Shopping et Amour : Une Aventure en Duo

À priori, elle a l'air partante pour partager la chambre dans le pensionnat. J'insiste peut-être un peu trop, mais on a probablement pas la même notion de l'argent. Elle vient d'une famille riche, ce qui n'est pas mon cas.

« On change de chambres, et quand j'aurais la majorité, on prend peut-être un appartement à deux ? »

Je ne veux pas lâcher l'affaire. Je vois déjà Tsu sauter de joie dans mon choix de changement de chambres, avec un petit sourire en coin. Hina ne va pas cautionner, et va me bassiner du taux de mortalité dû au couple !

« Si ça te dérange pas, je suis d'accord, avec tous les frais de Momo, j'ai pas grand chose dans les poches »

On passe à la caisse, et j'ai l'impression de me sentir jugé par la vendeuse, mais c'est probablement juste mon imagination qui me joue des tours. Maya paye, on remercie la dame, et quand Maya parle d'aller acheter d'autres vêtements, je réfléchis.

Pas très longtemps, en soi, vu qu'une fille se fait malmener par celui qui pourrait son copain. Elle essaye de se dégager de son emprise, mais il serre de plus en plus fort, et elle crie un « Lâche-moi ! » je me sens obligé d'intervenir en lui attrapant son bras libre.  

« Lâchez-là, ou j'vais vous déboîter direct »

Voilà, on tombe d'accord pour notre avenir. Michi sera avec nous deux dans la chambre, et je pourrais aller dans celles des filles pour les voir. Y aura moins de jalousie, et un peu de compréhension de la part de Maya.

« Bah écoute, je ne compte pas te lâcher »

Elle me sauve en acceptant de payer tout ça. Je vais sûrement devoir me trouver un travail pour continuer à pouvoir manger à ma faim. Maya ne sait pas que Momo n'est plus en ville, ce qui m'étonne, vu qu'on ne sait pas lâcher la main, comme si c'était normal pour nous.

« Merci ! »

Tout va trop vite, et je me retrouve à tenir le type par le bras, il m'écrase le pied, et je tord son bras en le saisissant par le poignet puis au niveau du coude pour lui faire une clé de bras. La fille a arrêté de se débattre de son côté, même s'il la tient toujours, et je ne sais pas ce compte faire Maya, elle.

Si je lâche maintenant, il va me détruire.

Les autres clients passant par-là avaient filé pour ne pas être pris dans l'engrenage, alors il y avait peu de personne. Mais surtout, je maintenais l'homme au sol avec ma clé de bras.

La sécurité arrive, et je m'attends à ce qu'il récupère le type... mais non, il demande de lâcher l'homme sinon, ils devront intervenir. Alors un peu perdue, je le lâche le sale type, et je cherche la fille agressée du regard, qui détourne les yeux.

L'homme est à nouveau debout, il fait bien une tête de plus que moi, et fait aller son bras pour vérifier si tout se passe bien de ce côte-là. J'écoute à moitié ce qu'il se passe. Soi-disant qu'on l'aurait agressé sans raison valable, comme ça, sorties de nulle part.

Qui vont-ils croire entre deux ados habillés comme des punks, et un couple normal ?

Alors je fixe un point invisible sur le sol, en attendant la sentence. Il y en a pas vraiment, les agents de sécurité décident de nous laisser partir grâce au couple qui ne comptait généreusement pas porter plainte. Mais quand l'homme passe à côté de Maya et moi, j'entends un faible :

« Toi, t'es morte »

Je ne le regarde pas, je ne vois pas voir ce sourire pervers d'avoir gagné contre deux petites pisseuses. J'aurais pas du intervenir, j'aurais du presser le pas comme tout le monde. On serait pas fichées, ni menacées de mort.

« Tu veux faire quoi ? »

Je n'ai même plus envie de lui tenir la main.

On pourrait penser que je la suis comme un chien battu, la main dans la sienne, mais c'est tout le contraire. Je lance des regards un peu partout, noirs, à qui osent nous fixer un peu trop ou juste eu la malchance de croiser mon regard.

J'ai la haine, et même son exclamation, puis interrogation n'arrive à enlever cette boule de colère que je sens grandir dans ma poitrine. Je la suis toujours, en essayant de me calmer malgré le bruit horripilant de son grelot, qui a bien du emmerder tout le centre commercial.

Quand on est de l'autre côté, c'est tout de suite moins marrant.

Je lui prends les sacs des mains, et continue de me laisser traîner jusqu'à sa boutique préféré, le paradis du loli et toutes autres mouvements déviants dont la terre à portée. J'ai bien un truc qui me plairait dans cette boutique, mais il est trop tôt pour l'acheter.

« Ouais, j'aime pas »

Un peu sec, un peu dur. Je ne lui en veux pas à elle, mais elle est la cible la plus proche, et j'aime pas ça. Je n'ai envie de passer mes nerfs sur elle alors qu'elle n'a rien fait de mal. Donc je commence à baragouiner, un peu dans mon coin :

« Et si on se faisait une tenue avec tout ce qui nous plait dans le magasin ? Pas une tenue toute faite »

Ça me donnerait de l'air pour enfin émerger.

Mes mains tremblent alors que je m'éloigne de Maya. Tenir les sacs camoufle ce point-là. Je l'entends à l'autre bout du magasin avec son petit grelot qui sonne dès qu'elle bouge un peu trop vite.

De mon côté, je cherche des accessoires, une jupe, un corset, des ceintures, des gants... un peu près tout ce qui me semble être suffisant pour lui faire une belle robe, avec des accessoires personnalisables et faciles à enlever. Satisfaite, un peu plus calme, je les tends à Maya et échange avec sa tenue.

Sans être déçue, je me fais la réflexion qu'elle ne sait pas trop pris la tête pour confectionner la tenue. Ce qui contraste beaucoup avec les robes qu'elle porte habituellement. Peut-être qu'elle était pas totalement dans l'état d'esprit pour le faire. Je sors de la cabine :

« C'est un ensemble passe-partout, je pourrais le porter quand je le veux, c'est chouette ! »

L'attente va être plus longue de mon côté.

Alors oui, l'ensemble est simple mais il remplit son but premier, celui de passer assez inaperçu tout en ayant une touche d'excentricité. Je suis contente qu'elle m'ait choisi ça, ça change de tous les trucs criards.

« Ouais, je voulais quelque chose qui te plaise vraiment »

J'attends qu'elle sorte de sa cabine en regardant un peu autour de moi, la haine passée par la case la mort dans l'âme. Je ne sais pas si ça va avoir un impact sur ma vision des choses futures, mais là, je sais que ça me fait mal au cœur, et celui de Maya ?

« Woah, ça te va trop bien ! J'aime beaucoup les ceintures, va savoir pourquoi, aha »

Je me dis qu'on pourrait aller un peu plus loin, comme la première fois qu'on est venu ici et qu'on a pris une tenue de couple, sans l'être à la base. Je retourne me changer, et Maya fait sûrement de même de son côté. Alors la suite ?

« Tu veux reprendre une tenue assortie ? »

Aïe aïe aïe aïe, ça va faire mal au portefeuille.

Pas encore totalement apaisée, je souris de tout de même à Maya concernant notre réussite sur les choix des vêtements. Et là... et là, elle se monte la tête toute seule. J'aime les ceintures quand c'est joli, et va avec la tenue, pas plus.

« Mais non, tu m'as mal compris, et ça m'étonnerait que ça aille avec tes vêtements habituels... »

Mazette, Maya a envie d'essayer. Si je lui dis, non pas là, ce sera moche, elle risque d'imploser sur elle-même. Alors les sacs dans les mains, plus la tenue, je la suis jusqu'à son désir, et me laisse happer  par la perte de temps.

« Pendant que tu cherches des tenues et des ceintures, je vais voir les tenues de couple »

Hop ! Comme ça, ça me laisse un peu de temps avant le supplice des ceintures. Autant mettre un corset si elle voulait affiner sa taille, les ceintures, c'était juste pour dénoter de la tenue habituelle. Bon, y a des trucs sympas, même du double filles.

« Ouais nan, ça fait trop militaire ça »

Je suis perdue à la recherche du saint Graal.

Qu'est-ce qu'elle essaye de prouver en mettant une ceinture sur une robe lolita ? C'est comme mettre un legging couleur peau alors que t'as trop de forme. Y a une certaine dignité à garder, et notre style doit s'adapter à notre morphologie, en partie.

Faut se faire plaisir aussi, tout comme il faut être réaliste.

Toujours à la recherche d'ouji et lolita couplé dans le rayon spécialisé. Il y a un peu trop de tout, du militaire, du steampunk, du.. Oh ! Je l'avais pas vu celui-là la dernière fois qu'on est venue. Ce n'est pas trop flashy, je regarde et j'me dis que j'aime bien.

Maya revient avec une bouille un peu contrariée.

« Alors, ces ceintures, ça a donné quoi ? »

Non, je ne tourne pas le couteau dans la plaie. Faut voir sa propre erreur pour l'accepter. Je pourrais lui sortir un gros « t'as vu, je te l'avais dit » mais je suis une petite-amie aimante, alors je lui pat-pat la tête, avec l'envie d'arracher le grelot.

« Tiens, j'ai trouvé ça, t'en penses quoi ? »

Avec les petits chats, c'est juste trop chou.

Hihihi. Elle a vraiment l'air d'être dégoûté de s'être planté pour les ceintures. Pas besoin d'en faire toute une histoire, ou même de bouder pour ça hein. Vu qu'elle demande, je lui montre ma partie du costume.

Je hoche la tête quand elle parle de se changer, et va dans la cabine juste à côté de la sienne essayer la tenue. Elle sort juste après moi, et je compare la couleur de nos tenues. Son rouge est plus foncé que le mien, et ça m'embête un peu.

À force de l'entendre dire : les vêtements masculins me vont tellement bien, je vais finir par penser qu'elle a un fétiche pour le crossplay. Alors quand elle dit carrément que je devrais en porter tous les jours, mon visage se fige :

« En gros, tu veux que je m'habille en mec tous les jours ? »

Peut-être en prenant une autre robe du même style serait mieux. Là, nos différences de couleurs jurent, et ça enlève tout l'intérêt de porter une tenue double. Mais Maya préfère me voir habiller en garçon d'après ses dires.

« Tu trouves pas que nos couleurs ne sont pas accordées ? »

Elle aura le dernier mot sur la tenue portée.

Pincez-moi, c'est un mauvais rêve. Ma copine misandre veut me voir porter des vêtements plus masculins, alors que de mon côté, j'aurais tendance à me tourner sur du girly. Je n'ai pas envie de la décevoir, ni de m'habiller d'une manière trop différente de celles espérées.

« Là, ma tenue n'a rien du tout de féminin... »

Mais c'est pas grave. Elle a le droit de m'aimer habillée comme ça... puisque de base, j'ai un côté tomboy dans ma manière de m'habiller, alors c'est pas grave, si ?

« C'est du micro détail, le nœud au cou est de la même couleur, la jupe non... mais s'pas grave »

Je me retiens de lui intercepter la main pour l'empêcher d'aller dans le reste du rayon. Je la suis en traînant des pieds, il y a beaucoup de belles pièces encore non essayés aujourd'hui, mais je pense qu'on a terminé pour aujourd'hui car :

« On va arrêter les frais là, et aller en caisse, parce que sinon, tu achètes tout ce que tu essayes »

Je me retiens d'ajouter un sauf les ceintures.

Mh. Je ne vois pas pourquoi elle insinue du forcing de mon côté. Ce n'est pas comme si elle m'invitait à porter une tenue de bunny girl pour sortir. Mes vêtements sont plutôt sobre, c'est surtout sur sa robe qu'il y a un peu d'excentricité.

« C'est juste pas la bonne, c'est celle là qui à la même couleur »

Je remets l'habit dont je parlais dans le rayon. On s'en fout non, d'être à 100%  accordées. Dévaliser le magasin, elle en serait capable, je suis sûre, d'enchaîner avec tout ce qu'elle trouve mignon. Déjà, je dois me faire force pour pas me choisir une tenue que j'aimerais vraiment bien.

« On fait comme d'hab ? On garde ces habits-là, et on passe à la caisse ? »

Le bruit du grelot a arrêté de me taper sur le système, c'est bon signe, ça veut dire que j'ai retrouvé un peu de flegme. Alors une fois payée, avec tous les sacs dans chaque main, Maya m'invite à choisir notre future destination. Forcément, le miam.

« On peut chercher un endroit où manger, ouais »

Je sais juste que j'ai faim, mais de quoi ?

Tant pis ! On est pas totalement assorties, mais on aura la classe quand même ! J'ai l'impression de porter des vêtements un peu trop grands pour moi, alors je remonte les manches, et fait un ourlet à mon pantalon. Hop, ni vu, ni connu !

« On les porte maintenant ! »

Ce sera la deuxième fois ! Autant le faire maintenant, sans avoir besoin de consentir et attendre l'envie de l'autre. Et quand on sera dans la même chambre, on pourra le faire quand l'envie nous prend !

Ça va être bizarre de changer de colocs, mais c'est pour le mieux, et éviter de dépenser des grosses sommes pour rien.

« Meilleur idée ! On va au bar à chats où se trouve Michi ! Ils ont des distributeurs de boissons à la pointe de la technologie, et on peut acheter à manger dans un gachapon ! »

La dernière remarque me fait rire malgré moi. Ça m'avait surpris quand je l'avais découvert !

« Si t'es ok, on peut y aller. Y a des casiers pour ranger les affaires, on sera pas embêté par les sacs ! »

Je suis tellement pressé de présenter Michi !

Eh bien, Maya a vraiment impatiente de la destination. Je me demande si elle est jalouse avec les animaux ? Parce que c'est un peu ma bande de potes, les chats me reconnaissent à force, et viennent souvent chercher des papouilles ou la Sainte Sucette.

« J'y suis allée presque une quinzaine de fois là-bas, normal que je connaisse les spots de boissons et de bouffes »

Faire attention à nos vêtements ? Je ne peux m'empêcher de pouffer. Comme si on allait faire la guerre contre des matous surentraînés, à planter leur griffe dans les vêtements pour un malheureux petit trou minuscule, presque invisible à l’œil nu.

« Les griffes des chats de café sont bien entretenues, alors à moins d'en énerver un, tu risques rien niveau vêtements »

Ah oui, le collier.

« Ce serait bien si tu pouvais l'enlever, ça risque de perturber les chats »

Je l'emmène au lieu du bar à chats. On montre trois étages, ouvre la porte du sas qu'on referme soigneusement derrière nous. On enlève nos chaussures pour enfiler des claquettes, qu'on met dans un casier avec le reste de nos affaires.

Et j'ouvre la deuxième porte du sas. À peine on entre, on est accueilli par Stella, une magnifique ragdoll, qui se faufile et se frotte contre nos jambes. Je salue l'employé avant de chercher Michi des yeux, qui se cachent souvent sur le faux plafond en plexiglas.

« Viens, on va se prendre des boissons avant de profiter du lieu »

Je vais au distributeur et me prend un chocolat chaud noisette, avant de mettre par-dessus, l’opercule pour le sceller. Hop ! Comme ça, aucun vilain chat ne le renversera sur le sol ! Je suis toujours à la recherche de Michi, quand je laisse la place à Maya de choisir sa boisson.

Et c'est là que je le vois, arrivant en trombe.

Bin sûr, j'y suis y aller autant de fois. C'est mon seul moyen de voir Michi, et de le papouiller toute la journée. Quand j'ai des jours creux où personne n'a besoin de moi, je viens ici. Même pendant les examens, je suis venue réviser ici.

« Si ta gosse était scolarisé là-bas, tu comprendrais »

Je soupire.

« Alors, me repérer les yeux fermés, avec la quantité de chats au m², ça me paraît vachement dangereux »

Ça sent le drame.

« Pour Mr Lapin, tu peux le prendre  à la main, vu qu'on a pas le droit à de gros sac à l'intérieur, faut les laisser dans les casiers avec le reste de nos affaires »

Si elle s'insurge de cette possibilité, je la laisse dehors. On n'a pas le droit aux gros sacs avec nous, vu qu'on pourrait cacher un chat dedans pour se volatiliser avec. Il faut bien qu'elle comprenne ça, les chats sont comme des enfants, on doit les protéger des catnappers.

« Okay, j'te mets l'autre. »

Maya devient plus petite que moi, et dans ma tenu de petit ami, j'en tire un certaine satisfaction. La différence est minime mais je suis tellement habituée à la côtoyer avec ses semelles compensées, que je suis devenue habituée à ce qu'elle soit plus grande.

Une main tenant le chocolat chaud, je laisse Michi me foncer dessus comme si j'étais faite de coussins. Il s’agrippe à ma jambe, et ronronne comme un fou furieux. De ma main libre, je le caresse derrière les oreilles contre laquelle il se frotte.

« Holala, mais t'as encore grandi ! »

Je m'accroupis pour le faire descendre de ma jambe, et il m'attaque de coup de tête à tout va. Je relève les yeux vers Maya, qui n'a pas l'air très à l'aise de l'affection montré par le chat tout mignon ! Je réfléchis avant de lui répondre, un peu occupée :

« Ça dépend ? Tu veux t'en faire des amis ou les laisser vivre leur vie ? »

Je le grattouille sous le menton.

« Michi, voici Maya, ta deuxième maman ! Deuxième maman, Maya, je te présente Michi ! »

Je suis tellement contente que ça arrive.

Michi notre enfant ? En soi, ce n'est pas tellement loin de la vérité. Michi est un peu comme mon gamin pour lequel j'ai des sentiments protecteurs. Si j'apprenais qu'il avait été adoptée entre temps, je serai dévastée. Mais les filles du café savent que j'ai bientôt fini la démarche pour l'adopter.

« T'es un peu sa belle-mère dans l'histoire ouais »

Je lâche un petit rire.

« C'est trop perfide les chats pour que j'y parvienne. Stella me ferait tomber direct »

J'aurais préféré que Maya laisse Mr Lapin dans le casier, mais ça aurait juste créé du drama. Les filles me font confiance, alors par extension, elles ne se soucieront pas pour la lapin.Mais je lui fais quand même un rappel :

« Faut pas qu'il perde quelque chose qu'un chat pourrait avaler »

Mon Michi m'a détecté plus vite qu'au rythme habituelle. S'il venait à être adopté par quelqu'un d'autre, je tracerai, trouverai, et déboîterait cette personne, et lui ferait les pires misères du monde.

« Oui ! Mais tu peux les attirer avec des friandises achetables ici »

Je prends la main de Maya dans la mienne, et les approchent du nez de Michi pour qu'il les renifle et identifie Maya comme une alliée. Avec mon odeur liée à la sienne, peut-être qu'il l'acceptera un peu plus vite, vu qu'il est assez craintif.

« Si les autres chats ne t'intéressent pas trop, on peut aller sur une couchette à trois et se reposer ? »

On aura le temps de jouer avec les autres.