question en demandant d’une voix plus curieuse en m’avançant sur ma chaise.
- Vous avez été jeune, non ? Plusieurs fois d’ailleurs avec votre fontaine de jouvence ! Vous aviez déjà votre avenir comme préoccupation principale à mon âge ?
La suite me laissa un peu plus songeur, non pas que sa question m’avait touché. Simplement, je me demandais comment on pouvait souffrir de quelque chose dont on n'avait plus du tout de souvenirs clairs. Non, je ne souffrais pas, carrément pas même. Je savais que ce n'était pas une situation gravée dans le marbre et qu'on verrait bien la suite plus tard avec elle et mon père. Pour le moment, elle était occupée avec son travail, mais si un jour elle venait à réaliser que ce n'était pas si important… Alors, il faudra veiller à ne pas lui tourner le dos à ce moment-là, et qui sait, le temps se rattraperait tout seul.
- Honnêtement, pas le moins du monde. Certains ne peuvent même pas se vanter d'avoir encore leurs deux parents dans ce monde. Je préfère me dire que tant qu'il y a de la vie, y a de l'espoir plutôt que de pleurer sur un passé que je ne pourrais pas changer et dont je ne ferais que gâcher un temps d'autant plus précieux à essayer. Alors non, je ne suis pas triste de mon passif, ni ennuyé par la démarche de ma mère d'ailleurs, au contraire, ça me conforte d’une certaine façon dans l'optique qu'elle veut mon bien à sa manière.
Une petite pause avant d'ajouter sur un ton plus détendu.
- Mais on va quand même bien se marrer avec mon père quand je vais lui raconter ça !
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 29■ Messages : 730■ Inscrit le : 13/02/2023
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04 juillet 2018 || Ft. Junichi
04 juillet 2018 || Ft. Junichi
Beck esquissa un petit rire en entendant que ce dernier avait activé le mode morfale. La jeune femme était une adepte de la cuisine, alors c'était rare qu'elle allait manger à la cantine avec le personnel. Elles faisait des plats la veille et avait parfois la flemme. Mais la réaction de Junichi pour esquiver la question était plutôt originale et la psychologue aimait bien ce genre de relation avec son patient. Le comportement de ne pas vouloir se prendre trop au sérieux était quelque chose d'important, surtout quand on vit des périodes pas sympathiques. Enfin, la vie de tous les jours. On vit tous des hauts et des bas.
L'horloge murale tournait petit à petit vers l'heure du déjeuner. Et c'était normal, quand on est occupée l'heure tourne vite, parler avec l'étudiant était très distrayant. Ça change des patients dépressifs dans son bureau et qui ne savent pas trop où ils en sont. Mais ce dernier lui faisait croire le contraire, du moins les apparences.
Le déclic pour devenir psychologue ne lui avait pas sauté au visage en de réveillant. C'est en allant voir son psy quand elle était plus jeune lors de sa période noire de harcèlement et d'envie de mettre fin à ses jours. Ce professionnel l'avait beaucoup aidé, elle voulait désormais rendre service et venir en aide aux personnes en détresse psychologique. C'est pas évident pour un jeune de se confier à ses parents, on ne peut pas forcément leur dire certaines choses de peur qu'ils se vexent.
Certains ne nous croient pas sur notre malheur et disent qu'a notre âge, il est impossible d'être malheureux puisque soit disant on ne manque de rien.
Savoir que la mère de Junichi faisait cela pour l'aider, parce qu'au fond au vu du prix de démonstration affectives et maternelle, l'homme semblait bien sa peau et semblait honnête sur toutes ses réponses.
L'horloge murale tournait petit à petit vers l'heure du déjeuner. Et c'était normal, quand on est occupée l'heure tourne vite, parler avec l'étudiant était très distrayant. Ça change des patients dépressifs dans son bureau et qui ne savent pas trop où ils en sont. Mais ce dernier lui faisait croire le contraire, du moins les apparences.
Vous savez bien que le poste d'un fast good n'est pas quelque chose de dégradant. C'est même une bonne école, vous pouvez même y être manager ! Mais si vous pouvez faire ce que vous voulez plus tard, c'est encore mieux. Si les offres d'emploi sont intéressantes.
Le déclic pour devenir psychologue ne lui avait pas sauté au visage en de réveillant. C'est en allant voir son psy quand elle était plus jeune lors de sa période noire de harcèlement et d'envie de mettre fin à ses jours. Ce professionnel l'avait beaucoup aidé, elle voulait désormais rendre service et venir en aide aux personnes en détresse psychologique. C'est pas évident pour un jeune de se confier à ses parents, on ne peut pas forcément leur dire certaines choses de peur qu'ils se vexent.
Certains ne nous croient pas sur notre malheur et disent qu'a notre âge, il est impossible d'être malheureux puisque soit disant on ne manque de rien.
Ma fontaine de jouvence est inépuisable haha ! Non à l'époque je ne savais pas quoi faire, mais je voulais aider les gens ça c'est sûr. Pour moi, c'était une vocation !
Savoir que la mère de Junichi faisait cela pour l'aider, parce qu'au fond au vu du prix de démonstration affectives et maternelle, l'homme semblait bien sa peau et semblait honnête sur toutes ses réponses.
Qu'est-ce qu'il y a de drôle que votre mère veuilles vous aider d'une certaine manière, même si vous pensez ne pas en avoir besoin ? Junichi, malgré que votre mère n'ait aucun lien affectifs avec vous, je pense qu'elle tente de vouloir du bien pour vous. Et que vous réussissiez. Tous les parents veulent le meilleur pour leur enfant, n'est-ce pas ? Surtout si vous êtes son fils unique, elle veut que vous accomplissez votre vie, comme elle a été épanouie dans sa vie professionnelle.
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
La séance avait pris une tournure amusante, et peut-être n'étais-je pas le mieux placé pour ce genre de soins. Après tout, je n'avais pour seul problème psychologique que mon côté un peu trop hors sol. Sinon, dans l'ensemble, ma structuration... Je crois que c'est ça qu'on dit pour ce genre de chose... était plutôt bonne.
Elle m'avoua que le poste dans un fast-food n'était pas un mal. Mais passer dans une université pour finir comme ça, ça pouvait piquer un peu quand même. Quoi qu'il en soit, je tiquais sur la partie du « manager » en lâchant d’une voix plus directe.
-Ah non ! Sûrement pas ! Hors de question que je me retrouve un jour dans un boulot où je devrais diriger les autres. Soyons honnête, je n'ai pas du tout le profil pour ça et je préfère mille fois être tranquille en bas de l'échelle.
Là, on touchait clairement un nœud beaucoup plus intéressant. Avec le temps, il m'avait fallu beaucoup de remise en question pour accepter le fait qu'évoluer dans une entreprise n'était pas un mal. Mais je n'en avais pas retenu une bonne impression sur le moment. J'y voyais une dépense d'énergie beaucoup trop importante et souvent avec un coût élevé... comme la perte de sa famille par exemple. Je voulais avant tout être tourné vers les autres et non vers moi-même. À ma façon également.
Mais je ne m'y étalais pas plus, car après tout, j'écoutais aussi la psy lorsqu'elle me parlait d'elle. On en revenait toujours à ce besoin d'aider les autres. Chose assez amusante en soi, même si j'aurais pu me dire que l'altruisme pur n'existe pas vraiment. Elle rebondit alors rapidement sur ma dernière remarque, ce qui me fit d'autant plus sourire, car elle ne semblait pas avoir compris que c'était plutôt affectueux de notre part. J’avouais d’une voix calme et détendue.
- Où est le mal à rire, tant qu’on ne dit pas de mal. Ma mère souhaite peut-être mon bien, mais qu'est-ce que cela signifie pour moi au juste, à part ce qu'elle estime être bon pour moi ?
J’observais la psychologue quelque instant avant de retirer mes lunettes pour rapidement les essuyer avec mon haut, en continuant d’une voix identique.
- Elle n’est pas ma tutrice légale et n’avait donc pas à prendre de rendez-vous pour moi déjà. Seul mon père a ce droit à l’heure actuelle et ce parce qu’il l’a mérité déjà en s’occupant de moi. C’est trop facile de vouloir qu’une chose tourne comme on le voudrait sans faire d’effort pour. Si ma mère voulait vraiment mon bien, elle m’encouragerait dans ce que je veux moi et pas dans ce qu'elle veut elle. Alors certes l’intention est louable, oui ! Mais pas la manière de faire. Donc je trouve que nous sommes assez souples de notre côté pour ne faire qu'en rire, car si nous lui en voulions réellement, son acte aurait des conséquences beaucoup plus graves.
Oui, j’étais au courant de ce point, car ma mère n’en était pas à son coup d’essai après tout. D’ailleurs, je n’ai pas pensé à lui préciser qu’elle devrait noter cette information dans ses données. Que toute décision importante pour moi ne devait dépendre que de mon père et non de ma mère qui était à des kilomètres de me comprendre. Je riais doucement pour rajouter sur un ton plus léger.
- Mais bon, elle est comme elle est. Quoi qu'elle veuille, j’accomplirais ma vie comme je l’entends et malgré elle s'il le faut. Je ne la rejetterais pas non plus… Non, ça serait trop facile. Je veux lui faire ouvrir les yeux sur le fait que je suis apte à me gérer. Je ferais tous les efforts qu'il faut pour m’en sortir… mais je le ferais à ma manière. Façon Junichi !
En clair, je me débrouillais très bien comme ça et tout ce dont j’avais besoin, c'était plus d’un soutien en cas d’échec que d’une personne cherchant à me contraindre à prendre une autre voix. J’étais décidé à faire mes propres erreurs.
Elle m'avoua que le poste dans un fast-food n'était pas un mal. Mais passer dans une université pour finir comme ça, ça pouvait piquer un peu quand même. Quoi qu'il en soit, je tiquais sur la partie du « manager » en lâchant d’une voix plus directe.
-Ah non ! Sûrement pas ! Hors de question que je me retrouve un jour dans un boulot où je devrais diriger les autres. Soyons honnête, je n'ai pas du tout le profil pour ça et je préfère mille fois être tranquille en bas de l'échelle.
Là, on touchait clairement un nœud beaucoup plus intéressant. Avec le temps, il m'avait fallu beaucoup de remise en question pour accepter le fait qu'évoluer dans une entreprise n'était pas un mal. Mais je n'en avais pas retenu une bonne impression sur le moment. J'y voyais une dépense d'énergie beaucoup trop importante et souvent avec un coût élevé... comme la perte de sa famille par exemple. Je voulais avant tout être tourné vers les autres et non vers moi-même. À ma façon également.
Mais je ne m'y étalais pas plus, car après tout, j'écoutais aussi la psy lorsqu'elle me parlait d'elle. On en revenait toujours à ce besoin d'aider les autres. Chose assez amusante en soi, même si j'aurais pu me dire que l'altruisme pur n'existe pas vraiment. Elle rebondit alors rapidement sur ma dernière remarque, ce qui me fit d'autant plus sourire, car elle ne semblait pas avoir compris que c'était plutôt affectueux de notre part. J’avouais d’une voix calme et détendue.
- Où est le mal à rire, tant qu’on ne dit pas de mal. Ma mère souhaite peut-être mon bien, mais qu'est-ce que cela signifie pour moi au juste, à part ce qu'elle estime être bon pour moi ?
J’observais la psychologue quelque instant avant de retirer mes lunettes pour rapidement les essuyer avec mon haut, en continuant d’une voix identique.
- Elle n’est pas ma tutrice légale et n’avait donc pas à prendre de rendez-vous pour moi déjà. Seul mon père a ce droit à l’heure actuelle et ce parce qu’il l’a mérité déjà en s’occupant de moi. C’est trop facile de vouloir qu’une chose tourne comme on le voudrait sans faire d’effort pour. Si ma mère voulait vraiment mon bien, elle m’encouragerait dans ce que je veux moi et pas dans ce qu'elle veut elle. Alors certes l’intention est louable, oui ! Mais pas la manière de faire. Donc je trouve que nous sommes assez souples de notre côté pour ne faire qu'en rire, car si nous lui en voulions réellement, son acte aurait des conséquences beaucoup plus graves.
Oui, j’étais au courant de ce point, car ma mère n’en était pas à son coup d’essai après tout. D’ailleurs, je n’ai pas pensé à lui préciser qu’elle devrait noter cette information dans ses données. Que toute décision importante pour moi ne devait dépendre que de mon père et non de ma mère qui était à des kilomètres de me comprendre. Je riais doucement pour rajouter sur un ton plus léger.
- Mais bon, elle est comme elle est. Quoi qu'elle veuille, j’accomplirais ma vie comme je l’entends et malgré elle s'il le faut. Je ne la rejetterais pas non plus… Non, ça serait trop facile. Je veux lui faire ouvrir les yeux sur le fait que je suis apte à me gérer. Je ferais tous les efforts qu'il faut pour m’en sortir… mais je le ferais à ma manière. Façon Junichi !
En clair, je me débrouillais très bien comme ça et tout ce dont j’avais besoin, c'était plus d’un soutien en cas d’échec que d’une personne cherchant à me contraindre à prendre une autre voix. J’étais décidé à faire mes propres erreurs.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 29■ Messages : 730■ Inscrit le : 13/02/2023
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❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
Psy-canalise
04 juillet 2018 || Ft. Junichi
04 juillet 2018 || Ft. Junichi
La situation que décrivait l'homme était assez complexe. Comment vouloir le bien de quelqu'un tout en voulant ne pas se salir était possible ? La jeune femme ignorait complètement comment cela pouvait être quelque chose qui existe sur cette terre. D'un seul coup, la compassion pour la mère de l'étudiant était un vaste souvenir dans la tête de la psychologue. À la fois, elle était en colère et à la fois un peu perplexe de savoir que cette dernière n'avait jamais voulue s'occuper réellement de Junichi. Alors, qu'elle prétend vouloir son bien ?
La jeune femme continuait à marquer les informations sur son carnet pour n'oublier aucun détail de cette séance qui prenait effectivement une drôle de tournure et le visage amusé de l'étudiant avait changé en une fraction de seconde quand Beck exprimait ce besoin de faire comprendre que rire de la situation était peut-être pas la meilleure des mesures. Que ce n'était pas très bien.
Faire des études pour finir dans un fast food n'est pas dégradant. Cela permet de pouvoir faire une pause et pouvoir faire un peu de pécule, d'économiser. Mais dans les restaurants rapide avec une hiérarchie pareille, ils prennent souvent des étudiants et profiter de leur peu d'expérience dans la vie de tous les jours. Profiter d'eux et faire des heures pas possible pour être payé une misère. Alors, qu'on leur demande la plupart du temps de la polyvalence ! Beck grimaçant légèrement rien qu'en pensant à ce léger détail.
Ou les managers, une fois gradé profitent de leur statut pour en faire baver aux autres et les engueuler comme ci c'était des membres de leur famille. Le respect et le professionnalisme n'existe plus. Ni même l'humain au final, on se demande où est passé le peu d'humanité qu'il leur reste.... Ou leur dignité.
C'était une vraie question. La psychologue scolaire voulait pas faire perdre de temps à Junichi et aucunement à elle même non plus. Une thérapie demande pas mal de séances, environs ube dizaine avant d'estimer si oui ou non nous sommes sur la voie de la guérison.
Elle observait Junichi avec ce regard sérieux, tenant son carnet dans les mains et son crayon sur le dessus d'une feuille bien remplie de pas mal d'écritures concernant la séance actuelle. La jeune femme savait pertinemment que l'homme avait besoin de parler, de s'exprimer sur pas mal de choses mais en aucun cas était un élément qui perturbait la relation qu'il entretenait avec sa génitrice.
Elle soupirait doucement à ses mots, rabaissant légèrement la tête. C'est vrai que la psychologue aurait aimé faire bien plus, mais Junichi semblait emprunt d'une grande confiance en lui. C'était plaisant à voir, il savait ce qu'il voulait et dans ce bas monde, il est important d'avoir des individus avec des motivations pareilles. Beck vint à regarder quelques instants par la fenêtre, l'horloge murale qui produisait ce son de tic-tac et qui donnait un rythme à cette séance.
La jeune femme continuait à marquer les informations sur son carnet pour n'oublier aucun détail de cette séance qui prenait effectivement une drôle de tournure et le visage amusé de l'étudiant avait changé en une fraction de seconde quand Beck exprimait ce besoin de faire comprendre que rire de la situation était peut-être pas la meilleure des mesures. Que ce n'était pas très bien.
Il est vrai que c'est mieux de pouvoir commencer au bas de l'échelle et certains humains ne sont pas fait pour diriger. Mais si c'était le cas, prendrez vous la grosse tête ou prendriez vous votre rôle au sérieux ?
Faire des études pour finir dans un fast food n'est pas dégradant. Cela permet de pouvoir faire une pause et pouvoir faire un peu de pécule, d'économiser. Mais dans les restaurants rapide avec une hiérarchie pareille, ils prennent souvent des étudiants et profiter de leur peu d'expérience dans la vie de tous les jours. Profiter d'eux et faire des heures pas possible pour être payé une misère. Alors, qu'on leur demande la plupart du temps de la polyvalence ! Beck grimaçant légèrement rien qu'en pensant à ce léger détail.
Ou les managers, une fois gradé profitent de leur statut pour en faire baver aux autres et les engueuler comme ci c'était des membres de leur famille. Le respect et le professionnalisme n'existe plus. Ni même l'humain au final, on se demande où est passé le peu d'humanité qu'il leur reste.... Ou leur dignité.
Je me demande alors comment votre mère qui n'est pas votre tutrice à pu prendre rendez-vous à votre place et surtout d'autant plus que vous êtes un jeune adulte. Elle pense que vous n'êtes pas en mesure de le faire.... Estimez vous en avoir besoin ?
C'était une vraie question. La psychologue scolaire voulait pas faire perdre de temps à Junichi et aucunement à elle même non plus. Une thérapie demande pas mal de séances, environs ube dizaine avant d'estimer si oui ou non nous sommes sur la voie de la guérison.
Elle observait Junichi avec ce regard sérieux, tenant son carnet dans les mains et son crayon sur le dessus d'une feuille bien remplie de pas mal d'écritures concernant la séance actuelle. La jeune femme savait pertinemment que l'homme avait besoin de parler, de s'exprimer sur pas mal de choses mais en aucun cas était un élément qui perturbait la relation qu'il entretenait avec sa génitrice.
Peut-être une façon pour elle de déculpabiliser et de ne pas avoir l'impression de n'avoir rien fait pour aider. Bien que vous semblez être libre comme l'air et ne pas avoir besoin de mes services...
Elle soupirait doucement à ses mots, rabaissant légèrement la tête. C'est vrai que la psychologue aurait aimé faire bien plus, mais Junichi semblait emprunt d'une grande confiance en lui. C'était plaisant à voir, il savait ce qu'il voulait et dans ce bas monde, il est important d'avoir des individus avec des motivations pareilles. Beck vint à regarder quelques instants par la fenêtre, l'horloge murale qui produisait ce son de tic-tac et qui donnait un rythme à cette séance.
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Les perspectives d’évolutions ne me plaisaient pas franchement, et c’est aussi une des choses qui me convenait dans le baseball. Au mieux, je pourrais devenir un joueur connu, au pire un simple joueur, mais jamais un capitaine d’équipe ou autre. Cependant, la femme émit l’hypothèse que si cela se produisait, comment je réagirais. Question difficile qui me valut quelques secondes de réflexion.
- Je pense que je refuserais tout simplement la place. D’autres personnes la méritent beaucoup plus que moi et auront la tête sur les épaules. Je suis certain que rien de bon n’en sortira si je devais avoir un travail comme ça. Je n’aime pas me prendre la tête et je ne veux pas que d’autres personnes puissent payer les conséquences de mes choix. C'est trop compliqué !
C’était simple, mais honnête. Je ne pouvais pas me résoudre à me retrouver avec le sort d’autres personnes entre mes mains. Sur ce point, ma mère avait clairement une longueur d’avance en prouvant un sens du management bien plus élaboré que ce qu’elle avait su donner à sa famille. Son entreprise, enfin celle dans laquelle elle avait évolué au point d’en avoir un haut poste, siégeant au conseil de l’entreprise même, était devenue sa seconde famille… ou plutôt, c’est nous qui étions en seconde place sur ce point. La suite, je me montrais plus détendu et moins sérieux. Car la réponse était pour moi évidente.
- Peut-être parce que c’est elle qui me paie mes études, alors elle a pu s’octroyer ce droit et outrepasser mon père. Si ça lui chante, qu’elle fasse, mais très sincèrement, rien n’en ressortira. Je ne pense pas avoir besoin d’un psy, surtout que je suis déjà particulièrement soutenu. Comme je vous l’ai dit, elle a cru bien faire, a dû réellement penser que je pouvais avoir un problème dû à cette séparation.
Un soupir avant d’ajouter sur un ton particulièrement posé.
- Mais sincèrement, je pense qu’elle aurait dû m’en parler avant de m’envoyer directement chez vous. J’aurais été clair, et ce n’est pas la première fois que je lui dis. Malgré tout le respect qu’un fils peut avoir pour sa mère, je ne lui mentirais pas pour autant.
Sur ce point, c’était la vérité. Je ne savais pas mentir de toute façon, et la psy avait largement eu le temps de s’en rendre compte. Mon débit de parole suivait mes pensées de trop près pour que je puisse en contrefaire le sens. La psy parla à nouveau et j’observais son regard sérieux avant de rire doucement. Oui, ça pouvait être ça, de la déculpabilisation. Même pas impossible comme théorie.
- Oui, c’est plutôt elle que vous devriez voir ! Mais elle n’acceptera jamais, car malheureusement dans son monde, montrer qu’on a tort, c’est risqué gros. En soi, je peux le comprendre aussi, car dans son domaine, elle doit avoir un mental d’acier pour tenir bon, peu importe sa position. La moindre faiblesse peut faire mal, voire coûter son poste.
C’était une éventualité aussi, elle s’était développée en fonction de son boulot, et toute sa personnalité avait suivi derrière. Je soupirais en me dandinant sur ma chaise, marquant clairement que j’avais besoin de bouger avant de demander.
- J’espère que vous vous serez bien amusée quand même, parce que moi oui ! C’était intéressant, et au moins je saurais ce que ça fait d’aller voir un psy ! Donc, ce n’était pas une perte de temps. Puis vous aurez aussi des informations importantes et la possibilité de refuser un autre rendez-vous pris par ma mère si jamais cela arrivait à nouveau.
Un petit sourire amusé avant d’ajouter.
- Ou alors vous pouvez lui dire qu’elle a raison, que le souci vient de moi, et comme ça, elle sera contente.
Mais je me doutais qu’elle ne le ferait pas. Trop professionnelle pour cela. C’était vraiment pour rire que j’avais sorti cela, même si en vrai, j’aurais volontiers concédé cela si ça m’avait permis d’avoir la paix quelques mois ensuite.
- Je pense que je refuserais tout simplement la place. D’autres personnes la méritent beaucoup plus que moi et auront la tête sur les épaules. Je suis certain que rien de bon n’en sortira si je devais avoir un travail comme ça. Je n’aime pas me prendre la tête et je ne veux pas que d’autres personnes puissent payer les conséquences de mes choix. C'est trop compliqué !
C’était simple, mais honnête. Je ne pouvais pas me résoudre à me retrouver avec le sort d’autres personnes entre mes mains. Sur ce point, ma mère avait clairement une longueur d’avance en prouvant un sens du management bien plus élaboré que ce qu’elle avait su donner à sa famille. Son entreprise, enfin celle dans laquelle elle avait évolué au point d’en avoir un haut poste, siégeant au conseil de l’entreprise même, était devenue sa seconde famille… ou plutôt, c’est nous qui étions en seconde place sur ce point. La suite, je me montrais plus détendu et moins sérieux. Car la réponse était pour moi évidente.
- Peut-être parce que c’est elle qui me paie mes études, alors elle a pu s’octroyer ce droit et outrepasser mon père. Si ça lui chante, qu’elle fasse, mais très sincèrement, rien n’en ressortira. Je ne pense pas avoir besoin d’un psy, surtout que je suis déjà particulièrement soutenu. Comme je vous l’ai dit, elle a cru bien faire, a dû réellement penser que je pouvais avoir un problème dû à cette séparation.
Un soupir avant d’ajouter sur un ton particulièrement posé.
- Mais sincèrement, je pense qu’elle aurait dû m’en parler avant de m’envoyer directement chez vous. J’aurais été clair, et ce n’est pas la première fois que je lui dis. Malgré tout le respect qu’un fils peut avoir pour sa mère, je ne lui mentirais pas pour autant.
Sur ce point, c’était la vérité. Je ne savais pas mentir de toute façon, et la psy avait largement eu le temps de s’en rendre compte. Mon débit de parole suivait mes pensées de trop près pour que je puisse en contrefaire le sens. La psy parla à nouveau et j’observais son regard sérieux avant de rire doucement. Oui, ça pouvait être ça, de la déculpabilisation. Même pas impossible comme théorie.
- Oui, c’est plutôt elle que vous devriez voir ! Mais elle n’acceptera jamais, car malheureusement dans son monde, montrer qu’on a tort, c’est risqué gros. En soi, je peux le comprendre aussi, car dans son domaine, elle doit avoir un mental d’acier pour tenir bon, peu importe sa position. La moindre faiblesse peut faire mal, voire coûter son poste.
C’était une éventualité aussi, elle s’était développée en fonction de son boulot, et toute sa personnalité avait suivi derrière. Je soupirais en me dandinant sur ma chaise, marquant clairement que j’avais besoin de bouger avant de demander.
- J’espère que vous vous serez bien amusée quand même, parce que moi oui ! C’était intéressant, et au moins je saurais ce que ça fait d’aller voir un psy ! Donc, ce n’était pas une perte de temps. Puis vous aurez aussi des informations importantes et la possibilité de refuser un autre rendez-vous pris par ma mère si jamais cela arrivait à nouveau.
Un petit sourire amusé avant d’ajouter.
- Ou alors vous pouvez lui dire qu’elle a raison, que le souci vient de moi, et comme ça, elle sera contente.
Mais je me doutais qu’elle ne le ferait pas. Trop professionnelle pour cela. C’était vraiment pour rire que j’avais sorti cela, même si en vrai, j’aurais volontiers concédé cela si ça m’avait permis d’avoir la paix quelques mois ensuite.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 29■ Messages : 730■ Inscrit le : 13/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
Psy-canalise
04 juillet 2018 || Ft. Junichi
04 juillet 2018 || Ft. Junichi
Le temps passait à une vitesse en tout cas et Beck avait bien retenue de bonnes choses dans cette consultation. C'était très instructif ! La psychologue continuait à noter les dernières informations sur sin bloc, en tout cas de quoi refuser un rendez-vous pour un autre qui est d'autant plus important que celui-ci où le patient n'en a clairement pas besoin.
Beck avait besoin de connaître le ressenti de l'homme. Cela devait être difficile de se voir octroyé la place de second alors que le travail normalement devrait passer au second plan. C'était assez frustrant. La jeune femme n'avaient pas des parents qui étaient absorbés par leur boulot mais trop occupé pour prendre soin de sa santé mentale contrairement à Junichi.
Elle affichait un petit sourire, refermant son carnet et voyant que l'horloge indiquait bientôt midi. L'heure du déjeuner et qu'il devait pas être en retard dans la file d'attente pour la cantine. Tous les étudiants se dirigent avec hâte vers la nourriture qui abondent dans les comptoirs du self. Certains professeurs préféraient manger au restaurant proche de l'établissement ensemble, en petit comité au lieu de s'enfermer dans son bureau comme le ferait Beck.
Les solutions que Junichi donnait était intéressantes mais Beck choisirait l'honnêteté avant tout. Si la mère de l'enfant décide de nouveau de venir prendre un rendez-vous à la place de ce dernier, la japonaise s'empresserait d'écrire un message électronique à celle-ci. Afin de lui faire comprendre qu'il n'est pas nécessaire de prendre une place pour une entrevue alors que son fils n'a certainement pas besoin de thérapie. Au vu des rendez vous qui est assez important en ce moment, son carnet se remplissait vite.
La psychologue échappait un petit rire à sa dernière phrase en regardant l'homme. Elle était amusée de la situation, c'est vrai, cela pouvait détendre la demoiselle concernant son travail qu'elle avait fait mais qu'au final au moins ça l'a aidé à s'instruire. Elle reprit son sérieux, se leva de sa chaise pour poser son carnet sur son bureau et puis se tourner vers son interlocuteur. Il était bon vivant et ce genre de personnalité était top pour pouvoir avancer dans la vie. De bonnes armes en tout cas !
Oui, la pression hiérarchique est compliquée. Surtout quand votre mère à bossé pour s'élever dans la société. Perdre sa place n'est pas négociable. Et être vu comme quelqu'un en seconde position, vous le percevez comment ?
Beck avait besoin de connaître le ressenti de l'homme. Cela devait être difficile de se voir octroyé la place de second alors que le travail normalement devrait passer au second plan. C'était assez frustrant. La jeune femme n'avaient pas des parents qui étaient absorbés par leur boulot mais trop occupé pour prendre soin de sa santé mentale contrairement à Junichi.
Et bien, estimez vous heureux d'avoir pas besoin de thérapie. Je ne pense pas que vous en ayez besoin en tout cas, du moins de mon avis. Vous avez le soutien de votre père, c'est ce qui compte n'est-ce pas ? Au moins, ne vous découragez jamais pour vos ambitions, vous êtes quelqu'un de bien.
Elle affichait un petit sourire, refermant son carnet et voyant que l'horloge indiquait bientôt midi. L'heure du déjeuner et qu'il devait pas être en retard dans la file d'attente pour la cantine. Tous les étudiants se dirigent avec hâte vers la nourriture qui abondent dans les comptoirs du self. Certains professeurs préféraient manger au restaurant proche de l'établissement ensemble, en petit comité au lieu de s'enfermer dans son bureau comme le ferait Beck.
Les solutions que Junichi donnait était intéressantes mais Beck choisirait l'honnêteté avant tout. Si la mère de l'enfant décide de nouveau de venir prendre un rendez-vous à la place de ce dernier, la japonaise s'empresserait d'écrire un message électronique à celle-ci. Afin de lui faire comprendre qu'il n'est pas nécessaire de prendre une place pour une entrevue alors que son fils n'a certainement pas besoin de thérapie. Au vu des rendez vous qui est assez important en ce moment, son carnet se remplissait vite.
Au moins, j'ai pu vous rencontrer et savoir ce qu'il en découlait. Cette demande était sympathique, vous êtes quelqu'un de très attachant. En tout cas, j'espère ne pas vous revoir dans mon office de si tôt...
La psychologue échappait un petit rire à sa dernière phrase en regardant l'homme. Elle était amusée de la situation, c'est vrai, cela pouvait détendre la demoiselle concernant son travail qu'elle avait fait mais qu'au final au moins ça l'a aidé à s'instruire. Elle reprit son sérieux, se leva de sa chaise pour poser son carnet sur son bureau et puis se tourner vers son interlocuteur. Il était bon vivant et ce genre de personnalité était top pour pouvoir avancer dans la vie. De bonnes armes en tout cas !
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 279■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Ce ne fut pas aussi long que je l'avais imaginé ; au contraire, l'heure avait passé à une vitesse telle que je ne m'en suis rendu compte que vers la fin. Nous avons parlé un long moment, et je pense que le principal était déjà sorti de cet entretien. Lorsqu'on me demandera pourquoi ce rendez-vous, je répondrai simplement : "Pour clarifier certaines choses dans mon dossier !" Ce qui n'est pas un mensonge en réalité. Je répondis à sa question avec un petit air amusé.
- Ça dépend dans quel contexte. Si c'est dans un contexte professionnel, ça ne me dérange pas. Mais si c'est dans le contexte d'un sport ou d'une course... À vrai dire, même là, ça me va. Être premier ne me dérangera pas non plus, mais je suis bon perdant sur ce point.
Oui, je ne suis pas compétitif et le fais surtout pour m'amuser ou m'améliorer avant tout. Si j'avais perdu, ça voulait dire que j'avais encore du travail devant moi. Tandis que la victoire me confortait dans mon optique que j'avais bien travaillé et que je ne devais rien lâcher. Enfin, dans un cas comme dans l'autre, j'en retirais quelque chose. Ensuite, elle me confia que tout allait bien ! Ah ouf, enfin une bonne nouvelle ! Bon, je l'avais pensé très fort car en cela, elle était quand même mieux placée que nous deux pour le dire.
- Oui, c'est sûrement pour ça que tout va bien ! Bon, eh bien puisque tout est bon, je suppose que je ne vais pas vous embêter plus longtemps. Puis, d'une certaine manière, ça va éviter que je prenne des rendez-vous qui pourraient servir bien plus à d'autres qu'à moi !
Oui, c'est vrai, d'autres ont peut-être un peu plus besoin de l'aide de cette psychologue. Je me levais avec nonchalance pour m'approcher de la sortie après avoir ramassé mon sac. Un petit sourire en entendant les derniers mots de la psychologue, surtout lorsqu'elle avoua que la demande était sympathique et me confia qu'elle espérait ne pas me revoir. Aïe, comment le prendre ? Bien, je suppose. En tout cas, je lâchai avec un air amusé.
- Vous aurez qu'à remercier ma mère pour ça ! Sur ce, je vous souhaite une bonne journée, Ô maîtresse de la jeunesse éternelle !
Un rire cristallin ponctua mes mots, je sortis de la pièce après un signe de main pour refermer la porte derrière moi. Seulement, au bout de deux pas, j'en vins à me poser une question... Comment s'appelait-elle ? Bah ! Je haussai les épaules avant de recentrer mon attention sur le plus important, l'heure du repas !
Ce n'est pas comme si son nom était marqué sur la porte juste derrière moi...
- Ça dépend dans quel contexte. Si c'est dans un contexte professionnel, ça ne me dérange pas. Mais si c'est dans le contexte d'un sport ou d'une course... À vrai dire, même là, ça me va. Être premier ne me dérangera pas non plus, mais je suis bon perdant sur ce point.
Oui, je ne suis pas compétitif et le fais surtout pour m'amuser ou m'améliorer avant tout. Si j'avais perdu, ça voulait dire que j'avais encore du travail devant moi. Tandis que la victoire me confortait dans mon optique que j'avais bien travaillé et que je ne devais rien lâcher. Enfin, dans un cas comme dans l'autre, j'en retirais quelque chose. Ensuite, elle me confia que tout allait bien ! Ah ouf, enfin une bonne nouvelle ! Bon, je l'avais pensé très fort car en cela, elle était quand même mieux placée que nous deux pour le dire.
- Oui, c'est sûrement pour ça que tout va bien ! Bon, eh bien puisque tout est bon, je suppose que je ne vais pas vous embêter plus longtemps. Puis, d'une certaine manière, ça va éviter que je prenne des rendez-vous qui pourraient servir bien plus à d'autres qu'à moi !
Oui, c'est vrai, d'autres ont peut-être un peu plus besoin de l'aide de cette psychologue. Je me levais avec nonchalance pour m'approcher de la sortie après avoir ramassé mon sac. Un petit sourire en entendant les derniers mots de la psychologue, surtout lorsqu'elle avoua que la demande était sympathique et me confia qu'elle espérait ne pas me revoir. Aïe, comment le prendre ? Bien, je suppose. En tout cas, je lâchai avec un air amusé.
- Vous aurez qu'à remercier ma mère pour ça ! Sur ce, je vous souhaite une bonne journée, Ô maîtresse de la jeunesse éternelle !
Un rire cristallin ponctua mes mots, je sortis de la pièce après un signe de main pour refermer la porte derrière moi. Seulement, au bout de deux pas, j'en vins à me poser une question... Comment s'appelait-elle ? Bah ! Je haussai les épaules avant de recentrer mon attention sur le plus important, l'heure du repas !
Ce n'est pas comme si son nom était marqué sur la porte juste derrière moi...
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