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- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 715■ Inscrit le : 13/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
Un train de retard !
07 juillet 2018 || Ft. Junichi
07 juillet 2018 || Ft. Junichi
Beck écoutait les explications de Junichi avec grande attention, la jeune femme ne savait pas trop si elle y parviendrait et qu'elle réussirait le jeu haut la main. Après tout, ils étaient là pour s'amuser et ce n'était pas grave si elle s'affichait devant l'étudiant.
L'ambiance musicale était intéressante et prenait un tournant assez amusant. Beck semblait s'amuser pendant les festivités à écouter des personnes qui semblaient chanter plus ou moins faux. On pouvait y reconnaître des classiques qui passait de temps en temps à la radio. La jeune femme n'était pas dérangé par ce genre de dysphonie. Cela la faisait sourire tout de même.
Elle n'avait pas la prétention de bien chanter, mais Beck adorait pousser la chansonnette de temps en temps lors des soirées organisées en karaoké dans les petits restaurants proche de chez elle. La psychologue pouvait se rappeler de ses moments quand elle était plus jeune où elle partageait le chant avec son amie Fuyu, qui maintenant elle n'a plus de nouvelles et ce qui est dommage. Mais remuer de vieux souvenirs n'était peut être pas la meilleure des options pour plomber la soirée. Beck vint à se ressaisir de nouveau pour ensuite se concentrer quand Junichi lui tendit l'épuisette.
D'un pas hésitant, la jeune femme vint à se mettre au dessus des poissons pour essayer d'en attraper un. C'était un jeu de patience, il était certain et la japonaise regardait l'écailleux tourner dans son contenant pour tenter de l'attraper. Mais au bout de quelques minutes de bataille, la feuille de riz vint à se briser et Beck avait donc perdue. Un petit rire vint à s'échapper et se redressa vers l'étudiant et le paternel en affichant un air amusée.
Elle passait sa main derrière la tête un peu gênée et rougissant. La jeune femme regardait le ciel qui venait à se couvrir de plus en plus d'étoile au fil du temps qui passait et elle appréciait la vision que lui offrait les cieux. Ce soleil qui n'était plus vraiment perceptible.
L'ambiance musicale était intéressante et prenait un tournant assez amusant. Beck semblait s'amuser pendant les festivités à écouter des personnes qui semblaient chanter plus ou moins faux. On pouvait y reconnaître des classiques qui passait de temps en temps à la radio. La jeune femme n'était pas dérangé par ce genre de dysphonie. Cela la faisait sourire tout de même.
Effectivement la voix et l'orchestre n'est pas du tout le même domaine. Mais bon, on peut reconnaître si c'est mauvais ou non haha !
Elle n'avait pas la prétention de bien chanter, mais Beck adorait pousser la chansonnette de temps en temps lors des soirées organisées en karaoké dans les petits restaurants proche de chez elle. La psychologue pouvait se rappeler de ses moments quand elle était plus jeune où elle partageait le chant avec son amie Fuyu, qui maintenant elle n'a plus de nouvelles et ce qui est dommage. Mais remuer de vieux souvenirs n'était peut être pas la meilleure des options pour plomber la soirée. Beck vint à se ressaisir de nouveau pour ensuite se concentrer quand Junichi lui tendit l'épuisette.
D'un pas hésitant, la jeune femme vint à se mettre au dessus des poissons pour essayer d'en attraper un. C'était un jeu de patience, il était certain et la japonaise regardait l'écailleux tourner dans son contenant pour tenter de l'attraper. Mais au bout de quelques minutes de bataille, la feuille de riz vint à se briser et Beck avait donc perdue. Un petit rire vint à s'échapper et se redressa vers l'étudiant et le paternel en affichant un air amusée.
Désolée, je n'ai pas réussie. Je suis pas très douée à ce genre de jeu d'adresse et de précision ! Haha
Elle passait sa main derrière la tête un peu gênée et rougissant. La jeune femme regardait le ciel qui venait à se couvrir de plus en plus d'étoile au fil du temps qui passait et elle appréciait la vision que lui offrait les cieux. Ce soleil qui n'était plus vraiment perceptible.
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 263■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Je comprenais parfaitement mon père sur ce point-là, j’irais même plus loin dans son raisonnement. Moi qui n’avais que le tiers de son expérience dans le domaine de la musique, je ne savais même pas reconnaitre quelqu’un de talentueux ou non. Puis il y avait autre chose, certes, il y a des personnes qui possèdent un don inné pour pratiquer ce qu’il aimait. Mais il fallait aussi saluer les efforts de ceux qui ne possédaient pas les mêmes avantages et qui rattrapaient cela à coup de travail. Je savais que j’avais un don pour la musique et mon père me l’avait fait savoir plus d’une fois. J’apprenais facilement et assimilais très vite les notions… cependant je trouvais cela… facile ?
- Vous savez, je n’ai aucun talent pour le baseball à la base. Je dois même avouer que j’étais plutôt nul au départ dans ce sport et je me suis vite fait dépasser par ceux qui avaient du talent inné.
Je ne savais pas trop comment développer ce que je voulais dire, c’était clair mais flou en même temps. Cependant, je me basais sur ma propre expérience et donc, ce n’était pas non plus objectif dans le sujet, simplement un ressenti qui de mon point de vue s’était avéré véridique.
- Ce que je veux dire, c’est que ceux qui démarrent avec des facilités dans tel ou tel domaine ne rencontreront pas les échecs de ceux qui ne les ont pas. C’est assez amusant de voir qu’au final, ceux qui sont tenaces parviennent souvent à rattraper les premiers et potentiellement même les dépasser. Quelqu’un qui réussit trop facilement apprendra moins que son voisin qui aura eu un mur à escalader pour le rattraper. … Je ne sais pas si c’est clair mais en gros, je pense qu’on apprend plus si on se donne à fond et qu’on doit franchir les obstacles du domaine que l’on veut maitriser.
Mon père souriait doucement et ajouta :
- Sur ce point, je ne suis pas vraiment d’accord. Pour le chant, il faut aussi disposer d’une anatomie propice, les cordes vocales et j’en passe. Malheureusement, il y aura toujours des personnes qui ne pourront pas devenir des maîtres dans un domaine uniquement à cause de ces barrières. Un peu comme en sport où la morphologie peut jouer un rôle important. Je me suis déjà retrouvé dans la situation où j’ai dû refuser des élèves car ils n’étaient pas faits pour la musique. C’est triste mais il faut apprendre où sont nos points forts et surtout nos points faibles. Toi, tu as eu de la chance en baseball car ton corps te l’a permis malgré ta vue. On ne peut pas tout corriger cependant pour tout le monde.
Aie touché… J’avoue que c’était un bon argument et je ne l’avais pas vu venir mais oui, je n’avais même pas pensé à ce détail qui pourtant avait une importance. Peu importe les efforts fournis… si on ne peut pas déjà à la base, c’est mort. Certains ont un don inné mais d’autres ont d’office le malus aussi.
Pendant ce temps, la psy avait fini par abandonner, décidément ! Mais d’une certaine manière, elle avait peut-être plus progressé dans son échec que moi dans ma réussite, alors il y avait toujours du bon, non ? Ça ne marche pas comme ça ?! Comment ça ! Bref, je ne pouvais pas non plus la laisser sur sa défaite et je lâchai sur un ton amusé :
- Quoi, non, je dirais plutôt que vous avez réussi ! Vous avez évité de sortir un pauvre petit poisson hors de son eau et donc ça prouve votre altruisme en un sens.
Piètre lot de consolation mais même le gérant du jeu lâcha un petit sourire sur le moment en affirmant qu’il n’était pas agréable pour un poisson d’être sorti hors de l’eau mais qu’il en prenait grand soin et les laisserait tranquilles pour le reste de leur vie ensuite dans un aquarium bien assez grand. J’observais la place et je proposai d’une voix amusée :
- Bon ! Prêt pour de la danse folklorique ? Ça va nous changer un peu de ce jeu de patience.
- Vous savez, je n’ai aucun talent pour le baseball à la base. Je dois même avouer que j’étais plutôt nul au départ dans ce sport et je me suis vite fait dépasser par ceux qui avaient du talent inné.
Je ne savais pas trop comment développer ce que je voulais dire, c’était clair mais flou en même temps. Cependant, je me basais sur ma propre expérience et donc, ce n’était pas non plus objectif dans le sujet, simplement un ressenti qui de mon point de vue s’était avéré véridique.
- Ce que je veux dire, c’est que ceux qui démarrent avec des facilités dans tel ou tel domaine ne rencontreront pas les échecs de ceux qui ne les ont pas. C’est assez amusant de voir qu’au final, ceux qui sont tenaces parviennent souvent à rattraper les premiers et potentiellement même les dépasser. Quelqu’un qui réussit trop facilement apprendra moins que son voisin qui aura eu un mur à escalader pour le rattraper. … Je ne sais pas si c’est clair mais en gros, je pense qu’on apprend plus si on se donne à fond et qu’on doit franchir les obstacles du domaine que l’on veut maitriser.
Mon père souriait doucement et ajouta :
- Sur ce point, je ne suis pas vraiment d’accord. Pour le chant, il faut aussi disposer d’une anatomie propice, les cordes vocales et j’en passe. Malheureusement, il y aura toujours des personnes qui ne pourront pas devenir des maîtres dans un domaine uniquement à cause de ces barrières. Un peu comme en sport où la morphologie peut jouer un rôle important. Je me suis déjà retrouvé dans la situation où j’ai dû refuser des élèves car ils n’étaient pas faits pour la musique. C’est triste mais il faut apprendre où sont nos points forts et surtout nos points faibles. Toi, tu as eu de la chance en baseball car ton corps te l’a permis malgré ta vue. On ne peut pas tout corriger cependant pour tout le monde.
Aie touché… J’avoue que c’était un bon argument et je ne l’avais pas vu venir mais oui, je n’avais même pas pensé à ce détail qui pourtant avait une importance. Peu importe les efforts fournis… si on ne peut pas déjà à la base, c’est mort. Certains ont un don inné mais d’autres ont d’office le malus aussi.
Pendant ce temps, la psy avait fini par abandonner, décidément ! Mais d’une certaine manière, elle avait peut-être plus progressé dans son échec que moi dans ma réussite, alors il y avait toujours du bon, non ? Ça ne marche pas comme ça ?! Comment ça ! Bref, je ne pouvais pas non plus la laisser sur sa défaite et je lâchai sur un ton amusé :
- Quoi, non, je dirais plutôt que vous avez réussi ! Vous avez évité de sortir un pauvre petit poisson hors de son eau et donc ça prouve votre altruisme en un sens.
Piètre lot de consolation mais même le gérant du jeu lâcha un petit sourire sur le moment en affirmant qu’il n’était pas agréable pour un poisson d’être sorti hors de l’eau mais qu’il en prenait grand soin et les laisserait tranquilles pour le reste de leur vie ensuite dans un aquarium bien assez grand. J’observais la place et je proposai d’une voix amusée :
- Bon ! Prêt pour de la danse folklorique ? Ça va nous changer un peu de ce jeu de patience.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 715■ Inscrit le : 13/02/2023
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❖ Âge : 29 ans
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❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
Un train de retard !
07 juillet 2018 || Ft. Junichi
07 juillet 2018 || Ft. Junichi
C'est vrai que le père de Junichi marquait un point concernant les aptitudes que l'on peut gagner avec le temps. On ne peut pas forcément arriver à faire quelque chose comme jouer au baseball à un pro malgré tout l'acharnement qu'on y met. C'est quelque chose de inné chez certains, tout comme pour la musique et ceux qui ont l'oreille musicale.
Beck l'avait un peu grâce à son habitude d'écouter la musique sur son poste. La jeune femme aimait la musique, même s'il lui arrivait de chanter à ses heures perdues dans son appartement une fois que tout le monde est parti du bâtiment. En tout cas, ceux du dessous pour éviter d'embêter le monde quand ils sont en train de se reposer ou de regarder leur émission préférée.
La jeune femme s'y connaissait pas plus que cela en instrument de musique mais elle avait quelques informations grace aux livres ou documentaires qui pouvaient passer à la télévision depuis son plus jeune âge. L psychologue écoutait la musique qui défilait et souriait en se rendant compte de l'ambiance vraiment enivrante. La demoiselle voulait s'investir dans cette soirée et s'y amuser.
L'alcool pouvait aider à avoir du courage. La jeune femme avançait lentement vers la piste et commençant à se déhancher légèrement, timidement d'ailleurs. Elle n'osait pas trop se lâcher devant Junichi. Qu'est-ce qu'il dirait s'il voyait la psychologue danser comme une diablesse et lancer de tas de rumeurs sur ses talents de danseuse ? Et quel serait la réaction de certains personnels de l'établissement en sachant qu'une employée de KHS s'amusait à danser avec le père de Junichi et l'étudiant lui-même.
Les regards des personnes présente au festival dansaient et d'autres se désaltérant au bar juste à côté. Beck continuait à danser, essayer de se foutre de ce que pensait les autres personnes qui pouvait les regarder.
Beck l'avait un peu grâce à son habitude d'écouter la musique sur son poste. La jeune femme aimait la musique, même s'il lui arrivait de chanter à ses heures perdues dans son appartement une fois que tout le monde est parti du bâtiment. En tout cas, ceux du dessous pour éviter d'embêter le monde quand ils sont en train de se reposer ou de regarder leur émission préférée.
Et oui, peu importe les gens. On peut avoir une sensibilité et ne pas réussir à aligner une seule note juste. Vous devez vous y connaître, comme pour les musiciens qui arrivent à jouer d'un instrument sans soucis car l'oreille est musicale. Et d'autres qui n'y arriveront jamais ou à régler les cordes d'une guitare, c'est tout un art je dirais..
La jeune femme s'y connaissait pas plus que cela en instrument de musique mais elle avait quelques informations grace aux livres ou documentaires qui pouvaient passer à la télévision depuis son plus jeune âge. L psychologue écoutait la musique qui défilait et souriait en se rendant compte de l'ambiance vraiment enivrante. La demoiselle voulait s'investir dans cette soirée et s'y amuser.
Je suis heureuse de pouvoir me montrer mes merveilleux talents de danseuse. Mais je te laisse ouvrir la danse, j'ai hâte de voir comment vous vous débrouillez tous les deux.
L'alcool pouvait aider à avoir du courage. La jeune femme avançait lentement vers la piste et commençant à se déhancher légèrement, timidement d'ailleurs. Elle n'osait pas trop se lâcher devant Junichi. Qu'est-ce qu'il dirait s'il voyait la psychologue danser comme une diablesse et lancer de tas de rumeurs sur ses talents de danseuse ? Et quel serait la réaction de certains personnels de l'établissement en sachant qu'une employée de KHS s'amusait à danser avec le père de Junichi et l'étudiant lui-même.
Les regards des personnes présente au festival dansaient et d'autres se désaltérant au bar juste à côté. Beck continuait à danser, essayer de se foutre de ce que pensait les autres personnes qui pouvait les regarder.
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 263■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Malheureusement, la nature nous impose des limites dès la naissance. Des barrières que nous ne pourrons franchir, même par notre seule bonne foi. Mon père avait probablement eu raison de me le dire. En soi, je me disais que j’aurais le temps de mûrir la chose un peu plus tard, mais soyons lucides, j’aurais déjà tout oublié en cours de route avant de me retrouver dans une situation où je pourrais réfléchir un peu.
La psy ajouta son avis personnel sur le sujet, allant dans le sens de mon père. En effet, elle avait raison aussi. Certains ne sont pas capables d’accorder des cordes de guitares juste à l’oreille, ou même simplement ne disposent pas de l’oreille parfaite et sont incapables de reconnaître une note juste à l’écoute. Quoi qu’avec du travail, cela puisse se corriger, mais ce n’est pas sûr que la somme d’efforts dépensée vaille le coup.
En parlant de talent inné ! Il était grand temps de montrer les nôtres pour les deux pieds gauches en danse. On s’en moquait en réalité, et la plupart du temps, les danseurs, danseuses qui animaient ce genre de festival ne faisaient pas grand cas des pas maladroits dans notre genre. Au contraire, ça mettait un peu de piment et souvent, ça faisait plus rire de bonne humeur qu’autre chose. Le principal était avant tout de ne pas trop se prendre au sérieux.
- Bon d’accord, autant se rendre ridicule de suite ! Comme ça, ce sera fait !
Oui, j’étais cruellement réaliste avec moi-même mais que voulez-vous. C’était quoi l’adage déjà, mentir à mille personnes une fois revient à se mentir mille fois à soi-même… Un truc comme ça. Bref, mon père demandait alors si nous pouvions rejoindre les participants et les autres arrivants venus s’introduire en cours de route. Sur la grande cour du temple, un espace venait de lentement se créer avec les spectateurs qui reculaient pour laisser place et les nouveaux participants de fortune qui se joignaient à la danse circulaire autour d’une estrade.
Je suivais mon père et me retrouvais à côté d’une femme passée la trentaine, m’invitant à suivre ses gestes pendant que mon père faisait de même. Souriant, j’observais et maladroitement je suivais. Mon mouvement était clairement désarticulé mais bon, c’était couru d’avance. Le principal, c’est que ça m’amusait et que c’était un peu physique aussi. Nous invitions la psy à se joindre à nous, d’autant qu’il y avait de la place et quitte à être ridicule, autant l’être en groupe !
- Venez, on a déjà fait le plus gros, vous ne pourrez pas faire pire. Mais en vrai, c'est assez simple à suivre.
Au moins, la danse allait durer quelques instants. Une danse où nous étions en cercle, des mouvements assez simples, aux rythmes d’instruments folkloriques. C’était la danse Bon Odori, je crois. Une estrade en forme de cercle au milieu de la place permettait à tous les danseurs de former un cercle et les danseuses les plus qualifiées se trouvaient dessus, dansant et donnant le rythme pour le reste de la foule.
Bref, c’était amusant ! Et rafraîchissant.
La psy ajouta son avis personnel sur le sujet, allant dans le sens de mon père. En effet, elle avait raison aussi. Certains ne sont pas capables d’accorder des cordes de guitares juste à l’oreille, ou même simplement ne disposent pas de l’oreille parfaite et sont incapables de reconnaître une note juste à l’écoute. Quoi qu’avec du travail, cela puisse se corriger, mais ce n’est pas sûr que la somme d’efforts dépensée vaille le coup.
En parlant de talent inné ! Il était grand temps de montrer les nôtres pour les deux pieds gauches en danse. On s’en moquait en réalité, et la plupart du temps, les danseurs, danseuses qui animaient ce genre de festival ne faisaient pas grand cas des pas maladroits dans notre genre. Au contraire, ça mettait un peu de piment et souvent, ça faisait plus rire de bonne humeur qu’autre chose. Le principal était avant tout de ne pas trop se prendre au sérieux.
- Bon d’accord, autant se rendre ridicule de suite ! Comme ça, ce sera fait !
Oui, j’étais cruellement réaliste avec moi-même mais que voulez-vous. C’était quoi l’adage déjà, mentir à mille personnes une fois revient à se mentir mille fois à soi-même… Un truc comme ça. Bref, mon père demandait alors si nous pouvions rejoindre les participants et les autres arrivants venus s’introduire en cours de route. Sur la grande cour du temple, un espace venait de lentement se créer avec les spectateurs qui reculaient pour laisser place et les nouveaux participants de fortune qui se joignaient à la danse circulaire autour d’une estrade.
Je suivais mon père et me retrouvais à côté d’une femme passée la trentaine, m’invitant à suivre ses gestes pendant que mon père faisait de même. Souriant, j’observais et maladroitement je suivais. Mon mouvement était clairement désarticulé mais bon, c’était couru d’avance. Le principal, c’est que ça m’amusait et que c’était un peu physique aussi. Nous invitions la psy à se joindre à nous, d’autant qu’il y avait de la place et quitte à être ridicule, autant l’être en groupe !
- Venez, on a déjà fait le plus gros, vous ne pourrez pas faire pire. Mais en vrai, c'est assez simple à suivre.
Au moins, la danse allait durer quelques instants. Une danse où nous étions en cercle, des mouvements assez simples, aux rythmes d’instruments folkloriques. C’était la danse Bon Odori, je crois. Une estrade en forme de cercle au milieu de la place permettait à tous les danseurs de former un cercle et les danseuses les plus qualifiées se trouvaient dessus, dansant et donnant le rythme pour le reste de la foule.
Bref, c’était amusant ! Et rafraîchissant.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 715■ Inscrit le : 13/02/2023
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07 juillet 2018 || Ft. Junichi
07 juillet 2018 || Ft. Junichi
La psychologue prenait énormément de plaisir à danser et suivre les pas peur évidant de cette fête folklorique. Elle était heureuse de pouvoir participer à ce genre de festivités. C'était quelque chose de positif dans la tête de la demoiselle et cela lui changeait d'idée.
Cela changeait de son quotidien et pouvoir profiter de cet instant avec les deux protagonistes. Le père de Junichi et lui-même avait l'air de s'amuser à cette fête même si le ridicule ne tué pas. La psychologue continuait à suivre les pas et une personne âgée habituée à la fête guidait la cadence de Beck.
La jeune femme s'arrêtera de danser une fois que la danse était terminée et descendra de l'estrade pour aller boire un coup. Elle prendra un cocktail Miami avec du rhum et des fruits rouges. La psychologue voulait se désaltérer le gosier car la danse ça donnait soif. Elle ne regrettait en rien d'avoir annulée son train pour pouvoir profiter de la fête en compagnie de Junichi et de son père.
La vie était parfois pas facile pour pouvoir profiter des bons moments sans avoir à se soucier des choses importantes quelques heures. La psychologue s'asseyait doucement à sa chaise pour pouvoir se reposer un peu le dos, car au vu de sa morphologie elle avait quelques soucis de ce côté là. Est-ce que ses deux compagnons de route viendraient lui tenir compagnie ou continuerait t'ils à danser ?
Cela changeait de son quotidien et pouvoir profiter de cet instant avec les deux protagonistes. Le père de Junichi et lui-même avait l'air de s'amuser à cette fête même si le ridicule ne tué pas. La psychologue continuait à suivre les pas et une personne âgée habituée à la fête guidait la cadence de Beck.
Que c'est amusant en tout cas cette danse. C'était super même si mes talents de danseuse ne sont pas ouf, c'est une bonne fête et les gens sont sympas..
La jeune femme s'arrêtera de danser une fois que la danse était terminée et descendra de l'estrade pour aller boire un coup. Elle prendra un cocktail Miami avec du rhum et des fruits rouges. La psychologue voulait se désaltérer le gosier car la danse ça donnait soif. Elle ne regrettait en rien d'avoir annulée son train pour pouvoir profiter de la fête en compagnie de Junichi et de son père.
La vie était parfois pas facile pour pouvoir profiter des bons moments sans avoir à se soucier des choses importantes quelques heures. La psychologue s'asseyait doucement à sa chaise pour pouvoir se reposer un peu le dos, car au vu de sa morphologie elle avait quelques soucis de ce côté là. Est-ce que ses deux compagnons de route viendraient lui tenir compagnie ou continuerait t'ils à danser ?
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 263■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
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❖ Âge : 19 ans
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❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Dire que je pensais passer un week-end tranquille, me voilà en train de danser sur la place du temple. Même si en soi, je me disais qu’il fallait peut-être que je conserve un peu de force dans la mesure où ensuite, nous partirions avec mon père de notre côté, mais nous n’en étions pas encore là. Après tout, l’après-midi était encore loin d’être fini.
La psy s’éloignait pour boire quelque chose au bar improvisé. Même si je dansais encore un peu le temps d’un tour, je décidais quand même de ne pas la laisser seule, après tout, on l’avait un peu entraînée là-dedans. Bon, elle pouvait bien souffler un petit peu car il fallait nous supporter aussi et je ne riais intérieurement rien qu’à cette pensée.
Bon dans tous les cas, après quelques instants, je la rejoignais et prenais un jus de fruit pour pouvoir me rafraîchir un peu. Mon père avait croisé quelqu’un de son lycée et discuté tranquillement de son côté, sûrement une prof ou un membre du personnel. Allé savoir, j’observais calmement les danseurs avant de dire en souriant.
- Ça fait du bien, de pouvoir se poser un peu et oublier les choses importantes le temps de quelques heures. J’imagine que ça doit vous faire du bien aussi de laisser un peu votre travail de côté, non ? C’était le but de votre journée après tout.
Oui, on peut aimer son travail mais tout de même apprécier d’en sortir quelques instants. Bon j’avoue que ça faisait un peu cliché mais elle restait malgré tout la psychologue de mon lieu scolaire, donc je ne pouvais pas franchement lui parler comme j’aurais parlé à n’importe qui d’autre. Mais voilà, d’une certaine manière, ça me faisait plaisir de voir qu’elle semblait passer un bon moment. Je me disais que peut-être, je pouvais lui parler un peu d’autre chose et demander alors d’une voix plus curieuse.
- Vous avez dû faire des festivals comme ça avec vos parents dans vos jeunes années, non ? Je veux dire, avant la fontaine de jouvence et tout ça.
Oui, ça allait la suivre pendant un bon moment, car d’un je trouvais ça drôle ! Et de deux, elle ne faisait de toute façon pas franchement son âge de mon point de vue. Puis il n’y avait rien de mal à parler de ça après tout, je pouvais bien lui en dire un peu plus de mon côté histoire de montrer patte blanche.
- Quand j’étais petit, je me souviens que c’était ma mère qui nous emmenait dans ce genre de festival, c’était avant Tokyo bien sûr, à une époque où j’ai l’impression que tout était plus simple. Que nous étions une vraie famille.
C’est vrai que cela me semblait être une autre époque, une autre vie. C’était ma mère qui insistait pour que nous nous rendions à ce genre de festival et c’étaient souvent des moments bien plus familiaux que tout ce que nous avons eu depuis Tokyo. Une belle époque, probablement qui ne reviendra pas. Je n’en étais pas triste au fond, dégoûté certes mais pas triste. Puis la, j'étais surtout curieux de la réponse de la psy !
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 715■ Inscrit le : 13/02/2023
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07 juillet 2018 || Ft. Junichi
07 juillet 2018 || Ft. Junichi
Beck oubliait peu à peu où est-ce qu'elle se trouvait et buvant quelques gorgées de sa boisson d'alcool fort. La jeune femme profitait de la fête et de l'ambiance qui était présente à celle-ci. En vérité, elle avait besoin de décompresser et de changer d'idées, avoir les problèmes de chacun toute la journée, essayer de résoudre les problèmes des autres était pas chose facile pour la japonaise. La psychologue investissait tout son temps à son travail, c'est vrai. Junichi avait vu juste et même si la jeune femme n'avait pas atteint la trentaine elle avait besoin de profiter un peu de sa dite jeunesse.
Elle écoutait Junichi qui semblait vouloir quand même mettre une distance car c'était évident qu'elle restait la thérapeute scolaire du bahut et il était évident qu'il ne fallait pas trop qu'il se dévoile. Vice-versa était important, même s'ils n'étaient pas en milieu professionnel. Beck se tournera vers l'étudiant, toujours le sourire aux lèvres et à l'aise dans ses baskets.
La question de la part de Junichi était intéressante de nouveau. Elle réfléchissait et fouillait dans ses souvenirs concernant son passé pour avoir passé du temps un peu avec ses parents qui étaient des vrais forcenés au niveau du travail. Malgré qu'elle était une fille unique et gardé par une nounou de temps à autre, elle ne se rappelle pas avoir passé de tels moments avec ses pairs. Beck ne se souvenait pas d'être allé à des festivals, même des parcs d'attractions à rester chez elle à bouquiner ou jouer dans le jardin à faire le potager de temps en temps avec son grand père.
Mais c'est vrai que ce genre de distraction lui manquait. Peut être pour ça qu'elle était un peu coincée ? Elle en doutait pas. Le passé de chacun peut avoir une influence sur les actions des adultes d'aujourd'hui. Même si le passé ne doit pas être reproduit comme pour les enfants qui ont été battus, il ne faut pas qu'ils fassent cela sur leurs progénitures. Comment pouvons nous oser frapper nos enfants sans avoir la conscience que cela peut leur faire de mal psychologiquement ? Dieu sait combien elle en a reçus dans son office quand elle était dans le privé et devoir rattraper les pots cassés.
Junichi allait sûrement la prendre pour un rat de bibliothèque, mais la psychologue n'avait pas vraiment connue de distraction sauf quand elle allait au club de self-défense et de sport de combat au temple accompagnés deux fois par semaine par son grand-père mais rien de plus. Il était d'ailleurs le seul avoir été au courant de son harcèlement physique et moral à l'école, avant ses parents. Après tout, les enfants arrivent à se confier aux personnes qu'ils estiment et à qui les derniers portent un minimum d'intérêts.
Elle écoutait Junichi qui semblait vouloir quand même mettre une distance car c'était évident qu'elle restait la thérapeute scolaire du bahut et il était évident qu'il ne fallait pas trop qu'il se dévoile. Vice-versa était important, même s'ils n'étaient pas en milieu professionnel. Beck se tournera vers l'étudiant, toujours le sourire aux lèvres et à l'aise dans ses baskets.
Toute ma carrière, j'ai consacré ma vie aux autres et il est vrai que d'être à ce genre de fête est important de relâcher un peu du l'est. Et m'avoir proposé de vous y accompagner était quelque chose d'intéressant afin de lâcher un peu la bride... Lâcher prise vous comprenez ? Il ne vous arrive pas avec vos études de vouloir vous relaxer ?
La question de la part de Junichi était intéressante de nouveau. Elle réfléchissait et fouillait dans ses souvenirs concernant son passé pour avoir passé du temps un peu avec ses parents qui étaient des vrais forcenés au niveau du travail. Malgré qu'elle était une fille unique et gardé par une nounou de temps à autre, elle ne se rappelle pas avoir passé de tels moments avec ses pairs. Beck ne se souvenait pas d'être allé à des festivals, même des parcs d'attractions à rester chez elle à bouquiner ou jouer dans le jardin à faire le potager de temps en temps avec son grand père.
Mais c'est vrai que ce genre de distraction lui manquait. Peut être pour ça qu'elle était un peu coincée ? Elle en doutait pas. Le passé de chacun peut avoir une influence sur les actions des adultes d'aujourd'hui. Même si le passé ne doit pas être reproduit comme pour les enfants qui ont été battus, il ne faut pas qu'ils fassent cela sur leurs progénitures. Comment pouvons nous oser frapper nos enfants sans avoir la conscience que cela peut leur faire de mal psychologiquement ? Dieu sait combien elle en a reçus dans son office quand elle était dans le privé et devoir rattraper les pots cassés.
Je suis désolée de vous décevoir, mais je n'ai aucun souvenirs d'être allé dans un endroit pareil. Aucun moment partagés, mes parents n'avaient vraiment pas le temps à me consacrer dans ce genre de distractions. Ils pensaient que c'était inutile et que cela n'allait rien m'apporter, alors ils m'ont enfermés dans les livres haha.
Junichi allait sûrement la prendre pour un rat de bibliothèque, mais la psychologue n'avait pas vraiment connue de distraction sauf quand elle allait au club de self-défense et de sport de combat au temple accompagnés deux fois par semaine par son grand-père mais rien de plus. Il était d'ailleurs le seul avoir été au courant de son harcèlement physique et moral à l'école, avant ses parents. Après tout, les enfants arrivent à se confier aux personnes qu'ils estiment et à qui les derniers portent un minimum d'intérêts.
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 263■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
Relâcher la pression, ne penser à rien d’important, se vider la tête. Tant de choses importantes dans la vie, avec modération bien sûr ! Je suppose en tout cas… J’avais souvent connu le cas de figure où je devais étudier, travailler plus que de moyenne pour parvenir à maintenir mon niveau par rapport à d’autres. J’avais choisi un domaine où je n’avais pas autant de facilité que prévu et donc forcément, le travail à fournir n’en avait été que plus grand. Cependant, la récompense et l’accomplissement n’en étaient que plus agréables aussi. Cependant, je ne m’en étais jamais rendu malade et relâchais du lest chaque fois que j’en avais l’occasion, n’ayant pas l’intention de passer toute ma vie d’étudiant à galérer de la sorte. Alors avec un rire amusé, je me montrais du doigt en avouant sur le ton de la dérision.
- Non mais sérieux, j’ai une tête à être tout le temps sérieux et assidu ? Bien sûr que non, je me relaxe, sinon, j’aurais sûrement craqué depuis belle lurette !
Puis riant, j’ajoutais avec un peu plus de sérieux en me balançant d’un pied à l’autre.
- Mais être pour les autres, c’est bien. Surtout que bon, c’est votre travail. Mais, quand vous n’êtes pas derrière votre bureau, où est le mal à lâcher la bride ?
C’est vrai, faire la part des choses entre études/travail et vie semblait être acté dans mon esprit. Mais je ne faisais pas quelque chose d’altruiste non plus et je supposais que l’altruisme pouvait vite prendre le pas sur notre vie quotidienne. Du moins, elle avait l’air gentille… trop gentille, même pour son propre bien et donc, certains devaient sûrement dépendre d’elle plus que de moyenne… En théorie dans mon esprit. J’avais la sensation qu’elle était surtout contente d’être avec des gens qui ne la voyaient pas comme une psy. La suite en revanche, je retins tout sourire car ça aurait été malvenu. Mais en un sens, je comprenais un peu ce que cela faisait. Ma mère avait essayé de faire pareil pour moi et j’avais eu la chance que mon père soit là pour l’en empêcher.
- Je vois.
Peut-être que l’on pouvait croire que cela m’avait affecté, mais en réalité pas tant que ça. J’étais du genre à voir tous les jours le bon côté, tout le temps, en toute circonstance ! Parce que si on veut profiter de la vie, c’est encore probablement le meilleur départ à avoir. Alors je souriais à nouveau pour dire d’une voix plus claire.
- Eh bien, il n’est jamais trop tard pour découvrir. Une personne sage m’a montré qu’on pouvait grandir tous les jours !
Je me redressais doucement et l’observais avec un sourire.
- Et cette personne était … le reflet de mon miroir !
Un petit rire amusé avant de reprendre un ton plus sérieux pour ajouter.
- Bon, blague à part, je suis désolé sincèrement. Je veux dire, c’est dommage que vous n’ayez pas connu ça plutôt mais au fond pas plus triste que de ne jamais l’avoir connu, non ? Il y a d’autres choses que vous souhaiteriez découvrir ? Par exemple … Ah ben là je n’en ai pas mais je vais bien en trouver !
Puis j’ajoutais sur une voix plus songeuse.
- Les parents ce n’est jamais facile… mais ce que j’ai fait avec ma mère, c’est prendre le meilleur pour avancer. Ça m’évite de lui en vouloir ou pire. Je pense que si l’on peut avoir, ne serait-ce qu’un bon souvenir alors c’est que tout n’était pas si mauvais. Après, ça vaut ce que ça vaut bien sûr. J'ai probablement eu à moitié plus de chance que vous.
- Non mais sérieux, j’ai une tête à être tout le temps sérieux et assidu ? Bien sûr que non, je me relaxe, sinon, j’aurais sûrement craqué depuis belle lurette !
Puis riant, j’ajoutais avec un peu plus de sérieux en me balançant d’un pied à l’autre.
- Mais être pour les autres, c’est bien. Surtout que bon, c’est votre travail. Mais, quand vous n’êtes pas derrière votre bureau, où est le mal à lâcher la bride ?
C’est vrai, faire la part des choses entre études/travail et vie semblait être acté dans mon esprit. Mais je ne faisais pas quelque chose d’altruiste non plus et je supposais que l’altruisme pouvait vite prendre le pas sur notre vie quotidienne. Du moins, elle avait l’air gentille… trop gentille, même pour son propre bien et donc, certains devaient sûrement dépendre d’elle plus que de moyenne… En théorie dans mon esprit. J’avais la sensation qu’elle était surtout contente d’être avec des gens qui ne la voyaient pas comme une psy. La suite en revanche, je retins tout sourire car ça aurait été malvenu. Mais en un sens, je comprenais un peu ce que cela faisait. Ma mère avait essayé de faire pareil pour moi et j’avais eu la chance que mon père soit là pour l’en empêcher.
- Je vois.
Peut-être que l’on pouvait croire que cela m’avait affecté, mais en réalité pas tant que ça. J’étais du genre à voir tous les jours le bon côté, tout le temps, en toute circonstance ! Parce que si on veut profiter de la vie, c’est encore probablement le meilleur départ à avoir. Alors je souriais à nouveau pour dire d’une voix plus claire.
- Eh bien, il n’est jamais trop tard pour découvrir. Une personne sage m’a montré qu’on pouvait grandir tous les jours !
Je me redressais doucement et l’observais avec un sourire.
- Et cette personne était … le reflet de mon miroir !
Un petit rire amusé avant de reprendre un ton plus sérieux pour ajouter.
- Bon, blague à part, je suis désolé sincèrement. Je veux dire, c’est dommage que vous n’ayez pas connu ça plutôt mais au fond pas plus triste que de ne jamais l’avoir connu, non ? Il y a d’autres choses que vous souhaiteriez découvrir ? Par exemple … Ah ben là je n’en ai pas mais je vais bien en trouver !
Puis j’ajoutais sur une voix plus songeuse.
- Les parents ce n’est jamais facile… mais ce que j’ai fait avec ma mère, c’est prendre le meilleur pour avancer. Ça m’évite de lui en vouloir ou pire. Je pense que si l’on peut avoir, ne serait-ce qu’un bon souvenir alors c’est que tout n’était pas si mauvais. Après, ça vaut ce que ça vaut bien sûr. J'ai probablement eu à moitié plus de chance que vous.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 715■ Inscrit le : 13/02/2023
Mon personnage
❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Rentrée Septembre 2017
Un train de retard !
07 juillet 2018 || Ft. Junichi
07 juillet 2018 || Ft. Junichi
Junichi avait raison en soit de dire tout cela à Beck qui elle n'avait jamais eu réellement confiance en elle. Ce n'était qu'une façade au final, une image et l'exemple qu'elle voulait donner aux autres. Parce que venir consulter une personne qui n'a aucune assurance n'était pas du tout entraînant et qui ne donne pas du tout envie de se confier. Ce qui est logique. Comment aider son prochain si la personne en face a beaucoup plus de pêche que vous ?
La psychologue s'était battue toute sa vie à être aussi droite sur possible, être généreuse et bien éduqué. Être présente pour son prochain, l'aider car pour elle, aider les personnes surtout en situation de harcèlement et de défaillance psychologique était son premier projet. Pourquoi pas monter un centre d'entraide pour la parole pour donner celle-ci à toutes ses victimes ? Soudain cela venait à naître dans son esprit grâce à l'étudiant.
La jeune femme vint à boire quelques gorgées de sa boisson alcoolisée et regardant Junichi avec toujours autant d'intéressement.
Beck posait la question sérieusement à son interlocuteur, même à son paternel s'il en avait l'envie de répondre ou s'il avait d'autres idées à soumettre. La jeune femme savait pertinemment que ce genre de groupe pouvait marcher au sein de l'établissement car il y en avait plus qu'on le croyait et être réunis avec d'autres personnes dans la même situation était quelque chose de sympathique et moins de pression pour la personne ayant été ou qui en est actuellement victime.
Les bourreaux ne lâchent pas l'affaire et Beck en savait quelque chose. Alors, elle pouvait les conseiller, leur donner des astuces pour tenter de sortir la tête hors de l'eau ou simplement être soutenu.
Beck était parfois à partir dans des sujets un peu trop sérieux. La jeune femme était contente de pouvoir partager un moment sympa et simple en compagnie des deux protagonistes qui l'accompagnait. Ils n'avaient pas l'air d'être trop jugeant sur la situation et cela pouvait lui plaire.
La psychologue s'était battue toute sa vie à être aussi droite sur possible, être généreuse et bien éduqué. Être présente pour son prochain, l'aider car pour elle, aider les personnes surtout en situation de harcèlement et de défaillance psychologique était son premier projet. Pourquoi pas monter un centre d'entraide pour la parole pour donner celle-ci à toutes ses victimes ? Soudain cela venait à naître dans son esprit grâce à l'étudiant.
La jeune femme vint à boire quelques gorgées de sa boisson alcoolisée et regardant Junichi avec toujours autant d'intéressement.
Vous venez de me faire penser à l'instant que je pourrais peut-être monter un groupe de parole contre le harcèlement scolaire, qu'en pensez vous ?
Beck posait la question sérieusement à son interlocuteur, même à son paternel s'il en avait l'envie de répondre ou s'il avait d'autres idées à soumettre. La jeune femme savait pertinemment que ce genre de groupe pouvait marcher au sein de l'établissement car il y en avait plus qu'on le croyait et être réunis avec d'autres personnes dans la même situation était quelque chose de sympathique et moins de pression pour la personne ayant été ou qui en est actuellement victime.
Les bourreaux ne lâchent pas l'affaire et Beck en savait quelque chose. Alors, elle pouvait les conseiller, leur donner des astuces pour tenter de sortir la tête hors de l'eau ou simplement être soutenu.
Allez, arrêtons de parler de sujets trop sérieux ! Alors, est-ce que vous avez une ou un chéri(e) ? Excusez moi de ma curiosité..
Beck était parfois à partir dans des sujets un peu trop sérieux. La jeune femme était contente de pouvoir partager un moment sympa et simple en compagnie des deux protagonistes qui l'accompagnait. Ils n'avaient pas l'air d'être trop jugeant sur la situation et cela pouvait lui plaire.
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 263■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
C’était assez triste en un sens, mais la vie était ainsi faite et on ne pouvait pas tous avoir la chance d'avoir deux parents aimants… dans le sens aimé, hein ! Pas collés ! Même si je n’avais pas connu ce cas de figure non plus, je comprenais la position de la psy et probablement ce qui l’avait poussée à choisir de devenir psy.
Mais bon, le passé étant ce qu’il est, autant voir l’avenir d’un bon œil et pas à travers le prisme d’un autrefois révolu. J’observais les personnes autour de nous avec un regard détendu jusqu’à ce qu’une question soit posée, plutôt pertinente, je devais l’admettre. Beck me demanda d’ailleurs mon avis, mais qu’avais-je réellement à en dire ? Le harcèlement scolaire, je l’avais connu que durant une brève période de ma vie et cela avait été sans grande conséquence en réalité. Mais… Au fond, où était le mal ? J’avouais d’une voix songeuse :
- Je pense que ça ne peut avoir que du bon. Franchement, c’est même une plutôt bonne idée.
Mais il y a toujours un mais en vérité. Si une telle initiative pouvait être bonne, elle pouvait aussi complexifier la situation de certains harcelés. Du moins… complexifier ne veut pas dire aggraver non plus, et le plus aggravant serait sûrement de se taire et d’endurer face à une personne qui serait alors libre de continuer en toute impunité.
- Mais, il faudra peut-être insister sur le fait que le silence ne pourra jamais régler une telle situation et que la meilleure issue, c’est encore d’en parler et de trouver des solutions. Ça risque d’être assez dur à mettre en place, j’ai déjà vu des élèves se taire par peur de représailles. La peur fait faire des choses grotesques, mais ce n’est pas franchement leur faute.
Je rigolais doucement en avouant une petite anecdote :
- Perso, ma réaction face à un harceleur a été de lui flanquer mon dessert dans la tête. À cause de moi, il s’est fait appeler tête de tarte pendant un bon moment ! Mais ça valait le coup !
Donc, je n’étais pas le genre à me laisser faire, mais je n’irais pas me battre non plus. J’espérais que ma réponse serait utile. Je me souvenais encore de mon « Oups ! Pardon, je n’ai pas fait exprès », mais difficile de rater quelqu’un qui prend la grosse tête aussi ! Enfin, c’était du passé. La seconde question qu’elle me posa me fit lever les sourcils avant que ma réponse ne tombe comme une guillotine sur la tête d’un roi.
- Non ! Ce n’est pas au programme ça en revanche. Et vous, quelqu’un en vue ?
Bref, je lui montrais du doigt un endroit de la fête avec un sourire. Un endroit où l’on pouvait faire des vœux au Kami, je devais m’y rendre au moins une fois avant d’oublier, alors je proposais d’une voix calme et sérieuse :
- Venez, je vais vous montrer quelque chose de sympathique ! Vous avez une occasion unique de pouvoir faire un vœu et je vous invite sincèrement à être égoïste car personne d’autre que vous ne le saura !
Un petit rire, je commençais à marcher en me retournant pour m’assurer qu’elle me suive.
Mais bon, le passé étant ce qu’il est, autant voir l’avenir d’un bon œil et pas à travers le prisme d’un autrefois révolu. J’observais les personnes autour de nous avec un regard détendu jusqu’à ce qu’une question soit posée, plutôt pertinente, je devais l’admettre. Beck me demanda d’ailleurs mon avis, mais qu’avais-je réellement à en dire ? Le harcèlement scolaire, je l’avais connu que durant une brève période de ma vie et cela avait été sans grande conséquence en réalité. Mais… Au fond, où était le mal ? J’avouais d’une voix songeuse :
- Je pense que ça ne peut avoir que du bon. Franchement, c’est même une plutôt bonne idée.
Mais il y a toujours un mais en vérité. Si une telle initiative pouvait être bonne, elle pouvait aussi complexifier la situation de certains harcelés. Du moins… complexifier ne veut pas dire aggraver non plus, et le plus aggravant serait sûrement de se taire et d’endurer face à une personne qui serait alors libre de continuer en toute impunité.
- Mais, il faudra peut-être insister sur le fait que le silence ne pourra jamais régler une telle situation et que la meilleure issue, c’est encore d’en parler et de trouver des solutions. Ça risque d’être assez dur à mettre en place, j’ai déjà vu des élèves se taire par peur de représailles. La peur fait faire des choses grotesques, mais ce n’est pas franchement leur faute.
Je rigolais doucement en avouant une petite anecdote :
- Perso, ma réaction face à un harceleur a été de lui flanquer mon dessert dans la tête. À cause de moi, il s’est fait appeler tête de tarte pendant un bon moment ! Mais ça valait le coup !
Donc, je n’étais pas le genre à me laisser faire, mais je n’irais pas me battre non plus. J’espérais que ma réponse serait utile. Je me souvenais encore de mon « Oups ! Pardon, je n’ai pas fait exprès », mais difficile de rater quelqu’un qui prend la grosse tête aussi ! Enfin, c’était du passé. La seconde question qu’elle me posa me fit lever les sourcils avant que ma réponse ne tombe comme une guillotine sur la tête d’un roi.
- Non ! Ce n’est pas au programme ça en revanche. Et vous, quelqu’un en vue ?
Bref, je lui montrais du doigt un endroit de la fête avec un sourire. Un endroit où l’on pouvait faire des vœux au Kami, je devais m’y rendre au moins une fois avant d’oublier, alors je proposais d’une voix calme et sérieuse :
- Venez, je vais vous montrer quelque chose de sympathique ! Vous avez une occasion unique de pouvoir faire un vœu et je vous invite sincèrement à être égoïste car personne d’autre que vous ne le saura !
Un petit rire, je commençais à marcher en me retournant pour m’assurer qu’elle me suive.
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 715■ Inscrit le : 13/02/2023
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Un train de retard !
07 juillet 2018 || Ft. Junichi
07 juillet 2018 || Ft. Junichi
Junichi semblait approuver les dires de Beck. La jeune femme était ravie que l'idée d'un groupe pour les personnes harcelées, leur permettant la parole était quelque chose de très positif. La psychologue était alors entrain à vouloir mettre en place ce groupe de parole un de ses quatre, comme une expérimentation pour voir si cela pouvait fonctionner dans l'établissement ou non.
Elle aurait aimé à son époque avoir un groupe de parole comme celui-ci afin de pouvoir parler, se libérer de ce poids qui pesait sur ses épaules. Beck était toujours quelqu'un qui était de nature réservée, n'aimant pas parler de son passé ou de sa vie tout simplement. Elle avait tellement peur de passer pour une froussarde et de ne pas avoir affronté les choses. Mais après tout, chaque personne a une manière ou une autre d'appréhender les choses ? La jeune femme en était convaincue. Même si elle aurait aimé avoir plus de caractère pour pouvoir aller de front.
Elle haussait doucement les épaules face à l'étudiant et son père. C'est vrai que chacun avait une façon différente de voir les choses et de les éliminer. Un problème pour certains n'en est pas un. C'est quelque chose que Beck n'a jamais réussi à se débarrasser vraiment : de son stress et de son anxiété. Sa confiance en elle légèrement apparente, quand on la connait n'était qu'une façade.
Beck avait fait des études de psychologie pour pouvoir aider son prochain et son passé ne doit en aucun cas l'impacter quand elle vient en aide à ses patients ou même des proches, car cela pouvait arriver. Quand à ses relations amicales et amoureuses, la jeune femme en était à un néant considérable et son célibat était toujours d'actualité. Enfin, depuis toujours. Elle dira d'un air gêné en regardant dans chaque recoin de l'endroit de l'événement en passant une main derrière sa tête et se frottant le crâne.
Pour Beck, il était hors de question de se forcer en amour. Elle ne pouvait pas plaire à tout le monde et eux, ne pouvait pas lui plaire tout le temps. La jeune femme avait des goûts bien à elle, c'est vrai. Junichi vint à lui parler d'un endroit pour faire un voeux. Mais lequel ? Beck n'avait jamais eu de souhait particulier à vouloir plus que tout au monde. Ah si, être heureuse ? Peut-être ? La japonaise n'en savait trop rien.
Elle suivra Junichi pour cette dernière étape de la journée avant de partir de poser dans sa chambre d'hôtel. La jeune femme viendra à suivre l'étudiant pour suivre les traditions de ce festival. Leur moment allait bientôt toucher à sa fin, mais pour la jeune femme, elle avait passé une bonne journée.
Elle aurait aimé à son époque avoir un groupe de parole comme celui-ci afin de pouvoir parler, se libérer de ce poids qui pesait sur ses épaules. Beck était toujours quelqu'un qui était de nature réservée, n'aimant pas parler de son passé ou de sa vie tout simplement. Elle avait tellement peur de passer pour une froussarde et de ne pas avoir affronté les choses. Mais après tout, chaque personne a une manière ou une autre d'appréhender les choses ? La jeune femme en était convaincue. Même si elle aurait aimé avoir plus de caractère pour pouvoir aller de front.
Très bien, je prend note .... Mais je pense que vous avez ce tempérament à ne pas être impressionné de l'autre personne. Ce qui vous a permis de l'affronter sans réelle violence ! Chacun est différent je dirais.
Elle haussait doucement les épaules face à l'étudiant et son père. C'est vrai que chacun avait une façon différente de voir les choses et de les éliminer. Un problème pour certains n'en est pas un. C'est quelque chose que Beck n'a jamais réussi à se débarrasser vraiment : de son stress et de son anxiété. Sa confiance en elle légèrement apparente, quand on la connait n'était qu'une façade.
Beck avait fait des études de psychologie pour pouvoir aider son prochain et son passé ne doit en aucun cas l'impacter quand elle vient en aide à ses patients ou même des proches, car cela pouvait arriver. Quand à ses relations amicales et amoureuses, la jeune femme en était à un néant considérable et son célibat était toujours d'actualité. Enfin, depuis toujours. Elle dira d'un air gêné en regardant dans chaque recoin de l'endroit de l'événement en passant une main derrière sa tête et se frottant le crâne.
Oh... Euh... Et bien je n'ai personne en vue. Enfin.... Je crois ? Je ne suis pas très douée pour ce genre de choses. Mais même si je peux avoir des déclarations de la part de personnes que j'ai pu croiser dans ma vie, le sentiment n'était guère partagé !
Pour Beck, il était hors de question de se forcer en amour. Elle ne pouvait pas plaire à tout le monde et eux, ne pouvait pas lui plaire tout le temps. La jeune femme avait des goûts bien à elle, c'est vrai. Junichi vint à lui parler d'un endroit pour faire un voeux. Mais lequel ? Beck n'avait jamais eu de souhait particulier à vouloir plus que tout au monde. Ah si, être heureuse ? Peut-être ? La japonaise n'en savait trop rien.
Elle suivra Junichi pour cette dernière étape de la journée avant de partir de poser dans sa chambre d'hôtel. La jeune femme viendra à suivre l'étudiant pour suivre les traditions de ce festival. Leur moment allait bientôt toucher à sa fin, mais pour la jeune femme, elle avait passé une bonne journée.
- Junichi YasuhisaA l'université ; 2è année■ Age : 26■ Messages : 263■ Inscrit le : 18/11/2023■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 19 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-105
❖ Arrivé(e) en : Avril 2017
S’il y avait une chose que la vie m’avait appris, c’était que si on ne voulait pas développer une question, il suffisait de la retourner à l’envoyeur, et cela marchait plutôt bien en réalité ! Bon, c’était assez amusant de voir Beck se dépatouiller comme elle le pouvait avec sa propre question, ne sachant visiblement pas quoi répondre. Je ne pouvais m’empêcher de l’observer avec un petit sourire entendu ! Surtout lorsqu’elle avait dit qu’elle croyait n’avoir personne… Cela pouvait être sujet à interprétation !
Quoi qu’il en soit, j’avoue que j’étais un peu déçu, mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle m’en parle à cœur ouvert non plus. Elle restait la psychologue de l’université et il était normal qu’elle ne se dévoile pas trop auprès d’un élève. J’observais donc l’endroit où je voulais me rendre en avouant d’une voix détendue.
- Vous savez qu’un simple "non" aurait été autrement plus discret ?
Avec un petit rire, j’ajoutais.
- Non parce que, c’est que moi, je ne dirais absolument rien mais si quelqu’un de Kobe vous avait entendu, on pourrait penser que vous avez clairement quelqu’un en vue et il n’en faut pas plus pour lancer une rumeur dans ce style ! Genre avec un prof ou que sais-je.
Je marquais une petite pause avant de dire sur un ton plus confiant.
- Mais bon ce n’est que moi et personnellement, votre vie amoureuse ne me regarde absolument pas. La seule chose que je pourrais dire sur le sujet, c'est ... Oh et puis non ! Vous devez quand même être assez grande pour le savoir !
Un petit rire, l’avais-je fait exprès ? Peut-être, c’était amusant de la voir chercher une petite porte de sortie pour ne pas avoir à se justifier. Je ne me vanterais jamais de détenir la science infuse sur les histoires amoureuses, en revanche, je savais que mieux valait un râteau que des regrets. C’est ce que j’allais dire… Sauf que, ce n’était clairement pas à moi de lui apprendre ça, même si j’avais la sensation, du haut de mes quelques amourettes, que j’avais plus d’expérience sur le sujet.
Nous arrivions de toute façon devant un tableau en bois auquel étaient accrochés une multitude de petits crochets. Certains étaient libres, d’autres soutenaient une tablette retournée. Un petit rebord contenait de nombreuses tablettes en bambou vierge, ainsi qu’un pinceau et de l’encre, afin que tout le monde puisse librement écrire un vœu.
- Voilà, il n’y a zéro garantie que cela se réalise, mais c’est toujours agréable à faire. Vous pouvez demander ce que vous voulez, la paix dans le monde, une montagne de chocolat ou que sais-je ! Si ça se trouve, cela arrivera dans l’année.
Je la laissai passer devant, puis quand vint mon tour, je ne mis pas longtemps, à vrai dire je savais déjà ce que je voulais. Bien écrit sur la tablette, je la déposais sur un crochet retourné vers le tableau comme les autres. Un souhait simple mais qui demeurait irréalisable. Cependant, je ne m’en faisais pas pour ça et j’observais ailleurs quelques instants. Jusqu’à ce que mon père m’appelle de loin.
- Bon et bien, j’espère que vous avez passé un bon moment ! Malheureusement, on va devoir y aller nous ! Vous n’aurez aucun mal à retrouver votre hôtel j’espère ? Sinon, je peux vous laisser un numéro à joindre en cas de besoin.
Dans tous les cas, je m’éloignai et rejoignis mon paternel qui salua la psy de loin avant de s’incliner poliment vers un prêtre avec qui il parlait. La journée n’était pas finie et nous avions une longue session de lancer de balle à rattraper, c’était la tradition !
Quoi qu’il en soit, j’avoue que j’étais un peu déçu, mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle m’en parle à cœur ouvert non plus. Elle restait la psychologue de l’université et il était normal qu’elle ne se dévoile pas trop auprès d’un élève. J’observais donc l’endroit où je voulais me rendre en avouant d’une voix détendue.
- Vous savez qu’un simple "non" aurait été autrement plus discret ?
Avec un petit rire, j’ajoutais.
- Non parce que, c’est que moi, je ne dirais absolument rien mais si quelqu’un de Kobe vous avait entendu, on pourrait penser que vous avez clairement quelqu’un en vue et il n’en faut pas plus pour lancer une rumeur dans ce style ! Genre avec un prof ou que sais-je.
Je marquais une petite pause avant de dire sur un ton plus confiant.
- Mais bon ce n’est que moi et personnellement, votre vie amoureuse ne me regarde absolument pas. La seule chose que je pourrais dire sur le sujet, c'est ... Oh et puis non ! Vous devez quand même être assez grande pour le savoir !
Un petit rire, l’avais-je fait exprès ? Peut-être, c’était amusant de la voir chercher une petite porte de sortie pour ne pas avoir à se justifier. Je ne me vanterais jamais de détenir la science infuse sur les histoires amoureuses, en revanche, je savais que mieux valait un râteau que des regrets. C’est ce que j’allais dire… Sauf que, ce n’était clairement pas à moi de lui apprendre ça, même si j’avais la sensation, du haut de mes quelques amourettes, que j’avais plus d’expérience sur le sujet.
Nous arrivions de toute façon devant un tableau en bois auquel étaient accrochés une multitude de petits crochets. Certains étaient libres, d’autres soutenaient une tablette retournée. Un petit rebord contenait de nombreuses tablettes en bambou vierge, ainsi qu’un pinceau et de l’encre, afin que tout le monde puisse librement écrire un vœu.
- Voilà, il n’y a zéro garantie que cela se réalise, mais c’est toujours agréable à faire. Vous pouvez demander ce que vous voulez, la paix dans le monde, une montagne de chocolat ou que sais-je ! Si ça se trouve, cela arrivera dans l’année.
Je la laissai passer devant, puis quand vint mon tour, je ne mis pas longtemps, à vrai dire je savais déjà ce que je voulais. Bien écrit sur la tablette, je la déposais sur un crochet retourné vers le tableau comme les autres. Un souhait simple mais qui demeurait irréalisable. Cependant, je ne m’en faisais pas pour ça et j’observais ailleurs quelques instants. Jusqu’à ce que mon père m’appelle de loin.
- Bon et bien, j’espère que vous avez passé un bon moment ! Malheureusement, on va devoir y aller nous ! Vous n’aurez aucun mal à retrouver votre hôtel j’espère ? Sinon, je peux vous laisser un numéro à joindre en cas de besoin.
Dans tous les cas, je m’éloignai et rejoignis mon paternel qui salua la psy de loin avant de s’incliner poliment vers un prêtre avec qui il parlait. La journée n’était pas finie et nous avions une longue session de lancer de balle à rattraper, c’était la tradition !
- Beck OribePersonnel ; psychologue■ Age : 28■ Messages : 715■ Inscrit le : 13/02/2023
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❖ Âge : 29 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
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Un train de retard !
07 juillet 2018 || Ft. Junichi
07 juillet 2018 || Ft. Junichi
Toujours concentrée sur ce que disais son interlocuteur, Beck passait quand même une merveilleuse soirée. La jeune femme savait pertinemment qu'il fallait faire attention à ce qu'il fallait dire, surtout en présence d'une telle population. Et si un élève de Kobe se trouvait dans les parages ? Ce serait très problématique car les rumeurs cela va très vite.
Beck se rappelait d'un sermon qu'elle avait entendu à la télévision quand elle était plus jeune : un prêtre avait appris par la confession qu'une femme avait répandue beaucoup de rumeurs concernant une tiers personne. Le prêtre lui dira donc de revenir le voir quand celle-ci serait monté sur le toit pour prendre un polochon et l'éventrer avec un couteau. Ce qu'elle fera sous la directive de celui-ci et ne comprenant pas vraiment ce que disait son interlocuteur. La femme fera donc cela et cela éparpillera des multitudes de plumes dans l'air, qui se dissiperont petit à petit dans la nature.
Suite à son acte de fait, la femme contente d'avoir écouté l'homme ira donc se confesser et il lui répondra simplement : " maintenant essayez de les rattraper ses plumes " et elle répondit " je ne peux pas, c'est impossible ". Il lui rétorqua par la suite : " ce sont TOUTES LES RUMEURS QUE VOUS AVEZ REPANDUE !" Ce vieux sermon lui revenait en tête quand Junichi fit mention de faire attention à ce qu'il fallait dire en public.
La jeune femme était heureuse d'avoir passée une telle soirée, même si c'était en compagnie d'un étudiant et de son paternel. La psychologue saluera son interlocuteur avant de se rendre vers la sortie du festival et d'aller au lit tranquillement en repensant à sa merveilleuse soirée.
Beck se rappelait d'un sermon qu'elle avait entendu à la télévision quand elle était plus jeune : un prêtre avait appris par la confession qu'une femme avait répandue beaucoup de rumeurs concernant une tiers personne. Le prêtre lui dira donc de revenir le voir quand celle-ci serait monté sur le toit pour prendre un polochon et l'éventrer avec un couteau. Ce qu'elle fera sous la directive de celui-ci et ne comprenant pas vraiment ce que disait son interlocuteur. La femme fera donc cela et cela éparpillera des multitudes de plumes dans l'air, qui se dissiperont petit à petit dans la nature.
Suite à son acte de fait, la femme contente d'avoir écouté l'homme ira donc se confesser et il lui répondra simplement : " maintenant essayez de les rattraper ses plumes " et elle répondit " je ne peux pas, c'est impossible ". Il lui rétorqua par la suite : " ce sont TOUTES LES RUMEURS QUE VOUS AVEZ REPANDUE !" Ce vieux sermon lui revenait en tête quand Junichi fit mention de faire attention à ce qu'il fallait dire en public.
Je suis d'accord, il est vrai qu'il faut se méfier de tout le monde.
La jeune femme était heureuse d'avoir passée une telle soirée, même si c'était en compagnie d'un étudiant et de son paternel. La psychologue saluera son interlocuteur avant de se rendre vers la sortie du festival et d'aller au lit tranquillement en repensant à sa merveilleuse soirée.
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