Les yeux rivés sur son écran, Evan se dit qu'il est encore en train de dormir et de faire un rêve de mauvais goût. S'imaginer qu'Arizona lui enverrai un tel message était impossible dans son esprit et pourtant... Malgré sa tentative pour se rendormir, les sms étaient toujours présents. Voyant son air étrange devant son mug de café, Sean O'Connor l'interroge et il ne peut faire autrement que de tout lui expliquer...
8h50
« Ça c'est mon fils ! Hahaha ! Je le savais que tu ne pouvais pas être aussi sage que ta mère le prétendait ! »
« Papa... C'est pas le moment, ni l'endroit... »
« Oh ça va ! Fais pas le rabat-joie alors que j'apprends que tu te sers au mieux de notre code génétique ! Laisse ton vieux père se réjouir ! »
Après un regard entendu, il rigole avant de reprendre plus sérieusement et me donner des conseils. Pas juste des trucs à ajouter au code de la drague, de vrais conseils... Au final, je lui ai répondu en demandant une précision sur la date du rendez-vous car... Vu l'heure où j'ai reçu le message... Le doute est présent. Est-ce que « Demain 15h » est bien le même demain que moi ou alors c'est pour aujourd'hui ? Si c'est pour aujourd'hui, ça va être compliqué mais, comme l'a dit mon père, il ne faut pas éconduire une dame qui souhaite nous ouvrir son cœur... Certes... Même si j'appréhende qu'elle l'ouvre un peu trop son cœur vu son caractère ! Bref ! Nous verrons bien, j'ai mieux à faire que d'attendre sa réponse !
9h50
Petit déjeuner terminé au restaurant de l'hôtel, nous remontons dans la chambre pour nous laver et boucler nos valises. N'ayant pris que mon costume pour la soirée mondaine et ce qu'il fallait pour un week-end, je termine rapidement de tout checker comparé à mon père. Lui était au Japon depuis une semaine et avait donc plus de bagages à vérifier. Après tout, il n'était pas ici que pour l'anniversaire de son fils et faire du tourisme, même si nous en avons bien profité hier dans les rues de Tôkyô. J'en ai encore un peu mal aux pieds mais c'était top.
13h00
Mon père me serre dans une étreinte virile devant les portes d'embarcation. Il me dit de prendre soin de moi, j'en fais de même en lui demandant de faire un gros câlin à Liam de ma part. Nous savons tout les deux que mon frère n'est pas le plus expressif et nous rigolons en imaginant sa tête. Un regard fier se pose sur moi, une main rassurante sur mon épaule et il se retire comme un Roi après avoir prononcé ces mots qui m'avait manqué durant ces quelques mois :
« Je suis fier de toi mon fils ! Je t'aime. »
13h30
À mon tour, je m'installe sur mon siège dans l'avion qui me ramène à Kobe. Mon téléphone vibre alors que je m'apprêtais à l'éteindre, ce qui me fait légèrement sursauter. Le rendez-vous est bien pour aujourd'hui... Honnêtement ? Elle fait chier ! Pourquoi aujourd'hui alors qu'elle avait 3 mois pour le faire avant ? Non, fallait que ça soit PILE le jour où je reviens de Tôkyô et que j'aurais aimé me poser tranquillement dans ma chambre ! À la place, je vais être obligé de courir pour ne pas la faire attendre... Quoi que... Non, j'ai juste à lui dire que je ne pourrais pas être à l'heure. Après tout, c'est elle qui m'impose aujourd'hui alors que je ne suis pas disponible...
Rapidement, je lui réponds que mon avion décolle bientôt, que je ne serais pas à Kobe avant 14h45 et que j'aurais donc forcément du retard, avant d'éteindre mon téléphone. Je n'aurais sa réponse, positive comme négative qu'une fois sorti dans l'aéroport pour si je prends un taxi direction Kobe High School ou café bistro.
14h55
Assis dans le taxi je relis son dernier message où elle me dit qu'elle m'attendra là-bas. Je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi ? Pourquoi maintenant et surtout comment avait-elle eut mon numéro ? Nous ne connaissions rien de plus que nos prénoms et moi son appartement avant de nous croiser au campus. C'est là que j'ai fini par apprendre son nom de famille, son métier et lieu de travail, à mes dépends. Selon elle, tout était de ma faute à l'époque alors pourquoi chercher à me revoir ? Aurait-elle réfléchie ? C'est une bonne chose si c'est le cas car j'avoue que, si ce n'est pas le cas, je me demande comment elle gère les cas de ceux qui viennent la consulter... Une assistante sociale qui n'est pas dans l'écoute... Où va le monde ?
Je lui indique en anglais que je suis en chemin pour la rejoindre, avant de fermer les yeux, légère tentative de détente avant le face à face.
15h15
Le taxi s'arrête sur la place qui lui est réservée non loin du bâtiment. Le remerciant, je paie la course avant de sortir, valise en main. J'entre dans le café avec assurance, la faisant rouler nonchalamment à mes côtés. Un serveur vient me voir, je lui dit que je suis attendu et il m'indique la table en question. Sûrement qu'elle a dû leur dire qu'elle attendait quelqu'un ou alors... C'est le fait qu'elle soit assise seule qui lui a mis la puce à l'oreille ? Peu importe, ce n'est pas important.
Je m'approche en l'observant. Même si son look actuel est loin de la femme fatale que j'ai connue cette nuit là, ça lui va bien...
« Bonjour...» Une fois devant elle, je la salue avant de m'asseoir sur la chaise lui faisant face, hésitant sur la manière dont je dois l'appeler.
« Comment dois-je vous appelez aujourd'hui ? Williams-san ou Arizona ?»
Loin de vouloir paraître froid, même si je m'adresse en anglais, je préfère me montrer prudent. Elle est une membre du personnel, je suis un étudiant en médecine dans son établissement... Sans les formes, notre entrevue pourrait être détournée et il est hors de question que nos avenirs professionnel soient compromis pour ça.
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 395■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Dimanche 1er Juillet 2018, 3h30 am, centre ville de kobe.
*la personne que vous essayez de joindre n’est pas disponible pour le moment, veuillez lui laissez un message après le signal sonore*
“jun…c’est moi…Tu me manque Jun…J’y arrive pas sans toi et…mais t’as fait de la merde! m-mais je…je t’...” bip bip bip
13h30 appartement d’Arizona
14h30
- tenue d'Arizona:
- Evan O'ConnorA l'université ; 4è année■ Age : 34■ Messages : 202■ Inscrit le : 01/10/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-4
❖ Arrivé(e) en : Début Septembre 2017
Le 01.07.18
Evan parle Anglais (#cc3300) et Japonais (#924130)
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 395■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
“C’est bon Evan, on est pas sur le campus…T’es pas obligé de mettre autant de forme.”
“Comment tu-....”
“j’espère qu’il n’y pas eu trop de dégâts pour toi pendant le séisme? je devais venir te voir à ce moment-là mais mon bureau était dans un sacré bordel du coup je n’ai pas pu. Et puis j’imagine que de ton côté c’était aussi le bazar.”
ses yeux se posèrent sur le menu qu’elle venait d’ouvrir, incapable de choisir quoi que ce soit, d’ailleurs elle ne se souvenait même pas de quand datait son dernier repas. toujours le nez plongé dans le menu, elle s’adressa une nouvelle fois à Evan. “Je n’vais pas passer par quatre chemins…J’ai peut-être été un peu injuste cette nuit-là avec toi. Mais moi aussi j’ai été très blessée. c’est pour ça que je t’ai fait venir, pour m’excuser mais aussi pour te dire à quel point ça m’a fait du mal tout ça.”
Elle referma le menu, son assurance retrouvée, c’était comme si ces mots l’avait un peu libéré. Les yeux plongés dans ceux du jeune homme, elle appela d’un signe de la main le serveur. Elle souriait doucement “Est-ce que tu es d’accord pour qu’on en discute?”
- Evan O'ConnorA l'université ; 4è année■ Age : 34■ Messages : 202■ Inscrit le : 01/10/2022■ Mes clubs :
Mon personnage
❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-4
❖ Arrivé(e) en : Début Septembre 2017
Le 01.07.18
Pour des étrangers, agir comme des Japonais pure souche est un exercice difficile. Rencontrer une personne, en devenir proche pendant quelques heures ou minutes, puis devoir faire comme si de rien était, lorsque l’on découvre qu’ils n’auraient jamais dû s’adresser de telles paroles ou regards, est un exercice que Evan a encore bien du mal à assimiler. Surtout si la personne en face n’est pas une autochtone et qu’ils échangent en anglais. Il espère que personne ne se méprendra sur leur entretien et fais en sorte de ne pas paraitre trop proche de l’assistante sociale.
Pas oblige de mettre autant de forme dit-elle ! Qui a demandé à l’autre de ne plus l’approcher au risque de mettre sa carrière en péril à la base ? Les femmes… Arizona commence à me parler, surement pour me demander les banalités habituelles de début de conversation, avant de se faire couper par le serveur. Je viens à peine de poser mes fesses donc, non je ne connais pas encore ma commande ? C’est un rapide lui ! Il repart et mon interlocutrice finit par briser à nouveau le silence pour prendre de mes nouvelles suite au séisme…
« En effet… C’était mouvementé si j’ose dire… » dis-je avec une voix neutre qui montre que ça n’était pas dans le but de l’amuser ou la faire rire.
Vivre un séisme le jour de son anniversaire et apprendre que ses parents auraient pu être gravement blessés simplement pour faire une surprise à leur fils… ça n’avait rien de réjouissant. Au final, tout est bien qui finit bien mais c’est une expérience qui nous aura fortement marqués.
Je ne fais pas de remarque sur le fais qu’elle comptait venir me voir ce jour-là et ne cherche même pas à comprendre pourquoi. Surtout que c’était le 23 juin, que nous sommes le 1 juillet et que je doute qu’une semaine non-stop soit nécessaire pour ranger un bureau… Elle a visiblement eut mon numéro, je ne sais comment d’ailleurs, donc pouvait largement me contacter après ses heures de boulot. Je suis bien placé pour savoir qu’elle ne loge pas dans son bureau… BREF ! Arrête les pensées négatives, rappelle-toi les derniers conseils de ton père : ne pas éconduire une femme qui souhaite nous ouvrir son cœur.
Les yeux sur le menu du café, je tente de chasser mes idées noires. Devrais-je me tourner vers un café ? Le vol et le taxi m’ont un peu fatigué, ça m’aiderait à tenir le temps de la conversation. La voix d’Arizona me fait quitter la carte des yeux. Elle s’adresse à moi sans me regarder, souhaitant s’excuser pour cette nuit-là. Bien sûr qu’elle a été blessée ! Qui ne l’aurait pas été ? C’est pour ça que je souhaitais la rassurer et la consoler mais elle ne m’a pas laissé l’occasion de pouvoir le faire. Tout en appelant le serveur, elle me demande si j’accepte d’en discuter… 3 mois après… C’est d’un ridicule…
Le serveur approche, je soupire face à cette situation, le serveur demande notre commande, je claque la langue lorsqu’elle insiste pour que je passe en premier.
« Ce que femme veut Dieu le veut, hein… »
Arizona, tu as le don pour me mettre dans des états pas possibles… Aussi bien positif que négatif visiblement… Non sans montrer mon léger agacement de ne pouvoir faire preuve de galanterie. Une fois les commandes passées, je plante mon regard dans celui d’Arizona.
« Ravi d’entendre que tu t’es remise en question durant ces 3 derniers mois… J’accepte que l’on en discute, par quoi souhaites-tu commencer ? »
Elle s’est rendu compte que je n’étais peut-être pas le gros conn*rd et menteur qu’elle pensait que j’étais ce soir-là et s’est excusé… J’ai dû mal à voir que dire de plus donc ça va être à elle de guider cette conversation dont elle m’a privé en me jetant dehors. Si elle me demande des explications, je les lui fournirais, mais si elle attend des excuses… Je n’ai rien à me reprocher car je ne suis pas responsable des paroles de mes amis, avec qui je suis moins proche depuis que je leur ai dit leurs 4 vérités…
Evan parle Anglais (#cc3300) et Japonais (#924130)
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 395■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
“Nous deux, c’était une erreur… On s’est rencontrés alors que je venais de quitter mon ex. Tu m’as fait penser à lui et en même vous n’avez rien à voir ensemble…Dans le fond je pense que c’était une sorte de vengeance personnelle de coucher avec toi.”
“Mais je ne regrette pas ce qui s’est passé.”
“Pour commencer, je ne compte pas m’excuser d’avoir répondu à ta place. Je l’ai vraiment fait pour te rendre service, ton téléphone ne faisait que sonner et j’avais peur que ce soit une urgence, un proche qui avait besoin d’aide. je ne regrette pas, parce que grâce à ça j’ai pu découvrir qu’elle type de personne absolument dégueulasse tu côtoies, mais ça on va en revenir plus tard. Par contre, je m’excuse de t’avoir mis à la porte sans te laisser la possibilité de t’exprimer.”
“C’est pour toi…”
“Te fais pas de film ! c’est un truc de rien du tout…pour…m’excuser et aussi parce que je sais que c’était ton anniversaire. Et Naoki trouvait que c’était une bonne idée alors…mais ne va pas t’imaginer que ce cadeau ou même ce rendez-vous c’est pour retenter un truc avec toi…J’ai assez de problèmes à gérer en ce moment.”
- Evan O'ConnorA l'université ; 4è année■ Age : 34■ Messages : 202■ Inscrit le : 01/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-4
❖ Arrivé(e) en : Début Septembre 2017
Le 01.07.18
La belle est irritée par l’attitude du brun. S’il ne souhaite pas la prendre de haut, le fait qu’il soit autant distant et ne contrôle pas ses tics d’agacements, semble donner cette impression. Cependant, même s’il venait à s’en rendre compte, il n’est pas venu pour lui plaire mais pour montrer qu’il n’est pas fermé à la discussion malgré ce qu’il a vécu cette nuit-là.
Une erreur, ça on est d’accord là-dessus. Dans un sens, heureusement que nous ne sommes pas partis en bons termes ce soir-là car, qui sait les soucis que cela auraient pu nous causer par la suite… Avoir l’assistante sociale de son école en mode sexfriend ou plus si affinité, au Japon, c’est ce qu’on appelle aimer vivre dangereusement.
Une vengeance personnelle selon elle. Sans mauvais jeu de mots, j’ai donc joué au bouche trou. Et après c’est moi qui avais donc de vilaine intention en la séduisant ? L’alcool lui a-t-elle fait oublier qui a abordé l’autre en premier ? Bref ! Elle ne regrette rien, il en va de même pour moi. Malgré cet incident, j’ai passé une agréable soirée en sa compagnie et ça, c’est un fait que je ne pourrais démentir.
Les boissons arrivent et nous remercions le serveur comme il se doit. Elle porte la tasse à ses lèvres et une légère grimace déforme ses traits. Le café est mauvais ? À moins qu’il soit juste trop chaud ? Des questions que j’aurais pu lui poser si nous étions moins tendus autour de cette table. À l’inverse, je reste silencieux et l’écoute me parler du fait qu’elle ne s’excusera pas d’avoir répondu à mon téléphone. Je ne le lui reprochais pas et n’en demandais pas tant donc aucun problème là-dessus en revanche, j’apprécie ses excuses pour le fait de ne pas m’avoir laisser m’exprimer ce soir-là.
Rien que le fait qu’elle se soit excusée m’aide à me détendre et être moins sur la défensive. Je n’ai rien à redire sur ce qu’elle a dit sur mes fréquentations, certains ont été irrespectueux au possible, ils le méritent amplement.
« Excuses acceptées » dis-je avec un très léger sourire avant de boire une gorgée de café.
Je me sens revivre, ça fait du bien après autant d’évènements intenses vécus en si peu de temps. Ma main pose le mug lorsqu’un petit paquet aux teintes rosées glisse dans mon champ de vision. Surpris, mes yeux remontent vers celle qui me fait face, visiblement gênée en disant que c’est pour moi et que je ne dois pas me faire de film. Lorsqu’elle cite Naoki, la surprise doit à présent clairement se lire sur mon visage et je commence à comprendre comment elle a pu en savoir autant sur moi. Qu’il soit ou non encore en convalescence, il va falloir que j’ai une petite conversation avec mon colocataire.
La voir ainsi me rappelle un peu plus la Arizona de ce soir là et je ne peux m’empêcher de sourire sincèrement.
« Promis, je ne suis pas producteur, je ne sais pas faire des films. Merci, je peux ? » dis-je en attrapant doucement le sachet, attendant à peine qu’elle m’autorise à l’ouvrir.
Un porte-clé de la tour de Tokyo. Inconsciemment, je pense à ma to-do list fictive et coche « acheter/recevoir un porte-clé cliché sur le Japon ».
« Je l’ai visité hier mais je n’ai pas pensé aux souvenirs. Merci beaucoup ! »
Je sors mes clés de casier et commence à l’accrocher dessus, autant qu’il serve tout de suite.
« Et donc tu connais Naoki ? Le monde est petit ! C’est lui qui t’a donné mon numéro ? »
Forcément, je m’éloigne du sujet principal mais j’y reviendrais plus tard. Pour le moment, autant essayer de rendre l’atmosphère moins lourde. Bien sûr, si elle souhaite parler des autres abrutis et de ce qu’ils ont eut le droit comme traitement après mon départ directement, il n’y a pas de problèmes. Après tout, elle m’a convoqué ici pour ça à la base.
Evan parle Anglais (#cc3300) et Japonais (#924130)
- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 395■ Inscrit le : 21/09/2023
Mon personnage
❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Evan accepte les excuses et Ari sourit, de soulagement. Si ça n’avait pas été le cas, son égo en aurait pris un coup. Et puis c’était important qu’il sache qu’elle regrette une partie de son comportement de cette nuit-là. Elle avait agit de manière impulsive, elle s’était laissé submerger par ses émotions, elle ne veut plus être cette femme là. à son âge, elle doit être capable de se contrôler, d’agir de manière mesurer et pas comme une adolescente contrôler par ses hormones. ça lui donne du courage pour lui offrir le cadeau et lorsqu’il fait une blague sur ce qu’elle dit, Arizona ne peut s’empêcher de rire un bon. Finalement ce n’était pas si terrible de venir ici. Evan revenait donc de Tokyo, elle l’imagine mal traîner dans les mêmes endroits qu’elle ni fréquenter les même gens. La petite brune est issue d’un milieu assez aisé, néanmoins, elle a plus côtoyé les bas-fonds de Tokyo que les soirées guidées. Evan lui avait le physique et l’attitude des garçon de ce milieu, ce n’était pas une critique: il était beau, classe, avait un excellent vocabulaire et savait se tenir. Elle aurait pu le croiser dans l’une des soirées prestigieuses de la capitale si elle ne les fuyait pas comme la peste. Au grand désespoir de ses parents.
D’ailleurs lorsqu’elle le voit accrocher directement le porte-clefs à ses affaires, Arizona ne peut pas s’empêcher de rougir un peu. Ce n’est pas dans ses habitudes, c’est juste qu’elle est assez surprise, elle ne pensait pas que ça lui plairait, ni même qu’il ferait l’effort de l’utiliser. et dans le fond ça lui réchauffe le coeur. Elle aurait voulu lui demander ce qu’il avait été faire à Tokyo, quel coin il avait visité, malheureusement Arizona ne se sentait pas encore assez proche de lui. et même si les mots voulaient sortir ils finissaient par mourir sur ses lèvre.
Sans s’en rendre compte, l’assistante sociale a évoqué Naoki, et Evan, loin d’être le dernier des imbéciles à directement tilter sur le nom de son ami. Évidemment il a immédiatement relevé la chose. Ari s’insulte intérieurement d’avoir parler sans réfléchir, encore une fois. Quelle idiote. Mais de toute façon d’une façon ou d’une autre ça allait se savoir.
“Naoki est mon ami et euh….Je sais que c’est ton coloc aussi! Mais notre rencontre c’est le fruit du hasard!” la c’était la honte, il va surement penser, à raison, que l’assistante sociale à mener sa petite enquête dans l’ombre pour avoir un maximum d’info sur Evan. “Mais ne le blâme pas! vraiment il n’a rien fait dans l’histoire, je lui ai posé quelque question sur toi. Mais rien de très intime.” c’est faux. “ Et pour ton numéro…J’ai pas eu besoin de lui, tu oublies qui je suis ?” La jeune femme s’accoude à la table et pose sa tête dans la paume de sa main posant son regard sur le thailandais. “ Ne lui en tiens pas rigueur, il a surtout essayé de te défendre, c’est moi qui voulais rien entendre. Et s’il ne t’en a pas parlé c’était pour ne pas te mettre mal à l’aise. C’est un garçon adorable.”
Comme l’ambiance est nettement plus détendue, c’est le moment pour elle de poser les question qui fâche, bon ils ne sont pas à l'abri que les esprits s’échauffent encore mais au moins là c’est plus tranquille. Elle porte le mug de café jusqu’à ses lèvres et regarde du coin de l'œil Evan. “Pourquoi tu m’as pas dit que t’étais étudiant? ça nous aurait évité bien des problèmes. Et je serais jamais venu t’aborder”
c’est vrai que dès le départ s’ils s’étaient compris sur ce point là, tout ça ne serait jamais arrivé. Arizona s’en veut toujours de ne pas avoir débuté la discussion en anglais directement. Tout ça pour s’intégrer plus facilement, quelle erreur !
- Evan O'ConnorA l'université ; 4è année■ Age : 34■ Messages : 202■ Inscrit le : 01/10/2022■ Mes clubs :
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❖ Âge : 21 ans
❖ Chambre/Zone n° : U-4
❖ Arrivé(e) en : Début Septembre 2017
Le 01.07.18
Après ses explications, Arizona s'excuse de l'avoir mis à la porte sans qu'il ne puisse s'exprimer et Evan laisser tomber ses défenses afin de les accepter. S'il est surpris de recevoir un cadeau et qu'elle soit une amie de Naoki, il n'en veut pas à son colocataire d'avoir peut-être vendu certain de ses secrets. Surtout que, d'après la jeune femme, il a défendu le métisse malgré ses ressentiments. À présent, c'est à Evan de prendre la parole afin de répondre aux questions de l'assistante sociale et il compte bien rester sincère jusqu'au bout.
Pourquoi je n'ai pas dis que j'étais étudiant... Etant persuadé de l'avoir dis, je ne sais pas réellement comment lui répondre sans que cela ne sonne comme une fausse excuse. Les mains ancrées de chaque côté de ma tasse, mes yeux se perdent sur le liquide noir qu'elle contient durant mes réflexions. Pourtant, il va bien falloir que je lui dise, qu'elle l'accepte ou non.
« J'ai eut beau me repasser notre début de soirée de nombreuse fois, à la recherche de mon erreur, je n'ai compris celle-ci qu'après que nous nous soyons revu sur le campus. Honnêtement, pour moi, je te l'ai dis mais... Je pense qu'avec l'alcool et le fait que mon Japonais ne soit pas encore parfait, j'ai oublié la particule indiquant le fait que je suis encore étudiant... »
Je soupire et relève les yeux vers elle, un sourire désolé sur les lèvres.
« Ce n'était pas mon but de te tromper à ce sujet. Je ne savais même pas ton métier après tout... »
Si elle m'avait dit dans quel domaine elle travaille, je m'y serais peut-être intéressé et nous aurons finit par nous rendre compte de l'erreur qui était en train de se mettre doucement en place. Avec des si nous pourrions refaire le monde et il est impossible de revenir en arrière. Un léger ricanement s'échappe lorsqu'une idée me traverse l'esprit et je ne peux que la lui transmettre avant qu'elle ne pense que je me moque d'elle.
« Notre rencontre aurait eut lieu à Londres, ou un pays anglophone, il faut croire que rien de tout cela ne serait arrivé... Désolé pour cette erreur stupide, j'y travaille depuis pour éviter les malentendus. »
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- Arizona WilliamsPersonnel ; assistante sociale■ Age : 32■ Messages : 395■ Inscrit le : 21/09/2023
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❖ Âge : 24 ans
❖ Chambre/Zone n° : Zone 3
❖ Arrivé(e) en : Début Avril 2018
Arizona sent son téléphone vibrer, ce n’est pas qu’elle s’ennuie avec Evan, simplement…elle est mal à l’aise. Junko est quelque part en ville et il pourrait la surprendre avec Evan, bien sûr elle n’a rien à se reprocher et ils discutent simplement. Néanmoins leur sujet de conversation reste assez délicat. De toute façon, elle a l’impression que cette conversation tourne en rond. C’est vrai Evan a tout du gendre idéal, il est propre sur lui, très respectueux, il n’élève jamais la voix, c’est un bon parti et il s’exprime bien. Mais dans le fond elle sait très bien que même avec lui les choses auraient mal tourné et ça serait devenu toxique soit parce que Arizona aurait eu une influence négative sur le Thailandais, soit parce qu’elle lui aurait couru après jusqu’à l’épuisement. Toujours est-il que même s’ils viennent du même monde, Evan et Arizona sont diamétralement opposés, et pas du genre “les opposés s’attirent”. Evan aurait beaucoup de mal à canaliser Arizona et cette dernière n’aurait sûrement pas trouver sa place à ses côtés. une nuit c’était très bien, mais même ça elle a réussit à le foiré
Évidemment elle comprend un peu mieux maintenant le quiproquo qu’il y a eu autour du métier d'étudiant. Il fallait s’en douter, le japonais n’est pas leur langue maternelle à tous les deux et le manque de compréhension était à prévoir. Finalement elle ne lui en veux même pas, en réalité elle aurait dû aller voir ses potes pour les forcer à s’excuser. Elle hausse quand même les sourcils et roule des yeux quand Evan lui annonce qu'elle ne lui a pas donné son métier lors de la soirée.
“Ben….tu me l’a pas demandé non plus, donc je vois pas pourquoi je t’en aurai parlé…Et puis pour une rencontre éphémère ça me semble pas nécessaire de tout dévoiler. Si je t'ai posé la question, c'est justement pour m'assurer que tu ne sois pas un étudiant. ” dit-elle en haussant les épaules, il ne faut pas pousser non plus.
Elle l’écoute parler de comment les choses auraient pu se passer autrement…c’est pas le genre d’Arizona de faire ça, c’est fait, c’est fait. Inutile de spéculer sur comment les événements auraient pu se dérouler différemment, ça n’engendre que des regrets. Mais enfin, il s’excuse finalement et c’est le principal.
“ j’appréhendais de te voir après tout ce temps tu sais, mais finalement j’aurais mieux fait d’aller voir tes potes pour leur hurler dessus, ça m’aurait sans beaucoup plus soulagé… je dis pas, ça m’a fait du bien d’échanger avec toi mais…Je suis toujours en colère.”
et même si elle attrape ces types qu’est ce qui garantit qu’elle se sente mieux. Au fond, elle sait très bien que ça ne changera rien. Sa colère elle est dirigée vers elle-même mais pour l'instant Arizona est dans le déni.
“Ici ou ailleurs ça n’aurait rien changé du tout. ça n’aurait pas dû arriver et j’ai été vers toi pour les mauvaises raisons. et puis sauf si t’as des potes moins débiles à Londres, le dénouement aurait été le même.”
- Evan O'ConnorA l'université ; 4è année■ Age : 34■ Messages : 202■ Inscrit le : 01/10/2022■ Mes clubs :
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Le 01.07.18
Arizona réplique immédiatement l'évidence même : Il n'avait rien demandé. La base de la communication... Ce n'était pas ce qui l'intéressait ce soir là, ils jouaient tous les deux avec le feu et, le fait qu'elle puisse travailler là où il étudie ne lui ayant même pas traversé l'esprit, elle pouvait bien faire le métier qu'elle voulait après tout. L'assistante sociale avait vérifié pour lui et son Japonais l'avait trahit. Ils ne partagent pas la même vision des choses mais à présent, les choses sont dites et leur relation est désormais moins tendue.
Élémentaire mon cher Watson. Si on ne demande ou ne cherche pas à savoir, la réponse ne vient pas à nous ! C'est logique mais cela m'avait échappé. D'un air indiquant « tu marque un point » en pointant mon index vers elle, ne souhaitant pas la couper ou plus argumenter sur le sujet. Arizona enchaîne sur le fait qu'elle appréhendait nos rencontres et qu'au final, elle aurait préféré hurler directement sur ceux l'ayant insulté. Ça peut encore s'arranger mais vu le temps passé, ça aurait beaucoup moins d'impact et elle indiquerait juste à d'autres étudiants un secret qui doit être gardé sous silence.
« Ta colère est légitime. Et je confirme que c'était soulageant de leur dire leurs quatre vérités sur le moment. Même s'ils n'étaient pas en état d'entendre raison pour les pires d'entre eux. »
Selon elle, le lieu n'aurait rien changé alors qu'il est clair que tout l'aurait été. Je n'aurais pas fais de fautes de langage, elle aurait su que j'étais étudiant donc aurait tout stoppé directement. Et si, Arizona aurait souhaité continuer malgré tout, car ce genre de relation est moins jugée en Angleterre, il n'y aurait pas eut de sentiment de trahison derrière puisqu'elle aurait su. En ce qui concerne les potes, je ne dirais pas qu'ils sont moins débiles, juste qu'en général, ils savent qu'il ne faut pas tenter de contacter le soir même. Mais bon, je ne vais pas chercher à la convaincre qu'elle se trompe, cela ne ferait que provoquer un nouveau conflit.
« Ils sont de véritables gentlemans avec la gente féminine. Tu les aurais appréciés. » dis-je amusé en pensant à mes amis de Londres avant de terminer mon café.
Du moment qu'il s'agit de ramener une demoiselle dans son lit, ils peuvent être absolument tout et n'importe quoi pour lui plaire. De véritables caméléons ! Presque sûr que certain aurait tenté de me faire concurrence pour la conquérir, ça aurait vraiment été différent.
Bref, nous ne sommes pas en Angleterre donc il y a plus important à se soucier.
« En tout cas, soit rassurée, je ne compte pas dire quoi que ce soit. Je n'ai jamais eu comme but ou passion pour le fait de nuire à mon entourage. Que la personne soit juste de passage ou pour un engagement longue durée, évidemment. »
Puis je pense à Naoki et un rire discret s'évade de mes lèvres.
« Le plus grand risque viendrait de Naoki pour le coup, il est visiblement trop bavard ! »
Evan parle Anglais (#cc3300) et Japonais (#924130)