Cours d'athlétisme

■ Inscrit le : 31/03/2008

Cours d'athlétisme

Etudiants en sport

A savoir

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Silence, le cours commence

Vendredi 28 septembre, 13H tapantes. Fujiwara-san est plus que prêt. Ancien joueur de baseball professionnel et champion inter-écoles d'athlétisme, il attendait ça depuis longtemps. Enseigner "aux marmots" comme il aime les appeler, c'était un point sur sa bucket list. Du haut de son mètre quatre-vingt et de son âge vénérable de quarante-six ans (dans le métier, hein), ce joueur à la retraite était très très en forme.

Il se levait encore à 5H30 le matin pour avaler son déjeuner hyperprotéiné avant de partir faire son jogging matinal et ne revenir qu'à 7H30 chez lui, pile à l'heure pour prendre une douche glacée et déposer ses filles à l'école. Ses petits anges, ce qu'il a de plus précieux, même avant ses titres et médailles ; c'est dire à quel point il en est fier de ses petites ! Bientôt elles seraient grande et iraient au lycée mais il espérait que cela ne vienne pas trop vite.

Bref, c'est gonflé à bloc et prêt à en découdre qu'il s'était pointé à KHS pour ~~imposer~~ proposer aux jeunes un programme constitué de douze travaux de renforcement musculaire : les Douze Travaux de Fujiwara. Il en était fier de ce nom et comptait bien le déposer pour sortir une méthode (payante) sur Internet, histoire d'arrondir ses fins de mois.

Droit comme un I, le torse bombé, il accueillit les étudiants avec sa voix rocailleuse : OK ! Interdit de lambiner, interdit de vomir, interdit de cracher ses poumons. Cet après-midi vous deviendrez de vrais hommes (et femmes, évidemment). Enfilez moi ça et que ça saute.

Il largua son lourd sac de sport au sol, duquel dépassaient des vareuses et autres poids à enfiler autour des chevilles et poignets. Un œil aguerrit aurait reconnu sans difficulté une tenue proche de celle de Goku dans Dragon Ball Z, probablement une coïncidence, à moins que le coach soit un fan de manga à ses heures perdues ? En tout cas, il était en mode attente, le torse toujours bombé, que ses élèves se saisissent des poids et vareuses et les enfilent.

KraKhot - Inspired by Awful

■ Inscrit le : 17/01/2021

Les 12 travaux de Fujiwara!

Feat les Kobercules

J’aime les cours de Fujiwara-sensei. Pour beaucoup c’est une vraie torture de subir son programme, mais je trouve que ça m’aide à me vider la tête sur tout le reste et à rester concentré sur mes objectifs. Objectifs que j’avais failli mettre de côté avec mes crises de... Je ne sais même pas comment les appeler... Pour le moment, l’état de mon père s’est stabilisé mais il y a encore peu d’amélioration. Il faut être patient, qu’il dit le toubib. C’est dur, mais je dois lui faire confiance.

Pour y arriver, j’ai pas d’autres choix qu’attraper les poids du sensei et les sous-peser. Ah quand même ! Il blague pas ! Pas sûr qu’on tienne sans cracher nos poumons... Puis j’ai une question.

« Pourquoi les vareuses sensei ? »

J’enfile les poids en attendant sa réponse, prêt pour à en découdre avec ses douze travaux ! D’habitude j’aurai échangé un regard de défi avec ma rivale, Alya, mais depuis notre conversation à propos de son chantage, l’ambiance n’est plus tout à fait la même, même si je ne la laisserai pas me dépasser. J’ai toujours en travers de la gorge qu’une personne que j’estime tant pour sa franchise et son goût de l’effort s’abaisse à ça. Toujours du mal à croire que l’idée ait pu germer dans sa tête. Pourtant elle y croit dur comme fer... Bref !

« C’est quoi le premier travail ?! »

awful

■ Inscrit le : 06/07/2013

Cours d'athlétisme

Ft. Sportifs
Le 28.09.18

Lorsque l'on a cours avec Fujiwara-sensei, l'une des premières choses que l'on apprend en cas de cours juste après le repas, c'est de manger léger mais nutritif. Les sucres lents sont des éléments indispensables pour la survie des élèves. Du moins, c'est ce que j'attends assez souvent dans les vestiaires et je peux dire que je suis relativement d'accord avec ce point de vue.

Au moment où le sac tombe lourdement sur le sol, je retiens une grimace et regarde le ciel. Il fait beau... 25° annoncé... Il va falloir tenir bon et prendre une bonne douche afin de ne pas embaumer la salle de management l'heure d'après. Aucun problème quand on est motivé, je suis prêt à relever ce défi et enfile les poids sans un mot pendant que Nolan Le Lidec en profite pour poser des questions.

Il n'est pas le seul dans l'assistance à être impatient de découvrir le programme du jour, ce professeur ayant toujours de quoi faire pour repousser nos limites et tenter de nous faire progresser.

KraKhot